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13 septembre 2025
LA COSYDEP FAIT LA PROMOTION DU GNPEF
Impliquer les communautés plus particulièrement les Organisations de la Société Civile (Osc) dans le Groupe National des Partenaires de l’Education et de la Formation (Gnpef) afin de leur permettre de mieux maitriser le système éducatif
La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (Cosydep) en partenariat avec Back-up Education a organisé hier une journée de capitalisation des résultats du programme de renforcement du dispositif de représentation des Organisations de la Société Civile (Osc) dans le Groupe National des Partenaires de l’Education et de la Formation (Gnpef).
A l’issue des 12 mois d’activités du programme, les acteurs jugent les résultats probants. Toutefois, le directeur exécutif de la Cosydep Cheikh Mbow et ses camarades appellent les communautés à s’impliquer davantage dans le Gnpef afin de mieux maitriser le système éducatif.
Impliquer les communautés plus particulièrement les Organisations de la Société Civile (Osc) dans le Groupe National des Partenaires de l’Education et de la Formation (Gnpef) afin de leur permettre de mieux maitriser le système éducatif, c’est l’une des préoccupations des membres de la Cosydep.
En effet selon Cheikh Mbow et ses camarades, le programme de renforcement du dispositif de représentation des Osc permet aux acteurs de réfléchir ensemble autour d’une étude sur les dispositifs de dialogue et de pilotage du système pour faire de l’éducation une affaire de la communauté à travers le Gnpef. «Nous, la Cosydep, allons travailler à faire en sorte que la société civile puisse avoir une place de qualité dans cette instance», a déclaré le directeur exécutif de la Cosydep, hier lors de la journée nationale de capitalisation des résultats dudit programme. A en croire Monsieur Mbow, cela permettra aux acteurs de la société civile d’avoir une approche beaucoup plus professionnelle, experte et une bonne maitrise de la politique éducative de suivi budgétaire et le leadership générationnel. «D’ailleurs, c’est ce qui a permis aujourd’hui à la Cosydep d’avoir des outils de capitalisation», indique-t-il.
Dans la même veine, Cheikh Mbow trouve que le Gnpef devrait travailler à être encore plus inclusif pour que toutes les voix comme celles des élus locaux, de la société civile ainsi que des apprenants puissent être entendues. D’autant que, souligne-til, l’étude a recommandé que ce travail soit décentralisé parce que les véritables enjeux se jouent au niveau local. «Il est important de savoir comment faire pour responsabiliser la voix citoyenne au niveau local pour que personne ne soit laissée en rade», affirme le directeur exécutif de la Cosydep.
«NOUS AVONS ORGANISE BEAUCOUP DE SESSIONS DE RENFORCEMENT DE CAPACITES POUR AIDER LES ACTEURS»
Revenant sur le bilan de la Cosydep, son directeur exécutif vante les résultats du programme de renforcement du dispositif de représentation des Organisations de la Société Civile. A l’en croire, beaucoup d’acteurs n’étaient pas informés de l’existence du Gnpef. «Les études ont révélé que certains acteurs ne maitrisaient pas l’existence d’un instrument dénommé Gnpef. Donc son appropriation est déjà pour nous un excellent résultat», argue-t-il.
Au delà de l’appropriation, Cheikh Mbow soutient que le programme a permis également d’orienter les acteurs vers plus de professionnalisme et de maitrise du sujet du système éducatif. «En fait, nous avons organisé beaucoup de sessions de renforcement de capacités pour aider les acteurs à analyser un document des pouvoirs politiques, budgétaire et se projeter en termes de perspectives afin de mieux commercer avec les techniciens du gouvernement», renseigne M.Mbow qui cite également en guise de résultats l’aménagement d’espaces pour les apprenants. Car, pour lui, il ne peut y avoir de dialogue sans les enfants. «Ils ont leurs mots à dire, ils sont importants, on ne doit plus être dans un dispositif où les adultes réfléchissent isolement sur des questions qui les concernent», tranche Cheikh Mbow qui plaide pour leurs implications à travers les gouvernements scolaires. Ce qui leur permettra de se sentir ciblés et responsables.
