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4 juillet 2025
1 205 CAS DE COVID-19 DONT 37 DECES, RUFISQUE TOUSSE FORT
Le Covid-19 continue son chemin dévastateur dans le département de Rufisque. A ce jour, pas moins de 37 décès ont été enregistrés dans les districts de la Ville et de Sangalkam, sur 1 205 cas confirmés.
Le Covid-19 continue son chemin dévastateur dans le département de Rufisque. A ce jour, pas moins de 37 décès ont été enregistrés dans les districts de la Ville et de Sangalkam, sur 1 205 cas confirmés.
Le pic de 462 cas annoncé vendredi n’a pas épargné Rufisque qui a connu 13 nouvelles infections au Covid-19, d’après les résultats du jour. La vieille cité est en train de fortement pâtir de la 2ème vague malgré les mesures étatiques et celles à l’échelle locale.
Depuis le 28 janvier, pas moins de 8 morts ont été enregistrés à Rufisque. «Durant la première vague, nous avions 13 décès. Pour cette 2ème, nous avons déjà enregistré 6 décès», s’inquiétait le chef du district Mbaye Thiam, lors d’une cérémonie à la mairie de Rufisque-Nord. Aujourd’hui, le total est de 27 morts de Covid-19, d’après les chiffres du district.
Concomitamment, les cas confirmés se sont amplifiés. «A ce jour, on est à 152 cas. La 2ème vague est beaucoup plus compliquée et beaucoup plus féroce parce que ces 152 cas nous les avons enregistrés depuis le 2 décembre, alors que pour la première vague c’était 391 cas», informe Dr Thiam. De 543, ils pointent désormais vendredi à 691 ; donc 148 nouveaux cas.
Pour ne rien arranger à la situation dans la Ville où les mesures barrières sont loin d’être respectées, 11 des 13 cas annoncés vendredi par le ministère de la Santé pour Rufisque sont issus de la transmission communautaire. Ce sont, depuis le début de la maladie, 429 malades recensés via ce mode de transmission contre 245 secondaires et 4 importés.
Bien que d’envergure moindre, les résultats au district de Diamniadio confortent le mal profond dans le département. Dans cette zone qui polarise Diamniadio, Sébikotane, Yène, Bargny et Sendou, 256 cas ont été répertoriés depuis le début de la pandémie. Il s’agit de 167 cas communautaires et 86 cas secondaires. 10 décès sont à déplorer dans ces localités.
Avec les 258 personnes touchées au niveau du district de Sangalkam qui prend en compte les communes de Bambylor, Sangalkam, Tivaouane Peul-Niague et Jaxaay-Niacoulrab, c’est un total de 1 205 cas pour le département de Rufisque.
«FAIRE VITE POUR LA VACCINATION AVANT QUE LES VARIANTS NE NOUS ENVAHISSENT»
Convaincu que l’espoir de lutter contre le Covid-19 reste la vaccination, Pr Tandakha Dièye, immunologiste, qui prenait part à un forum sur la question, a fait savoir qu’il faut faire vite avant que «les variants ne nous envahissent».
Convaincu que l’espoir de lutter contre le Covid-19 reste la vaccination, Pr Tandakha Dièye, immunologiste, qui prenait part à un forum sur la question, a fait savoir qu’il faut faire vite avant que «les variants ne nous envahissent».
Le Sénégal se prépare à vacciner sa population cible. Dans ce cadre, un forum sur la vaccination contre le Covid-19 a été organisé par le Comité consultatif pour la vaccination et les vaccins au Sénégal. Participant à ce forum, Pr Tandakha Dièye, qui a fait un exposé sur les caractéristiques des vaccins disponibles, a insisté sur la nécessité de peser le bénéfice et le risque. Selon l’immunologiste, il faut poser la question sur le risque d’attraper le Covid-19. Sans équivoque, il souligne que le risque avec le virus «c’est d’en mourir».
