LE DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION EXPLIQUE LA MÉTHODE
Le planning de réformes que le Sénégal est en train de dérouler devrait lui permettre d’asseoir un cadre plus adapté à un plein épanouissement des médias, assure le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng.
Saly-Portudal (Mbour), 24 mars (APS) - Le planning de réformes que le Sénégal est en train de dérouler devrait lui permettre d’asseoir un cadre plus adapté à un plein épanouissement des médias, assure le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng.
"Nous avons aujourd’hui un planning que nous déroulons pour asseoir un cadre juridique et réglementaire, un environnement qui soit favorable à l’émergence des médias. Il y va de notre survie et de celle de tout le monde", a-t-il notamment déclaré.
Il présidait, mardi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest), la cérémonie officielle d’ouverture d’une session de formation de deux jours (23-24 mars) consacré au fact-checking et à la désinformation liés à la Covid-19, à l’intention d’une trentaine de journalistes d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
A l’initiative du Bureau régional de l’UNESCO à Dakar, avec l’appui de l’Union européenne, cette rencontre vise à renforcer la résilience des populations contre la désinformation sur la pandémie de Covid-19.
Il ambitionne aussi de contribuer par ce biais à l’atteinte du seizième Objectif de développement durable (ODD-16) en favorisant l’accès de la population à une information "crédible et fiable" sur le Covid-19.
Dans un pays "comme le Sénégal, qui a toujours été aux avant-gardes en matière de démocratie, le rôle que la presse a joué dans la consolidation de la démocratie n’est plus à démontrer", a déclaré M. Dieng.
"Nous avons entamé énormément de réformes qui touchent tous les secteurs. Aujourd’hui, nous poursuivons ces réformes. Le Sénégal est un pays qui a un agenda législatif et réglementaire, et en rapport avec les autres institutions, nous déroulons ce programme-là", a souligné Ousseynou Dieng.
D’après le directeur de la Communication, il fallait d’abord "assainir" le secteur de la presse avec la mise en service de la carte nationale de presse numérisée destinée à toute personne qui remplit les conditions d’accès.
"Généralement, si on regarde de plus près, ce sont des gens qui, avec les facilités qu’offrent les nouvelles technologies, combinées à l’accès facilité du Smartphone pour toutes les couches de la société et la connexion disponible partout (...)’’ se positionnent en "journalises, soi-disant +journalistes citoyens+ (...)’’ sans respecter les "principes qui guident ce métier, notamment le traitement, le recoupement et la vérification", a-t-il regretté.
De l’avis du directeur de la Communication, il faut "assainir" le secteur, "appuyer les entreprises et les organes de presse, mettre l’accent sur la formation", entre autres mesures jugées salutaires.
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REVUE DE PRESSE DU MARDI 23 MARS AVEC AHMED AIDARA
Les activités de Médis Sénégal sont à l’arrêt depuis le 15 janvier 2020 pour motif de pertes financières. Les employés de cette entreprise, restés 14 mois sans salaire ni couverture médicale, sont plongés avec leurs familles dans la pauvreté, l’angoisse et la frustration.
Ces travailleurs qui félicitent le Chef de l’Etat pour sa ferme volonté de relancer Médis Sénégal, interpellent directement le ministre de la Santé et le ministre des Finances pour signer, les deux protocoles d’accord, entre Médis et l’Etat du Sénégal pour permettre à la Direction Générale de relancer immédiatement les activités de l’entreprise.
En avril 2020, le Président de la République, Macky Sall, avait donné instruction au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour le redémarrage en urgence des activités de production de cette usine. Laquelle est la seule usine pharmaceutique sénégalaise disposant d’un procédé complet de fabrication et de conditionnement de comprimés, de sirops et d’injectables, couvrant plusieurs domaines thérapeutiques. « C’est ainsi que des négociations tripartites ont été immédiatement entamées entre les employés, la Direction Générale et l’Etat du Sénégal, pour trouver dans les plus brefs délais, une sortie de crise. Les Employés et la Direction Générale ont déjà signé en début janvier 2021 un protocole d’accord qui définit les modalités de relance mais dont les mesures d’accompagnement de l’Etat sont un pré-requis », explique-t-on dans le communiqué de presse.
Lequel ajoute : « Depuis plusieurs mois, les deux conventions qui matérialisent les mesures d’accompagnement de l’Etat du Sénégal à Médis préconisées par le Chef de l’Etat sont en attente de signature au niveau des ministères des Finances et de la Santé, bloquant ainsi la relance de l’entreprise ».
