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22 juin 2025
NOUS TRAVAILLONS À MAINTENIR LES PRIX À LEUR NIVEAU ACTUEL
L’Etat du Sénégal travaille à maintenir les prix à la consommation à leur niveau actuel ou à ce qu’ils n’augmentent pas, dans un contexte où "tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix", a précisé, jeudi, le ministre des Finance
Dakar, 2 sept (APS) - L’Etat du Sénégal travaille à maintenir les prix à la consommation à leur niveau actuel ou à ce qu’ils n’augmentent pas, dans un contexte où "tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix", a précisé, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.
"D’abord, je tiens à préciser que nous ne travaillons pas à faire baisser les prix, mais faire simple afin de les maintenir comme ils sont actuellement, ou en tout cas faire de sorte qu’ils n’augmentent pas", a-t-il avancé au cours d’une conférence de presse qu’il coanimait avec sa collègue Aminata Assome Diatta (Commerce et Petites et moyennes entreprises).
"Ce qui se passe, c’est que la situation du monde actuel est extrêmement difficile. Aujourd’hui, tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix", a fait valoir Abdoulaye Daouda Diallo, lors de ce face-à-face avec les journalistes portant sur les mesures prises par les pouvoirs publics relativement à la situation des prix au Sénégal.
Selon le ministre des Finances et du Budget, dans le cadre des importations, "il y a un renchérissement du fuel, ce qui fait que le prix du fret a fortement augmenté’’, et "certains importateurs ont même répercuté cela sur les prix, les multipliant par trois ou quatre".
A l’en croire, cela justifie le fait que le chef de l’Etat, "soucieux de la protection des ménages sénégalais", a pris la décision de supprimer la taxe conjoncturelle à l’importation (TCI).
La situation actuelle est "exceptionnelle", juge pour sa part la ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta.
"Nous faisons face actuellement à une situation conjoncturelle qui est liée au marché international avec ses perturbations qui se font sentir dans d’autres pays comme le nôtre", a souligné Mme Diatta, assurant que les mesures prises par le gouvernement du Sénégal vont avoir des impacts sur l’évolution du marché.
Elles vont en premier se traduire par "le respect des prix homologués, c’est-à-dire pousser les commerçants à vendre les produits à des prix indiqués", note la ministre du Commerce.
Aminata Assome Diatta se dit convaincue que pour le sucre par exemple, "on ne va pas dépasser 625 le kilogramme, et cela grâce à la suppression de la TCI", la taxe conjoncturelle à l’importation.
47 MILLIARDS DE PERTE POUR EVITER DES EMEUTES DE LA FAIM
C’est une bonne chose de renoncer à ces taxes pour éviter des émeutes de la faim comme ce fut le cas au mois de mars dernier avec comme catalyseur l’arrestation de Ousmane Sonko
Dans le but de maintenir le pouvoir d’achats des Sénégalais qui ont été très éprouvés par la hausse des denrées de premières nécessités qu’a connu le pays depuis quelques temps, le Président de la République Macky Sall a pris avant-hier en conseil des ministres un certain nombre de mesures. Selon le Ministre du commerce et des Pme Aminata Assome Diatta, l’application de ces mesures va entrainer une baisse des recettes de l’ordre de 47 milliards Fcfa. Elle co-animait une conférence de presse avec son collègue des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, hier, jeudi 2 septembre. Mais, il ne fait l’ombre d’aucun doute que toucher actuellement au panier de la ménagère durement éprouvé, allait exposer l’Etat à de nouvelles émeutes de la faim.
Depuis quelques mois, les prix des denrées de première nécessité connaissent une hausse. Cette hausse éprouve lourdement le pouvoir d’achat des ménages. Face à cette situation, le Président de la République, Macky Sall a pris des mesures qui vont dans le sens du maintien du pouvoir d’achat. L’application de ces mesures n’est pas sans conséquences sur les recettes de l’Etat, car, elle va entrainer des pertes de l’ordre de 47 milliards de Fcfa.
Ces mesures sont la suspension de la taxe conjoncturelle à l’importation sur le sucre cristallisé importé, la réduction de la taxe d’ajustement à l’importation sur les huiles brutes qui passe de 10 à 5 %, le maintien de la Tva à 0% sur le riz, la suspension des droits de douanes sur le blé, l’application d’un taux de Tva de 0% sur la farine de blé et le rétablissement des stades commerces. «Ces mesures entraineront une baisse des recettes de l’ordre de 47 milliards de Fcfa, mais auront un impact significatif sur le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Ceci montre que le gouvernement ne pouvait rester insensible à la situation difficile que vivent les populations sénégalaises», a fait savoir le Ministre du commerce et des Pme, Aminata Assome Diatta lors d’une conférence de presse conjointe avec le Ministre des finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo, hier, jeudi 2 septembre.
