DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Un appel est lancé pour mobiliser massivement et pacifiquement afin que les candidatures de Khalifa Sall, Karim Wade et Ousmane Sonko ne soient pas entravées par des manœuvres juridico-politiques
Le Front 24 (F24) a publié une déclaration condamnant les actions du gouvernement sénégalais, notamment le déferrement injuste d'Aliou Sané, la violation des droits des membres du F24 à tenir une réunion dans les bureaux d'un parti politique, l'attaque du convoi de Bougane Gueye, et l'arrestation arbitraire du député Birame Souleye Diop. Ces événements récents, parmi d'autres, sont présentés comme des preuves de la dernière forfaiture perpétrée par le gouvernement de Macky Sall, qui chercherait à rendre Ousmane Sonko inéligible.
Le verdict prononcé contre Ousmane Sonko, qui l'acquitte du crime de viol et de menaces de mort, est dénoncé comme inique et saugrenu. Le F24 accuse le gouvernement de Macky Sall d'utiliser des alibis politiques pour parvenir à ses fins et démontre sa volonté d'ajouter une troisième victime à son tableau de chasse en la personne d'Ousmane Sonko.
Le F24 affirme que les dérives dictatoriales observées au Sénégal et les réactions de résistance qui en découlent sont directement liées à l'intention présumée de Macky Sall d'exercer un troisième mandat et de sélectionner les candidats de son choix pour l'élection présidentielle de 2024.
Les actes de violence, les saccages de biens publics et privés, ainsi que les blessés et les morts qui en résultent, sont présentés comme la responsabilité exclusive de Macky Sall et de son gouvernement. Le F24 exige ainsi la démission immédiate des ministres de l'Intérieur et de la Justice, considérant que leur inaction a contribué à cette situation.
Le F24 souligne que la coupe est pleine et que les populations se révoltent contre l'injustice et la répression. Selon eux, l'injustice et la répression ont toujours été le terreau de la résistance.
En conclusion, le F24 appelle les citoyens à se tenir prêts à faire face à l'arbitraire, à se mobiliser massivement et pacifiquement afin que les candidatures de Khalifa Sall, Karim Wade et Ousmane Sonko ne soient pas entravées par des manœuvres juridico-politiques, conformément à la charte du F24.
Cette déclaration du F24 est datée du 2 juin 2023 et a été faite à Dakar par le Comité exécutif du mouvement.
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SUSPENSION D'APPLICATIONS DIGITALES
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - Déclaration du ministre de l'Intérieur Antoine Diome qui confirme les 9 morts à Dakar et Ziguinchor et dénonce la diffusion de messages incitant à la violence et à la haine sur les réseaux sociaux
Le ministre de l'Intérieur, Antoine Diome, a fait une déclaration suite aux manifestations meurtrières qui ont eu lieu au Sénégal aujourd'hui, consécutives à l'annonce du verdict du procès d'Ousmane Sonko, le condamnant à deux années de prison ferme. Il a exprimé ses excuses au nom du gouvernement pour les événements survenus et a présenté ses condoléances aux familles des victimes.
Diome a souligné que suite à un différend entre une jeune sénégalaise et le leader du parti Pastef, les juridictions du pays ont rendu leur jugement. Cependant, il a regretté que cela ait conduit à des violences et à des destructions de biens publics et privés, qui ont malheureusement entraîné la mort de neuf personnes à Dakar et à Ziguinchor.
Le ministre a noté la diffusion de messages incitant à la violence et à la haine sur les réseaux sociaux et a décidé de suspendre temporairement l'utilisation de certaines applications digitales. Il a rappelé aux médias l'importance de respecter le code de la presse, soulignant que l'autorité administrative peut intervenir pour prévenir ou mettre fin à toute atteinte à la sécurité de l'État ou à l'intégrité du territoire national, notamment en cas d'incitation à la haine.
Antoine Diome a appelé au calme et à la sérénité de tous les citoyens, assurant que l'État du Sénégal a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des personnes et des biens.
DE NOMBREUX SERVICES PUBLICS PILLÉS À PIKINE
Les manifestants ont occupé plusieurs rues de cette ville avant de saccager les édifices publics, dont la mairie et la bibliothèque municipale. De nombreuses voitures, dont des minibus et des véhicules appartenant aux douanes, ont été incendiés
Plusieurs services publics et des voitures ont été pillés ou incendiés par des manifestants en furie, à Pikine (ouest), à la suite de la condamnation à deux ans de prison ferme du maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, pour des faits de ‘’corruption de la jeunesse’’, a constaté l’APS.
