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25 juin 2025
ENGAGEMENT ET RECOMMANDATIONS DES ACTEURS FORESTIERS DE MEDINA YORO FOULAH
La sauvegarde et la restauration notamment de ce qu’il reste des forêts de la Casamance, en proie à une coupe abusive, préoccupe la plateforme départementale de gouvernance responsable des forêts de Médina Yoro Foulah (MYF).
La sauvegarde et la restauration notamment de ce qu’il reste des forêts de la Casamance, en proie à une coupe abusive, préoccupe la plateforme départementale de gouvernance responsable des forêts de Médina Yoro Foulah (MYF). Dans une déclaration sanctionnant sa réunion virtuelle tenue le 21 mars dans le cadre de la Journée internationale des forêts, cette plateforme, en partenariat avec l’ensemble des acteurs, «s’engage à participer pleinement à la réussite de la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030 au Sénégal». Non sans faire des recommandations à l’Etat et aux collectivités locales, après diagnostic de la situation… des forêts.
Afin de maintenir et de renforcer toutes les dynamiques enclenchées et en cours pour la sauvegarde et la restauration des forêts notamment de la région méridionale du Sénégal, la plateforme départementale sur la gouvernance responsable des forêts de Médina Yoro Foulah (MYF) a formulé une série de recommandations à l’endroit de l’Etat, des collectivités territoriales, des partenaires au développement et à l’ensemble des acteurs du secteur.
Dans une déclaration rendue publique, la plateforme constituée, entre autres, des CEVE (Commissions Environnement des communes élargies aux acteurs qui interviennent directement ou indirectement dans la gestion et/ou l’exploitation des forêts (femmes, éleveurs, apiculteurs, chasseurs, élèves et étudiants, etc.), des 11 communes et de représentants d’organisations communautaires de base, en appelle à «Appuyer les communes à disposer des plans d’occupation et d’affectation des sols (POAS) pour mieux organiser et gérer leur espace ; Doter les collectivités territoriales des moyens de pouvoir participer convenablement à la gestion forestière conformément aux politiques de décentralisation ; Appuyer la création de forêts communales et d’aires de mise en défens dans les communes». Elle exhorte aussi ces autorités et décideurs à «Outiller les services forestiers en moyens de déplacement, en technologies modernes de surveillance forestière (ex. drones) et de lutte contre les feux de brousse (ex. au moins une citerne par arrondissement) et les doter de plus de ressources humaines ; Promouvoir la surveillance forestière au moyen de drones et mettre en place des brigades spéciales dans les communes frontalières avec la Gambie pour atténuer le trafic de bois».
«METTRE DES BANDES DE PARE-FEUX SUR LE LONG DE LA FRONTIERE AVEC LA GAMBIE»
Les Forêts de Médina Yoro Foulah, comme toutes celles des trois régions de la Casamance naturelle frontalière avec la Gambie souffrant des agressions multiples, pillages et coupes abusives des ressources ligneuses et des trafics illicites, la plateforme recommande de «Mettre des bandes de pare-feux sur le long de la frontière avec la Gambie».
A cela s’ajoute : «Favoriser le dialogue et les concertations entre le secteur forestier, les agriculteurs et les communes pour mieux gérer la problématique de défrichement liée à la recherche de terres agricoles fertiles ; Encourager et appuyer les agriculteurs à l’utilisation de matières organiques pour une agriculture saine et durable ; Continuer d'appuyer le département sur la restauration des peuplements forestiers ; Accompagner et renforcer la plateforme départementale de gouvernance responsable des forêts ; Aider à l'emploi des jeunes du département en leur trouvant des activités alternatives à la coupe», informe le document. «Enfin, la plateforme départementale de gouvernance responsable des forêts de MYF en partenariat avec l’ensemble des acteurs s’engage à participer pleinement à la réussite de la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030 au Sénégal», lit-on dans la déclaration faite dans le cadre d’une rencontre virtuelle qui a réuni ces acteurs, le dimanche 21 mars, dans le groupe Whatsapp de la plateforme «Ma Forêt, Ma vie», à l’occasion de la Journée internationale des forêts.