Pour sa part l’argentier de l’Etat a précisé que le gouvernement ne travaille pas pour la baisse des prix, mais pour le maintien des prix actuels et de faire en sorte qu’ils n’augmenteront pas. «Ce qui se passe, c’est que la situation du monde actuel est extrêmement difficile. Aujourd’hui, tous les pays sont en proie à une hausse généralisée des prix. Il y a un renchérissement du fuel, ce qui fait que le prix du fret a fortement augmenté et certains importateurs ont même répercuté cela sur les prix, les multipliant par trois ou quatre», a-t-il expliqué.
MACKY EVITE DES NOUVELLES EMEUTES DE LA FAIM
C’est une bonne chose de renoncer à ces taxes pour éviter des émeutes de la faim comme ce fut le cas au mois de mars dernier avec comme catalyseur l’arrestation de Ousmane Sonko. Surtout en cette veille de campagne pour les Locales. Il reste maintenant l’application effective de ces mesures avec les services du commerce intérieur et de l’administration douanière Sinon, ce serait une sorte de coup d’épée dans l’eau.
SAMUEL ETO’O ANNONCE SA CANDIDATURE À LA PRÉSIDENCE DE LA FECAFOOT
Dakar, 2 sept (APS) – La Légende du football camerounais, Samuel Eto’o a annoncé sa candidature à la présidence de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), jeudi, dans un entretien avec la télévision publique béninoise (RTB).
‘’Je serai candidat à la présidence de la FECAFOOT)’’, a dit
Eto’o, confirmant ainsi des informations parues dans la presse camerounaise ces derniers jours.
‘’Quand je m’engage dans quelque chose, c’est pour aller jusqu’au bout’’, a assuré le double champion d’Afrique en 2000 et en 2002 avec les Lions Indomptables.
Samuel Eto’o, qui a joué dans les plus grands clubs du monde
(Real et FC Barcelone en Espagne, Chelsea en Angleterre et Inter Milan en Italie), a gagné à quatre reprises le Ballon d’or africain.
L’élection à la présidence de la FECAFOOT est prévue en octobre prochain.
Le 15 janvier dernier, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annulé le processus électoral ayant conduit Seidou Mbombo Njoya et son comité exécutif à la tête de la Fédération camerounaise de football, en décembre 2018.
Toutefois, la Fifa avait décidé, ‘’conformément aux recommandations de la juridiction sportive’’, de maintenir l’équipe en place pour gérer les affaires courantes et organiser de nouvelles élections.
Des médias camerounais évoquent aussi les candidatures de l’ancien international Geremi Njitap de même que celle du président sortant, Seidou Mbombo Njoya, à la présidence de l’instance dirigeante du football camerounais.
PLAIDOYER POUR L’APPLICATION DES LOIS
Le responsable du projet Power to Youth (PTY) de l’ONG Amref Health Africa Sénégal, Solange Mbaye Diouf, milite pour l’application effective des lois criminalisant le viol et les mutilations génitales des femmes.
Diourbel, 2 sept (APS) - Le responsable du projet Power to Youth (PTY) de l’ONG Amref Health Africa Sénégal, Solange Mbaye Diouf, milite pour l’application effective des lois criminalisant le viol et les mutilations génitales des femmes.
"Nous nous attendions à ce qu’il y ait une application effective de la loi criminalisant le viol et de la loi sur les mutualisations génitales", a-t-elle dit jeudi à Diourbel, au cours d’une réunion de présentation du projet Power to Youth.
"Il faut un recul en termes de pourcentage par rapport aux violences faites aux femmes et aux filles mais par rapport aussi aux pratiques néfastes" telles que les mutilations génitales féminines, a-t-elle dit.
Cette rencontre a permis d’aborder "les problématiques les plus récurrentes" au niveau de la région de Diourbel, relativement aux objectifs de ce projet, en rapport avec les autorités sanitaires, les acteurs sociaux et les acteurs étatiques concernés.
Le projet Power to Youth, prévu pour une durée de 5 ans, intervient dans les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Fatick et Matam.
Selon Solange Mbaye Diouf, "les statistiques montrent que les grossesses précoces, les mariages d’enfants, les mariages précoces, les violences sont des problèmes vraiment récurrents dans la région de Diourbel".
A l’en croire, ce sont des domaines dans lesquels il faut intervenir afin de pouvoir apporter des solutions aux préoccupations des populations locales.
Dans cette optique, le projet Power to Youth vise spécifiquement à "renforcer la participation significative des jeunes dans les instances de prise de décision", a expliqué Mme Diouf.
Elle plaide par ailleurs pour la révision des codes des collectivités territoriales "pour rayer les dispositions discriminatoires qui freinent la participation significative des jeunes dans les instances de décision".
