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12 septembre 2025
JOE BIDEN AUX PORTES DE LA MAISON BLANCHE
Avec le Wisconsin et le Michigan en poche, deuxième et troisième Etats repris à Trump avec l'Arizona, le démocrate dispose désormais de 264 grands électeurs. S'il remportait le Nevada (6), il atteindrait le nombre magique de 270 pour être élu
Le candidat démocrate Joe Biden était mercredi aux portes de la Maison Blanche avec des victoires précieuses dans deux Etats-clés face à Donald Trump, qui s'est engagé de son côté dans une véritable guérilla judiciaire.
Avec le Wisconsin et le Michigan en poche, deuxième et troisième Etats repris à Donald Trump avec l'Arizona, Joe Biden dispose désormais de 264 grands électeurs. S'il remportait le Nevada (6) il atteindrait le nombre magique de 270 pour être élu président des Etats-Unis.
"Je ne suis pas venu vous dire que nous avons gagné. Je suis venu vous dire que, quand le dépouillement sera terminé, nous pensons que nous allons gagner", a-t-il déclaré lors d'une brève allocution.
Pour la première fois depuis 2000, les Américains ne connaissaient pas le nom de leur prochain président (qui prêtera serment le 20 janvier 2021) au lendemain du scrutin.
L'équipe de campagne du républicain a annoncé une première offensive judiciaire, dans le Wisconsin, remporté par Joe Biden avec un écart de moins de 1% selon des résultats quasi-complets, selon plusieurs médias américains.
Les républicains veulent demander un recomptage des suffrages et ont demandé à un juge local de réexaminer les bulletins déjà comptés.
Ils ont également déposé un recours pour obtenir la suspension du dépouillement dans l'Etat-clé de Pennsylvanie, à l'issue toujours incertaine. "Nous agissons en justice pour suspendre le dépouillement en attendant plus de transparence", a indiqué Bill Stepien, le directeur de campagne de M. Trump.
Le président lui-même avait menacé dans la nuit de mardi à mercredi, dans une allocution confuse, de saisir la Cour suprême, tout en restant évasif sur les motifs.
Le système électoral américain est par ailleurs fragilisé par une persistante campagne de désinformation. Ses lieutenants commençaient à répandre des rumeurs sur les réseaux sociaux et les ondes sur des tricheries et des irrégularités.
L'Organisation sur la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) a critiqué mercredi les "allégations infondées" du président américain sur l'élection.
"Notre démocratie est mise à l'épreuve dans cette élection", a déclaré de son côté le gouverneur de Pennsylvanie, Tom Wolf, appelant à la patience.
L'issue finale pourrait toutefois se dessiner prochainement, peut-être jeudi ou vendredi, dans deux Etats-clés: Pennsylvanie et Nevada.
Au terme d'une longue campagne d'une virulence exceptionnelle, perturbée par la pandémie, les résultats partiels montrent du reste que le dirigeant républicain n'a pas subi la répudiation électorale que les sondages présageaient, prouvant que même s'il était battu, sa base d'électeurs lui reste largement fidèle. Le milliardaire a dénoncé un ratage d'ampleur "historique" chez les sondeurs.
"Hier soir j'avais une bonne avance, dans de nombreux Etats-clés", a tweeté Donald Trump mercredi matin. "Puis, un par un, ils ont commencé à disparaître magiquement avec l'apparition et le comptage de bulletins surprise."
Il n'y a pas de bulletins surprise démontrés, mais des bulletins envoyés par courrier et traités lentement par les autorités. Ils viennent majoritairement d'électeurs démocrates, ce qui explique qu'ils aient fait fondre l'avance initiale du président, dont les électeurs ont privilégié le vote en personne mardi.
"Nous ne nous accorderons aucun répit jusqu'à ce que chaque bulletin de vote soit compté", a tweeté l'ancien vice-président de Barack Obama.
Sa directrice de campagne s'est dite certaine des réserves de voix dans les bulletins restants.
"Joe Biden est bien parti pour remporter cette élection, et il sera le prochain président des Etats-Unis", a déclaré Jennifer O'Malley Dillon.
L'équipe Biden a mis au défi Donald Trump de saisir la Cour suprême, jugeant invraisemblable d'exclure des voix simplement parce qu'elles n'ont pas été comptées le jour de l'élection.
