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28 juillet 2025
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LA DÉCISION DU CNRA À PROPOS DE JAKAARLO EST LÉGITIME
Un échange particulièrement tendu entre le chroniqueur Badara Gadiaga et le député du Pastef, Amadou Ba, lors de la dernière édition du talk-show Jakaarlo, diffusé sur la Télévision Futurs Médias, a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux
Un échange particulièrement tendu entre le chroniqueur Badara Gadiaga et le député du Pastef, Amadou Ba, lors de la dernière édition du talk-show Jakaarlo, diffusé sur la Télévision Futurs Médias (TFM), a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Les deux protagonistes sont restés fermement ancrés sur leurs positions, alimentant un débat houleux qui n’a pas tardé à attirer l’attention des autorités. En réaction, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a adressé une mise en demeure au groupe de presse. Parallèlement, la Division spéciale de la cybersécurité a convoqué le chroniqueur Badara Gadiaga.
Pour El Hadj Ibrahima Thiam, journaliste et rédacteur en chef au quotidien Le Soleil, cette décision est légitime : le CNRA, selon lui, joue pleinement son rôle de régulateur.
LA VANNERIE, UN MOYEN D’INCLUSION FINANCIERE AU SÉNÉGAL
Longtemps reléguée à un savoir-faire domestique ou à un artisanat rural peu valorisé, la vannerie connaît aujourd’hui un regain d’intérêt en Afrique, à la croisée des enjeux culturels, économiques et environnementaux
Longtemps reléguée à un savoir-faire domestique ou à un artisanat rural peu valorisé, la vannerie connaît aujourd’hui un regain d’intérêt en Afrique, à la croisée des enjeux culturels, économiques et environnementaux.
La vannerie est l'art de tresser des fibres végétales pour fabriquer des objets utilitaires ou décoratifs, comme des paniers, corbeilles, nattes, chapeaux, filets ou même des meubles.
Ce savoir-faire ancestral, transmis de génération en génération, est aujourd’hui réinterprété par une nouvelle génération d’entrepreneures africaines. À la tête d’initiatives audacieuses, elles repositionnent la vannerie non plus seulement comme pratique patrimoniale, mais comme levier d’innovation, de développement local et de rayonnement international.
Je suis chercheure en entrepreneuriat, spécialisée dans la transmission et la gouvernance des entreprises familiales en Afrique. J’observe que certains secteurs artisanaux comme la vannerie connaissent aujourd’hui des dynamiques de formalisation, d’innovation et d’essor économique portées en grande partie par des femmes entrepreneures.
Le cas d’Imadi, que nous avons étudié récemment, illustre de façon exemplaire la modernisation d’un secteur souvent perçu comme figé, à travers la réinvention des formes, des usages et des circuits de diffusion de la vannerie.
Imadi est une entreprise artisanale basée à Dakar. Elle valorise un savoir-faire traditionnel transmis de génération en génération. Elle produit des paniers tressés à la main, enrichis de finitions en cuir, aux designs modernisés tout en respectant les techniques ancestrales. Mais jusqu’où ce modèle est-il réplicable ? Peut-il inspirer d’autres initiatives sur le continent? Quelles conditions doivent être réunies pour favoriser l’émergence d’un écosystème artisanal innovant?
Un secteur traditionnel en mutation
En Afrique de l’Ouest, plus particulièrement au Sénégal, l’artisanat demeure un secteur vital pour l’économie, à la fois comme réservoir d’emplois, vecteur d’identité culturelle et levier de résilience sociale. Au cœur de cet écosystème se trouve une activité méconnue mais fondamentale : la vannerie. Selon les chiffres communiqués par le ministère sénégalais de l’Artisanat, le secteur représente entre 8 et 10 % du produit intérieur brut (PIB) national. Il mobilise environ un million d’artisans à travers 122 corps de métiers, dont plus de 70 % œuvrent dans l’économie informelle. Il s’agit d’un pan majeur de l’activité économique du pays : 98 % des unités économiques au Sénégal relèvent de l’artisanat, selon les données officielles du ministère délégué à l’Artisanat. La participation des femmes est particulièrement significative dans les filières artisanales dites “traditionnelles”, notamment la vannerie, la poterie et la teinture. Une étude publiée en 2023 estime que les femmes représentent plus de 70 % des artisans dans le domaine de la vannerie. Elles sont souvent regroupées en coopératives ou Groupements d’intérêt économique (GIE) pour mutualiser leurs efforts de production et d’accès au marché.
