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23 juin 2025
POURQUOI ALIOU CISSE INSISTE SUR LE 4-2-3-1
Adepte d’un 4-3-3 classique, Aliou Cissé a mué son système préférentiel en 4-2-3-1 lors des deux derniers matchs amicaux des Lions, contre Zambie et Cap-Vert
Adepte d’un 4-3-3 classique, Aliou Cissé a mué son système préférentiel en 4-2-3-1 lors des deux derniers matchs amicaux des Lions, contre Zambie et Cap-Vert. Un choix qui vise un pari : le positionnement axial de Sadio Mané à même de perturber l’organisation défensive adverse. Un pari pour le moment gagnant. Décryptage.
Avec les absences de deux de ses titulaires, Krépin Diatta et Nampalys Mendy, la question qui se posait, avant le match contre le Togo, était de savoir si Aliou Cissé allait revenir à son système préférentiel, le 4-3-3. Finalement c’est non. Le sélectionneur national ayant reconduit face aux Eperviers, le 4-2-3-1 mis en place lors des derniers matchs amicaux contre Zambie (3-1) et Cap-Vert (2- 0). Un nouveau dispositif qui avait tenu ses promesses, autant dans son animation que dans le choix des hommes. Avec la vérité tactique qui dit : «on ne change pas un système qui gagne», on voyait mal le coach des Lions laisser aux vestiaires un dispositif qui lui a valu des satisfactions. C’est donc sans surprise que les Lions ont évolué en 4-2-3-1, mercredi à Lat Dior, avec à l’arrivée une victoire logique face aux hommes de Paulo Duarte.
Sur le choix des hommes, Aliou Cissé se devait de compenser les absences de Krépin et Nampalys. Le milieu récupérateur de Leicester a été remplacé dans l’entrejeu par le «revenant» Cheikh Kouyaté qui a retrouvé un poste qu’il connaît bien, aux côtés de Gana Guèye. En attaque au niveau du couloir droit qu’occupait Krépin, Cissé a porté son choix sur Pape Matar Sarr. Pour le reste pas de changement. Mis à part la titularisation au poste de latéral droit de Ibrahima Mbaye à la place de Youssouf Sabaly forfait, ce sont les mêmes hommes qui étaient là. Avec en attaque, Ismaïla Sarr à gauche, Boulaye Dia en pointe et Sadio Mané en meneur de jeu axial.
Le vrai pari de Cissé : le positionnement axial de Mané pour mieux perturber les défenses adverses
Justement, intéressons-nous au repositionnement de l’attaquant des Reds qui a laissé son côté gauche pour venir s’installer dans l’axe. Un choix voulu et bien mûri par Aliou Cissé qui en a fait un pari. Et ce pari, le coach des Lions est en train de le gagner. En effet, les dernières prestations de «SM10» avec les Lions ont démontré qu’il est plus dangereux à ce poste que quand il est joue à gauche. On va nous rétorquer qu’à Liverpool, il joue effectivement excentré. Mais il est évident que les réalités en club ne sont pas les mêmes en Equipe nationale. Et l’avantage est que dans son nouveau rôle, Mané s’y plaît et s’y retrouve, en étant un vrai danger pour la défense adverse. En témoignent ses dernières prestations où il a été buteur, dernier passeur, provocateur de coupfranc et même de penalty (action litigeuse dans la surface contre le Togo).
Prochain chantier de Cissé : dénicher un attaquant gaucher de métier
L’autre avantage, c’est son entente avec Boulaye Dia qui prend forme. Ce dernier, dans son rôle de pivot ou d’avant-centre fixateur, est un devenu un vrai complice de Mané dans les situations de «une deux». Confirmant ainsi les attentes de Cissé par rapport à ce nouveau rôle de l’enfant de Bambali qui fait beaucoup de bien à l’animation offensive des Lions. D’ailleurs pour rester dans ce secteur offensif, le débat sur la position de Ismaïla Sarr à gauche a ressurgi. Mais c’est oublier que l’attaquant de Watford -même s’il joue à droite en club- a été intenable à ce poste contre la Zambie et le Cap Vert. Suffisant pour lui accorder des circonstances atténuantes, mercredi face aux Eperviers. En fait, pour mettre fin au débat sur le positionnement de nos ailiers, il urge pour Aliou Cissé de dénicher un attaquant gaucher de métier (style Mahrez ou Ziyech) et qui sera scotché à droite. Un profil qui manque dans la Tanière et qui devrait être son prochain chantier au niveau de la prospection. En attendant, le sélectionneur peut se frotter les mains d’avoir réussi le «pari Mané» dans son nouveau 4-2-3-1. Un système qui, faut-il le rappeler, n’est pas figé. Cissé étant toujours prêt à sortir des vestiaires son 4-3-3 fétiche, si nécessaire.