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LE NOUVEAU VISAGE DE LA TRAITE NÉGRIÈRE EN AFRIQUE
La traite négrière qui a donné naissance au commerce triangulaire a été est officiellement aboli depuis le 19è siècle dans la colonie. Mais les engagements d’abolition pris sur du papier n’ont psa forcément éradiquer le mal ou alors sont les négriers qui ont changé ainsi que le site d’exploitation et de maltraitance. Si hier c’était des gouvernements européens et de grands propriétaires, aujourd’hui ce sont des multinationales occidentales qui sont des négriers en chefs et qui exploite sur la place les africains. Pour s’en convaincre Alain Foka a fait une immersion en République démocratique du Congo, l’un des pays qui concentre à lui tout seul plus de la moitié des minerais industriel du monde, mais malheureusement et resté très pauvre. D’ailleurs les Congolais n’ont que le nom et le territoire, les richesses ont partagés entre les multinationales chinoise, suisse, canadienne, etc. Et ces vrais maitres du pays en même temps qu’ils volent et exproprient littéralement le pays de ses richesses utilisent les méthodes de l’esclavage d’hier en dépit de l’émergence des droits dist de l’homme. Dans cette chronique, Alain Foka s’est enfoncé dans la nébuleuse à ses risques et périls dans le cadre d’un documentaire. LA RDC UN PAYS VENDU À VIL PRIX AUX MULTINATIONALES
Un violent accident fait 2 morts à Thiès
Un violent accident a fait hier deux morts et trois blessés graves à Thiès, aux environs de 18 heures, précisément au croisement Mont-Rolland sur la Voie de Contournement Nord (VCN). Il s’agit d’une collision entre deux véhicules, un camion et un véhicule particulier de marque Peugeot de type 406 immatriculé KL 1840 C. Alertée à 18 heures 10 minutes, la 21e compagnie d’incendies et de secours de Thiès a débarqué aussitôt sur les lieux, en engageant deux ambulances, un véhicule de secours routier et un véhicule d’intervention légère. Ce qui a permis de prendre rapidement en charge les 3 blessés graves qui ont été évacués au service des urgences de l’hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Il a fallu une opération de désincarcération pour extraire les deux corps sans vie, coincés dans le véhicule, avant leur acheminement vers la morgue de l’hôpital régional. Une enquête a été ouverte pour cerner les véritables causes du drame.
Gakou se rattrape
Depuis l’annonce de la grande coalition de l’opposition, les leaders déclinent leur position en adhérant ou en rejetant l’initiative de Khalifa Sall et de Ousmane Sonko. Khalifa Sall et Cie peuvent compter sur le Grand Parti. Le Bureau Politique de ce parti, après de larges concertations, a donné mandat à Malick Gakou de participer à la cérémonie de lancement de la coalition et de signer la charte. En outre, l’instance invite Gakou avec ses pairs, à ne ménager aucun effort pour favoriser les conditions du renforcement de l’unité de l’opposition et des forces vives pour une large victoire du peuple au soir du 23 janvier 2022.
Absence intrigante de Dr Abdourahmane Diouf
Restons avec cette grande coalition pour parler de l’absence intrigante de Dr Abdourahmane Diouf. Annoncé comme membre de la coalition «Yewwi Askan Wi», Dr Abdourahmane Diouf a fait faux bond à Khalifa Sall et Cie. On lui avait même réservé une chaise. Son nom figurait aussi sur la liste de la charte que devaient signer tous les leaders de parti et personnalités membres de la coalition «Yewwi Askan Wi». Toujours est-il que son entourage a confié à «Buurnews» qu’il n’est pas membre de la coalition Yewwi Askan wi. On saura dans l’avenir les raisons de l’absence de Dr Abdourahmane Diouf.
Déthié Fall rejoint la masse
Tôt dans la matinée, le leader du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), Déthié Fall, a annoncé la décision de son parti de participer à la cérémonie de lancement de la grande coalition de l’opposition pour les élections locales. L’ancien N°2 de Rewmi invite l’opposition et les forces vives de la nation à l’unité pour la préservation de la démocratie sénégalaise et la satisfaction des attentes des populations.
Pot de départ du Colonel Ousmane Aly Kane
Le colonel Amadou Makhtar Ndiaye a pris les commandes de la zone militaire n°3 (Kaolack). Hier, la zone militaire n°3 a organisé, au Camp Sémou Djimith Diouf de Kaolack, un pot à l’honneur du Colonel Ousmane Aly Kane, à l’occasion de son départ. Il passe le commandement au colonel Amadou Makhtar Ndiaye.
Reprise des travaux du pont Hilèle de Kolda
Entamés depuis 2006, les travaux de construction du pont de Hilèle ont repris enfin le le 26 août dernier. Abandonné depuis 14 ans, le pont de Hilèle qui est stratégique pour les habitants du quartier éponyme et d’autres quartiers environnants de la commune de Kolda sera réceptionné à la fin de l’année. Du moins, si l’on en croit le chef du chantier, Amadou Sow. A l’en croire, leur entreprise a démarré les travaux depuis le 26 août pour livrer le pont avant la fin de l’année. Il rassure les populations qui ne croient toujours pas que les travaux de ce pont seront achevés malgré les promesses du ministre des Infrastructures, Mansour Faye, lors de son passage à Kolda au moins d’avril dernier. Avec l’achèvement du pont, les populations pourront rallier par exemple l’hôpital régional sans passer par le centre-ville qui sera ainsi désengorgé.