Ainsi, vu que l’objectif du vaccin est de neutraliser ce virus et réduire la mortalité, le scientifique encourage la vaccination. S’agissant du vaccin, Pr Dièye informe que le risque ce sont les effets secondaires. Et d’après lui, «c’est exceptionnel de voir que le vaccin tue». Même si des essais n’ont pas été faits sur les personnes vulnérables, les personnes cancéreuses, les moins de 16 ans et les femmes enceintes, Pr Dièye est convaincu que l’espoir d’endiguer la pandémie reste la vaccination. Au moment où il est noté l’apparition de variants du virus, il estime qu’il faut faire «vite pour la vaccination avant que les variants ne nous envahissent et qu’on passe à une deuxième génération de vaccins». Et Pr Dièye de plaider : «Une deuxième génération de vaccins va venir parce que la partie la plus importante du virus c’est là où on commence à voir des mutants. Il faut que le monde soit ensemble, vacciner la population mondiale, sauver la population mondiale.» Lors de son intervention, l’immunologiste a relevé l’absence du continent pour les essais et le développement de vaccins contre le Covid-19. «Il n’y a aucun vaccin qui a été mis au point en Afrique. L’Afrique a participé à très peu d’essais vaccinaux. C’est en Afrique du Sud, en Afrique de l’Est, au Maroc, il n’y en a pas en Afrique de l’Ouest. Les Africains sont réticents aux essais vaccinaux et nous ne sommes pas intéressés par la production des vaccins», a-t-il déclaré.
Prenant part à ce forum, le directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’action sociale a fait savoir que dans le cadre de la vaccination contre le Covid-19, il faut être stratège. Selon Dr Mamadou Ndiaye, l’urgence est d’éviter les décès et les formes graves. D’où, d’après le porte-parole du ministre de la Santé, la décision prise de mettre parmi les cibles prioritaires les personnes avec des comorbidités. Autres personnes considérées comme prioritaires dans le cadre de cette vaccination, les membres du personnel de santé, les personnes âgées de plus de 60 ans. D’après Dr Ndiaye, l’objectif est de vacciner 90% de la cible d’ici fin 2021. Au total, près de 3 millions 500 mille personnes seront vaccinées durant la première phase. En outre, Dr Mamadou Ndiaye a parlé de la pharmacovigilance avec la mise à jour des outils de collecte et une surveillance active et proactive des Manifestations post-vaccinales indésirables (Mapi). Sur ce point, Yérim Mbagnick Diop informe que «le Sénégal a une tradition de la surveillance des post-immunisations et ses effets». Dans la même dynamique, il informe qu’il est «prévu des réunions pour étudier tous les cas». Soutenant que tous les aspects sont pris en charge, il informe qu’il est envisagé de tout digitaliser pour avoir les réactions post-immunisation.
Par ailleurs, Dr Mamadou Ndiaye a fait part des défis qu’il faudra relever dans le cadre de cette vaccination contre le Covid-19. Il s’agit entre autres de la mobilisation des ressources domestiques, de l’adhésion des autorités politiques, religieuses et coutumières, de l’engagement des prestataires de santé, de l’adhésion des populations et des défis logistiques. Concernant les menaces, Dr Ndiaye a fait état des rumeurs et spéculations, des mouvements anti-vaccin avec lesquels il faudra lutter.
LIGUE AFRICAINE DES CHAMPIONS, 1ERE JOURNEE, BAPTEME DU FEU POUR TEUNGUETH FC
L’aventure africaine débute pour le club sénégalais en terre tunisienne. Cet après-midi à 13 heures, Teungueth FC affronte au stade Radès l’Espérance de Tunis pour le compte de la première journée de la poule D de la Ligue africaine des Champions
L’équipe de Teungueth se déplace aujourd’hui au stade de Radès pour défier l’Espérance de Tunis, pour le compte de la première journée de la poule D de la Ligue Africaine des Champions. Face à l’équipe tunisienne, les hommes de Youssouf Dabo voudront créer l’exploit pour leur baptême du feu. En Coupe Caf, le Jaraaf de Dakar tentera de rentrer de son voyage au Zimbabwe avec un résultat positif face au FC Platinum.
L’aventure africaine débute pour le club sénégalais en terre tunisienne. Cet après-midi à 13 heures, Teungueth FC affronte au stade Radès l’Espérance de Tunis pour le compte de la première journée de la poule D de la Ligue africaine des Champions. Pour le premier match de son histoire dans la compétition, l’équipe de Rufisque voudra créer l’exploit face aux Tunisiens, quatre fois champions d’Afrique.
