7 avril 2019 – 28 octobre 2020 ! Le gouvernement de Macky Sall n’a duré qu’un an, six mois et 21 jours. Le Président de la République qui peine toujours à imprimer un rythme soutenu à ses gouvernements nonobstant les slogans «accélérer la cadence» sous Aminata Touré, «au travail» avec Mahammed Boun Abdallah Dionne ou encore le «Fast Track» sa trouvaille au lendemain d’une longue attente suite à la présidentielle de février 2019, Macky Sall, a fini par dissoudre son gouvernement.
Mieux, cette fois Aminata Touré, présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) et le ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence, Mahammed Boun Abdallah Dionne ; encore moins le très discret, Jean Maxim Ndiaye, Secrétaire général du gouvernement, n’ont pas été épargnés. Avec quatre décrets pris simultanément, ministres et secrétaires d’état sont tous passés à la trappe et devraient désormais se contenter d’expédier les affaires courantes ; en attendant la formation d’un nouveau gouvernement qu’on annonce «dynamique», avec des départs et pas moindres. Un air du déjà vu.
On se rappelle encore qu’après une longue attente d’un gouvernement dit de «resserrement» les Sénégalais avaient eu finalement droit à 32 ministres et trois secrétaires d’État, contre 39 ministres et ministres-délégués dans le gouvernement Dionne.
Quant à la présence massive de femmes dans l’équipe gouvernementale, elle était apparue plus que timide : alors que le précédent gouvernement comptait environ 20% de femmes, celles du 7 avril 2019 représentent un quart de l’exécutif. On notera juste la division du département de l’économie et des finances. Comme ce fut le cas jadis, la situation laisse encore place à des supputations. Qui reste ? Qui part ? Qui migre vers un autre ministère ? Mystère et boule de gomme ! Macky Sall est désormais, seul maître à bord !
Dakar, 29 oct (APS) – La dissolution du gouvernement et le limogeage de la présidente du Conseil économique social et environnemental, Aminata Touré constituent les sujets dominants analysés et commentés par les journaux parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.
‘’Macky Brandit son sabre’’ (L’AS), ‘’Le grand chamboulement’’ (Le Quotidien), ‘’Macky Sall rabat les cartes’’ (Vox Populi) : la presse quotidienne n’en a quasiment que pour cette actualité dans sa livraison de jeudi.
Le président Macky Sall a notamment mis fin mercredi aux fonctions des ministres et secrétaires d’Etat membres du gouvernement et de la présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Il a signé quatre décrets portant limogeage des membres du gouvernement, de Mme Touré, du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et du secrétaire général du gouvernement, Maxime Jean Simon Ndiaye.
Des changements qui semblent avoir pris de court tous les observateurs y compris la presse au regard des titres et autres commentaires en exergue dans les quotidiens.
‘’Macky Sall secoue la République’’ un an et demi après sa réélection s’exclame par exemple à sa Une Le Témoin. Le journal rappelle qu’en quatre décrets, le chef de l’Etat a dissout le gouvernement et limogé la présidente du CESE, le ministre d’Etat secrétaire général de la Présidence de la République et le secrétaire du gouvernement.
A la lumière de ces évènements, la publication s’attend à un vaste chamboulement dans tous les secteurs de l’Etat non sans tabler sur une équipe gouvernementale de technocrates compétents.
‘’Macky Sall sabre tout’’, affiche de son côté Libération qui explique au passage à ses lecteurs les raisons pour lesquelles des changements en profondeur dans le gouvernement mais aussi dans les institutions s’imposent.
Le journal dresse déjà les contours du nouveau gouvernement et exclut de fait le retour du poste de premier ministre supprimé au lendemain de la réélection du président Sall pour un second mandat à la tête du pays en 2019.
‘’Le gouvernement de Macky Sall n’a duré qu’un an, six mois et 21 jours. Le président de la République qui peine toujours à imprimer un rythme soutenu à ses gouvernements nonobstant les slogans a fini par dissoudre son gouvernement’’, analyse Sud Quotidien.
