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16 juillet 2025
LE PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO ANNONCE DES MESURES CORRECTIVES DANS LE SECTEUR FONCIER
Lors du Conseil des ministres du 12 mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une série de mesures correctives visant à remédier aux abus observés dans la gestion du foncier et du domaine public maritime au Sénégal.
Lors du Conseil des ministres du 12 mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une série de mesures correctives visant à remédier aux abus observés dans la gestion du foncier et du domaine public maritime au Sénégal.
Annulation des lotissements illégaux et des attributions irrégulières
Le Premier ministre a ordonné l’annulation des lotissements illégaux de l’EOGEN et de l’EOGEN-Extension, qui étaient implantés sur une zone militaire. Ces décisions interviennent dans un contexte de lutte contre la gestion irrégulière des terres publiques. En parallèle, l’annulation du plan directeur d’urbanisme de la nouvelle ville de Thiès a également été décidée, ainsi que l’annulation des attributions irrégulières de terres concernant plusieurs sites stratégiques, dont :
• Le hangar des pèlerins,
• Les logements d’astreinte de l’ASECNA,
• Le site en face de l’ANACIM,
• Une dizaine de parcelles sur titre privé.
Délocalisation du projet de stade de Ouakam
Le projet de stade de Ouakam, initialement prévu sur le site de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), sera délocalisé vers le site de l’EOGEN 1, afin de préserver l’intégrité de la zone concernée.
Mesures pour protéger le foncier public et rétablir les espaces publics
Le Premier ministre a également annoncé des mesures pour protéger le foncier public. Le rétablissement de l’assiette foncière du tribunal de Guédiawaye (2,8 hectares) a été décidé, accompagné de l’annulation de tous les baux concédés sur ce terrain.
En outre, toutes les attributions sur la zone comprise entre la plage et la route des PUD de Guédiawaye et Malika ont été annulées, tout comme les morcellements autour de la station d’épuration de Guédiawaye.
Suspension des attributions à Diébène Gnadiol
Enfin, le Premier ministre a décidé de suspendre les attributions de parcelles à Diébène Gnadiol, dans la région de Saint-Louis, afin d’éviter toute nouvelle irrégularité dans la gestion du foncier.
Ces mesures témoignent de la volonté du gouvernement de rétablir l’ordre et la transparence dans la gestion des terres publiques et de garantir une meilleure protection des espaces publics et militaires.
MAMADOU NDIAYE JOUE L'AVOCAT DES TIAK TIAK
Mamadou Ndiaye, président du réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues, était l’invité de l’émission « Salam Sénégal ». Il a abordé la question de la fin imminente de l’opération d’immatriculation gratuite des motos-taxis ...
Mamadou Ndiaye, président du réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues, était l’invité de l’émission « Salam Sénégal ». Il a abordé la question de la fin imminente de l’opération d’immatriculation gratuite des motos-taxis et a plaidé pour un délai supplémentaire de trois mois afin de permettre à tous les conducteurs de régulariser leur situation.
Selon Mamadou Ndiaye, l’opération a connu une meilleure organisation cette année, ce qui a permis d’atteindre près de 90.000 motos-taxis inscrits au niveau national à moins de dix jours de la clôture. Toutefois, il attend les chiffres officiels des autorités pour une évaluation plus précise.
Il a également souligné les difficultés rencontrées par les usagers, notamment les lenteurs administratives. « Le temps perdu lors des légalisations dans les commissariats, où il fallait attendre trois à quatre jours pour une simple formalité, a considérablement ralenti le processus et découragé de nombreux conducteurs », a-t-il déploré.
Un autre point d’inquiétude concerne la récupération des cartes grises et plaques d’immatriculation. Selon le président du réseau, les pièces des motos ont été déposées auprès du service des Mines, mais les conducteurs n’ont reçu aucun document prouvant qu’ils sont en attente de leurs titres définitifs. « Que se passera-t-il si un policier nous arrête ? Va-t-il exiger des documents que nous n’avons pas encore reçus ? », s’interroge Mamadou Ndiaye, appelant le Président de la République et le Premier ministre à se pencher sur cette situation.
