Monsieur Thialy FAYE, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit de l’environnement et d’un master 2 en politique et administrations fiscales est nommé Président de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, en remplacement de Madame Oulimata SARR. Au titre de la primature
Monsieur Arona TOURE, Ingénieur statisticien, Conseiller technique à la Primature, est nommé Directeur de la Coopération technique, en remplacement de Monsieur Papa Birama THIAM, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Amadou CISSE, Agroéconomiste, expert en suivi-évaluation, est nommé Président du Conseil d’Orientation du Bureau Opérationnel de Coordination et de Suivi (BOCS) ;
Au titre du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères
Monsieur Aboubacar Sadikh Barry, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 604 133/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Extraordinaire et Plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Karin Keller-Sutter, Présidente de la Confédération Suisse, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Adama FALL, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 059/G, précédemment Vice-consul au Consulat général du Sénégal à Lyon, est nommée Consul général du Sénégal à Paris, en remplacement de Monsieur Amadou DIALLO ;
Monsieur Mansor CISS, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 616 050/P, précédemment Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Japon, est nommé Consul général du Sénégal à Abidjan, en remplacement de Monsieur Mouctar Belal BA ;
Monsieur Youssoupha NDIAYE, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 053/M, précédemment Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Lisbonne, est nommé Consul général du Sénégal à Lyon, en remplacement de Monsieur Ibrahima MBODJI ;
Monsieur Maguette SOW, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 054/L, précédemment Vice-consul au Consulat général du Sénégal à Lusaka, est nommé Consul général du Sénégal à Lusaka, en remplacement de Monsieur Habibou TALL.
Au titre du Ministère des Finances et du Budget Direction générale du Trésor :
Monsieur Amadou Tidiane GAYE, Inspecteur général d’Etat, matricule de solde n° 602562/G, précédemment Directeur du Contrôle interne (DCI), est nommé Directeur général du Trésor, en remplacement de Monsieur Cheikh Tidiane DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Ndéye Dieynaba NDIAYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 616260/O, précédemment Chef de la Division des Vérifications et du Suivi de la Direction du Contrôle interne, est nommée Directeur du Contrôle interne (DCI), en remplacement de Monsieur Amadou Tidiane GAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Amath AW, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624535/A, précédemment Trésorier Payeur pour l’Etranger (TPE), est nommé Directeur de l’Administration et du Personnel (DAP), en remplacement de Madame Sokhna Mbaye DIOP, appelée à d’autres fonctions;
Madame Coumba Awa Odette NGOM, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 616239/C, précédemment Fondé de pouvoir du Trésorier Payeur pour l’Etranger, est nommée Trésorier payeur pour l’étranger (TPE), en remplacement de Monsieur Amath AW appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Kor FAYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 611524/A, précédemment Fondé de pouvoir du Payeur général du Trésor, est nommé Payeur général du Trésor, en remplacement de Madame Mame Diama DIOUF appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Amadou Oury BA, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 606905/B, précédemment Conseiller technique du Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), en remplacement de Monsieur Cheikh NDIAYE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Souleymane SENE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 608863/I, précédemment Fondé de pouvoir du Trésorier général, est nommé Trésorier général, en remplacement de Monsieur Abdoulaye FALL appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mor CISSE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 653008/D, précédemment Chef de la Division des Requêtes et du Contentieux de la Direction de la Comptabilité publique, est nommé Directeur de la Comptabilité publique (DCP), en remplacement de Monsieur Pape Sidy NDOYE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Serigne FALL, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624465/E, précédemment Conseiller technique au Ministère des Finances et du Budget, est nommé Directeur du Secteur parapublic (DSP), en remplacement de Monsieur Amadou Birahim GUEYE appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Alioune DIOUF, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624522/E, précédemment Chef de la Division des Etudes économiques et des Statistiques, est nommé Directeur de la Dette publique (DDP), en remplacement de Monsieur Babacar CISSE appelé à d’autres fonctions ; Direction générale du Budget (DGB)
Monsieur Abdou DIOUF, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 616194/O, précédemment Coordonnateur de la Direction générale du Budget, est nommé Directeur général du Budget (DGB), en remplacement de Monsieur Maguette NIANG admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID)
Monsieur André Pierre DIOKH, Inspecteur principal des impôts et domaines, matricule de solde n° 606895/H, précédemment Adjoint au Directeur du renseignement et des Stratégies du Contrôle fiscal, est nommé Directeur des Services fiscaux (DSF), en remplacement de Monsieur Ibrahima BARRY appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique
Monsieur Babacar BA, Administrateur civil, matricule de solde 624.582/I, en service à la DGAT, est nommée Directeur des Ressources humaines et du Matériel, poste vacant.
