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24 mai 2025
L’ETAT VA SE CONCENTRER EXCLUSIVEMENT SUR LA PRISE EN CHARGE DES DIFFERENTES EQUIPES NATIONALES
Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (MJSC) a annoncé, vendredi, la décision de l’Etat de se concentrer désormais exclusivement à la prise en charge des différentes équipes nationales engagées dans les compétitions internationales.
Le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture (MJSC) a annoncé, vendredi, la décision de l’Etat de se concentrer désormais exclusivement à la prise en charge des différentes équipes nationales engagées dans les compétitions internationales.
‘’Toutefois, compte tenu de la nouvelle orientation de la politique de développement du sport, l’Etat, en sus des investissements lourds consentis notamment dans la construction et l’entretien des infrastructures sportives, a décidé de se concentrer exclusivement sur la prise en charge des différentes équipes nationales engagées dans les compétitions internationales’’, indique notamment un communiqué parvenu à l’APS.
Jeudi, la Fédération sénégalaise de football (FSF) avait indiqué que l’Etat du Sénégal n’allait plus supporter les charges des clubs sénégalais relatives aux compétitions africaines interclubs.
Pour le MJSC, l’Etat entend encourager les différentes fédérations sportives, notamment celles où la professionnalisation est déjà en vigueur, à travailler à mieux soutenir le développement de leur discipline au niveau local.
Le département ministériel dirigé par Khady Dièye Gaye rappelle dans son communiqué, qu’en relation avec le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), il procède, chaque année, à une répartition des ressources budgétaires, selon la limite des moyens dont dispose l’Etat, pour accompagner les différentes équipes nationales devant prendre part aux compétitions internationales.
»Ainsi pour cette année 2025, un budget de quatre milliards neuf cent soixante-neuf millions deux cent onze mille six cent quarante-huit (4 969 211 648) FCFA est prévu pour les compétitions internationales, dont deux milliards deux cent cinquante-trois millions quatre cent cinquante-deux mille huit cent quatorze (2 253 452 814) FCFA pour les qualifications à la Coupe du monde 2026 de football », renseigne le ministère en charge du sport.
Il ajoute qu’en 2024 l’arbitrage budgétaire était à sept milliards (7 000 000 000) FCFA, dont deux milliards deux cent soixante-huit millions six cent quarante-neuf mille cinq cent neuf (2 268 649 509) FCFA pour la prise en charge des compétitions de football.
»Sur ce montant, deux cent douze millions quatre cent soixante-sept mille deux cent (212 467 200) FCFA étaient réservés à la prise en charge des clubs hommes et dames, engagés dans les compétitions interclubs africaines. En dehors de toute planification budgétaire, l’Etat a toujours soutenu et accompagné tous les clubs engagés dans les compétitions africaines », a tenu à rappeler le ministère des Sports dans son communiqué.
MAMADOU GUEYE PABI SATISFAIT DE L’APPORT DU BANC DE TOUCHE
L’entraîneur par intérim de l’équipe nationale de basket du Sénégal, Mamadou Gueye s’est dit satisfait vendredi, de la belle prestation de ses basketteurs, particulièrement de l’apport des joueurs issus du banc de touche pour la victoire face au Rwanda
L’entraîneur par intérim de l’équipe nationale de basket du Sénégal, Mamadou Gueye ‘’Pabi’’ s’est dit satisfait vendredi, de la belle prestation de ses basketteurs, particulièrement de l’apport des joueurs issus du banc de touche, pour la victoire (96-73), face au Rwanda.
Les deux équipes s’affrontaient à Rabat au Maroc, en match comptant, pour la première journée de la troisième fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket masculin.
‘’C’est un match riche en enseignement où nous avons bien défendu dans l’ensemble. Nous n’avons enregistré que 18 pertes de balles et réalisé 20 rebonds offensifs. Et sur ces rebonds, nous avons marqué 22 points. Je félicite les joueurs qui étaient sur le banc et qui sont rentrés pour marquer 58 points’’, a-t-il dit en conférence de presse à l’issue de ce match victorieux.