POLITIQUE D’AMENAGEMENT URBAIN, LA CCIAD ET SENTER SA UNISSENT LEURS FORCES
La société nationale de gestion du Train express régional et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar comptent cheminer ensemble dans le cadre de la mise en œuvre de leurs projets.
La société nationale de gestion du Train express régional et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar comptent cheminer ensemble dans le cadre de la mise en œuvre de leurs projets. Pour cela, Abdou Ndéné Sall, directeur général de Senter Sa, et Abdoulaye Sow, président de la Cciad, ont signé hier une convention de partenariat.
«Comme la Cciad et Senter Sa vont cohabiter et travailler dans le même environnement, il est inéluctable pour les deux entités de nouer un partenariat, afin d’évoluer dans une synergie bénéfique à l’économie de la région de Dakar et par ricochet aux populations de la capitale. Il s’agira de jouer la carte de la complémentarité et d’anticiper sur toutes les initiatives pouvant participer au rayonnement des activités aussi bien du Train express régional que de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar», a déclaré hier M. Sow.
Il rappelle que la Cciad entend construire sur l’avenue de la Libération, à côté de la gare, «un édifice de trois tours, avec un centre d’affaires abritant le nouveau siège de la Cciad, une académie consulaire, un hôtel haut standing et un parking qui participera à désengorger le centre-ville». A ce propos, indique le Dg de Senter Sa, «la Chambre de commerce nous offre l’opportunité d’une reconfiguration complète du quartier de la gare de Dakar à travers son projet immobilier d’ampleur jamais égalé dans la capitale sénégalaise. C’est ce projet ambitieux qui constitue le socle de notre partenariat».
Ainsi, les responsables de la société nationale de gestion du Ter promettent d’apporter à la Cciad «les expertises techniques et financières pour la réussite de cet important projet au cœur de la capitale sénégalaise. Cela, afin d’établir le lien fonctionnel nécessaire entre la gare, son environnement et le projet, mais aussi pour assurer la cohérence d’ensemble du projet par rapport à son environnement».
La Cciad, de son côté, s’engage à collaborer avec Senter Sa dans la recherche de partenaires techniques financiers, afin de co-construire avec les autres acteurs un Schéma d’aménagement urbain efficient pour une meilleure valorisation du domaine ferroviaire et de son environnement immédiat de Dakar à l’Aéroport international Blaise Diagne.
A travers cette convention de partenariat, Abdoulaye Sow et son équipe comptent également apporter à Senter Sa leur soutien dans la promotion du Ter. Pour une durée de deux ans, la convention de partenariat entre les deux structures a pris effet hier
Par Dr Momar SAMB
UNE BREVE HISTOIRE DU PETROLE AU SENEGAL…
Il s’agit d’une histoire à la fois brève et longue, longue par les «épisodes géologiques» qui, comme nous le savons, ne se mesurent pas à l’échelle de notre temps, le temps de l’homme, qui est relativement court…
L’histoire du pétrole au Sénégal a commencé réellement au lendemain de son indépendance. Il s’agit d’une histoire à la fois brève et longue, longue par les «épisodes géologiques» qui, comme nous le savons, ne se mesurent pas à l’échelle de notre temps, le temps de l’homme, qui est relativement court…
Quelques repères temporels : Les années 60 (Diam Niadio, Cap Vert, Dakar Marine, Mbour, Bargny, Mont Rolland, Dôme Flore en Casamance, Kabor, Retba, Tamna), Les années 70 (Sébikotane, Gadiaga), Les années 80 (Kafountine, Kabor, Diam Nadio), Les années 90 (Bargny Sud, Louga, Diam Niadio, Gadiaga, Wayambam, Kabor, William Ponty), Les années 2000 (Diam Niadio, KonKorong, Sébikotane)
Les années 2010 (Sadiaratou, Sangomar et Cayar et Teranga offshore profond). Ce cycle qui s’est ouvert en 1960 et s’est refermé (provisoirement en 2010) correspond au «cycle passions et annonces»… Les annonces ont été nombreuses et les espoirs soulevés souvent déçus, à l’arrivée… Souvenons-nous que de 1960 à 2000 (sauf Sococim en 1948, les Phosphates de Thiès 1957, de Taïba en mai 1960, les Ciments du Sahel), les découvertes de gisements de pétrole lourd du Dôme Flore (densité 10° Api soit 1), les puits de Diam Niadio et autres (plus de 220 puis forés), de fer (Miferso), des phosphates de Tobène, la création de l’Ist (1980), les plans de redressement économique et financier, d’ajustement structurel et la dévaluation monétaire (12 janvier 1994) n’ont pas permis aux sociétés minières créées (Miferso, Sabodala, Tourbes des Niayes, Phosphates de Tobène, de Matam, Marbres du Sénégal Oriental, Petrosen et autres, de contribuer significativement au Pib du pays pour l’équilibre de la balance commerciale.