Outre sa fonction économique, la vannerie joue un rôle socioculturel essentiel. Pratiquée principalement dans les régions rurales et périurbaines (Kaolack, Thiès, Fatick, Saint-Louis), elle permet de préserver des savoir-faire ancestraux, tout en s’adaptant aux esthétiques contemporaines. Ces produits : paniers, corbeilles, tapis, couvercles, décorations murales, sont désormais exportés vers l’Europe et l’Amérique du Nord, notamment via des plateformes de commerce équitable ou de design éthique. Ainsi, au fil des années, cette activité a évolué, devenant un secteur économique viable et en pleine expansion, soutenu par des femmes entrepreneures visionnaires. Imadi est un exemple concret de cette transition. Fondée par une entrepreneure sénégalaise en 2017, Fatima Jobe, architecte de formation, l’entreprise produit des objets de vannerie à la fois décoratifs et utilitaires.
En réinterprétant les formes traditionnelles avec une touche moderne, Imadi attire une clientèle internationale et locale de plus en plus soucieuse de la qualité et de l’origine des produits qu’elle consomme. Aujourd’hui, elle fait travailler plus d’une centaine de femmes dans une vingtaine de villages du Nord du Sénégal.
Les défis à relever
Toutefois, le secteur de la vannerie, bien qu’en pleine transformation, fait face à de nombreux défis. L’accès au financement reste une des principales difficultés. Les femmes entrepreneures dans l’artisanat sénégalais ont souvent du mal à obtenir des crédits bancaires, malgré le potentiel économique de leurs activités. L’accès au financement constitue un obstacle majeur pour de nombreuses femmes entrepreneures au Sénégal. Bien qu’elles constituent un tiers des entrepreneurs, 87 % de femmes n’ont accès à aucun produit ou service financier. De plus, la concurrence des produits importés bon marché menace la compétitivité des produits locaux. “Les produits importés, souvent à bas prix, créent une pression sur nos marges, mais nous ne sacrifierons pas la qualité et l’authenticité”, déclare Fatima Jobe, fondatrice d'Imadi.
Vers une transformation durable
Les initiatives de ce genre jouent un rôle clé dans la transformation de l’économie sénégalaise. En offrant des opportunités aux femmes, en particulier dans les zones rurales, elles participent activement à la création d’une économie plus inclusive. Sa fondatrice confie: «Je veux aider ces femmes, qui ont des talents incroyables, mais qui restent trop souvent en marge des circuits économiques, simplement faute de moyens de transport ou de visibilité » Les femmes entrepreneures en Afrique, notamment dans des secteurs comme la vannerie, sont des moteurs de croissance dans les économies émergentes. Leur capacité à créer des emplois, à générer des revenus et à promouvoir des pratiques commerciales durables peut contribuer à réduire les inégalités et favoriser un développement économique plus équitable. La clé de l’avenir du secteur réside dans l’intégration de nouvelles technologies et dans la capacité à s’adapter à un marché mondial en constante évolution. De plus, l'Unesco estime que les industries culturelles et créatives, qui incluent l'artisanat, pourraient représenter jusqu'à 4 % du PIB africain d'ici 2030 et employer plus de 20 millions de personnes.
Un secteur en quête de consolidation
L’expérience d’Imadi illustre, parmi d’autres, les possibilités d’évolution d’un artisanat traditionnel porté majoritairement par des femmes. Sans être un modèle unique ou aisément reproductible, cette initiative montre qu’il est possible d’associer pratiques durables, ancrage local et ouverture aux marchés internationaux. Cette combinaison peut favoriser l’émergence de formes d’entrepreneuriat plus inclusives dans le secteur de la vannerie au Sénégal, voire en Afrique. Pour que ce modèle se pérennise et se développe, il est impératif d’adresser les défis liés à l’accès au financement, à la formation technique et professionnelle et à la protection des produits locaux contre la concurrence déloyale. En soutenant les femmes entrepreneures et en mettant en place des politiques publiques favorisant l’artisanat durable, le Sénégal pourrait renforcer sa position dans le secteur de la vannerie et dans d’autres secteurs artisanaux à forte valeur ajoutée. Les femmes, au cœur de cette transformation, démontrent que l’artisanat ne se limite plus à un secteur traditionnel, mais qu’il peut être un véritable moteur de développement économique durable et inclusif pour l’avenir du Sénégal.
SEULS 13 PAYS DE LA REGION ONT REALISE UN RECENSEMENT
Dans un contexte régional volatil, incertain, complexe et ambigu (VUCA), l’importance des données et des statistiques ne saurait être surestimée, car elles permettent de comprendre les réalités actuelles, d’anticiper les défis futurs.
Hier, mercredi 9 juillet s’est ouverte une réunion de haut niveau sur l’engagement politique et le plaidoyer pour le Projet d’Harmonisation et d’Amélioration des Statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (PHASAOC). Initié par le Bureau régional du Fonds des Nations Unies pour la Population pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre (UNFPA-BRAOC), avec l’accompagnement de la CEDEAO et de la CEMAC, cette rencontre est un plaidoyer pour l’amélioration de la production, l'accessibilité et l'utilisation des données qui reste très faible dans la région. Selon Dr Sennen Hounton, Directeur régional UNFPA-Afrique de l’Ouest et du Centre, «seuls 13 pays de la région ont réalisé un recensement».