DANGER SUR LES COTES SENEGALAISES, IVOIRIENNES, BENINOISES ET TOGOLAISES
L’année 2019 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais constatées en Afrique.
Le rapport sur l’état du climat en Afrique en 2019, une publication inter organisations coordonnée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), a été publié le 26 octobre dernier. Ce document alerte sur le danger qui guette les côtes sénégalaises, ivoiriennes, béninoises et togolaises dont 56% sont en train de s’éroder.
L’année 2019 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais constatées en Afrique. Et Cette tendance devrait se poursuivre à en croire l’Organisation météorologique mondiale (OMM). En effet, note-t-elle, les dernières prévisions décennales, qui incluent la période quinquennale 2020-2024, indiquent un réchauffement continu et une diminution des précipitations, notamment en Afrique du Nord et en Afrique australe, ainsi qu’une augmentation des précipitations au Sahel.
Et selon les scénarios médians présentés dans le cinquième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat(GIEC), de vastes régions africaines connaîtront, d’ici les deux dernières décennies de ce siècle, un réchauffement supérieur à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. «Dans une grande partie de l’Afrique, la température a déjà augmenté de plus de 1°C par rapport à 1901, avec une multiplication des vagues de chaleur et des journées caniculaires.
Selon le GIEC, il est probable que les précipitations diminuent en Afrique du Nord et dans le sud-ouest de l’Afrique du Sud d’ici la fin du siècle », lit-on dans le communiqué parvenu à «L’AS». Et ce réchauffement n’est pas sans conséquence sur le niveau d’élévation de la mer qui a atteint 5 mm/an dans plusieurs zones océaniques entourant le continent. «Cette élévation est supérieure à l’augmentation moyenne du niveau de la mer à l’échelle mondiale, qui est de 3 à 4 mm/an », souligne le rapport de l’OIMM. Non sans préciser que la dégradation et l’érosion des côtes constituent également un problème majeur, en particulier en Afrique de l’Ouest. Selon le rapport, environ 56% des côtes du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Togo sont en train de s’éroder. «Et cette situation devrait s’aggraver », précise le document. Qui ajoute que l’élévation du niveau de la mer n’est actuellement pas le facteur dominant des changements environnementaux, mais qu’elle devrait se combiner par la suite à d’autres facteurs pour en exacerber les conséquences négatives.
Par ailleurs, les projections du GIEC suggèrent que le réchauffement aura des effets dévastateurs sur la production agricole et la sécurité alimentaire. Parmi les principaux risques pour l’agriculture figurent la baisse de rendement des cultures due au stress thermique et hydrique et l’augmentation des dégâts causés par les ravageurs, les maladies et les inondations sur l’infrastructure des systèmes alimentaires. Une telle situation compromettrait gravement la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des ménages, des régions et des nations.
A en croire l’OIMM, d’ici le milieu du siècle, les principales cultures céréalières d’Afrique seront touchées, avec toutefois des différences en fonction des régions et les cultures. Selon le scénario de changement climatique le plus pessimiste, le rendement moyen diminuerait de 13% en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, de 11% en Afrique du Nord et de 8% en Afrique de l’Est et en Afrique australe. La hausse des températures et la modification des régimes de précipitations ont également un impact significatif sur la santé des populations africaines.
Selon l’OIMM, l’augmentation des températures et des précipitations rend l’habitat plus favorable aux insectes piqueurs et à la transmission de maladies à vecteur comme la dengue, le paludisme et la fièvre jaune.
Ainsi, d’après le rapport, le réchauffement des hauts plateaux d’Afrique de l’Est permet aux moustiques porteurs du paludisme de survivre à des altitudes plus élevées.
DAKAR POUR ABRITER LA DEUXIEME REUNION EN FEVRIER 2021
Dakar a été choisie pour arbitrer la seconde réunion de la COP7, en début février 2021. Le choix de la capitale du Sénégal a été fait sur proposition lors de la première réunion formelle du Bureau de la COP7.
Dans le cadre de la lutte contre le dopage dans le sport, la ville de Dakar a été choisie pour abriter la seconde réunion en février 2021. Le choix de la capitale du Sénégal, informe un communiqué de la cellule de communication du ministère des Sports du Sénégal, a été fait à l’issue de la première réunion formelle du Bureau accueillie par le ministre des sports de la Fédération de Russie.