Les fruits obtenus n’ont pas, hélas, tenu la promesse des fleurs y compris du point de vue des compétences trop jeunes (1ère promotion Ist en 1986) et manquant d’expérience, déployées au sein des entreprises. En 2000, l’allègement de la dette (annulation partielle), le changement de paradigme et doctrine ont permis la maîtrise des agrégats macro-économiques. L’horizon pétrolier s’est ensuite éclairci…
La compagnie pétrolière Cairn energy a annoncé en 2014 des découvertes de pétrole, entre autres, sur ce qui est devenu le champ de Sangomar. Des déclarations ont été faites récemment à propos des gisements de Sangomar : Citation : «Les gisements de Sangomar, de Saint-Louis et de Cayar présentent des réserves de pétrole et de gaz très importantes et sont économiques dans le contexte actuel du prix du pétrole et du gaz.» Fin de citation.
Notre avis, en tant qu’ingénieur géologue et enseignant à l’Institut des sciences de la terre (Ist) durant plusieurs décennies, est plutôt nuancé. Les réserves annoncées, après seulement 3, puis 11 forages à faible productivité (4 000 b/j) dans un bloc faillé à surface fermée très réduite avec 2 réservoirs ayant une hauteur d’imprégnation moyenne, méritent une confirmation scientifique. Elles ont - ces réserves - bien sûr fait l’objet de certification par des cabinets étrangers spécialisés.
La rentabilité économique du gisement de pétrole de Sangomar restera fortement dépendante des hypothèses de prix retenues dans un contexte de grande volatilité du prix du baril de pétrole. Le nombre de puits à forer, les coûts de développement (construction et installations), les prix volatils du baril (dépendant de la géopolitique) pourraient fortement abaisser la rentabilité du projet. Autres déclarations relevées : Citation : «Leur exploitation dans les conditions déterminées par les essais de production et les études d’ingénierie va durer des décennies.» Fin de citation Cette démarche qui consiste à nous demander de patienter encore réveille en nous les syndromes que le Sénégal vit depuis 1952.
La sortie du premier baril annoncée en 2021, puis reporté à 2023 pourrait avoir lieu dans n décennies alors que les dépenses budgétaires continuent de s’additionner : Miferso 51 ans d’attente, Dôme Flore 60 ans d’attente et il est temps de tenir compte de l’adage «time is money». Autres déclarations relevées : «L’exploitation et la commercialisation du pétrole brut et du gaz ne créent pas de valeur ajoutée, mais plutôt une situation de rente. Pour tirer profit du pétrole et du gaz, il faut une transformation locale de la production brute ; transformation qui peut générer des produits de fortes valeurs ajoutées.» Fin de citation De quelles transformations locales s’agit-il ? Quelles seront les structures industrielles de valorisation, car le projet met en évidence des Fpso (pour l’exportation) ? Quel sera le prix du baril en 2023 ou dans n décennies ? Quel niveau atteindra la demande mondiale de pétrole en 2023 et dans n décennies ? La prudence s’impose.
Avec les données publiées par Cairn energy (qui a d’ailleurs quitté la Jv, de même que Far et Conoco-Philipps), les calculs montrent qu’avec une surface fermée de 400 km2, sans tenir compte de la densité des fluides, il est possible de déterminer une hauteur imprégnée de 15 m dans le bloc Sen1 et pour schématiser, nous serions en présence d’un lac de pétrole de 40 km x 10km.
Alors, il est incompréhensible que les productivités des 11 puits réalisés ne montrent pas ce gigantisme par des débits plus élevés. Pour la rentabilité, un gisement de pétrole offshore doit produire durant des années avec son débit naturel (en fonction de la pression de la couche productrice) avant de penser à améliorer la productivité par des forages d’injection d’eau ou de gaz (récupération secondaire).
Il faut noter que le projet d’exploitation de Sangomar offshore profond commence avec une récupération secondaire. Il est inconcevable de réaliser une assistance secondaire pour la sortie du premier baril d’un gisement de classe mondiale. D’ailleurs, une production de puits de pétrole ne commence que très rarement par une récupération secondaire (récupération assistée). Les productivités des puits de pétrole de Sangomar offshore dans le bloc Sen1 sont faibles (en moyenne 4 000 b/j) et seraient probablement dues soit à la nature et aux paramètres pétrographiques et pétrophysiques des réservoirs (perméabilité, porosité, argilosité, densité des fluides…), soit à une surévaluation des réserves déclarées récupérables.
L’objectif d’une production de 100 mille b/j avec une productivité moyenne de 4 000 b/j par puits sera atteint avec 25 puits de production et au minimum 20 autres puits d’injection pour la récupération secondaire. Les puits implantés sur des gisements de classe mondiale sont en général éruptifs.