Monsieur Amadou Bèye NDIAYE Administrateur civil, matricule de solde 515 766/B, est nommée Directeur du Partenariat et les Organisation Non gouvernementales (ONG), en remplacement de Monsieur Doune Pathé MBENGUE, appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens
Monsieur Boubacar SADIO, Commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, est nommé Président du Conseil de Surveillance (PCS) de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER).
Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce
Monsieur Ibrahima SENE, Titulaire d’un master en Gestion des entreprises, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME), en remplacement de Monsieur Oumar DIA.
Au titre du Ministère de la Formation professionnelle et technique
Monsieur Mor PADANE, Professeur de l’Enseignement Secondaire de classe exceptionnelle (PES CEX), matricule de solde n°518147/H, est nommé Directeur du Centre de Formation professionnelle et technique Sénégal/Japon (CFPT S/J) au Ministère de la Formation professionnelle et technique, poste vacant.
Monsieur Mbaye SECK, Professeur de l’Enseignement Secondaire de troisième classe et deuxième échelon (PES 3/2), matricule de solde n°701369/B, est nommé Directeur du Centre national de Formation des maitres d’Enseignement technique professionnel (CNFMETP) de Kaffrine au Ministère de la Formation professionnelle et technique, en remplacement de Monsieur Serigne Cheikh KASSE appeler à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Seny SAMBOU, Professeur de l’Enseignement Moyen, de première classe et première échelon (PEM 1/1), matricule de solde n°627932/C, est nommé Directeur du Centre national de Formation des maitres d’Enseignement technique professionnel (CNFMETP) de Guérina au Ministère de la Formation professionnelle et technique, poste vacant.
Monsieur Ibrahima DIOP, Inspecteur de Spécialité de première classe et deuxième échelon (IS 1/2), matricule de solde n°518136/H, est nommé Coordonnateur de la Direction générale de la Formation professionnelle et Technique, au Ministère de la Formation professionnelle et technique, poste vacant.
Monsieur Khady Abdallahi Faiz NDOYE, Inspecteur de Spécialité de deuxième classe et deuxième échelon (IS 2/2), matricule de solde n°518130/N, est nommé Directeur des curricula et des innovation pédagogiques (DCIP) à la Direction générale de la Formation 7 professionnelle et Technique, au Ministère de la Formation professionnelle et technique, poste vacant.
Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Monsieur Massamba DIOUF, Professeur titulaire des universités, agrégé en santé publique, expert ANAQ-Sup, est nommé Secrétaire exécutif de l’Autorité nationale de l’Assurance Qualité dans l’Enseignement supérieur (ANAQ-SUP), en remplacement de Monsieur Lamine GUEYE admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Diégane DIOUF, Professeur titulaire des universités, est nommé Recteur de l’Université El hadji Ibrahima NIASSE du Sine Saloum en remplacement de Madame Ndèye Coumba TOURE ;
Monsieur Boubacar CAMARA, Docteur en Sciences agronomiques et environnementales, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Bignona, en remplacement de Monsieur Victor Fansou DIATTA ;
Monsieur Cheikh DIOP, expert des Sciences de l’Education, matricule de solde n° 514 074/K, est nommé Inspecteur technique, poste vacant ;
Monsieur Khadim MBODJI, juriste-conseiller, est nommé INSPECTEUR TECHNIQUE au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, poste vacant ;
Monsieur El Hadj Samba NDIAYE, Professeur assimilé agrégé en droit privé, est nommé DIRECTEUR DES AFFAIRES ACADÉMIQUES ET JURIDIQUES-DAAJ à la Direction générale de l’Enseignement Supérieur du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en remplacement du Pr Aminata NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Babou DIENE, Professeur titulaire en lettres, en nommé DIRECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PUBLIC, au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en remplacement de monsieur Chérif Daha BA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur El Hadji Omar THIAM, professeur assimilé en lettres est nommé DIRECTEUR DES ETUDES ET DE LA COOPERATION au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en remplacement de Pr Olivier SAGNA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Arfang DABO, Professeur d’Anglais, Matricule de solde n 511 699/A, est nommé DIRECTEUR de l’Institut Sénégalo-Britannique d’Enseignement de l’Anglais (ISBEA) au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement du Pr Ousseynou SECK, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités
Monsieur Djibril FAYE, Titulaire d’un Master 2 en Géographie de la santé, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence Sénégalaise de la Couverture Sanitaire Universelle (SEN-CSU), en remplacement du Professeur Mamadou BA.
