l’ancien lutteur Boy Kairé a échappé à la mort. Il a été victime d’un braquage à son domicile sis à la Cité Dabakh de Keur Ndiaye Lô.
Selon L’Observateur, six malfaiteurs lourdement armés ont ouvert le feu sur lui avant d’emporter 5 moutons de la race «Ladoum».
Les faits ont eu lieu dans la nuit du 18 au 19 août 2020.
Réveillé par le bruit des malfaiteurs, Boy Kaïré s’extirpe de son lit, allume une lampe des escaliers qui mènent à la terrasse où il est accueilli par les brigands.
Ces derniers, sans sommation, ouvrent le feu, la balle s’écrase non loin du lutteur à la retraite.
Dans un instinct de survie, il s’enfuit et échappe ainsi à la pluie de balles tirées par les assaillants.
SUUDU MEN SAS, UN MODELE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE EN GESTATION
Ce modèle de société qui en a séduit plus d'un promet un déploiement dans toutes les activités socio-professionnelles pour autonomiser ses membres et tous les travailleurs des différentes infrastructures qui seront montées avec l'argent des actions
Depuis le 17 décembre 2019 qu'elle a pris son envol officiel à Dahra Djoloff, au Sénégal, Suudu SAS suit son bonhomme de chemin dans la plus absolue discrétion qui jure d'avec l'adhésion massive d'hommes et de femmes de tous horizons et de divers corps socio-professionnels. Ainsi se traduit et se matérialise le rêve de celui qui en est le créateur et le promoteur: Monsieur Abdourahmane Ka dit Ngadiel. L'homme d'affaires sénégalais qui a, plusieurs années durant, soutenu les couches démunies en les aidant au quotidien à règler des besoins élémentaires de survie, a décidé de mettre sur pied une société à actions simplifiées qui, à terme, devrait les rendre autonomes.
Pour une action de cent mille francs CFA souscrite en individuel ou en groupe, chaque sociétaire est en droit de s'attendre à être associé, dans son domaine socio-professionnel de prédilection, à une activité génératrice de revenu dans laquelle il pourra s'épanouir.
En sus de cela, Suudu men SAS s'appuiera sur les actions réunies pour monter un certain nombre d'infrastructures industrielles dans les domaines cibles où les enfants des sociétaires pourront trouver du travail suivant leurs compétences et leurs domaines d'études quand eux-mêmes prètendront en toute légitimité aux dividendes pourvues par lesdites infrastructures. Au demeurant, Suudu men SAS ne cible pas une seule communauté ni un seul groupe socioprofessionnel. Loin s'en faut. C'est une société inclusive qui cible un développement global qui part de la base pour atteindre le sommet, avec des ambitions de maillage sous-régional et régional.
Après une demi-année d'existence en est encore à l'enregistrement des souscriptions qui ont certes atteint le pic depuis quelques mois mais qui se poursuivent en parfaite adéquation avec l'approche et le modèle de société choisis.
Les organes ont connu un début de mise en place pour permettre à la société d'être opérationnelle avant le démarrage officiel des activités proprement dites.
Ainsi, Suudu men SAS a un président en la personne du promoteur, un coordonnateur, un conseil de surveillance d'une douzaine de membres coiffés par un président. Les actions sont souscrites dans, au moins, trois banques de la place et suivies par un notaire qui en assure la surveillance et la veille juridique.
Ce modèle de société qui en a séduit plus d'un promet un déploiement dans toutes les activités socio-professionnelles pour autonomiser ses membres et tous les travailleurs des différentes infrastructures qui seront montées avec l'argent des actions. L'agriculture, l'élevage, la pêche et l'artisanat auront la part belle et permettront de financer des secteurs comme l'éducation, le tourisme, la communication, les multimedia etc.
Cette initiative privée viendra en appoint aux activités de l'Etat qui, on ne le sait que trop, ne peut pas tout faire. Vivement qu'elle se réalise et se démultiplie à travers toute l'Afrique.