Cette réunion a vu la participation du Chef du Secteur des Eaux et Forêts, le Directeur du Service Départemental de Développement Rural (SDDR) de MYF et les autres acteurs de la gestion forestière du département, relève-t-on dans le texte partagé par la plateforme, le CNCR et le GRET. Et de rappeler que la Journée internationale des forêts de cette année, dont le thème est «La restauration des forêts, une voie vers la reprise et le bien-être», s’inscrit dans le contexte de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021 - 2030).
Lors de la rencontre qui a vu la participation d’experts et du service des eaux et forêts, les acteurs de MYF ont débattu sur des aspects concernant les enjeux liés à la gouvernance forestière dans leur département et sur les avantages comparatifs des mises en défens par rapport aux autres techniques de restauration forestière
SONKO REQUINQUE L’OPPOSITION
Le camp anti-Macky reprend des couleurs et semble renaître de ses cendres en cherchant à se poser comme alternative au pouvoir. Face à cette nouvelle donne, le maître du jeu ravive ses forces et sonne la mobilisation de ses troupes
Longtemps relégué au placard par le chef de l’État et sa politique multiforme de réduction de l’opposition à sa plus simple expression, le camp anti-Macky reprend des couleurs et semble renaître de ses cendres en cherchant à se poser comme alternative au pouvoir en place, suite aux derniers événements liés à l’affaire Ousmane Sonko. Un leader qui s’emploie vaille que vaille à entrainer le camp anti-Macky vers une opposition plus dynamique et un front structuré. Face à cette nouvelle donne, le maître du jeu ou ancien maître du jeu, c’est selon, ravive ses forces et sonne la mobilisation des troupes et/ou de sa majorité.
La scène politique sénégalaise confinée pendant plus d’une année par le mastodonte Covid-19 est partie, ces temps-ci, pour sortir de sa torpeur, eu égard aux diverses actualités qui s’emparent de l’espace politique. Seul paradoxe : le réveil des acteurs, et par suite la redynamisation du jeu politique, est la consécutive d’une banal fait divers, à la limite licencieux, qui a fini par devenir une affaire politico-judiciaire source d’émeutes meurtrières à travers le pays.
Au centre de ce mélimélo socio politico-judiciaire qui a fortement secoué l’Etat et les institutions de la République, on retrouvait le député Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, accusé de «viols répétés» et «menaces de mort» par une masseuse. Entre son arrestation et sa mise sous contrôle judiciaire par le Doyen des juges, plus d’une dizaine de vies seront perdues à travers le Sénégal, des biens publics et privés détériorés pour des centaines de millions de francs de pertes, une grave fracture enregistrée au sein de la société sénégalaise. Parmi tous les acteurs de cette crise politique judiciaire, seule l’opposition sénégalaise pourrait cependant se prévaloir d’en avoir tiré un effet bénéfique. Pour cause, remisée au placard bien avant même la présidentielle de 2019 par un chef de l’État qui s’évertuait méthodiquement à la réduire à sa plus simple expression, par l’entremise de stratégies dûment orchestrées (parrainage, instrumentalisation de la justice comme pour Khalifa Sall et Karim Wade, entrisme avec Idrissa Seck, arrivé pourtant 2ème à la dernière présidentielle), l’opposition renaît aujourd’hui de ses cendres.
Par la grâce d’Ousmane Sonko. Le leader de Pastef-Les Patriotes sorti en troisième position avec 15% des suffrages valablement exprimés au scrutin présidentiel de février 2019, en est en vérité le catalyseur. Libéré des délits de trouble à l’ordre et participation à une marche non autorisée, quoique sous contrôle d’un appel à l’insurrection, le leader des Patriotes a entrainé un vague de mobilisation de la jeunesse sénégalaise sans précédent au Sénégal, bien plus que les évènements du 23 juin 2011. Même s’il est vrai qu’il n’a été que l’étincelle qui a déclenché l’explosion d’une frange de la population précarisée par Covid-19 et ses restrictions, le chômage, le sous-emploi, le manque de perspectives, la morosité économique et l’inefficacité des politiques publiques.