Le Royaume chérifien accueille la troisième et dernière fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket 2025 pour les groupes A et C.
Le Sénégal est logé dans le groupe C de ces éliminatoires avec le Cameroun, le Gabon et le Rwanda. La poule A comprend le Soudan du Sud, la RD Congo, le Mali et la Libye.
Les Lions du Sénégal sont assurés de participer au prochain tournoi de l’Afrobasket 2025 prévu du 12 au 24 août 2025, en Angola.
Selon lui, les joueurs ont fait ‘’du bon travail’’ et devraient poursuivre sur cette lancée pour le reste de ce tournoi.
Interpellé sur les paniers encaissés par son équipe, le technicien sénégalais a expliqué qu’en basket, il est difficile d’éviter d’en prendre. Il a précisé que ses joueurs avaient reçu comme consigne de ‘’gêner les tirs de l’adversaire pour les mettre en mauvaise posture’’.
‘’C’est cela le basket. A un moment, les joueurs rwandais avaient de l’adresse et nous avons encaissé, mais le plus important, c’était la victoire’’, a soutenu Mamadou Gueye qui assure l’intérim en l’absence de Ngagne DeSagana Diop.
Après le Rwanda, le Sénégal fera face au Gabon, samedi 22 février, à 11h GMT.
Pour ce prochain match, il assure qu’il n’y aura pas de changement dans l’effectif de départ. ‘’Nous irons continuer le travail avec l’espoir de faire une bonne entame contre le Gabon’’, a-t-il dit.
LE PASSAGE DU CHEF DU GOUVERNEMENT ET DES MINISTRES A L’ASSEMBLEE NATIONALE AU MENU DE LA PRESSE
Les quotidiens du week-end commentent Le passage du gouvernement à l’Assemblée nationale, hier, vendredi, pour une séance de ‘’Questions d’actualité’’
Le passage du gouvernement à l’Assemblée nationale, hier, vendredi, pour une séance de ‘’Questions d’actualité’’, est le sujet mis en exergue par quasiment tous les quotidiens parvenus, ce week-end à l’APS.
‘’Ousmane Sonko, l’autre grand oral’’, affiche à sa Une Sud Quotidien en écho à la déclaration de politique du Premier ministre le 27 décembre dernier. Mais cette fois, le passage du chef du gouvernement et des autres ministres devant les parlementaires intervient une semaine après la publication par la Cour des comptes du rapport d’audit des finances publiques durant la période de 2019 à mars 2024.
Une occasion pour Ousmane Sonko de faire plusieurs annonces, notamment des ‘’mesures correctives’’ allant dans le sens d’une gestion plus orthodoxe des deniers publics, comme l’indique L’As à sa Une.
D’après Le Soleil, qui titre : ‘’Les fortes annonces d’Ousmane Sonko’’, le Premier ministre déclare que le gouvernement procèdera à la fusion et la suppression de certaines entités publiques, comme des agences, dans le cadre de la rationalisation du train de vie de l’Etat.
Parmi ces annonces, figure, selon Sud Quotidien, ‘’une deuxième phase de réduction des prix des produits de première nécessité et un vaste programme de regroupement des agences d’exécution’’.
‘’Sonko enfonce le clou, annonce des mesures et appelle le peuple ‘’au sursaut’’, écrit Vox Populi pour faire dire au Premier ministre, que ‘’nous ne sommes pas dans l’austérité’’, comme l’indique Walfadjri dans un de ses appels à la Une.
Les quotidiens de ce week-end se sont également intéressés au lancement, à Kougheul (centre) du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Nianija Bolong (PROMOREN), qui selon le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, ‘’permettra de régler la question de la souveraineté alimentaire’’, indique Le Soleil.
‘’Ce projet favorisera un net recul de la pauvreté’’, renchérit L’Enquête, qui chiffre le montant de ce projet à 36 milliards de francs CFA.
