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28 juin 2025
L’AFP DEMANDE DES POURSUITES CONTRE LES INSTIGATEURS DE CES ACTES
L’Alliance des Forces de Progrès (Afp) dénonce avec la dernière énergie les manifestations qui secouent le pays depuis plusieurs jours suite à l’arrestation de Ousmane Sonko.
L’Alliance des Forces de Progrès (Afp) dénonce avec la dernière énergie les manifestations qui secouent le pays depuis plusieurs jours suite à l’arrestation de Ousmane Sonko. Très en verve, Moustapha Niasse et ses camarades demandent des poursuites judiciaires contre les instigateurs de ces actes qu’ils jugent criminels.
Le Sénégal vit une situation particulièrement délicate marquée de violentes manifestations à la suite de l’arrestation du leader du Pastef, Ousmane Sonko. Ce qui s’est soldé par des pertes en vie humaine, des pillages de grande surface, de stations de service et de banques. Cette situation a fait sortir de sa réserve l’Alliance Pour la République (Apr).
Dans une déclaration parvenue à «L’As», Moustapha Niasse et ses camarades estiment qu’un fait divers, par le biais de la communication et d’actes posés, a eu un impact national, avec son cortège de faits de violence inédits dans notre pays. «La situation appelle une appréhension collective et aiguë des enjeux et des priorités de notre pays, dans un environnement sous-régional et international lourd de menaces», clament les progressistes qui considèrent que le malaise social et le mal-être ne devraient encourager aucun patriote à saper les fondements de notre Nation et de notre cohésion sociale. «Il impose donc la sauvegarde de cette supériorité que sont la stabilité et la paix civile, sans préjudice de l’autorité de l’Etat. C’est là le paravent sans lequel notre pays et ses populations s’installeraient dans le danger», soutiennent Moustapha Niasse et Cie. D’autant qu’ajoutent-ils, la permanence de la sécurité des symboles de l’Etat et celle des biens et des personnes doivent être garanties.
Par conséquent, les progressistes demandent que «les instigateurs et les auteurs d’actes criminels doivent donc être poursuivis, conformément aux lois et règlements de notre pays. Car force doit rester à la loi et les Institutions de la République doivent être respectées par tous les citoyens».
Trouvant que la gestion de la situation devrait avoir comme soubassement l’apaisement et la paix des cœurs, les responsables de l’Afp pensent que la démocratie est d’abord un dérivé d’un consensus des composantes d’une nation autour d’aspirations légitimes, dont la paix et la cohésion sociale sont les bases adamantines et pérennes.
LE PS DENONCE UNE INSURRECTION JUDICIEUSEMENT PREPAREE, POUR DESTABILISER NOTRE PAYS
Le Parti Socialiste (PS) s’est fendu d’un communiqué hier pour exprimer sa position par rapport à la situation.
Les réactions se multiplient dans le camp du pouvoir pour fustiger les manifestations violentes à travers le pays, nées de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, pour troubles à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée. Le Parti Socialiste (PS) s’est fendu d’un communiqué hier pour exprimer sa position par rapport à la situation.
«Le Parti socialiste dénonce vigoureusement la situation insurrectionnelle judicieusement préparée, pour déstabiliser notre pays. Il condamne fermement, avec la dernière énergie, tous les actes de violence, de toute nature, exercés tant sur des biens publics et privés que sur des personnes innocentes. Le parti socialiste déplore les morts d’hommes enregistrées et présente ses condoléances émues aux familles éplorées ainsi qu’à toute la Nation», renseigne le document.
Appelant tous les Sénégalais soucieux des intérêts supérieurs de la Nation à faire preuve de vigilance afin d’éviter une politisation outrancière de l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr, Aminata Mbengue Ndiaye et ses camarades indiquent que la situation qui prévaut dans le pays sert de prétexte facile à des forces obscures pour déstabiliser le Sénégal, en s’attaquant, d’après eux, par manifestants interposés, à la justice et, plus particulièrement, à des symboles de la République.