Ayant pris part à la rencontre, le ministre des Sports Matar Ba, en sa qualité de vice-président, a insisté sur la nécessité de renforcer la solidarité, la communication et la visibilité de la Convention par les membres du Bureau.
Dakar a été choisie pour arbitrer la seconde réunion de la COP7, en début février 2021. Le choix de la capitale du Sénégal a été fait sur proposition lors de la première réunion formelle du Bureau de la COP7.
Accueillie par le ministre des Sports de la Fédération de Russie, M. Oleg Matytsin, en tant que vice-président du Bureau de la COP7, la réunion, informe le communiqué de la cellule de communication du ministre des Sports du Sénégal, a abordé de manière significative des questions clés afin que le mandat confié au Bureau par la Conférence des Parties puisse être accompli de manière adéquate, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid19
Pour sa part, Matar Ba, en sa qualité de vice-président a, selon la même source, insisté surtout sur la nécessité de renforcer la solidarité, la communication et la visibilité de la Convention par les membres du Bureau, qui ont convenu de renforcer la coopération avec les organisations intergouvernementales régionales, ainsi qu'avec le mouvement sportif et d'autres parties prenantes majeures. Le patron du sport sénégalais a aussi exhorté les organisations à poursuivre la série de consultations régionales avec les Plateformes nationales.
Le plan de travail vers la COP8 a été adopté par consensus par le Bureau, contenant plusieurs activités cruciales pour le suivi de la COP7, ainsi que de nouvelles propositions tenant compte de l'impact de la pandémie de Covid19 sur le sport et la lutte contre le dopage. Les membres du Bureau ont également saisi l'occasion pour faire le point sur les activités antidopage menées au niveau régional, telles que reflétées lors des consultations régionales avec les Plateformes nationales de conformité, et de prendre note des progrès accomplis en ce qui concerne le communiqué publié en août dernier sur la loi Rodchenkov et le financement par les États-Unis de l'Agence mondiale antidopage.
La Présidente du Comité d’approbation a présenté un aperçu du travail virtuel du Comité depuis le début de l’année et a partagé une analyse préliminaire des réponses des États parties à l’enquête sur les défis de la lutte contre le dopage dans le sport. En ce qui concerne la mobilisation des ressources, il est encourageant de noter que 16 États parties ont contribué au Fonds antidopage en 2020, malgré les défis actuels. Néanmoins, alors que les efforts doivent être multipliés pour atteindre les objectifs adoptés par la COP7, le Bureau et le Comité d'approbation continueront à travailler main dans la main. De plus, pour assurer la durabilité du Fonds, les organes directeurs de la Convention vont également nouer des contacts avec le secteur privé et le mouvement sportif.
11 CONTAMINATIONS SUPPLÉMENTAIRES CE MERCREDI
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré 15 542 cas positifs de Coronavirus dont 322 décès, 14 565 guéris et 694 sous traitement.
Dakar, 28 oct (APS) - Onze nouvelles contaminations de Covid-19 ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures, a indiqué, mercredi le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action Sociale.
‘’Sur 721 tests réalisés, 11 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 1, 53%’’, a annoncé le Directeur de la Prévention, le Docteur Mamadou Ndiaye également porte-parole du ministère.
Dans son point quotidien sur la situation de l’épiédémie au Sénégal, M. Ndiaye a indiqué que les nouvelles infections concernent 3 cas contacts suivis par les services du ministère, 1 cas importé à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD) et 7 autres issus de la transmission communautaire.
Ils ont été enregistrés à Yoff avec deux cas, aux Almadies, à Dakar-Plateau, à Mbour, à la Sicap-Karack et Thiès avec un seul cas.
D’après El Hadji Mamadou Ndiaye, aucun décès n’a été enregistré ce mardi, alors que 128 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris.
Ce mardi, 7 cas graves sont encore pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré 15 542 cas positifs de Coronavirus dont 322 décès, 14 565 guéris et 694 sous traitement.