Face à ces difficultés, Mamadou Ndiaye demande une prolongation de trois mois pour l’opération d’immatriculation, avec une meilleure organisation administrative. Il appelle notamment les agents des services des Mines à être plus présents sur le terrain pour faciliter l’inscription des jeunes conducteurs et éviter de nouvelles lenteurs.
PAPE THIAW CONVOQUE SIX NOUVEAUX TALENTS POUR AFFRONTER LE SOUDAN ET LE TOGO
Le sélectionneur du Sénégal, Pape Thiaw, a dévoilé sa liste pour les matchs cruciaux contre le Soudan (22 mars) et le Togo (25 mars), comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le sélectionneur du Sénégal, Pape Thiaw, a dévoilé sa liste pour les matchs cruciaux contre le Soudan (22 mars) et le Togo (25 mars), comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Dans une volonté de rajeunir et renforcer son effectif, il a convoqué six nouveaux joueurs, parmi lesquels figurent Yehvann Diouf, Ilay Camara, Antoine Mendy, Assane Diao, Cheikh Tidiane Niass et Richard Sagna.
Le poste de gardien de but voit l’arrivée de Yehvann Diouf (23 ans), portier du Stade de Reims, qui obtient sa première convocation en sélection. Il rejoint Mory Diaw (Rodez AF) et Édouard Mendy, dont la place de titulaire est de plus en plus contestée. Avec cette nouvelle concurrence, Pape Thiaw espère apporter plus de stabilité et de performances dans un poste clé.
Dans le secteur défensif, deux nouvelles recrues font leur entrée : Ilay Camara, latéral du Standard de Liège, et Antoine Mendy, arrière droit de l’OGC Nice. Le premier, capable d’évoluer des deux côtés de la défense, et le second, prometteur latéral droit de 20 ans, viendront épauler une charnière expérimentée menée par Kalidou Koulibaly.
Le milieu de terrain voit l’intégration de Cheikh Tidiane Niass, qui évolue au Hellas Vérone en Italie. Ce milieu relayeur, doté d’une belle vision du jeu et d’une capacité de récupération précieuse, vient apporter une solution supplémentaire à un secteur où Idrissa Gana Gueye et Pape Matar Sarr restent des cadres incontournables.
En attaque, la surprise vient d’Assane Diao (Cômo), jeune talent arraché à la sélection espagnole, et Richard Sagna, actuel meilleur buteur de la Ligue 2 sénégalaise avec la Douane. Ce dernier, véritable révélation du championnat local, est récompensé pour ses performances et pourrait dynamiser l’attaque sénégalaise aux côtés de Sadio Mané, Boulaye Dia et Ismaïla Sarr.
À l’issue des quatre premières journées, le Sénégal est deuxième du groupe B avec 8 points, derrière le Soudan (10 points). Une victoire face aux Soudanais serait déterminante pour reprendre la tête du groupe et éviter le piège des barrages. Avec ces nouvelles recrues et l’expérience des cadres, Pape Thiaw espère trouver le bon équilibre pour mener les Lions à la qualification.
MENACE D'ARRÊT DE TRAVAIL DES AGENTS DE L'ASECNA À PARTIR DU 12 AVRIL 2025
Les travailleurs sénégalais de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) ont décidé d’observer un mouvement de grève de 24 heures renouvelables à compter du 12 avril 2025.
Les travailleurs sénégalais de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) ont décidé d’observer un mouvement de grève de 24 heures renouvelables à compter du 12 avril 2025. Cette mobilisation est initiée par les syndicats membres de l’intersyndicale de la Représentation et de la direction générale de l’ASECNA pour exiger une prise en charge immédiate de leurs revendications.
À travers ce mouvement d’arrêt de travail, les employés de l’ASECNA au Sénégal formulent plusieurs demandes essentielles : Le paiement intégral des arriérés de l’ISA ; la mise en place d’un paiement mensuel régulier de cette indemnité ; l’intégration des augmentations liées à l’ISA dans les versements ; le renforcement des effectifs, notamment des contrôleurs de la circulation aérienne, face au sous-effectif actuel qui impacte la qualité des services.
Durant la grève, tous les travailleurs sénégalais de l’ASECNA, tous corps de métiers confondus, cesseront leurs activités au sein de la Représentation et de la direction générale. Toutefois, afin d’assurer un service minimum et de respecter les obligations régaliennes, certains vols bénéficieront d’une continuité de service : Vols des chefs d’État et de gouvernement ; vols militaires ; évacuations sanitaires ; vols humanitaires ; opérations de recherche et de sauvetage.