UNE PLATEFORME UNITAIREEN GESTATION
Dès sa remise en liberté sous condition, Ousmane Sonko s’attelait ainsi à un large exercice de rassemblement des forces pour faire face au régime en place. Sous la bannière de la défense de la démocratie et du respect de l’Etat de droit, le leader de Pastef-Les Patriotes entamait de larges concertations, via des visites de remerciement pour l’avoir soutenu dans son combat, avec beaucoup de leaders politiques. Parmi ceux-ci, on notait l’ancien maire révoqué de Dakar Khalifa Sall, patron de Taxawu Sénégal, l’ancien numéro 2 de Moustapha Niasse, exclu de l’Afp, Malick Gakou, aujourd’hui patron du Grand Parti. Dans le même ordre d’idées, Serigne Mansour Sy Djamil de Bess du niak, Thierno Bocoum d’Agir et cie recevaient Ousmane Sonko.
La nouvelle vague représentée par Babacar Diop des Fds/les Guelwaars n’était pas lassée en rade. Ousmane Sonko ira même plus loin en tissant langue avec beaucoup d’organisations de la société civile et de mouvements citoyens autour de cet idéal de défense de la démocratie et de l’Etat de droit. Y’en a marre, Frapp France dégage, No Lank, Plateforme bi nu beug, Collectif Doyna…autant de structures à cheval entre l’activisme et l’action politique qui valideront la démarche de Sonko pour une plateforme unitaire contre le régime. La force d’entrainement et selon d’attraction du leader de Pastef Les Patriotes aidant, on assiste alors à un réveil des énergies somnolentes du camp anti Macky vers une opposition plus dynamique avec en ligne de mire une structuration affirmée. C’est ainsi que samedi dernier, le Front de résistance national (Frn), désormais comptable du Pds de Me Abdoulaye Wade qui l’avait quitté avant de rejoindre le bercail dans la foulée de l’affaire Sonko (realpolitik obligeant certainement), tenait une rencontre avec les partis politiques de l’Opposition, le M2D, la coalition Jotna, le Crd d’Abdoul Mbaye, Mamadou Lamine Diallo et autre Thierno Alassane Sall, les mouvements et associations de la société civile, les syndicats de travailleurs, les activistes et lanceurs d’alerte de tous bords, en plus de plusieurs autres personnalités, en vue de la mise en place d’un Grand cadre d’unité d’action de l’opposition. Qui plus est, apprenait-on, un comité ad hoc était mis en place pour proposer les règles de fonctionnement de ce cadre ainsi que la stratégie d’un plan d’actions à soumettre à la prochaine conférence des leaders. Parallèlement, les partis politiques de l’opposition semblent, ces derniers jours, dans une dynamique globale de rappel et de remobilisation des troupes pour ne pas être en reste dans le mouvement initié par leurs pairs en croisade contre le camp au pouvoir.
LE POUVOIR, EN… REMOBILISATION
En contrepartie, consciente du coup qui lui a été porté, politiquement parlant, avec les derniers évènements qu’a connus le pays, et surtout de la fragilisation de son patron, en l’occurrence Macky Sall, la majorité présidentielle s’attelle à redorer son blason terni contre une… « volonté de renverser le système démocratique ». C’est tout le sens de la rencontre des leaders de Benno Bokk Yaakaar, samedi dernier, autour du chef de l’Apr et chef de l’Etat. Une rencontre qui a vivement dénoncé « l’appel à l’insurrection» d’Ousmane Sonko» et qui a appelé à se dresser contre un «projet anti-républicain, anti-démocratique, antinational et anti-populaire».
Côté mobilisation des troupes sur le terrain, c’est au Fouta (voir par ailleurs) que Benno Bokk Yaakaar reprenait des forces après la «déconvenue» des émeutes populaires. Histoire de préparer le terrain au président Macky Sall, actuellement en mauvaise posture, pour une tournée économique à fort relent de remobilisation de la majorité. Quoique ladite tournée du président de la République au Fouta était sur toutes les lèvres du camp au pouvoir depuis lors !