Les manifestants ont occupé plusieurs rues de cette ville avant de saccager les édifices publics, dont la mairie de Pikine-Est et la bibliothèque municipale.
De nombreuses voitures, dont des minibus et des véhicules appartenant aux douanes, ont été incendiés.
Des manifestants ont saccagé aussi une station d’essence située près du commissariat de police de Thiaroye.
Une banque située près de l’hôpital Dominique, à Pikine, a subi l’assaut des pillards, qui ont dressé des barricades et jeté des pneus en flammes dans les rues de la ville.
Les pillages ont eu lieu après que l’opposant Ousmane Sonko a été acquitté par la chambre criminelle du tribunal de Dakar des accusations de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr et condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.
De violentes manifestations ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Guédiawaye (ouest) et Pikine, comme à Dakar et dans d’autres villes sénégalaises à la suite du verdict du procès d’Ousmane Sonko.
Trois personnes ont été tuées à Ziguinchor, la ville dont M. Sonko est le maire, dans des heurts entre manifestants et forces de l’ordre, a appris l’APS de plusieurs sources hospitalières.
LE SIÈGE DE LA SENELEC VANDALISÉ À KAOLACK
Un bâtiment destiné aux activités politiques de Mouhamed Ndiaye Rahma, conseiller du président, a été pris pour cible par les manifestants, qui ont également cassé des vitres du siège de ce leader local de l’APR
Des manifestants ont pillé le siège de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) à Kaolack (centre), a constaté l’APS, jeudi.
Les pillards, des jeunes pour la plupart, protestaient contre la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF).
M. Sonko, acquitté par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar des accusations de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr, a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.
Au marché central de Kaolack, des affrontements ont eu lieu entre manifestants et forces de l’ordre, qui usé de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et rétablir l’ordre.
Les commerçants ont été obligés de suspendre leurs activités.
Dans certains quartiers, des jeunes en furie ont brûlé des pneus mais la police veille au grain pour prévenir tout débordement.
C’est le cas de Dialègne, un quartier situé près de la cité religieuse, Médina Baye, où le domicile de l’ex-maire de Kaolack, Mariama Sarr, actuelle ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, a été la cible de manifestants qui ont cassé des vitres.
Un bâtiment destiné aux activités politiques de Mouhamed Ndiaye Rahma, ministre, conseiller du président de la République, a été pris pour cible par les manifestants, qui ont également cassé des vitres du siège de ce leader local de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir), avant de viser une station-service située en face de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack.
Cette station-service appartenant à la société Total a été saccagée par des jeunes, dont certains ont été interpellés par la Police nationale.
TROIS MORTS À ZIGUINCHOR
Trois personnes ont trouvé la mort dans des heurts survenus jeudi à Ziguinchor (sud) entre manifestants et forces de l’ordre, a appris l’APS de plusieurs sources hospitalières
Trois personnes ont trouvé la mort dans des heurts survenus jeudi à Ziguinchor (sud) entre manifestants et forces de l’ordre, a appris l’APS de plusieurs sources hospitalières.
Les affrontements ont eu lieu après l’annonce du verdict du procès pour viol et menaces de mort de l’opposant et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, contre Adji Sarr, devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar.
Sidiya Diatta, l’une des victimes, est âgé d’une trentaine d’années et est membre des Jeunes patriotes du Sénégal (JPS), la section jeunesse du parti politique de M. Sonko.
Il a succombé à ses blessures lorsqu’il a été évacué à l’hôpital de la Paix, à Ziguinchor.
Omar Sarr est décédé dans les mêmes circonstances à l’hôpital régional de Ziguinchor, selon une source hospitalière.
Ousmane Badio, un mécanicien, est décédé vers 18 h 45 à l’hôpital Silence de Ziguinchor, après avoir été blessé durant les heurts entre forces de l’ordre et manifestants.
Les affrontements ont engendré des pertes matérielles.
Un bus de l’université Assane-Seck et une voiture appartenant au service régional de l’élevage ont été incendiés, et les locaux dudit service saccagés.
Le collège de Lyndiane 1, l’école primaire Amath-Barry et une maison appartenant à une militant de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) ont également été pillés.
Des pillards ont mis le feu à l’unité de formation et de recherche en santé de l’université Assane-Seck.
De violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants sont survenus à Dakar à la suite du procès pour viol et menaces de mort d’Ousmane Sonko.
Le chef de l’opposition a été acquitté par la chambre criminelle du tribunal de Dakar des accusations de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr, mais il a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.