LES HANDICAPÉS DIPLOMÉS MONTENT AU CRENEAU
«Nous sommes là pour nous faire entendre à nouveau parce que les directives qu’avaient données le président tardent à se faire exécuter notamment par le ministre de la Fonction publique », a déclaré Joseph Demba Senghor
L’Association des handicapés du Sénégal a tenu à Dakar avant-hier, lundi, un point de presse pour dénoncer le manque de rigueur du ministre de la fonction publique, envers les directives du président de la République, consistant à examiner le dossier des handicapés diplômés en vue de leur recrutement dans la fonction publique et parapublique.
«Nous sommes là pour nous faire entendre à nouveau parce que les directives qu’avaient données le président tardent à se faire exécuter notamment par le ministre de la Fonction publique », a déclaré Joseph Demba Senghor, secrétaire général de l’Association des handicapés du Sénégal.
Ainsi, après une longue attente suite aux instructions du président sur la prise en charge des dossiers des handicapés diplômés, ces derniers brisent le silence et accusent le ministre de la fonction publique : « nous avons attendu un mois par respect pour le président Macky Sall et ses propos parce que c’est une autorité et il semble avoir entendu notre voix. Donc, maintenant ce sont ces collaborateurs qui doivent exécuter ses instructions. Cependant, nous sommes toujours à l’attente.
Raison pour laquelle nous voulons rappeler à Madame le ministre son devoir d’exécutante. C’est-à-dire qu’elle doit mettre en œuvre les directives du chef de l’Etat ».
Et de poursuivre : « Nous nous sommes adressés à elle mais elle n’a toujours pas réagi. Alors, nous sommes descendus sur le terrain pour nous faire entendre… Nous avons beaucoup attendu et la situation nous concerne tous. Et pour quelqu’un qui a attendu des années, attendre encore un mois n’est pas grand-chose. Mais je pense aussi que si on veut régler ce problème, cela ne doit pas prendre autant de temps. Aujourd’hui, nous avons fait ce point de presse pour qu’ils apprennent les choses telles que ça se passe. C’est donc une forme de mise au point ou de rappel. Mais si nous n’avons pas de retour, nous comptons à nouveau battre le pavé pour faire valoir notre doléance ».
Serigne Guèye, président de l’association, a tenu à relever pour sa part : « Nous ne demandons pas à ce que tout le monde soit casé sur un poste car c’est impossible. Mais au moins que ceux qui ont eu à faire une formation professionnelle soient insérés dans la fonction publique et parapublique ». Foulard rouge noué à la tête, il précisera par ailleurs, sous forme de menace voilée, que « S’ils ne donnent pas suite à notre appel d’ici peu, nous prévoyons de faire des marches les vendredis avec comme point de départ la Place de la nation jusqu’a la RTS pour obtenir gain de cause ».
LE PRIVÉ SÉNÉGALAIS ET MAURITANIEN INVITÉ À SE METTRE À NIVEAU SUR LE «CONTENU LOCAL»
Dakar abrite depuis mardi 27 octobre, une rencontre de dialogue parlementaire de haut niveau entre le Sénégal et la Mauritanie autour du projet d’exploitation du champ Grand Tortue / Ahmeyim (Gta)
Dakar abrite depuis hier, mardi 27 octobre, une rencontre de dialogue parlementaire de haut niveau entre le Sénégal et la Mauritanie autour du projet d’exploitation du champ Grand Tortue / Ahmeyim (Gta).
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre de deux jours, organisée par OXFAM Sénégal et ses partenaires, le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies et le président du Comité ITIE de la Mauritanie ont invité les entreprises locales à profiter du retard enregistré dans la phase d’exploitation pour se mettre à niveau afin de pouvoir profiter des avantages de la loi sur le contenu local.
Organisée par OXFAM Sénégal et ses partenaires, cette rencontre de dialogue parlementaire de haut niveau entre le Sénégal et la Mauritanie autour du projet d’exploitation du champ Grand Tortue / Ahmeyim (Gta) prévue sur deux jours (hier et aujourd’hui) est la première du genre. Elle vise, selon Omar Kaboré, directeur pays de Oxfam Sénégal, « à favoriser une collaboration à tous les niveaux, dans un consensus éclairé entre le Sénégal et la Mauritanie sur le partage de la gestion des ressources du gisement de gaz commun aux deux pays ».
Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui a réuni une dizaine de parlementaires, des représentants des deux gouvernements et des membres de la société civile, le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, a salué la tenue de cette rencontre qui va permettre, selon lui, aux différents acteurs d’« échanger » des informations sur l’évolution de ce projet d’exploitation du champ gazier GTA dont le contrat a été signé en février 2018 à Nouakchott par les chefs d’Etat sénégalais et mauritanien.
Rappelant ainsi qu’au Sénégal, l’article 25 de la Constitution consacre l’appartenance des ressources naturelles au peuple, le ministre Mouhamadou Makhtar Cissé de souligner que ce dialogue est une opportunité de consolider non seulement tout ce qui a été fait dans le cadre de ce projet de Gta mais aussi de « mettre tout le monde au même niveau d’information, notamment sur les réformes engagées dans les deux pays pour une meilleure prise en charge des intérêts des entreprises locales, à travers la loi sur le contenu local ».
Sous ce rapport, il a ainsi engagé les responsables des entreprises privées au niveau des deux pays à se mettre à niveau pour tirer le maximum possible des avantages de cette loi sur le contenu local lors de la phase d’exploration du gaz repoussé en 2023 à cause de l’impact de la Covid-19. Loin de s’en tenir là, le ministre sénégalais du Pétrole et des Energies a également plaidé la mise en place d’un cadre de suivi-évaluation des recommandations qui sortiront de ce forum afin qu’il ne soit pas une rencontre de plus.
Prenant la parole à son tour, Mohamed Lemine Ahmedou, président du Comité Mauritanien de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), abondant dans le même sens que le ministre Mouhamadou Makhtar Cisse, invite la jeunesse des deux pays à se mobiliser pour bénéficier des avantages de ce projet. «Il faut arracher les choses. Ce n’est pas à Bp de former ou d’encadrer les Sénégalais et les Mauritaniens à bénéficier des avantages de l’exploitation des ressources. C’est au peuple, aux citoyens, aux institutions et aux gouvernements de nos deux pays de travailler d’arrache-pied afin de pouvoir profiter le maximum possible des avantages de loi sur le contenu local. Ce, en mettant à niveau leur compétence sur toute la chaine de valeur de l’exploitation. Car, si Bp ne parvient pas à trouver un opérateur au Sénégal et en Mauritanie pour une prestation donnée, il sera obligé de chercher ailleurs en faisant appel à l’extérieur. Donc, j’invite les jeunes au niveau des deux pays à se préparer en vue de tirer le maximum possible de profit de ce projet Gta ».
Pour sa part, Awa Marie Coll Seck, présidente du Comité national Itie du Sénégal, a estimé que cette rencontre de dialogue entre les parlementaires du Sénégal et de la Mauritanie va favoriser une collaboration à tous les niveaux dans la gestion des ressources du gisement de gaz commun aux deux pays». «Ce moment d’échanges et de partage vient conforter tous les acteurs et parties prenantes s’intéressant à la gouvernance des ressources pétrolières et gazières dans nos deux pays, que nous sommes résolument engagés sur la voie d’une gestion transparente de nos ressources communes», a-t-elle assuré.
Lors des échanges dans le cadre de cette première journée avant la pause déjeuner, plusieurs acteurs notamment de la société civile ont pris la parole pour interpeller les responsables des deux pays mais aussi l’entreprise pétrolière Britannique, British Petroleum (Bp) en charge de ce projet sur entre autres, le retard dans la publication des contrats signés avec les deux pays mais aussi sur les bénéficiaires effectifs et la compensation environnementale et sociale prévue pour les acteurs de la pêche artisanale.
Prenant la parole, le représentant de BP/Sénégal a indiqué que son entreprise a adopté un plan global de gestion des impacts environnemental et social et a promis de revenir sur les détails dudit plan lors de la rencontre de ce jour.
Poursuivant son propos, il a ajouté au sujet de la publication des contrats, que tous les accords signés ont respecté les règles de la transparence.