Madame Ndèye Gnilane FAYE, Ingénieur en gestion de la Formation, Matricule de solde N° 687139/B, est nommée Directrice du Centre national d’Assistance et de Formation pour la Femme (CENAF) au Ministère de la Famille et des Solidarités, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou DIALLO.
Madame Aminata Déthié SECK, Titulaire d’un Master I en développement communautaire et formation, est nommée Présidente du Conseil d’Orientation du Fonds de Solidarité Nationale (FSN), en remplacement de Monsieur Amadou DIARRA.
Monsieur Serigne Mor Bousso, d’un titulaire master en Banque-Finances, est nommé Directeur de l’Equité Territoriale au ministère de la famille et des solidarités poste vacant ; Au titre du Ministère de l’Education nationale
Monsieur Ahmadou Sakhir Mbaye, Inspecteur de l’enseignement élémentaire, de classe exceptionnelle, actuellement Secrétaire général de l’Institut islamique de Dakar, matricule de solde n° 514961/D, est nommé Directeur Général de l’Institut islamique de Dakar au Ministère de l’éducation nationale en remplacement de Monsieur Thierno Ka ;
Monsieur Daouda GUEYE, titulaire d’une maitrise en Philosophie, est nommé Directeur de la Communication au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Lamane MBAYE. Au titre du Ministère de la Santé et de l’Action sociale
Madame Awa NDOYE, titulaire d’un Doctorat en Médecine, est nommée Directeur de la Qualité, de la Sécurité et de l’Hygiène hospitalières au Ministère de la Santé et de l’Action sociale, en remplacement du Docteur Ndella KONATE ;
Madame Marieme Siré DIALLO TOURE, Psychologue Conseillère, matricule de solde n° 613.109/B, est nommée Directeur du Fonds d’Action sociale au Ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Monsieur Cheikh Talibouya NDIAYE, Conseiller en Travail social, matricule de solde 605.949/C, est nommé Directeur l’Ecole nationale des Travailleurs sociaux spécialisés au Ministère de la Santé et de l’Action sociale, en remplacement du Docteur Amadou NDOYE, admis à faire valoir ses droits à la retraite ;
Monsieur Abdoul Hamady BA, Conseiller en Travail social, matricule de solde n° 603.411/E, est nommé Directeur de l’Action médico-sociale, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha FALL ;
Monsieur Souleymane DIA, Conseiller en Travail social, matricule de solde 602.082/N, est nommé Directeur de la Promotion et de la Protection des Groupes vulnérables, en remplacement de Madame Coumba WADE.
