La rentrée littéraire d'automne 2020 est lancée, avec un total de 511 titres à retrouver chez vos libraires. Parmi eux, France 24 vous propose une sélection des auteurs africains ou d'origine africaine les plus en vue.
Avec 511 nouveaux romans disponibles pour cette rentrée littéraire, il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Pour vous guider dans les rayons des librairies, France 24 met en lumière les auteurs africains ou d'origine africaine à ne pas manquer. Entre valeurs sûres et petits nouveaux, le continent est exploré sous toutes ses coutures à travers ces livres.
Ceux qui ont l'habitude
- Alain Mabanckou, "Rumeurs d'Amérique" (Plon)
Dans son treizième roman, l'écrivain franco-congolais raconte les États-Unis, où il enseigne depuis le début des années 2000. Professeur titulaire de littérature francophone à UCLA, il ausculte ce nouveau monde qui l'entoure. Entre l'opulence de Santa Monica, l'âpre condition des minorités de Los Angeles, le désespoir des agglomérations environnantes, mais également l'enthousiasme d'une population qui porte encore en elle le rêve américain, il dessine le portrait d'une autre Amérique.
- Yasmina Khadra, "Le sel de tous les oublis" (Julliard)
Auteur à succès traduit dans le monde entier, ancien officier de l'armée algérienne au parcours hors norme, l'écrivain Yasmina Khadra explore cette fois-ci l'après guerre d'Algérie. Dans son nouveau roman, il raconte la vie d'Adem Naït-Gacem, un instituteur sans histoires dans un village de la région de Blida en 1963. L'univers de cet homme s'écroule le jour où sa femme claque la porte. Il quitte alors tout pour partir sur les chemins.
- Faïza Guene, "La discrétion" (Plon)
Entrée en littérature à l'âge de 19 ans, Faïza Guène ne cesse depuis de confirmer son talent. À 35 ans, elle signe déjà son sixième roman. Dans "La discrétion", elle retrace le destin de trois générations d'immigrés nord-africains, entre l'Algérie et la France. L'histoire suit Yamina, une femme algérienne, depuis son petit village situé près de la frontière marocaine jusqu'à la Seine-Saint-Denis: "Quarante ans plus tard, à Aubervilliers, elle vit dans la discrétion. Pour cette mère, n'est-ce pas une autre façon de résister ? Mais la colère, même réprimée, se transmet l'air de rien".
- Sindiwe Magona, "Mère à mère" (Mémoire d'encrier)
Grand roman de l’apartheid publié en 1998, il est pour la première fois traduit en français. Sindiwe Magona signe un récit bouleversant sous forme de lettre. L’Afrique du Sud y est racontée toute en nuances, complexité et passion. L'auteur se met dans la peau de sa voisine, une femme dont le fils a tué une jeune Américaine venue travailler bénévolement pour les premières élections libres en Afrique du Sud. La mère du meurtrier s'adresse directement à la mère de la victime : "Mon fils a tué votre fille".
Première lauréate du Prix Orange du livre en Afrique pour son roman "Munyal, les larmes de la patience", cet ouvrage paraît en France dans une nouvelle édition et sous un nouveau titre. L'écrivaine camerounaise brise les tabous et mêle le destin de trois femmes : celui de Ramla, 17 ans, arrachée à son amour pour être mariée de force avec Alhadji Issa, un homme riche et déjà marié. Hindou, sa sœur du même âge, est contrainte d'épouser Moubarak, son cousin, alcoolique, drogué et violent. Quant à Safira, 35 ans, la première épouse d'Alhadji Issa, elle voit d'un très mauvais œil l'arrivée dans son foyer de la jeune Ramla, qu'elle veut voir répudiée.
- Marc Alexandre Oho Bambe, "Les lumières d'Oujda" (Calmann Levy)
Autant poète, écrivain, slameur que voyageur, le Camerounais sort un second roman. Ce passionné des mots, lauréat du prix Paul Verlaine de l'Académie française, s'intéresse au sort d'un migrant rapatrié après avoir tenté de rejoindre l'Italie. Le narrateur s’engage au sein d’une association qui lutte pour éviter les départs "vers les cimetières de sable et d’eau". Il rencontre, à Oujda, au Maroc, le père Antoine et Imane, nouant avec eux un lien indéfectible.
- Fiston Mwanza Mujila, "La danse du Vilain" (Métailié)
Avec son premier roman, "Tram 83", l'auteur congolais a connu le succès et récolté de nombreux prix. Il revient avec une nouvelle histoire entre trafic de pierres précieuses et boîtes de nuit frénétiques, entre l'Angola, en pleine guerre civile, et un Zaïre au bord de l'explosion. Sanza, exaspéré par la vie familiale, quitte ses parents et rejoint le Parvis de la Poste, où vivent d’autres gamins de la rue. Commence la "dolce vita", larcins petits et grands, ciné avec Ngungi, l’enfant-sorcier, et voyages en avion vers l’infra-monde.