Selon les employés de l’usine, cette attitude est incompréhensible et inconcevable par rapport à la volonté de souveraineté pharmaceutique, au Programme de relance de l’Économie nationale (PREN) et à la sauvegarde des emplois.
KEEMTAAN GI - KËR DOF
C’est à croire qu’Ils sont devenus fous. Que les derniers évènements les ont fait complétement disjoncter. Et ils ne savent plus ce qu’ils disent. La raison les a désertés si bien qu’ils ne font que débiter des âneries. Ce n’est pas de l’affolement. Mais plutôt cette sensation de se retrouver dans le précipice par la perte du pouvoir. L’un d’eux est lynché depuis hier sur les réseaux sociaux. S’agissant de l’autre, qui veut faire appliquer la loi du Talion, il lui faudra d’abord se doter de biceps. Le gringalet ! Il sera le premier à détaler face à une horde de jeunes désespérés qui veulent du travail comme ceux qui réclamaient du pain dans « Germinal » de Zola. La plèbe se meurt. Vous doutez de leur perte de lucidité ? Il fut un distingué professeur très couru. On se disputait ses préciosités. Sa parole était d’or, ses éclairages appréciés. Et voilà qu’on nous a complétement changé le constitutionnaliste, si bien que ses élèves peinent à le reconnaitre. Son fameux « en principe ». Il jouait ! C’est à s’arracher les cheveux. Il l’a déclaré hier face à des animateurs. Son intime conviction ne lui permet plus, en tant que ministre d’Etat, de se prononcer sur le 3ème mandat. Le pauvre ! Une autre preuve de sa perte de raison et sa malhonnêteté intellectuelle. Sans rigoler, il a déclaré être d'accord pour la suppression de la ville de Dakar, mais s'oppose pour celle de Rufisque pour laquelle il est candidat ! Vous doutez encore de leur schizophrénie ? Une chose est sûre : la perspective de perdre le pouvoir et de devoir rendre compte des diverses libertés qu’ils ont prises avec les deniers et les ressources publics, leur a fait perdre la raison apparemment. De là à vouloir brûler le pays ! KACCOOR BI
MOCTAR FOFANA NIANG
C’est à travers un hommage qui lui a été rendu par son vieux compagnon de lutte Alla Kane dans les colonnes de notre confrère « Libération », hier, que nous avons appris la triste nouvelle. Moctar Fofana Niang n’est plus. Le grand combattant qu’il fut a déposé les armes face à la mort samedi dernier à l’âge de 82 ans. De toutes les luttes politiques, syndicales et sociales de notre pays depuis 1957, Moctar Fofana Niang a participé à faire du Sénégal ce qu’il est aujourd’hui : un pays indépendant d’abord, démocratique ensuite même si, éternel insatisfait, il était toujours au front pour combattre l’injustice sous toutes ses formes et œuvrer à l’avènement d’un Sénégal plus égalitaire, plus juste et maître de ses ressources. Il fut un patriote courageux de la trempe des feus Sadio Camara, Mady Danfakha, Amah Dansokho et autres « lions » du Parti africain de l’Indépendance (PAI) devenu Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT). Ces dernières années, il militait à Yoonu Askan Wi/Mouvement de l’Autonomie populaire. Citant feu Sadio Camara qui a consacré des lignes au défunt dans son livre « Epopée du PAI au Sénégal 1957-1960 », Alla Kane écrit ceci : « Moctar Fofana Niang a été un de mes premiers compagnons à Tambacounda. Il a été une des victimes de la grande répression de 1965-1966 avec la torture à l’électricité. Malgré tout, il est resté debout pour la cause du PAI. Moctar Fofana Niang fut un militant de la première heure. Tout jeune, il participe à la diffusion du Manifeste du PAI et fut témoin du dépôt des statuts du PAI par Abdou Anta Ka auprès des autorités coloniales. Depuis lors, il s’illustrait dans l’implantation du PAI dans le pays ». Notre directeur de publication, Mamadou Oumar Ndiaye, a bien connu Moctar Fofana Niang qu’il a côtoyé au PIT où ils ont milité ensemble durant de longues années à l’époque où le défunt travaillait à la Sonadis aujourd’hui disparue. C’était durant la période charnière où ce parti était dans une semi-clandestinité avant sa reconnaissance par les autorités. MON garde du défunt le souvenir ému d’un homme courageux, sympathique, intègre. D’un patriote ardent aussi. Un homme qui a combattu pour les causes justes jusqu’à son dernier soupir et dont ni la féroce répression du régime senghorien, ni les tentatives de corruption des autres régimes n’ont su altérer la détermination et l’engagement. Le Témoin présente à sa famille ainsi qu’à ses compagnons ses condoléances attristées. Puisse Dieu accueillir Moctar Fofana Niang dans Son Paradis !