Au titre du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat
Madame Seynabou NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n° 607 623/ F, est nommée Secrétaire Général du Ministère du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moustapha THIOUNE. Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage
Monsieur Malick DIAKHATE, Ingénieur agronome spécialisé en Economie rurale, matricule de solde n° 624535/A, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’ANIDA ;
Au titre du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture
Monsieur Mamadou Macina Diarra CAMARA, Professeur d’arts plastiques, matricule de solde n°633136/B, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’École nationale des Arts et Métiers de la Culture (ENAMC), au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Samsoudine SADIO, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Salif DIEDHIOU, Docteur en Histoire des Sciences et des Techniques, matricule de solde n°516899/B, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) des Manufactures sénégalaises des Arts décoratifs (MSAD), au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement du Colonel Momar GUEYE (cr) ;
Monsieur Ibrahima WANE, Professeur titulaire de Littérature africaine orale et de Civilisations africaines à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, matricule de solde n°104943/D, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) du Musée des Civilisations noires, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Racine SENGHOR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Madame Coumba DIALLO, artiste et titulaire d’un Master II en Sciences Politiques, Relations Internationales et Diplomatie, est nommée Présidente du Conseil d’Administration (PCA) du Théâtre national Daniel SORANO, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Keyssi BOUSSO ;
Monsieur Amady Ahmadou DIOP, titulaire d’un Master en Innovation, Marché et Sciences des Données, spécialiste de marketing sportif, est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
Monsieur Abdou Simbandy DIATTA, Enseignant en Art et Culture à l’Académie Européenne des Beaux-Arts de Trêves (Allemagne), est nommé Directeur général de la Culture ;
Monsieur Aboubekr THIAM, Professeur d’arts plastiques, titulaire d’un Master en Infographie et d’un Diplôme de fin d’études supérieures en Éducation artistique à l’École Nationale des Arts de Dakar, matricule de solde n°611608/H, est nommé Directeur général de l’École nationale des Arts et Métiers de la Culture (ENAMC), au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine DIOMBERA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mama Laye MBAYE, Inspecteur de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n°632053/G, est nommé Directeur général des Sports, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
Monsieur Babacar NDIAYE, Titulaire d’un Master en lettres, arts et communication, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
Monsieur Théodore Adrien Sadio NDIAYE, Inspecteur de l’Éducation populaire de la Jeunesse et des Sports, titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies en Lettres modernes, matricule de solde n° 632058/B, est nommé Secrétaire général du Musée des Civilisations noires, au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Christian Fernand Johnson Tiburce DIATTA, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Bassirou THIAM, Professeur d’Arts et de Musique, est nommé Directeur des Manufactures des Arts décoratifs de Thiès.
LES 4 POINTS ESSENTIELS DÉVELOPPÉS EN CONSEIL DES MINISTRES
Le porte-parole du gouvernement a présenté quatre priorités du Président : moderniser l’administration, dynamiser le secteur privé, relancer le tourisme avec 500 000 emplois d’ici 2050...
Voici les 4 points à retenir de la lecture effectuée par le Porte-parole du Gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, concernant les décisions du Président.
1-Refondation du secteur public
Concernant ce point crucial, le Président de la République est d’abord revenu sur la nécessité d’avoir une administration moderne et numérique afin d’améliorer les services publics. C’est ainsi que Bassirou Diomaye Faye a salué la tenue pour la première fois de la conférence des administrateurs et managers publics. Un événement qui a réuni les dirigeants du secteur public. L’objectif était clair : réfléchir sur les voies et moyens de rendre les administrations plus efficaces et proches des citoyens. De ce fait, elle pourra être capable de livrer des résultats.
Selon le Président Diomaye Faye, il y a une priorité de réformer la fonction publique « pour une gestion plus transparente et performante, la mise en place de contrats de performance pour les entreprises publiques afin qu’elles fonctionnent mieux et contribuent davantage à notre économie, et enfin la digitalisation des services publics qui permettra à chacun d’accéder plus facilement à des démarches rapides et fiables, où qu’il se trouve au Sénégal ».
2-Développement du secteur privé
En second lieu, le Président de la République a insisté sur le développement du secteur privé. Bassirou Diomaye Faye, qui note son importance dans la création d’emplois et la croissance économique, souhaite que ce secteur « devienne un levier puissant pour notre développement. Pour cela, le gouvernement collabore avec les industriels et les investisseurs pour bâtir une politique adaptée aux réalités économiques ». C’est dans ce sens que « le forum Invest in Sénégal qui se tiendra en avril 2025, permettra de montrer au monde entier que le Sénégal est une destination de choix pour les investissements ». Et de révéler que l’ambition est de mobiliser 5600 milliards de francs CFA dans les secteurs privés national et international entre 2025 et 2029 afin de financer des projets qui auront un impact direct sur la vie des Sénégalais.
3-Relance et au développement du secteur touristique
Par ailleurs, on a la relance et le développement du secteur touristique, vecteur essentiel pour le Sénégal. Bassirou Diomaye Faye veut donc vivifier ce secteur en créant 500 000 emplois d’ici 2050. « Pour y parvenir plusieurs actions sont prévues : valoriser notre patrimoine naturel et culturel, promouvoir nos destinations touristiques pour attirer davantage de visiteurs étrangers, et sécuriser nos zones touristiques en renforçant la police touristique ». A cet effet, une réunion interministérielle aura bientôt lieu pour définir les mesures prioritaires en vue de relancer ce secteur stratégique.