113 NOUVELLES CONTAMINATIONS
Ces nouvelles infections ont été confirmées à partir de tests virologiques réalisés sur 1519 personnes au cours des dernières 24h, a indiqué le directeur de la Prévention.
Dakar, 20 août (APS) - Le directeur de la Prévention au ministère de la Santé a annoncé, jeudi, 113 nouvelles contaminations au coronavirus dont 53 cas issus de la transmission communautaire.
Ces nouvelles infections ont été confirmées à partir de tests virologiques réalisés sur 1519 personnes au cours des dernières 24h, a indiqué le directeur de la Prévention.
Lors du point quotidien de la situation de l’épidémie, Docteur El Hadj Mamadou Ndiaye a fait état de 113 cas positifs dont 53 contacts, 1 cas importé via l’AIBD et 59 issus de la transmission communautaire recensés dans différentes localités du pays.
El Hadj Mamadou Ndiaye a annoncé que 3 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés mercredi, tandis que 39 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Il a annoncé que 173 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. L’état de santé des autres patients est stable.
A la date d’aujourd’hui, le Sénégal comptabilise 12559 cas de covid-19 dont 8050 guéris, 261 décès et 4247 patients sous traitement, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale
RETOUR DES ELIMINATOIRES DE LA CAN EN NOVEMBRE
Les qualifications à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations (Can) de 2022 reprendront en novembre prochain. C’est l'annonce faite par la Confédération Africaine de Football (CAF)
Le comité exécutif de la confédération Africaine de Football (caf) a approuvé la date de reprise des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations (Can). Ainsi, les rencontres des 3e et 4e journées se joueront au mois de novembre prochain.
Les qualifications à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations (Can) de 2022 reprendront en novembre prochain. C’est l'annonce faite par la Confédération Africaine de Football (CAF). «Après les deux premières journées jouées en novembre dernier, les 3e et 4e journées qui devaient se tenir en mars ont été programmées du 9 au 17 novembre», peut-on lire dans un communiqué de la Caf. Avec la propagation de la pandémie du coronavirus, le programme des phases éliminatoires de la coupe du monde et de la coupe d'Afrique des Nations a dû être reporté.
Après l'édition de la CAN 2019 jouée en Egypte, la suivante devait avoir lieu en juin 2021 au Cameroun, mais avec la Covid-19, la Confédération Africaine de Football a été contrainte de reporter cette compétition en attendant d'organiser les éliminatoires.
Ainsi avec la réunion du comité exécutif de la Caf, les équipes nationales peuvent jouer à nouveau les matchs qualificatifs pour la coupe d'Afrique des Nations prévue au Cameroun en 2022.
Avec les changements apportés par l'instance du football africain, le bureau du conseil de la FIFA approuve à l'unanimité le nouveau calendrier proposé. Cependant, les matchs des deux dernières journées (5 et 6) auront lieu du 22 au 30 mars 2021. Ainsi, un calendrier chargé attend les hommes d’Aliou Cissé qui avaient bien débuté cette campagne en remportant leurs premiers matchs respectivement contre le Congo (2-0) et Eswatini (4-1).
En ce qui concerne les rencontres qualificatives pour la Coupe du monde prévue au Qatar, les équipes en lice pour l'obtention des cinq places qualificatives commenceront leur campagne entre le 31 mai et le 15 juin 2021 avec les matches de la 1ère et 2ème journée.
Par ailleurs, les rencontres comptant pour les 3e et 4e journées se dérouleront du 30 août au 7 septembre 2021, tandis que les matches des 5e et 6e journées auront lieu du 4 au 12 octobre 2021. Les matchs de barrages aller et retour sont prévus du 8 au 16 novembre 2021. A noter que les Lions joueront contre la Guinée Bissau avec une phase aller à domicile et le retour en Guinée.
