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23 septembre 2025
LE JAPON ET LE CNOSS MOTIVENT LES ATHLETES SENEGALAIS
En prélude aux Jeux Olympiques Tokyo 2020 prévus du 23 juillet au 8 août et ceux paralympiques du 24 août au 5 septembre 2021, les athlètes sénégalais ont eu droit à une cérémonie d’encouragement par l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo
Dans quelques jours, douze (12) athlètes sénégalais s’envoleront pour le Japon pour les JO Tokyo 2020. Avant leur départ une cérémonie a été organisée hier, mercredi 30 juin à leur honneur en présence de l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo en compagnie du président du Comité national olympique sportif sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye, ainsi quelques athlètes dont le porte-drapeau du Sénégal Mbagnick Ndiaye et d’autres personnalités notamment le ministre des Sports, Matar Bâ et son homologue de l’Economie, Amadou Hott. Sans occulter, le président du CNP, Baïdy Agne
En prélude aux Jeux Olympiques Tokyo 2020 prévus du 23 juillet au 8 août et ceux paralympiques du 24 août au 5 septembre 2021, les athlètes sénégalais ont eu droit à une cérémonie d’encouragement hier, mercredi 30 juin par l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Arai Tatsuo. Une cérémonie dont certains athlètes ont pris part à l’image du porte-drapeau sénégalais Mbagnick Ndiaye ou encore Jeanne Boudbien et Fatou Kiné Ndiaye. «C’est un grand plaisir pour moi d’assister à cette cérémonie dédiée aux athlètes sénégalais qualifiés aux JO de Tokyo. Toutes mes félicitations aux 12 athlètes sénégalais», s’est réjoui M. Tatsuo. Et d’ajouter : «L’espoir est permis, et la réussite de ce grand évènement sportif en cette période incertaine de Covid-19 constituera un moment important pour le Sénégal, qui accueillera en 2026 les JOJ».
Mettant l’accent sur les relations entre le Sénégal et le Japon, M. Tatsuo se dit convaincu que «les Tokyo 2020, marqueront une nouvelle étape dans la longue histoire d’amitié qui dure depuis plus de 60 ans, et approfondiront davantage la compréhension mutuelle entre les deux pays». En perspective des JOJ de 2026 que le Sénégal va organiser, Arai Tatsuo espère que : «les Tokyo 2020 feront rêver la jeunesse qui est l’avenir de nos pays grâce à la force du sport qui transcende toutes les barrières idéologiques, de langue ou de race et qui nous donne espoir en un monde meilleur que nous pouvons construire ensemble».
L’ambassadeur du Japon au Sénégal conclut son allocution déclarant que gouvernement du Japon, ainsi que le CIO ne ménageront aucun effort afin de réaliser des Jeux Olympiques dans un environnement qui respecte toutes les mesures sanitaires et de sécurité. Pour le président du Comité National Olympique Sportif Sénégalais (CNOSS), Mamadou Diagna Ndiaye le Japon a, dans ces moments de crise liée à la pandémie de Covid-19, a fini de «convaincre les observateurs les plus sceptiques et de démontrer à la face du monde les capacités de dépassement d’un peuple uni». «Ainsi après les mémorables Jeux Olympiques d’été de 1964, Jeux de la XVIIIème Olympiade de l’ère moderne, célébré à Tokyo, au Japon du 10 au 24 octobre 1964 (…), le Japon avec sa nature magique et ses iles enchantées, récidive au grand bonheur des amoureux de l’Olympisme, il va de nouveau accueillir la plus prestigieuse manifestation sportive du monde», soutient M. Ndiaye. Qui ajoute : «nous y voilà avec la même détermination, le même dynamisme, le même enthousiasme pour célébrer encore l’Olympisme dans toutes ses dimensions avec des Jeux chargés d’espoir pour notre devenir en tant que peuples d’un univers en pleine mutation».
La cérémonie a vu la participation de plusieurs personnalités gouvernementales, patronales et diplomatiques dont le ministre des sports Matar Bâ, du ministre de l’économie, du plan et de la coopération Amadou Hott, du président du Conseil National du Patronat Baidy Agne, de l’ambassadrice de l’UE au Sénégal Irène Mingasson etc.
LISTE DES ATHLÈTES QUALIFIÉS AUX JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES
JEUX OLYMPIQUES
1. Ibrahima Diaw : Tennis de Table 2. Jean Pierre Bourhis : Canoës-kayak 3. Mbagnick Ndiaye : Judo 4. Ndeye Bineta Diongue : Escrime 5. Louis François Mendy : Athletisme 6. Jeanne Boutbien : Natation 7. Steven Aimable : Natation 8. Adama Diatta : Lutte 9. Chiara Costa : Tir
L'INDÉPENDANCE DE LA JUSTICE, L'ÉTERNELLE DOLÉANCE
Des magistrats démissionnaires pour enfiler la robe d’avocats ou d’autres qui s’engagent en politique, traduit une mésentente avec la tutelle ou un besoin d’indépendance longtemps exprimé par les acteurs du milieu judiciaire
Des magistrats démissionnaires pour enfiler la robe d’avocats ou d’autres qui s’engagent en politique, traduit une mésentente avec la tutelle ou un besoin d’indépendance longtemps exprimé par les acteurs du milieu judiciaire.