4-Modernisation des marchés et espaces commerciaux
Pour finir, le Président de la République a abordé la modernisation des marchés et espaces commerciaux. Préoccupé par les incendies et l’insécurité dans les marchés, Bassirou Diomaye Faye demande une révision approfondie du Programme de modernisation des marchés. « L’objectif est simple : sécuriser et moderniser ces lieux essentiels à l’économie locale. De plus, le gouvernement travaille sur des solutions pour optimiser l’utilisation du Centre des expositions de Diamniadio et moderniser le CICES afin qu’ils deviennent des infrastructures plus performantes et rentables », assure-t-il.
TAKKU WALLU PRÉVOIT DE SAISIR DES INSTANCES INTERNATIONALES POUR DÉFENDRE FARBA NGOM
La coalition appelle l’Assemblée nationale à rejeter la procédure de levée d’immunité parlementaire et entend porter le dossier sur la scène internationale pour alerter sur ce qu’elle considère comme des abus.
La coalition Takku Wallu Sénégal (TWS) a tenu une déclaration de presse ce mercredi pour dénoncer ce qu’elle qualifie de « graves violations des droits » de Farba Ngom, député de l’opposition, visé par une procédure de levée de son immunité parlementaire. Selon la coalition, cette démarche serait motivée par des considérations politiques et entachée de nombreuses irrégularités.
Farba Ngom, leader influent dans la région de Matam, aurait été ciblé après des menaces voilées attribuées au Premier ministre Ousmane Sonko, selon lesquelles « des opposants milliardaires » n’auraient pas leur place dans le pays. Ce contexte, estime la coalition, expliquerait ce qu’elle qualifie de « purge politique ».
La TWS dénonce une série d’irrégularités dans la procédure enclenchée contre le député. Elle affirme que Farba Ngom n’a reçu aucune notification préalable ni information précise sur les faits qui lui sont reprochés. Pire, les perquisitions menées dans sa propriété à Diamniadio auraient été effectuées sans l’autorisation d’un juge d’instruction, selon un constat d’huissier produit par ses avocats.
Pour la coalition, ces actes témoignent d’une violation flagrante de la présomption d’innocence et des droits de la défense. « Ces transgressions sont contraires aux principes fondamentaux de loyauté et de transparence qui devraient régir toute procédure judiciaire », a déclaré un porte-parole.
Selon Takku Wallu Sénégal, Farba Ngom ne ferait l’objet d’aucune accusation liée à la gestion de fonds publics, de marchés ou de deniers de l’État. « Le seul crime de Farba Ngom est d’être un membre influent de l’opposition et d’avoir remporté Matam », martèle la coalition. Elle dénonce également des « enquêtes fiscales cumulatives » ciblant les trois sociétés du député : SCI Haba, SCP Sucre et SCP Tidiania.
La TWS pointe par ailleurs une « instrumentalisation » de la justice par l’exécutif, citant l’implication directe du parquet financier, qui aurait sollicité la levée de l’immunité parlementaire du député sans produire de preuves sérieuses.
Face à cette situation, Takku Wallu Sénégal appelle l’Assemblée nationale à rejeter la demande de levée d’immunité parlementaire. Pour la coalition, cette démarche manque de sérieux et de crédibilité, et constitue une tentative de « règlement de compte politique déguisée en justice ».
La TWS prévoit de saisir l’Union Interparlementaire (UIP), les parlements de la CEDEAO et ceux de la Francophonie pour dénoncer ces « violations flagrantes ». « L’Assemblée nationale doit se faire respecter en protégeant les droits de ses membres », conclut la coalition, qui espère une décision favorable à son député.
LES DÉPUTÉS STATUERONT SUR LA LEVÉE DE L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE FARBA NGOM VENDREDI
Cette procédure s’inscrit dans le cadre d’une enquête sur un réseau présumé de blanchiment de capitaux impliquant des transactions suspectes d’une valeur provisoire de 125 milliards de francs CFA.
Les députés sont convoqués en séance plénière, vendredi, à 11 heures, à l’Assemblée nationale, pour examiner les conclusions de la Commission ad hoc, chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba, a appris l’APS de l’institution.