Dans un contexte régional volatil, incertain, complexe et ambigu (VUCA), l’importance des données et des statistiques ne saurait être surestimée, car elles permettent de comprendre les réalités actuelles, d’anticiper les défis futurs. D’ailleurs, sans données fiables et analyses rigoureuses, les politiques risquent d’être mal orientées, les ressources mal allouées, et les efforts de développement compromis.
En Afrique de l’Ouest et du Centre, des progrès ont été réalisés en matière d’accès aux statistiques officielles. Cependant, leur utilisation reste limitée. «Seuls 13 pays de la région ont réalisé un recensement au cours des dix dernières années, 9 en prévoient un, et 20 ont mené des enquêtes nationales», a révélé, Dr Sennen Hounton, Directeur régional UNFPA-Afrique de l’Ouest et du Centre.
En outre, les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil restent faibles. Selon Directeur régional UNFPA-Afrique de l’Ouest et du Centre, «l’enregistrement des naissances pour les enfants de moins de cinq (5) ans est estimé à 47% en Afrique centrale et environ 65% en Afrique de l’Ouest. L’enregistrement des décès est encore plus limité. Seuls 6 pays africains respectent les normes internationales en matière de complétude et de causes de décès.»
Dr Hounton a également indiqué que «La Revue 2023 de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement a révélé que seuls 35% des indicateurs des ODD (Objectifs de développement durable, ndlr) dans la région peuvent être correctement évalués avec les données disponibles, laissant près de 120 indicateurs sans informations suffisantes.»
Dans ce cadre, pour apporter des solutions à cette problématique, la Commission de la CEDEAO, à travers ce projet HISWACA, «a signé une convention avec l’UNFPA qui vise à promouvoir la collaboration pour soutenir la production et l'utilisation de données de haute qualité, en se concentrant spécifiquement sur les Recensements Généraux de la Population et de l’Habitat (RGPH) ainsi que sur l'enregistrement des faits d’état civil et les statistiques de l’état civil (CRVS)», a indiqué, pour sa part, Mohammed Yahaya, Directeur de la Recherche et de la Statistique à la Commission de la CEDEAO.
De son côté, Roland Marc Lontchi Tchoffe, Directeur de la Statique de la CEMAC, a déclaré, en ce qui le concerne, que «le projet HISWACA est une première en termes de l'initiative commune dans l'ensemble des pays de la sous-région. La CEMAC compte capitaliser sur les expériences des projets similaires antérieurs afin de faire le saut qualitatif adéquat pour pouvoir répondre aux normes internationales.»
Pour Louis Kouakou, Manager des Statistiques à la Banque mondiale, «Ce programme a été essentiel pour mobiliser un soutien politique, mener des plaidoyers et fournir une assistance technique afin de réformer les cadres juridiques et réglementaires. Il a guidé le développement de systèmes de données, promu l’interopérabilité entre les systèmes d’état civil et de santé, et accéléré les efforts de numérisation», a-t-il affirmé.
MODERNISATION DES RELATIONS SÉNÉGALO-MAURITANIENNES
Amadou Chérif Diouf, Secrétaire d'État aux Sénégalais de l'Extérieur, a sillonné trois villes mauritaniennes pour expliquer le nouvel accord bilatéral signé le 2 juin 2025
Accompagné d’une forte délégation, Amadou Chérif Diouf, Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur, a effectué un voyage officiel en Mauritanie, du jeudi 26 au dimanche 29 juin 2025. Cette visite consécutive à la signature par le Sénégal et la Mauritanie, le 2 juin 2025 à Nouakchott, d’un accord bilatéral sur les conditions d’entrée, de séjour et d’établissement, était un prétexte pour M. Diouf de sensibiliser la diaspora Sénégalaise en République de Mauritanie, sur les contours du nouveau texte.
Signé le 2 juin 2025 à Nouakchott, l’accord bilatéral entre la Mauritanie et le Sénégal sur les conditions d’entrée, de séjour et d’établissement, un nouveau texte remplaçant celui de 1972, vise à «faciliter la mobilité des personnes entre les deux États, sans sacrifier aux exigences de sécurité et d’identification», lit-on dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Portant premièrement sur les conditions d’entrée, la source explique que «Les dispositions clés sont le passage obligatoire par un point d’entrée officiel (un postefrontière reconnu) et la présentation de la Carte Nationale d’Identité (CNI) ou d’un passeport en cours de validité. À cette étape, il n’est exigé au voyageur aucun frais de subsistance.»