- Etats débordés -
Jamais autant d'Américains n'avaient participé à l'élection présidentielle depuis que les femmes ont le droit de vote: 160 millions d'électeurs ont voté, soit une participation estimée à 66,9%, contre 59,2% en 2016, selon le US Elections Project.
Nombre d'Etats ont été débordés par le déluge de bulletins envoyés par correspondance, encouragés en raison de la crise sanitaire. Ouvrir les enveloppes et scanner ces bulletins va prendre dans certaines villes plusieurs jours, en particulier à Philadelphie, fief démocrate.
Et si la justice s'en mêlait, comme en 2000, "cela pourrait durer des semaines", a dit mercredi à l'AFP Ed Foley, spécialiste du droit électoral à l'Ohio State University.
- Etats en suspens -
Même chez les républicains, la menace du président de saisir la justice choquait.
"Stop. Les bulletins seront comptés et soit vous perdrez, soit vous gagnerez. Et l'Amérique l'acceptera. La patience est une vertu", a tweeté le parlementaire républicain Adam Kinzinger.
"Nous ne savons pas encore qui a gagné l'élection présidentielle", a déclaré le chef de la majorité sénatoriale, Mitch McConnell.
Une certitude: la vague démocrate "bleue" n'a pas eu lieu.
Mais le chemin de Donald Trump pour décrocher un second mandat reste étroit: il doit remporter l'essentiel des Etats-clés qui restent en suspens.
Dans le système américain, le président est élu au suffrage universel indirect: les électeurs désignent, Etat par Etat, des grands électeurs. Un candidat doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs.
En Pennsylvanie (20 grands électeurs), Donald Trump avait mercredi plus de 300.000 voix d'avance au total, mais son avance pourrait fondre après la prise en compte de bulletins envoyés par courrier. Ceux déjà comptés étaient à 78% pour Joe Biden.
C'est notamment dans cet Etat que M. Trump voudrait faire intervenir la Cour suprême. Ses avocats, dont Rudy Giuliani, étaient mercredi en route pour Philadelphie.
En amont du scrutin, la Cour avait déjà été saisie par les républicains locaux pour empêcher le décompte des bulletins postés avant mardi soir mais qui arriveraient dans les trois jours suivant l'élection.
La haute juridiction avait refusé de se prononcer en urgence mais, si le résultat est serré, elle devra examiner le fond du dossier et dire s'il faut invalider ou non les bulletins arrivés entre mercredi et vendredi.
Quoi qu'il arrive, le prochain président devra composer avec le Congrès.
Comme cela était largement anticipé, les démocrates ont gardé le contrôle de la Chambre des représentants, mais les chances d'un basculement du Sénat du côté démocrate s'amenuisaient, après la réélection de plusieurs républicains.
PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE À SUSPENSE
L'analyste politique René Lake et le journaliste Claude Porsella, commentent sur VOA, les résultats au compte-gouttes du scrutin alors que Donald Trump entend user de tous les leviers possibles pour rempiler
L'attente se poursuit aux Etats-Unis plus de 24h après le scrutin présidentiel. Même si le candidat démocrate Joe Biden bénéficie pour l'heure d'une légère avance en termes de grands électeurs, nombre d'Etats clés restent en jeu. Donald Trump qui a d'ores et déjà revendiqué la victoire sans attendre la fin des dépouillements, entend par ailleurs, contester devant la justice, certains résultats comme ceux du Wisconsin.
L'analyste politique politique René Lake et l'ancien chef du service francophone de VOA, Claude Porsella, lèvent le voile sur ce qui se joue actuellement dans cette course serrée vers la Maison Blanche.
par Sidy Diop
NOUVELLE VERTU
Le Sénégal est un pays de paradoxes où la morale s’entend à longueur d’émissions de télé et de radio mais ce sont les filles qui sont les moins regardantes sur les bonnes mœurs qui décrochent le jackpot
C’est une vidéo de Viviane qui affole la toile et provoque des commentaires déchaînés des internautes. L’artiste, en toute petite tenue, nombril au vent, y offre plus à admirer ses atouts qu’à écouter sa musique. Pas de quoi s’offusquer. Pas de quoi monter au ciel non plus. Ce que la chanteuse expose à nos regards pas si purs que ça a été montré, affiché, placardé sur toutes les scènes d’ici et d’ailleurs. La musique, pour faire battre les cœurs rebelles, a besoin d’un bon coup de pouce couleur chair et d’une bonne dose d’adrénaline. Et elle n’est pas la seule à jouer sur ce registre. Une autre chanteuse aux rondeurs affriolantes avait laissé entendre que ses lolos sont des instruments qui donnent du tonus à sa musique.