La Commission ad hoc, instituée par l’Assemblée pour auditionner Mouhamadou Ngom, député du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal (opposition), a terminé ses travaux qui seront soumis à la plénière.
Cette Commission est composée de onze membres : neuf pour le groupe parlementaire »Pastef Les Patriotes », un pour le groupe parlementaire »Takku Wallu » et un représentant les non-inscrits.
Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.
Dans un communiqué, le Parquet du Pool judiciaire financier a déclaré avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.
« Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.
La même source ajoute qu’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire ‘’sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.
LA DIFFICILE MUE DU PASTEF
La formation qui a porté Bassirou Diomaye Faye à la présidence fait face à un défi majeur : transformer une force contestataire en parti de gouvernement. Une équation complexe qui met à l'épreuve le leadership d'Ousmane Sonko
(SenePlus) - Le parti au pouvoir, le Pastef, apparaît traversé par des tensions qui révèlent la difficile transition d'une force contestataire vers un parti de gouvernement. Cette formation politique, qui a conquis le pouvoir dans la ferveur militante, doit aujourd'hui composer avec les exigences de l'action publique.
L'épisode récent de la nomination d'Aoua Bocar Ly au Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) est symptomatique des défis auxquels fait face le Pastef. Comme le rappelle Jeune Afrique, les militants se sont immédiatement mobilisés sur les réseaux sociaux, exhumant d'anciennes déclarations hostiles de l'intéressée envers le parti sous l'ère Macky Sall. Face à cette fronde, Ousmane Sonko a dû intervenir personnellement, rappelant que "le temps de l'État n'est pas celui des militants."
Cette vigilance militante s'était déjà manifestée lors de la nomination de Samba Ndiaye à la tête d'une agence nationale. Le président Bassirou Diomaye Faye avait alors dû justifier publiquement ce choix en expliquant : "Nous avons annoncé des appels à candidature et nous ne nous bornons pas aux gens qui font partie de Pastef. [...] Les Sénégalais nous ont fait confiance grâce à notre Projet, et ce Projet inclut tous les Sénégalais."
Le magazine révèle que le Pastef traverse une période de transformation profonde. Le parti continue de fonctionner avec un bureau politique provisoire, sans charte ni règlement intérieur. Le poste de secrétaire général, qu'occupait Bassirou Diomaye Faye avant son arrestation en avril 2022, est aujourd'hui assuré par intérim par le député Ayib Daffé.
Ansoumana Sambou, membre du secrétariat national à la Communication, reconnaît ces "tâtonnements" mais les justifie : "Dès notre arrivée au pouvoir, nous avons réfléchi à la manière de gouverner et de continuer à animer le parti, tout en observant une certaine neutralité vis-à-vis des affaires publiques."
Selon Jeune Afrique, le Pastef s'appuie sur une "armée de l'ombre" impressionnante : plus d'un millier de cadres, chercheurs et professeurs d'université qui continuent de produire notes conceptuelles et recommandations pour le chef de l'État. Cette expertise technique contraste avec l'image d'un parti uniquement contestataire.
La figure d'Ousmane Sonko reste centrale dans l'organisation. Premier ministre et chef du parti, il conserve une influence considérable, comme le souligne Ansoumana Sambou : "Le Projet pourra se dérouler tant que personne ne remettra en question la place de leader d'Ousmane Sonko." Cette situation soulève des questions sur la dynamique du duo exécutif, même si un conseiller présidentiel cité par le magazine assure qu'Ousmane Sonko "ne sera jamais un fusible ou un laquais du président."
JA met en lumière une particularité remarquable du Pastef : son mode de financement. Les campagnes électorales sont directement financées par les militants, particulièrement ceux de la diaspora. Les rassemblements sont devenus payants, avec des tarifs allant "de 1 000 à 1 million de F CFA pour assister au dernier méga-meeting d'Ousmane Sonko à la Dakar Arena."
Un cadre du parti cité par Jeune Afrique résume l'ambition de transformation : "Le Sénégal a eu une tradition de parti-État [...] Sous les régimes précédents, l'État avait fusionné avec le parti, dont il ne représentait qu'un appendice et un moyen de subsistance. Nous estimons au contraire que c'est au parti de servir l'État."