L’accord encadre également le court séjour. «Pour l’effectuer, il faut présenter une copie de la CNI ou du passeport, mais aussi l’original de la carte consulaire. Pour cette procédure aussi, aucun frais de subsistance n’est demandé», poursuit le document. Concernant, cependant le long séjour, le communiqué indique que «La copie de la Carte Nationale d’Identité (CNI) ou du passeport, la carte consulaire et le paiement de frais de dossier (5000 FCFA, soit 300 ouguiyas) sont les conditions à remplir pour séjourner en Mauritanie pendant un an.»
Dans ce cadre, il faut souligner qu’«Auparavant, il fallait payer 50.000 FCFA. Il faut noter, pour s’en féliciter, que pour la toute première demande, il ne sera pas exigé de contrat de travail ou de justificatif de moyens de subsistance. Mais pour le renouvellement annuel du titre de séjour, un justificatif de revenus devra être fourni», a relevé le même communiqué.
Lors de cette mission menée dans trois villes mauritaniennes (Rosso, Nouakchott et Nouadhibou), le Secrétaire d’État a discuté avec les Sénégalais qui y résident. Ainsi, saisissant cette occasion, «Nos compatriotes ont pu faire part de leurs besoins à l’autorité : état civil, Cartes Nationales d’Identité, passeports, financements de projets, accès au logement, aide au retour…» Saluant la signature de l’accord, ils ont exhorté «le Secrétaire d’État à œuvrer pour son application stricte dans les meilleurs délais.» De son côté, le Secrétaire d’État, quant à lui, a expliqué le texte en question aux Sénégalais de Rosso, Nouakchott et Nouadhibou. Il leur a fait comprendre la nécessité de respecter les conditions exigées pour l’entrée, le séjour et l’établissement, mais aussi de respecter scrupuleusement les lois en vigueur dans le pays d’accueil. Cette visite a également été un moment choisi par Khouraïchi Thiam, Administrateur du Fonds d’Appui à l’Investissement des Sénégalais de l’Extérieur (FAISE), qui faisait partie de la délégation, de distribuer une enveloppe de 50 millions FCFA pour accompagner aux compatriotes établis dans ce pays.
En tout, «34 groupements et associations ont bénéficié de financements à Rosso, Nouadhibou et Nouakchott», a indiqué le la note, détaillant que «Nouakchott a reçu 29 millions FCFA, Nouadhibou 15 millions FCFA et Rosso 6 millions FCFA.»
EL MALICK NDIAYE S’ERIGE EN BOUCLIER
Contre les attaques dont font objet le régime en place, notamment le président de la République et son Premier ministre, El Malick Ndiaye, Secrétaire national à la Communication de PASTEF – Les Patriotes, appelle «à faire bloc face aux détracteurs
Contre les attaques dont font objet le régime en place, notamment le président de la République et son Premier ministre, El Malick Ndiaye, Secrétaire national à la Communication de PASTEF – Les Patriotes, appelle «à faire bloc face aux détracteurs du duo Diomaye–Sonko».
Dans un post intitulé «Gardons le cap!», El Malick Ndiaye, Secrétaire national à la Communication du parti PASTEF – Les Patriotes, s’érige en bouclier du régime actuel contre ses détracteurs. «Depuis quelques jours, un vacarme est opportunément entretenu sur les réseaux sociaux et dans certains cercles médiatiques. Il ne vise ni à informer ni à éclairer l’opinion : il cherche à distraire, à détourner l’attention des Sénégalais sur les enjeux véritables, ceux qui doivent aujourd’hui mobiliser notre énergie collective : la transformation profonde et durable de notre nation qui est en train de s’opérer», défend le porteparole du parti au pouvoir.
Selon lui, «Les procédés sont bien connus : attaques personnelles, insinuations malveillantes, soupçons distillés avec soin et à dessein. Leur cible ? Le lien fraternel fort, politique et humain, qui unit le President de la République, Bassirou Diomaye Faye à son frère et Premier ministre, Ousmane Sonko. Un tandem historique que ces pourfendeurs rêvent de briser, persuadés que leur retour dépendra d’une faille dans cette complémentarité assumée. Vieille stratégie : diviser pour freiner, affaiblir pour revenir».
Pour El Malick Ndiaye, ces manœuvres sont vouées à l’échec. «Mais cette manœuvre échouera dans les dédales de l’histoire. Ce qui lie ces deux hommes ne relève ni de l’opportunité ni de l’ambition personnelle. Il s’agit d’une vision commune, fondée sur l’éthique, façonnée par la rigueur, animée par une ambition et un amour sincères pour le Sénégal. Cette cohésion est réelle. Elle incarne une gouvernance nouvelle, qui inquiète ceux dont le seul outil politique reste le bruit et la confusion».