Les syndicats de l’ASECNA se disent ouverts à toute discussion avec les autorités compétentes afin de trouver un terrain d’entente. Ils appellent les responsables à prendre en compte leurs revendications dans les plus brefs délais pour éviter un prolongement du mouvement qui pourrait impacter la navigation aérienne dans la sous-région.
LE PARLEMENT EN EXAMEN EN URGENCE CE VENDREDI
Les députés sont convoqués en séance plénière ce vendredi à 10 heures pour examiner en urgence plusieurs textes majeurs, dont quatre projets de loi ainsi qu’un projet de résolution portant constitution d’une Commission ad hoc chargée de statuer ...
Les députés sont convoqués en séance plénière ce vendredi à 10 heures pour examiner en urgence plusieurs textes majeurs, dont quatre projets de loi ainsi qu’un projet de résolution portant constitution d’une Commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Moustapha Diop.
Parmi les projets de loi soumis à l’Assemblée nationale figure la ratification de la Convention régissant la Commission bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), adoptée le 31 mars 2023 à Dakar. Cette convention vise à renforcer l’intégration financière et la surveillance bancaire au sein de la zone UMOA.
Les parlementaires devront également statuer sur l’approbation de la signature de l’Instrument d’adhésion aux statuts de la Banque de commerce et de développement de l’Afrique de l’Est et australe.
Un autre projet de loi concerne la signature, par le président de la République, de l’Instrument d’adhésion à l’Accord portant création de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dont les statuts ont été modifiés à plusieurs reprises depuis leur adoption en 1990.
Enfin, le quatrième projet de loi soumis au vote porte sur l’adhésion du Sénégal aux statuts de la Banque asiatique d’Investissement dans les Infrastructures (AIIB).
C’est le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères qui sera chargé de défendre ces projets devant les parlementaires.
Cette séance s’annonce cruciale, notamment avec l’examen de la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Moustapha Diop, qui pourrait ouvrir la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires.
LA POSTURE CHANGEANTE DE PASTEF SUR L'AMNISTIE
Alors que Sonko promettait l'abrogation comme "première décision" après les législatives, son parti propose désormais une simple "interprétation" du texte. Cette reculade suscite des interrogations profondes sur les motivations réelles du pouvoir
L’attitude du Pastef sur la loi d’amnistie laisse apparaître des équivoques. D’une promesse électorale d’abroger cette loi adoptée dans une séance plénière houleuse marquée par un contexte préélectoral lourd, le parti au pouvoir semble reculer. Il a décidé, en lieu et place, d’introduire une loi interprétative. Une attitude qui nourrit des soupçons sur le rôle du pouvoir actuel dans les émeutes politiques qui ont frappé le Sénégal entre mars 2021 et février 2024.
Cela fait un an qu’elle a été votée. La loi d’amnistie va retourner à l’Assemblée nationale. Mais, cette fois-ci, il s’agira de revoir certaines dispositions de la loi d’amnistie. Et à l’initiative, le groupe de la majorité présidentielle. En effet, le député Amadou Ba, membre du Pastef, a déposé, fin février, une loi portant interprétation de la loi d’amnistie. Le président de la République qui a été saisi du dépôt de cette proposition a exprimé un avis favorable. Ainsi, moins de trois semaines après son dépôt, la proposition d’Amadou Ba va atterrir en séance plénière, le 2 avril prochain, en vue de son adoption.