Par Abdoulaye THIAM
POLITIQUE D’AUSTERITÉ
Il est quand même étonnant que l’Etat continue à octroyer entre 250.000 et 500.000 aux fonctionnaires alors que tous les services administratifs disposent de lignes téléphoniques et bénéficient de la gratuité de l’internet
Les émeutes de la faim tant redoutées se sont finalement produites au Sénégal. Elles ont été déclenchées suite à une vulgaire et sordide affaire d’accusation de viol supposé par une jeune dame, Adji Raby Sarr, masseuse dans un salon contre le leader de l’opposition sénégalaise non moins député à l’Assemblée Nationale, Ousmane Sonko. Des images presque surréalistes attestent que l’arrestation de ce dernier n’est que l’élément déclencheur d’un ras-le-bol généralisé et une situation devenue intenable par la plupart des sénégalais qui cherchaient la queue du diable pour la tirer.
La paupérisation avait atteint un point tel qu’une petite étincelle allait mettre le feu aux poudres. Malheureusement, les autorités n’avaient pas senti l’odeur nauséabonde qui se dégageait des quartiers populeux où la promiscuité tenace poussait certains jeunes à passer la nuit à la belle étoile, laissant ainsi, la place à certains de leurs frères et sœurs, étudiants, élèves ou travailleurs, dormir tranquillement avant de revenir occuper les mêmes lits à la levée du soleil. Mais à quelque chose malheur est bon. Visiblement le Chef de l’Etat semble avoir décrypté le message de son peuple. En témoigne son discours très responsable prononcé aux lendemains des manifestations inédites qui se sont déroulées sur presque l’étendue du territoire.
Le Président Macky Sall a non seulement écouté mais aussi, entendu et surtout, compris que «sa population est fatiguée». Il desserre l’étau en levant l’état de catastrophe sanitaire. Il appartient désormais aux Sénégalais de faire preuve de responsabilité en respectant les gestes barrières, en portant les masques et en se levant régulièrement les mains. Parce que comme le disait Albert Camus, «un homme, ça s’empêche».
L’autre conséquence majeure des émeutes, c’est la politique d’austérité engagée dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques et de la réduction des charges de fonctionnement de l’Etat. Ce qui selon le ministre des finances et du budget a permis d’économiser plus de 50 milliards de francs CFA par an à partir de la seule suppression d’acquisition de véhicules administratifs, ainsi que celle de la convention à usage d’habitation et celle de la ligne téléphonique.
Justement restons sur ce dernier avantage accordé aux agents. Il est quand même étonnant que l’Etat continue à octroyer entre 250.000 et 500.000 aux fonctionnaires alors que tous les services administratifs disposent de lignes téléphoniques et bénéficient de la gratuité de l’internet. Mieux, avec la multiplication des opérateurs de téléphonie mobile, une certaine concurrence a fini par s’installer au grand bonheur des consommateurs. Ce qui fait dire à un haut fonctionnaire que «90 % du crédit alloué est utilisé hors service».
Pourtant la facture téléphonique de l’Etat était de 22 milliards de F CFA en 2019. Elle est passée à 2,5 milliards en 2020, soit une économie annuelle de 18,5 milliards. Nous estimons que l’Etat peut encore mieux faire. D’ailleurs il n’agirait pas d’une politique d’austérité mais de celle qu’on pourrait enfin assimiler à une «gouvernance sombre et vertueuse».
LE DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION EXPLIQUE LA MÉTHODE
Le planning de réformes que le Sénégal est en train de dérouler devrait lui permettre d’asseoir un cadre plus adapté à un plein épanouissement des médias, assure le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng.
Saly-Portudal (Mbour), 24 mars (APS) - Le planning de réformes que le Sénégal est en train de dérouler devrait lui permettre d’asseoir un cadre plus adapté à un plein épanouissement des médias, assure le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng.