Clash d’Amath Suzanne Kamara
Amath Suzanne Camara se révolte. Membre du Réseau des Enseignants de l’Alliance pour la République (Apr), il a tiré hier à boulets rouges sur le pouvoir. Selon lui, Khalifa Sall et Karim Wade doivent participer aux élections. «Karim Wade doit rentrer et jouir de tous ses droits, c’est cela la demande sociale», a déclaré Monsieur Camara face à la presse hier, au siège de la Cnts. S’il le faut, il propose de reporter les élections pour que Karim Wade et Khalifa Sall recouvrent leurs droits et participent aux élections. Le syndicaliste dira au Président Macky Sall qu’on «ne peut pas couvrir des voleurs et crier au voleur.» Très en verve comme à son habitude, Amath Suzanne Kamara ajoute que tous les citoyens doivent être égaux devant la loi. A l’en croire, au Sénégal, tout directeur ou ministre audité sera épinglé. Il invite dans la foulée le chef de l’Etat à prendre des mesures idoines pour qu’il n’y ait plus de détournements de deniers publics. L’argent du contribuable doit revenir à la population, clame l’enseignant.
Le maire de Bambilor traîne en justice son ex-employé
L’ex-agent à la mairie de Bambilor a de la baraka. Pape Mour Ndong Seck, qui n’avait pas digéré son licenciement par le maire Ngagne Diop, avait voulu se venger de ce dernier en essayant de ternir son image. Considérant son licenciement comme un règlement de comptes politiques, Pape Mour Ndong avait envoyé un texto à l’édile de Bambilor l’accusant de détenir de faux billets de banque. Pour laver son honneur, Ngagne Diop a déposé une plainte contre son ex-collaborateur. Devantla barre des flagrants délits de Dakar hier, Pape Mour Ndong Seck s’est confondu en excuses. Il a avoué au juge avoir réagi ainsi parce qu’il juge son licenciement est abusif. Le procureur a requis l’application de la loi. Quant à la défense, elle a sollicité une application bienveillante de la loi. Le tribunal a relaxé le prévenu.
Revoilà Modou Diagne Fada
Le directeur général de la Sonacos qui envisage sa tournée d’hivernage pour bientôt s’est prononcé hier sur la hausse des prix de l’huile. Face à la presse, Modou Diagne Fada a justifié cette situation par les retards dans la livraison des produits dus à la mise en quarantaine des bateaux de conteneurs dans certains pays de transit à cause de la Covid-19. A l’en croire, ces retards sont à l’origine de l’augmentation des produits, puisque le marché est au gré de la loi de l’offre et de la demande. Selon lui, si le marché est bien approvisionné, les prix seront stables, par contre si le produit se fait rare, il y a forcément une tension. D’ailleurs, le directeur général de la Sonacos informe que le gouvernement a baissé les taxes des produits de sa boite. Pour la satisfaction du marché en huile, Modou Diagne Fada promet que la Sonacos va augmenter sa capacité d’importation d’huile végétale. A l’en croire, les 28.000 tonnes collectées lors de la campagne 2019 - 2020 n’avaient pas permis de triturer de l’huile. Cependant, les 68 000 tonnes d’arachides collectées en 2020-2021 vont permettre la production d’huile. Il annonce par ailleurs le retour dans le marché de l’huile d’arachide «Niani».
81 Sénégalais bloqués à Dakhla depuis un mois
Certains de nos compatriotes souffrent au Maroc. Au total, 81 Sénégalais dont trois enfants et une femme enceinte sont bloqués à Dakhla. Ils avaient quitté les côtes saint-louisiennes le 24 juillet avant d’être interpellés, à leur arrivée le 02 août dernier, par les forces de sécurités marocaines. Ces migrants sont aujourd’hui expulsés de leur centre d’accueil. L’un d’eux, M. Sambou, a indiqué à «seneweb» que depuis quatre jours, les autorités marocaines ont cessé de leur donner de quoi manger. Ainsi, les plus courageux ont décidé d’emprunter le désert pour rejoindre le Sénégal. Dans le désarroi, ces migrants demandent de l’aide aux autorités sénégalaises. Ils sollicitent du gouvernement du Sénégal leur rapatriement.