La juridiction l’a condamné à payer une amende de 600.000 francs CFA.
Ndèye Khady Ndiaye, propriétaire du salon de massage où se seraient déroulés les faits jugés, a été acquittée de l’accusation de complicité de viol.
Mais elle a été condamnée à deux ans de prison ferme pour incitation à la débauche.
La chambre criminelle a également condamnée Mme Ndiaye à payer une amende de 600.000 francs CFA.
Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye doivent payer solidairement 20 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Adji Sarr, selon la décision rendue par la juridiction.
M. Sonko, jugé par contumace, peut faire appel de la décision de la chambre criminelle dans un délai de quinze jours, si le procureur le fait arrêter ou s’il se constitue prisonnier, a expliqué à la presse l’avocat Ousmane Thiam, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal.
INTERNET RESTREINT SUITE À LA CONDAMNATION DE SONKO
Les restrictions sont en vigueur sur le principal fournisseur de mobile du Sénégal, Orange (Sonatel), avec des restrictions observées ultérieurement sur Free (Tigo) également
La Nouvelle Tribune |
Charly Hessoun |
Publication 01/06/2023
NetBlocks, une organisation qui surveille la liberté d'Internet à travers le monde, a confirmé la restriction des plateformes de médias sociaux au Sénégal le 1er juin 2023. Les restrictions sont en vigueur sur le principal fournisseur de mobile du Sénégal, Orange (Sonatel), avec des restrictions observées ultérieurement sur Free (Tigo) également.
La condamnation de l'opposant politique sénégalais Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme a déclenché une série de protestations à travers le pays, entraînant une restriction substantielle de l'accès à Internet. Sonko, un rival clé du président Macky Sall pour les élections présidentielles de 2024, a été condamné pour "corruption de la jeunesse", une accusation qu'il nie fermement, affirmant qu'il s'agit d'un complot pour le discréditer politiquement. Suite à la condamnation de Sonko, les connexions à des plateformes de médias sociaux comme WhatsApp, Facebook et Twitter sont devenues presque impossibles. Les restrictions d'Internet sont effectives au Sénégal, avec une accessibilité limitée entre 0 et 17% sur divers serveurs, selon le site netblocks.org.
NetBlocks, une organisation qui surveille la liberté d'Internet à travers le monde, a confirmé la restriction des plateformes de médias sociaux au Sénégal le 1er juin 2023. Les restrictions sont en vigueur sur le principal fournisseur de mobile du Sénégal, Orange (Sonatel), avec des restrictions observées ultérieurement sur Free (Tigo) également. Les protestations en réponse au verdict de Sonko ont été largement répandues, avec des affrontements sporadiques entre les forces de l'ordre et les partisans de Sonko, notamment à Dakar. Il y a une crainte généralisée d'une flambée de violence, comme ce fut le cas en 2021 lorsque l'arrestation de Sonko avait provoqué des émeutes ayant fait quatorze morts dans le pays1.
Le Sénégal a un historique d'utilisation des restrictions des médias sociaux pour contrôler les protestations. En 2021, NetBlocks avait découvert que les autorités avaient limité l'accès aux applications de médias sociaux et de messagerie, en plus des mesures visant les médias traditionnels.
La décision de restreindre l'accès à Internet semble être une tentative d'étouffer les voix de protestation et de contenir les troubles civils. Les restrictions actuelles ont également coïncidé avec une série d'attaques cybernétiques contre le gouvernement sénégalais, qui ont paralysé plusieurs sites web d'État et plateformes en ligne hébergées sur le réseau gouvernemental ADIA. Néanmoins, NetBlocks souligne que ce type de perturbations peut être contourné en utilisant des services VPN, qui sont capables de contourner les mesures de censure d'Internet par le gouvernement. Pour le moment, aucune explication officielle n'a été donnée sur les raisons de cette restriction d'Internet.
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DES VIOLENCES ÉCLATENT APRÈS LA CONDAMNATION DE SONKO
Satire Mbaye, responsable de BBY à Keur Massar a indiqué que le siège du parti avait été "saccagé". L'autoroute conduisant à l'aéroport a été coupé par des manifestants. Le TER a cessé de circuler
Des violences ont éclaté jeudi dans différents quartiers de Dakar après la condamnation de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko, accusé de viols, à deux ans de prison ferme pour "corruption de la jeunesse", une peine qui compromet encore davantage sa candidature à la présidentielle de 2024.