En sports, ‘’Les ‘’Lions’’ valident leur billet pour ‘’Angola 2025’’’’, fait savoir Le Soleil, qui est revenu sur le match de qualification remporté par l’équipe de basket du Sénégal sur celle du Rwanda (96-73). Une victoire qui qualifie ainsi les Lions au prochain Afrobasket.
CAP SUR LES SECTEUR PRIVE POUR LE RENFORCEMENT DE L'ECONOMIE
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a insisté, vendredi, sur la nécessité de rationaliser les finances publiques et de renforcer le rôle du secteur privé pour le développement économique du pays.
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a insisté, vendredi, sur la nécessité de rationaliser les finances publiques et de renforcer le rôle du secteur privé pour le développement économique du pays.
‘’Il est essentiel de comprendre que l’État n’a pas vocation à tout faire. Son rôle est d’assumer pleinement ses responsabilités dans le secteur public, notamment en matière d’éducation, de santé et d’infrastructures de base, tout en accompagnant les efforts des citoyens et des collectivités territoriales ‘’, a-t-il déclaré.
Face aux députés lors de la séance ‘’Questions d’actualité au gouvernement’’, le ministre a précisé que cette vision s’inscrit dans le cadre du Plan 2005-2009, qui vise à promouvoir un développement logistique à travers des territoires plus compétitifs, considérés comme la base de la souveraineté nationale.
Il a souligné que la souveraineté économique repose sur la capacité de l’État à financer ses déficits budgétaires sans recourir à des mesures exceptionnelles, telles que l’assistance du Fonds monétaire international (FMI) ou des politiques d’austérité drastiques.
‘’Il ne s’agit pas d’austérité, mais de mettre en place des réformes permettant de dégager des marges budgétaires ‘’, a insisté le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération.
Parmi ces réformes, Abdourahmane Sarr a cité ‘’la refonte du Code des investissements, la modernisation des procédures administratives, une meilleure gestion du budget de l’État’’. Elles visent, selon lui, à améliorer l’efficacité des dépenses publiques.
M. Sarr a plaidé pour une redéfinition du rôle de l’État dans l’économie.
‘’L’État doit se concentrer sur son rôle stratégique et créer des conditions favorables au développement du secteur privé‘’, a-t-il affirmé, ajoutant que certains services publics pourraient être assumés par le secteur privé sous un encadrement rigoureux.
Le ministre a souligné la nécessité d’une réforme financière en profondeur pour mieux structurer et optimiser l’utilisation des ressources.
‘’Cette réforme n’est pas seulement une question de budget, mais une nécessité urgente pour stimuler l’investissement et garantir la continuité des services publics ‘’, a-t-il fait valoir.
Il a rappelé que la réalisation du référentiel »Sénégal 2050 », ne repose pas uniquement sur l’État.
‘’Le secteur privé a un rôle crucial à jouer. Pour qu’il puisse se développer, il est impératif d’améliorer le climat des affaires et de favoriser les investissements publics et privés‘’, a-t-il affirmé.
Le ministre a enfin appelé à une mobilisation collective pour la mise en œuvre de réformes structurelles, qui permettront une meilleure gestion des finances publiques et une plus grande implication du secteur privé dans le développement économique du pays.
UN RESEAU DE TRAFIC ILLICITE DE MEDICAMENTS DEMANTELE A YOFF
L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), en collaboration avec la Gendarmerie nationale, a mené avec succès une inspection de démantèlement d’un réseau de trafic illicite de médicaments et autres produits de santé, à Dakar, à Yoff
L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) annonce avoir démantelé, à Yoff, en collaboration avec la Gendarmerie, un réseau de trafic illicite de médicaments.
»’L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), en collaboration avec la Gendarmerie nationale, a mené avec succès une inspection de démantèlement d’un réseau de trafic illicite de médicaments et autres produits de santé, à Dakar, à Yoff », lit-on dans un communiqué reçu vendredi à l’APS.