A cet égard, le Parti socialiste exprime son soutien total aux forces de défense et de sécurité qui font tout pour ramener l’ordre et permettre la libre circulation des personnes et des biens, sur toute l’étendue du territoire national. « Fidèle aux valeurs qui fondent son existence et attaché à la paix, à la stabilité de notre pays et à la démocratie, le Parti Socialiste lance un appel pressant à la sérénité et au calme et exhorte l’opinion nationale à toujours faire confiance à la justice, rempart contre le désordre et l’anarchie », ajoute le texte.
Selon le PS , face à la tournure violente prise par l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr, les organisations politiques et la Société civile doivent éviter de prendre des postures de nature à susciter ou à encourager les actes notés, de violation de la loi, de défiance aux forces de sécurité, de vandalisme et de pillage organisés. «Une telle situation, du reste, lourde de danger et préjudiciable à toute la population, surtout dans ce contexte de crise sanitaire aigüe, constitue une balafre sur le visage reluisant de la démocratie et enlaidit l’image que notre pays le Sénégal a toujours offerte à l’Afrique et au reste du monde », notent les socialistes.
Réaffirmant son soutien indéfectible au Président Macky Sall, le PS encourage le gouvernement à prendre toutes les initiatives et les mesures appropriées pour résoudre le problème. « Le Parti socialiste appelle, par ailleurs, tous les Sénégalais, d’ici et de la diaspora, à faire bloc pour barrer la route aux forces obscurantistes et déstabilisatrices qui s’attaquent à notre pays. Le Parti Socialiste appelle vivement au respect scrupuleux des droits de l’Homme et du citoyen, mais aussi à toutes les Institutions de la République, ainsi qu’à la paix et à la stabilité, condition sine qua non, pour consolider les résultats déjà probants enregistrés par notre pays, pour son développement inclusif au bénéfice de tous et plus singulièrement de notre jeunesse», déclarent la présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et ses camarades.
Les héritiers d’Ousmane Tanor Dieng ont également salué le professionnalisme de la presse et marqué leur solidarité au Groupe GFM, à la suite des attaques perpétrées contre les locaux de la RFM. Ils affirment aussi être convaincus que grâce à son génie légendaire et son sens élevé du discernement, le peuple sénégalais sortira grandi de cette épreuve qui contribuera à fortifier davantage son unité et sa cohésion.
LE CONGRES DE LA RENAISSANCE DEMOCRATIQUE SONNE LA RESISTANCE
Les membres du Congrès de la Renaissance Démocratique (Crd) se veulent formels.
Les nombreux affrontements survenus sur le territoire national depuis l’arrestation du leader du Pasteef ont occasionné beaucoup de pertes en vie humaine, de blessés et d’importants dégâts matériels. Cette situation est imputable, selon les membres du Congrès de la Renaissance Démocratique (Crd) «And Dekkil Bokk», au régime dictatorial du président Macky Sall.
Les membres du Congrès de la Renaissance Démocratique (Crd) se veulent formels. «Si une résistance légitime et farouche n’est pas opposée à temps au chef de l’Etat, il inscrira inéluctablement le Sénégal dans une bien sombre destination, au regard du cycle infernal de dé-démocratisation qu’il a entrepris et qui fait des misères aux forces vives de la nation avec la politisation du droit», avertissent Abdoul Mbaye et ses amis qui sont montés au créneau pour dénoncer les premières pertes en vies humaines notées depuis l’arrestation de Ousmane Sonko, alors qu’il se rendait au tribunal, sur la demande du juge d’instruction du 8ème cabinet.