Ceux qui débutent
- Fatima Daas, "La petite dernière" (Notabilia)
À 25 ans, elle frappe fort avec son premier livre. Elle est la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. "Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée. J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi", écrit-elle.
- Roukiata Ouedraogo, "Du miel sous les galettes" (Slatikine & Cie)
Comédienne et humoriste d'origine burkinabè, elle se dévoile sous une nouvelle étiquette. Ce premier récit se veut avant tout personnel. L'artiste tient la chronique douce du drame qui a bouleversé son enfance. Elle raconte sa famille, sa fratrie, ses parents, l'injustice qui les frappe avec l'arrestation de son père. Mais, surtout, elle raconte sa mère, une femme restée seule pour élever ses sept enfants, bataillant pour joindre les deux bouts, en vendant sur le pas de sa porte ses délicieuses galettes.
- Hella Feki, "Noces de jasmin" (Lattes)
Professeure de lettres et formatrice, elle a grandi en Tunisie. Dans son premier roman, elle revient sur la révolution de 2011. Les journaux sont censurés, les informations se diffusent sur Internet et un murmure parcourt la Tunisie : la rue gronde. Mehdi, un jeune journaliste, tourne en rond dans sa cellule, sans savoir ce qu’il va devenir. Dehors, Essia s’inquiète de la disparition de Mehdi, son nouvel amour. Elle part à Sfax, sa ville d’origine, pour tenter de le retrouver.
DES DOUTES SUR LA THÈSE DU SUICIDE PAR ARME À FEU
Le policier Sémou Diouf, inhumé ce week(end dans son village natal, se serait tiré une balle dans la tête. Aux premières heures de cette affaire, la thèse du suicide a été fortement agitée mais, elle semble s’estomper petit à petit.
Le policier Sémou Diouf, inhumé ce week(end dans son village natal, se serait tiré une balle dans la tête. Aux premières heures de cette affaire, la thèse du suicide a été fortement agitée mais, elle semble s’estomper petit à petit. C’est du moins ce que fait savoir « Les Echos » dans sa livraison de ce jour. Le journal est revenu sur des éléments qu’il considère comme des preuves matérielles qui écartent la thèse du suicide par arme à feu. Cette thèse, informe la même source, serait une fausse piste. Elle peine difficilement à prospérer devant les éléments de constatations visuelles des faits qui militent rigoureusement pour autre chose que le suicide en question. « Si le policier s’était réellement tiré sur la tempe une balle avec son arme de service marque Taurus, qui est une arme puissante, sa tête aurait à coup sûr explosé. Et aucun individu ne l’aurait reconnu ou identifié à première vue. Car, la balle allait lui traverser la tête et l’impact allait être énorme et dévastateur, avec à la clef du sang à gogo un peu partout au sol. D’autant que tout le monde s’accorde à dire que le tir était à bout portant », ont expliqué les interlocuteurs, interrogés par le journal.
Lesquels ajoutent : « Comment peut-on se tirer une balle dans la tête et rester encore en vie, malgré la violence du choc avant de mourir trois heures plus tard. Ce qui est trop gros pour être vrai. Tout n’est pas encore dit dans cette affaire qui contient beaucoup de zones d’ombre ». Autre fait qui intrigue, c’est que les policiers des parcelles assainies ont appris que l’arme de service de leur collègue a aussitôt disparu ou enlevée de la scène de crime puis rangée quelque part avant d’être remise aux enquêteurs. Ce qui, informe le journal, constituerait une violation flagrante de la scène de crime avec risque de réel de détérioration de toutes traces ou indices susceptibles de déterminer la nature de l’horreur. De même, le journal indique que les résultats de l’autopsie n’ont pas été révélés et l’inhumation s’est faite dans la précipitation.
LU BEES AVEC ABDOULAYE CISSÉ ET LAMINE NIANG
VIDEO
ENTRE LE MARTEAU DE LA MAGISTRATURE ET L'ENCLUME DE L'ADMINISTRATION
EXCLUSIF SENEPLUS - L'affaire de corruption présumée dans la magistrature n'est pas qu'un simple conflit de générations. Elle vient en résonance à de nombreux autres impliquant des cadres de l'administration. L'argent aurait-il corrompu toute la société ?