LES ACTEURS DE LA PÊCHE EXIGENT LA TRANSPARENCE
Réunis autour d’un collectif regroupant le Gaipes, l’Aprapam, l’Adepa et Greenpeace, les acteurs de la pêche somment leur ministre de tutelle, Alioune Ndoye, de publier la liste des bateaux et pirogues autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises
Réunis autour d’un collectif regroupant le Gaipes, l’Aprapam, l’Adepa et Greenpeace, les acteurs de la pêche somment leur ministre de tutelle, Alioune Ndoye, de publier la liste des bateaux et pirogues autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. pour contraindre le ministre de la pêche à faire la lumière sur ce dossier, le collectif était en conclave à saly où il a peaufiné un plan d’action de lutte.
Après le gel des nouvelles licences de pêche, les acteurs du secteur regroupés au sein de la «Coalition des acteurs contre l'octroi de nouvelles licences de pêche industrielle» exigent la publication des bateaux et pirogues autorisés à exploiter les ressources halieutiques au Sénégal. La Coalition qui regroupe les principales organisations de la pêche artisanale (Conipas, Clpa, Réseau des quais de pêche, Unams, Synaps, le Gaipes et des organisations de la société civile comme Aprapam, Greenpeace) vient de faire de cette question son nouveau cheval de bataille après avoir lutté et obtenu le gel de l’octroi des licences de pêche.
Désormais, les membres du Collectif demandent plus de transparence dans la gestion des licences. Bien qu’ayant obtenu le gel des licences accordées à 52 bateaux sur les 110 accordées depuis 2018, les acteurs de la pêche veulent des explications claires sur les tenants et aboutissants des licences octroyées.
Pour parvenir à leurs fins, ils se sont retrouvés à Saly où ils ont mis en place un plan d’action. Selon Fatou Ndiaye, vice-présidente du Gaipes, le combat sur l’octroi des licences de pêche est toujours d’actualité. «Quand nous avons entamé le combat contre l’octroi de 52 licences et que la Tutelle nous a écoutés, nous avions constaté par la suite que près de 57 nouvelles licences de pêche ont été octroyées à des bateaux étrangers depuis 2018. Pour tirer cette affaire au clair, la Coalition a demandé au ministre l'état du pavillon sénégalais, mais ce dernier n'a donné aucune information. La correspondance que nous avons adressée au ministre Alioune Ndoye pour savoir qui a donné l'autorisation à ces bateaux est restée sans suite. Ce qui est étrange, c’est que l’octroi de ces licences n’est jamais passé à la commission d’attribution», dénonce la dame.
Et Gaoussou Guèye (président d’Aprapam) d’enfoncer le clou en soutenant que le Sénégal s’est inscrit dans une dynamique de réduire à néant le secteur de la pêche. «Pour une transparence absolue et une meilleure gouvernance, nous demandons l’accès à l'information et la publication de la liste des navires qui opèrent au Sénégal et les pirogues immatriculées. Aujourd'hui, nous sommes confrontés au pillage des ressources halieutiques. C’est pourquoi nos pirogues sont obligées d’aller pêcher dans les pays limitrophes.
Face à cette situation, il urge d’avoir des données fiables sur le poisson pêché et le poisson débarqué au Sénégal», indique Gaoussou Guèye. Se sentant en danger avec la rareté des ressources halieutiques, les femmes transformatrices ont formulé la même demande. Pour la coordonnatrice des femmes transformatrices et secrétaire générale du réseau des femmes transformatrices du Sénégal, Diaba Diop, la surexploitation de la ressource a eu des conséquences directes et néfastes sur leurs activités.
AMADOU BA GAGNE LE PROCES CONTRE SON FILS KHADIM BA
Rebondissement dans l’affaire opposant le Pca de Locafrique, Amadou Ba et son fils Khadim Ba. La cour d’Appel de Dakar a tranché sur le contentieux pour le contrôle de la société Locafrique.
La cour d’Appel rétablit le président du conseil d’administration de Locafrique Amadou Ba dans ses droits dans une ordonnance rendue publique le 13 août 2020. ce dernier avait saisi la cour en protestation contre l’ordonnance n°208/20 rendue alors le 29 avril 2020 par le premier président de la cour d’Appel de Dakar, Demba Kandji, en faveur de son fils Khadim Ba, directeur général de Locafrique. La cour d’Appel a ainsi condamné Khadim Ba.