Le timing des annonces et les perspectives d’un nouvel attelage gouvernemental font par ailleurs rappeler au journal que le chef de l’Etat était encore le ‘’seul maître à bord’’.
‘’La dissolution du gouvernement s’inscrit dans une dynamique d’impulser une nouvelle démarche des politiques publiques. Depuis sa prestation de serment, le chef de l’Etat a eu le temps d’observer et d’évaluer l’action des membres du gouvernement dans la conduite des affaires’’, analyse pour sa part Le Soleil.
Enquête y décèle dans ces changements annoncés une volonté du président Sall de reprendre la main dans un contexte marqué par la récession économique consécutive à la crise sanitaire et à la recrudescence du phénomène de l’émigration et ses drames.
Autant de facteurs qui poussent Macky Sall à prendre un nouveau chemin, laisse entendre le quotidien.
Pendant ce temps, L’Observateur s’intéresse aux coulisses du remaniement ministériel et propose à ses lecteurs un compte rendu d’une triste matinée de séparation au Palais de la République.
Les journaux tentent également de proposer une lecture du limogeage de l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, de son poste de présidente du Conseil économique, social et environnemental.
+Source A+ y voit une humiliation sans précédent infligée à Mme Touré en raison selon le journal de soupçon sur ses velléités de préparation pour une candidature à l’élection présidentielle de 2024.
+Lii QuotiZien+ évoque un ‘’désamour’’ entre le chef de l’Etat et son ancien Premier ministre.
Il souligne qu’après un relative traversée du désert consécutive à son limogeage du poste de Premier ministre, Aminata Touré avait fini par être réhabilitée, ‘’mais au fil du temps, ses relations avec Macky Sall s’étaient dégradées’’, estime le journal en ajoutant qu’il s’agissait de signes d’un amour quasi éteint.
KEEMTAAN GI – ESPOIR
Même pas une année et voilà l’attelage gouvernemental, promu pour un « Fast-Track », qui est déjà remercié. Erreur de casting ? Flottement dû à l’absence d’un Premier ministre ? La faute à un président esseulé à force de vouloir être au four et au moulin, d’avoir l’œil et l’oreille sur tout face à des gens limités ? Il y a peut-être un peu de tout ça ! Mais si on doit changer pour tout remettre tout à l’endroit, remettre le pays au travail, faire taire les suspicions autour d’un troisième mandat, en un mot accélérer la cadence par la promotion d’hommes et femmes rompus à la tâche et qui savent leur mission, alors ce serait pour la bonne cause. Pourvu que ce soit un gouvernement qui n’obéirait pas à trop de calculs politiciens, qui n’ait pas des allures de partage du gâteau avec des hommes et femmes qui ne viendraient que pour se refaire une santé financière mais un gouvernement « qui bosse comme disait feu Me Babacar Niang. Pour sortir par la grande porte et laisser à l’Histoire l’image d’un bâtisseur, le Chef doit s’entourer d’hommes (et de femmes !) chevronnés qui ont à cœur de solutionner les problèmes du pays. pour les solutionner. Mais également des ministres qui sachent convaincre par des arguments sans vociférer. Des serviteurs qui ne traineraient pas de casseroles. Bref, dans un pays où tout est urgences, il faudrait un véritable gouvernement de combat. Faut qu’on se le dise, les années qui viennent ne seront pas de tout repos. Il faudra une union de toutes les forces pour un Sénégal meilleur et une justice forte qui ne serait pas celle des vainqueurs. Réconcilier le peuple pour donner de l’espoir à une jeunesse prête pour le suicide en mer. Travailler, encore travailler et toujours travailler. L’après Covid-19, c’est déjà un combat qu’il nous faudra gagner ! D’où la nécessité d’avoir un bon gouvernement. Tout simplement. Kaccoor Bi
BUDGET
Nombreux sont les Sénégalais qui se défendent qui défendra les budgets des départements ministériels étant donné que le gouvernement formé depuis avril 2019 a été remercié hier. Or, le tradition marathon budgétaire démarre en principe dans quelques jours. Renseignements pris par « Le Témoin », il ne devrait pas y en avoir cette année. Pas de passage des ministres en commissions pour défendre leurs budgets avant le grand oral en plénière. Et cela, pour une durée d’un mois. Les ministres sortants ne pouvant évidemment plus le faire et ceux devant les remplacer n’ayant même pas eu le temps de s’installer, pas de session budgétaire donc. En tout cas pas de marathon. D’après nos sources, il devrait tout juste y avoir une simple présentation de budget en lieu et place de la très lourde et fastidieuse session budgétaire durant laquelle le pays tout entier est paralysé. Reste à savoir quelle forme va prendre cette présentation.