Lamine Niang et Abdoulaye Cisse |
Publication 31/08/2020
Dans ce nouveau numéro de Lu Bees, les chroniqueurs Abdoulaye Cissé et Lamine Niang, reviennent sur l’affaire de corruption présumée qui secoue la magistrature. Cette histoire, sur fond d’échanges épistolaires entre deux magistrats, ne devrait pas être réduite à un simple conflit de générations, selon Lamine Niang. Avec les révélations explosives contenues dans la lettre du juge Yaya Amadou Dia et mettant le premier president de la Cour d’Appel de Kaolack, c’est l’image de toute la magistrature qui se trouve complètement salie, estime-t-il. Lamine Niang se demande d’ailleurs si l'argent n'aurait finalement pas réussi à gangrener tout le fonctionnement de la société.
De son côté, Abdoulaye Cissé trouve que cette crise rappelle étrangement une autre affaire qui a secoué l’administration publique sénégalaise : le dossier des 94 milliards sur fond d’accusations de corruption d’agents publics, de détournement de fonds et d’abus de biens sociaux. Dans cette polémique, estime le journaliste, la commission parlementaire a recouvert le dossier d’une épaisse couche. Il espère donc plus de lumière de la part de l’Inspection générale de l’administration de la justice, l’IGAJ, chargée d'éclairer la lanterne des Sénégalais sur cette nébuleuse affaire.
D’ici là, le chroniquer de Lu Bess trouve que c’est la presse qui se prend les pieds dans le tapis. Des journalistes ont publiquement balancé le cabinet du ministre comme etant à l'origine de la fuite de la lettre de démission du juge Ousmane Kane de l'UMS. Une source à protéger comme l'exige le sacro-saint principe de la protection des sources du journaliste, rapelle Abdoulaye Cissé.
Lu Bess est un talk hebdomadaire de SenePlus, réalisé par Boubacar Badji.
Gestion de Sorano : cri du cœur de Fatou Laobé
Le Théâtre national Daniel Sorano n’est plus qu’une diva fragile. Jadis repaire d’artistes de talents, il n’est plus que l’ombre de lui-même. C’est presque en ces termes que la grande diva Fatou Laobé a exprimé son cri du cœur sur 2Stv, le week-end dernier. D’après elle, sous Senghor et Diouf, la culture avait droit de cité et le chef de l’Etat exposait toujours le savoir-faire des artistes, des comédiens de Sorano à ses hôtes. Mais depuis quelques années, croit savoir Fatou Laobé, la culture est à l’image du Théâtre national Daniel Sorano : elle est mourante. Sans citer de noms, elle indexe les autorités dans le choix même des hommes devant vendre la culture sénégalaise. Un avis qu’elle partage du reste avec Salam Diallo. Fort heureusement, la cantatrice à la voix d’or croit savoir que l’homme idéal pour faire renaître le théâtre avec son ballet instrumental s’appelle Oumar Diaw Seck et il vit aux États-Unis. Fatou Laobé de lancer un appel au Président Macky Sall pour qu’il accorde plus d’importance à la culture.
Idrissa Seck désigné leader de l’opposition, mais…
En attendant la rencontre fatidique de la commission politique du dialogue national prévue mardi, les leaders de l’opposition ont reçu leurs plénipotentiaires le week-end dernier pour harmoniser leurs positions sur les trois points essentiels qui seront au menu mardi. Même si dans le rapport final, il est dit que l’opposition « n’a pas une position définitive » sur le choix de son leader, « L’As » est en mesure d’écrire que la plupart des leaders, notamment Malick Gakou, Pape Diop, Issa Sall, Madiké Niang ont indiqué que le chef de l’opposition doit être celui qui est arrivé deuxième à la Présidentielle : Idrissa Seck en l’occurrence. En revanche, Ousmane Sonko et deux autres penchent pour celui dont le parti arrive en tête aux Législatives avec effet non rétroactif. Six autres leaders n’ont pas donné leur avis sur la question. Conséquence : en filigrane, l’opposition s’en remet au jugement du chef de l’Etat. Sur la question de la suppléance du maire ou du Président de conseil départemental, l’opposition rejoint la position de la majorité. Cependant, elle tient à ce qu’il y ait des garde-fous et qu’il soit mentionné que tout élu qui quitte sa coalition perd son mandat. Last but not least, les leaders de l’opposition ont fait un pas sur la question de l’organisation des élections. En lieu et place d’une haute autorité chargée de l’organisation, elle demande désormais un ministre neutre chargé des élections.
Saint-Louis, Dakar et Bambey contre la reprise
Les étudiants des différentes universités se liguent pour s’opposer à la reprise graduelle des cours en présentiel le 1er septembre qu’ils trouvent «incommode et impertinent». Dans un communiqué conjoint, les étudiants des Universités de Saint-Louis, Dakar et Bambey pensent que les autorités universitaires sont «inconscientes du contexte et de la priorité pédagogique » en voulant faire passer de force ce plan de reprise des cours. Les Amicales de ces universités réitèrent leur opposition à ces plans de reprise irréalistes et entendent combattre ensemble. Elles invitent les autorités universitaires à plus de «lucidité afin de sauver l’année déjà fortement secouée». Pour eux, ces dernières n’ont pas compris l’urgence pédagogique à la suite de l’annonce de la reprise des cours par le ministre de l’Enseignement Supérieur.