Cette intervention a été menée sur la base de renseignements précis et exploités par la Direction de l’Inspection pharmaceutique, de la Surveillance du marché et des Vigilances de l’ARP.
Elle a, selon, le texte ‘’permis la saisie d’une importante quantité de médicaments et autres produits de santé ainsi que de documents administratifs, notamment des tickets de consultation et des registres des malades et clients’’.
La même source signale que »’si la personne mise en cause était absente lors de l’opération, trois individus exerçant des fonctions de gestion ont été interpellés et placés à la disposition de la brigade de Gendarmerie de la Foire pour les besoins de l’enquête ».
L’ARP rappelle que la lutte contre le trafic illicite des médicaments contrefaits ou de qualité inférieure demeure une priorité nationale afin de garantir la sécurité sanitaire des populations.
L’Agence félicite les pharmaciens inspecteurs ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement et leur vigilance dans cette lutte cruciale pour la santé publique.
L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) annonce avoir démantelé, à Yoff, en collaboration avec la Gendarmerie, un réseau de trafic illicite de médicaments.
»’L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), en collaboration avec la Gendarmerie nationale, a mené avec succès une inspection de démantèlement d’un réseau de trafic illicite de médicaments et autres produits de santé, à Dakar, à Yoff », lit-on dans un communiqué reçu vendredi à l’APS.
Cette intervention a été menée sur la base de renseignements précis et exploités par la Direction de l’Inspection pharmaceutique, de la Surveillance du marché et des Vigilances de l’ARP.
Elle a, selon, le texte ‘’permis la saisie d’une importante quantité de médicaments et autres produits de santé ainsi que de documents administratifs, notamment des tickets de consultation et des registres des malades et clients’’.
La même source signale que »’si la personne mise en cause était absente lors de l’opération, trois individus exerçant des fonctions de gestion ont été interpellés et placés à la disposition de la brigade de Gendarmerie de la Foire pour les besoins de l’enquête ».
L’ARP rappelle que la lutte contre le trafic illicite des médicaments contrefaits ou de qualité inférieure demeure une priorité nationale afin de garantir la sécurité sanitaire des populations.
L’Agence félicite les pharmaciens inspecteurs ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement et leur vigilance dans cette lutte cruciale pour la santé publique.
»’L’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), en collaboration avec la Gendarmerie nationale, a mené avec succès une inspection de démantèlement d’un réseau de trafic illicite de médicaments et autres produits de santé, à Dakar, à Yoff », lit-on dans un communiqué reçu vendredi à l’APS.
Cette intervention a été menée sur la base de renseignements précis et exploités par la Direction de l’Inspection pharmaceutique, de la Surveillance du marché et des Vigilances de l’ARP.
Elle a, selon, le texte ‘’permis la saisie d’une importante quantité de médicaments et autres produits de santé ainsi que de documents administratifs, notamment des tickets de consultation et des registres des malades et clients’’.
La même source signale que »’si la personne mise en cause était absente lors de l’opération, trois individus exerçant des fonctions de gestion ont été interpellés et placés à la disposition de la brigade de Gendarmerie de la Foire pour les besoins de l’enquête ».
L’ARP rappelle que la lutte contre le trafic illicite des médicaments contrefaits ou de qualité inférieure demeure une priorité nationale afin de garantir la sécurité sanitaire des populations.
L’Agence félicite les pharmaciens inspecteurs ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement et leur vigilance dans cette lutte cruciale pour la santé publique.
L’UCAD «ANOBLIT» DEUX EMINENTS HISTORIENS
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar abrite depuis avant-hier, jeudi 20 février, un colloque international de trois jours sur les « Dynamiques autour du fleuve Sénégal ».
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar abrite depuis avant-hier, jeudi 20 février, un colloque international de trois jours sur les « Dynamiques autour du fleuve Sénégal ». Une manière, pour cette institution, de rendre hommage aux professeurs Boubacar Barry et Abdoulaye Bathily, deux figures qui ont marqué de leur empreinte, la recherche en sciences humaines et sociales.