Il est normal, certes, dans un Etat de droit, où les textes l’autorisent et l’encadrent, que des magistrats ou juges démissionnent de leur fonction pour intégrer le Barreau. Mais quand cela intervient à un moment où les questions de réforme de la magistrature et de l’indépendance de la justice sont toujours d’actualité, où le Conseil supérieur de la magistrature présidé par le chef de l’Etat, avec le ministre de la justice comme vice-président, n’est pas convoqué depuis un an, alors qu’il y a des postes vacants à pourvoir, et où il existe de nombreux cas de nominations de magistrats et de leur maintien comme intérimaire à des poste de responsabilité dans différentes juridictions, cela inquiète et fait souvent penser à ce malaise qui semble persister dans la magistrature. C’est le cas avec la démission de deux juges qui viennent de renoncer à leur fonction dans ce corps de la magistrature, pour intégrer le Barreau, parce que, dit-on, non contents du fonctionnement de leur corporation. Après le départ il y a quelques années du juge Ibrahima Hamidou Dème, les juges Djiby Seydi et Dionwar Souaré ont rejoint le Barreau. Ils ont prêté serment, lundi dernier, 28 juin, devant la Cour d’appel de Dakar.
Remettant au goût du jour le fonctionnement et l’indépendance de la justice. En mars dernier, lors d’un atelier de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), sur l’indépendance de la justice, le président d’Afrikajom center, Alioune Tine, avait évoqué le besoin d’avoir une justice forte. «Nous ne sommes plus dans le temps des propositions, mais dans le temps du réel, de l’invention du réel, c’est-à-dire de la possibilité d’avoir une autre justice plus indépendante. Parce que le problème que nous avons, on parle effectivement de modernisation de la justice, mais c’est la modernisation de notre Etat, de l’Etat de droit parce que nous savons que quand nous avons une justice faible (je sais parce que je travaille au Mali) ; c’est qu’il faut craindre pour les assises de notre propre Etat. Si la justice est défaillante, nous pouvons avoir un Etat défaillant», avait-il dit.
Cette modernisation de la justice qui passe par une indépendance des magistrats a été aussi une doléance de l’ancien Procureur général près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Aliou Ndao, qui avait fait état de griefs sur la justice. «Il y a un réel problème de confiance entre la justice et les justiciables. C’est faire preuve de cécité que d’essayer de nier ça », avait-il dit, citant en exemple les évènements du mois de mars dernier, suite à l’affaire opposant Ousmane Sonko/Adji Sarr.
Le Procureur avait toutefois ajouté que, «quotidiennement, il y a au moins une centaine de dossiers qui sont traités dans les juridictions en toute indépendance, sérénité et en toute impartialité. Mais il y a des dossiers qui font sortir les policiers et les chars de combat», avait-il expliqué, en faisant référence aux affaires impliquant des célébrités notamment des politiques. Ceux-là constituent, disait-il, «la figure de la justice parce que c’est dans ces dossiers qu’on attend une attitude digne par rapport à l’attente du justiciable».
Par ailleurs, il avait aussi dénoncé la présence de l’exécutif dans le Conseil supérieur de la magistrature (Csm). «Le pouvoir exécutif s’obstine dans son refus d’apporter les réformes nécessaires pour consolider de manière définitive une indépendance réelle de la justice. Certes ce pouvoir exécutif en la personne du président de la République et de son ministre de la Justice usent et abusent de leur pouvoir de nomination sur des magistrats pour taire toute velléité d’indépendance de la part de ces derniers mais, il faut reconnaitre que la faute incombe également à certains magistrats qui, soit pour obtenir une promotion, soit pour faire conserver un «bon poste», jouent le jeu de l’exécutif et contribuent ainsi à ternir l’image de cette justice». Une indépendance de la justice à toujours été la requête du président de l’Ums, Souleymane Téliko et des organisations de la société civile notamment des défenseurs des droits de l’homme.
LES POSTIERS VOIENT ROUGE
La difficile situation que traverse le Groupe La Poste a fait sortir les postiers de leurs gonds.
La difficile situation que traverse le Groupe La Poste a fait sortir les postiers de leurs gonds. Ils ont organisé une journée de port de brassards rouges dans leurs locaux respectifs et dans tous les départements du pays. Ils indexent l’Etat de cautionner cette mal gouvernance qui se caractérise par une absence de contrôle par les organes de l’Etat depuis plus de 15 ans. Ils ont élevé la voix, hier mercredi, pour, disent-ils, «sauver les 4 300 emplois en périls».
Les postiers du Sénégal en ont ras-le-bol de la mal gouvernance de leur outil de travail. Ils l’ont manifesté, hier mercredi, sur l’ensemble du réseau postal du Sénégal, en arborant des brassards rouges dans leurs locaux respectifs. Ils reprochent aux décideurs de ne pas mesurer le caractère dépravant de la mal gouvernance, de l’absence d’audits par les organes de contrôle de l’Etat, de l’impunité et de la gabegie au sein de la poste. Oumar Abdoul Diop, secrétaire administratif du Syndicat national des travailleurs des Postes et des télécommunications (Sntpt), a décrié une situation «chaotique» de La Poste en ces mots : «Aujourd’- hui, nous avons décrété cette journée de port de brassards rouges sur l’ensemble du réseau postal. Et ceci, pour manifester notre ras-le-bol, pour exprimer notre désarroi, pour montrer notre inquiétude par rapport à la situation qui prévaut à La Poste depuis plus de deux décennies». Une situation difficile, due à la mal gouvernance de La Poste et qui persiste depuis plus de deux décennies.
A l’en croire, «depuis plus de deux décennies, tous les directeurs généraux qui se sont succédés, leur magistère est caractérisé par une mal gouvernance qui est en train de plomber l’activité de La Poste et de menacer les emplois des postiers». Les travailleurs croient dur comme fer que l’Etat est impunément responsable de cette situation dégoûtante que traverse La Poste, au regard de la passivité de l’Etat, par rapport à sa posture de vouloir tuer, à petit feu, La Poste.