Pêcheurs disparus repêchés
Après deux jours d’intenses recherches, les corps des trois personnes portées disparues depuis quelques jours à Saint-Louis ont été retrouvés. Selon «Lasnews», les trois corps sans vie ont été repêchés et enterrés au village de Kheuneu. Avec à son bord 5 personnes, leur embarcation avait chaviré le 25 août dernier. Deux d’entre eux à savoir le piroguier et un autre garçon avaient réussi à sortir des eaux.
10 cas de Covid-19 à Sabodala Gold Operations
La coronavirus a atteint la mine de Sabodala Gold Operations sise dans la région de Kédougou. Selon la Direction générale de SGO, 10 cas de contamination à la covid-19 ont été officiellement déclarés positifs sur le site de la mine à la suite de tests dont les résultats sont revenus samedi dernier. Les mesures de prévention prises par la Société depuis la déclaration de la pandémie de la COVID-19 au mois de mars dernier n’ont pas pu éviter la propagation du virus dans la mine. Aussitôt la Direction de SGO et le service médical de l’entreprise ont pris les dispositions sanitaires et administratives qui s’imposent dans de telles circonstances. Selon le communiqué parvenu à «L’As», les personnes contaminées ont été prises en charge et isolées dans un lieu prévu à cet effet. Elle indique toutefois que les employés ne présentent aucun symptôme grave, sont traités et bien suivis. Les contacts des cas confirmés sont retracés et isolés et les prélèvements sur les contacts effectués. En fait, la SGO qui s’était préparée à cette éventualité, dit-elle, a mis en œuvre toutes les mesures idoines pour la santé de ses employés affectés et avec l’accompagnement des autorités sanitaires du district de Saraya, pour protéger la santé de la population de la région. A cet effet, SGO exhorte tous ses employés et collaborateurs à renforcer l’observation stricte des mesures barrières et porter des masques.
Le Kankourang suspendu
La collectivité mandingue de Mbour a décidé de suspendre cette année la sortie du «Kankourang». La nouvelle a été donnée par le secrétaire général de la collectivité mandingue, Mamadou Aïdara Diop, au terme d’une cérémonie de récital du Coran organisée par les sages de la communauté. Selon Mamadou Aïdara Diop, la propagation de la Covid-19 qui est favorisée par les rassemblements de personnes justifie cette décision de suspension. Par conséquent, il n’y aura pas cette année de circoncision au sein de la communauté mandingue de Mbour.
Un Mareyeur dealer
Mareyeur de profession, Moussa. Nd se livre, à ses heures perdues, à la vente de chanvre indien pour renflouer ses caisses. Mais mal en a pris au bonhomme qui habite à Guédiawaye et décrit comme un récidiviste. Déféré à deux reprises pour détention et trafic de chanvre indien, Moussa Nd a été alpagué aux Parcelles Assainies par les éléments du commissariat d’arrondissement de la localité au cours d’une opération de sécurisation. Au cours de son interpellation, il a été pris avec 24 cornets de yamba et la somme de 50 000 Fcfa qui constitue probablement le fruit de la vente de la drogue. Conduit au poste de Police, ce mareyeur d’un genre spécial a nié la propriété de la drogue. Mais ses déclarations n’ont pas convaincu les limiers qui lui ont délivré un ticket gratuit pour la prison pour détention et trafic de chanvre indien.
Thiaroye/Mer sonne la révolte
Les populations de Thiaroye de la Commune de Thiaroye/Mer en ont ras le bol de l’insécurité routière qui prévaut sur laRoute Nationale N°01 (RN01). Elles ont sonné la révolte en exigeant l’érection de passerelles en bonne et due forme sur la RN01. Inquiètes de la récurrence des accidents provoqués par des automobilistes qui roulent à des vitesses excessives, elles proposent des voies de contournement. Elles menacent également de se faire entendre dans les jours à venir si les autorités ne réagissent pas.
Des bulldozers rasent des arbres
Incroyable mais vrai ! Au moment où le président de la République promeut son Plan Sénégal Emergent Vert (Pse), les bulldozers de ses lieutenants se sont montrés impitoyables contre les arbres. C’est le cas, notamment dans les communes des Parcelles Assainies et de Patte d’Oie où des bulldozers sont mobilisés par le Préfet de Dakar, dans le cadre d’une opération de déguerpissement en perspective du lancement des travaux d’extension de la Route des Niayes. C’est ainsi que tous les arbres situés le long de l’axe Patte d’oie-Rond Point Case bi ont été déracinés. Une véritable contradiction dans la mesure où le Pse préconise la protection des arbres.