C’est dans une atmosphère empreinte de solennité et de reconnaissance que l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a honoré les professeurs Boubacar Barry et Abdoulaye Bathily. Ces deux éminents historiens, dont les travaux ont façonné la compréhension des dynamiques historiques africaines, notamment autour du fleuve Sénégal, ont reçu un hommage appuyé des autorités académiques, scientifiques et politiques, jeudi, à l’occasion d’un Colloque international portant sur les « Dynamiques autour du fleuve Sénégal ». Plusieurs personnalités académiques et politiques ont tenu à marquer de leur présence cet événement de trois jours (20- 21et 22 février) et en ont profité pour saluer l’engagement intellectuel des deux historiens ainsi que « leur apport inestimable à la connaissance historique de l’Afrique ».
Aminata Niang Diène, Recteur par intérim de l’Ucad, qui a ouvert le colloque, a rappelé le rôle que ces deux figures de l’historiographie africaine ont joué dans le paysage universitaire africain. « L’Ucad est honorée d’accueillir ce colloque international qui vise à rendre hommage à deux illustres enseignants-chercheurs. Ils font la fierté de leurs collègues, de leurs étudiants et de notre institution toute entière », a indiqué Mme Diène. Elle a souligné leur contribution dans la structuration des études historiques en Afrique, évoquant, dans la foulée, leur rigueur scientifique et leur influence sur plusieurs générations d’étudiants. « Les professeurs Barry et Bathily sont incontestablement des bâtisseurs d’hommes, des scientifiques dont la réputation a franchi, depuis longtemps, les frontières du Sénégal », a-t-elle ajouté.
LA RECONNAISSANCE DES PAIRS POUR PERPETUER LEUR LEGS
Pour perpétuer leur legs, le Recteur par intérim de l’Ucad a annoncé la mise en place d’un comité de réflexion au sein de cette institution. Il s’agit, selon Aminata Niang Diène, de préserver et de valoriser leurs travaux et au-delà, l’ensemble des œuvres des enseignants chercheurs. « Nous avons des références, un patrimoine scientifique qu’il est fondamental de valoriser », a soutenu Mme Diène. Pour sa part, Alioune Badara Kandji, doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines (Flsh) a, quant à lui, mis en lumière l’héritage laissé par les deux professeurs. Il a insisté sur leur rôle non seulement en tant qu’historiens, mais aussi en tant que figures militantes. « Les professeurs Barry et Bathily ont très tôt donné sens au concept de don de soi. Défenseurs de la démocratie, acteurs de Mai 68, ils nous ont dispensé bien des leçons sur l’amour de soi, de sa patrie, de son continent », note Pr Kandji. Il a également rappelé l’importance de leurs travaux, citant notamment Le Royaume du Waalo de Boubacar Barry et Les portes de l’Or d’Abdoulaye Bathily. « Des œuvres qui ont révélé des pans méconnus de l’histoire africaine », a-t-il affirmé, soulignant que les « deux éminents professeurs nous ont permis de nous réconcilier avec notre propre histoire ». Un avis qu’il partage avec Idrissa Bâ, chef du Département d’Histoire de l’Ucad. Dans son propos, le Pr Bâ a livré une réflexion profonde sur l’apport méthodologique et épistémologique des deux professeurs, notamment leur manière singulière d’aborder l’histoire de la Sénégambie et de l’Afrique de l’Ouest.
CAJUST SALUE UNE AVANCEE MAJEURE DANS LA JUSTICE SOCIALE
L’organisation CAJUST (Citoyens Actifs pour la Justice Sociale) salue une avancée significative dans la mise en œuvre des droits des communautés vivant dans les régions d’exploitation minière au Sénégal.
