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23 septembre 2025
Par Abdoulaye Bamba DIALLO
LE SENEGAL NE BRÛLERA PAS
Il est de bon ton que l’on ne se fasse pas de cadeaux entre adversaires dans l’univers impitoyable de la politique. Pour autant, le procès fait au pouvoir actuel par certains défenseurs des libertés est-il juste ?
Les réformes apportées au Code Pénal et au Code de Procédure Pénale ouvrent un nouveau champ de bataille. Cela marque un tournant entre l’opposition la plus radicale et les dirigeants de la majorité présidentielle dans leur conception réciproque de la gestion des affaires publiques. Certes, il est de bon ton que l’on ne se fasse pas de cadeaux entre adversaires dans l’univers impitoyable de la politique. Tout de même diriger un Etat exige une posture faisant prévaloir la défense et la préservation des intérêts souverains du pays quelle que soit la rudesse des coups qui vous sont portés.
Pour autant, le procès fait au pouvoir actuel par certains défenseurs des libertés est-il juste ? Le terrorisme est bel et bien une menace planétaire. A ce titre, il plane sur les cinq continents et ne devrait laisser insensible aucun Etat sérieux et responsable. Le savant et homme politique Cheikh Anta Diop a depuis longtemps établi que la sécurité est le préalable au développement. Un pays, comme le nôtre en période d’émergence et qui tend vers le développement avec le potentiel récent mis en exergue par la découverte de ses potentialités énergiques et minières, ne peut se croire à l’abri de tentations, de calculs, de luttes et de convoitises par toute sorte d’adversité ne reculant devant aucune tentative de déstabilisation pour parvenir à ses fins.
Plus que de l’ignorance ou de la bêtise, ce serait de la félonie ou de la haute trahison que de croire qu’une pandémie comme la Covid-19 ainsi que le terrorisme qui sont en passe de déstabiliser tous les Etats du Sahel en menaçant l’unité nationale, la cohésion sociale puissent laisser intact un pays comme le nôtre. Pire ou mieux, c’est selon, le terrorisme verbal, le refus du dialogue, les postures extrémistes et radicales ainsi que la défiance de plus en plus grande à l’endroit des Institutions et de ses représentants sont les manifestations les plus évidentes que le terrorisme est bien installé chez nous.
Les escarmouches des trois jours de mars dernier sont bien des manifestations de la présence terroriste sous nos cieux. L’Etat a su bien réagir avec mesure et responsabilité en usant des instruments les plus adaptés à pareille situation pour faire face à cette tentative de déstabilisation du pays. Le grand mérite du Chef de l’Etat a été d’éviter, à cette occasion, la déchirure sociale et politique, piège dans lequel certains tentent d’enserrer le pays. Le Président Macky Sall a tenu à ne faire intervenir que l’Etat et ses démembrements tenant à distance les formations politiques, en premier, son propre parti, l’Apr.
Sans oublier d’impliquer en les informant les notabilités civiles, religieuses et coutumières afin d’éviter les amalgames, manipulations et affabulations distillés au sein de l’opinion et dont les dérapages ne cherchaient qu’à distendre la cohésion nationale. En tirant des leçons de ces jours de tumulte, le Chef de l’Etat introduit les réformes et adaptation qu’exigent l’urgence et la délicatesse de la situation. Il y a bel et bien chez nous, au sein de nos populations mais surtout au sein de nos élites des enfants perdus de la République animés par une folle ambition de pouvoir et qui semblent être prêts à n’importe quelle alliance.
Les réformes apportées au Code Pénal et au Code de Procédure Pénale sont une première manifestation de la riposte à opposer aux ennemis du Sénégal. D’autres initiatives, tout aussi fermes et efficaces, devraient suivre afin d’intensifier les capacités de riposte du pays face aux agressions et attaques pouvant surgir de l’intérieur comme de l’extérieur. L’arsenal ne saurait être adapté que sur les seules forces de défense et de sécurité, la législation et la réglementation devant être à la hauteur des enjeux.
Après le 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont revu leur corpus législatif pour s’adapter aux nouvelles formes de terrorisme tout en augmentant les capacités d’investigation des services de renseignement ainsi que les capacités des armées américaines. Après les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan, la France a corsé son arsenal législatif, revisité son code de la nationalité et le droit d’asile et avant de se lancer à la traque aux terroristes jusque dans l’Orient lointain et mystérieux.
Le Sénégal ne procède pas autrement que ces deux pays en essayant d’adapter sa riposte face à ces nouveaux ennemis et déstabilisateurs attirés par nos richesses et voulant faire main basse sur le pays comme le subissent déjà des Etats africains comme la Libye, le Mozambique, le Congo Démocratique, la Centrafrique sous prétexte de guérilla ou de luttes de libération nationale.
La Démocratie ne devant être ni le désordre social ni la chienlit d’une guérilla urbaine sous influence étrangère. Certes, la pauvreté, le chômage et le sans-emploi sont des plaies béantes qui fragilisent notre tissu social et peuvent être, à ce titre, des accélérateurs de la colère et de la défiance à l’ordre social. Faut-il en faire pour autant le lit de toutes les outrances et transgressions uniquement pour assouvir des desseins politiques servant ainsi de mercenaires à des puissances capitalistes ou à des nouveaux pouvoirs impériaux voulant nous contrôler et s’accaparer de nos richesses ? En cela, je suis en phase avec des dirigeants comme Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan et Paul Kagamé.