Pire, ajoute-t-il encore, «l’Etat reste devoir à La Poste 50 milliards dont 20 milliards au titre de la rémunération du service public et 36 milliards au titre du paiement des Bourses de sécurité familiale». Il tient pour responsable l’Etat pour n’avoir pas joué à la transparence puisque «depuis plus de 15 ans, aucun organe de contrôle n’a effectué un contrôle de gestion et des finances de celle-ci (La Poste)». Oumar Abdoul Diop estiment avoir alerté l’actuel Dg par rapport à la mauvaise voie prise pour redresser la boite. Mais, «aucune attention à notre égard» et ces alertes n’ont pas «été prises en compte», fait savoir le secrétaire administratif.
Visiblement très remonté contre le chef de l’Etat, les postiers le récriminent pour n’avoir pas donné suite à leurs nombreuses demandes d’audiences. «Nous avons, à plusieurs reprises, écris des correspondances au président de la République, lui demandant de nous accorder une audience. Mais, depuis lors, toutes nos correspondances sont restées sans suites». Sur les ondes de la RFM, le responsable de la communication du Groupe La Poste M. Sylva, a botté en touche les allégations des travailleurs, en soutenant que La Poste se porte bien. «On parle de mal gouvernance, mais il n’y en a pas. Les salaires sont payés à temps et même l’avance de Tabaski a été dégagée». Il croit savoir que «les motifs sont à chercher au niveau politique, mais pas au niveau institutionnel», soutient-il.
MACKY SALL ENTRE FORCING ET IMPRÉCISIONS
Depuis son avènement à la tête du pouvoir exécutif, le président peine à asseoir des réformes dans la douceur. Les lois adoptées à l’Assemblée nationale, ont presque toujours été marquées par un empressement et/ou une démarche unilatérale
Depuis son avènement à la tête du pouvoir exécutif, le président Macky Sall peine à asseoir des réformes dans la douceur. En effet, de la Loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales sur l’acte 3 de la décentralisation à la dernière loi sur le terrorisme avec la modification du code pénal et du code de procédure pénal, la démarche de forcing et l’imprécision des rédacteurs des différents textes adoptés sous le régime en place ont toujours été à la base de la discorde entre la majorité et le reste de la société.
S’exprimant mardi 29 juin dernier en marge de la rencontre du comité de pilotage sur la maîtrise des noyades dans les zones de baignade et de traversée par embarcations, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome a tenu à apporter des précisions surla double modification du code pénal et du code de procédure adoptée en procédure d’urgence par l’Assemblée nationale le vendredi 25 juin dernier. «Il n’y a rien de nouveau par rapport à tout ce qui fait le débat au Sénégal.
Cette disposition qui fait l’objet de débats passionnants existe dans notre Code pénal depuis 2007. J’invite les uns et les autres à aller revisiter la loi 2007-01 du 12 février 2007 ainsi que la loi 2016-29 du 8 novembre 2016. On se rendra compte que tout ce qui fait l’objet de débats autour de cette question existe déjà dans notre Code pénal.
Les modifications qu’on a notées sur l’article 279-1 ne concernent ni les rassemblements encore moins les manifestations», a expliqué le ministre Antoine Félix Abdoulaye Diome dans ses propos rapportés par Sud quotidien dans sa livraison d’hier. Il faut dire que cette sortie du ministre de l’intérieur, magistrat de profession, aux allures d’une véritable opération de sauvetage après le déluge provoqué par le vote du Projet de loi n°10/2021 modifiant la loi n°65- 60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal et le Projet de loi n°11/2021 modifiant la loi n°65-61 du 21 juillet 1965 portant Code de Procédure pénale, n’est pas une première sous le régime en place qui semble même devenir un adepte des réformes aux forceps.
En effet, depuis son avènement à la tête du pouvoir, le président Macky Sall a toujours tendance a privilégié le forcing dans ses projets de réformes des textes fondamentaux. Nonobstant les répercussions importantes sur le fonctionnement des institutions, la vie sociale et politique, le processus de vote de la plupart des réformes majeures qu’il a fait adopter à l’Assemblée nationale, ont été plutôt marquées par un empressement et/ou une démarche unilatérale, le tout accompagné souvent par une communication non maitrisée des responsables de son régime autour de ces changements. Il en est ainsi entre autres, lors de l’adoption de la Loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales sur l’acte 3 de la décentralisation.
Réforme majeure qui envisage d’«organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable à l’horizon 2022», l’acte 3 de la décentralisation a souffert et continue de souffrir aujourd’hui du déficit de débat entre les différents acteurs de la décentralisation au moment de son adoption en procédure d’urgence le 28 décembre 2013. Résultats : plusieurs collectivités territoriales sont aujourd’hui dans une impasse totale parce que se retrouvant sans ressources économiques pour financer leur propre développement.
Autres cas de réforme majeure qui a été plombée par la démarche de forcing de l’actuel chef de l’Etat, est sans doute le référendum du 20 mars 2016. Très attendu par les Sénégalais en ce sens qu’il devait matérialiser certaines propositions de réformes annoncées dans la charte de bonne gouvernance des assises nationales et les conclusions de la Commission nationale de réformes des institutions (Cnri) mise en place par l’actuel chef de l’Etat, ce référendum a été finalement marqué par le forcing du chef de l’Etat qui n’a pas privilégié de larges concertations autour des quinze points retenus.