Jamra réclame la libération des fumeurs de Yamba
Les petits dealers de chanvre indien ne sont que les victimes des gros trafiquants de drogue. Par conséquent, c’est contre ces derniers que doit s’appliquer la loi 2007-31 du 30 novembre 2007, initiée par Jamra et dénommée «Loi Latif Guèye», qui criminalise le délit de trafic de drogue. Et non à ces jeunes paumés qui ne sont que des narco dépendants, des malades, victimes des barons milliardaires de la drogue. En tant que tels, leurs places ne sont pas à Rebeuss, mais bien au Centre de Prise en charge Intégrée des Addictions (Cpia) du Service psychiatrique de l’Hôpital Fann, où ils doivent être soignés et désintoxiqués, pour leur permettre de recouvrer leur dignité et reprendre leur place dans la société. C’est la position de l’ong Jamra. « Rebeuss doit être réservée aux patrons narcotrafiquants, qui abrutissent nos enfants, boostent l’insécurité, détruisent les ménages et déstabilisent notre économie en y recyclant leur argent sale », conclut-elle!
Covid-19 Arabie Saoudite : des Africains entassés dans des centres
L’Arabie Saoudite maintient des centaines, voire des milliers de migrants africains enfermés dans des conditions qui rappellent les camps d’esclave de la Libye. L’enquête de Sunday Telegraph fait froid dans le dos. Des images prises par des téléphones portables et envoyées au journal britannique par des migrants à l’intérieur de ces centres de détention montrent des dizaines d’hommes entassés, torse nu, dans de petites pièces aux fenêtres à barreaux. Une photo montre ce qui semble être un cadavre enveloppé dans une couverture violette et blanche au milieu d’eux. Ils disent que c’est le corps d’un migrant qui est mort d’un coup de chaleur, et que d’autres ont à peine assez de nourriture et d’eau pour survivre. Les centres de détention identifiés par le Sunday Telegraph hébergent principalement des Ethiopiens et il y en aurait d’autres remplis de femmes. L’un des centres est à Al Shumaisi, près de La Mecque et l’autre à Jazan, une ville portuaire près du Yémen.
L’Anamo
Pour capter les opportunités d’emplois offertes par les centrales solaires installées dans la zone, 46 jeunes de Mékhé et villages environnants viennent de boucler une formation de 20 jours en maintenance et réparation des installations photovoltaïques et des appareils solaires. Cette formation initiée par l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (Anamo) permettra à ces jeunes, selon son Directeur général Maodo Malick Mbaye, d’avoir une insertion durable sur le marché du travail, sur la base d’une formation qualifiante. Deux grandes centrales solaires sont installées dans la zone de Mékhé, notamment à Sinthiou Mékhé et à Ten Mérina. Au-delà des aspects économiques liés à la fourniture d’énergie propre aux populations, ces centrales offrent des opportunités d’emplois.
L’Anamo (bis)
En effet, le gouvernement a fait du mix énergétique un puissant levier pour le développement. C’est dans ce cadre que la centrale de Ten Mérina a été installée avec une capacité de 30 mégawatts, une économie de quelque 55 000 tonnes de CO2 par an. Ce qui constitue la réponse à la demande de consommation annuelle de 200 000 habitants avec un tarif plus compétitif que celui des centrales thermiques du pays. En plus de cela, la zone dispose d’une centrale à Sinthiou Mékhé (département de Tivaouane) d’une production de 30 MW, soit la consommation de plus de 200 000 ménages. C’est pour permettre à la jeunesse de Mékhé et des villages environnants de capter toutes les opportunités d’insertion sur le marché du travail offertes par ces centrales que l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (Anamo) a initié deux sessions de formation, en installation et maintenance des équipements solaires photovoltaïques, à l’intention de 46 jeunes de la zone. Selon le Dg de l’Anamo, Maodo Malick Mbaye, ces formations entrent dans le cadre de la mise en œuvre des activités d’encadrement de l’Agence en faveur des jeunes en quête d’insertion durable. Elles sont organisées avec le soutien technique et financier du Programme Energies Durables (PED). Les 46 jeunes bénéficiaires ont reçu ce week-end leurs attestations.
Décès du Pr Pape Guèye
L’université Cheikh Anta Diop en deuil. Le Pr Papa Guèye est décédé le week-end dernier. Brillant intellectuel, professeur émérite de littérature française, il a été directeur de l’Ineade et directeur de l’Enseignement supérieur.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
HARO SUR LA C(E)DEAO !