"Nous avons aujourd’hui un planning que nous déroulons pour asseoir un cadre juridique et réglementaire, un environnement qui soit favorable à l’émergence des médias. Il y va de notre survie et de celle de tout le monde", a-t-il notamment déclaré.
Il présidait, mardi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), la cérémonie officielle d’ouverture d’une session de formation de deux jours (23-24 mars) consacré au fact-checking et à la désinformation liés à la Covid-19, à l’intention d’une trentaine de journalistes d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
A l’initiative du Bureau régional de l’UNESCO à Dakar, avec l’appui de l’Union européenne, cette rencontre vise à renforcer la résilience des populations contre la désinformation sur la pandémie de Covid-19.
Il ambitionne aussi de contribuer par ce biais à l’atteinte du seizième Objectif de développement durable (ODD-16) en favorisant l’accès de la population à une information "crédible et fiable" sur le Covid-19.
Dans un pays "comme le Sénégal, qui a toujours été aux avant-gardes en matière de démocratie, le rôle que la presse a joué dans la consolidation de la démocratie n’est plus à démontrer", a déclaré M. Dieng.
"Nous avons entamé énormément de réformes qui touchent tous les secteurs. Aujourd’hui, nous poursuivons ces réformes. Le Sénégal est un pays qui a un agenda législatif et réglementaire, et en rapport avec les autres institutions, nous déroulons ce programme-là", a souligné Ousseynou Dieng.
D’après le directeur de la Communication, il fallait d’abord "assainir" le secteur de la presse avec la mise en service de la carte nationale de presse numérisée destinée à toute personne qui remplit les conditions d’accès.
"Généralement, si on regarde de plus près, ce sont des gens qui, avec les facilités qu’offrent les nouvelles technologies, combinées à l’accès facilité du Smartphone pour toutes les couches de la société et la connexion disponible partout (...)’’ se positionnent en "journalises, soi-disant +journalistes citoyens+ (...)’’ sans respecter les "principes qui guident ce métier, notamment le traitement, le recoupement et la vérification", a-t-il regretté.
De l’avis du directeur de la Communication, il faut "assainir" le secteur, "appuyer les entreprises et les organes de presse, mettre l’accent sur la formation", entre autres mesures jugées salutaires.
VIDEO
REVUE DE PRESSE DU MARDI 23 MARS AVEC AHMED AIDARA
Les activités de Médis Sénégal sont à l’arrêt depuis le 15 janvier 2020 pour motif de pertes financières. Les employés de cette entreprise, restés 14 mois sans salaire ni couverture médicale, sont plongés avec leurs familles dans la pauvreté, l’angoisse et la frustration.
Ces travailleurs qui félicitent le Chef de l’Etat pour sa ferme volonté de relancer Médis Sénégal, interpellent directement le ministre de la Santé et le ministre des Finances pour signer, les deux protocoles d’accord, entre Médis et l’Etat du Sénégal pour permettre à la Direction Générale de relancer immédiatement les activités de l’entreprise.
En avril 2020, le Président de la République, Macky Sall, avait donné instruction au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour le redémarrage en urgence des activités de production de cette usine. Laquelle est la seule usine pharmaceutique sénégalaise disposant d’un procédé complet de fabrication et de conditionnement de comprimés, de sirops et d’injectables, couvrant plusieurs domaines thérapeutiques. « C’est ainsi que des négociations tripartites ont été immédiatement entamées entre les employés, la Direction Générale et l’Etat du Sénégal, pour trouver dans les plus brefs délais, une sortie de crise. Les Employés et la Direction Générale ont déjà signé en début janvier 2021 un protocole d’accord qui définit les modalités de relance mais dont les mesures d’accompagnement de l’Etat sont un pré-requis », explique-t-on dans le communiqué de presse.
Lequel ajoute : « Depuis plusieurs mois, les deux conventions qui matérialisent les mesures d’accompagnement de l’Etat du Sénégal à Médis préconisées par le Chef de l’Etat sont en attente de signature au niveau des ministères des Finances et de la Santé, bloquant ainsi la relance de l’entreprise ».