Les coûts élevés des opérations de forage offshore profond, de construction de la plateforme, du Fpso et des installations sous-marines et autres pourront dépasser les prévisions de dépenses estimées depuis plus de 2 ans à 5,85 milliards de dollars Us, dette, capex).
Rappelons-nous que les prévisions de production du champ de Chinguetti (Mauritanie) étaient de 75 mille b/j et que la production actuelle est de l’ordre de 10 mille b/j (à confirmer). La structure géologique du bassin du Sénégal (parties on-shore et offshore) résultant de la segmentation du bassin par les mouvements tectoniques qui ont conduit au morcèlement et à la fracturation de la Pangée et à l’ouverture de l’Océan Atlantique ne montre pas une existence de gisements de «classe mondiale», mais plutôt des réservoirs lenticulaires de sables, sables argileux et de turbidités, dispersés et à faibles accumulations d’hydrocarbures. Les blocs offshore Sen1, Fan, Cayar, Teranga sont distants, éparpillés, tous parallèles à la côte et aux failles orientées Ns. Ils sont entrecoupés par les failles orientées We (Fig 1, 2, 3 et 4).
A ce titre, l’attention est attirée sur le forage du 2ème réservoir pour éviter l’éruption, toujours possible, du puits comme à Sadiaratou 2, aux Usa et dans d’autres parties du globe. Il y a en effet deux blocs faillés Sen1 et Fan (délaissé et situé sous une masse d’eau plus importante) distants de 24 km. La brève histoire du pétrole au Sénégal a été jalonnée de passion, d’effets d’annonce, mais les réalités s’imposeront tôt ou tard au Sénégal.
Après des décennies d’études, de recherches, d’enseignement, de formation et d’encadrement de géologues, nous dirons, sans ambages, que la réalisation du projet de Sangomar offshore profond devrait se faire avec une logique d’action scientifique, économique, industrielle et sociale. A notre humble avis, nous devons poursuivre les débats afin que les vérités scientifiques et économiques jaillissent. Le 21e siècle marque la transition énergétique vers les ressources renouvelables, inépuisables et moins polluantes. Par exemple, l’eau (H2O) de l’océan par électrolyse avec le soleil (électrolyseurs solaires) qui pourrait donner de l’hydrogène (l’énergie du futur), de l’oxygène, de l’eau pour les besoins agricoles et industriels, de l’ammonium (N) et du potassium (K) combinés à nos phosphates (P) pour la fabrication des engrais binaires (Np) et ternaires (Npk) indispensables pour l’agriculture à forte main-d’œuvre afin de réduire le sous-emploi d’une jeunesse à la recherche de projets pour son avenir menacé.
La formation de techniciens supérieurs et d’ingénieurs énergéticiens dans les nouveaux Instituts supérieurs d’enseignement professionnel créés par le chef de l’Etat permettra aussi la valorisation des énergies liées aux vents, aux fleuves et aux marées. Chaque siècle à son énergie de plus en plus calorifique pour relever les défis de la conquête du progrès et chaque industrie a son cycle.
ARCHIVES DES GRANDS HOMMES, AMADOU LAMINE SALL DEMANDE A L’ETAT DE LEGIFERER
Les héritiers de Sembene ont vendu les archives du cinéaste à l’université américaine d’Indiana, ceux de Paulin Soumanou Vieyra ont fait un don à cette même université
Les héritiers de Sembene ont vendu les archives du cinéaste à l’université américaine d’Indiana, ceux de Paulin Soumanou Vieyra ont fait un don à cette même université. Le poète Amadou Lamine Sall estime que l’Etat du Sénégal devrait «légiférer» sur cette question.
Dans une tribune intitulée «Légiférer pour garder chez nous notre patrimoine !» en réponse aux articles parus dans Le Quotidien des 28-29 août 2021, le poète estime qu’il s’agit de «légiférer pour que désormais nul héritier ne puisse céder à l’étranger les œuvres et le patrimoine d’un créateur, au sens large, dont le nom fait partie du patrimoine culturel et artistique du Sénégal».
Le poète, qui interpelle directement les autorités, préconise un arrêté, un décret présidentiel ou une loi votée par l’Assemblée nationale. Toutefois, Amadou Lamine Sall précise que l’Etat doit s’engager en premier «à acquérir financièrement, si c’était le cas, tel que décidé et voulu par les héritiers, le patrimoine laissé après décès».
«Il pourrait s’agir d’une négociation financière équitable et juste, à défaut d’un don à l’Etat avec l’obligation pour ce dernier de valoriser le patrimoine cédé, à défaut pour l’héritier de le réclamer après constat de mauvaise préservation par huissier», écrit-il.