Toutefois, il faut dire que cette loi interprétative de l’amnistie sonne comme une reculade du pouvoir en place. Car, lors de la campagne pour les Législatives, Ousmane Sonko, tête de liste du Pastef, avait promis l’abrogation de la loi d’amnistie. «Après avoir conquis une majorité écrasante à l’Assemblée nationale, l’abrogation de la loi d’amnistie fera partie des premières décisions», avait promis, à Ziguinchor, le président du Pastef, par ailleurs Premier ministre. «Ces victimes ne peuvent pas être oubliées», avait averti Ousmane Sonko. Mais à l’issue des élections législatives remportées largement par son camp politique avec 130 députés, le Pastef semble abandonner cette idée. En lieu et place d’une abrogation de la loi d’amnistie, le régime a opté pour une révision partielle de l’amnistie. «Il sera proposé à votre auguste Assemblée, dans les semaines à venir, un projet de loi rapportant la loi d'amnistie votée le 6 mars 2024 par la précédente législature», avait indiqué, en décembre 2024, Ousmane Sonko lors de sa déclaration de politique générale devant les députés. Face à la pression, le Pastef a décidé, par le biais d’un de ses députés, de soumettre une loi interprétative de la loi l’amnistie. Selon lui, elle ne vise ni à abroger totalement ni partiellement la loi d’amnistie. «Elle se borne juste à préciser le sens et la portée de la loi d’amnistie. Cette loi ne vient pas rajouter quoi que ce soit. Elle vient préciser le champ d’application de l’amnistie. Il a fallu préciser que la loi ne couvre que les faits et infractions qualifiés de délits ou de crimes ayant une motivation purement politique. Il a aussi fallu préciser que l’amnistie ouvrait droit à la réparation à toutes les victimes», a expliqué Amadou Ba l’auteur de la proposition de loi interprétative à l’Agence de presse sénégalaise.
Toutefois, la proposition de loi portant interprétation de l’amnistie fait grincer des dents. Car elle s’apparente à une volonté du pouvoir d’extirper les faits ayant des motivations politiques du champ d’application de l’amnistie. Car, dans l’article premier de la proposition, il est indiqué que les faits se rapportant aux manifestations politiques ne sont compris dans le champ de loi que s’ils ont une motivation exclusivement politique.
L’article 3 de la loi d’amnistie de 2024 qui stipulait que «L’amnistie ne préjudicie pas aux droits des tiers» va faire l’objet d’un rajout. Dans la proposition de loi, le député Amadou Ba ouvre la réparation des droits à toutes les victimes des manifestations. Cette réécriture soulève des questions sur le rôle supposé de certains cadors du Pastef dans les troubles politiques qui ont eu lieu au Sénégal entre mars 2021 et février 2024. D’autant que, dans une vidéo devenue virale sur la toile, un jeune tik tokeur, proche du Pastef, a révélé avoir reçu un financement de l’ancien basketteur international sénégalais, Khoureychi Thiam, actuel administrateur du FAISE, pour l’organisation de manifestations. L’on se rappelle la sortie très maladroite du ministre de la microfinance, en décembre 2024. «J’ai été le seul responsable à avoir été sur le terrain pour brûler des pneus», avait déclaré, Alioune Badara Dione sur la 2STv.
Par conséquent, cette proposition semble cacher des desseins inavoués du régime d’extirper certains de ses responsables qui ont été arrêtés pour des actions subversives. D’autant qu’il faut rappeler que plusieurs personnes ont été arrêtées dans le cadre des manifestations avant d’être libérées grâce à l’amnistie. D’ailleurs, les nouvelles autorités ont été élargies de la prison grâce à la loi d’amnistie votée en mars. Il faut en outre souligner que cette proposition intervient suite à la décision du pouvoir en place de dégager 5 milliards de Fcfa en guise d’indemnité accordé aux victimes des manifestations politiques entre mars 2021 et février 2024.
LA SITUATION EN RDC AU MENU D’UN SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA SADC
Présidée par le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, la rencontre portera notamment sur l’avenir de la force militaire déployée dans la région. Face à l’avancée fulgurante du M23, qui contrôle désormais de vastes territoires.
Dakar, 13 mars (APS)- Le conflit dans l’est de la RDC, la République démocratique du Congo, est au menu d’un sommet extraordinaire des dirigeants de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC, en anglais) devant se tenir ce jeudi en visioconférence, ont rapporté plusieurs sources.
La rencontre qui sera présidée par le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, va, entre autres, porter sur le devenir de la force armée déployée dans l’est de la RDC, a par exemple indiqué le site d’information de Radio France internationale (RFI).
La partie est de la RDC est secouée par une confrontation armée opposant l’armée régulière à des combattants du M23 (Mouvement du 23 mars), un groupe d’insurgés dont il est dit qu’ils sont soutenus par le Rwanda.
Le M23 contrôle de larges pans du territoire de la RDC, notamment Goma, la plus grande ville orientale du pays, à la suite d’une offensive de quatre jours ponctuée, le dimanche 26 janvier, par leur entrée dans la ville.