Conséquences : la conjugaison de ce facteur d’absence de concertation entre différents acteurs de la vie nationale sur ces réformes avec l’imprécision dans la rédaction de certains points comme ceux relatifs à la reconnaissance de «nouveaux droits aux citoyens» ou encore la question de la restauration du quinquennat, a fini par diviser la société sénégalaise en deux camps protagonistes autour de ce texte qui est finalement adopté avec 62.54% des voix pour le OUI contre 37.44%. Au-delà de ces réformes adoptées aux forceps par le président Sall et son régime, il y a également les multiples modifications unilatérales du code électoral.
Par Alassane THIAM
LE SÉNÉGAL A PEUR
Cette chronique ne donne pas le sourire, elle alerte sur notre incapacité à accepter l’altérité, la discussion, le débat apaisé et contradictoire
Cette chronique ne donne pas le sourire, elle alerte sur notre incapacité à accepter l’altérité, la discussion, le débat apaisé et contradictoire. Le monde est devenu de plus en plus violent et les derniers événements mondiaux sont là pour nous rappeler que la démocratie est fragile et qu’elle mérite d’être chérie et protégée pour éviter la catastrophe qui nous guette.
Certains me diront que le monde n’a jamais été aussi calme; qu’il n’y a plus de traite négrière et de guerres telles que 14 - 18 et de 39 - 45, qui ont fait des millions de morts et de déportés. Néanmoins, l’Europe, vieux continent et référence en matière de démocratie, commence à retrouver ses vieux démons. Les populistes réveillent le sentiment nationaliste et jouent avec un danger qui peut aboutir à des violences à l’égard des minorités culturelles et de personnes qui s’opposent à leur conception de la démocratie.
L’exemple de la Hongrie et la Pologne (ex bloc de l’Est), en est une illustration. Les réseaux sociaux non contrôlables sont devenus les lieux de défoulement et de désinformation. La situation actuelle montre que certains individus déversent leur haine sur les hommes politiques ou acteurs de la société civile. Le slogan peut devenir : «Je ne suis pas d’accord avec toi, je te frappe». Emmanuel Macron a reçu une gifle d’un militant d’extrême droite parce qu’il ne le supportait pas...
Au Sénégal, la situation est devenue dangereuse car, ces dernières années, les insultes et la violence ont atteint leur paroxysme. Un élu de la République, à Ranérou, dans la région de Matam, a demandé aux citoyens d’attaquer avec des machettes, toute personne qui s’opposerait au troisième mandat de Macky Sall. Il n’est pas inquiété et cela semble normal. Des pseudo représentants des lébou (groupe ethnique sénégalais) indiquent que le futur maire de Dakar doit être issu de leur communauté au prétexte qu’ils sont les premiers habitants de la capitale sénégalaise, sinon,... la suite n’est pas encore écrite.
Le summum a été une bagarre qui a opposé deux députés au sein de l’Assemblée nationale. «Il m’a provoqué, je l’ai corrigé». C’est une phrase de Ousmane Sonko qui aspire à occuper le poste de Président de la République. Ça promet. Un ministre de la justice qui dit n’avoir peur de personne, sous -entendu qu’il serait prêt à se battre. Nous sommes dans une cour de récréation sans directeur d’école. Notre député de Ranérou est devenu tout puissant car il n’a reçu, à notre connaissance, aucune convocation de la justice pour incitation à la violence, voire au meurtre.
Le règlement intérieur de l’Assemblée n’est pas appliqué et nos deux lutteurs ont trouvé un terrain de jeu en présence du public. Notre ministre de la justice n’a pas pu se maitriser et bombe le torse. Je crains très fort que nos représentants nous montrent l’exemple à faire et nous punissent par la suite, parce que nous ne sommes pas puissants comme eux. Le Sénégal a peur car, la violence est banalisée et devient le seul rapport de force entre les personnes qui nous représentent. Je crains fort que la brutalité devienne la règle et les débats contradictoires parfois houleux, et nécessaires, une rareté.
Les insultes, les menaces et les coups sont souvent les armes des faibles et des personnes dépourvues d’idées, de projets, de savoir-être et de savoir-faire. Ces actes aboutissent souvent au drame et à l’irréparable. Il appartient aux élus de tout bord de se ressaisir et à l’Exécutif de siffler la fin de la récréation. Cette chronique ne fait pas sourire, mais ayons seulement un rictus car la situation est grave, espérons pas désespérée. Le philosophe Bergson disait : «Le rire est le propre de l’homme, il est correctif, c’est une des institutions qui permettent aux gens de faire société.» Mais pour combien de temps encore ?
PCA DE DAKAR DEM-DIKK MAHAM DIALLO A TIRE SA REVERENCE ! CRUEL DESTIN !