LA COALITION ‘’YEWWI ASKAN WI’’ ET LES MESURES DE SOUTIEN AUX MÉNAGES À LA UNE
Dakar, 3 sept (APS) – La coalition ‘’Yewwi askan wi’’ (libérer le peuple) lancée jeudi à Dakar par une vingtaine de partis et mouvements et les mesures prises par le gouvernement pour contenir la hausse des prix des denrées de première nécessité sont au menu des quotidiens reçus vendredi l’APS.
’’Yewwi askan wi : la machine qui veut bousculer’’ la coalition Benoo Bokk Yaakaar aux commandes depuis 2012, titre Vox Populi.
Le Quotidien parle de ’’Front contre Macky Sall’’, soulignant que cette coalition a été lancée par Pastef de Ousmane Sonko, Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, PUR de Serigne Moustapha Sy, Grand Parti de Malick Gakou, Gueum sa bopp de Bougane Guèye Dany, And Saxal ligeey de Aïda Mbodj, Fsd/Bj de Cheikh Bamba Dièye, Avenir Sénégal bi nu begg de Cheikh Tidiane Dièye, Fds/Les Guelwaars de Babacar Diop.
Y figurent également le Parti de l’espoir et de la modernité de Habib Sy, Parti républicain pour le progrès de Déthié Fall, Guédiawaye la bokk de Ahmed Aïdara, Set de Moustapha Guirassy, Bess du niak de Mansour Sy Djamil, Alliance Pencoo de Moussa Tine, Pcs/Jengu tabax de Boubacar Camara, Aminata Lô Dieng de Apel/3j, Abdourahmane Diouf.
La publication note que ’’tout ce beau monde envisage une liste unitaire aux Locales comme lors des Législatives prévues en 2022. Pour la Présidentielle de 2019, chaque parti est libre de présenter un candidat’’.
’’Le +pacte de sang+’’, affiche à la Une le quotidien Enquête qui écrit que ’’Khalifa Sall, Ousmane Sonko, Aïda Mbodj, Cheikh Bamba Dièye, Malick Gackou, Déthié Fall et cie iront ensemble aux élections locales et législatives. Ils ont signé une charte contre tout compromis ou compromission avec Macky Sall’’.
Selon Walfadjri, cette coalition qui ’’réunit une vingtaine de partis politiques et mouvements ne s’est pas formée ex nihilo’’. ‘’Moussa Tine affirme qu’il aura fallu 9 mois de discussions, de négociations à l’initiative de Khalifa Sall pour parvenir à se mettre ensemble’’, rapporte Walf.
Pour remporter plusieurs communes et départements lors des prochaines élections territoriales, ’’l’opposition lance Yewwi Askan wi’’, indique L’As non sans relever que les coalitions CRD (Congrès de la renaissance démocratique) et Jotna ’’clashent sévèrement Sonko et cie’’.
Le Soleil rapporte que des leaders lancent la coalition ’’Yewwi askan wi’’. Mais, note le quotidien, ’’la division s’accentue dans les rangs de l’opposition sénégalaise. Aprés le PDS et Bok Guis Guis, les membres du Congrès de la renaissance démocratique et de la coalition Jotna ont désapprouvé’’ la grande plateforme lancée hier.
Le journal Tribune souligne que le leader de ‘’Guem sa bopp’’, Bougane Guèye, a signé la charte de la nouvelle coalition sous réserve, dénonçant ’’le nom et les couleurs (celles de Pastef, du Pur et de Taxaw Sénégal) retenus sans concertation’’.
La coalition ‘’Yewwi askan wi’’ est ‘’en marche’’, dit Sud Quotidien. Mais dans le journal, un politologue déclare qu’il ‘’sera très difficile’’ à cette coalition ‘’de tenir tête à la majorité au pouvoir’’.
Selon L’Info, ’’l’opposition s’unit contre Macky Sall’’.
Parlant de cette nouvelle plateforme au sein de l’opposition, Source A écrit : ’’Plusieurs partis et mouvements décident de cheminer ensemble jusqu’en 2024, sans s’agresser, se trahir et en effaçant leurs égos’’.
Les quotidiens abordent également les mesures prises par le gouvernement pour contenir la hausse des prix des denrées de première nécessité.
Selon Le Témoin, ’’l’Etat renonce à 47 milliards de francs Cfa pour +sauver+ les ménages’’. Il a déployé une batterie de mesures pour maintenir les prix à leur niveau actuel, écrit le journal.
Le Soleil parle d’un ’’soutien robuste’’ aux ménages.