Mieux, relève-t-il, «Pendant que certains s’agitent dans les marges, le pays avance. Le gouvernement, sous l’impulsion de ce tandem, agit avec méthode et efficacité. Les premiers résultats, en quelques mois à peine, sont déjà visibles : Une accélération notable de l’électrification rurale ; Un meilleur accès à l’eau potable et à l’assainissement dans plusieurs localités ; Une distribution équitable et rigoureuse des semences et fertilisants ; Des renégociations courageuses de contrats léonins, au service de l’intérêt national ; Une maîtrise progressive du coût de la vie ; Une gouvernance saine, transparente et responsable ; Une diplomatie proactive, respectée, qui repositionne le Sénégal sur l’échiquier africain et mondial», énumère-t-il.
Avant de soutenir que cette agitation est le signe d’une peur. «Ce vacarme n’est pas anodin : il trahit une peur. La peur de voir émerger, pierre par pierre, un Sénégal souverain, juste et équitable. Une peur, probablement, légitime pour ceux qui, pendant longtemps, ont prospéré dans l’opacité et l’inertie. Mais cette peur ne doit ni nous ralentir ni nous distraire», indique M. Ndiaye qui appelle ses partisans à rester vigilant et mobilisé. «L’heure est à la vigilance, à la concentration, à la mobilisation autour des chantiers fondamentaux : justice sociale, souveraineté économique, refondation des institutions, équité territoriale, renforcement de l’État de droit».
Et de lancer : «À toutes celles et à tous ceux qui croient et qui ont accompagné la promesse du 24 mars 2024, un mot d’ordre : rester unis, solidaires et debout. Chaque minute accordée à la polémique est une minute volée à la reconstruction nationale. Et le Sénégal, lui, n’a pas une seconde à perdre», insiste le Secrétaire national à la Communication de PASTEF – Les Patriotes.
LE DIAGNOSTIC DE MOUSSA DIAW SUR LE NOUVEAU RÉGIME
"Les réponses très lentes peinent à marquer la rupture attendue" : le politologue critique les dysfonctionnements persistants de la justice sénégalaise. Il salue néanmoins les efforts de transparence financière face à l'endettement
Réalisé par Nando Cabral Gomis |
Publication 10/07/2025
Professeur émérite de science politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Moussa Diaw livre une analyse sans détour de l’actualité politique nationale. Dans un entretien, il revient sur les promesses de rupture du nouveau régime, les réformes institutionnelles et politiques non encore concrétisées, les atteintes perçues à la liberté d’expression et la nouvelle posture diplomatique du président. Sans complaisance, il appelle à la vigilance face aux dérives verbales dans l’espace médiatique, tout en défendant fermement le droit à la libre opinion.
Deux ans après son accession au pouvoir, que retenez vous des actions du nouveau régime au regard des promesses de rupture dans la gestion de l’État ?
Le nouveau pouvoir s'est attelé à traduire dans les faits les promesses de campagne en termes de rupture dans la gouvernance étatique. Dans cette perspective, les Assises de la justice et les conclusions qui en sont découlées devraient constituer une réponse aux manquements de la justice. Mais, il semble que les réponses très lentes peinent à marquer la rupture attendue dans ce domaine important du fonctionnement de l'Etat de droit. La récente déclaration du Premier ministre et ses remarques sur les graves dysfonctionnements de la justice montrent que beaucoup d'efforts restent à faire pour que la justice soit au niveau des attentes des citoyens et des exigences de l'État de droit. Le second point que l'on peut noter dans l'action des autorités concerne la gouvernance économique et financière dans la transparence.
Elle s'appuie sur les décisions du Pool financier et judiciaire permettant de relever les dérives dans la gestion financière et d'appliquer les sanctions idoines afin d'éviter de tels écueils. Le souci de transparence et de bonne gouvernance constitue le canevas de l'action gouvernementale. Cette nouvelle directive s'impose devant la rigueur des organismes financiers internationaux. Le défi est de faire face à un endettement proche de 100% du PIB, plombant les capacités d'investissement de l'Etat et son développement économique et social. Les nouveaux dirigeants sont attendus sur la création d'emplois et les mesures de redressement économique. Les réformes institutionnelles et politiques tant annoncées ne voient pas encore le jour, créant un scepticisme auprès des partisans du régime qui croyaient à une accélération des transformations.
Aujourd’hui, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer des atteintes à la liberté d’expression. Partagez-vous cette perception ?
Il faut être prudent sur cette question de liberté d'expression car l'espace médiatique est marqué par une forme d'anarchie, de dérives verbales. Une absence de régulation et d'ailleurs on se demande à quoi sert le CNRA qui ne réagit que par un communiqué laconique. Alors qu'il devrait veiller sur le respect des cahiers de charges, des modalités de recrutement de chroniqueurs sans expertise ni expérience dans les domaines de leur intervention. Certains sont connus par leur engagement politique pour se protéger par leur nouveau métier. C'est un univers très contrasté où se mêlent à la fois activité journalistique sans professionnel et opposition politique.