Cette ambition se heurte cependant à la réalité du terrain. Mamadou Oumar Sall, militant depuis 2018, rappelle le rôle de vigilance des sympathisants : "Notre leader n'est pas un demi-dieu qui décide de tout. [...] C'est à nous de dénoncer tout manquement aux principes du parti ; c'est aussi ça le rôle de la jeunesse patriotique."
Le Pastef se trouve ainsi à la croisée des chemins, devant concilier son héritage militant avec les exigences de la gouvernance, tout en préservant ses idéaux de transformation politique et sociale.
AFFAIRE FARBA NGOM, LES VÉRITÉS DE ME AMADOU SALL
Les avocats de Farba Ngom ont fait face à la presse, ce mercredi à Dakar, pour évoquer l'affaire de leur client accusé de blanchiment d’argent à la suite d’un rapport de la CENTIF (Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières).
Les avocats de Farba Ngom ont fait face à la presse, ce mercredi à Dakar, pour évoquer l'affaire de leur client accusé de blanchiment d’argent à la suite d’un rapport de la CENTIF (Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières).
Face aux journalistes, Me Amadou Sall, l’un des avocats de la défense, est allé droit au but. "Si un député membre de l’Assemblée nationale explique à l’opinion comment la CENTIF a pu cerner Farba Ngom, cela veut dire qu’il a eu accès au dossier. Et c’est là tout le problème. Pendant ce temps, notre client n’a jamais été convoqué ni par la police, ni par la gendarmerie, ni au parquet, ni même par la CENTIF", a-t-il déploré aux côtés de ses collègues, Me El Hadji Diouf, Me Oumar Youm...
"Farba Ngom est privé de ses droits fondamentaux"
Comme ses collègues Me Doudou Ndoye et Me Baboucar Cissé qui étaient les premiers avocats à s'exprimer sur cette affaire, Me Amadou Sall s’est aussi indigné du fait que Farba Ngom n’ait jamais eu l’occasion de prendre connaissance du dossier qui pèse contre lui. "L’Assemblée nationale semble se baser uniquement sur ce que notre amie et députe Aïssata Tall Sall a pu déclarer. Or, notre client n’a eu aucune opportunité de se défendre. Son immunité sera levée, il sera convoqué, et des sanctions pourraient suivre, sans qu’il ait pu s’expliquer une seule fois", a-t-il dénoncé, indiquant des démarches visant à lever l'immunité parlementaire de son client seraient déjà en cours.
Évoquant toujours cette affaire de 125 milliards qui secoue le paysage politique sénégalais, Me Sall relève : "Dans notre pays, nous sommes tous soumis à la Constitution, mais force est de constater que cette égalité de droits, que nous devrions tous partager, est mise à mal. Farba Ngom, notre camarade, notre militant, et notre responsable, est privé de ses droits fondamentaux".
PLUS DE 10 MILLIONS DE MENACES INFORMATIQUES VISANT DES ENTREPRISES BLOQUÉES
Lors d’un atelier de sensibilisation, les représentants de Kaspersky ont alerté sur l’évolution rapide des cyberattaques et partagé des conseils pratiques pour renforcer la cyberhygiène des professionnels.
Kaspersky, une entreprise internationale de cybersécurité, a déclaré, mercredi, à Dakar, avoir identifié et bloqué plus de 10 millions de menaces informatiques visant des entreprises sénégalaises en 2024.
‘’En 2024, nous avons identifié plus de 10 millions de menaces sur des entreprises sénégalaises, qui ont été bloquées par Kaspersky’’, a déclaré Gladys Salmouth, le responsable de la communication de cette société pour l’Afrique du Nord, du Centre et de l’Ouest.
Mme Salmouth intervenait à un atelier de sensibilisation à la cyberhygiène, organisé par Kaspersky au profit de professionnels des médias.
Cette rencontre est l’occasion de ‘’faire le point’’ sur les cybermenaces au Sénégal, selon elle.
‘’Nous voulons partager des conseils pratiques de cyberhygiène pour vous aider à vous protéger des risques les plus courants’’, a dit Gladys Slamouth aux professionnels des médias réunis pour l’atelier.
Les attaques liées au ‘’protocole de bureau à distance’’ étaient les plus fréquentes au Sénégal en 2024, a-t-elle signalé sur la base des données fournies par Kaspersky.
Mme Salmouth a fait état de 600.668 attaques dénombrées pour cette catégorie.