BOULIMIE FONCIERE A DAGANA LE FORUM CIVIL ALERTE SUR LA DISPARITION DE 20.000 HECTARES
Pendant que le pays reste secoué par une affaire de mœurs, le Walo est en proie au syndrome foncier ! En déplacement dans le département de Dagana, le Forum civile fait état d’une boulimie foncière sans précédent dans cette zone. Dans la commune de Ndiael où ils s’activent actuellement, Birahim Seck et Cie évoquent une « nébuleuse d’affairistes installée dans des paradis fiscaux. Selon le coordonnateur du Forum civil, cette tournée qu’effectue son mouvement dans le Walo vise à accompagner les populations de 37 villages dépossédées de 20.000 hectares de terres. Sur la situation sociale qui prévaut dans cette contrée, le Forum civil, en soutien à ces populations, parle d’une misère et une torture permanente.
GAMBIE UNE VINGTAINE D’INCULPATIONS APRES DES VIOLENCES CONTRE DES PECHEURS SENEGALAIS
Une vingtaine de personnes ont été inculpées hier en Gambie, une semaine après des violences contre des pêcheurs sénégalais installés dans le pays, a annoncé la police gambienne. Le 15 mars, la localité de Sanyang, à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale Banjul, a été le théâtre de violences après le meurtre par un Sénégalais d’un Gambien qui l’avait surpris lors d’une tentative de cambriolage, selon les autorités. En représailles, les communautés locales ont mis le feu à un commissariat où le meurtrier présumé s’était réfugié, ont pillé une usine chinoise de farine de poisson employant des Sénégalais et détruit une douzaine de pirogues et plusieurs véhicules, a indiqué mardi la police gambienne dans un communiqué. Cinquante personnes ont été interpellées, dont 22 ont été inculpées notamment d’incendie criminel, de destruction de biens ou encore d’association de malfaiteurs.
PELERINAGE A LA MECQUE LA MISE AU POINT DE LA DELEGATION
Depuis quelques semaines, des informations relatives au pèlerinage à La Mecque font état d’une limite d’âge fixée à 60 ans cette année pour accéder aux Lieux saints de l’islam, entre autres mesures. La Délégation générale au pèlerinage, qui dit suivre la situation avec les représentations diplomatiques saoudienne et sénégalaise, déclare n’avoir connaissance d’aucune mesure arrêtée par l’Arabie Saoudite. «La Dpg informe qu’à la date d’aujourd’hui, aucune information relative à ces questions n’est encore communiquée aux responsables en charge du pèlerinage», soutiennent Pr. Abdou Aziz Kébé et ses collaborateurs. La Délégation promet de communiquer toute information officielle sur le pèlerinage. Les futurs « oudiadj » sont donc priés de prendre leur mal en patience…
VACCIN COVID-19 LA POLICE PREND SA DOSE
C’est hier qu’a débuté la campagne de vaccination contre le Covid-19 dans la police. La cérémonie a eu lieu au centre médical du camp Abdou Diassé en présence de l’inspecteur général Ousmane Sy, directeur national de la police. Face à la presse, le Général Ousmane Sy a exhorté la population en général et les policiers en particulier à s’approprier le vaccin.