Le Pca de Dakar Dem-Dikk (Ddd) Maham Diallo est décédé, hier mercredi, alors qu’il devait présider le même jour la réunion du conseil d’administration de la société de transport public. Une disparition brutale qui a psychologiquement et physiquement dévasté tous les administrateurs de Dakar Dem-Dikk. Tenez ! « Le Témoin » quotidien vous révèle que la veille de son décès, le président Maham Diallo a appelé un à un les administrateurs pour les inviter au calme et à la sérénité du fait certains d’entre eux avaient annoncé une tempête contre la gestion nébuleuse de l’actuel Dg de Dakar Dem-Dikk, Oumar Bounkhatab Sylla, dont ils décrient l’arrogance et l’incompétence. Mieux, certains administrateurs avaient décidé au cours de la session du conseil d’hier d’interpeller Oumar Bounkhatab Sylla sur un marché de gré à gré d’un montant de 300 millions CFA relatif à l’achat de véhicules. Et aussi de lui demander des explications sur sa voiture de fonction qu’il tardait à muter au nom de Dakar Dem-Dikk et autres règlements de créances (Pétrodis etc.) et appuis institutionnels réclamés. Encore, encore certains administrateurs avaient décidé de révoquer le Dg Oumar Bounkhatab Sylla sous réserve de solliciter la nomination d’un nouveau Dg par le président de la République. Bref, la réunion d’hier s’annonçait houleuse puisque, inédit, un vent de révolte soufflait au sein des administrateurs. Connu pour sa grande sagesse, le défunt Pca Maham Diallo avait manœuvré durant toute la nuit nt pour calmer ses administrateurs radicaux prêts à tout pour exiger le départ d’Oumar Bounkhatab Sylla. Hélas ! Personne n’aurait su que cette nuit-là, celle du mardi au mercredi, c’est-à-dire la veille du conseil d’administration, l’ancien président du conseil d’administration de Dakar Dem Dikk, également président des sages de l’Apr, allait tirer sa révérence. « Le Témoin » profite de l’occasion pour présenter ses condoléances à la famille éplorée de celui qui fut aussi un grand commis de l’Etat et, notamment, un excellent gouverneur de région.
ET SI KHALIFA SALL ETAIT…GLORIA !
Face à la foule immense qui l’acclamait mardi dernier à Thiès, le président de la République, euphorique, a déclaré que le « Mbourou ak Soow » qu’il constitue avec Idrissa Seck, le leader de Rewmi et maître incontesté de la ville-aux-deux-gares, est délicieux mais qu’il le sera plus encore lorsqu’on y ajoutera du Gloria ! Beaucoup de nos compatriotes ont pris ces propos au premier degré, pensant à juste raison que le président de la République faisait allusion au mélange exquis du pain, du lait caillé et du lait non concentré Gloria de la firme Nestlé (que de publicité gratuite pour la multinationale basée à Vevey, en Suisse !) A notre avis, comme toujours quand le fin politicien Macky Sall parle, il fallait comprendre ses propos au second degré. Lui étant Soow (ne vient-il pas du quartier Peulga de Fatick), Idy étant Mbourou, Gloria doit nécessairement désigner une personne. Laquelle ne doit être que Khalifa Sall qui a mis beaucoup d’eau dans son bissap et dont le rapprochement avec le pouvoir se confirme de plus en plus. A preuve par le déplacement aux fins de « dialé » effectué par Macky Sall — à la suite de son épouse — au domicile de l’ancien maire de Dakar ! Ah, ces politiciens… recours en annulation de la loi sur le terrorisme
L’OPPOSITION FAIT DU…DILATOIRE RIDICULE !
L’opposition parlementaire passe à l’acte. Elle a attaqué la loi sur le terrorisme, ce mercredi 30 juin. « Accompagné de Me Weinde Dieng, huissier de Justice à Dakar, je viens de déposer, au nom de 21 députés de l’opposition, au greffe du Conseil Constitutionnel, une saisine pour annulation des lois 10-2021 et 11-2021 votées par l’Assemblée nationale le 25 juin dernier », a annoncé le député Cheikh Bamba Dièye, à sa sortie du siège de la haute juridiction. L’élu du peuple avait soutenu, la veille, que la lutte contre le terrorisme « est un combat national qui nous engage tous ». Que la défense des libertés, de la démocratie est aussi un combat de tous pour tous. « Entre les deux, il ne doit pas y avoir de place pour faire de tout Sénégalais qui se bat contre l’injustice un terroriste à abattre », avait encore ajouté Cheikh Bamba Dièye. Cette saisine n’est autre que du dilatoire pour ces drôles d’opposants puisqu’ils n’ont jamais gagné le moindre recours devant le Conseil constitutionnel. Il est vrai que cette haute juridiction est connue par tous les Sénégalais pour sa propension à se déclarer « incompétente » sur tous les recours dont elle est saisie par l’opposition… ; à signaler que la nouvelle loi adoptée par les députés stipule que «constituent des actes terroristes punis de la réclusion criminelle à perpétuité, lorsqu’ils sont commis intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but d’intimider une population, de troubler gravement l’ordre public ou le fonctionnement normal des institutions nationales ou internationales, de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque, la terreur, les attentats et complots, les crimes commis par la participation à un mouvement insurrectionnel, les violences et voies de fait commis contre les personnes et les destructions ou dégradations commises lors d’un rassemblement, les enlèvements et séquestrations, les menaces, les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication ».
RESEAUX SOCIAUX CHEIKH ALASSANE SALL CHERCHE-T-IL A GAGNER LA SYMPATHIE DE MACKY INSULTE SUR LES RESEAUX SOCIAUX
Le leader de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall dit être victime d’insultes et de menaces pour avoir posté un message condamnant les « incidents inqualifiables survenus à l’Assemblée nationale le 25 juin ». « Je reçois des torrents d’insultes d’anonymes qui se donnent pour vocation la diffamation, la calomnie et la vendetta organisée », a déclaré l’ancien ministre de l’Energie. « Une campagne inouïe de dénigrement contre moi se déploie par des officines qui font de l’opprobre leur stratégie » at-il ajouté. C’est sans doute vrai mais, franchement, le fait d’être pris à partie dans les forums numériques est un non événement ! Car chaque jour, des marabouts, des policiers, des gendarmes, des ministres, des journalistes, des leaders politiques et autres Sénégalais lambda sont copieusement insultés et menacés dans les réseaux sociaux. Donc, il n’y a rien de nouveau et Thierno Alassane Sall n’est que la dernière victime en date des lâches lynchages sur les réseaux sociaux. En dénonçant avec autant de vigueur ces menaces « numériques », Thierno Alassane Sall cherche-t-il à gagner la sympathie du président Sall et la solidarité responsables de ses ex-camarades de l’Apr, eux aussi engagés dans une croisade contre les réseaux sociaux ?