Rebondissement dans l’affaire opposant le Pca de Locafrique, Amadou Ba et son fils Khadim Ba. La cour d’Appel de Dakar a tranché sur le contentieux pour le contrôle de la société Locafrique. Ce verdict est l’aboutissement d’un combat judiciaire épique entre le Pca de Locafrique et son fils qui en est le Directeur général.
La cour d’Appel de Dakar a rétabli Amadou Ba dans ses droits en tant que président du conseil d’administration de ladite société, poste que son fils lui dénie. Khadim Ba argue que son père a cédé ses actions en présentant le protocole de ladite cession daté du 24 novembre 2016. Il s’en est suivi une modification des organes de la société Locafrique et Carrefour Automobile. D’ailleurs, Amadou Ba avait saisi la justice pour faux et usage de faux, accusant ses enfants d’avoir imité sa signature pour dire qu’il leur a offert ses actions de Locafrique. Alors, la justice lui avait donné raison. Mais il lui restait une autre paire de manches.
En effet, lorsqu’Amadou Ba a voulu remplacer Khadim Ba à la Direction Générale de Locafrique, ce dernier a décidé de le traîner en justice. A sa grande surprise, le premier président de la Cour d’Appel de Dakar, Demba Kandji, a rendu une ordonnance conditionnant la reprise de Locafrique par Amadou Ba par le dépôt d’une caution de 3 milliards de F Cfa. Une décision qui avait choqué alors le PCA de Locafrique qui jurait n’avoir jamais cédé ses actions à son fils Khadim Ba qui ne dispose que de 3%. Il avait décidé alors d’attaquer l’ordonnance en question. C’est ainsi que les avocats d’Amadou Ba ont saisi la cour d’Appel de Dakar le 18 juin dernier d’une requête aux fins d’obtenir la rétractation de l’ordonnance n°e208/2020 ainsi que la radiation du registre du commerce et du crédit mobilier des noms des dirigeants sociaux et actionnaires que l’ordonnance en question avait sommé de rétablir.
Les avocats de Khadim Ba ont estimé que la requête était irrecevable, arguant de l’autorité de la chose jugée et qu’elle constituait une réitération de la requête formée contre l’ordonnance n°191/2020 du 1er avril que le premier président d’alors avait rejetée. Les robes noires estiment qu’Amadou Ba n’a pas qualité à agir en tant que PCA de Locafrique. Des arguments battus en brèche par les conseils d’Amadou Ba qui soutiennent que l’arrêt n°194 portant sur les mesures conservatoires prises dans l’instance en faux suivie contre Khadim Ba et les modifications apportées à l’organe de Locafrique sont sans effet et par conséquent inopposables.
D’emblée, le premier président de la cour d’Appel de Dakar, Ciré Aly Ba, relève l’absence du principe du contradictoire dans l’ordonnance n°208/20 en question, qui constitue une violation des droits de la défense. En sus, il pense qu’il n’appartient pas au juge des requêtes de trancher un litige portant sur le contrôle d’une société commerciale, de déterminer son actionnariat ou de se prononcer sur la validité d’un contrat de cession d’actions. Par conséquent, la cour d’Appel estime que la mesure de rétractation se suffit à elle-même. Ainsi la cour rétracte l’ordonnance n°208/20 du 29 avril 2020 rendue par le premier président de la Cour d’Appel de Dakar. Elle condamne également Khadim Ba aux dépens.
LES CAS COMMUNAUTAIRES DE COVID-19 AFFLUENT
Depuis une dizaine de jours, les cas issus de la transmission communautaire foisonnent. Actuellement, leur nombre quotidien dépasse de loin celui des cas contacts
Depuis une dizaine de jours, les cas issus de la transmission communautaire foisonnent. Actuellement, leur nombre quotidien dépasse de loin celui des cas contacts.