MISE A TERRE DE L’AUTORITE DE L’ETAT ALIOUNE TINE AU SECOURS DU MALI
Au Mali, l’autorité de l’Etat est complètement à terre ! Face à cette situation, Alioune Tine, expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali, recommande à la communauté internationale de fournir à ce pays les ressources et l’assistance nécessaires pour l’aider à restaurer progressivement la présence et l’autorité de l’Etat. ’’Je recommande à la communauté internationale notamment de fournir au Mali les ressources et l’assistance nécessaires pour aider le pays à restaurer progressivement la présence et l’autorité de l’État ainsi que les services sociaux de base et la sécurité sur l’ensemble du territoire, y compris les services judiciaires’’, a notamment déclaré notre Alioune Tine national en présentant son rapport sur la situation des Droits de l’Homme au Mali. C’est à l’occasion de la 46ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, tenue à Genève en Suisse avant-hier. Alioune Tine a aussi suggéré aux autorités maliennes, entre autres, de ’’manifester davantage leur volonté inébranlable de lutter contre l’impunité par des actes concrets’’. Il leur a en plus demandé de ‘’s’engager activement dans la mise en œuvre des recommandations pertinentes que le pays a acceptées lors de l’examen périodique universel de 2018 relatif à la lutte contre l’impunité ainsi que dans la mise en œuvre des recommandations de la Commission d’enquête internationale’’ sur le pays. Brave Alioune Tine, au four de la médiation dans notre pays suite aux événements sanglants du début de ce mois, et au moulin de la situation sécuritaire dégradée du Mali !
TRAFIC DE DROGUE AU MAROC FIN DE CAVALE DE MASSOUKHA MBENGUE
Notre confrère « Leral » révèle que le présumé trafiquant de drogue, notre compatriote Massoukha Mbengue, a été arrêté par la police marocaine. Cet individu avait été accusé par Fatou Kiné Ndiaye, étudiante sénégalaise au Maroc, de lui avoir remis de la drogue. C’est à l’aéroport Mouhamed V que la jeune étudiante « Gp » a été arrêtée alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Dakar. Selon « Leral.net », c’est le consulat du Maroc au Sénégal qui a mis en branle ses agents pour permettre aux policiers marocains de mettre la main sur le trafiquant Massoukha Mbengue. Il a été arrêté à Agadir (Maroc). La roublardise sénégalaise s’exporte bien !
DES CARTES DE MEMBRE D’UN MONTANT DE PLUS DE 3 MILLIONS REMISES AUX SOCIÉTAIRES
Les sociétaires de la mutuelle de santé de Kolda (sud) ont reçu mardi leurs cartes de membre
Kolda, 24 mars ( APS) - Les sociétaires de la mutuelle de santé de Kolda (sud) ont reçu mardi leurs cartes de membre, a constaté le correspondant de l’APS.
Elles leur ont été remises à l’occasion d’une cérémonie présidée par le maire de ladite ville, Abdoulaye Baldé, en présence des représentants des bénéficiaires et des élus.
"Nous sommes réunis aujourd’hui pour honorer une des promesses faites, c’est-à-dire aider à mettre en place une mutuelle de santé pour les populations de la commune de Kolda. Cette remise de cartes d’un montant de 3.500.000 francs CFA, va permettre de renforcer les activités de la mutuelle au bénéficie des membres", a expliqué M. Baldé.
Le maire de la commune de Kolda s’engage à accompagner la mutuelle de santé pour faciliter l’accès aux soins des personnes vulnérables : femmes, enfants, adultes et personnes en situation de handicap.
Il envisage l’organisation d’un forum, vers le mois de mai prochain, en partenariat aves ses pairs pour la promotion de l’emploi dans le département de Kolda.
La mutuelle de santé de Kolda compte plus de 20.000 membres et travaille à soutenir et soulager les populations, notamment les femmes dans le suivi des soins médicaux.
Elle œuvre également à lutter contre la mortalité maternelle, à travers des consultations prénatales régulières.
JEUX DE CARTES - Macky a compris. Et eux ?