EXCLUSIF SENEPLUS - Comment des potentats peuvent-ils prétendre élaborer un Protocole qui promeut la démocratie et condamne l’accession au pouvoir par un putsch ? Il urge de refonder l’instance communautaire
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 31/08/2020
Dès l’instant que les militaires ont arrêté le président Ibrahim Boubacar Keita et l’ont astreint à rendre le tablier, le premier réflexe des chefs d’Etat de la Cedeao, c’est de condamner le coup de force, d’annoncer des sanctions relatives à la fermeture de toutes les frontières avec le Mali et au rétablissement de la légalité constitutionnelle au nom du respect du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance de l’instance communautaire. Donc au nom de l’article 1, alinéas B et C, qui dit que « toute accession au pouvoir doit se faire à travers des élections libres, honnêtes, et transparentes », le putsch de la junte malienne est anticonstitutionnel et contraire aux normes et principes qui régissent la démocratie dans tous les 15 pays de la Cedeao. Mais si l’on se réfère à l’article 19, alinéas 1&2 du même Protocole, qui déclare que « l’armée est républicaine et au service de la Nation, que sa mission est de défendre l’indépendance, l’intégrité du territoire de l’Etat et ses institutions démocratiques » et que « les forces de sécurité publique ont pour mission de veiller au respect de la loi, d’assurer le maintien de l’ordre, la protection des personnes et des biens », l’on peut bien féliciter la junte putschiste d’avoir été républicaine en débarrassant les Maliens du cancer IBK.
Vive l’armée républicaine
C’est quoi être républicain sinon d’aller dans le sens de la chose que partage majoritairement le peuple ? Il était avéré qu’IBK n’était plus capable de diriger le Mali. Ce Mali devenu un territoire où ses ¾ sont occupés par des forces indépendantistes ou djihadistes, un pays où le chef de l’opposition est enlevé depuis plus de cinq mois sans que l’on sache ses ravisseurs, un pays dont le fils Karim Keita (KK) du président vit comme un nabab et fait la dolce vita, s’adonne à des bacchanales sexuelles avec des « ragazza » espagnoles dans un yacht au moment où le peuple malien souffre le martyre. Depuis sa première élection en 2013, IBK n’a pas su respecter ses engagements à sortir le Mali du guêpier insécuritaire dans lequel il est plongé depuis janvier 2012 lorsque les forces du MNLA et d’Ansar Dine ont investi le septentrion malien. En sus, sous son magistère, la démocratie malienne a fait d’énormes pas à reculons. Sa réélection au premier tour en 2018 n’a pas été un gage de transparence. Les fondamentaux démocratiques ont été sapés et les élections législatives d’avril 2020 ont été truquées en faveur du fils d’IBK. 30 responsables de l’opposition ont été délestés par les hommes-liges de la Cour constitutionnelle de leurs postes de députés au profit des proches de KK. Cette énième forfaiture a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. On ne touche pas à la souveraineté populaire et c’est cela qui a poussé le peuple malien à vouloir se débarrasser d’un chef d’Etat qui ne parvenait plus à gérer l’Etat, un président qui ne présidait plus aux destinées du pays. Le pays était au bord du chaos et l’on sentait de plus en plus l’escalade de la violence à mesure que le M5-RFP manifestait pour demander le départ de l’incapable IBK. Lorsque 23 morts ont été enregistrés à la manifestation du 10 au 12 juillet, il fallait endiguer cette spirale de violence mortifère qui allait crescendo. Entre-temps, la CEDEAO n’a rien fait sinon que de supplier l’opposition malienne de prendre des postes dans le gouvernement du Premier ministre Boubou Cissé. Malgré le refus itéré de l’imam Dicko et autres responsables de l’opposition, les émissaires de la Cedeao pensait sauver IBK en distribuant quelques hochets ministériels aux insurgés. Jamais une seule fois, la Cedeao n’a flétri la gouvernance catastrophique d’IBK. Elle attend toujours que la situation arrive à un seuil de pourrissement pour prôner un partage de pouvoir comme si les opposants étaient troublés par une soif inextinguible de gouter aux voluptés du gouvernement.
Et chaque fois qu’un président pousse chaque jour son pays dans les abysses de la mal-gouvernance, il est du devoir impérieux de l’armée d’intercéder pour assurer la sécurité des biens et des personnes. Et assurer de concert avec les acteurs politiques et de la société civile, une transition dont la finalité est d’organiser des élections inclusives, transparentes et démocratiques. Au Niger, quand Mamadou Tandja a voulu mettre en œuvre son « Tazarché » (prolongation en langue haoussa) au mépris de la Loi constitutionnelle, de l’Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle qu’il a dissoute, le chef d’escadron, Salou Djibo a pris le pouvoir, assuré la transition et remis le pouvoir aux civils après avoir dirigé la transition. A l’époque aucun chef d’Etat n’avait osé dénoncer les dérives de Tandja. Et il a fallu que l’armée prenne le pouvoir pour remettre de l’ordre afin que les chiens de la Cedeao aboient pour condamner ce putsch qui était une œuvre de salubrité démocratique pour le peuple.