L’Occident et ses croisés ne doivent pas nous dicter la marche à suivre tout comme les nouvelles puissances impériales émergentes qui cherchent à remplacer sous nos cieux les anciens colons ne sauraient devenir de nouveaux maîtres pour nous. Il n’y a rien à gagner en sortant d’un impérialisme pour en tomber sous un autre. Il faut combattre avec la même énergie les croisés de l’Occident comme les laquais des nouvelles puissances naissantes.
Si l’armée nationale a dû déployer certaines de ses unités dans des zones urbaines en mars dernier pour servir de bouclier et défendre les édifices publiques c’est bien parce que l’on s’est rendu à une évidence. A savoir que la Police et la Gendarmerie nationale, jusque-là, ne sont préparées et équipées que pour faire du maintien de l’ordre en encadrant des manifs, mais ne sont point outillées pour faire face à des émeutes et à des insurrections et encore moins à contenir des foules à l’assaut des casernes, des cantonnements, des sanctuaires des forces de l’ordre ou des bâtiments publics. Les errances d’un officier de la Gendarmerie, beaucoup plus fasciné par les réseaux sociaux et tourmenté par l’affect mélangeant les allégeances, ont révélé les faiblesses et insuffisances contenues dans le recrutement d’officiers supérieurs des Forces de défense et de sécurité n’ayant pas subi au préalable une formation militaire.
La Police et la Gendarmerie ont, ces dernières décennies, procédé à des recrutements d’universitaires pour renforcer les corps d’encadrement de leurs effectifs. Cela fait cohabiter en leur sein deux types d’officiers : les uns ayant une formation militaire et sécuritaire et les autres n’ayant qu’une formation sécuritaire obtenue au sein de leur école de formation spécialisée. Une mise à niveau pour plus de cohérence et de cohésion s’impose à la hiérarchie de ces forces de défense et de sécurité au sortir des évènements du mois de mars dernier. Le pays n’est pas en danger, mais il fait face à des dangers.
Le principal d’entre eux est le statut du pays qui est en train de changer. Le Sénégal était un petit pays du Sahel sans grandes richesses. Depuis l’alternance du 1er mars 2000 et durant la dernière décennie (2010- 2020), il est devenu un pays prometteur avec ses richesses minières et énergétiques. Nous avons tort de croire que cela ne va que nous apporter des richesses et du « natangué ». Quand la probabilité devient des perspectives en économie, cela suscite des convoitises et aiguise les appétits des prédateurs impérialistes. Les poursuites de l’exploitation du pétrole en Libye, des diamants et du coltan en Centrafrique et au Congo Démocratique en sont des révélateurs. L’exploitation des ressources dans ces pays ne s’opère qu’au seul profit des politiciens véreux et des capitalistes sans foi, ni loi au détriment des populations de ces territoires. Notre pays doit se prémunir d’un tel sort tout en restant un pays de démocratie et de liberté mais avec organisation et méthode et doit sans faiblir poursuivre sa marche vers le développement.
Les élections étant, alors, les seuls instruments de résolution des ambitions pour le contrôle de l’Etat et de la République. Seulement, en ces temps si difficiles, un pays se doit d’être fort dans toutes ses composantes et être en mesure d’assurer son existence. Savoir se défendre s’opère sur le champ militaire mais aussi sur le plan de sa sécurité intérieure. Les autorités actuelles seraient défaillantes et incapables si elles ne prenaient pas la mesure des dangers et des enjeux.
Par Abdou Khoudoss Niang
UNE DEMOCRATIE SANS UN ETAT DIGNE DE CE NOM ?
La démocratie n’est pas le système idéal de gouvernement de la cité des hommes, selon un politicien anglais qui ajoute que l’on n’a cependant encore rien trouvé de mieux. Et pour cette raison même, elle a toujours été… un idéal.
La démocratie n’est pas le système idéal de gouvernement de la cité des hommes, selon un politicien anglais qui ajoute que l’on n’a cependant encore rien trouvé de mieux. Et pour cette raison même, elle a toujours été… un idéal. Difficile à atteindre, en plus.
Dans les années soixante, aussitôt après l’accession à la souveraineté internationale de la majorité des pays africains colonisés, la démocratie n’est pas très à la mode sur le continent. On y redoute qu’elle ne menace l’unité de nations d’autant plus vulnérables qu’elles sortent d’une longue période historique au cours de laquelle le colonisateur, pour régner sans partage, a dû diviser les populations à outrance.
Le raisonnement méritait une certaine attention même si rien ne pouvait justifier, moralement ou politiquement, le Parti unique et les atteintes répétées aux droits de l’homme. La littérature africaine de l’époque - les romans en particulier - témoigne de cette faillite politique des nouveaux Etats.
La figure maléfique, violemment fustigée ou tournée en dérision par l’auteur, n’y est plus le petit commandant de cercle Toubab, mais le Père-de-la-Nation, fantasque et extravagant, soi-disant infaillible mais surtout d’une insondable stupidité. Ce qu’il faut toutefois rappeler c’est que la division du monde en deux blocs à l’époque de la Guerre froide est en quelque sorte l’assurance-vie des dictatures.