Le discours à la nation du président de la République, à la suite des manifestations violentes particulièrement meurtrières, a été digne de son rang. Nous étions nombreux à le saluer même si nous jugions qu’il était tardif. Mieux vaut tard que jamais. Le verbe apaisant, le ton empreint de sérénité, la gravité de la voix avaient fini par nous convaincre. Macky Sall semblait prendre la pleine mesure de la situation. “Je vous ai compris”, avait-il lancé à l’endroit des manifestants courroucés par des conditions de vie éprouvantes et un chômage galopant. Même si bien sûr certains avaient leurs agendas cachés et s’adonnaient à du grand banditisme. Des actes déplorables à condamner sans réserve. Sall avait ainsi pris le contrepied de son ministre de l’Intérieur qui évoquait avec rage des “actes terroristes”, de celui des Affaires étrangères qui soulignait la “présence de forces occultes venues de l’extérieur”, et du garde des Sceaux qui a osé mettre une partie de ces manifestations sous le dos des “lutteurs oisifs” impactés par la fermeture des arènes liée à cette pandémie du coronavirus. Bref, toute cette communication décousue a été vite oubliée après la déclaration du chef. Celui-ci a d’ailleurs annoncé des financements pour la jeunesse en plus des efforts réels qui ont été consentis jusqu’ici. Malheureusement, les dernières “sorties” des membres de la mouvance présidentielle sont à contre-courant de la ligne de conduite de Macky Sall. En affirmant sans hésiter que “de nombreux jeunes sont morts à Dakar, et que plusieurs parmi eux n’ont pas été tués par la police ni par la gendarmerie mais par les partisans de Sonko”, le ministre de la Justice bifurque. Son rang devrait le pousser à prendre de la hauteur et éviter surtout de désigner des coupables, lui à qui l‘on a confié un département de grande importance fort contestée. Tenir de tels propos, dans ce contexte de crise, c’est mettre de l’huile sur le feu. C’est remettre le couteau sur une plaie qui n’est pas encore cicatrisée. Que dire des informations d’un confrère qui assure que les rebelles ont quitté la Casamance et sont venus à Dakar pour participer aux casses et retourner tranquillement dans cette partie du pays en proie à une longue crise. Si ces informations sont “béton”, comme on le dit dans notre jargon, il y a mille raisons d’avoir peur pour notre sécurité. Enfin ! Nous n’avons vraiment aucune raison de douter du professionnalisme et de l’efficacité de nos forces de l’ordre si clairvoyantes pour “se faire avoir” si facilement Mim Reew
Révision des codes de l’urbanisme et de la construction
Comme annoncé lors d’une réunion de conseil des ministres, le Sénégal disposera bientôt de nouveaux codes de l’urbanisme et de la construction. Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow et son homologue des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, ont coprésidé hier, l’atelier de lancement du projet de révision de ces codes à Diamniadio, en présence de la secrétaire d’Etat, chargé du Logement, Victorine Ndèye. Il est impératif, aux yeux du chef de l’Etat, de réviser les derniers codes de l’urbanisme et de la construction qui dataient respectivement de 2008 et 2009. Les nouveaux textes seront adoptés aux nouvelles réalités de l’urbanisme et de construction. Les autorités veulent un aménagement spatial innovant et répondant aux impératifs de sécurité, de qualité et de durabilité des bâtiments. La rencontre a enregistré la présence des professionnels du bâtiment, notamment l’Ordre national des architectes, l’Ordre national des géomètres experts du Sénégal et les collectivités territoriales.
L’entreprise chinoise abandonne le chantier
Les travaux de dragage et du balisage de la brèche de Saint-Louis sont à l’arrêt, au grand désarroi des pêcheurs qui n’ont plus d’espoir de voir le chantier achevé. L’entreprise chinoise, en charge des travaux, a plié bagages. Pour cause, les Chinois trouvent insuffisante l’enveloppe de 07 milliards Fcfa pour réaliser les travaux. Pourtant, l’entreprise a été attributaire du projet à la suite d’un appel d’offre international. Mais contre toute attente, les Chinois ont jeté l’éponge. D’après certaines indiscrétions, ils ont adressé une correspondance au ministre de la Pêche et de l’Economie maritime pour l’aviser de leur décision. Alioune Ndoye avait marqué toute sa déception avant de résilier le contrat. A Saint-Louis, les populations se demandent comment l’entreprise a pu poser cet acte sans être inquiétée, ni subir des pénalités. Toutefois, l’entreprise française Eiffage s’est montrée prête à remplacer les Chinois et réaliser les travaux de dragage et le balisage de la brèche avec la même enveloppe. Et l’Etat serait dans les dispositions d’accepter cette proposition. Il faut rappeler que la brèche a fait plus de 480 morts depuis son ouverture en octobre 2003.
Renforcement du dispositif de communication du MEN
Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a reçu hier, un important dispositif de supports de communication de l’imprimerie de son département ministériel. Le matériel remis par le coordonnateur l’Imprimen, Ousmane Diouf, est composé de calendriers avec des évènement nationaux ou internationaux en lien avec l’éducation, d’agendas sur lesquels sont mentionnées les cinq priorités du ministre de l’Éducation, des cartes de visites homologuées et validées des différentes structures centrales et déconcentrées. Pour le coordonnateur de l’Imprimen, cette action vise à manifester au ministre Mamadou Talla la disponibilité de la structure à accompagner le ministère dans toutes ses activités d’impression, de communication et de sensibilisation. Réceptionnant le matériel au nom du ministre Mamadou Talla, le Directeur de l’Administration général et de l’équipement (Dage), Pape Sambaré Ndiaye s’est félicité du rôle prépondérant de l’Imprimen dans le dispositif de communication du ministère. Il a salué l’initiative du coordonnateur de l’Imprimen.