YALLA REK A KHAM ! MARAM KAÏRE HONORE
Le président de l’Association sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie est honoré. Son nom est gravé dans l’histoire du système solaire. L’astéroïde (35462) 1998 DW23 est nommé (35462) Maramkairé par l’Union Astronomique Internationale. Il devient ainsi le premier Sénégalais à bénéficier de cet insigne honneur. De plus, le découvreur, Alain Maury, a annoncé la nouvelle au Sénégalais Maram KaÏré en ces termes : «Tu honores l’astronomie, c’est normal que l’astronomie t’honore ! ». «Annoncée lors de la dernière mission de la NASA au Sénégal en septembre 2020, la décision est rendue officielle depuis le 14 mai 2021 par l’Union Astronomique Internationale : un astéroïde du Système solaire porte désormais le nom de l’astronome sénégalais Maram Kairé », indiquet-on dans la note conceptuelle. L’astéroïde (35462) Maramkaire a été découvert au Centre de recherches en géodynamique et astrométrie (CERGA), à Caussols en France, par le projet scientifique européen OCA-DLR Asteroid Survey (ODAS). Toutes nos félicitations à cet éminent compatriote pour cette illustre distinction qui honore le Sénégal !
BOUGANE MENE LA MARCHE POUR LA MASSIFICATION DE SON MOUVEMENT
Dans le cadre de ses activités politiques pour les prochaines échéances, le mouvement citoyen « GUEUM SA BOPP » se massifie davantage. Ses nouveaux militants viennent de toutes les formations politiques. De l’opposition et de la coalition présidentielle. Ces nouveaux adhérents sont déterminés à accompagner leur nouveau leader. Hier, au cours d’un point de presse, Bougane a présenté ses nouveaux militants de la région de Tambacounda. Bougane, président ! Tout est possible.
FACE A SITEU BAPTEME DE FEU DE PAPA SOW SOUS LES COULEURS DE JAMBAR WRESTLING ACADEMY
Pour les besoins de son baptême de feu, le néo-Fassois Papa Sow sera l’un des « acteurs-leaders » du gala organisé par la structure Pape Abdou Fall Production (PAF), du nom de son «boss ». Il partage cet honneur avec Siteu de l’écurie Lamsar (Diamaguène). Resté près de huit sans victoire (Baye Mandione de Thiaroye est le dernier qu’il a terrassé), Papa Sow a bu le calice jusqu’à la lie. Il a essuyé deux revers successifs (face à Ama Baldé et Lac de Guiers 2), a été contraint de vivre les soubresauts de l’arène (combats, face à face et autres) depuis son salon, bien calé depuis un fauteuil moelleux pour cause d’année blanche et, comble de désespoir, a été chassé comme un malpropre de l’écurie Fass. Suffisant pour se convaincre qu’il joue, comme qui dirait, sa carrière le 1er août prochain à l’Arène nationale. Le puma de Fass (c’est ainsi qu’on l’appelait alors qu’il évoluait sous les couleurs de cette mythique écurie) mesure à sa juste valeur l’importance de sa prochaine sortie qu’il ne doit, pour rien au monde, rater. Son coéquipier et poulain, Louis François Gomis (Fran), a décroché la première étoile pour JWA en triomphant récemment, avec la manière, de Tyson 2 de Tay Shinger à l’Arène nationale. Voilà qui rajoute une couche de … pression à son futur face-à-face avec Siteu, même s’il s’en défend. Papa Sow est soumis à un impératif de résultat positif autrement dit de victoire. Sa tâche en sera autant très ardue car son adversaire attendait une hypothétique opportunité pour coller à nouveau au peloton de tête (dans sa catégorie) qui l’a laissé à quai avec la complicité de Sa Thiès, son dernier tombeur. Le promoteur Pape Abdou Fall lui a tendu la perche. Il lui appartient désormais de bien la saisir pour sortir de l’abîme où l’a plongé le frangin de BG2, récent vainqueur de Moussa Ndoye. Une tâche dans les cordes du feu-follet de Diamaguène ? Difficile de répondre par l’affirmative à cette question même si le protégé de Max Mbargane a ajouté une autre corde à son arc avec une incursion riche de deux victoires sur la Planète MMA (Mixed Martial Arts), Arts (MMA), un condensé de nombreuses disciplines, allant du judo à la boxe thaï, en passant par la lutte. Force est de reconnaître que face à Papa Sow, Siteu n’évoluera pas comme assis dans son salon eu égard au capital expérience de ce dernier qui totalise 23 victoires, 8 défaites et 1 nul. La carrière du chouchou de Diamaguène est créditée de 15 victoires, 4 défaites, 1 KO face à Zoss… L’affiche Papa Sow-Siteu n’en sera que plus alléchante. Amateurs et férus de lutte salivent déjà à l’idée d’être les témoins privilégiés de ce conflit de générations où l’expérience (Papa Sow) fera face à la jeunesse (Siteu).