Selon les employés de l’usine, cette attitude est incompréhensible et inconcevable par rapport à la volonté de souveraineté pharmaceutique, au Programme de relance de l’Économie nationale (PREN) et à la sauvegarde des emplois.
KEEMTAAN GI - KËR DOF
C’est à croire qu’Ils sont devenus fous. Que les derniers évènements les ont fait complétement disjoncter. Et ils ne savent plus ce qu’ils disent. La raison les a désertés si bien qu’ils ne font que débiter des âneries. Ce n’est pas de l’affolement. Mais plutôt cette sensation de se retrouver dans le précipice par la perte du pouvoir. L’un d’eux est lynché depuis hier sur les réseaux sociaux. S’agissant de l’autre, qui veut faire appliquer la loi du Talion, il lui faudra d’abord se doter de biceps. Le gringalet ! Il sera le premier à détaler face à une horde de jeunes désespérés qui veulent du travail comme ceux qui réclamaient du pain dans « Germinal » de Zola. La plèbe se meurt. Vous doutez de leur perte de lucidité ? Il fut un distingué professeur très couru. On se disputait ses préciosités. Sa parole était d’or, ses éclairages appréciés. Et voilà qu’on nous a complétement changé le constitutionnaliste, si bien que ses élèves peinent à le reconnaitre. Son fameux « en principe ». Il jouait ! C’est à s’arracher les cheveux. Il l’a déclaré hier face à des animateurs. Son intime conviction ne lui permet plus, en tant que ministre d’Etat, de se prononcer sur le 3ème mandat. Le pauvre ! Une autre preuve de sa perte de raison et sa malhonnêteté intellectuelle. Sans rigoler, il a déclaré être d'accord pour la suppression de la ville de Dakar, mais s'oppose pour celle de Rufisque pour laquelle il est candidat ! Vous doutez encore de leur schizophrénie ? Une chose est sûre : la perspective de perdre le pouvoir et de devoir rendre compte des diverses libertés qu’ils ont prises avec les deniers et les ressources publics, leur a fait perdre la raison apparemment. De là à vouloir brûler le pays ! KACCOOR BI
MOCTAR FOFANA NIANG
C’est à travers un hommage qui lui a été rendu par son vieux compagnon de lutte Alla Kane dans les colonnes de notre confrère « Libération », hier, que nous avons appris la triste nouvelle. Moctar Fofana Niang n’est plus. Le grand combattant qu’il fut a déposé les armes face à la mort samedi dernier à l’âge de 82 ans. De toutes les luttes politiques, syndicales et sociales de notre pays depuis 1957, Moctar Fofana Niang a participé à faire du Sénégal ce qu’il est aujourd’hui : un pays indépendant d’abord, démocratique ensuite même si, éternel insatisfait, il était toujours au front pour combattre l’injustice sous toutes ses formes et œuvrer à l’avènement d’un Sénégal plus égalitaire, plus juste et maître de ses ressources. Il fut un patriote courageux de la trempe des feus Sadio Camara, Mady Danfakha, Amah Dansokho et autres « lions » du Parti africain de l’Indépendance (PAI) devenu Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT). Ces dernières années, il militait à Yoonu Askan Wi/Mouvement de l’Autonomie populaire. Citant feu Sadio Camara qui a consacré des lignes au défunt dans son livre « Epopée du PAI au Sénégal 1957-1960 », Alla Kane écrit ceci : « Moctar Fofana Niang a été un de mes premiers compagnons à Tambacounda. Il a été une des victimes de la grande répression de 1965-1966 avec la torture à l’électricité. Malgré tout, il est resté debout pour la cause du PAI. Moctar Fofana Niang fut un militant de la première heure. Tout jeune, il participe à la diffusion du Manifeste du PAI et fut témoin du dépôt des statuts du PAI par Abdou Anta Ka auprès des autorités coloniales. Depuis lors, il s’illustrait dans l’implantation du PAI dans le pays ». Notre directeur de publication, Mamadou Oumar Ndiaye, a bien connu Moctar Fofana Niang qu’il a côtoyé au PIT où ils ont milité ensemble durant de longues années à l’époque où le défunt travaillait à la Sonadis aujourd’hui disparue. C’était durant la période charnière où ce parti était dans une semi-clandestinité avant sa reconnaissance par les autorités. MON garde du défunt le souvenir ému d’un homme courageux, sympathique, intègre. D’un patriote ardent aussi. Un homme qui a combattu pour les causes justes jusqu’à son dernier soupir et dont ni la féroce répression du régime senghorien, ni les tentatives de corruption des autres régimes n’ont su altérer la détermination et l’engagement. Le Témoin présente à sa famille ainsi qu’à ses compagnons ses condoléances attristées. Puisse Dieu accueillir Moctar Fofana Niang dans Son Paradis !