Doit-on, pour autant, blâmer ces belles qui ont tant de trésors à montrer à nos yeux si chastes ? Le Sénégal est un pays de paradoxes où la morale s’entend à longueur d’émissions de télé et de radio mais ce sont les filles qui sont les moins regardantes sur les bonnes mœurs qui décrochent le jackpot. Elles sont la cible préférée des «marabouts» qui claquent des dots à plus de six chiffres. La vertu est un souvenir qui ne se vend plus.
LES CONTOURS D'UNE NOUVELLE MAJORITÉ XXL
Depuis 1991 et le gouvernement (PS) de majorité élargie, le Sénégal n’avait pas connu une alliance politique majeure aussi vaste que celle officialisée, dimanche dernier, entre Macky Sall et principalement Idrissa Seck, nouveau président du CESE
Depuis 1991 et le Gouvernement (Ps) de majorité élargie, le Sénégal n’avait pas connu une alliance politique majeure aussi vaste que celle officialisée, dimanche dernier, entre le Président de la République, Macky Sall, et principalement Idrissa Seck, nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Entrant dans le Gouvernement du Président Abdou Diouf, celui qui était encore l’un des opposants les plus célèbres en Afrique expliquait ses motivations dans les colonnes du «Soleil», en avril 1991, par la situation que traverse le Sénégal et les difficultés qui dépassent les capacités d’un seul parti ». Le futur Président Wade lançait un appel au patriotisme : «Il faut que l’écrasante majorité des Sénégalais s’investisse pour faire face à cette situation ». Autre époque, même pays. Après une retentissante victoire à la présidentielle de 2000, Me Wade est au pouvoir depuis quatre ans. Un de ses plus farouches opposants, feu Djibo Kâ, est appelé au Gouvernement un jour d’avril 2004 comme ministre d’État, ministre de l’Économie maritime. Le fondateur de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) s’explique, quelques jours plus tard, devant ses militants réunis à Linguère : «Rien ne sera de trop pour mettre la main au service du peuple, et le Président de la République (Me Wade – Ndlr) estime qu’on doit mieux faire ensemble pour le bonheur de toute la Nation».
Dimanche dernier, quelques heures après sa nomination, Idrissa Seck donnait les raisons de son choix : «J’ai choisi le chemin d’une implication directe et personnelle pour participer aux efforts qui nous incombent à tous pour redresser le pays. Nous avons fait le choix responsable de répondre positivement à l’appel du Président d’unir l’ensemble des forces vives de la Nation ». Les régimes passent, mais les motivations restent les mêmes quand il s’agit de répondre à l’appel du Chef de l’État. Ce sont à la fois l’agenda électoral, le rapport de forces et la situation socioéconomique qui créent une conjoncture politique. Au-delà de son élargissement, avec l’arrivée à ses côtés de l’ancien Premier ministre classé deuxième lors de la dernière élection présidentielle, en plus de la nomination au Gouvernement du co-fondateur de «Suxali Sopi», l’ancien ministre et maire de Dagana, Oumar Sarr, la nouvelle majorité dévoile un caractère inédit par son épaisseur au Gouvernement comme à l’Assemblée nationale et dans la plupart des grandes collectivités locales, hormis Dakar. «Benno Bokk Yaakaar» a muté avec l’arrivée d’Idrissa Seck dans la majorité présidentielle. Le nouveau venu est fort de ses 20,51% obtenus lors de la dernière présidentielle, une aura assurée dans certains bassins électoraux (Touba et Thiès), une expérience gouvernementale (ancien Premier ministre, plusieurs fois ministre), bref, une envergure nationale.
Pour sa part, le nouveau ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, apporte sa longue expérience des arcanes de la famille libérale. Ministre systématiquement reconduit sous le régime libéral entre 2000 et 2012, le maire de Dagana (depuis 1996) est un spécialiste connu des fichiers électoraux. Tous les grands partis se retrouvent désormais dans la majorité présidentielle.
Les contours de la nouvelle majorité, née à la faveur de la nomination de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck au perchoir du Cese et du remaniement ministériel du 1er novembre, donnent un large spectre qui va des libéraux (dissidences du Pds) à l’ancien «Pôle de Gauche» en passant par les centristes comme l’Ucs d’Abdoulaye Baldé ou le Bcg de Jean-Paul Dias et le navire-amiral que constitue le bloc «Benno».