Tenue en échec par Diambars de Saly en championnat, (0-0), l’équipe de Rufisque sera attendue pour préserver son statut de champion du Sénégal en terre chérifienne. Pour ce duel, le technicien sénégalais pourra compter sur ses cadres afin d’éviter une défaite. En face, les Tunisiens comptent jouer à fond leurs chances. A domicile, les attaquants locaux voudront faire parler leur expérience en vue de tromper la vigilance des visiteurs. Ils tenteront de toutfaire pour déjouer le schéma tactique mis en place par Youssouph Dabo. Le moral au beau fixe, les hommes de Babacar Ndiaye ne manqueront pas d’aborder à fond la rencontre.
Selon l’entraîneur Youssouf Dabo, l’équipe est prête. «Il fallait surtout faire un rappel sur certains détails, notamment la concentration qui sera très importante sur ce match. Et comme je l’ai dit aux garçons, il faut qu’ils restent ensemble le plus longtemps possible sur le terrain. Le plus longtemps possible sur ce match. Le match va se jouer sur des détails. Il faut être à l’abri de certaines surprises», a déclaré Youssouph Dabo.
JARAAF CROISE FC PLATINUM DEMAIN
Demain, le Jaraaf de Dakar fera face au FC Platinum au Stade national des sports pour le dernier tour pour l’accession des phases de poule de la Coupe des confédérations africaines. Au Zimbabwe, les Vert et Blanc de la Médina vont tenter d’effectuer un résultat positif. Leader du championnat sénégalais, l’équipe de la Médina rêve de découvrir pour la première fois de son histoire, les phases de groupes de cette compétition. A noter que la manche retour est prévue dans une semaine au stade LatDior de Thiès.
LIGUE 1: 7EME JOURNÉE, STADE DE MBOUR / MBOUR PETITE COTE
La septième journée du championnat sénégalais démarre aujourd’hui avec la rencontre entre AS Pikine et Cneps Excellence au stade Alassane Djigo de Pikine. Demain à Mbour, dans le derby de la Petite Côte, Stade de Mbour tentera de conserver les points
La septième journée du championnat sénégalais démarre aujourd’hui avec la rencontre entre AS Pikine et Cneps Excellence au stade Alassane Djigo de Pikine. Demain à Mbour, dans le derby de la Petite Côte, Stade de Mbour tentera de conserver les points de la victoire
AS PIKINE VISE LE PODIUM
Pour le compte de la sixième journée, As Pikine reçoit Cneps Excellence cet après-midi au stade Alassane Djigo. Accrochée par Casa Sport (0-0) lors de la précédente journée, l’équipe de la banlieue (5ème avec 9 points) compte frapper un grand coup pour se hisser sur le podium. Même si elle ne respire pas la grande forme (12ème, 6 points), l’équipe de Thiès compte tout faire pour ramener les points de la victoire de l’extérieur.
Demain, au stade la Tanière Bruno Metsu, Stade de Mbour fera face à Mbour Petite Côte. Une rencontre importante pour les Stadistes qui ambitionnent de jouer les premiers rôles cette année dans le championnat. Vainqueurs face à Niary Tally (2-1) dimanche passé, les joueurs du Stade de Mbour voudront obtenir la victoire face à leur voisin qui peine à enchaîner les résultats positifs.
DIAMBARS COMPTE REPRENDRE SON FAUTEUIL
Au stade Alboury Ndiaye, l’Asac Ndiambour accueille Diambars de Saly. Accrochés par Teungueth lors de la dernière journée, les académiciens de Saly (2ème, 11 pts) tenteront de prendre la première place du podium au terme de cette confrontation. A domicile, l’équipe de Louga essayera de garder les trois points de la victoire. Au stade Alassane Djigo, Dakar Sacré-Cœur va se mesurer au Casa Sport. Dans l’autre rencontre, Niary Tally va faire le déplacement à Deni Biram Ndao pour défier Génération Foot. Après avoir limogé leur entraîneur Pape Thiaw, les Galactiques ont l’obligation de ramener un résultat positif.
De leur côté, les Grenats (7ème, 8 pts) vont tenter de se rapprocher du podium à l’issue de cette partie.