MAOULOUD
La commémoration de la naissance du Prophète de l’islam, le meilleur des Hommes, seydina Mohammad (PSL) sera célébrée aujourd’hui par le monde musulman. Le Sénégal qui a presque 95 % musulmans célèbre le Maouloud dans une grande communion. C’est pourquoi, hier, lors du Conseil des ministres, le président Macky Sall a démarré sa communication en adressant ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la communauté musulmane à l’occasion du Maouloud. Dans la même dynamique, il a exprimé sa solidarité à la communauté catholique en perspective de la célébration de la Toussaint, le dimanche 1er novembre.
DEVELOPPEMENT LOCAL
Les autorités des collectivités territoriales vont afficher un large sourire. Hier, lors du Conseil des ministres, Macky a signalé l’urgence de mettre à la disposition des collectivités territoriales, avant la fin de l’année 2020, les cinq (5) milliards mobilisés au titre du Fonds d’appui au Développement local, institué par le Code minier de 2016. Le président de la République a également demandé au ministre en charge des Collectivités territoriales, en relation avec les ministres concernés, de finaliser le statut de l’élu local, de préparer, d’une part, l’organisation d’une table ronde pour le financement du PACASEN rural, estimé à 352 milliards de FCFA sur cinq (5) ans et, d’autre part, l’acquisition et l’installation, dans les communes, de 100.000 nouveaux lampadaires solaires.
MACKY CHERCHE DES SOLUTIONS POUR LES JEUNES
Le financement de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER) doit revenir aux jeunes comme indiqué. Aujourd’hui, on voit des centaines de jeunes qui embarquent dans des pirogues de fortune pour l’Europe à cause du manque d’emplois au Sénégal. Hier, lors du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a exprimé sa compassion et sa solidarité aux familles éplorées par la disparition en mer de jeunes compatriotes. Il a par ailleurs, au sujet de la politique nationale de jeunesse et de promotion de l’emploi des jeunes, rappelé au gouvernement la haute priorité qu’il consacre à la mise en œuvre, avec une action urgente de la DER, pour venir en appui aux jeunes concernés. Il a demandé au ministre en charge de la Formation professionnelle, et au Délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, face à la recrudescence de l’émigration clandestine, d’orienter et de renforcer leurs programmes de capacitation et d’accompagnement de la jeunesse.