Avec une telle plateforme, inédite depuis l’ouverture démocratique de 1974, le Président Macky Sall a encore plus de moyens «politiques» de réaliser ses ambitions dans «l’anticipation» et «le pragmatisme, la cohérence, la résilience et la performance», dixit Seydou Guèye, le porte-parole de la Présidence de la République. Toutefois, des questions affleurent. Idrissa Seck va-t-il siéger à la Conférence des présidents de «Benno Bokk Yaakaar» ? Un nouveau pôle constitutif de la nouvelle majorité verra-t-il le jour ? Avec une nouvelle dénomination ?
CES HOMMES DE L'OMBRE QUI FONT FONCTIONNER LES MINISTÈRES
Immersion dans le cercle restreint des Secrétaires généraux (SG), Directeurs de cabinet (Dir’cap), Chefs de cabinet, Directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) ou Secrétaires généraux de l’administration et de l’équipement (Sage)
Ils servent de balises aux ministres. Ce sont, pour la plupart, des hauts fonctionnaires qui maîtrisent parfaitement les rouages de l’Administration. Immersion dans le cercle restreint des Secrétaires généraux (SG), Directeurs de cabinet (Dir’cap), Chefs de cabinet, Directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) ou Secrétaires généraux de l’administration et de l’équipement (Sage).
Dans la foulée du chamboulement de l’attelage gouvernemental acté, dimanche dernier, par le chef de l’Etat Macky Sall, il est attendu un vaste mouvement dans beaucoup de départements ministériels. Il y aura des départs, des arrivées et des permutations. Mais, généralement, chaque ministre arrive (ou part) avec ses hommes de confiance: son premier cercle. Qui sont-ils ? Quel rôle jouent-ils ? Quel est leur niveau d’influence dans le département? Ils sont dans l’ombre, mais demeurent les garants de la bonne marche des ministères.
Secrétaire général : la «mémoire»
Le Secrétaire général du ministère assure la continuité du service. En tant que fonctionnaire de l’Etat (de la hiérarchie A), il est en quelque sorte, la mémoire du ministère. Il coordonne le travail des directions. A l’instar du ministre lui-même, le Secrétaire général est nommé par décret présidentiel en Conseil des ministres. Il gère l’administration du département ministériel. Tous les services publics qui dépendent du ministère au niveau central relèvent de son autorité.
Directeur de cabinet : Le «tout-puissant» !
Un Directeur de cabinet ministériel, communément appelé «Dir’cap» est le plus souvent un haut fonctionnaire, mis à disposition ou en détachement de son corps d’origine. Son rôle, d’ordre politique, se distingue de celui du Chef de cabinet, qui s’attache à l’organisation. Le Directeur de cabinet coordonne le travail du cabinet. C’est lui la cheville ouvrière du ministère. D’ailleurs, il assure l’intérim en cas d’absence du ministre.
Le Directeur de cabinet organise le travail des autres membres du cabinet (Chef de cabinet, conseillers, chargés de mission). C’est lui qui gère tout ce qui n’est pas administratif. En plus clair, il est le bras armé du ministre. La preuve: généralement, quand le ministre tombe, il tombe avec son Directeur de cabinet. C’est pourquoi, le «Dir’cap» est un homme de confiance du ministre. Il est nommé par arrêté, non pas sur proposition du Premier ministre (avant la suppression du poste de Pm), mais plutôt du ministre lui-même. C’est lui qui prépare les réunions hebdomadaires des Conseils des ministres, planifie les audiences. Il est très puissant.
Cependant, étant le gestionnaire de l’agenda politique du ministre, il est très influent, parfois même plus influent que le Secrétaire général. Sa proximité avec le ministre dont il est souvent le confident, fait de lui pratiquement la deuxième personnalité du ministère. D’ailleurs, de fréquents conflits de compétences sont relevés entre le Secrétaire général et le Directeur de cabinet. D’après une source, spécialiste de l’administration publique, à cause de son poids politique, le Directeur de cabinet pense être au-dessus du premier. Et pourtant, note-t-il, le Secrétaire général, qui est nommé par décret et qui reste en place, quel que soit le ministre qui arrive, est la deuxième personnalité et la mémoire du ministère.