Vol inaugural d’Air Sénégal à destination des Etats-Unis
Ce vol marque un palier important dans le développement du réseau, selon le directeur général de la compagnie, Ibrahima Kane. Tous les billets pour ce vol inaugural ont été vendus à un tarif préférentiel. L’aller-retour était disponible à partir de 479 000 Fcfa (environ 730 euros). Le rythme sera de deux vols par semaine pour commencer et se fera à bord d’unAirbus A330 neo. Des correspondances se feront également avec les capitales africaines desservies par Air Sénégal. Cette nouvelle ligne participe à l’objectif affiché de faire de Dakar un « hub régional ». Mais le moment est-il bien choisi, dans un contexte de pandémie ? L’expert en transport aérien, Mansour Diop pense que partir de Dakar vers les États-Unis, au plan sanitaire, c’est beaucoup plus facile. Interrogé par «Rfi», il indique qu’un Africain de l’Ouest détenteur d’un visa américain ne peut pas prendre un vol Dakar-Paris, Paris-New-York, or on ne peut pas quitter l’Union européenne avec ce visa. Donc, il y a effectivement une carte à jouer pour Air Sénégal, dit-il. La compagnie prévoit par ailleurs une capacité de 12 tonnes de fret par vol. Le vol inaugural a eu lieu en présence du ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, de l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Tulinabo S. Mushingi et du Directeur général d’Air Sénégal, de Ibrahima Kane
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COUVRIR L'ACTUALITÉ AMÉRICAINE SOUS LA PRÉSIDENCE TRUMP
Édition spéciale à Point USA cette semaine avec Anne Corpet, envoyée spéciale de RFI aux États-Unis lors des quatre dernières années. Elle revient sur les implications de cet épisode particulier de la vie politique américaine pour un journaliste étranger
Dans le cadre de nos interviews de l’été Point USA reçoit cette semaine, Anne Corpet, envoyée spéciale aux Etats-Unis pour RFI, Radio France Internationale, où elle achève un séjour de 4 ans. Elle nous confiera ses impressions de journaliste sur une période particulièrement agitée dans l’histoire de ce pays.
Nouvelle édition de Point USA, une émission hebdomadaire qui s’adresse plus particulièrement à un public francophone et francophile, avec pour objectif de discuter en français de l’actualité américaine en compagnie de René Lake, analyste politique et directeur de presse, Dennis Beaver, avocat et chroniqueur juridique à Bakersfield, en Californie, Herman Cohen, ancien secrétaire d’Etat adjoint américain et avec la légende du monde radiophonique Georges Collinet.
La présentation est assurée par Claude Porsella et la réalisation et le montage par Serge Ndjemba.
texte collectif
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LES IMPACTS DE LA COVID-19 SUR LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - Avec la pandémie, les femmes se sentent plus malheureuses. 89,1% des chefs de famille estiment que les liens familiaux dans leur ménage se sont détériorés. Les secteurs en avance sur la digitalisation ont mieux résisté
#SilenceDuTemps - La Covid-19 est intervenue comme un tsunami planétaire avec son cortège de surprises, ses élans d’envahissement, son rythme accéléré, sa nocivité ravageuse, son lot de personnes infectées et un nombre considérables de morts. La pandémie a fortement secoué voire mis à plat le système de santé, réinterrogé le dispositif de santé, d’approvisionnement en médicaments, en matériels médicaux d’une part, et le système de protection sociale d’autre part de la plupart des pays du monde dont le Sénégal. Elle a très vite dépassé la position du point d’alerte, tellement les coups reçus par tous les secteurs socioéconomiques ont été foudroyants et bien souvent fatidiques.
Dans cet article, les impacts de la Covid-19 sur la société sénégalaise sont résumés en s’appuyant sur les résultats des enquêtes réalisées par le Laboratoire de Recherche sur les Transformations Economiques et Sociales (LARTES-IFAN) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. En premier lieu, la situation socio-économique du Sénégal juste avant la pandémie à la Covid-19 est présentée grâce aux données de l’étude du LARTES-IFAN dans le cadre du Baromètre Jàngandoo sur 16 000 ménages représentatifs à l’échelle départementale et collectées entre avril et juillet 2019 (Fall et al., 2021a et LARTES-IFAN, 2019). Cela a permis d’évoquer le contexte socio-économique avant l’irruption de la Covid-19 et la couverture de la protection sociale au sein des ménages grâce aux données recueillies lors de l’enquête ménage réalisée par le LARTES en 2019.
En second lieu, la situation sanitaire au Sénégal au moment où intervient la pandémie est déclinée au moyen des données de l’enquête nationale sur les facteurs de risques des maladies non transmissibles « STEPS 2015 » effectuée par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD, 2015).
En troisième lieu, les impacts de la Covid-19 sont analysés selon différents secteurs. Tout d’abord, ses impacts sur la société sénégalaise sont résumés en s’appuyant sur les résultats des deux enquêtes conduites par le LARTES-IFAN. La première enquête en collaboration avec l’Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI) portant sur l’impact de la Covid-19 sur 3 003 femmes rurales en 2020 (Fall et al., 2021b ; LARTES-IFPRI, 2020) ; et la deuxième concernant l’impact de la pandémie sur la famille sur un échantillon de 700 ménages en 2021 dans quatre régions (LARTES, 2021) soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ensuite, les impacts de la Covid-19 sur les acteurs culturels sont discutés en se basant sur les données enregistrées lors de l’enquête réalisée par le LARTES-IFAN en 2021 avec le Musée des Civilisations Noires et le Musée Théodore Monod de l’IFAN sur l’impact de la Covid-19 sur 441 acteurs culturels (LARTES et al., 2021). Enfin, les impacts de la Covid-19 sur les petites et moyennes entreprises (PME) sont démontrés grâce aux renseignements tirés de l’étude du LARTES-IFAN menée en partenariat avec Lux Dev avec le soutien de l’Union européenne sur 200 PME dans les cinq régions Sud et Est (LARTES, 2021b). De même, les ajustements favorables entraînés par cette pandémie sont décrits. En conclusion, des pistes d’actions sont proposées.