Le nombre d’attaques profitant de la vulnérabilité ou des failles de sécurité des logiciels s’élevait à 293.089, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’il y a eu, au Sénégal et durant la même année, 71.865 attaques portant sur les vols de mot de passe.
Gladys Salmouth recommande des mesures simples aux entreprises et aux particuliers, pour les aider à éviter les ‘’menaces’’ et les ‘’attaques’’.
‘’Vérifier l’expéditeur d’un mail avant de cliquer sur un lien, ne pas répondre précipitamment, se méfier surtout des deepfakes (les enregistrements vidéo ou audio réalisés ou modifiés à l’aide de l’intelligence artificielle)’’, conseille-t-elle.
Les agents de la société Kaspersky ont rappelé, lors de l’atelier, que les menaces liées à la cybercriminalité évoluaient vite.
‘’Lorsque vous achetez une solution de sécurité informatique, elle fonctionne dès que vous l’installez. Elle fonctionnera toujours, mais sachez aussi que les menaces évoluent’’, a dit Pascal Naudin, un responsable du service commercial de Kaspersky.
Il recommande aux entreprises de faire évoluer leur système de protection informatique en même temps que les menaces.
‘’Si vous restez figés, des personnes malintentionnées cherchent des failles pour vous attaquer. Une fois qu’elles en trouvent, elles les exploitent. Il est important, donc, d’être à jour’’, a recommandé M. Naudin.
PASTEF RÉPOND À AISSATA TALL SALL
Le Groupe parlementaire Pastef-Les Patriotes a réagi aux accusations de dénigrement formulées par le Groupe Takku Wallu, affirmant que la procédure de levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom respecte les textes en vigueur
Le groupe parlementaire Pastef-Les Patriotes a publié un communiqué pour répondre à la campagne de dénigrement menée, selon lui, par le Groupe Takku Wallu à propos de la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom, alias Farba. L’objectif est d’apporter des éclaircissements sur une procédure qu’il estime strictement conforme aux textes en vigueur.
Pastef-Les Patriotes déplore une confusion entretenue volontairement par le Groupe Takku Wallu entre les missions d’une Commission ad hoc, en charge de la levée de l’immunité parlementaire, et celles d’une Commission d’enquête parlementaire. Le communiqué insiste sur le respect des dispositions de la Constitution et de l’article 52 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale tout au long de cette procédure.
Le dossier a été transmis par le ministre de la Justice le 10 janvier 2025, à la suite d’une demande du Procureur de la République financier. Cette demande se fonde sur des rapports de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) pointant plusieurs infractions reprochées au député. Parmi celles-ci figurent notamment des soupçons de blanchiment de capitaux, des violations du Code général des impôts et des pratiques contraires à la législation sur les sociétés commerciales.
Depuis cette date, les étapes procédurales ont été scrupuleusement respectées : réunion du Bureau de l’Assemblée et de la Conférence des Présidents le 14 janvier, création et organisation de la Commission ad hoc les 16 et 17 janvier, puis communication du dossier complet à la défense du député, représentée par Mme Aissata Tall, Présidente du Groupe Takku Wallu.
Cependant, Pastef-Les Patriotes souligne le refus du député Mouhamadou Ngom de collaborer. Ce dernier aurait refusé de recevoir la convocation à son domicile, obligeant la Commission à recourir à un huissier pour déposer le courrier à la mairie de sa commune, conformément à la loi. Pire, le député ne s’est pas présenté devant la Commission ad hoc lors de l’audition prévue le 21 janvier 2025. Son défenseur, Mme Aissata Tall, a demandé la suspension des travaux sous prétexte de nécessiter un complément d’informations, alors que le dossier avait été communiqué dans son intégralité.
Pastef-Les Patriotes invite l’Assemblée nationale à poursuivre son travail dans le respect des principes républicains. Le groupe parlementaire rappelle que cette démarche vise à concilier la présomption d’innocence et la dignité du député avec les exigences de transparence, de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, conformément aux valeurs inscrites dans la Constitution.
Dans ce contexte tendu, ce communiqué se veut une réponse claire aux accusations de manquements dans la procédure. Le Groupe Pastef-Les Patriotes insiste sur sa volonté de garantir un processus impartial et transparent tout en respectant les droits des parties concernées.