A en croire Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo et Cie, les nombreux décès enregistrés sont la conséquence sine qua none d’une situation construite par une entreprise programmée de recul démocratique au Sénégal. Aussi, pointent-ils un doigt accusateur sur le Président Macky Sall. «Le chef de l’Etat a fait l’étonnant et le décevant serment politicien de réduire l’opposition à sa plus simple expression, et a également réussi à réduire la démocratie, les libertés publiques, citoyennes et l’état de droit à leur plus nulle expression», martèlent-ils avant d’ajouter : «Non content de surveiller, de contenir et de punir, Macky Sall s’acharne dans son entreprise machiavélique de neutralisation tous azimuts, outrepassant les limites constitutionnelles de son pouvoir, dépossédant les citoyens de leurs droits fondamentaux et trahissant une fois de plus la volonté et la souveraineté populaires. Les Sénégalais découvrent au quotidien les ruses par lesquelles il excelle terriblement dans la neutralisation de l’élection dont il cherche à accaparer le calendrier pour en faire sa propriété privée exclusive, étalant ainsi son mépris des règles élémentaires de la démocratie représentative, participative et délibérative».
Très en verve, les responsables du Crd estiment que sous le règne de Macky Sall aux allures dictatoriales, ne pas résister c’est laisser le pire s’épanouir et anéantir nos desseins républicains.
Par conséquent, ils invitent «à neutraliser le projet dictatorial et totalitariste de Macky sall, qui est le premier acte de résistance à lui opposer pour retrouver l’espoir et réhabiliter la dignité de la fonction présidentielle réduite aujourd’hui à sa plus vile expression». Abdoul Mbaye et ses amis n’ont pas manqué de réclamer la fin de la persécution des opposants, des rafles préventives, du recours à des milices comme supplétifs aux forces de l’ordre, la libération immédiate de tous les citoyens détenus sous de fallacieux prétextes et le retour au respect des libertés publiques, en particulier celles de la presse. Aussi, demandent-ils au Président Macky Sall de constater le grave échec de sa gouvernance politique, sociale et économique et d’engager sans délai la transition avec les forces vives.
L'attaque des enseignes français telles Total, Auchan font redouter le pire chez d'autres investisseurs et groupes étrangers basés au Sénégal. C'est le cas du groupe Orange qui a décidé de fermer ses agences jusqu'à nouvel ordre, a-t-on appris. Ce, par mesure de sécurité, justifie-t-on.
LE RAPPEUR THIAT ARRETE ET PLACE EN GARDE A VUE
Malgré l’interdiction de leur manifestation, les membres du Front de l’opposition composé de partis politiques et de mouvements de la société civile ont bravé l’autorité.
Malgré l’interdiction de leur manifestation, les membres du Front de l’opposition composé de partis politiques et de mouvements de la société civile ont bravé l’autorité. Ainsi, ils onttenté de rallier la Place de l’Indépendance pour dénoncer la restriction des libertés et exiger la libération de Ousmane Sonko et de tous les détenus politiques. Résultats, plusieurs manifestants ont été interpellés dont le rappeur Thiat du mouvement «Y en a marre» arrêté et placé en garde à vue.
C’est par petits groupes que les manifestants ont tenté de déjouer l’attention des forces de l’ordre pour répondre à l’appel du Front de l’opposition composé de partis politiques et de mouvements de la société civile qui comptait battre le macadam.
Face à un important dispositif sécuritaire mis en place par les forces de l’ordre, les organisateurs ont délocalisé leur manifestation dans les rues et ruelles de Dakar. C’est ainsi que plusieurs marcheurs ont été interpellés. Parmi eux, figure Thiat, membre fondateur du mouvement Y en a Marre. «Il a été confié à la brigade de Thiong par des civils non identifiés qui, après l’avoir brutalement interpellé à 16h00 aux environs de Kër Serigne bi et exercé les pires sévices sur sa personne, l’ont promené un peu partout à travers la ville à bord d’un véhicule noir aux vitres teintées et l’ont conduit dans un premier temps chez le gouverneur du Palais», dénonce son avocat Cheikh Khoureyssi Ba.
La robe noire ajoute que le commandant de brigade a placé Thiat en garde à vue à Thiong pour participation à une manifestation non autorisée et trouble à l’ordre public. Préoccupé par la situation de son camarade, le coordonnateur du mouvement Aliou Sané révèle que le rappeur de Keurgui a été violemment tabassé et embarqué par la Police au moment où il ralliait la Place Soweto avec d’autres manifestants, à hauteur du rond-point Petersen.