Boy Djinné auditionné par la Dic pour cambriolage en Gambie
Baye Modou Fall alias «Boy Djinné» fait de nouveau parler de lui. Cette-fois-ci, il ne s’agit pas d’une évasion, mais plutôt d’une audition. Selon des sources de «Lasnews», le célèbre prisonnier était hier dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Boy Djinné était entendu dans une sombre affaire de cambriolage perpétré en territoire gambien en mai dernier lors de son évasion. D’après nos interlocuteurs, Baye Modou Fall est soupçonné d’avoir cambriolé le magasin d’un commerçant répondant au nom de Walid Bourgi en complicité avec un certain Dame Sy. Appréhendé par la gendarmerie, ce dernier a été présenté au propriétaire du magasin qui n’a pas tardé à le reconnaître. Le préjudice est estimé à 17.000.000 de Dalassis, en plus des bijoux or et argent.
Saisie de 89 kg de chanvre indien à pointe Sarène
Les éléments de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) de la section de Thiès ont saisi à la Pointe Sarène 89 kg de chanvre indien. La drogue était transportée à bord d’une charrette et d’une motocyclette. Les deux transporteurs de la drogue sont interpellés et placés en garde à vue. Ils seront déférés pour association de malfaiteurs et trafic de drogue. Avec cette énième saisie de drogue, on peut dire sans se tromper que le village de Pointe Sarène (sud de la commune de MalicoundaMbour) constitue l’un des points stratégiques de débarquement de la drogue et de la fraude venant de la Gambie et de la Casamance.
L’opposition saisit le Conseil constitutionnel
L’opposition parlementaire qui a perdu la bataille contre le vote des modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale à l’Assemblée nationale espère gagner la guerre. Elle a décidé d’attaquer le texte qui a suscité beaucoup de controverses. Mandaté par ses collègues, le député Cheikh Bamba Dièye, accompagné de l’huissier de justice, Me Weinde Dieng, a déposé hier, au nom des 21 députés de l’opposition, au greffe du Conseil Constitutionnel une saisine pour annulation des lois 10-2021 et 11-2021 votées par l’Assemblée Nationale le 25 juin 2021. Le leader du Fsd/Bj soutient que les députés de l’opposition ont usé de toutes les opportunités disponibles pour contrer ces lois liberticides, ambiguës et anticonstitutionnelles. En attendant, ils croisent les doigts en espérant qu’ils obtiendront gain de cause.
Mécanicien «guinzman»
Mécanicien de profession, M.Ba adore inhaler le diluant cellulosique pour se droguer. Malheureusement pour lui, il est tombé sur une patrouille des éléments du commissariat de Police de Grand-Yoff. Surpris en train d’inhaler le diluant cellulosique, ce mécanicien était aussi en possession de deux autres flacons au Rond-point de Liberté VI. Suffisant alors pour que les hommes du Commissaire Abdou Sarr le conduisent au commissariat de Police pour le placer en garde à vue. A la suite de cela, il a été déféré au parquet pour détention et usage de produit cellulosique.
Le marchand ambulant amateur de jeu de hasard
Le commissariat de Grand-Yoff a également déféré au parquet le marchand ambulant O. Dème, âgé de 41 ans, pour jeu de hasard sur la voie publique. Le bonhomme a croisé nuitamment une patrouille de Police à Grand-Yoff alors qu’il détenait un jeu de 33 cartes. Il a tenté de justifier l’usage des cartes comme un passe-temps. Mais il a été trahi par ses compagnons qui ont pris la tangente dès qu’ils ont aperçu la voiture de police. Cueilli et conduit dans les locaux de la Police, le marchand ambulant a été par la suite déféré au parquet.
Détention de chanvre indien
L. Dramé est devenu dépendant de la drogue. Alors qu’il avait fait l’objet d’un défèrement au parquet pour détention et usage de chanvre indien, L. Dramé ne peut apparemment pas s’en passer. Tenant à sa consommation quotidienne, L. Dramé est tombé sur les éléments du Commissaire Thierno Diop des Parcelles Assainies qui ont trouvé par devers lui l’herbe prohibée. C’est ainsi qu’il a été arrêté et déféré au parquet pour détention de chanvre indien.
Echec du renouvellement de la Ligue de football de Fatick
Le renouvellement du bureau de la Ligue régionale de football de Fatick s’est soldé hier par un échec. La rencontre qui a débuté dans la matinée s’est terminée en queue de poisson. Les deux parties n’ayant pas trouvé de consensus devraient aller au vote après le renouvellement des districts pour départager les candidats. Cependant, l’un des candidats, en l’occurrence le député Alla Guène, a décidé, avec ses partisans de bloquer la réunion. Pour motiver leur attitude, ils évoquent, entre autres raisons, le non-respect du renouvellement des districts et le délai des recours. Une attitude déplorée par le superviseur qui pense que les agissements du candidat Alla Guène et de ses partisans n’honorent pas le sport sénégalais. Ainsi, il a décidé de surseoir à la rencontre et de la convoquer à une date ultérieure. Pour rappel, la Ligue régionale de football est pilotée par Mame Adama Ndour, vice-président de la Fédération Sénégalaise de Football (Fsf). Candidat à sa propre succession, le sieur Ndour est à son quatrième mandat.
Découverte des chercheurs de l’IFAN
Une découverte intéressante de nos universitaires. Des chercheurs de l’Institut fondamental d’Afrique Noire (IFAN) ont trouvé trois nouvelles espèces de plantes jusque-là inconnues au Sénégal. Les botanistes de l’IFAN ont escaladé la falaise de Dendifelo pour recueillir ces plantes médicinales et anti pollution. La particularité de ces plantes découvertes pour la première fois au Sénégal, c’est qu’elles ne poussent que dans les chutes de Dendifelo. Elles enrichissent la flore de la sous région, selon les chercheurs.