REMANIEMENT HABIB NIANG DE AND SUXALI SENEGAL EN PHASE AVEC MACKY SALL
S’’il y a un leader qui applaudit des deux mains la décision du président de la République de remanier son gouvernement, c’est bien le président du mouvement And Suxali Sénégal Ak Habib Niang. « Je suis en phase avec cette décision du président de la République Macky Sall. Au vu de la situation du pays, le président a besoin de sang neuf, de personnes dynamique capables de traduire en actes sa politique sociale et économique » souligne-t-il. En termes d’attentes, il dira que « ce que j’attends de ce nouveau gouvernement, c’est qu’il réponde aux préoccupations des populations. Et pour que cela soit possible, le président de la République doit nommer des jeunes dans les postes clefs afin que les populations sentent ses efforts. Car le chef de l’Etat n’a qu’une seule préoccupation, c’est le développement socio-économique, l’émergence des populations et du pays. Le conseil que je vais donner aux futurs membres du gouvernement, c’est qu’ils soient à la hauteur mais surtout qu’ils vulgarisent les actions du président ». Les secteurs qui doivent être renforcés, selon le président Habib Niang, sont ceux de l’Emploi et de la Jeunesse. « Ces derniers jours, on assiste à des départs en masse à bord d’embarcations de fortune vers l’Europe qui se soldent par de nombreuses victimes. Il faut mettre en place un système fort pour permettre l’employabilité des jeunes. Développer des secteurs d’activités qui vont permettre à la jeunesse d’être entreprenante » conclut le président de And Suxxali Sénégal.
JUSTICE LE JUGE TELIKO AUDITIONNE PENDANT 3 HEURES
Le président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS), Souleymane Téliko, a été auditionné hier pendant 3 h par le Procureur général près de la Cour d’Appel de Ziguinchor Assane Ndiaye en charge du dossier. Cette séquence de l’affaire Téliko, à qui l’on reproche sa sortie critique contre les décisions de justice sur l’affaire Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, était vivement attendue. Pour le président de l’UMS, Khalifa Sall n’avait pas bénéficié d’un procès équitable. Annoncée une première fois pour devant se tenir à Ziguinchor, cette audition avait été reportée avant d’être finalement faite hier à Dakar au niveau de la Cour Suprême. L’audition s’est terminée en milieu d’après-midi. Souleymane Téliko a été entendu pendant 3 heures. À la sortie de l’audition, l’avocat du président de l’UMS, Me Ciré Clédor Ly, s’est adressé à la presse. Il s’est borné à dire ce qui suit : « Nous n’avons pas de déclaration à faire. Nous vous informons que l’audition s’est très bien passée. Elle s’est tenue correctement dans le respect mutuel et aussi dans les règles de l’art ». « Les avocats étaient présents de même que des magistrats. Téliko avait la possibilité de se faire assister par des avocats, mais aussi des magistrats », a ajouté le conseil. L’on apprend que la Cour suprême appréciera s’il y a matière à poursuivre ou non le président de l’UMS.
CANDIDATS AU CNG UN LUTTEUR, GRAND ESCROC, PARMI LES PRETENDANTS !
Depuis plusieurs semaines, le ministre des Sports, Matar Ba, reçoit lutteurs, amateurs et éducateurs dans le cadre des consultations relatives à la nomination ou élection du futur président du Comité national de gestion de la lutte (Cng). Seulement, « Le Témoin » quotidien a réussi à débusquer un célèbre lutteur, grand escroc parmi les nombreux candidats au poste de Cng. Non seulement le lutteur en question est un faussaire, mais encore il excelle dans l’arène de l’escroquerie foncière. Deux promoteurs et anciens promoteurs de lutte ont perdu leur villa et terrain à cause des agissements de l’homme, un ancien lutteur, qui veut remplacer Alioune Sarr. Sans oublier certains hommes d’affaires et honorables pères de famille que l’homme a eu à dribler dans des faux projets jusqu’à les pousser victimes à s’exiler. Comme quoi, si jamais ce célèbre lutteur prend les rênes du Cng, il va s’enrichir illicitement dans l’arène au lieu de l’enrichir.