Les conditions d’organisation du Hajj 2021
Beaucoup d’informations faisant état de nouvelles conditions pour le pèlerinage à la Mecque (Hajj 2021) ont été relayées ces derniers jours. Ce qui a poussé le Délégué général au Pèlerinage, Abdoul Aziz Kébé à monter au créneau pour apporter des éclairages. Il précise d’emblée qu’aucune nouvelle décision n’a été prise sur le Hajj 2021. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Abdoul Aziz Kébé souligne que la délégation générale suit avec attention, les informations relatives aux préparatifs de l’édition 2021 du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam. La délégation participe régulièrement aux réunions des pays membres de la Copasho et des représentations diplomatiques du royaume d’Arabie Saoudite et du Sénégal en terre saoudienne.
Décès du Consul du Sénégal en Côte d’Ivoire
Le Sénégal perd un de ses diplomates. Le Consul du Sénégal en Côte d’Ivoire, Abdou Karim Basse, est décédé hier dans la matinée. Il était en service en Cote d’Ivoire depuis maintenant 8 ans. Le défunt Consul du Sénégal est décrit comme un homme affable et très proche de la communauté sénégalaise établie en Cote d’Ivoire. Sa dépouille sera rapatriée au Sénégal et son inhumation est prévue à Ourossogui, sa vielle natale.
Bilan des émeutes au village de Sanyang en Gambie…
La police gambienne annonce l’ouverture d’une enquête sur les émeutes qui ont éclaté le 15 mars dernier au village de Sanyang, impliquant un compatriote sénégalais. Auparavant, la police a fait le bilan des dégâts occasionnés par ces violentes manifestations. Il ressort de l’évaluation des biens endommagés que 13 bateaux de pêche sont brulés ainsi 9 moteurs de bateau et 5 273 filets de pêche. Plus de 8 millions de dalasis en espèces, 1,5 million Fcfa et 34 mille renmini chinois sont perdus par la société de transformation Nessim Fish Meal. A cela, s’ajoute le saccage de 5 maisons dans le village. En plus, des unités industrielles ont été vandalisées. Quatre véhicules dont deux camionnettes et deux mini-camions ont été incendiés. Le poste de police de Sanyang n’a pas été épargné. Le bâtiment abritant les locaux de la police a été incendié. Les dossiers, les pièces à conviction, les meubles et un taxi garée au poste, sont également endommagés.
250 refugiés de différentes nationalités et 50 arrestations
Restons avec la police gambienne qui indique que de nouvelles menaces d’attaques contre des Sénégalais et d’autres étrangers ont poussé ces derniers à fuir au village de Batokunku où ils sont installés dans des abris provisoires. Actuellement, plus de 250 personnes de différentes nationalités, principalement des Sénégalais, sont installées dans le site. Les autorités sont en train de travailler pour qu’elles rejoignent leurs domiciles. La police renseigne que l’enquête ouverte a permis l’arrestation de 50 personnes dont 22 sont inculpés pour les délits d’incendie criminel, destruction de biens, rassemblement illégal et complot en vue de commettre un crime. Les mis en cause seront traduits en justice dans les plus brefs délais.
Incivisme
Malgré les campagnes de sensibilisation, les populations continuent de déverser des déchets dans les canaux d’évacuation des eaux pluviales, les bassins de rétention ou les ouvrages de collecte des eaux usées. Un comportement très décrié par les défenseurs de l’environnement, en l’occurrence l’association «Sunugal» et les autorités locales de Wakhinane-Nimzaat. Ils appellent les populations à la prise de conscience et au respect des normes d’hygiène afin de maintenir propre leur cadre de vie. Le plaidoyer a été fait lors d’une journée d’évaluation du projet Ecopas qui œuvre pour une gouvernance locale participative autour des questions environnementales.