Ngagne Diop -Oumar Guèye
La guerre entre le ministre des Collectivités Territoriales et porte-parole du Gouvernement, Oumar Guèye et le maire de Bambilor a atterri hier à l’Assemblée nationale. Faisant part de ses doléances au ministre des Finances et du Budget, le député-maire de Bambilor Ngagne Diop a accusé Oumar Guèye de profiter de sa position de ministre pour développer sa commune Sangalkam, avec des investissements de l’Etat au détriment des autres communes. D’ailleurs, argumente-t-il, avec 65.000 habitants qui vivent à Bambilor, il n’y a pas un seul lycée. Lancés depuis 4 ans, les travaux du CEM de Gorom 1 ne sont toujours pas achevés. Ce qui lui fera dire que pour bénéficier des investissements de l’Etat, il faut être ministre et maire. Une véritable campagne contre son ex-ami à qui il attribue des pouvoir exorbitant …
Remise de diplômes aux capitaines et lieutenants stagiaires
Le chef d’état-major de l’armée de terre était hier à l’Ecole d’application de l’infanterie de Thiès. Le Général de brigade Fulgence Ndour a présidé la cérémonie de remise de diplômes aux capitaines et lieutenants stagiaires à l’École d’Application de l’infanterie de Thiès session 2021. Les récipiendaires se sont spécialisés en infanterie et arme blindée.
Décès de l’ancien gouverneur Maham Diallo
Le coordonnateur des sages de l’Alliance Pour la République (APR), Maham Diallo, n’est plus. Le président du conseil d’administration de «Dakar Dem Dikk» a été rappelé à Dieu dans la nuit d’avant-hier à Dakar. La cérémonie de levée du corps de l’ancien gouverneur s’est tenue hier dans l’après-midi à la mosquée Omarienne. Et son inhumation est prévue aujourd’hui à Ndioum. «L’As» présente ses condoléances à la famille éplorée.
Guerre de succession à Yoff
Les dignitaires du village Lébou de Yoff lavent leur linge sale devant la presse. Une divergence de succession à des postes de responsabilités déchire cette communauté Lébou dirigée par une institution traditionnelle. Pour cause, l’accession à la chaîne de décision avec tous les avantages qu’elle offre. Ainsi, les jeunes du «Courel Yoff» (une nouvelle structure mise sur pied) et le Conseil des notables qui a organisé le point de presse sont à couteaux tirés. Les «freys» qui sont dans l’antichambre, par la voix de El Hadj Amadou Guèye Sambe, disent qu’ils vont arbitrer le litige aux relents de conflit de générations. «Notre mission est de concilier et de pacifier les relations. Ce qui fait qu’on ne pourrait pas afficher notre appartenance au «Courel Yoff» ou au Conseil des notables.Nous ferons tout pour pacifier les relations. Nous ne ménagerons aucun effort pour que Yoff redevienne le Yoff d’antan», déclare M. Sambe.
Création d’une plateforme de génétique moléculaire
Le Sénégal ne veut pas être laissé en rade dans la course pour la recherche scientifique. A cet effet, le Directeur général de la Recherche et de l’Innovation au ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation, Pr Amadou Gallo Diop, a annoncé la création d’une plateforme de génétique moléculaire à Diamniadio. C’était lors de la célébration de la journée de la Renaissance Scientifique de l’Afrique (JRSA) organisée par l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS).
L‘astéroïde (35462) 1998 DW23 nommé Maram Kairé
Découvert en 1998, l’astéroïde initialement numéroté (35462) 1998 DW23 se nomme désormais Maram Kaire. Ainsi en a décidé l’Union Astronomique Internationale. Cet astéroïde fait partie de la ceinture principale d’astéroïdes gravitant autour du Soleil entre les planètes Mars et Jupiter. Il effectue un tour complet autour du Soleil en 4,36 années terrestres. Cette décision de l’Union Astronomique Internationale de faire porter le nom d’un astéroïde à un Sénégalais est une première pour le Sénégal dans le domaine de l’astronomie, mais également une grande rareté sur le continent africain. Pour le président de l’association des astronomes du Sénégal, Maram Kairé, c’est un honneur de voir son nom attribué à un objet du système solaire.
Le plaidoyer pour la pêche artisanale et l’aquaculture
Le combat pour la préservation des ressources halieutiques est mené par des organisations qui s’activent dans la pêche. Car, la ressource s’amenuise de plus en plus. Ce qui pourrait entraîner non seulement un problème de nourriture, mais aussi de chômage dans le secteur de la pêche qui absorbe une main d’œuvre importante. Les jeunes de la Confédération Africaine des Organisations Professionnelles de la Pêche Artisanale (CAOPA) se sont réunis hier à Saly pour faire un plaidoyer auprès des gouvernements des différentes Etats africains. Ces jeunes, venus de différents pays d’Afrique, ont élaboré un plan d’actions pour soutenir la pêche artisanale et protéger les ressources et les écosystèmes marins d’Afrique. Ainsi, grâce à cette capacitation, les bénéficiaires ont acquis des connaissances en matière de pêche afin de pouvoir contribuer efficacement à la gouvernance et à la gestion des pêches au niveau local, régional et international. Dans un mémorandum, ils s’approprient des directives volontaires pour assurer une pêche artisanale durable, et sont décidés à renforcer la sensibilisation pour la promotion de la mise en œuvre du Cadre politique et de la Stratégie de Réforme de la Pêche et de l’Aquaculture de l’Union Africaine