Chefs d’Etat de la C(e)deao : archétypes d’autocrates
Pourquoi les chefs d’Etat de la Cedeao, donneurs de leçons de démocratie, ne s’auto-appliquent jamais cette disposition de l’article 1, alinéa 2 du Protocole de l’instance communautaire qui stipule que « tout changement anticonstitutionnel est interdit de même que tout mode non démocratique d’accession ou de maintien au pouvoir ». Combien sont-ils ces chefs d’Etat de la Cedeao qui se sont maintenus au pouvoir en tripatouillant la Constitution ? Aujourd’hui beaucoup de ces chefs d’Etat qui demandent à la junte malienne de rendre le pouvoir sont très mal placés pour le faire puisqu’ils ont modifié la Constitution de leur pays pour se maintenir au pouvoir. Les deux cas les plus en vue sont Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Alpha Condé de la Guinée. Macky Sall est en embuscade. Le président guinéen depuis le début de son règne a tué plus de 200 de ses compatriotes lors des manifestations. La Cedeao n’a jamais pipé mot sur les exactions sanguinaires de Condé. Alassane Ouattara vient d’éliminer juridiquement des candidats de l’opposition (Gbagbo, Soro, Blé Goudé) à la prochaine présidentielle pour forcer un 3e mandat. Aucun chef d’Etat n’a condamné ces actes anti-démocratiques. Ils attendront que des militaires se lèvent et prennent le pouvoir pour protéger la République pour condamnent leur putsch salutaire et salvateur. Faure Gnassingbé, qui a succédé illégalement à son père Eyadema décédé en 2005 après 38 ans de règne continu, peut-il donner des leçons de démocratie à la junte malienne si l’on sait que depuis son usurpation du pouvoir, il se maintient à la tête de l’Etat par la fraude électorale, la violence exercée sur les opposants et son peuple et par les tripatouillages constitutionnels ? A la veille de la présidentielle togolaise de 2020, il a modifié la Constitution de sorte que les mandats déjà réalisés et ceux en cours ne seront pas pris en compte dans l'application des nouvelles modifications constitutionnelles. Ce qui lui permet de diriger son pays jusqu’à 2030. Tel père, tel fils.
C’est ici le lieu de saluer la position très courageuse du jeune président bissau-guinéen, Umaro Sissoco, qui a osé déclarer, lors de la récente conférence des chefs d’Etat, que les troisièmes mandats sont des coups d’Etat. Entre les putschs militaires républicains et les tripatouillages constitutionnels qui ouvrent un boulevard vers un 3e mandat, il n’y a pas d’hésitation à prendre la première option. Les véritables putschistes, ce sont les Ouattara, Condé, Faure et tous ces chefs d’Etat qui dans leur subconscient sont en train de mûrir un tel funeste projet politique anti-démocratique.
Aujourd’hui, le Protocole additionnel souffre d’une tare originelle. Quand le 21 décembre 2001, le Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance était signé à Dakar, on y notait la présence des chefs d’Etat, archétypes de la mal-gouvernance et de l’autocratie. Gnassingbé Eyadema signataire du Protocole avait déjà fait 34 ans de pouvoir, Yaya Jammeh qui en était à sa 7e année de pouvoir en ajoutera 15 autres, Mathieu Kérékou du Benin avait bouclé en 2001 23 ans de pouvoir avant d’en rajouter 5. Lansana Conté de la Guinée représenté par son Premier ministre, Lamine Sidimé, en était à sa 17e année de règne absolu. Il y rajoutera 7 années. Blaise Compaoré consommait alors sa 14e année de pouvoir. Et la particularité de ces présidents signataires d’une charte de la démocratie est qu’ils sont tous arrivés au pouvoir par un coup d’Etat. Dès lors, comment ces potentats peuvent-ils prétendre élaborer un Protocole qui promeut la démocratie et condamne l’accession au pouvoir par un putsch ? Mamadou Tandja et Abdoulaye Wade qui sont arrivés au pouvoir démocratiquement respectivement en 1999 et 2000 effectueront un putsch constitutionnel en voulant briguer un 3e mandat. Le président nigérien sera balayé par un coup d’Etat militaire salutaire, son homologue sénégalais sera emporté par le vote furieux des Sénégalais qui n’ont jamais cautionné le forcing de son 3e mandat.