En écoutant leurs propos sur des sujets qu'ils ne maîtrisent point, on se rend compte qu'ils sont à la solde de leaders politiques peu courageux, préférant se cacher derrière des chroniqueurs téméraires. Cela dit, certains écarts de langage ne méritent pas la prison. La démocratie est l'ouverture de l'espace public à un débat contradictoire en respectant les règles de jeu. Aucune personne ne doit être poursuivie par son opinion ou par ses idées. Cette liberté est un principe démocratique, préservé par la constitution. L'époque de la police politique est révolue, nous sommes dans un régime démocratique qui accepte la pluralité d'opinion dans le cadre de la loi.
Que vous inspire la nouvelle orientation diplomatique du président de la République, qui semble opter pour un partage des rôles avec son Premier ministre ?
Oui, c'est une innovation car dans le régime présidentiel, la défense et la politique étrangère relèvent des prérogatives du Président de la République ou de ses domaines réservés. Toutefois, le Président Diomaye a toujours exprimé sa volonté de partager ses pouvoirs avec son Premier ministre. Le domaine de la diplomatie rentré dans ce cadre permettant la complémentarité entre les deux membres de l'exécutif. Cela ne pose aucun problème à partir du moment où il y a une entente et une coordination entre les deux têtes de l'exécutif qui s'entendent sur les orientations et les actions diplomatiques. Cela pourrait poser problème s'il y a désaccord entre les deux hommes, tel n'est pas le cas aujourd'hui. Pour une meilleure articulation de l'action diplomatique et de coopération, le Premier ministre a annoncé la création d'une cellule chargée de ces questions.
Après la visite du Premier ministre en Chine, c’est au tour du chef de l’État d’être invité par le président des États-Unis. Quels sont, selon vous, les enjeux de cette offensive diplomatique du Sénégal sur la scène internationale ?
Cette offensive de la diplomatie sénégalaise sur la scène internationale symbolisée par le voyage du Premier ministre en Chine et du Président aux Etats-Unis, correspond à la vocation du Sénégal de jouer un rôle important sur le plan géopolitique régionale et dans l'espace mondial en fonction des nouveaux enjeux consécutifs à la reconfiguration des relations internationales. Le Sénégal s'est toujours distingué par la stabilité de son État, de sa démocratie et par une diplomatie active. Ces facteurs en font une singularité dans une Afrique en ébullition. Par sa vocation de s'intéresser aux affaires mondiales, le Sénégal prend position sur des dossiers qui agitent les acteurs mondiaux, notamment sur la Palestine et récemment sur la guerre entre l'Iran et Israël.
Aujourd'hui, la vision diplomatique s'appuie sur le réalisme fondé sur la défense de ses propres intérêts dans les négociations commerciales et la recherche d'investissement pour le développement. Ainsi, la valorisation des différentes ressources nationales (gaz, pétrole, pêche, minerais) représente des enjeux de développement dans le cadre de partenariat gagnant-gagnant qui pourrait renforcer son action internationale, sa visibilité et ses efforts pour la paix et la sécurité mondiale. Tout cela ne peut réussir sans la volonté et la détermination des hommes au sommet de l'Etat qui comprennent les enjeux et agissent dans le sens de l'intérêt national et de la nécessité de marquer sa présence dans le concert des nations.
ENTRE DIPLOMATIE ET PARTENARIAT GAGANT-GAGNANT
Donald Trump a accueilli cinq présidents africains pour un mini sommet axé sur les minerais, nouvelle pièce maîtresse de sa stratégie diplomatique. Objectif principal des États Unis : freiner l’influence croissante de la Chine et de la Russie
Hier, mercredi 9 juillet 2025, à la Maison Blanche, Donald Trump a accueilli cinq présidents africains pour un mini sommet axé sur les minerais, nouvelle pièce maîtresse de sa stratégie diplomatique. Objectif principal des États Unis : freiner l’influence croissante de la Chine et de la Russie sur le continent.
Ont participé à cette rencontre : Joseph Boakai (Libéria), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (Mauritanie), Umaro Sissoco Embaló (Guinée Bissau) et Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon).
L’agenda officiel portait sur le commerce, l’investissement et la sécurité, mais Donald Trump a placé d’emblée le focus sur les ressources naturelles : « des terres de très grande valeur, de super minerais, du pétrole », a t il déclaré, affirmant vouloir renforcer l’engagement américain en Afrique.
Le président Bassirou Diomaye Faye, s’est employé à « rassurer les investisseurs américains sur la stabilité politique du Sénégal et son environnement réglementaire favorable », tout en soulignant les atouts pétroliers et gaziers de son pays. Il a ensuite salué l'engagement de son hôte en faveur de la paix mondiale, notamment pour son rôle dans le règlement du conflit en RDC, en soulignant que sécurité et stabilité sont des préalables indispensables au développement économique.