Le camp capitaliste se fait joliment appeler « le monde libre » mais soutient avec une rare fermeté Mobutu, Stroessner, Vargas, les racistes blancs d’Afrique du Sud et on en passe. En face, les Soviétiques ont aussi leurs alliés, qu’ils protègent envers et contre tout. C’est dans ce contexte particulier que, au demeurant, la Françafrique, se met en place et prospère. En vertu d’une division internationale du travail entre puissances occidentales, Paris garde le contrôle de ses anciennes colonies.
Si le chef d’état y est soupçonné de fricoter avec les communistes, comme le Malien Modibo Keita ou le Béninois Mathieu Kerekou, un putsch organisé depuis Paris fait accéder au pouvoir de jeunes officiers qui se disent tourmentés par un pressant désir d’instaurer enfin la démocratie ! La chute du Mur de Berlin, qui consacre l’effondrement du communisme, donne à l’Occident une sensation de toute-puissance. Il a beaucoup moins besoin des tyrans sur lesquels il s’appuyait pour contrer l’ennemi stratégique. Mieux vaut donc desserrer l’étau.
Un des temps forts de ce revirement est pour les francophones le « Discours de la Baule » en 1991. Dans cette station balnéaire, François Mitterrand déclare aux chefs d’Etat réunis – ce qu’un historien français appelle sa « basse-cour francophone » - que dorénavant Paris n’accorderait plus d’aide aux pays où la démocratie et les droits de l’homme seraient bafoués. Après cette mémorable rencontre, les présidents se précipitent chez eux. Ce sont de malins politiciens.
Chacun d’eux sait que les temps ont changé et se dit : mes amis blancs veulent la démocratie, si je ne leur obéis pas je suis cuit… Je vais donc jouer le jeu. Et c’est bien en effet d’un véritable jeu de dupes qu’il s’agit : Mobutu, Bongo et Cie acceptent ce qu’on appelle des « Conférences nationales » et peu à peu tissent leur toile. Quelques journaux sont tolérés, des centaines de partis politiques et syndicats sont autorisés, ce qui revient à étouffer toutes leurs initiatives et revendications par une formidable et dérisoire cacophonie.
Au bout du compte, les dictateurs en place remportent très démocratiquement les élections et tout repart comme avant, avec quelques nouvelles têtes. Mais force est de reconnaître que sans ces transitions, même manipulées, on n’en serait pas à la situation actuelle, nettement meilleure que celle des lendemains d’indépendance. Le système politique est partout plus ouvert, la presse est devenue un vrai pouvoir et les élections, sous haute surveillance internationale – en fait occidentale !- reflètent de mieux en mieux la volonté de la population. Il est désormais difficile de simplement imaginer des potentats quasi déments comme Macias Nguema, Bokassa, Mobutu et Idi Amin Dada. Mais… Il y a un mais… Cette démocratie clefs en main souffre précisément d’être un produit importé. Elle ne tient pas compte des forces qui travaillent en profondeur la société et souvent elle a été davantage un facteur de destruction que de cohésion et de progrès.
Lorsque Mitterrand prononce son discours de la Baule, un certain Juvénal Habyarimana est parmi ses auditeurs les plus attentifs. Il rentre au Rwanda et entre autres nouveautés héritées de l’ouverture démocratique, lance la Radio des Mille Collines et encourage au nom de la liberté d’expression la naissance de partis et organisations racistes dont les sinistres Interahamwe. On connaît la suite : ces « démocrates » mettront en œuvre le génocide au nom du « peuple majoritaire hutu ». Le second exemple est celui de l’ancien président malien, Amadou Toumani Touré. En 1991, il est le chef d’état-major de l’armée malienne. Le dictateur Moussa Traoré doit faire face à un soulèvement populaire. Le général Touré, au lieu de le réprimer, se range du côté des émeutiers et s’empare du pouvoir. Va-t-il s’y accrocher ? Non, il organise des élections auxquelles il ne prend pas part et quitte le Palais au profit d’un civil, l’historien Alpha Oumar Konaré. Pendant que celui-ci dirige le pays, lui se met en réserve de l’armée et s’investit dans diverses actions humanitaires ou de médiation de paix. Au bout de dix ans – les deux mandats de Konaré – il se présente et est élu puis réélu. La Constitution lui interdit de se présenter une troisième fois. Va-t-il violer la Constitution, comme certains dans son entourage l’y incitent ? Non, il ne fera jamais ça : « Je ne resterai pas un jour de plus dans ce palais… »
Le monde entier se dit : quel homme exceptionnel, ce président du Mali ! Il est courtois, à l’écoute, prêt à discuter avec ses adversaires et tellement respectueux des règles démocratiques ! Voilà pourquoi le monde entier a été si choqué par le putsch militaire qui l’a renversé le 22 mars 2012, exactement cinq petites semaines avant le scrutin présidentiel du 29 avril… Mais bien avant sa chute, il ne restait déjà plus rien du Mali, aujourd’hui amputé des deux tiers de son immense territoire, toute sa partie septentrionale, en fait. Que s’est-il donc passé pour qu’en si peu de temps le rêve malien vire au cauchemar absolu ? Rien de spécial, sinon qu’au Mali il y avait une démocratie mais pas d’Etat.