En raison des compétitions africaines (Caf et Ligue des Champions), les rencontres entre Teungueth /AS Douanes et Jaraaf / US Gorée ont été reportées à une date ultérieure.
LA SOCIETE CIVILE INVITE LES PARTIES A LA RETENUE
Les organisations de la société civile sont profondément consternées par les événements liés à l’affaire opposant le leader de Pastef, Ousmane Sonko et la masseuse de l’institut «Sweet Beauté», Adji Sarr
Les événements survenus dans le cadre de l’affaire Adjji Sarr, du nom de cette jeune masseuse qui accuse Ousmane Sonko de viols et de menaces de mort, continuent de susciter de vives indignations au sein de l’opinion.
Préoccupés par la situation, les organisations de Société Civile comme Afrikajom, Osidea, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), le Cadre Unitaire du Sénégal (Cus), l’Ong 3D, la Raddho, le Réseau Siggil Jigeen, AfricTivistes, le Repsfeco et le Gradec se sont émus de la tournure de cette affaire qui est à l’origine de la violence notée le 09 février dernier. Pour préserver la paix sociale, ces organisations invitent les différentes parties à faire preuve de plus de retenue et de courtoisie.
Les organisations de la Société Civile comme Afrikajom, Osidea, la Lsdh, le Cus, l’Ong 3D, la Raddho, le Réseau Siggil Jigeen, AfricTivistes, le Repsfeco et le Gradec sont profondément consternées par les événements liés à l’affaire opposant le leader de Pastef, Ousmane Sonko et la masseuse de l’institut «Sweet Beauté», Adji Sarr.
Dans communiqué parvenu hier à la rédaction, elles dénoncent avec la dernière l’utilisation tendancieuse des faits supposés comme étant des viols ainsi que les actes d’intimidation qui sont à l’origine des événements du 09 février et la violence notée lors de cette même journée.
Consciente de la responsabilité des acteurs politiques et des autorités étatiques par rapport à cette affaire, les membres de la société civile les invitent à faire preuve de plus de retenue et de courtoisie dans leurs déclarations, afin de préserver la paix sociale. «Nous sommes convaincus que les acteurs politiques et les autorités étatiques doivent être soucieux de préserver les acquis démocratiques, fruits de longues années de lutte et de sacrifices des aînés, de garantir la stabilité du pays, de respecter l’Etat de Droit et l’indépendance de la justice», ajoutent-ils.
La Société Civile estime également que la présomption d’innocence doit être respectée ainsi que le respect des droits humains dans toute procédure judiciaire entre différentes parties prenantes, dans le cadre d’une action civile. «Et au regard des analyses des derniers événements, nous constatons une crise de confiance profonde des citoyens à l’égard des institutions», s’indignent les organisations de la Société Civile. Elles déplorent dans la même veine la dégradation continue des rapports entre le pouvoir et l’opposition. «Nous invitons les responsables des partis politiques à appeler leurs militants et surtout la jeunesse à faire preuve de responsabilité citoyenne et de respect des biens publics», indiquent Alioune Tine et Cie. Ils appellent aussi à la responsabilité des différentes parties prenantes afin d’éviter d’engager l’espace politique dans des tensions insoutenables en cette période de pandémie. Ils n’ont pas manqué d’appeler les Sénégalais à respecter la présomption d’innocence de tout individu interpellé dans le cadre d’une procédure judiciaire. Pour eux, les forces de l’ordre doivent faire preuve de plus de professionnalisme et de responsabilité dans l’encadrement des manifestations afin d’éviter les dérapages.
La population doit aussi s’abstenir, de l’avis de la Société Civile, de diffuser sur les réseaux sociaux des images, textes et vidéos, incitant à la violence et à la haine car les conséquences de tels actes sont le plus souvent irréversibles.
265 NOUVEAUX CAS ET 6 DÉCÈS ANNONCÉS
Le Sénégal a enregistré depuis le 2 mars, date d’apparition de la maladie dans le pays, 30.641 cas positifs de Covid-19 dont 25.162 guéris.
Dakar, 13 fév (APS) – Au total, 265 nouvelles contaminations de coronavirus et 6 décès ont été recensés au cours des dernières 24 heures au Sénégal, a annoncé, samedi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Ces nouvelles infections proviennent de tests virologiques réalisés sur un échantillon de 2.287 personnes, ce qui représente un taux de positivité de près de 12 %, a indiqué le directeur de la Prévention, le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye.