Le président sénégalais s’est fait le héraut de deux projets pour son pays : une collaboration avec l’U.S. Ecological Survey pour explorer le potentiel minier, notamment le gaz, et la création d’une ville numérique en bord de mer à Dakar sur 40 hectares. Il a également évoqué le potentiel du secteur touristique, en lançant (et en encensant Donald Trump sur ses qualités de golfeur), une invitation humoristique pour investir dans un parcours de golf au Sénégal, accessible en quelques heures de vol depuis les grandes métropoles internationales.
Le président mauritanien a décrit la richesse de son sous sol en or, terres rares, manganèse, uranium et lithium potentiel. Son homologue sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, s’est employé à « rassurer les investisseurs américains sur la stabilité politique du Sénégal et son environnement réglementaire favorable », tout en soulignant les atouts pétroliers et gaziers de son pays. Le président gabonais a insisté, lui aussi, sur les vastes réserves de pétrole, gaz et matières premières dans son pays de plus de deux millions d’habitants, citant la place du Gabon comme deuxième producteur mondial de manganèse Selon l’USGS, l’Institut géologique américain (USGS), le Gabon était en 2023 le deuxième plus gros producteur mondial de manganèse, un minerai essentiel pour la fabrication de batteries, derrière l'Afrique du Sud.
Ce rendez vous survient peu après le démantèlement de l’USAID et l’annonce d’une forte réduction de l’aide internationale par Washington. Il fait suite au sommet angolais fin juin, qui a vu des entreprises américaines s’engager sur des projets d’infrastructures en Afrique, favorisant les investissements privés sur l’aide traditionnelle.
Kula Fofana, porte parole de la présidence libérienne, a indiqué que M. Boakai souhaitait désormais que son pays ne soit plus « seulement un récipiendaire » d’aide. Pour Landry Signé (Brookings), ce sommet est « un moment charnière » pour tester la capacité des États Unis à établir des partenariats durables, en surclassant la Chine et la Russie par le capital, la présence et l’engagement à long terme. Le journal Courrier International en date du 9 juillet indique qu’avant la rencontre Donald Trump, Landry Signé, chercheur au cercle de réflexion Brookings, affirmait que ce sommet marquait "un moment charnière et un test pour la politique étrangère de l'administration Trump en ce qui concerne les relations Etats-Unis/Afrique". "La question de savoir si les Etats-Unis peuvent traduire leur nouvelle doctrine en partenariats durables dépendra de leur capacité à surpasser la Chine et la Russie en matière de capital, de présence, et d'engagement à long terme", a-t-il ajouté.
MULTIPLE PHOTOS
REVUE DE PRESSE SENEGALAISE DU JEUDI 10 JUILLET 2025
La presse de ce jour salue la dynamique diplomatique initiée par la rencontre Diomaye–Trump,.Les sujets de gouvernance, de liberté d’expression et de scandales financiers viennent tempérer l’euphorie diplomatique. Le football féminin reste à la Une
L’actualité sénégalaise de ce jeudi est dominée par un événement diplomatique majeur : la rencontre entre le président Bassirou Diomaye Faye et le président américain Donald Trump Si cet échange de haut niveau suscite un large enthousiasme au plan bilatéral et continental, il ne manque pas de faire naître interrogations et polémiques sur le front intérieur.
UNE NOUVELLE ERE DIPLOMATIQUE ET ECONOMIQUE
Pour Sud Quotidien, cette rencontre symbolise une « Entente diplomatique et partenariat gagnant-gagnant ». Le journal met en lumière la volonté des deux dirigeants de consolider les liens économiques, commerciaux et stratégiques entre Washington et Dakar.
Dans le même registre, EnQuête titre sur un « New Deal africain », montrant que ce sommet s’inscrit dans une dynamique de renforcement du partenariat Afrique–États-Unis.
Le Soleil, fidèle à sa ligne économique, met l’accent sur les opportunités ouvertes pour le secteur privé sénégalais et titre « Business first ». Selon le quotidien national, cette visite est un signal fort pour attirer de nouveaux investisseurs et consolider l’environnement des affaires.
Yoor-Yoor, pour sa part, évoque « Une nouvelle ère de coopération stratégique », en soulignant l’enjeu de cette diplomatie économique et sécuritaire dans un contexte sous-régional tendu. Rewmi Quotidien illustre cette entente sous l’angle symbolique, titrant « Les fleurs de Trump à Diomaye » : un signe d’estime inattendu de la part de l’ancien locataire de la Maison-Blanche.
Source A emploie un ton plus imagé : « Diomaye et Trump, tout miel », pour décrire une atmosphère amicale et rassurante. De son côté, WalQuotidien salue ce « Temps du dégel », une détente des relations internationales et notamment du tandem France–Sénégal–États-Unis.