- La situation socio-économique du Sénégal avant les premiers cas de Covid-19 -
Des conditions de vie précaires ont caractérisé la situation au Sénégal avant la Covid-19 comme le révèle l’enquête sur 16 000 ménages représentatifs à l’échelle départementale (Fall et al., 2021a et LARTES-IFAN, 2019). Le contexte était d’ores et déjà marqué par des disparités géographiques encore fortes (Dakar, la capitale regroupe 31% de la population du pays) ; des établissements humains multipolarisés et des régions nouvelles peu habitées (la région de Kédougou est habitée par 1% de la population sénégalaise). Les mêmes données montrent que la dynamique collective était définie par une grande taille des ménages (plus de 9 personnes en moyenne), dirigés par les chefs de ménage âgés entre 40-59 ans et un quart des chefs de ménage sont des femmes.
En outre, la précarité des ménages persistait en considérant que 34% des ménages sont locataires, hébergés ou vivent dans un habitat bricolé ; 60% des ménages ne disposent pas de sol en ciment, un quart n’a pas de mur du bâtiment principal en matériaux définitifs ; près de 2/3 des toits des habitations ne sont pas en béton. De même, une bonne partie des ménages (40%) n’ont pas accès à l’électricité ; une grande majorité (79%) n’ont pas de toilettes modernes et /ou n’ont pas de réfrigérateur (70%).
Cependant, entre 2016 et 2019, le niveau de vie des Sénégalais était en meilleure progression que le cadre de vie (Figure 1 à voir en illustration de ce texte). Les données ménages de Jàngandoo montrent que même si en 2019 près du tiers des ménages (32,7% en 2019 contre 42,7% en 2016, présente un niveau de vie « faible » (soit une réduction de la pauvreté de 10 points), le pays connut un léger élargissement des classes moyennes (45,1% en 2019 et 43,8 % en 2016) et surtout un accroissement significatif de près de 10 points entre 2016 et 2019 de ménages ayant un niveau de vie « élevés » (22,2% en 2019 contre 13,5% en 2016).
Cette situation révèle l’intérêt de privilégier l’approche communautaire dans la gouvernance. En effet, les citoyens sont fortement associés à la fois dans différentes communautés d’appartenance religieuse, coutumière, associative, familiale, professionnelle, laissant ainsi régenter une part importante de leur vie par la régulation exercée en groupes socioculturels et socio-économiques. Il s’y ajoute une économie fortement dominée par le secteur dit informel ainsi que le relève le Recensement Général des Entreprises au Sénégal (ANSD, 2016) avec 97% de PME contre seulement 3% de grandes entreprises qui cependant contrôlent 83% des investissements.
- La situation sanitaire au Sénégal au moment où intervient la Covid-19 -
Sur le plan de la santé, lorsqu’intervient la Covid-19, les maladies infectieuses étaient à la baisse, tandis que les maladies métaboliques connaissaient un accroissement exponentiel. Selon les données de l’enquête STEPS 2015 produite par l’ANSD (2015), 42% des décès étaient liés aux maladies non infectieuses. Les mêmes données indiquent que 45% des femmes et 27% des hommes étaient touchés par l’hypertension artérielle. Cette situation indexe les modes alimentaires de consommation ainsi que la détérioration de l’environnement (pollution atmosphérique et hygiène de vie). Ces données montrent également que l’exposition aux comorbidités est forte. Parallèlement, malgré les efforts de l’État, seuls 16,9%[1]des ménages bénéficient d’une couverture sociale tout programme confondu selon l’enquête ménage réalisée par le LARTES-IFAN en 2019 (LARTES, 2019). On retrouve là l’urgence d’étendre rapidement, tant pour le nombre de personnes couvertes que la qualité des prestations, le système de protection sociale.
Si on s’intéresse aux différents programmes de couverture sociale (Figure 3 en illustration de ce texte), la bourse de sécurité sociale est la couverture prépondérante à hauteur de 62.4%, suivi de la Couverture Maladie universelle (CMU) qui recueille 20.7%, tandis que les Instituts de Prévoyance Maladie (IPM) centrés sur les employés assurent 7.9% ; les assurances privées pour 5.5 % et les gratuités de soins de santé pour 2.3%. Les autres couvertures restent résiduelles de l’ordre de 1.2%.
- Les principaux résultats des études sur les impacts de la Covid-19 sur la société sénégalaise -
Le LARTES a réalisé en collaboration avec l’IFPRI une étude sur l’impact de la Covid-19 sur 3 003 femmes rurales en 2020. Avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, une autre étude sur l’impact de la Covid-19 sur la famille autour de 700 ménages en 2021 a été menée sur quatre régions (Dakar (Ouest), Diourbel (au centre), Tambacounda (Est) et Ziguinchor (Sud).