Faisant le point quotidien sur la situation de l’épidémie, le porte-parole du ministère de la Santé a précisé que 93 parmi les nouveaux cas de contamination étaient suivis par les services sanitaires, les 172 étant issus de la transmission communautaires localisés à différents endroits du pays.
Il a dans le même temps officialisé le décès de 6 patients et la guérison de 272 autres alors que 61 malades sont dans un état grave.
Le Sénégal a enregistré depuis le 2 mars, date d’apparition de la maladie dans le pays, 30.641 cas positifs de Covid-19 dont 25.162 guéris. A ce jour, 4.737 patients sont encore sous traitement à domicile ou dans les structures dédiés et 741 décès ont été enregistrés.
LA FOIRE AUX DEMENTIS
Plus qu’une simple affaire de mœurs, le dossier concernant les accusations de viols et de menaces de mort portées par la masseuse Adji Sarr contre l’opposant Ousmane Sonko devient de plus en plus alambiqué
Accusé de viols et de menaces de mort par une masseuse, Ousmane Sonko est en train d’assister à la procédure de la levée de son immunité parlementaire. Mais à côté du volet juridique dont s’occupent ses avocats, ses partisans remuent ciel et terre pour démasquer ceux qu’ils accusent d’avoir comploté contre leur leader. Ainsi, on assiste à des accusations et des démentis aussi rocambolesques les unes que les autres.
Plus qu’une simple affaire de mœurs qui aurait pu être réglée tranquillement devant la justice, le dossier concernant les accusations de viols et de menaces de mort portées par la masseuse Adji Sarr contre l’opposant Ousmane Sonko devient de plus en plus alambiqué.
Même si l’Assemblée nationale a enclenché la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef, le procès semble se jouer déjà au tribunal de la presse et sur les réseaux sociaux, avec des rebondissements aussi spectaculaires les uns les autres, ponctués par des accusations et des démentis tous azimuts.
Tout est parti d’une information relayée par la presse le 05 février dernier faisant état d’une plainte déposée contre Ousmane Sonko à la section de Recherches de Colobane, dans laquelle on l’accuse de viols et de menaces de mort dans le salon de massage « Sweet Beauté ».
Aussitôt la nouvelle répandue comme une traînée de poudre, le député a réagi à travers sa page Facebook pour dire à ses amis, militants et sympathisants d’être rassurés parce qu’il n’a rien à voir avec ce qu’il qualifie de mensonges crapuleux.
Sans indiquer qu’il est allé au salon de massage plusieurs fois, Sonko affirmait qu’aucun homme politique n'a jamais été autant diffamé, calomnié et persécuté en si peu de temps, accusant au passage le pouvoir de tenter de le déstabiliser, et laissant entendre que Macky Sall n’a que sa liquidation en tête. Mais deux jours après, suite à la sortie de la patronne du salon de massage affirmant que Sonko venait se faire masser régulièrement chez elle, le parlementaire, ayant reçu une convocation des enquêteurs, a fait une déclaration le dimanche 07 février pour annoncer qu’il n’allait pas répondre à la Section de Recherches parce qu’il est député, mais aussi en confirmant qu’il fréquentait bel et bien le salon de massage « Sweet Beauté ».
Une annonce qui va enclencher une suite d’accusations et de démentis. Car, au-delà des manifestions de ses partisans pour « protéger » leur leader, ces derniers essayent de démontrer à l’opinion sénégalaise que les accusations contre Ousmane Sonko résultent d’un complot ourdi depuis le Palais de la République par le Président Macky Sall pour l’empêcher d’être candidat en 2024.
Ayant eu écho que l’homme qui a transporté Adji Sarr, la nuit durant laquelle elle accuse Sonko de l’avoir violée pour la dernière fois, son nom de famille est Mbaye et que le père de ce dernier est membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), des soutiens de l’ancien inspecteur des Impôts et Domaines ont tout de suite ciblé Yakham Mbaye, le menaçant de s’en prendre à lui et à sa famille. Mais cette piste a été très vite abandonnée puisque la presse a rendu public le nom du « transporteur d’Adji Sarr », qui s’appelle Sidy Ahmed Mbaye.