À l’occasion de la Journée mondiale de la Justice Sociale, l’organisation CAJUST (Citoyens Actifs pour la Justice Sociale) a salué une avancée significative dans la mise en œuvre des droits des communautés vivant dans les régions d’exploitation minière au Sénégal. Cette avancée fait suite à la campagne "ARTICLE 25" lancée en 2022 par CAJUST, qui vise à concrétiser l’Article 25.1 de la Constitution sénégalaise stipulant que "Les ressources naturelles appartiennent au Peuple".
L’une des principales revendications de cette campagne portait sur l’effectivité du versement du Fonds d’Appui au Développement Local (FADL), estimé à 0,5% du chiffre d’affaires des compagnies minières en phase d’exploitation, conformément à l’Article 115 du Code minier de 2016. Aujourd’hui, CAJUST se félicite de la réponse positive du Gouvernement du Sénégal, qui a signé des avenants avec les compagnies minières pour rendre effectif ce versement. En outre, un Comité national de suivi et d’évaluation des ressources du FADL a été créé pour assurer la transparence et l’efficacité de ce fonds.
Cette décision gouvernementale marque, selon l’organisation, une étape importante dans la promotion de la justice sociale, en particulier pour les communautés affectées par les opérations minières. « Ces régions, bien que riches en ressources naturelles, sont souvent les plus démunies en termes d’infrastructures de base et de services essentiels tels que l’éducation, la santé et l’accès à l’eau potable. Les populations locales, notamment les femmes et les hommes, subissent les externalités négatives de l’exploitation minière, perdant parfois leurs moyens de subsistance traditionnels », note CAJUST. Avec la mise en place du FADL, les collectivités territoriales pourront désormais bénéficier de revenus issus du secteur extractif, leur permettant de prendre en charge les besoins essentiels des populations. Pour CAJUST, cette initiative reflète une avancée vers une gouvernance plus équitable des ressources naturelles, conformément à l’esprit de la Constitution sénégalaise.
Malgré cette avancée, CAJUST rappelle que de nombreux défis restent à relever. L’organisation continue de militer pour l’effectivité et la révision du mécanisme de partage des recettes mobilisées par l’État, notamment le fonds de péréquation. Elle demande également le relèvement du FADL à 1% du chiffre d’affaires des compagnies minières, ainsi que son élargissement aux compagnies pétrolières et gazières.
Enfin, CAJUST insiste sur la nécessité de réhabiliter les sols après les opérations minières, conformément à l’article 104 du Code minier. Tout en s’engageant par ailleurs à accompagner le processus de mise en œuvre du FADL et à poursuivre son plaidoyer pour une justice sociale plus inclusive, l’organisation prévoit d’aborder dans un avenir proche les défis liés à la gouvernance climatique et à la transition énergétique, des enjeux cruciaux pour l’avenir des régions minières et du pays tout entier.
LE MINISTERE REPRECISE SON EDIT ET BRANDIT LES CHIFFRES
Suite à un courrier aux fédérations de basket-ball, de handball, de Football et de volley-ball, un débat sur la prise en charge des clubs engagés dans les compétitions africaines s’est installé sur la place publique.
Suite à un courrier aux fédérations de basket-ball, de handball, de Football et de volley-ball, un débat sur la prise en charge des clubs engagés dans les compétitions africaines s’est installé sur la place publique.
Pour rappel, le Ministère en charge des Sports en relation avec le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), procède chaque année, à une répartition des ressources budgétaires, selon la limite des moyens dont dispose l’Etat, pour accompagner les différentes équipes nationales devant prendre part aux compétitions internationales.
Ainsi pour cette année 2025, un budget de quatre milliards neuf cent soixante-neuf millions deux cent onze mille six cent quarante-huit (4 969 211 648) FCFA est prévue pour les compétitions internationales dont deux milliards deux cent cinquante-trois millions quatre cent cinquante-deux mille huit cent quatorze (2 253 452 814) FCFA pour les qualifications à la Coupe du monde 2026 de football.