DAGE ou SAGE, selon la taille du ministère
Dans le cabinet, il y a aussi le Directeur de l’administration générale et de l’équipement (Dage). Son existence est fonction de la taille du ministère. En plus clair, nous souffle-t-on, c’est à partir de quatre directions qu’un ministère a un Dage. Et, il faut être de la hiérarchie A, c’est-à-dire avoir la maîtrise ou équivalent, au moins, pour pouvoir occuper ce poste. Le Secrétaire de l’administration générale et de l’équipement (Sage), lui, existe dans les «petits» ministères, c’est-à-dire qui ont moins de quatre directions. Contrairement au Dage, le Sage pourrait être de la hiérarchie B. Il y a aussi des conseillers de département qui sont différents des conseillers techniques. Ces fonctionnaires aussi gèrent des dossiers courants.
Chef ou attaché de cabinet : Le «gestionnaire» !
Dans l’ordre protocolaire, le chef de cabinet ou attaché de cabinet arrive en dernière position. Sa mission dans le département dépend du ministre lui-même qui a les prérogatives de lui confier des tâches. Il y a des ministres qui n’en ont pas. Au Sénégal, le plus souvent, c’est lui qui est chargé à la fois de l’agenda du ministre et souvent également des questions politiques liées à la circonscription électorale du ministre. Il peut s’agir du premier conseiller du ministre ou de la personne qui dirige les employés du cabinet. La dénomination vient du fait que le cabinet désigne généralement l’ensemble des employés d’une personnalité politique.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 4 NOVEMBRE
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 4 novembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Maguette SENE, Administrateur civil, est nommé Directeur du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD) ;
Monsieur Doudou KA, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Expert en financements de projets, est nommé Directeur général de la Société « Aéroport International Blaise DIAGNE » (AIBD SA) ;
Madame Thérèse FAYE DIOUF, Titulaire d’un Master II en Sociologie, est nommée Administrateur général du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP) ;
Monsieur Oumar NDOYE, Enseignant Chercheur, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires(FONGIP) ;
Monsieur Moussa Bocar THIAM, Avocat, est nommé Agent Judicaire de l’Etat."
L'ETHIOPE DECRETE L'ETAT D'URGENCE
Le gouvernement fédéral éthiopien a placé mercredi le Tigré en état d'urgence, après une attaque contre une base militaire fédérale dans la nuit.
Le gouvernement fédéral éthiopien a placé mercredi le Tigré en état d'urgence, après une attaque contre une base militaire fédérale dans la nuit. Addis Abeba accuse le gouvernement de cet État fédéré du nord du pays d'avoir perpétré l'attaque, et a annoncé une riposte.
L'Éthiopie face à un nouveau conflit interne ? Le gouvernement fédéral a décrété, mercredi 4 novembre, l'état d'urgence dans l'État du Tigré, après une attaque contre "une base militaire fédérale" dans la nuit de mardi à mercredi. Le Premier ministre Abiy Ahmed accuse le gouvernement local, dirigé par le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), d'être derrière cette attaque qui intervient après des semaines de conflit larvé.
Le gouvernement fédéral a annoncé le lancement d'une opération militaire contre cette région du nord du pays.
"Le TPLF a attaqué un camp militaire [fédéral] dans le Tigré", a déclaré Abiy Ahmed dans un texte posté sur Facebook et sur Twitter vers 2 h, heure locale [23 h GMT]. "Nos forces de défense ont reçu l'ordre […] d'assumer leur tâche de sauver la nation. Le dernier stade de la ligne rouge a été franchi [et] le gouvernement fédéral est donc contraint à la confrontation militaire", a-t-il ajouté.
Selon Redwan Hussein, porte-parole de la cellule de crise mise sur pied par le gouvernement, "l'objectif militaire est, premièrement, de maintenir la loi et l'ordre, ensuite de libérer le peuple tigréen".
Le gouvernement veillera à "impliquer les populations du Tigré dans leur propre libération, à ne pas être des victimes et servir de bouclier au […] petit gang du TPLF [qui] ne représente pas [la totalité des habitants]", a-t-il ajouté.
Une telle réponse militaire pourrait marquer le début d'un potentiel conflit interne dans le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique, en proie à des tensions internes croissantes.