Les soldats sous bannière de la SADC, de même que les casques bleus des Nations unies n’ont pu faire grand-chose lors de cette avancée fulgurante des combattants du M23 dans l’est du pays.
Les rebelles ont par la suite continué à progresser en profondeur du territoire congolais, en mettant Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu, sous leur joug. Ils sont entrés dans cette ville de près d’un million d’habitants le 16 février dernier.
Beaucoup d’initiatives diplomatiques en lien avec ces développements ont été lancées. Elles n’ont pas pour l’heure permis de ramener la stabilité dans cette partie de la RDC.
MASSAMBA DIENG NOMMÉ DIRECTEUR GÉNÉRAL DU BUDGET
Cette nomination, annoncée lors du Conseil des ministres du 13 mars, fait suite au décès soudain d’Abdou Diouf, ancien titulaire du poste.
Le Président de la République a procédé à la nomination d’un nouveau Directeur Général du Budget à la suite du décès soudain de Monsieur Abdou Diouf, qui occupait ce poste stratégique au sein du Ministère des Finances et du Budget.
Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 13 mars, il a été officiellement annoncé que Monsieur Massamba Dieng, magistrat conseiller en service à la Cour des comptes, prendra désormais les rênes de la Direction Générale du Budget. Le communiqué précise : « Monsieur Massamba Dieng, magistrat conseiller en service à la Cour des comptes, est nommé Directeur général du budget au ministère des Finances et du Budget. »
Cette nomination intervient dans un contexte délicat pour les finances publiques marqué par la disparition inattendue d’Abdou Diouf, dont le professionnalisme et la rigueur étaient unanimement salués. La désignation de Massamba Dieng, reconnu pour son expertise en gestion publique et son expérience au sein de la Cour des comptes, traduit une volonté de poursuivre la consolidation des finances publiques avec rigueur et transparence.
PAPE THIAW DÉVOILE SA LISTE POUR LES MATCHS CONTRE LE SOUDAN ET LE TOGO
Avec un savant mélange d’expérience et de jeunesse, Thiaw mise sur de nouveaux talents comme Yehvann Diouf (Stade de Reims) et Assane Diao (Cômo), tout en conservant des cadres comme Sadio Mané et Kalidou Koulibaly.
Le sélectionneur du Sénégal, Pape Thiaw, a dévoilé sa liste pour les rencontres contre le Soudan, le 22 mars, et le Togo, le 25 mars 2025, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le sélectionneur Pape Thiaw mise sur un équilibre entre expérience et jeunesse avec l’intégration de nouveaux talents comme Yehvan Diouf, gardien du Stade de Reims, Ilay Camara (Standard), Antoine Mendy (Nice), ainsi qu’Assane Diao (Cômo), Cheikh Niass (Hellas Verona), Richard Sagna de la Douane qui évolue en Ligue 2 sénégalaise. Les retours de Mory Diaw (Rodez AF), Dion Lopy, viennent également renforcer l’effectif des Lions pour ces éliminatoires.
Yehvan Diouf pour concurrencer Edouard Mendy
Le poste de gardien de but connaît plusieurs changements significatifs. La convocation de Yehvann Diouf, portier du Stade de Reims, constitue l’une des principales nouveautés de cette liste. À 23 ans, il bénéficie enfin de sa première sélection avec le Sénégal, une récompense pour ses performances régulières en Ligue 1. Il aura l’opportunité de côtoyer Mory Diaw, dont le retour en sélection est logique.
Cependant, malgré les rumeurs de blessures, Édouard Mendy conserve sa place dans l’effectif. Bien que son statut de titulaire ne soit plus aussi incontesté qu’auparavant, son expérience reste précieuse pour l’équipe. Pape Thiaw semble vouloir instaurer une concurrence saine entre ces trois gardiens, ce qui pourrait dynamiser ce poste stratégique.