MAOULOUD 2020 LA GUERRE DES THIANTAS N’AURA PAS LIEU
On redoutait un affrontement entre talibés de Serigne Saliou Thioune et inconditionnels de Sokhna Aïda Diallo pour avoir été tous invités à célébrer le Gamou à Mbour et plus précisément à Médinatoul Salam. Depuis quelques jours, les deux camps se lançaient une défiance inouïe dans le cadre de la préparation de l’événement. Alors pour désamorcer cette bombe, le préfet de Mbour a sagement pris la décision de ne pas donner une suite favorable aux deux demandes d’autorisation déposées par les deux camps. Une manière pour le patron de l’exécutif départemental de Mbour de tempérer les ardeurs et de juguler les risques d’affrontements. Dans une déclaration sonore faite par Serigne Khadim Thioune au nom du Khalife de Cheikh Béthio, Serigne Saliou Thioune Ndigël a, ainsi, fait état de la décision prise par son frère de délocaliser son Gamou à Mermoz pour, dit-il, éviter toute provocation.
DECES DE MOUSSA DU GROUPE JANT BI
L’un des précurseurs du mouvement Hip Hop sénégalais s’en est allé sur la pointe des pieds
L’un des précurseurs du mouvement Hip Hop sénégalais s’en est allé sur la pointe des pieds. Le rappeur Moussa, membre du groupe «Jant Bi», est décédé hier, des suites d’une maladie. Moussa, qui n’a pas été vu sur la scène musicale depuis très longtemps, s’était reconverti en producteur, informe le journal L’As.
Décès d’un rappeur du groupe «Jant bi»
L’un des précurseurs du mouvement Hip Hop sénégalais s’en est allé sur la pointe des pieds. Le rappeur Moussa, membre du groupe «Jant Bi», est décédé hier, des suites d’une maladie. Moussa, qui n’a pas été vu sur la scène musicale depuis très longtemps, s’était reconverti en producteur.
5 milliards mobilisés avant fin 2020
Toujours en réunion du conseil des ministres hier, le Président Macky Sall a souligné l’urgence de mettre à la disposition des collectivités territoriales, avant la fin de l’année 2020, les cinq (5) milliards Fcfa mobilisés au titre du Fonds d’appui au Développement local, institué par le Code minier de 2016. Il a également demandé au ministre des Collectivités territoriales, en relation avec les ministres concernés, de finaliser le statut de l’élu local, de préparer, d’une part, l’organisation d’une table ronde pour le financement du PACASEN rural, estimé à 352 milliards Fcfa sur cinq (5) ans et, d’autre part, l’acquisition et l’installation, dans les communes, de 100.000 nouveaux lampadaires solaires. Le Chef de l’Etat, pour conclure sur ce chapitre, a exhorté les partenaires de la décentralisation à consolider l’harmonisation des actions de développement territorial et de coopération décentralisée ; à améliorer les systèmes d’information territoriale et à promouvoir la réalisation rapide d’un Cadastre rural numérisé.
Khatab Sylla passe le témoin
L’actuel directeur général de la société publique de transport en commun Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Boun Khatab Sylla, tire un bilan satisfaisant de son passage à la tête de la société anonyme Grands Trains du Sénégal (GTS-SA). Il l’a fait savoir hier quand il remettait le témoin au nouveau directeur des GTS-SA, Samba Ndiaye. « Avec le soutien du chef de l’Etat et la famille des chemins de fer, nous avons obtenu des résultats plus que satisfaisants», a-t-déclaré lors de la cérémonie de passation de service. Oumar Boun Khatab Sylla qui s’est félicité du travail abattu durant quatre ans, a rappelé à l’assistance la «tragique situation » de l’ex Petit train bleu (Btp), devenu les GTS-SA, à son arrivée. Selon lui, la société était classée dans la catégorie 3 des entreprises. Mais grâce aux efforts communs de son équipe et lui, il indique qu’il a pu redresser la société. Ainsi, le nouveau directeur de Dakar Dem Dikk affirme que les résultats obtenus après tout ce travail concernent la revalorisation de la situation des agents, qui bénéficient désormais d’une souscription à une assurance maladie. Il s’est également glorifié de la hausse de l’aide sociale destinée aux agents. D’après lui, la somme est passée de 25 mille à 150 mille pour tout agent qui a perdu un frère ou une sœur. Et, elle est de 250 mille pour tout agent ayant perdu un ascendant direct. Espérant que son bilan soit apprécié par le président de la République, il a aussi fait état du prolongement de la circulation jusqu’à Tivaouane et de la réhabilitation de tous les dortoirs de Rufisque pour les employés. Mieux, il met en évidence le renouvellement du matériel des bureaux et soutient que ceux-ci sont dotés de caméras de surveillance, de ventilateurs, de climatiseurs et de système de pointage pour le contrôle des effectifs.