BOULIMIE FONCIERE A DAGANA LE FORUM CIVIL ALERTE SUR LA DISPARITION DE 20.000 HECTARES
Pendant que le pays reste secoué par une affaire de mœurs, le Walo est en proie au syndrome foncier ! En déplacement dans le département de Dagana, le Forum civile fait état d’une boulimie foncière sans précédent dans cette zone. Dans la commune de Ndiael où ils s’activent actuellement, Birahim Seck et Cie évoquent une « nébuleuse d’affairistes installée dans des paradis fiscaux. Selon le coordonnateur du Forum civil, cette tournée qu’effectue son mouvement dans le Walo vise à accompagner les populations de 37 villages dépossédées de 20.000 hectares de terres. Sur la situation sociale qui prévaut dans cette contrée, le Forum civil, en soutien à ces populations, parle d’une misère et une torture permanente.
GAMBIE UNE VINGTAINE D’INCULPATIONS APRES DES VIOLENCES CONTRE DES PECHEURS SENEGALAIS
Une vingtaine de personnes ont été inculpées hier en Gambie, une semaine après des violences contre des pêcheurs sénégalais installés dans le pays, a annoncé la police gambienne. Le 15 mars, la localité de Sanyang, à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale Banjul, a été le théâtre de violences après le meurtre par un Sénégalais d’un Gambien qui l’avait surpris lors d’une tentative de cambriolage, selon les autorités. En représailles, les communautés locales ont mis le feu à un commissariat où le meurtrier présumé s’était réfugié, ont pillé une usine chinoise de farine de poisson employant des Sénégalais et détruit une douzaine de pirogues et plusieurs véhicules, a indiqué mardi la police gambienne dans un communiqué. Cinquante personnes ont été interpellées, dont 22 ont été inculpées notamment d’incendie criminel, de destruction de biens ou encore d’association de malfaiteurs.
PELERINAGE A LA MECQUE LA MISE AU POINT DE LA DELEGATION
Depuis quelques semaines, des informations relatives au pèlerinage à La Mecque font état d’une limite d’âge fixée à 60 ans cette année pour accéder aux Lieux saints de l’islam, entre autres mesures. La Délégation générale au pèlerinage, qui dit suivre la situation avec les représentations diplomatiques saoudienne et sénégalaise, déclare n’avoir connaissance d’aucune mesure arrêtée par l’Arabie Saoudite. «La Dpg informe qu’à la date d’aujourd’hui, aucune information relative à ces questions n’est encore communiquée aux responsables en charge du pèlerinage», soutiennent Pr. Abdou Aziz Kébé et ses collaborateurs. La Délégation promet de communiquer toute information officielle sur le pèlerinage. Les futurs « oudiadj » sont donc priés de prendre leur mal en patience…
VACCIN COVID-19 LA POLICE PREND SA DOSE
C’est hier qu’a débuté la campagne de vaccination contre le Covid-19 dans la police. La cérémonie a eu lieu au centre médical du camp Abdou Diassé en présence de l’inspecteur général Ousmane Sy, directeur national de la police. Face à la presse, le Général Ousmane Sy a exhorté la population en général et les policiers en particulier à s’approprier le vaccin.