Ilay Camara et Antoine dans les couloirs
En défense, le remplaçant d’Aliou Cissé introduit deux nouveaux renforts : Ilay Camara, latéral droit du Standard de Liège capable de jouer également à gauche, et Antoine Mendy, jeune arrière droit de 20 ans évoluant à l’OGC Nice. Ces deux profils prometteurs viennent injecter du sang neuf dans un secteur où le Sénégal peine à trouver des certitudes. Leur polyvalence et leur dynamisme pourraient offrir des alternatives précieuses au sélectionneur. Pour autant, Thiaw maintient sa base défensive expérimentée avec la présence du capitaine Kalidou Koulibaly, ainsi que Moussa Niakhaté, Abdoulaye Seck et Abdou Diallo.
Dion et Niasse pour renforcer l’entrejeu
Le secteur médian voit le retour de Dion Lopy de Almeria en Espagne et de la nouvelle recrue Cheikh Tidiane Niass, métronome du club italien du Hellas Verona . L’objectif est clair : renforcer l’entrejeu des Lions où l’inoxydable Idrissa Gana Guèye continue de tenir sa place malgré son âge avancé. La présence de joueurs comme Krépin Diatta, Pape Matar Sarr, Pathé Ciss, Lamine Camara et Pape Guèye montre une volonté de diversifier les profils au milieu de terrain.
Assane Diao, la pépite est bien là
Le secteur offensif est sans doute celui qui attire le plus d’attention. L’arrivée d’Assane Diao, talent prometteur de Cômo, marque un coup dur pour l’Espagne qui espérait le voir évoluer sous ses couleurs. Richard Sagna, actuel meilleur buteur de la Ligue 2 est la surprise du chef dans cette liste.
Cependant, Pape Thiaw n’oublie pas de miser sur l’expérience. Les présences de Sadio Mané, Boulaye Dia, Habib Diallo et Ismaila Sarr montrent une volonté de conserver une base offensive solide. La liste de Pape Thiaw démontre une volonté de renouveler progressivement l’équipe nationale sans pour autant bouleverser ses fondations. En appelant de jeunes talents tout en conservant ses cadres, le sélectionneur semble vouloir garantir une transition en douceur vers la Coupe du Monde 2026. Reste à voir si ces choix seront payants face au Soudan et au Togo.
À l’issue des quatre premières journées des éliminatoires du Mondial 2026, le Sénégal occupe la 2e place du groupe B avec 8 points, derrière le Soudan, leader avec 10 points. Il reste encore quatre rencontres à disputer avant la fin de cette phase de qualification. Pour valider directement leur ticket pour la prochaine Coupe du monde, les Lions doivent impérativement terminer en tête de leur groupe. Une 2e place, en revanche, les obligerait à passer par des barrages souvent incertains et périlleux.
Par Ibou FALL
PASTEF LANCE SA LESSIVEUSE ET SON ROULEAU COMPRESSEUR
Non seulement Macky continue d’être invité aux grandes rencontres du monde civilisé, genre le G20, devant lequel il plaide la cause du continent, mais c’est le gouvernement sénégalais qui voit les bailleurs de fonds prendre le large
Divine surprise : Mansour Faye, le frère de notre « Darling Kôr » internationale, ne peut plus voyager comme n’importe quel honnête citoyen du monde… C’est à l’aéroport qu’il apprend la mauvaise nouvelle, alors qu’il s’apprête à aller déposer son sac de p’tits péchés à La Mecque en plein Ramadan.
Il n’est pas le premier, ni le seul : c’est dans l’air du temps. Avant cet incident mineur qui coûte quand même à Marième Faye Sall une sortie exaspérée, il y a des précédents plus choquants qui ne les font pourtant pas sortir de leur réserve. Par exemple, l’embastillement, entre autres, de Moustapha Diakhaté pour délit d’opinion, ou de Lat Diop, soupçonné de prévarications.
Et puis, surtout, Farba Ngom, la figure la plus emblématique de l’Apr sans doute hormis Macky Sall dont il est le griot, actuellement en détention provisoire, ce n’est pas anodin. Mettre hors d’état de nuire le dépositaire d’une grande part du «titre foncier» de l’Apr, cet «opposant milliardaire» capable de financer la résistance des nouveaux pauvres, sans aucun doute, est un impératif catégorique dans la perspective des prochaines joutes électorales. Le manitou de Pastef, Ousmane Sonko, en pleine campagne lors des Législatives de novembre 2024, ne cherche pas ses mots : Farba Ngom vit ses dernières élections comme candidat… Des esprits chagrins relèvent alors que le pittoresque feudataire des Agnam, avant même l’acte d’accusation qui l’attend, est déjà condamné.