Les autorités sanitaires et étatiques doivent faire face à plusieurs défis comme l’explosion des cas communautaires, la propagation du virus et la courbe ascendante de la contamination. Parmi ces défis, le plus ardu est la transmission communautaire, d’autant qu’un seul cas communautaire peut contaminer jusqu’à 400 personnes. Face à cette situation, il sera difficile d’endiguer de sitôt la propagation du virus. Presque toutes les localités du pays ont enregistré des cas communautaires après la fête de Tabaski qui a favorisé beaucoup de déplacements à l’intérieur du pays.
Par ailleurs, sur 1 463 tests réalisés, 141 sont revenus hier positifs, soit un taux de positivité de 9,64%. Les nouveaux cas sont constitués de 58 cas contacts et de 83 cas communautaires. Ceux-ci sont répartis entre Kolda 10, Ziguinchor 10, Kédougou 09, Kaolack 5, Guédiawaye 4, Saint-Louis 4, Thiès 4, Tivaouane 4, Popenguine 3, Diouloulou 2, Maristes 2, Ouest Foire 2, Richard Toll 2, Rufisque 2, Sacré-cœur 2, Touba 2, Yeumbeul 2. Bounkiling, Guinguinéo, Liberté 5, Liberté 6, Mbao, Mbour, Médina, Mermoz, Ndoffane, Ngor, Ouakam, Parcelles assainies, Point E et Yoff ont chacun 1 cas. 43 patients sont dans un état clinique grave et 02 nouveaux décès ont été enregistrés le mardi 18 août. Cependant, 110 patients ont été déclarés guéris. Actuellement, le Sénégal compte 12 446 cas confirmés dont 7 877 guéris, 258 décédés, et donc 4 310 sous traitement.
L’OMS APPELLE A NE PAS NATIONALISER LES VACCINS
La stratégie de pays privilégiant leurs intérêts nationaux dans l’approvisionnement d’un éventuel vaccin contre la Covid-19 pourrait aggraver la pandémie, a alerté mardi l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Cependant, le directeur de cette institution onusienne appelle donc la communauté internationale à prévenir le nationalisme vaccinal. «Personne n’est à l’abri tant que tout le monde n’est pas à l’abri », a déclaré le directeur général de l’Oms, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus. Au sujet des vaccins contre la Covid-19, Dr Tedros a indiqué que la forme d’action stratégique et globale est en effet dans l’intérêt de tous les pays. A l’en croire, les pays doivent prévenir le nationalisme vaccinal.
Poursuivant son propos, il a indiqué avoir envoyé mardi une lettre à tous les Etats membres pour les encourager à adhérer au futur dispositif d’accès mondial au vaccin contre la Covid19, connu sous le nom de Covax. «Le Centre mondial pour les vaccins est le mécanisme essentiel pour l’achat conjoint et la mise en commun des risques liés à plusieurs vaccins ; c’est pourquoi j’ai envoyé aujourd’hui une lettre à tous les États membres pour les encourager à y adhérer», a-t-il annoncé. Car pour Dr Tedros, si les dirigeants souhaitent protéger leur propre peuple en premier lieu, la réponse à cette pandémie doit être collective. «Ce n’est pas de la charité, nous avons appris à nos dépens que la manière la plus rapide de mettre fin à cette pandémie et de rouvrir les économies est de commencer par protéger les populations les plus à risque partout, plutôt que les populations entières de certains pays seulement», affirme le chef de l’Oms. Ainsi, il note que le partage stratégique et mondial des ressources limitées est en fait dans l’intérêt national de chaque pays.
LE PRESIDENT SALL EXIGE UN PLAN DE SECURISATION DES DEPOTS DE PRODUITS CHIMIQUES DANGEREUX
Cette sortie du chef de l’état intervienne à la suite de la révélation par la presse de la présence au Port autonome de Dakar de plus de 3000 tonnes de nitrate d’ammonium stockées à l’air libre
Présidant la réunion du conseil des ministres hier, mercredi 19 août, le président de la République, Macky Sall a demandé aux ministres de l’intérieur, Aly Ngouye Ndiaye et son collègue en charge de l’environnement, Abdou Karim Sall de lui fournir «un Plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux».