Amadou Toumani Touré, qui était par ailleurs un homme de bonne volonté, n’a jamais été accusé de s’être personnellement enrichi. Mais son entourage et les caciques, civils et militaires, du régime – il avait nommé des dizaines de généraux – étaient corrompus jusqu’à la moelle, s’enrichissant de façon outrancière et illégale. Il a suffi d’une pichenette de la rébellion touareg revenue lourdement armée de Libye pour que le Mali, colosse démocratique aux jambes d’argile s’effondre. L’exemple malien devrait faire réfléchir les autres pays africains.
La démocratie n’est-elle pas un dangereux alibi quand elle ne sert qu’à masquer l’inexistence totale de l’Etat ?
LES DEPUTES PRONENT LA REVISION DE LA LOI DE 2014
En atelier d’échanges et de sensibilisation sur le système Sénégalais de déclaration de patrimoine organisé hier, jeudi 1er juillet, les parlementaires ont appelé de tout leur vœu la révision de la loi n°2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration
En atelier d’échanges et de sensibilisation sur le système Sénégalais de déclaration de patrimoine organisé hier, jeudi 1er juillet, les parlementaires ont appelé de tout leur vœu la révision de la loi n°2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine. Laquelle loi traine des imprécisions pour jouir du plein droit sur les personnes assujetties.
Près de 10 ans après l’adoption de la loi n°2012- 22 du 27 novembre 2012 portant code de transparence dans la gestion des finances publiques, une transposition interne de la directive n°1/2009/CM/UEMOA du 27 mars 2009, portant code de transparence dans la gestion des finances publiques au sein de l’Uemoa, c’est seulement hier, jeudi 1er juillet 2021, lors de leur rencontre avec l’Ofnac, que les législateurs de cette même loi sont venus à déceler les imprécisions de celle-ci, à travers la loi n°2014-17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine. Laquelle loi est imprécise par rapport aux personnes assujetties, par rapport aux dispositions de sanctions des détenteurs de l’autorité publique, des élus comme hauts fonctionnaires censés participer à la gestion des ressources de la collectivité, à l’étroitesse du champ d’application du régime de ladite loi notamment les inspecteurs des Impôts et domaines, du Trésor, du cadastre, les officiers des douanes, les opérateurs semenciers, les entrepreneurs à qui, on a confié un ou des marché (s) à coût de milliards entre autres. A ce propos, le député-maire Cheikh Seck, par ailleurs président de la commission du développement rural a clairement fustigé le non-élargissement de la loi à certains corps précités.
Ainsi dira-t-il : « Il y a des corps qui devraient être obligatoirement soumis à la déclaration de patrimoine ». Pour lui : « Des milliardaires sont cachés dans la République et pendant ce temps l’on jette à la pâture des ministres, députés entre autres ». Aujourd’hui, il urge « d’élargir l’assiette » et même de « revoir cette loi ». Parce qu’avant celle-ci (loi) « certains étaient actifs et continuent de l’être toujours. Et à ce niveau, rien n’est précis ». Donc, « cette loi est insuffisante ». Convaincu que la révision de la loi est plus que nécessaire, le député préconise « la révision des comptes administratifs de certains budgets des collectivités ». Parce que soupçonnant certains maires de n’être pas sincères avec leur budget alors que « leur compte administratif dépasse largement le milliard soumis au contrôle de l’Ofnac. Mais, pour contourner, ils déclarent un budget qui tourne aux alentours du milliard ». Cette même loi n’offre pas des dispositions de sanctions à l’Ofnac ; précise-t-il. En clair, « les sanctions prévues ne sont pas à la disposition de l’autorité administrative indépendante qu’est l’Ofnac mais à la disposition d’une autre entité », renseigne-t-il lors de l’atelier d’échanges et de sensibilisation avec les parlementaires sur le système Sénégalais de déclaration de patrimoine. D’où, la pertinence d’aller vers « la réforme de la loi 2014 », lance Awa Guèye, la deuxième vice-présidente de l’Assemblée nationale. Et pour ce faire, elle préconise de « larges concertations pour arrêter ensemble des sanctions adéquates devant permettre à l’Ofnac de contraire tous les assujettis à faire leur déclaration de patrimoine mais également à amener tous les récalcitrants à se conformer à celle-ci (loi 2014) ».
MACKY, LA GRANDE ÉPREUVE
Fixées à la date du 23 janvier 2022, les élections municipales et départementales qui ont déjà été reportées à quatre reprises depuis leur date initiale du 1er décembre 2019, semblent encore bien loin du bout du tunnel
L’organisation des élections municipales et départementales de janvier 2022 destinées à renouveler le mandat des élus locaux épuisé depuis décembre 2019, risque d’être un véritable parcours de combattant pour le président Macky Sall et son gouvernement. Pour cause, englué dans un champ politique où les oppositions sont frontales et restent marquées du sceau de la suspicion entre pouvoir et camp d’en face, le chef de l’Etat est mis au défi de tenir un scrutin consensuel, sur la base des principaux points acceptés d’accord partie au niveau du dialogue politique. Mais également en tenant compte des points en suspens au niveau de ce même dialogue comme de certaines injonctions sur le déroulé du processus électoral au Sénégal, dont la recommandation de la Cedeao de mettre un terme à son… modèle de parrainage citoyen.