Réfection école Sam Sam
L’école primaire Sam Sam 03 de la Commune de Diamaguène Sicap Mbao a refait peau neuve au grand bonheur de la communauté éducative. Six salles de classe ont été réfectionnées grâce à Eiffage et à de bonnes volontés dont l’association «Casamance» et le mouvement «Sénégal, ma fierté» dirigé par Abdou Samat Diouf. Certains donateurs n’ont pas voulu que leurs noms soient cités. Cette école était inondée en permanence au point que des salles de classe étaient abandonnées. Ce qui a entrainé, du coup, une déperdition scolaire dans la zone. Avec ces nouvelles salles de classe, le rêve est permis pour l’accès et le maintien des élèves à l’école dans ce quartier de la banlieue.
Echec des politiques d’emplois
Le parti «J’aime le Sénégal» (Jas) de Moulaye Camara met le doigt sur les causes des échecs des politiques publiques d’emploi des différents pouvoirs au Sénégal. A l’en croire, plusieurs facteurs contribuent aux échecs dont l’inadéquation des offres et des besoins du marché, mauvaise gestion des financements, absence ou inadéquation de la formation des jeunes etc. D’ailleurs, Moulaye Camara envisage d’organiser dans les prochains jours des assises départementales de la jeunesse et de l’emploi en collaboration avec les structures des jeunes.
Rencontre avec les acteurs culturels
Le ministre de la Culture et de la Communication a réuni hier, les acteurs culturels pour échanger sur les conditions de reprise des activités culturelles. Abdoulaye Diop a insisté sur la prise de conscience de l’existence du coronavirus, malgré la fin de l’état de catastrophe sanitaire. Il invite les acteurs culturels au respect des mesures barrières notamment le port obligatoire de masque, la distanciation sociale et tous les gestes barrières édictés par le ministère de la Santé pour enrayer la propagation de la Covid-19. Les artistes ont salué l’initiative du ministre.
L’IDÉOLOGIE NÉOLIBERALE, UNE ATROCITÉ INFLIGÉE À L’HUMANITÉ
Les promesses de bien-être, d’égalité, de démocratie véritablement émancipatrice que distillaient les adeptes de l’école de Chicago n’ont rien aboulé, à part des inégalités, des désastres politiques et des catastrophes environnementales
Depuis plus de quarante ans, les disciples de l’idéologie néolibérale se servent de la puissance publique au profit de leur vision du monde afin d’élaborer des politiques économiques qui ne prennent en compte que le marché, qui n’a ni conscience, ni miséricorde. Les politiques néolibérales sont un échec cuisant. La pandémie du Covid-19 est ses nombreuses conséquences dévastatrices est là pour montrer à nu l’étendue de la faillite de ce modèle que Margaret Thatcher, Ronald Reagan et leurs camarades ont infligé au monde. A l’époque de l’Anthropocène, le constat est sans équivoque. Les effets de l’idéologie néolibérale sur la nature sont à l’origine de cette triste époque. Par les temps qui courent, de vies confinées, de vulnérabilité, d’anxiété, c’est aussi la santé des sept milliards d’humains sous toutes ses formes qui est en jeu à cause du dérèglement climatique. « Les chocs induits par le climat entraînent des décès, nuisent à la santé et perturbent les moyens de subsistance dans toutes les régions du monde en ce moment même », déclare Ian Hamilton, directeur exécutif du rapport annuel du « Lancet Countdown on Health and Climate Change ».
Les promesses de bien-être, d’égalité, de démocratie véritablement émancipatrice que distillaient les adeptes de l’école de Chicago n’ont rien aboulé, à part des inégalités, des désastres politiques et des catastrophes environnementales. Mais cette idéologie sordide continue d’être la matrice de plusieurs politiques économiques. Il faut la combattre. Comme le disent Esther Duflo et Abhijt V. Banerjee dans leur ouvrage Économie utile pour les temps difficiles « Si des politiques publiques nous ont menés où nous sommes, rien n’empêche d’en faire d’autres. » Cela dit, des alternatives peuvent être offertes. D’abord, il faut repenser les politiques publiques en mettant l’humain au cœur de ses préoccupations afin d’apporter des réponses concrètes à ses attentes quotidiennes comme la dignité, la justice sociale, la santé et l’éducation. Ensuite, Il faut appliquer des politiques publiques qui permettent une croissance économique socialement inclusive, par-delà environnementale.
Il est urgent d’abandonner les politiques nourries par l’idéologie néolibérale, au bénéfice de politiques guidées par l’humanisme et les biens communs.