"De nombreux morts" dans l'attaque, selon Addis Abeba
Le Tigré, situé près de la frontière avec l'Érythrée, a organisé en septembre des élections régionales malgré le désaccord du gouvernement fédéral, qui a jugé ce scrutin illégal.
Abiy Ahmed a déclaré dans la nuit sur la télévision d'État que "des forces déloyales" s'étaient retournées contre l'armée à Mekele, la capitale du Tigré, et à Dansha, une ville de l'ouest de la région. L'assaut à Dansha a été "repoussé" par des forces de sécurité de la région Amhara, qui borde le sud du Tigré, a-t-il ajouté.
L'attaque a fait "de nombreux morts, des blessés et des dégâts matériels", a dit le Premier ministre dans son intervention télévisée.
Le gouvernement local a de son côté affirmé que le commandement nord de l'armée fédérale avait fait défection en sa faveur, ce que le bureau du Premier ministre a démenti.
Netblocks, un site qui surveille les coupures Internet, a indiqué que ce réseau semblait avoir été coupé dans la région à partir de 1 h (heure locale). De même, la nature concrète de la réponse militaire fédérale n'était pas clairement établie dans l'immédiat.
Des élections régionales illégales, selon Addis Abeba
Avec la montée des tensions, le Tigré ne reconnaît plus l'autorité de l'État fédéral depuis que les élections nationales qui devaient se tenir en août dernier ont été reportées.
Rejetant la prolongation par le Parlement fédéral du mandat des députés – nationaux et régionaux – censé expirer en octobre, les leaders tigréens ont décidé de tenir unilatéralement des élections dans leur région en septembre.
Depuis, chaque camp considère l'autre comme illégitime. Les sénateurs éthiopiens ont voté début octobre pour une rupture des contacts et des financements entre les autorités fédérales et les responsables du Tigré.
Les responsables originaires du Tigré ont dominé la politique nationale pendant près de 30 ans avant l'arrivée au pouvoir d'Abiy Ahmed en 2018, qui les a mis à l'écart pour la première fois depuis la chute du dictateur Mengistu Haile Mariam en 1991.
"La moitié des forces armées" concentrées dans la région
La semaine dernière, ces tensions se sont cristallisées sur le contrôle des personnels et équipements militaires du Tigré. Car cet État abrite une part importante des personnels et équipements militaires de l'État fédéral, un héritage de la guerre qui avait opposé en 1998-2000 l'Éthiopie à l'Érythrée, qui borde cette région septentrionale.
La région totalise "plus de la moitié de l'ensemble du personnel des forces armées et des divisions mécanisées" du pays, selon un rapport du centre de réflexion International Crisis Group (ICG) publié vendredi.
La population du Tigré représente 5 % des quelque 109 millions d'habitants éthiopiens mais la région est plus riche et plus influente que les huit autres régions du pays.
Des officiels tigréens ont toutefois déclaré récemment qu'ils ne déclencheraient pas un conflit militaire. "Nous ne serons jamais les premiers à tirer, ni les premiers à flancher", a déclaré la semaine dernière à l'AFP Getachew Reda, un haut responsable du TPLF.
Mardi soir, quelques heures avant l'annonce du Premier ministre, Wondimu Asamnew, un autre haut responsable tigréen, a déclaré à l'AFP que le gouvernement fédéral était en train d'amasser des troupes à la frontière sud du Tigré une information qui ne pouvait pas être vérifiée de manière indépendante.
IMPASSE POLITIQUE EN COTE D'IVOIRE
Les principaux dirigeants de l'opposition ne reconnaissent pas la réélection du président Alassane Ouattara pour un troisième mandat.
Le bilan des violences post-électorales s'est alourdi mercredi avec la mort de deux personnes, malgré les appels au calme lancés par la communauté internationale. La France a notamment appelé mercredi les protagonistes à "mettre fin aux provocations et actes d'intimidation". Les principaux dirigeants de l'opposition ne reconnaissent pas la réélection du président Alassane Ouattara pour un troisième mandat.
Le blocage politique persiste, mercredi 4 novembre, en Côte d'Ivoire, où le bilan des violences post-électorales s'est aggravé avec la mort de deux personnes près de la capitale Yamoussoukro, malgré les appels au calme lancés par la communauté internationale.
Les principaux dirigeants de l'opposition, qui ne reconnaissent pas la réélection du président Alassane Ouattara pour un troisième mandat controversé et ont créé un "Conseil national de transition", restaient bloqués chez eux par les autorités.