Fixées à la date du 23 janvier 2022, les élections municipales et départementales qui ont déjà été reportées à quatre reprises depuis leur date initiale du 1er décembre 2019, semblent encore bien loin du bout du tunnel. Et pour cause ! Alors que le contexte politique du pays est encore vicié parles fameux évènements de mars dernier et par suite, du «mortal kombat» que le pouvoir semble livrer avec une partie de son opposition, celle dite radicale agglutinée autour d’Ousmane Sonko de Pastef-Les Patriotes et du Mouvement de défense de la démocratie (M2D), le président de la République semble marquer le pas face aux grandes urgences du processus électoral, celles devant conduire vers une organisation normée et sereine du scrutin de janvier prochain. En effet, alors que l’essentiel du processus d’organisation des prochaines élections municipales et départementales du 23 janvier 2022 prochaine est aujourd’hui suspendu à sa décision concernant le rapport de la Commission cellulaire du dialogue politique qu’il a reçu le 26 août 2020 dernier des mains du président du Dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, notamment la suite qu’il entendait accorder aux différents points d’accord et aux questions en suspens, Macky Sall semble pour le moment plus préoccupé par ses tournées économiques à travers le Sénégal.
Des périples sur fond de suivi de l’action gouvernementale mais organisés à la veille de chaque élection générale depuis les Législatives de 2017. Après les régions centre (Kaffrine) et Sud-Est (Kédougou) du 29 mai au 1er juin 2021 dernier puis le Nord du pays du 12 au 19 juin, la prochaine étape de ces déplacements aux allures d’une campagne électorale anticipée sera les régions de Louga, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. D’ailleurs, s’exprimant lors du Conseil des ministres du mercredi 23 juin dernier, le chef de l’Etat a invité les membres du gouvernement « à préparer » cette prochaine étape de sa tournée économique dans ces quatre régions.
Pendant ce temps, à six mois et poussière des prochaines élections municipales et départementales, un mystère total continue d’entourer certaines questions directement concernées par le scrutin en question. Il s’agit entre autres de l’élection au suffrage universel direct des maires (sur lequel certains acteurs prêtent à Macky Sall l’intention d’apposer son véto), la question de la vacance et suppléance au poste de maire et président de Conseil départemental, celle relative aux autorités en charge de la gestion des élections ou encore à l’utilisation du bulletin unique…
Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’on est pratiquement à quelques encablures de la période limite des six mois fixée par le protocole additionnel de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance du 21 décembre 2001, et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance du 30 janvier 2007 pour procéder aux changements de la loi électorale. Du coup, la saisine de l’Assemblée nationale pour entériner les modalités d’organisation de ces Locales, sur la base des acquis consensuels du dialogue que Macky Sall s’était engagé à respecter, s’impose de manière instante pour rester dans la conformité du protocole additionnel de la Cedeao. Une institution dont la Cour de justice a d’ailleurs sommé «Macky Sall» de mettre fin à son modèle de parrainage citoyen qui ne garantit pas tous les droits des électeurs.
A moins de 7 mois des Locales, Macky Sall arrivera-t-il à enjamber ces divers obstacles pour arriver à une tenue consensuelle des élections, sur la base du compromis politique, ou sera-t-il amené encore une fois à recourir à l’état de fait? Ou encore au forcing, via sa majorité mécanique à l’Assemblée nationale, afin d’opérer des modifications unilatérales au Code électoral et en procédure d’urgence comme il a toujours fait quand il s’agit de grandes réformes ? C’est dire à quel point des zones d’ombre persistent encore sur la tenue sans heurts des élections municipales et départementales de janvier prochain, qualifiées par beaucoup d’acteurs de primaires pour les Législatives à venir et de test majeur vers la grande équation présidentielle de 2024
LE SCHEMA DIRECTEUR EN PHASE D’ELABORATION
L’eau est aujourd’hui un enjeu stratégique pour les états. Dans un contexte marqué par sa raréfaction et la demande croissante liée au croît démographique, les Etats sont dans les stratégies pour sa gestion efficace et durable.
La Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE) du ministère de l’Eau et de l’assainissement a lancé les travaux d’élaboration d’un Schéma directeur d’aménagement et de gestion des ressources en eau (SDAGE). L’atelier a été ouvert par le ministre Serigne Mbaye Thiam.
L’eau est aujourd’hui un enjeu stratégique pour les états. Dans un contexte marqué par sa raréfaction et la demande croissante liée au croît démographique, les Etats sont dans les stratégies pour sa gestion efficace et durable. C’est ce cadre que le Sénégal a lancé les travaux d’élaboration de son Schéma d’aménagement et de gestion des ressources en eau (SDAGE).
Un outil de planification et d’aide à la décision. « Le contexte de précarité de la ressource couplé à l’augmentation de la demande en eau pour le développement économique du pays nécessite donc la recherche et le maintien d’un équilibre durable entre les ressources et les besoins, à travers une planification judicieuse et concertée des ressources en eau », a rappelé le ministre Serigne Mbaye Thiam.
En effet, selon le Directeur de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau, Niokhor Ndour, les ressources eaux douces disponibles sont estimées à 31 milliards de m3, compte non tenu des nappes aquifères. Afin de parvenir à cette gestion saine, le gouvernement du Sénégal s’est engagé dans une politique de Gestion Intégrée des Ressources en Eau, en adéquation avec les recommandations du sommet de Rio 1992. C’est ainsi qu’un Plan d’Actions de Gestion intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE) subdivise le territoire en unités de gestion et de planification pour assurer une gestion équitable et rationnelle des ressources en eau. Ces unités sont des territoires qui présentent une certaine homogénéité sur le plan hydrologique.