La Covid-19 reste toujours maîtrisée
Plus de trois semaines après le Grand Magal de Touba et à quelques heures de la célébration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL) à travers tout le Sénégal, le coronavirus semble toujours être maitrisé par les autorités du pays. En effet, sur 721 tests réalisés, 11 nouveaux cas ont été dénombrés. La liste est composée de 03 cas contacts, 01 cas importé et 07 cas communautaires. C’est ce qu’a révélé hier le communiqué quotidien du ministère de la Santé qui, en même temps, a fait état de 128 patients guéris et de 07 cas graves suivis dans les centres de traitement. Selon le document, depuis le 02 mars jusqu’à présent, 15.582 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 14 565 guéris, 322 décédés et 694 sous traitement.
Hadjibou Soumaré
La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé le déploiement de 80 observateurs à court terme en Cote d’Ivoire, dans le cadre de l’élection présidentielle prévue le samedi 31 octobre 2020. Ce nombre vient s’ajouter aux 10 observateurs déjà présents en Côte d’Ivoire depuis deux semaines pour tenir des consultations avec les acteurs politiques. Dans un communiqué publié hier mercredi 28 octobre 2020, la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Cedeao réaffirme sa détermination à accompagner le gouvernement et le peuple de Côte d’Ivoire tout au long du scrutin, conformément au Protocole additionnel de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance de 2001. Choisi pour diriger la mission d’observation électorale de la Cedeao en Côte d’Ivoire, Cheikh Hadjibou Soumaré est attendu aujourd’hui à Abidjan.
Centre de Recherche et d’Essais de Guédiawaye
La déléguée générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, Aminata Sow, était hier au Centre de Recherche et d’Essais (CRE) de Guédiawaye pour une visite de travail. Selon elle, cette visite lui a permis d’apprécier le rôle important que jouent les Centres de Recherche et d’Essais (CRE) dans la promotion du développement socio-économique des collectivités territoriales par la diversité de l’offre de services qu’ils proposent à toutes les strates de la population. D’après Aminata Sow, les CRE, en tant qu’incubateurs, contribuent de manière significative à la politique de lutte contre la pauvreté et d’inclusion sociale des groupes pauvres et à faibles revenus. Ce qui constitue, selon elle, une grande opportunité pour la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN) qui exécute le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF). Elle affirme également que les Centres de Recherche et d’Essais constituent, à plusieurs égards, une belle initiative de rapprochement et de symbiose entre le monde universitaire et les communautés locales. Et qu’ils offrent un cadre d’échanges et de recherche-action dans le seul but de promouvoir l’épanouissement socio-économique des communautés.
Projet de gestion intégrée des zones côtières au Sénégal
Le projet de gestion intégrée des zones côtières a été lancé hier. Dans le cadre de l’Alliance mondiale contre le changement climatique (Amcc), l’Union européenne (UE) a contribué à hauteur de 3,5 milliards Fcfa pour sa mise en œuvre. La cérémonie s’est déroulée sous la présence de Ndiaye Cheikh Sylla, directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, et de Amaury Hoste, Chef d’équipe gouvernance et stabilité de l’Union européenne (UE) au Sénégal. Les zones côtières font face à de sérieuses menaces qui sont aggravées par le changement climatique, notamment à travers l’élévation du niveau de la mer, l’acidification des océans et la généralisation des épisodes climatiques extrêmes (sécheresses et inondations). L’UE et le Sénégal ont donc mis en place un programme qui permettra d’accompagner le ministère de l’Environnement et du Développement durable dans la mise en œuvre de plans de gestion intégrée dans plusieurs régions côtières, en tenant compte de façon prioritaire des enjeux environnementaux et climatiques.