Ainsi, certains esprits fertiles ont automatiquement pensé qu’il s’agissait de l’enfant du député Pape Sagna Mbaye. Mais le responsable de Benno Bokk Yaakaar n’a pas perdu de temps pour démentir ces allégations. Selon lui, son fils n’est ni de près ni de loin impliqué dans cette affaire car il était à l’étranger au moment des faits. A force de fouiner, la presse a fait savoir avant-hier dans la mi-journée que Sidy Ahmed Mbaye est le fils de Maodo Malick Mbaye de la mouvance présidentielle.
Mais ce dernier s’est fendu d’un communiqué pour préciser que c’est son neveu et que lui n’a rien à voir avec le complot dont on parle.
Cherchant toujours d’autres comploteurs, des partisans de Sonko ont indiqué hier matin sur les réseaux sociaux que c’est l’avocate Me Dior Diagne qui a non seulement rédigé la plainte contre Ousmane Sonko, mais aussi c’est elle qui héberge actuellement Adji Sarr. Etant au parfum de ces allégations, la robe noire a réagi via sa page Facebook pour démentir ces accusations et annoncer une plainte contre les auteurs de ces affirmations.
«MAMADOU NDOYE NOUS A DIT QU’IL ETE ELECTROCUTE AUX TESTICULES AU COMMISSARIAT CENTRAL DE DAKAR»
Guy Marius Sagna sur l’arrestation des militants de Pastef
L’activiste Guy Marius Sagna est très remonté contre les autorités policières. Pour cause, selon lui, les 20 militants du parti Pastef / Les Patriotes d’Ousmane Sonko, arrêtés lundi dernier lors des violentes manifestations, certains d’entre eux ont subi un traitement inhumain au commissariat central de Dakar. Ainsi il dénonce cette torture et prend pour responsable le président Macky Sall de tout ce qui arrivera à ces jeunes.
Le leader du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp-France Dégage) se veut formel. Selon Guy Marius Sagna, le président Macky Sall sera rendu responsable de tout ce qui arrivera aux 20 militants du parti Pastef-Les Patriotes, d’Ousmane Sonko, arrêtés lundi dernier, lors des violentes manifestations et placés sous mandat de dépôt.
A l’en croire, ces derniers ont subi des tortures lors de leur garde à vue au commissariat central de Dakar. «Mamadou Ndoye, un des 20 encore entre les mains du dictateur Macky Sall, nous a dit avoir été électrocuté hier aux testicules au commissariat central de Dakar. Il souffre énormément. Terriblement !» s’indigne amèrement l’activiste sur son compte Facebook, en rappelant au président Macky Sall, l’engagement du Sénégal aux conventions internationales contre la torture. «Je comprends maintenant comment notre compatriote Pape Sarr, accusé injustement de vol de mouton, a été électrocuté au commissariat de police de Thiaroye jusqu’à ce qu’il y prenne feu. Il mourra dans ses bandages tels une momie à l’hôpital. Jusqu’à présent, pas de justice pour lui», ajoute-til.
Poursuivant son propos, l’activiste estime en outre que cette situation est liée à la volonté du président Macky Sall de liquider arbitrairement, injustement, anti démocratiquement, illégalement Ousmane Sonko. «C’est pourquoi des citoyens se sont dressés pour faire barrage à votre cabale politicienne. Donc, ces jeunes ne sont pas coupables : c’est vous Macky Sall qui êtes coupable de cette Sall cabale et de ses dégâts collatéraux », peste Guy Marius Sagna.
A noter que sont 20 personnes sont Mouhamed Naby Ndoye, Pape Niang, Noah Sambou, Mamadou Sarr, Ousseynou Dia, Mor Niang, Pape Malick Seck, Ousmane Diop, Omar Diouf, Abdoulaye Diène, Abdoulaye Faye, Amadou Der, Edouard Diatta, Ahmeth B. Sane, Mouhamed Thiam, Modou Konté, Diomaye Diafatte, Sékou Ndour, Wando Cissé et Laba Touré. Et Ils ont été arrêtés en marge de manifestations pour protester contre les accusations de viol et menaces de mort portées à l’encontre de leur leader Ousmane Sonko. Le député est accusé par une masseuse, Adji Sarr, 21 ans.