Aujourd’hui le divorce est acté entre les peuples et la Cedeao parce qu’elle s’est muée en une Cdeao (Communauté des dictateurs des Etats de l’Afrique de l’Ouest), une institution sclérosée au service d’un quarteron d’autocrates qui ne défend pas les peuples ouest-africains mais des intérêts groupusculaires. Aussi, est-il est temps qu’elle arrête de défendre des chefs d’États « tazarchistes » en faveur des peuples épris de justice et de démocratie. Par conséquent, il urge de refonder l’instance communautaire et de redéfinir ses missions parce qu’il y va de sa crédibilité, de sa viabilité et de sa pérennité.
La Pulga a boycotté la séance de dépistage du Covid auquel devaient se soumettre les joueurs du club catalan dimanche. Ce « no show » précipite un peu plus le divorce entre la légende argentine et son club de toujours
Le bras de fer se durcit entre le FC Barcelone et Lionel Messi, qui a boycotté la séance de dépistage du Covid auquel devaient se soumettre les joueurs du club catalan dimanche.
Confirmé à l’AFP par des sources proches du club, ce « no show » précipite un peu plus le divorce entre la légende argentine et son club de toujours qu’il entend quitter.
Le reste de l’effectif a répondu présent, y compris son ami Luis Suarez, également donné partant, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Le N.10 et capitaine blaugrana a annoncé aux dirigeants mardi qu’il souhaitait rompre son contrat avec le club.
Il y avait débarqué à l’âge de 13 ans pour en devenir le plus grand joueur de son histoire, remportant quatre Ligues des Champions et dix championnats d’Espagne.
« Pour le capitaine barcelonais, comme il l’a communiqué dans le courrier de mardi dernier, son engagement avec le FC Barcelone est terminé » et il se considère libéré de toute « obligation de se présenter aux examens » ou « aux entraînements », résume Marca.
« Il ne fait plus partie de la famille blaugrana. Il a mis fin à une aventure qui aura duré 20 ans », poursuit le journal le plus vendu d’Espagne, sur son site.
« Plus d’huile sur le feu »
Lassé par une saison cauchemar, entre résultats sportifs décevants et scandales à répétition, Messi a communiqué mardi par Burofax (un type de courrier recommandé qui a valeur de preuve devant la justice) qu’il souhaitait « unilatéralement » mettre fin à son contrat.
L’Argentin souhaite en activer la clause N.24, qui lui permet de partir librement chaque été... à condition de l’invoquer avant le 10 juin.
Mais devant le caractère atypique de cette saison interrompue par la pandémie entre mars et juin, le clan Messi considère que cette clause est toujours valide.
Messi ne se considère donc plus comme membre de l’effectif du nouveau coach Ronald Koeman (nommé le 19 août), dont il devrait sans nul doute bouder la première séance d’entraînement lundi. Son absence n’a pas surpris en Espagne.
« Il ne se présente pas », titrait dimanche le quotidien sportif catalan Mundo Deportivo ce dimanche, lettres blanches sur fond noir, avec une grande photo de « Leo » Messi seul dans un Camp Nou vide.
« En rébellion », affichait Marca ; « Plus d’huile sur le feu » résume L’Esportiu.
Et la prochaine étape ?
Pourtant, malgré cette posture rigide, d’après la presse espagnole, Messi aimerait éviter une sortie par la petite porte et un conflit trop violent.
Il souhaiterait négocier les termes de son départ avec la direction pour partir avec les honneurs dus à la légende qu’il est et restera au Barça.
Le président Josep Maria Bartomeu s’est dit prêt à mettre sa démission dans la balance si Messi s’engageait publiquement à rester, selon la presse.
Mais Bartomeu a prévenu que si le club devait négocier, ce ne serait que pour parler de la prolongation de la vedette argentine, par pour parler de son départ, ont rapporté les médias spécialisés catalans.
Le Barça semble également avoir intérêt à ce que la situation ne s’envenime pas, car la bataille juridique sur la clause N.24 pourrait durer des mois.
Des mois durant lesquels Lionel Messi risquerait de se retrouver bloqué à Barcelone, tant que le club ne sera pas prêt à négocier une baisse de son astronomique clause de libération de 700 M d’EUR, en attendant, peut-être un transfert.
Peu de clubs ont les moyens financiers et l’ambition sportive suffisante pour attirer Messi, dont le salaire actuel est estimé à 60 millions d’euros brut par le magazine Forbes, 100 millions avec les primes.
Entraîné par l’ancien blaugrana Pep Guardiola, Manchester City est donné favori.
Le Paris SG et l’Inter Milan sont également cités comme destinations possibles.