Campagne de commercialisation agricole en novembre
Une bonne nouvelle pour les paysans. Le Président Macky Sall presse les ministres de l’Agriculture et du Commerce pour le démarrage effectif de la campagne de commercialisation de l’arachide. A la dernière réunion hier du conseil des ministres du gouvernement dissout, le chef de l’Etat a demandé de préparer le lancement officiel, en novembre 2020, de la campagne de commercialisation de la production agricole. Auparavant, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pr Moussa Baldé, avait fait le point sur le suivi des cultures, et l’exportation des produits horticoles. Aussi, il avait rendu compte de l’état de la mise en œuvre des directives du Conseil des ministres du 23 septembre 2020.
Les Rapports 2015, 2016 et 2017 de la Cour des Comptes déposés
Enfin, les rapports sont disponibles. La Cour des Comptes qui a accusé un grand retard à l’instar d’autres corps de contrôle, a finalement déposé certains de ses rapports sur la table du chef de l’Etat. En réunion de conseil des ministres hier, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Mohammad Boun Abdallah Dionne a fait le point sur le fonctionnement de la Commission de suivi, mise en place par le chef de l’Etat, pour exploiter les décisions et recommandations de la Cour des Comptes, suite au dépôt de leurs rapports 2015, 2016 et 2017. La Cour n’a pas pu rattraper totalement le retard. Puisque les rapports de 2018 et 2019 ne sont pas encore disponible.
Mouvement des Préfets
Le président de la République a secoué hier l’administration territoriale. Il a muté plusieurs Préfets. Le Préfet de Saint-Louis, Mariama Traoré, est nommée Préfet du Département de Louga, en remplacement de Mamadou Khouma. Ce dernier qui devient le Préfet du Département de Fatick succède à Demba Touré. Le Préfet de Goudomp, Ousmane Niang est nommé Préfet du Département de Koungheul, en remplacement Abdou Khadre Ndiack Ndiaye. Ce dernier est nommé Préfet du Département de Bakel, en remplacement de Mamadou Mbaye, admis à la retraite. Le Préfet du Département de Sédhiou, Ibrahima Fall est nommé Préfet de Goudomp, en remplacement de Ousmane Niang. Modou Ndiaye jusque-là adjoint au Gouverneur de Dakar, chargé des affaires administratives, est promu Préfet de Saint-Louis. Ngoné Cissé, adjointe au Gouverneur de Thiès, est nommée Préfet du Département de Sédhiou.
Des mouvements des adjoints de Gouverneurs
Restons avec le jeu de chaises musicales dans l’administration territoriale pour signaler que les adjoints des gouverneurs n’ont pas été épargnés par le mouvement. L’adjoint au Gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Mbaye Dione est nommé adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar chargé des affaires administratives, en remplacement de Modou Ndiaye. Babacar Niang jusque-là adjoint au Gouverneur de Ziguinchor, chargé développement, est nommé adjoint au Gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives. Maurice Latyre Dione, adjoint au Gouverneur de Sédhiou, est nommé adjoint au Gouverneur de Thies chargé des affaires administratives. Il remplace Mame Ngoné Cissé. L’adjoint au Gouverneur de Sédhiou, Modou Guèye est nommé adjoint au Gouverneur de Sédhiou chargé des affaires administratives. Fatou Moctar Fall, adjoint au Gouverneur de SaintLouis, chargé du développement, est nommée adjoint au Gouverneur de Tambacounda chargé des affaires administratives. Safiatou Joséphine Dieng, Chef du Bureau de suivi au Secrétariat général du ministère de l’Intérieur, est nommée adjoint au Gouverneur de Ziguinchor chargé du développement.