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HUMAN NATURE DE MICHAEL JACKSON JAZZÉ AUX COULEURS DE JAMM
C’est le cinquième et l’un des plus célèbres singles de Michael Jackson édité en 1983. Originairement fait sur les genres R&B, quiet storm et ballade soft rock, le groupe Jamm le reprend ici dans un style jazz
Écrit à l’origine par le claviériste Steve Porcaro, avec des couplets réécrits plus tard par l'auteur-compositeur John Bettis, «Human nature» est sorti en juillet 1983 accidentellement dans le célèbre album Thriller du "King of pope", Michael Jackson. Très apprécié, il deviendra un tube du top 10 aux États-Unis. Des critiques musicaux l’avaient adopté et y ont fait beaucoup de commentaires positifs. Sur le plan commercial, la chanson a atteint rapidement Outre-Atlantique, le hit-parade avec la deuxième place du classement Hot Adult Contemporary du magazine Billboard et la septième place au Billboard Hot 100. Le single devient ainsi la cinquième chanson de Thriller à entrer dans le Top 10 américain. Lors de sa prestation à la Corne d'Or de Dakar le Groupe Jamm qui honore en quelque sorte la mémoire de Michael Jackson en jouant Human Nature en mode sonorités jazz.
IMMERSION À TOUBA ET MBACKE, DEUX VILLES EN UNE, A QUELQUES DIFFERENCES...
Jadis un peu distante l’une de l’autre, les deux villes font une, aujourd’hui. Elles se confondent en tout ou presque notamment de par la proximité, les habitudes et coutumes des populations, le langage, et le mode de vie, etc.
Jadis un peu distante l’une de l’autre, Touba et Mbacké sont deux villes qui font une, aujourd’hui. Du moins géographiquement, du fait d’une urbanisation et d’une démographie galopante et surtout de l’accroissement rapide de la cité religieuse. Elles se confondent en tout ou presque notamment de par la proximité, les habitudes et coutumes des populations, le langage, et le mode de vie, etc. Mieux, les deux villes font une, mais à quelques différences près. Alors qu’à Mbacké c’est la liberté totale, notamment en ce qui concerne le port vestimentaire, surtout pour les filles et les femmes, l’éducation nationale avec des écoles françaises, les loisirs etc., à Touba certains styles d’habillement et l’école «héritée du colon», entre autres, ne sont pas les bienvenues... A quelques semaines du Grand Magal, immersion à Touba et Mbacké, deux villes partageant presque tout… mais différentes
Situé à l’Est de Dakar, dans la région de Diourbel (dans le Baol), Touba est une grande ville du Sénégal. Capitale de la confrérie mouride, dont le fondateur Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Khadimou Rassoul est l’artisan, son nom sonne régulièrement surtout à l’avènement de manifestations religieuses. Le plus important de ces événements religieux est le Grand Magal qui se tient chaque année, accueillant ainsi un monde fou de fidèles venant de tous les coins du pays et de l’étranger pour commérer le départ en exil au Gabon de ce grand résistant pacifique à la colonisation française.
Distant de Mbacké, la capitale départementale, de12 km près, il faut environ 15 à 20 mn de route, par la principale voie goudronnée et comptent un célèbre un rond-point, pour rallier Touba à partir de cette dernière ville et vice-versa, en temps normal. Même si en période de grandes rencontres religieuses comme le Grand Magal, il arrive que l’on perde plusieurs heures sur ce tronçon à cause des embouteillages monstres. Pourtant, du fait d’une urbanisation et d’une démographie galopante et surtout de l’accroissement exponentiel de la cité religieuse, aucun espace physique ou presque ne sépare Touba et Mbacké. Mieux, les deux villes fond une. Elles se confondent en tout ou presque notamment de par la proximité, les habitudes, le langage, le mode de vie, etc. Une similitude se note également au niveau de l’eau «potable» qui est salée (à cause de sa teneur en fluor). Sauf qu’à Mbacké, les populations payent l’eau ; ce qui n’est pas le cas à Touba où le liquide précieux est distribué gratuitement aux habitants, conformément à la volonté du Khalifat.
UN SYSTEME EDUCATIF AUX DIMENSIONS MULTIPLES
Pour conserver et perpétuer les enseignements, recommandations et l’idéologie du Cheikh, l’école française classique est bannie à Touba, seules celles franco-arabes, qui sont du domaine du privé, et généralement les «daaras» (écoles coraniques) dominent le système éducatif. Quant-à Mbacké, le système éducatif classique français est bien présent. N’empêche, à l’arrivée, le constat est palpable : les deux villes, ensemble, affichent un faible taux de scolarité. Pis, ce faible taux de scolarisation englobe un nombre très important, voire une majorité ou presque, qui n’a pas achevé le cycle primaire et élémentaire, une 2e tranche qui concentre quelques braves élèves qui sont allés jusqu’au cycle moyen et un 3e troisième groupe, les plus tenaces, avec quelques rares élèves qui ont atteint un niveau de Terminal.