Les résultats de ces études mettent en exergue trois facteurs majeurs que sont :
- L’évolution de l’indicateur de faim qui est passée du simple au triple dans les deux zones rurales des régions d’étude que sont Kolda (Sud) et Kaolack (Centre) ;
- La baisse du bien-être émotionnel des femmes : autrement dit, avec la Covid-19 les femmes se sentent de plus en plus malheureuses (figure 5) ;
- La détérioration des liens familiaux pendant la Covid-19 dans la mesure où 89,1% des chefs de ménage estiment que les liens familiaux dans leur ménage se sont détériorés avec la Covid-19 dont 48,8% de manière « forte »..
Néanmoins, des changements notoires ont été relevés, car la crise de la Covid-19 a renforcé les échanges entre les générations. La présence accrue des membres du ménage durant le semi-confinement a favorisé la réalisation d’activités communes. On note un changement positif dans toutes les régions dans la réalisation d’activités communes. Notons que la tendance à la baisse dans la réalisation d’activités communes est plus observée à Dakar (capitale et à l’ouest) et à Ziguinchor (Sud).
Du point de vue de la répartition des tâches au sein du ménage entre les hommes et les femmes, il n’y a pas eu de changements majeurs. Cependant, les hommes se sont investis davantage dans les tâches réservées aux femmes que l’inverse.
En outre, la quasi-totalité des ménages a fait face à des contraintes financières. Le fait de passer plus de temps ensemble n’a pas favorisé une meilleure communication au sein des couples. Des dégradations sont assez marquées à Dakar et à Ziguinchor et les améliorations sont marginales.
- Les impacts de la Covid-19 sur les acteurs culturels ne sont pas en reste -
Une autre étude du LARTES réalisée en 2021 avec le Musée des Civilisations Noires et le Musée Théodore Monod de l’IFAN sur l’impact de la Covid-19 sur 441 acteurs culturels montre que la pandémie a engendré un manque à gagner pour l’écrasante majorité des acteurs culturels : 95,9% d’entre eux déclarent avoir subi des pertes suite à la pandémie. (voir figure 7 en illustration de ce texte)
- Les impacts négatifs et massifs de la Covid-19 sur les PME -
Le LARTES-IFAN en collaboration avec Lux Dev avec le soutien de l’Union européenne a réalisé une évaluation sur 200 petites et moyennes entreprises (PME) dans les cinq régions Sud et Est du Sénégal : Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Kédougou et Tambacounda en avril-mai 20221. Il apparaît que la Covid-19 plombe les entreprises. Effectivement, l’enquête révèle que les pertes subies (92.7% [2]) par les entreprises en raison de la pandémie de COVID-19 s’avèrent importantes compte tenu du fait que la quasi-totalité d’entre elles sont de petite taille. Face à la crise sanitaire, plusieurs entreprises rencontrent une baisse d’activité qui se traduit par des pertes de revenus. La situation liée à la pandémie entraîne souvent des difficultés conduisant à une cessation complète de l’activité (faillite, liquidation, etc.).
- De quelques ajustements favorables entraînés par la Covid-19 -
L’un des impacts de la Covid-19 sur le mode de travail est le recours au télétravail qui a maintenu beaucoup d’entreprises et de structures publiques en activité. Les secteurs qui étaient en avance sur la digitalisation ont mieux résisté à la pandémie. Le télétravail a maintenu les entreprises en activité. Des niches favorables se sont développées dans le domaine de la cosmétique, de la fabrication et de la vente de masques, des produits chimiques, etc.
Le domaine du transport a également subi des ajustements favorables avec le développement des formes de transport rapides causées par la Covid-19. Les populations font régulièrement recours aux convoyeurs (Tiak Tiak, Car rapide Prestige, Yobante, etc.) notamment pendant les périodes de limitation des déplacements. Cela a entraîné une prolifération des deux roues (jakarta) et des calèches (transport de bagages). Néanmoins, il est utile de surveiller les externalités négatives de ces innovations sociales qui se traduisent par davantage d’accidents, la sédentarité des personnes gestionnaires de l’économie domestique, entre autres, la restriction des loisirs entraînée par l’amplification de l’espace de travail dans la sphère domestique, etc.
- Pistes d’actions -
L’heure est venue d’évaluer la riposte, de soutenir l’emploi et les secteurs sociaux que sont la santé, l’éducation, la protection sociale, le transport, les acteurs culturels, etc.
Sur le plan de la communication, une évaluation de la campagne médiatique au grand public devient incontournable tout en mettant en avant la communication de proximité ainsi que l’acceptation sociale des vaccins anti Covid-19.
Sur le plan de l’engagement communautaire et professionnel, il nous faut évaluer l’implication des leaders religieux et communautaires selon l’évolution de la pandémie. Les bouleversements familiaux observés sont plus durables et leurs portées futures méritent une grande attention.
La protection du monde du travail et l’accroissement de la création d’emploi constituent des stratégies inévitables pour le secteur entrepreneurial et du travail. De même, la mise en place des fonds dédiés aux PME soutiendra ces initiatives.