Cette sortie du chef de l’état intervienne à la suite de la révélation par la presse de la présence au Port autonome de Dakar de plus de 3000 tonnes de nitrate d’ammonium stockées à l’air libre. La question des 3.050 tonnes de nitrate d’ammonium stockées au Môle 3 du Port autonome de Dakar révélée par nos confrères de l'Observateur dans leur livraison d’hier s’est invitée à la table du Conseil des ministres.
En effet, selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre tenue toujours en mode visioconférence à cause de la pandémie de la COVID-19, le Président de la République, Macky Sall abordant le point relatif au «climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, a demandé au Ministre de l’Intérieur, de mettre en œuvre, en rapport avec le Ministre de l’Environnement, un Plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux».
Outre cette mesure visant la sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux, le chef de l’état dans le cadre du suivi et de la gestion des Sénégalais de l’Extérieur a également sommé le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de procéder, d’ici fin décembre 2020, au recensement de nos compatriotes de la Diaspora.
MALENTENDU AUTOUR D'UN STOCKAGE D'AMMONIAC
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable dégage toute responsabilité dans la gestion des 3050 tonnes de nitrate d’ammoniac du Port autonome de Dakar
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable dégage toute responsabilité dans la gestion des 3050 tonnes de nitrate d’ammoniac du Port autonome de Dakar. Il a refusé à l’entreprise propriétaire de la marchandise le transfert à Diamniadio. Mieux, il signale que la gestion de ce produit est du ressort des autorités portuaires. Les précisions sont du Directeur de l’environnement et des établissements classés (Deec), Baba Dramé, que la rédaction a joint au téléphone hier, mercredi 19 août. Auparavant, la Direction du Port autonome de Dakar (Pad), réagissant sur un article du journal l’Observateur, a indiqué, à travers un communiqué, qu’un entrepôt a été trouvé par le propriétaire de la marchandise et que la procédure de transfert en cours de traitement avec le ministère de l’Environnement.
BABA DRAME, DIRECTEUR DE LA DEEC AU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT PREND LE CONTRE PIED DU PORT : «Le ministre a reçu les responsables de X-Loc pour leur notifier son refus d’autoriser le stockage»
I l n’est pas question d’un aval du ministère de l’Environnement et du Développement durable à X-Loc pour le transfert des 3050 tonnes du nitrate d’ammoniac exposées au port de Dakar à Diamniadio. Le Directeur de l’environnement et des établissements classés (Deec), Baba Dramé est formel.
«C’est une information vérifiée parce qu’effectivement nous avons reçu une demande d’exploitation d’aire de stockage de produits de X-Loc. C’est avant-hier, mardi 19 août à 16h 15 min, que nous avons reçu la lettre. Et aussitôt après, le ministère de l’Environnement a instruit la demande. Cette après-midi (hier, mercredi 19 août), le ministre de l’Environnement et du Développement durable a reçu les responsables de X-Loc pour leur notifier son refus d’autoriser le stockage de ce produit à Diamniadio. Il l’a clairement notifié au responsable de X-Loc. Il pouvait se limiter à leur envoyer une lettre-réponse à leur demande, mais il a pris la peine de les recevoir pour leur transmettre la lettre de refus», s’est-il défendu lors d’un entretien téléphonique accordé à la rédaction.
Mieux, a-t-il ajouté, au moment où le Port autonome de Dakar (Pad) sortait un communiqué de presse pour faire part d’une demande d’autorisation de stockage de la marchandise à Diamniadio, la procédure normale et inhérente à l’importation de ce produit n’a pas été respectée. «L’importation, le transport et le stockage des produits chimiques au Sénégal obéit à une réglementation. C’est le Code de l’environnement qui organise la gestion des produits chimiques nocifs et dangereux. Nous avons une nomenclature des installations classiques qui définit les pays à partir desquelles il faudrait faire une déclaration ou une demande d’autorisation. Quand vous devez stocker du nitrate d’ammonium d’une quantité comprise entre 3 tonnes et 30 tonnes, vous devez faire une déclaration», soutient-il.