LES CFP, UNE ALTERNATIVE AU MANQUE D’EDUCATION
Les Centres de formation professionnelle (CFP) sont bien connus des «baol-baols» (habitants/ressortissants de l’ancienne province du Baol). Ils offrent des formations variées à savoir la couture, la restauration, la transformation des fruits et légumes et céréales etc. Ainsi, ils constituent le refuge des jeunes, notamment des filles principalement, qui se sont très tôt détournés de l’école et d’autres qui n’ont pas eu à fréquenter les bancs scolaires.
En plus de la formation du cycle normale, des ateliers de formation sont souvent organisés et financés par l’Etat, ses démembrements, des partenaires et autres structures étrangères implantées surplaces dans le cadre de la coopération entre leurs pays d’origine et le Sénégal, au sein des CFP. Avec cette fois-ci une cible plus étendue qui permet une participation plus variée en termes d’âges. Aussi des hommes commencent-ils à s’intéresser à ces secteurs d’activité. Cependant, le problème qui se pose souvent, c’est celui de la concrétisation des connaissances acquises au cours de ces formations. Ce que confirme M. Sène, gestionnaire du CFP Mbacké. «Nous formons des cinquantaines de personnes à la transformation des fruits et légumes. Mais, au final, on se retrouve avec moins de 10 personnes qui poursuivent l’œuvre, pour en faire leur activité. D’ailleurs, on a eu un congélateur des produits transformés par les producteurs qui ont été formées ici. Et depuis, ils ne disent rien d’une continuité de cette entreprise». Un manque de motivation qu’Ousmane, un relais communautaire, justifie par «le manque de fonds et de locaux qui permettent d’assurer une production significative, d’une part, mais aussi l’indécision des bénéficiaires», de l’autre. Obtenir un meilleur développement économique et social passe par une participation communautaire qui suppose de la volonté, de la collaboration, de l’information et de la disponibilité des ressources. En attendant, il faut noter que certaines ont trouvé une alternative aux manque de moyens, à travers une activité bien connu des Sénégalais et majoritairement exercée par les femmes : les «natte» ou «tontines», une solution pour résoudre des problèmes d’ordre économique. Estimé à des millions de francs, les femmes trouvent ici un moyen de se tirer d’affaire, pour faire leurs business.
LES «MBACKE-TOUBA», UN MOYEN DE TRANSPORT ROI SUR LE MARCHE
En plus des charrettes tirées par des ânes qui sont plus fréquentes, proposant 50 F CFA comme tarif pour un trajet d’environ un km, les charrettes «tractées» par des chevaux (calèches et autres), plus visibles durant les grands événements religieux comme le Grand Magal sont aussi présentes. D’ailleurs l’une des particularités qui marquent nombres de pèlerins, durant le Magal, c’est les nombreux embouteillages de charrettes qui s’étendent souvent sur des km sur des voies dédiées. C’est aussi le propre de Touba où le Magal constituent souvent une période de traite pour tous ou nombre de détenteurs de charrettes à traction animale dans le Baol qui convergent vers la cité religieuses pour le transport de passagers et de marchandises. Des régions voisines et mêmes de charretiers du Baol exerçant à Dakar n’- hésitent à rappliquer sur la capitale du Mouridisme, à cette occasion. Quid des moyens de transport conventionnels (cars, taxis, minibus, bus) quittant d’autres régions qui investissent ce marché, en plus des taxis-clandos ? Ils se frotter les mains et rivalisent, quelques fois, avec les rares Tatas locaux, les «MbackéTouba» qui constituent le moyen de transport qui concentre le plus d’usagers.
A l’image des «cars rapides» à Dakar, les Mbacké-Touba constituent un moyen de transport en commun roi ici, avec des «apprentis» qui encaissent les frais de voyage et demandent l’arrêt, en fonction de la destination ou du lieu de descente du client. Taxant les clients à 50 F CFA pour le trajet entre Mbacké et Touba, c’est au niveau du rondpoint que commence la variation du prix transport, pour atteindre les 100 F CFA.
TOUBA ET MBACKE, ENTRE DIFFERENCES, INTERDITS ET PERMIS !