En 2024 l’arbitrage budgétaire était à sept milliards (7 000 000 000) FCFA dont deux milliards deux cent soixante-huit millions six cent quarante-neuf mille cinq cent neuf (2 268 649 509) FCFA pour la prise en charge des compétitions de football. Sur ce montant deux cent douze millions quatre cent soixante-sept mille deux cent (212 467 200) FCFA était réservé à la prise en charge des clubs hommes et dames, engagés dans les compétitions interclubs africaines.
En dehors de toute planification budgétaire, l’Etat a toujours soutenu et accompagné tous les clubs engagés dans les compétitions africaines. Toutefois compte tenu de la nouvelle orientation de la politique de développement du sport, l’Etat, en sus des investissements lourds consentis notamment sur la construction et l’entretien des infrastructures sportives, a décidé de se concentrer exclusivement sur la prise en charge des différentes équipes nationales engagées dans les compétitions internationales. L’Etat encourage les différentes fédérations sportives, notamment celles où la professionnalisation est déjà en vigueur, à travailler à mieux soutenir le développement de leur discipline au niveau local.
Un tract, parmi d’autres aussi immondes rédigés en français ou en langues nationales, circule au Burkina Faso et dont voici le texte transcrit à la lettre : «Opération 0 peulhs activé. Aucun peulh ne doit survivre. C’est eux les terro. Ouvrez l’œil».
On ne prêterait pas une grande attention à un tel pamphlet, si ignoble soit-il, si l’histoire récente ne nous avait pas appris, en restant dans le cadre africain, que c’était ainsi qu’avait commencé, il y a un peu plus de trente ans, une tragédie qui allait aboutir à l’extermination, souvent à la machette, d’un million de personnes, hommes femmes et enfants, dont le seul tort était d’appartenir à un « groupe ethnique » créé ex nihilo par la colonisation belge.
On lui aurait donné moins d’importance s’il n’était pas l’œuvre d’activistes ou de mouvements qui se réclament de la junte militaire qui gouverne le Burkina Faso et s’il n’était pas diffusé via les réseaux sociaux, devenus la première source d’information dans nos pays, dont on sait pertinemment, qu’ils sont sous le contrôle de l’Etat, surtout dans un pays où la plupart des libertés ont été suspendues…
C’est une tendance générale qui fait que, depuis quelques années, prospèrent dans le monde, des mouvements qui souvent à visages découverts, désignent les brebis galeuses, les boucs émissaires sur lesquels ils font porter tous leurs malheurs. En Europe et en Amérique du Nord leurs cibles principales ce sont les immigrés, les Noirs ou les Musulmans et leurs soupçons portent même sur ceux qui ont perdu toute attache avec leur pays d’origine, ou plutôt celui de leurs parents, et qu’on a pris l’habitude de désigner par l’affreux terme de « non souchiens ».
Sans soulever l’indignation de ce que l’on appelle « la communauté internationale », Donald Trump a pu ainsi interdire ou restreindre, l’accès du territoire américain aux ressortissants des pays musulmans, ce qui constitue une discrimination injustifiable. Son homme en Europe, Viktor Orban, a exprimé sans détours son opposition à toute immigration non européenne, au nom de la « pureté » de la « race » hongroise, tandis qu’ en Italie comme en Allemagne ou en France … les tenants de la « ré-émigration » occupent les médias…Dans tous ces pays on ne parle encore que d’exclusion, mais un jour viendra où à la chasse à l’étranger y sera considérée comme une opération de salut public. La différence entre ce qui se passe dans ces pays et ce que nous vivons c’est que chez eux, l’ennemi c’est l’étranger, alors que dans certains pays africains il est à l’intérieur même des frontières, c’est notre voisin, celui avec lequel nous avons conclu, après l’indépendance, le pacte du « commun vouloir de vie commune ».