Avant d’ajouter : «quand il s’agit d’un stockage d’une quantité comprise entre 30 et 300 tonnes vous devez demander une autorisation, avec une étude d’impact environnemental approfondie. Pour cette affaire du Port autonome de Dakar, d’après les informations que nous avons reçues, il s’agit de 3050 tonnes». En conséquence, précise-t-il, «le stockage de ce produit nécessite au préalable une étude d’impact environnemental approfondie mais également une étude de danger et une procédure d’autorisation d’une installation classée pour la protection de l’environnement». L’objectif est, dit-il «de prévenir et de gérer les risques associés au stockage de ce genre de produit».
LE MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT MIS DEVANT LE FAIT ACCOMPLI
«On n’était pas du tout au courant. Le nitrate d’ammoniac est généralement utilisé pour la fabrication d’explosifs pour l’exploitation minière telle que l’or ou les carrières de basalte. D’habitude, c’est le ministère des Mines qui autorise l’importation et, en pareille circonstance, une ampliation est faire au ministère de l’Environnement parce c’est nous qui autorisons le stockage de ce type de produits. En ce qui concerne cette affaire de X-Loc, nous n’avions pas du tout l’information concernant l’importation de ce produit. C’est pourquoi j’ai dit que nous sommes mis devant le fait accompli», déclare Baba Dramé.
Se refusant d’engager la responsabilité du port dans cette affaire, le directeur de l’environnement soutient : «je n’engage la responsabilité de personne. Tout ce que je peux dire est que le produit est au port. Et c’est comme ça que nous l’avons appris». Revenant sur la tâche qui incombe à son département dans cette affaire, Baba Dramé juge que la mission qui leur a été assignée est bien remplie. «Le problème est environnemental et sécuritaire à la fois.
Et, en pareille circonstance, chacun doit assumer ses responsabilités. Le ministère de l’Environnement a déjà assumé la sienne en refusant à X-Loc l’exposition de ses produits à Diamniadio», a-t-il dit. Car, il est à préciser que la nécessité de protéger l’environnement revient à son ministère. Et, pour cela, a-til souligné, «la mesure de protection que le ministre de l’Environnement a prise est l’interdiction de ce produit à Diamniadio. L’autre élément qu’il a voulu bien leur dire c’est de s’organiser pour acheminer le produit vers le Mali, la destination finale».
S’agissant, par contre, de la présence du produit au Port autonome de Dakar, Baba Dramé estime que la nécessité de veiller aux conséquences du stockage incombe aux autorités portuaires. «La gestion du port autonome de Dakar relève de la responsabilité de la Direction générale du port, pas du ministère de l’Environnement», a-t-il déclaré.
DELOCALISATION DU STOCK DE NITRATE D’AMMONIUM VERS DIAMNIADIO : Le port «espérait» une autorisation du ministère de l’Environnement
La Direction générale du Port autonome de Dakar (Pad) a sorti un communiqué hier, mercredi 19 août pour, dit-elle, «informer l’opinion publique et les parties intéressées de l’existence d’un entreposage de 3050 tonnes de nitrate d’ammoniac au niveau du Mole 3 dédié aux marchandises du Mali». Et d’expliquer : «sur ce tonnage, 350 tonnes ont été déjà évacuées vers le Mali, qui reste sa destination finale, après son débarquement par l’armateur X-Loc». La Direction du Pad ajoute, en outre, qu’elle a déjà mis en demeure le propriétaire pour l’enlèvement, sans délai, de la marchandise et que ce dernier a déjà trouvé un entrepôt à Diamniadio. «Il est en train de travailler avec le ministère de l’Environnement pour avoir l’agrément en vue d’enlever instamment cette cargaison». Rappelons que tout est partie de la parution du quotidien l’Observateur d’hier, mercredi 19 août, qui, à sa Une, révèle que 3050 tonnes de nitrate d’ammonium sont stockées actuellement et à l’air libre au Môle 3 du Port autonome de Dakar. Le produit très dangereux serait à l’origine de la double explosion au Port de Beyrouth, au Liban, qui a fait 177 morts et 6 500 blessés.