La Covid-19 a appris aux décideurs l’urgence de développer des stratégies globales de santé publique en favorisant des investissements structurants pour les secteurs sociaux. Le soutien exceptionnel aux personnels de santé s’avère indispensable afin de compenser de manière significative les nombreux efforts et coûts induits par la pandémie.
Pr Abdou Salam Fall est socio-anthroplogue, Directeur de recherche titulaire des Universités en Sociologie, Coordinateur du Laboratoire de Recherche sur les Transformations Économiques et Sociales (LARTES-IFAN). Riche d’une expérience de plus de trois décennies en études de développement, il dirige depuis 15 ans la formation doctorale « Sciences Sociales appliquées au Développement ». Il a publié de nombreux articles et une quinzaine de livres au sein de maisons d’éditions internationales.
Dr. Rokhaya Cissé est sociologue, Chargée de recherche titulaire, chercheure à l'Institut Fondamental d'Afrique Noire (IFAN-CAD). Elle étudie les manifestations des faits sociaux à partir de deux composantes : la qualité du capital humain (éducation, santé, genre, protection de l’enfant, pauvreté et vulnérabilités) et les changements sociaux à partir de l’analyse de la gouvernance et l’élaboration d’outils dans l’accompagnement à la prise de décision.
Dr Soufianou Moussa est démographe, économiste et économètre, chargé de recherche titulaire à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN). Il est diplômé de l’Université Paris Descartes où il a obtenu un Doctorat en Démographie et Sciences sociales. Ses intérêts de recherche portent essentiellement sur la qualité de l’éducation, la pauvreté, les statistiques et l’évaluation des interventions de développement.
Dr Moustapha Seye est chargé de recherche titulaire à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN). Il porte un intérêt particulier à la gouvernance environnementale, à la sociologie du genre, de l’alimentation, aux questions de l’enfance, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de cash transfert et de résilience des communautés au Sénégal et dans la sous-région.
[2] LARTES: Impact de la COVID-19 sur les PME (200 PME), 2021
Références documentaires
ANSD, 2016, Recensement Général des Entreprises au Sénégal.
ANSD. (2015). Enquête STEPS 2015.
FALL, A. S., CISSÉ, R., MOUSSA, S., LÔ C. (2021). Résultats prémilitaires de Jàngandoo 2019. Policy Brief.
FALL, A. S., SÈYE, M., LÔ C., Leport, A., Peterman, A., Hidrobo, M. (2021). Les femmes rurales sénégalaises à l’épreuve de la Covid-19, Revue Recherches & Educations. Numéro Epistémologies du Sud et santé.
LARTES et IFPRI. (2020). Impact de la Covid-19 sur les femmes rurales.
LARTES. (2021a). Impact de la Covid-19 sur la famille.
LARTES, Musée des Civilisations Noires, et le Musée Théodore Monod. (2021). Impact de la Covid-19 sur les acteurs culturels.
LARTES. (2021b). Impact de la Covid-19 sur les PME.
CONTRE MACKY, YEWWI ASKAN WI EST NÉ
La grande coalition de l’opposition a été lancée ce jeudi 2 septembre à Dakar avec des figures comme : Khalifa Sall, Ousmane Sonko ou encore Serigne Moustapha Sy. En ligne de mire : les trois prochaines échéances électorales du pays
avec e-média |
Babacar Fall & Abdoulaye Sylla |
Publication 02/09/2021
Dites désormais Yewwi Askan Wi ! La plus grande coalition de l’opposition vient d’être lancée, ce jeudi, 2 septembre 2021, à Dakar. Une union qui va durer au moins trois ans à savoir : les élections locales de Janvier 2022, les Législatives prévues la même année et l’élection présidentielle, fixée en 2024.
Pour y arriver, les leaders de cette nouvelle coalition ont fixé la charte de bonne conduite de leur alliance. Entre autres règles consignées sur la charte, ne jamais faire de compromis ou de compromission avec le régime de Macky Sall. Mais également, que les membres de la coalition s’abstiennent de jeter le discrédit à la coalition ou à ses membres.
On peut citer parmi les membres de la coalition, Khalifa Ababacar Sall, leader de Taxawu Sénégal, Malick Gakou du Grand parti (Gp), Ousmane Sonko, Pastef – Les Patriotes, le Parti l’unité et du rassemblement (Pur) de Serigne Moustapha Sy, représenté à la cérémonie par Me Cheikh Tidiane Youm, Déthié Fall avec sa nouvelle formation, le Parti républicain pour le progrès Disso ak Askanwi. On note également dans cette coalition, d’anciens ministres de Me Wade à savoir Aïda Mbodj, Moustapha Guirassy et Habib Sy.
Les nouveaux membres de la coalition ont promis de tout mettre en œuvre pour remporter les Locales de 2022. Ensuite, ils ont en ligne de mire les élections législatives prévues mi 2022. « Notre premier combat reste les Législatives. Il nous faut peser de toutes nos forces pour que cette échéance ne soit pas reportée par le pouvoir » a déclaré, Moussa Tine, membre de Taxawu Senegal.