Des groupes de jeunes ont attaqué des biens publics en plusieurs points de la capitale, brûlé des pneus et disposé des obstacles dans les rues, a constaté un photographe de l'AFP.
Des heurts ont mis aux prises des groupes et les forces de sécurité à coups de pierres et de gaz lacrymogènes.
Des troubles ont été rapportés sur les réseaux sociaux ailleurs dans le pays. Mme Satire Mbaye, une responsable du parti présidentiel à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, a indiqué que le siège du parti avait été "saccagé"."Ils ont cassé les vitres et détruit le matériel qui était à l'intérieur.Ils ont demandé où se trouve la maison de Assome" Diatta, responsable local du parti, a-t-elle dit.
L'autoroute conduisant à l'aéroport a été coupé par des manifestants, ont rapporté les médias.Le nouveau train desservant la cité nouvelle de Diamniadio à partir de la capitale a cessé de circuler.
Ces violences font suite au délibéré rendu jeudi par une chambre criminelle de Dakar contre Ousmane Sonko, le plus farouche adversaire du président Macky Sall, accusé de viols et de menaces de mort.
Le tribunal l'a condamné pour "corruption de la jeunesse", qui consiste à favoriser la "débauche" d'un jeune de moins de 21 ans.Elle l'a en revanche acquitté des des accusations de viols et menaces de mort.
La plaignante, Adji Sarr, ancienne employée du salon de beauté où M. Sonko allait se faire masser, avait moins de 21 ans au moment des faits qu'elle dénonce.
La décision du tribunal a soulevé de bruyantes manifestations de réprobation dans la salle du tribunal placé sous forte protection policière, sans qu'apparaisse clairement si elles étaient dues à la sympathie pour la plaignante ou pour M. Sonko.
Adji Sarr a quitté le tribunal sans s'exprimer.Menacée et insultée depuis que le scandale a éclaté, placée sous protection policière, elle a toujours persisté dans ses accusations.Elle a dit au procès que M. Sonko avait abusé d'elle à cinq reprises entre fin 2020 et début 2021.
Elle n'est jamais devenue la figure d'un combat contre les violences faites aux femmes, le dossier étant trop politisé par la présidentielle et la société ne facilitant pas un tel engagement.
- "Séquestré" -
M. Sonko n'a cessé de nier les accusations et de crier au complot ourdi par le pouvoir pour l'écarter de la présidentielle.La patronne et des témoins ont contesté les dires d'Adji Sarr au procès.
La patronne du salon Sweet Beauté, Ndèye Khady Ndiaye, a été également été condamnée à deux ans de prison ferme pour incitation à la débauche, mais acquittée de complicité de viols.
Elle et M. Sonko doivent payer chacun 600.000 francs CFA (900 euros) d'amende et conjointement 20 millions de FCFA (30.000 euros) de dommages et intérêts à la plaignante.
"Nous sommes satisfaits de la culpabilité de Sonko", a dit à la presse Me El Hadji Diouf, avocat d'Adji Sarr.Mais 20 millions de FCFA de dommages, c'est peu pour les "souffrances" qu'elle a endurées, a-t-il déploré.
La décision paraît au vu du code électoral maintenir la menace sur l'éligibilité de M. Sonko et sur sa faculté à concourir à la présidentielle de l'an prochain.
Le tribunal ne s'est pas prononcé sur une éventuelle arrestation de M. Sonko.
"La décision de l'arrêter ou pas dépend du ministère public", a dit un des avocats de M. Sonko, Me Djiby Diagne."Que tous les Sénégalais le sachent: Ousmane Sonko ne peut plus être candidat", a dit un autre de ses conseils, Me Bamba Cissé.
Au moment de la décision de justice, M. Sonko, président du parti Pastef-les Patriotes et troisième de la présidentielle de 2019, était présumé se trouver chez lui à Dakar, bloqué depuis dimanche par un important dispositif policier, "séquestré" selon ses mots.
Les forces de sécurité ont repoussé, y compris par la force, toute tentative de l'approcher de la part de ses avocats ou de ses sympathisants.
L'enjeu est autant criminel que politique. L'égibilité de M. Sonko, 48 ans, est déjà compromise par une récente condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation contre un ministre.
Depuis février 2021 que l'affaire de viols présumés défraie la chronique, M. Sonko est engagé dans un bras de fer forcené avec le pouvoir pour sa survie judiciaire et politique.
Une vingtaine de civils ont été tués depuis 2021 dans des troubles largement liés à sa situation.Le pouvoir et le camp de M. Sonko s'en rejettent la faute.