Après que les Mbacké-Touba nous mènent de parts et d’autres, de Touba à Mbacké et vice-versa, on arrive à distinguer la différence qui existe entre les deux espaces. Celle-ci se situe au niveau de l’accoutrement, un fait marquant. Surtout du côté des filles et femmes. Si à Mbacké, porter le jean, le décolleté, les mèches sur la tête ou encore sortir ou marcher tête nue sont permis, à Touba, mieux vaut ne pas essayer ; c’est interdit. D’ailleurs, face à des «dérives», le Khalife général de Mourides est monté au créneau pour appeler à l’ordre. A travers une sortie faite ces derniers temps, il a formulé des recommandations tout en rappelant les interdits dans la ville religieuse notamment tout ce qui est contraire à l’Islam. Et il suffit de lever la tête pour s’en apercevoir : foulards à la tête, aucune femme ne laisse apparaitre les cheveux ou tout autre atour qui les accompagne. Toujours pour confirmer cette réalité, on voit, de partout, des salons de coiffures qui fleurissent à Mbacké. Tandis qu’à Touba, voire un salon de coiffure est d’une rareté réelle. Pourquoi ? «C’est interdit», nous répondent à chœur des habitants. Un salon de coiffure à Touba aurait comme local la maison dans laquelle il est bien niché (clandestinement), bien loin des regards, pour «éviter d’enfreindre les ‘’lois’’ de la cité religieuse»
IL SERA TRÈS DIFFICILE POUR LA COALITION YEEWI ASKAN WII DE TENIR TETE À LA MAJORITEÉAU POUVOIR
C'est la conviction de Moussa Diaw, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis
Selon Moussa Diaw, il sera très difficile pour la nouvelle coalition de l’opposition «Yeewi Askan Wii», lancée hier, jeudi 2 septembre, par une vingtaine de partis politiques dont le Pastef, Taxawu Sénégal et le Grand Parti en perspectives des élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 prochaine, de tenir tête à la majorité au pouvoir lors de ce scrutin. Interpellé par Sud quotidien, l’Enseignant-chercheur en sciences politique à l’université Gaston Berger de Saint louis est également revenu sur des raisons de la défection du Pds de ce nouveau bloc de l’opposition.
«L’annonce de cette grande coalition de l’opposition a été saluée par une grande partie de l’opinion. Car, l’opposition devrait montrer sa capacité de s’unir et de taire les divergences et les ambitions personnelles en son sein, si elle veut constituer vraiment une force importante pouvant faire face à la majorité actuelle au pouvoir. Seulement, avec cette défection de certains membres fondateurs notamment le Parti démocratique sénégalais (Pds), la Convergence Bokk Gis Gis de Pape Diop et d’autres leaders de l’opposition comme Mamadou Diop Decroix, pour ne citer que ceux-là, il sera très difficile pour cette nouvelle coalition de l’opposition de tenir tête à la majorité au pouvoir lors des prochaines élections locales. Car, ces défections pourraient même être considérées comme un échec de la démarche de l’opposition qui voulait mettre sur pied cette grande coalition rassemblement tous ses leaders contre la majorité. Il y aura, avec ces retraits, 2 à 3 d’autres coalitions de l’opposition qui vont se former et cela va fragiliser leur élan de lutte dans la mesure où cela va renvoyer une image d’une opposition incapable, fragmentaire, désunie, qui n’a pas la capacité de s’unir autour de l’essentiel et de parler d’une seule voix. Donc, aujourd’hui, l’enjeu de cette coalition est de montrer qu’elle a une réelle implantation nationale, qu’elle peut constituer une force politique capable de faire face à cette grande majorité qui est unie malgré les divergences. La seule alternative qui revient à l’opposition, c’est l’union, se rassembler si elle veut vraiment obtenir un résultat»
. «LA DEFECTION DU PDS OBEIT A UNE LOGIQUE DE CALCUL POLITIQUE SUR LE CAS DE KARIM WADE»
«A mon avis, les raisons évoquées par les responsables du Pds qui pointent du doigt la démarche des initiateurs de cette coalition pour justifier leur retrait ne sont pas suffisantes. Je pense plutôt que la formation libérale est dans les calculs politiques. D’ailleurs, si vous vous rappelez, lors des précédentes élections notamment les législatives de 2017 puis la présidentielle de 2019, le Pds nous avait adopté la même démarche. Alors que les observateurs prévoyaient une cohabitation au sommet de l’Etat parce que convaincus de la victoire de l’opposition à l’issue de ces législatives de 2017, le Pds contre tout attente, a préféré déserter la coalition de l’opposition à cause des calculs politiques basés sur la défense de ses propres intérêts qui ne sont rien d’autre que la révision du procès de Karim Wade ou l’adoption d’une loi d’amnistie en sa faveur. C’est également ce qui s’est passé lors de la dernière présidentielle, au moment où tout le monde attendait du président Abdoulaye Wade, un alignement avec l’un des candidats de l’opposition, il a encore préféré se lancer dans des négociations secrètes avec le régime dans le but d’obtenir une loi d’amnistie pour son fils Karim Wade. C’est donc le même scénario qui se joue actuellement et c’est dommage aussi bien pour l’opposition que pour le Pds qui risque gros dans la mesure où une bonne partie de l’opinion peut lui tourner le dos alors que les négociations sur le cas de Karim Wade avec le pouvoir n’ont rien donné jusque-là à cause des blocages».