LE MALI DEFIE LE SENEGAL
Le Sénégal affronte ce samedi 13 février, l’équipe du Mali en finale du tournoi de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA/A).
Le Sénégal affronte ce samedi 13 février, l’équipe du Mali en finale du tournoi de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA/A). Toutes les deux équipes sont déjà qualifiées à la CAN U17 qui aura au mois de mars prochain au Maroc. Une finale qui promet entre les deux meilleures équipes du tournoi.
Les Lionceaux qui ont déjà survolé la phase de poules avec un carton offensif réalisé aussi bien contre les Babies Scorpions de la Gambie (4-2) et ensuite face aux «Djurtus» cadets de la Guinée- Bissau, les poulains de Malick Daff, vont essayer de finir en beauté. Mais aussi d’affirmer leur suprématie dans le football sous régional qui, on le rappelle, a été contesté par la Gambie lors du Tournoi U20 disputée il y a quelques mois à Thiès.
Un tournoi qui avait vu les Scorpions Gambiens ravir en finale le trophée et la qualification à la CAN 2021 au pays hôte. Face aux Aiglonnets, les Lionceaux auront cependant du répondant. Les cadets maliens ont également démontré leur puissance offensive.
A l’image de la première demi-finale où ils ont écrasé la Mauritanie sur la marque de (5-1). L’équipe du Mali a terminé la phase de poules avec la meilleure attaque du tournoi (15 buts) contre 12 buts pour le Sénégal.
LANCEMENT DE «KOULOU ZIAR SENEGAL» POUR LA PROMOTION DU TOURISME RELIGIEUX
Alors que la Covid-19 continue de porter un sacré coup au tourisme, un des secteurs qui en souffre le plus ou presque, l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) cherche de nouvelles issues pour promouvoir la «Destination Sénégal»
Alors que la Covid-19 continue de porter un sacré coup au tourisme, un des secteurs qui en souffre le plus ou presque, l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) cherche de nouvelles issues pour promouvoir la «Destination Sénégal». Ainsi a-t-elle paraphé une convention de partenariat avec le Regroupement National des Opérateurs Privés du Hajj (RENOPHUS) dans ce sens. Dénommé «Koulou Ziar Sénégal», ce partenariat vise à «renforcer la visibilité et l’attraction des pôles religieux».
«Koulou Ziar Sénégal», c’est la nouvelle trouvaille de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) pour vendre le tourisme religieux au Sénégal. Pour son opérationnalisation, l’ASPT et le Regroupement National des Opérateurs Privés du Hajj (RENOPHUS), ont signé une convention de partenariat «pour renforcer la visibilité et l’attraction des pôles religieux. Ce partenariat va permettre de susciter activement une synergie d’actions pour inciter à la découverte des destinations de cultes du Sénégal aux résidents, à la Diaspora et aux touristes», informe une note reçue à la rédaction de Sud Quotidien hier, vendredi 12 février 2021.
Selon la source, dans le cadre de cette convention, les deux parties vont co-organiser des activités de sensibilisation et d’information au Sénégal et à l’étranger, mettre en œuvre un programme de promotion de l’offre «Tourisme Religieux de la Destination Sénégal» vers des clientèles cibles. Elles vont aussi «développer des programmes de circuits ‘’incoming’’ et des circuits de découvertes religieux adaptés à la cible nationale avec le concept ‘’Koulou Ziar Sénégal’’».
Mieux, pour matérialiser cette dynamique, «un mémorandum d’entente va permettre d’atteindre au mieux les objectifs fixés pour positionner le Sénégal comme une destination de référence en Afrique en matière de tourisme religieux. L’objectif est de mettre en exergue les atouts culturels de la destination pour une meilleure connaissance de l’offre tourisme religieux du Sénégal, du repositionnement de la ‘’Destination Sénégal’’ sur le volet religieux à travers une stratégie portée sur le ‘’Incoming’’», détaille le texte.
Dans ce sillage, conclut la même source, l’ASPT «va mutualiser ses efforts avec les professionnels du tourisme religieux au Sénégal en vue d’une structuration de l’offre dédiée au patrimoine religieux et d’accompagner les acteurs de ce segment dans la commercialisation de leurs produits», lit-on dans le document.