Ainsi, on retrouve dans ce plan d’actions cinq (5) Unités de Gestion et de Planification (UGP) subdivisés en 28 Sous-UGP. C’est « dans la continuité de la mise œuvre du PAGIRE que le ministère a initié l’élaboration d’un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) pour chacune des Unités de Gestion et de Planification dans le cadre du Projet Eau Assainissement en Milieu Rural (PEAMIR) financé par la Banque Mondiale » a expliqué le ministre. Avec une telle organisation, à terme, l’Etat vise à assurer une valorisation responsable et efficiente de l’eau tout en garantissant sa protection et sa durabilité. C’est l’ambition que se donne le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux pour qu’on puisse parvenir à réaliser le passage « du mode de gestion jusque-là inadéquat et peu durable des ressources en eau vers un mode de gestion structuré et discipliné autour de l’eau et fondé sur les principes et règles de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) », a souligné Serigne Mbaye Thiam.
Selon les projections en 2030, le Sénégal comptera 22.326000 habitants et en 2050, ce chiffre sera de 38.990.000. Cet outil de planification devra permettre à l’Etat d’assurer une meilleure maitrise et une meilleure qualité de l’eau ainsi que sa protection afin que les générations futures puissent profiter des ressources en eau. Le représentant de la Banque Mondiale, Oumar Diallo, a promis l’accompagnement de l’institution qui est déjà impliquée dans le PEAMIR (Projet Eau Assainissement en Milieu Rural). Un projet dans lequel elle a mis 70,5 milliards de frs pour améliorer l’accès à l’eau en milieu rural et semi-urbain
SUD FM, 27 ANS AU SERVICE DES POPULATIONS
Créée en 1994, Sud Fm, la première radio privée du Sénégal, a su tisser des liens indéfectibles avec ses auditeurs au fil des années
Hier, jeudi 1er juillet, la radio Sud Fm, a soufflé ses 27 bougies. Créée en 1994, Sud Fm, la première radio privée du Sénégal, a su tisser des liens indéfectibles avec ses auditeurs au fil des années. «Plus d’un quart de siècle au service des populations, donc, nous sommes à l’écoute d’où le nom de Sud Fm Sen Radio.
27 ans d’informations fiables et vérifiées parce que nous sommes une radio d’informations. L’information, c’est notre crédo, notre label connu et accepté de tous », a déclaré le directeur général de la radio Sud Fm, Baye Oumar Guèye. Au cours de ses 27 ans d’existence, plusieurs évènements ont marqué la radio Sud Fm. « Je n’en retiens qu’un seul même si beaucoup d’évènements fourmillent encore dans mon esprit mais le slogan «Sud Fm la radio des grands évènements». Ça, les populations l’attestent, une radio des grands évènements en plus de la couverture quotidienne de l’information», a dit Baye Oumar Guèye.
En effet, la pandémie de la covid-19 a bouleversé tous les secteurs d’activités et Sud Fm n’a pas été épargnée. Toutefois, selon son directeur général, «la radio maintient le cap surtout durant cette période difficile».
Pour Baye Oumar Guèye, le secret de Sud Fm reste le « travail et seul le travail ». Pour que Sud Fm soit encore plus proche des populations, les ambitions ne manquent pas pour son directeur général. Il annonce « l’arrivée de nouveaux émetteurs pour les localités de Sédhiou, Kolda, Matam, Dagana et Richard-Toll ». Ce qui se fera dans les prochains jours, a précisé Baye Oumar Guèye. Non sans souligner une « autre innovation dans les programmes». « Vous constaterez beaucoup de productions et en plus du digital, une grande présence dans la toile à travers les canaux digitaux », dira le directeur général de Sud Fm.
Cette année, la célébration de l’anniversaire de Sud Fm s’est déroulée sans son président Feu Babacar Touré décédé le 26 juillet 2020. Occasion, pour Baye Oumar Guèye de lui rendre hommage ainsi qu’aux autres disparus et au personnel du Groupe Sud Com particulièrement celui de la radio.
Par Sidy SECK
DE MON MINUSCULE «POSTE DE RADIO»…
Ce message est celui d'un inconditionnel du Groupe Sud Communication et plus précisément de la Radio «Sud FM» qui vous souhaite un joyeux anniversaire
Ce message est celui d'un inconditionnel du Groupe Sud Communication et plus précisément de la Radio «Sud FM» qui vous souhaite un joyeux anniversaire .
Le contexte mondial est on ne peut plus difficile et ici, comme partout ailleurs sur notre planète, l'environnement de la communication et des médias l'est encore plus. Malgré tout, vous, du Groupe Sud Communication, continuez à nous "FAIRE" et à nous former, au jour le jour, dans le "FAIRE FAIRE". Ce matin du jeudi 01 juillet 2021, je viens subitement de réaliser que depuis vingt-sept (27) ans, vous et moi sommes ensemble. "Lu yàgg dëgg la".