Dans tous ses états, le député Moustapha Guirassy prend le chef de l’Etat pour responsable de ce qui s’est passé. «Les citoyens se sont exprimés depuis quelques jours. Ils ont, sur toute l’étendue du territoire, exprimé leur ras-lebol. Ce que nous attendons du chef de l’Etat, c’est qu’il fasse une déclaration. Mais depuis lors, on ne l’a pas entendu. Je ne comprends pas pourquoi il n’a pas fait une déclaration», se désole Moustapha Guirassy. Il déplore en outre l’acte posé par le Doyen des Juges d’Instruction (Dji) relatif à la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko dans la procédure concernant les 19 jeunes arrêtés, inculpés et placés sous mandat de dépôt pour des faits d’appel à l’insurrection. Pour l’ancien ministre de la Communication, cette démarche relève d’une volonté de compliquer les choses.
Venu prendre part à la manifestation, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a été stoppé net à hauteur de l’immeuble Kébé par la police qui l’a prié de rebrousser chemin pour éviter tout rassemblement qui pourrait déborder. Après quelques minutes d’échanges tendus avec les policiers, Khalifa Sall a accepté de coopérer afin d’éviter toute confrontation.
Pour sa part, le leader du Grand Parti, Malick Gackou, appelle les Sénégalais à intensifier le combat afin de libérer la démocratie et la liberté d’expression au Sénégal. «C’est un combat du peuple sénégalais. Il ne doit pas laisser le Président Macky sall opprimer les citoyens. On encourage la jeunesse à aller au bout jusqu’à la victoire», tonne l’ancien ministre du Commerce.
A noter que la manifestation a occasionné plusieurs blessés. Un élément du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (Gign) a perdu sa main au moment de lancer une grenade lacrymogène.
L’ELEMENT DU GIGN A FINALEMENT ETE AMPUTE DU BRAS
Un élément du Groupement d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) a vu sa main complètement explosé par une grenade lacrymogène, lors des évènements d’hier au boulevard du centenaire. Il a finalement été amputé du bras.
L’image était insoutenable. Un élément du Groupement d'Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) a vu sa main complètement explosé par une grenade lacrymogène, lors des évènements d’hier au boulevard du centenaire. Il a finalement été amputé du bras.
Ce membre du corps d'élite de la gendarmerie se nomme Mohamed Tony Ka. Selon nos confrères de Dakaractu, sa blessure très grave à la main a été causée par l'explosion d'une grenade offensive.
Sur le théâtre des affrontements, dès que le gendarme a subi cette grave blessure, il été vite exfiltré par les autres pandores pour masquer cette image insoutenable, indique Libération
INCIDENT LORS DE L’AUDITION DE SONKO : "CE QU’A EXPLIQUE LE DOYEN DES JUGE"
Hier vendredi, le premier face à face entre Sonko et le doyen des juges a été marqué par un incident. Les conseils du leader de Pastef, qui ont vu leur client introduit dans le bureau du magistrat sans eux, s’en sont offusqués.
ier vendredi, le premier face à face entre Sonko et le doyen des juges a été marqué par un incident. Les conseils du leader de Pastef, qui ont vu leur client introduit dans le bureau du magistrat sans eux, s’en sont offusqués. Les responsable de l’ordre des avocats, qui se sont expliqués avec Samba Sall, ont recueilli sa version. Me Ousmane Pape Thiam, membre du conseil de l’ordre s’est expliqué, à ce sujet, dans les colonnes de «Les Echos»
«C'était un petit incident. Selon le Doyen des juges, il a reçu Ousmane Sonko, dans un premier temps, pour avoir avec lui un entretien préliminaire avant de faire entrer les avocats. Mais les avocats, qui ont appris que leur client était à l'intérieur, ont voulu entrer et comme les gendarmes n'avaient pas reçu l'instruction de les faire entrer, ils se sont opposés.