DES OMBRES AU TABLEAU : ENTRE CRITIQUES ET SOUPÇONS
Mais cet élan diplomatique n’éclipse pas les voix discordantes. L’Observateur frappe fort avec sa Une provocatrice : « Diomaye vend le Sénégal à Trump », insinuant que derrière les sourires et poignées de main se cacheraient des concessions trop avantageuses pour les partenaires américains, au détriment des intérêts nationaux.
Direct News va plus loin encore dans l’inquiétude institutionnelle et pose une question lourde de sens : « Le régime n’est-il pas en train de fabriquer un monstre ? ». Le quotidien pointe les risques d’un pouvoir exécutif de plus en plus fort et d’une opposition fragilisée.
La tension politique s’est cristallisée autour de l’affaire Badara Gadiaga, opposant arrêté comme le rappelle Source A avec le titre « Badara garde à vue ». L’Évidence revient sur cette interpellation en parlant de « Vives réactions autour de la liberté d’expression ». L’arrestation ravive les débats sur la tolérance démocratique, à l’heure où le régime affiche à l’extérieur une image de gouvernance apaisée.
Dans le registre judiciaire et économique, Libération révèle un « Scandale financier au cœur du projet Waca », jetant une ombre sur un projet pourtant censé porter le développement local. L’affaire suscite déjà des remous parmi les acteurs économiques et certains membres de l’opposition.
UNE AFRIQUE ENTRE REALISME ET ESPOIRS
Dans une perspective plus globale, L’Info publie une réflexion saisissante : « Pourquoi l’Afrique doit compter ses morts et ses vivants ». Le journal interroge la capacité du continent à tirer parti de ses potentialités humaines tout en résolvant ses défis humanitaires et migratoires.
Les Échos, plus factuel, note que « Trump a accordé une audience particulière » à Diomaye, preuve d’une reconnaissance diplomatique que beaucoup jugent prometteuse.
Le Quotidien synthétise l’ambition économique de la visite en titrant « Trump et ses 5 majors », révélant que de grands groupes américains lorgnent déjà sur les marchés stratégiques sénégalais.
SPORTS : COUP D’ARRET POUR LES LIONNES
Pendant ce temps, la page sportive est marquée par une déception : Rewmi Sports, Point Actu Sport, Stades et Record reviennent sur la défaite de l’équipe nationale féminine face à la Zambie. Les Lionnes, battues, voient leur qualification pour la CAN féminine 2024 se compliquer, mais gardent un mince espoir lors du match retour au Maroc.
En club, Stades titre sur « La claque historique infligée par le PSG au Real Madrid », un match amical qui redonne des couleurs au club parisien en pleine préparation estivale.
SONKO RÉAFFIRME LE SOUTIEN DU SÉNÉGAL À LA CAUSE PALESTINIENNE
Recevant une délégation du Comité des Nations Unies pour les droits inaliénables du peuple palestinien, le Premier ministre a exprimé la solidarité de son pays face à l’occupation israélienne et aux violences subies à Jérusalem-Est.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a réitéré, mercredi, ‘’le soutien indéfectible’’ du Sénégal à la cause palestinienne et témoigné ‘’la solidarité du peuple sénégalais au peuple palestinien frère’’, rapporte le Bureau d’information et de la communication gouvernementale.
La même source annonce qu’en marge de la conférence sur la question de Jérusalem qui s’est tenue ce mercredi à Dakar, le chef du gouvernement sénégalais a reçu en audience les membres du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
Elle signale que délégation de haut niveau comprenait plusieurs ambassadeurs dont le Président du Comité, l’Ambassadeur Coly Seck, ainsi que Riyad Mansour, Représentant de l’Etat de Palestine auprès des Nations Unies.
Selon le BIC-GOUV, ‘’ce dernier a remercié le Premier ministre Ousmane Sonko pour le soutien à la cause palestinienne et pour les efforts du Sénégal en faveur de la Palestine aux sein des Nations Unies’’.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien (CEIRPP) et l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ont organisé ce mercredi à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, la Conférence 2025 sur la question de Jérusalem.
La rencontre a eu pour thème ‘’L’oppression et le déplacement des Palestiniens à Jérusalem à l’ombre de la guerre: Un microcosme de la situation dans tout le territoire palestinien occupée’’.
Elle s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la Conférence internationale de haut niveau sur le règlement de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, coprésidée par la France et l’Arabie saoudite.
La conférence vise à ‘’renforcer la coordination entre le CEIRPP et l’OCI, tout en donnant une voix à l’Afrique de l’Ouest et au continent africain face aux défis posés par la situation à Jérusalem-Est et, plus largement, par l’occupation israélienne’’.
L’objectif est de maintenir la dynamique politique en cours et d’identifier des pistes d’action concrètes et coordonnées pour mettre fin à l’occupation et œuvrer à une solution pacifique et durable du conflit.