De mon minuscule "poste de radio" avec lequel je négociais à l'époque à Bambey, au prix d'efforts surhumains pour retrouver la station Sud FM à nos jours, que de noms mythiques et de symboles illustres ! Me suis-je laissé emporter en toute conscience et en toute confiance ? M'aurait-on embarqué bon gré mal gré ? Serait-ce la résultante d'un contrat non écrit d'accord parties? Je ne sais pas ! Toutefois, il m'est revenu, avec le temps , qu'un jour sans « Sud FM » est impensable.
Et pour cause ? Indépendamment des raisons affectives qui justifient maintenant mes liens avec le Groupe Sud Communication, le doigté, l'art et le sens pointu du professionnalisme en sont pour beaucoup. Assurément ! C'est ce genre de rapport qu'on appelle communément le "Leadership". Un art et une science conjugués avec mesure et qui font qu'avec ou sans radio, le jingle "SUD FM SEN RADIO" résonne en permanence dans ma tête et dans mon cœur .
Le mot "MERCI" est certes important mais il me semble trop peu pour dire toute ma satisfaction, toute ma reconnaissance et mon ancrage sans réserve au Groupe Sud Communication. En attendant de trouver mieux, en ce jour anniversaire, je me constitue officiellement "INCONDITIONNEL DU GROUPE SUD COMMUNICATION".
Avec vous en toutes circonstances ! Qu'il plaise à DIEU de toujours vous "RIVER" sur la voie du professionnalisme ! C'est un gage de flexibilité et donc de survie dans ce contexte de crises. Joyeux anniversaire à tout le Groupe Sud Communication sans exception aucune ! Jannat Firdaws à toutes celles et à tous qui ont été des vôtres et qui ont été rappelés à DIEU et au premier rang desquels feu Babacar Touré. Paix à leur âme . Amen.
KEEMTAAN GI - BAISER POUR BAISER !
On pourrait penser que le substitut du procureur, qui a requis six mois de prison ferme pour sanctionner l’incartade de deux jeunes danseurs, serait de ces « Talibans » qui voudraient imposer le port du voile et aussi de jupes ou de pagnes qui couvrent les chevilles. Et nous priver ainsi de la contemplation des gracieux visages de nos femmes ainsi que de leurs belles cuisses. Sans compter leurs ravissantes poitrines ! L’avocat des deux malheureux a eu bien raison de lui rafraîchir la mémoire. Une mémoire dont on sait que, si elle va chercher du bois, elle ramène le fagot qui l’arrange. Bon, revenons à ce fait que nous avions complètement oublié et que l’avocat de nos jeunes danseurs a opportunément rappelé. Il s’était produit devant des millions de Sénégalais d’ici et de la diaspora. Vous savez, ce sport national dont on dit que c’est la passion du ministre de la Justice. Un grand combat opposant deux mastodontes, Gris Bordeaux et Yékini en l’occurrence. Avant même le coup de sifflet de l’arbitre, le premier avait servi à son adversaire un doux baiser. Ça n’avait dérangé personne. En tout cas, pas ces censeurs de Jamra et encore moins le Proc ! Personne n’avait mis ce coup de bisou de Gris sur le compte d’une volonté de saper nos si pures et hypocrites mœurs ! Car, c’est quand même dans ce pays qu’on a inventé cette si satanique danse du « Xaj Bi » dont le « Témoin » a longtemps fait ses choux gras dans les années 90 ! C’est ici aussi qu’on a créé d’autres danses obscènes comme le « Oubil Mbarka Ndiaye », le « Ndiaye Khollé », le « Arwatam Khagne ko si » et autres « Tatou Laobés » ou « Ventilateur ». Sans compter, bien sûr, ce si coquin « petit pagne » ou encore ces « dial-dialis » si excitants. Cela, bien sûr, notre procureur, qui doit être bien jeune, l’ignorait sans doute mais on se devait de le lui rappeler histoire de montrer que nos mœurs ne sont pas si innocentes que le prétendent certains. Beaucoup des choses se font dans ce pays à côté desquelles le bisou de Ahmeth Thiou et Amady Badiane était un pêché bien véniel. Cela, Mame Makhtar Guèye et l’imam Massamba Diop non plus ne l’ignorent pas ! Et si on devait condamner à six mois de prison ferme tous les amateurs — et pratiquants ! — de ces choses si sataniques, c’est sûr que toutes les prisons de ce pays ne suffiraient pas pour les remplir… Paroles de Kaccoors ! Bon, allons ! Le baiser de Gris Bordeaux, comparé à celui de ces deux malheureux qui doivent prolonger leur séjour en prison jusqu’au 6 juillet, en attente de la décision des juges, ne devrait quand même pas être moins offensant aux yeux de nos censeurs des moeurs. Bien entendu, à l’époque, même si le phénomène est récent, on ne développait pas cette phobie autour du mouvement LGBT dont les couleurs font également peur. Comme l’a dit l’avocat des deux jeunes gens, la charge du procureur est démesurément excessive. La justice doit faire preuve de plus de sérénité face à l’exagération de ces ONG qui vivent justement de ces désapprobations collectives. Comme nous, les animateurs de ces ONG sont de vrais Kàccoor mais enturbannés. Vous les avez entendus se prononcer sur les innombrables viols ou actes de pédophilie dont sont victimes nos mômes ? Apparemment, de telles causes n’intéressent pas leurs bailleurs. Pour en revenir aux danseurs de Wally Seck, et nous adressant à leurs juges, nous disons à ces derniers : « rendez donc ces jeunes gens à leurs familles et à leurs fans ! » KACCOOR BI
AFFAIRE SONKO/ADJ SARR ME MALICK SALL PRECISE ET RASSURE !
Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, était hier l’invité de l’émission « Entre Deux » de la 2Stv. Interpellé sur ce que l’opinion qualifie de « recul » de la Justice dans l’affaire l’affaire Sonko/Adj Sarr, Me Malick Sall a estimé que le juge a pris une bonne décision en mettant Ousmane Sonko sous contrôle judicaire. « Je ne suis pas un juge, mais je peux vous assurer qu’en tout cas, la Chancellerie ou l’Exécutif ne fera rien pour empêcher ou pour bloquer ce dossier. Pour moi, cette affaire c’est comme toutes les affaires pendantes devant les juridictions. Elle oppose deux Sénégalais. L’une qui estime avoir fait l’objet de viol, l’autre qui nie les faits. Face à ces deux versions, un juge est saisi ! Il a inculpé parce qu’il était obligé d’inculper parce qu’il y a quand même un PV qui fait qu’on peut nier le viol, on peut discuter mais la relation est claire, il y a des éléments qui ont permis au juge d’inculper. Mais normalement, s’agissant d’une personne majeure, la victime étant majeure, si elle dit quelque chose, l’autre a le droit de contester », a expliqué le ministre de la Justice. « Vouloir mettre le mandat de dépôt aurait été inconvenant. Parce que tout simplement dans les cas comme ça, le juge a besoin d’enquêtes, de procéder à des expertises, d’interroger des gens. Donc rien ne justifie, dans ces cas, que la personne soit placée sous mandat de dépôt. Je suis convaincu que le juge a pris la bonne décision en inculpant et en mettant sous contrôle judiciaire l’autre partie le temps que l’enquête se poursuive », a déclaré Me Malick Sall face à nos confrères de 2STV.
LOUIS CAMARA A 71 ANS
Né le 2 juillet 1950 à Saint – Louis du Sénégal, notre collaborateur, l’écrivain Louis Camara, Grand Prix du Chef de l’Etat pour les Lettres avec son roman « Le choix de L’Ori », célèbre, ce vendredi 02 juillet, ses soixante-onze ans. La belle coïncidence réside dans le le fait que le conte qu’il soumet à l’appréciation de nos lecteurs depuis le milieu du ramadan se termine justement ce vendredi 02 juillet. Joyeux anniversaire au Conteur d’Ifa à qui nous souhaitons d’autres succès littéraires encore avec d’autres belles créations.
DECLARATION DE PATRIMOINE MME OFNAC NOTE DES MANQUEMENTS !
La présidente de l’OFNAC, Mme Seynbou Ndiaye Diakhaté, note des manquements liés à l’application de la loi relative à la déclaration de patrimoine au Sénégal. Des manquements qui seraient liés pour la plupart des cas à une mauvaise interprétation de la loi. «Une loi n’est jamais parfaite, parce qu’il y a toujours des insuffisances et des vides à combler ainsi de suite. C’est ce qui s’est passé avec la loi sur la déclaration de patrimoine, qui n’est pas seulement l’œuvre de l’OFNAC, la société civile et le secteur privé, tous se sont rendus compte qu’il y a des insuffisances qu’il faut combler», a avoué Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté. Faisant le point sur la situation actuelle de la déclaration de patrimoine, la présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption renseigne qu’à ce jour, la déclaration de patrimoine est à environ 59 %.»À ce jour, nous avons 1247 assujettis actifs comme inactifs, 788 déclarations d’entrée et 150 déclarations de sortie», a précisé Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté au cours d’un atelier de sensibilisation sur le système sénégalais de déclaration de patrimoine destiné aux parlementaires...
CHOMAGE ET PAUVRETE UN JEUNE CHERCHE DESESPEREMENT 50.000 FRANCS POUR RETOURNER AUX CHAMPS
Le chômage et l’extrême pauvreté des jeunes est une très dure réalité au Sénégal. En tout cas, l’employabilité des jeunes est une équation d’urgence que le président Macky Sall doit résoudre sans délai. Tenez ! Au moment où certains démunis s’affichent dans les médias pour chercher une aide financière dans l’espoir de se faire opérer d’une pathologie grave, d’autres jeunes ruraux cherchent de quoi retourner aux champs en cette période d’hivernage. Comme ce fut le cas du jeune Amadou Diao originaire de Kolda qui s’est invité dans notre rédaction pour y lancer un cri de détresse sociale au président Macky Sall, au ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé, au ministre de la Jeunesse Néné Fatoumata Tall Mbaye et autres personnes de bonne volonté. « Depuis des années, je vis dans une extrême pauvreté à Dakar. Sans emploi, je n’arrive pas à avoir un travail journalier dans les chantiers et usines. Depuis un mois, je cherche désespérément une somme de cinquante mille francs (50.000) pour acheter des semences et retourner dans les champs à Kolda. J’ai entendu que le président Sall a débloqué des milliards pour aider les jeunes sans emploi. Moi, j’en fais partie ! Même pour manger à ma faim, c’est un problème. Je vis dans des conditions misérables à Dakar. Pour cela, je sollicite 50.000 cfa pour pouvoir investir dans l’agriculture » a confié Amadou Diao, agé d’une quarantaine d’années. Souhaitons que son cri de détresse connaisse un écho favorable.