A cette différence, s’ajoute une autre : au Nord, ce genre d’incident est généralement rapporté par la presse, ce qui oblige les gouvernants à procéder à des sanctions, alors que dans nos pays, c’est un thème tabou, ignoré par les autorités politiques et même religieuses. C’est un peu comme si nous avions honte de notre diversité ethnique ou culturelle, alors que nos Etats sont tous des créations artificielles et que les frontières héritées de la colonisation déchirent les peuples et les cultures !
Nous devons nous inquiéter de la stigmatisation d’une composante nationale, souvent la même, au Burkina Faso ou au Mali notamment, parce qu’elle obéit aux mêmes ressorts que celle qui sévit dans les pays du Nord. Lorsqu’un Maghrébin commet un crime ou un délit dans un pays comme la France, même s’il y est né, c’est toute la composante maghrébine de l’Hexagone, qui compte plusieurs millions de personnes, qui est stigmatisée ou qui est sommée de se justifier. Mohamed Merah rend tous les « Arabes » mauvais, alors que Zinedine Zidane ne les rend pas parfaits ! Un Français dont les parents sont originaires d’Algérie a avoué, à sa grande honte, qu’à chaque fois qu’un crime monstrueux est commis en France, il pense non pas à la victime mais au coupable, en priant qu’il ne soit pas Maghrébin.
Au Mali et au Burkina Faso, il a suffi qu’un des chefs des djihadistes soit connu comme un peul et prêche dans sa langue pour que les millions de personnes qui s’expriment dans cette langue fassent l’objet de suspicions, soient mis à l’index et que des centaines, peut-être des milliers d’entre eux, soient exécutés par des groupements d’autodéfense, voire par l’armée nationale ! Amadou Koufa qui s’est arrogé le titre « d’émir » de la katiba Macina, ancien membre de Ansar Dine et désormais affidé au GSIM, est certes djihadiste et peul, mais les thèmes principaux de ses prêches sont la « réislamisation » du pays, par la création d’une République islamique, et non la mise en place d’un état peul, et la nécessité d’une une « révolution sociale », telle qu’il l’entend. Ses cibles préférées ce sont les « aristocrates », les familles maraboutiques, l’armée et les forces étrangères, qu’elles soient françaises ou russes. Ce qu’il fait, ce qu’il dit, quelle que soit leur monstruosité, n’engage que lui, et pas ceux qui, par peur de représailles ou parce que l’Etat n’assure pas leur défense, obéissent à son diktat Je me souviens d’un conte de mon enfance qui disait que le malheur s’en vient en balançant sa queue dans tous les sens et que personne n’était à l’abri de ses coups. Ce qui se passe chez nos voisins nous concerne parce qu’il leur fait courir le risque d’une guerre civile, qui est la pire des guerres et la plus contagieuse, à l’image du massacre perpétré le 23 mars 2019 dans le village peul de Ogossagou, au Mali, qui a fait plus de 150 victimes, exécutées par leurs voisins aux cotés desquels elles vivaient depuis des siècles. Ce n’était pas le premier et les peuls n’étaient pas les seules victimes de ces règlements de comptes, mais c’était alors le massacre de populations civiles le plus meurtrier depuis le déclenchement de la guerre du Mali en 2012. Avec la prolifération de fake news et l’avènement de l’Intelligence Artificielle, qui peut faire dire et faire ce qu’on veut, ce genre de crimes pourrait devenir un fléau national.
Méfions-nous des signes avant-coureurs de ces dérives, comme les paroles de ce ministre qui conteste l’identité nationale de Tidjane Thiam, petit neveu du premier président de la Cote d’Ivoire et dont deux frères ont été ministres de cette République, sur la seule base de son patronyme, oubliant par la même occasion que le débat sur « l’ivoirité » avait conduit son pays au bord du gouffre. Méfions-nous de ce politicien sénégalais qui, aux dernières élections législatives, avait bâti toute sa campagne sur le rejet de l’étranger. Et il a été élu, ce qui n’a rien d’étonnant, car avec Donald Trump nous avons appris que quelquefois, en politique, la c.… ça marche !
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