Certes, la machine à broyer Pastef, si ça ne tient qu’à elle, commencera par le commencement : faire de Macky Sall du hachis menu politique en l’envoyant en prison avec de lourdes accusations de crimes de sang et détournements de deniers publics ; en résumé, de haute trahison.
Hélas, l’impétrant a la bonne idée de s’exiler dès qu’il remet les clefs de la bicoque de l’avenue Senghor à son successeur. Bien sûr, ils se quittent en de bons termes : devant les caméras, Macky Sall reçoit les duettistes de «Sonko môy Diomaye» avec le sourire et des accolades avant la passation du témoin.
Il y a mieux, et c’est l’ancien chef de cabinet du président de la République, Pape Mada Ndour, récemment limogé, qui vend la mèche sur un plateau de télévision : ils le rencontrent auparavant en petit comité à son domicile de Mermoz, nuitamment, pour se faire des mamours… A quel point Macky Sall se compromet pour que le duo de choc de Pastef prenne le pouvoir au détriment de son candidat officiel ? Ça ne finit pas de fuiter et il viendra bien, forcément, le jour où il sera loisible d’en faire une comptabilité exacte. Pour l’heure, la machine à propagande Pastef, qui revient progressivement à ses fondamentaux, se contente de lui raboter comme elle peut sa réputation à l’international…
Ce sont d’abord les déclarations du chef du gouvernement qui font le tour du monde au point de glacer le sang des traditionnels partenaires financiers du Sénégal : le régime sortant est un gang de faussaires capables de mener en bateau les institutions financières les plus pointues au monde.
Problème : non seulement Macky Sall continue d’être invité aux grandes rencontres du monde civilisé, genre le G20, devant lequel il plaide la cause du continent africain mais, saperlipopette, c’est le gouvernement sénégalais qui voit les bailleurs de fonds prendre le large pendant que les agences de notation internationales le dégradent.
Le constat de l’état des lieux refile la déprime à l’opinion : ces bons messieurs que plébiscitent 54% des électeurs trouvent un pays en ruines, avec une Administration surpeuplée, une dette qui crève les plafonds, un dépeçage foncier scandaleux, des privilégiés aux fortunes suspectes…
La lessiveuse se met en branle pour nettoyer tout ça : ça limoge des salariés pour, entre autres, délit de sale gueule ; ça stoppe des chantiers pharaoniques ; ça affecte au diable vauvert les fonctionnaires et les militaires zélés de l’administration précédente ; ça traque les médias corrompus ; ça dissout les institutions trop peureuses pour être honnêtes et ça jette en prison des Sénégalais dont le bonheur manifeste est louche…
Le Sénégal sous «Sonko môy Diomaye» n’est pas celui de Macky Sall : la preuve, les militaires français sont priés de rendre les clés de leurs appartements et rentrer chez eux, paquetage sur le dos. Ils ne seront que cent soixante-deux Sénégalais à sortir leurs mouchoirs, malgré le milliard de francs Cfa annoncé en consolation de ce qui manifestement n’est qu’un au revoir…
Les états-majors sont déjà en train de discuter de la future collaboration militaire entre la France et le Sénégal alors qu’à la frontière avec le Mali, près de Kayes, ça commence à sentir le djihadisme exalté. A mon sens, le souverainisme sénégalais ne va pas longtemps se passer de l’aide étrangère pour garder intacte l’intégrité de son territoire à partir de l’Est.
Le Port de Dakar, on en parle ? L’Agence nationale des statistiques et de la démographie a le mauvais goût de publier des chiffres qui annoncent que l’activité portuaire se retrousse de 17%, ce que relaie quelque torchon qui se fait appeler média. Bien entendu, l’ombrageux Directeur général, Waly Diouf Bodian, monte naturellement sur ses grands chevaux pour rétablir sa vérité : le port se porte comme un charme, mieux que les journaux diffamateurs auxquels il ne sera plus accordé le plus petit fifrelin de subvention.
La preuve que tout va bien chez Monsieur le Marquis du Port, ça trouve même assez de temps entre le décompte de ses recettes excédentaires et quelques limogeages bien pensés, pour poster ses commentaires au vitriol sur l’actualité…