Le pays attend la validation ou non par le Conseil constitutionnel de la réélection d'Alassane Ouattara, dont l'opposition estime la candidature inconstitutionnelle, avec un score écrasant (94,2 %).
Deux jeunes de l'entourage du ministre de l'Équipement Amedé Koffi Kouakou ont été tués lors d'échauffourées près de sa résidence secondaire à Toumodi (centre) déjà secoué depuis le vote samedi par des incidents meurtriers, a affirmé Mamadou Touré, porte-parole du parti au pouvoir.
Spirale de violences
Quatre personnes d'une même famille avaient été tuées dans l'incendie de leur maison dimanche, lors de troubles dans cette localité située près de Yamoussoukro, la capitale.
Par ailleurs, Mamadou Touré, également ministre de la Promotion de la jeunesse, a aussi indiqué que "le convoi de Sidi Tiemoko Touré", ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, avait "essuyé des tirs entre Beoumi et Bouaké (centre) sans qu'il y ait de blessés".
Un garde du corps du ministre du Budget, Moussa Touré, avait été tué dimanche à Yamoussoukro, a confirmé mercredi Mamadou Touré.
"Je condamne avec fermeté la logique de violence dans laquelle s'inscrit l'opposition qui a armé ces jeunes", a ajouté le porte-parole.
Le bilan exact des violences électorales, qui ont souvent dégénéré en affrontements interethniques, est difficile à établir, mais avec ces nouveaux décès le bilan s'élève au moins à 13 morts depuis le scrutin présidentiel samedi, et au total à au moins une quarantaine depuis le mois d'août, en incluant les heurts avant le vote, selon le décompte de l'AFP.
"Provocations et actes d'intimidation"
La France a appelé mercredi les protagonistes à "mettre fin aux provocations et actes d'intimidation" et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exhorté "le président et les principaux dirigeants de l'opposition à s'engager dans un dialogue constructif et inclusif afin de trouver une issue à la crise actuelle".
VIDEO
BARTH SONKO ET GUY CONTOURNENT L'INTERDICTION DU CNRA
Rien ne semble pouvoir freiner la détermination de Barthelémy Dias, Ousmane Sonko et Guy Marius Sagna à mobiliser des fonds pour reloger les familles de Terme Sud, expulsées par l’Etat
Rien ne semble pouvoir freiner la détermination de Barthelémy Dias, Ousmane Sonko et Guy Marius Sagna à mobiliser des fonds pour reloger les familles de Terme Sud ,expulsées par l’Etat du Sénégal. En effet, ces derniers ont trouvé un moyen efficace de contourner les barrières du CNRA qui avait mis son veto contre l’organisation d’un téléthon en faveur de ces 79 familles.
En conférence de presse ce mercredi, le maire de sacré Mermoz ont présenté aidetermesud.com un site, spécialement développé pour réussir avec succès des activités de collecte de fonds.
« Nous n’avons pas le droit de fermer les yeux sur cette tragédie que vive ces familles. Nous sommes là pour aider ces familles à retrouver ce havre indispensable pour tout être, mais également les aider à se stabiliser. Nous rappelons également que nous ne sommes pas cette société d’abandon, d’insouciance et de manque de considération. Nous n’acceptons pas que les plus forts marchent sur les plus faibles. Le téléthon a été interdit sans aucune base compréhensible par les pouvoirs publics. Mais Barthelemy Dias qui en est l’initiateur n’a pas baissé les bras. », a déclaré Ousmane Sonko.
Pour sa part, le leader de Frapp France Dégage, Guy Marius Sagna affirme qu’il s’associe à ce téléthon lancé en ligne pour apporter son soutien aux 79 familles de Terme Sud. « Il s’agit d’un défi à relever pour rendre la dignité à ces familles victimes d’une injustice », a-t-il dit.
THÉRÈSE FAYE DIOUF NOUVEL ADMINISTRATEUR DU FONGIP
La maire de la commune de Diarrène a été nommée, ce mercredi, en Conseil des ministres Administrateur général du Fonds de Garantie des Investissements
Thérès Faye Diouf quitte la Direction de l’Agence nationale de la Case des touts-petits. La maire de la commune de Diarrène a été nommée, ce mercredi, en Conseil des ministres Administrateur général du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP).
Thérèse FAYE DIOUF, membre de l"Alliance pour la République est titulaire d’un Master II en Sociologie.