MISE A TERRE DE L’AUTORITE DE L’ETAT ALIOUNE TINE AU SECOURS DU MALI
Au Mali, l’autorité de l’Etat est complètement à terre ! Face à cette situation, Alioune Tine, expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali, recommande à la communauté internationale de fournir à ce pays les ressources et l’assistance nécessaires pour l’aider à restaurer progressivement la présence et l’autorité de l’Etat. ’’Je recommande à la communauté internationale notamment de fournir au Mali les ressources et l’assistance nécessaires pour aider le pays à restaurer progressivement la présence et l’autorité de l’État ainsi que les services sociaux de base et la sécurité sur l’ensemble du territoire, y compris les services judiciaires’’, a notamment déclaré notre Alioune Tine national en présentant son rapport sur la situation des Droits de l’Homme au Mali. C’est à l’occasion de la 46ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, tenue à Genève en Suisse avant-hier. Alioune Tine a aussi suggéré aux autorités maliennes, entre autres, de ’’manifester davantage leur volonté inébranlable de lutter contre l’impunité par des actes concrets’’. Il leur a en plus demandé de ‘’s’engager activement dans la mise en œuvre des recommandations pertinentes que le pays a acceptées lors de l’examen périodique universel de 2018 relatif à la lutte contre l’impunité ainsi que dans la mise en œuvre des recommandations de la Commission d’enquête internationale’’ sur le pays. Brave Alioune Tine, au four de la médiation dans notre pays suite aux événements sanglants du début de ce mois, et au moulin de la situation sécuritaire dégradée du Mali !
TRAFIC DE DROGUE AU MAROC FIN DE CAVALE DE MASSOUKHA MBENGUE
Notre confrère « Leral » révèle que le présumé trafiquant de drogue, notre compatriote Massoukha Mbengue, a été arrêté par la police marocaine. Cet individu avait été accusé par Fatou Kiné Ndiaye, étudiante sénégalaise au Maroc, de lui avoir remis de la drogue. C’est à l’aéroport Mouhamed V que la jeune étudiante « Gp » a été arrêtée alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Dakar. Selon « Leral.net », c’est le consulat du Maroc au Sénégal qui a mis en branle ses agents pour permettre aux policiers marocains de mettre la main sur le trafiquant Massoukha Mbengue. Il a été arrêté à Agadir (Maroc). La roublardise sénégalaise s’exporte bien !
DES CARTES DE MEMBRE D’UN MONTANT DE PLUS DE 3 MILLIONS REMISES AUX SOCIÉTAIRES
Les sociétaires de la mutuelle de santé de Kolda (sud) ont reçu mardi leurs cartes de membre
Kolda, 24 mars ( APS) - Les sociétaires de la mutuelle de santé de Kolda (sud) ont reçu mardi leurs cartes de membre, a constaté le correspondant de l’APS.
Elles leur ont été remises à l’occasion d’une cérémonie présidée par le maire de ladite ville, Abdoulaye Baldé, en présence des représentants des bénéficiaires et des élus.
"Nous sommes réunis aujourd’hui pour honorer une des promesses faites, c’est-à-dire aider à mettre en place une mutuelle de santé pour les populations de la commune de Kolda. Cette remise de cartes d’un montant de 3.500.000 francs CFA, va permettre de renforcer les activités de la mutuelle au bénéficie des membres", a expliqué M. Baldé.
Le maire de la commune de Kolda s’engage à accompagner la mutuelle de santé pour faciliter l’accès aux soins des personnes vulnérables : femmes, enfants, adultes et personnes en situation de handicap.
Il envisage l’organisation d’un forum, vers le mois de mai prochain, en partenariat aves ses pairs pour la promotion de l’emploi dans le département de Kolda.
La mutuelle de santé de Kolda compte plus de 20.000 membres et travaille à soutenir et soulager les populations, notamment les femmes dans le suivi des soins médicaux.
Elle œuvre également à lutter contre la mortalité maternelle, à travers des consultations prénatales régulières.