Selon le Doyen des juges, quand il a entendu qu'on tapait à sa porte, il a craint pour sa sécurité. Et finalement, quand le secrétaire général de l'Ordre est venu, tout est rentré dans l'ordre. Les avocats se sont offusqués du fait qu'il entend leur client en leur absence, mais il leur a expliqué qu'il ne l'auditionnait pas, il voulait juste un entretien préliminaire avec lui pour ensuite renvoyer jusqu'à lundi. Et cela a créé un boucan.
Ensuite le bâtonnier est arrivé. Il lui a fait savoir que dans la rigueur des principes, une personne qui a un avocat, quand vous la recevez dans votre bureau, même si c'est pour l'entendre sur son identité et autre, il faut nécessairement la présence de son avocat. Le Doyen des juges a reconnu qu'il l'avait fait de manière informelle. Le bâtonnier l'a invité à se conformer aux règles pour éviter des incidents et qu'on n'acceptera pas que les avocats ne fassent pas leur office. II l'a compris. Je crois que n'y aura pas d'incident lundi»
RETRAIT DE LA COURSE A LA PRESIDENCE DE LA CAF, SENGHOR S’EXPLIQUE
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, s’est prononcé sur la proposition de la Fifa poussant les candidats à se ranger derrière le Sud-Africain, Patrice Motsepe pour la présidence de la Confédération africaine de foot
Après des concertations avec les autorités, Me Augustin Senghor a finalement décidé de retirer sa candidature à la présidence de la CAF. Il accepte ainsi la proposition de la FIFA qui fera de lui le 1er vice-président. L’ivoirien Jacques Anouma a aussi renoncé à sa candidature. Ils sont attendus ce samedi à Nouakchott pour entériner le « protocole de Rabat »
Le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, s’est prononcé sur la proposition de la Fifa poussant les candidats à se ranger derrière le Sud-Africain, Patrice Motsepe pour la présidence de la Confédération africaine de football. « Après concertations avec les autorités sénégalaises au cours des discussions de Rabat et aval du comité d’urgence de la FSF lors de sa réunion qui s’est tenue ce mardi 02 mars 2021, tenant compte du contexte particulier de cette campagne, nous avons décidé d’accepter la proposition consensuelle qui nous a été soumise par la Fifa, le Maroc et l’Égypte, cela au nom de l’intérêt Supérieur de l’unité du Football africain que nous avons mis en avant dans notre profession de foi », a expliqué Me Augustin Senghor. Etayant son propos, il ajoute : « il nous semble que c’est la meilleure décision que nous pouvions prendre après une analyse lucide de la situation actuelle de la CAF et de l’impérieuse nécessité de privilégier une synergie d’actions de toutes les compétences pour la redresser : une Équipe, une Team pour relever le Football africain ».
Selon Me Augustin Senghor, la proposition de la Fifa a été discutée à Rabat exclusivement par les 4 candidats lors de 3 séances successives le samedi 27 février 2021 à 10h30 et le dimanche 28 mars à 11h puis à 15h. « Les dites discussions ont abouti à un accord de principe sur 2 points : un axe programmatique consistant à convenir d’un programme commun de management issu de la synthèse des manifestes des 4 candidats et qui devrait être largement partagé ultérieurement avec l’ensemble des associations membres et acteurs du Football africain dans une démarche participative et inclusive d’appropriation collective, un axe de gouvernance collégiale et concertée basée sur répartition consensuelle des fonctions au sein du bureau du comité exécutif entre les candidats en lice, à savoir Messieurs Patrice Motsepe, Augustin Senghor, Ahmed Yahya et Jacques Anouma avec des attributions bien définies et complémentaires », a fait savoir le président de la FSF. Toutefois, il a tenu à remercier le Président Macky Sall pour « son engagement et son soutien agissant et indéfectible » à son égard.
JACQUES ANOUMA ABANDONNE LA BATAILLE AUSSI
L’ivoirien Jacques Anouma a lui aussi renoncé à la présidence de la CAF. « Après mille réflexions, concertations et consultations inspirées par les valeurs d’entente, d’union que la Côte d’Ivoire a toujours connues sur le continent, convaincu qu’il est aujourd’hui préférable de créer les conditions d’un rassemblement des meilleures intelligences afin de faire triompher l’intérêt collectif du football africain, j’ai décidé de renoncer à ma candidature. Une candidature à laquelle, j’ai réussi à faire adhérer nombre de personnes ici comme ailleurs», a fait savoir Jacques Anouma. Pour rappel, l’élection pour la succession du malgache Ahmad Ahmad à la tête de la CAF devrait avoir lieu le 12 mars prochain à Rabat et quatre candidats étaient en lice. Les ex candidats à la présidence de la CAF sont attendus ce samedi à Nouakchott pour entériner le « protocole de Rabat ».
Une proposition de la FIFA qui consiste à faire du Sud-Africain Patrice Motsepe, le président de la CAF, Me Augustin Senghor, le 1er viceprésident et le Mauritanien Ahmed Yahya, 2ième vice-président. Quant à l’Ivoirien Jacques Anouma, il sera nommé Conseiller spécial du président.
LE SIEGE DE L'APR, LA MAISON FAMILIALE DU MAIRE, DES VEHICULES INCENDIES, DES STATIONS D'ESSENCE VANDALISEES
La série de manifestations notée ces jours-ci contre l'arrestation du leader du Pastef Ousmane Sonko n'a pas épargné la ville de Saint-Louis
La série de manifestations notée ces jours-ci contre l'arrestation du leader du Pastef Ousmane Sonko n'a pas épargné la ville de Saint-Louis où des affrontements ont opposé hier, vendredi 05 mars, les populations aux forces de l'ordre. Plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés dans divers endroits en plus du trafic qui a été complètement paralysé.
En effet, le siège de l'APR, la maison familiale du Ministre Maire Mansour Faye, la station Total érigée en face du Lycée Charles De Gaules, deux bus de la Mairie de Saint-Louis, un camion en charge du transport des ordures ménagères et un véhicule de type 4×4 appartenant à la Police ont été tous incendiés par les manifestants qui ont également vandalisé et pillé plusieurs autres stations-services.
Tout a démarré dans la matinée avec la marche des élèves de tous les établissements scolaires de la ville tricentenaire qui, après avoir été délogés, ont investi les grandes artères pour exprimer leur colère et mécontentement quant à l'arrestation d’Ousmane Sonko. Ces élèves ayant observé ainsi un arrêt des cours total depuis les coups de 10 heures, n'ont pas cessé de réclamer la libération sans condition du leader du Pastef Ousmane Sonko ainsi que de tous ses partisans et autres personnes arrêtés ces derniers temps.
Manifestants et forces de l’ordre se sont par la suite adonnés à de rudes affrontements à travers des jets de pierres et tirs de grenades lacrymogènes. Plusieurs dégâts ont été enregistrés dans divers endroits de la Cité de Mame Coumba Bang. Il s'agit entre autres du siège de l'APR de Saint-Louis, de la maison familiale du Maire Mansour Faye, de la station Total d'en face du Lycée Charles De Gaulle, d'un véhicule de type 4×4 de la Police qui ont été tous incendiés par les manifestants qui n'ont pas épargné également plusieurs autres stations-services, toutes vandalisées et pillées jusqu'à la dernière marchandise. Le trafic a été également complètement paralysé dans toute la ville où des pneus ont été brûlés partout sur la chaussée en plus aussi des grosses pierres et autres matériels dont ont usé les manifestants pour servir de barrages au niveau des artères.
De leur côté également, les étudiants membres du Front de Résistance de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis ont observé toujours dans l'après-midi d'hier, vendredi 05 mars, une marche pacifique de l'UGB (Sanar) au quartier de Ngallèle après avoir barré la Route Nationale no.2 durant la matinée. Tous continuent sans cesse de réclamer la libération de Ousmane Sonko.