MOUSTAPHA CISSE LO CONDAMNÉ À SIX MOIS AVEC SURSIS
La chambre correctionnelle du Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire opposant le président du groupe parlementaire Aymérou Gningue et sa femme contre l’ex-président du parlement de la Cedeao
La chambre correctionnelle du Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar a rendu hier, mardi 27 octobre, son verdict dans l’affaire opposant le président du groupe parlementaire Aymérou Gningue et sa femme contre l’ex-président du parlement de la Cedeao. Moustapha Cissé Lo a été déclaré coupable de complicité de diffamation et Yéro Mamadou Guissé, directeur de publication du journal en ligne Senscoop coupable de diffamation. Tous les deux ont été ainsi condamnés à une peine d’emprisonnement de six mois assortis de sursis, à 200 000 F CFA d’amende et 5 millions de F CFA de dommages et intérêts.
Est-ce la poursuite de la descente aux enfers pour l’ex-président du Parlement de la Cedeao, ex-Premier vice-président de l’Assemblée nationale, non moins ex-apériste ? Le moins que l’on puisse dire, après son expulsion de l’Alliance pour la République (Apr) et son éviction à la tête de la Vice-présidence à l’Assemblée, Moustapha Cissé continue d’accumuler les revers. Cette foisci, c’est la justice qui lui fait subir un autre échec.
En effet, la chambre correctionnelle du Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar a rendu hier, mardi 27 octobre, son verdict dans l’affaire l’opposant au président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Aymérou Gningue, et sa femme.
La cour déclare Moustapha Cissé Lo coupable de complicité de délit de diffamation et Yéro Mamadou Guissé, directeur de publication du journal en ligne Senscoop coupable de diffamation. Elle les condamne chacun à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis et à une amende de 200.000 mille F CFA. Mieux, elle ordonne la publication du jugement dans certains quotidiens de la place aux frais des prévenus. Par ailleurs, la Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar a déclaré recevable la constitution de partie civile d’Aymérou Gningue et sa femme Fatou Syll.
Ainsi donc, sur l’action civile, elle condamne Moustapha Cissé Lo et Yéro Mamadou Guissé à payer solidairement à la partie civile, la somme de 5 millions de F CFA à titre de dommages et intérêts. Pour rappel, Aymérou Gningue et sa femme avaient servi, en juillet dernier, une citation directe à Moustapha Cissé Lo. Cela, pour laver leur honneur suite aux injures et diffamations portées contre leur personne.
En effet, Cissé Lo avait accusé notamment Mme Gningue d’avoir bénéficié d’un marché de 40 tonnes de semences d’arachide. Des propos jugés inexacts et insultants par l’avocat de la partie civile. Dès l’annonce de la citation directe, Moustapha Cissé Lo a joué à cachecache avec les huissiers qui ont eu toutes les peines du monde à lui notifier la plainte. Le huissier était obligé d’aller déposer l’acte au niveau de la préfecture, comme le lui indique la loi, en laissant le procès-verbal de la transcription à la disposition du concerné, avait indiqué le conseil du couple, Me Antoine Mbengue.
MOUSTAPHA CISSE LO SUR SA CONDAMNATION POUR COMPLICITE DE DIFFAMATION : «Je ne dis jamais quelque chose sans preuves»
La réponse ne s’est pas fait attendre du côté du tonitruant député. Après la publication du verdict de la Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar, l’accusant de complicité de diffamation, Moustapha Cissé Lo a fait une sortie audio dans le site Dakar matin. Une sortie faite pour persister dans ses dires car, il fera savoir qu’il ne dit jamais des choses sans preuves.
Dans l’enregistrement sonore en Wolof, l’ex-Premier vice-président de l’Assemblée nationale, qui déplore la démarche entreprise dans cette affaire, dira que «cela me fait mal car je vois dans la presse en ligne que je l’ai accusé d’une chose sans preuves. Mais, si tu ne demandes pas à la personne, tu ne peux pas avoir de preuves. Je ne dis jamais quelque chose sans preuves. Tout ce que je dis, le jour qu’on me convoquera, je donnerais les preuves». Il a fait savoir qu’il aurait répondu au tribunal, même si la Constitution avait été violée par sa convocation, notamment à cause de son immunité parlementaire.
Ainsi donc, il précise qu’il n’a jamais été convoqué au tribunal pour répondre dans une affaire pareille
. A l’en croire, «vous venez de me l’apprendre. Je viens d’apprendre que mon frère Aymérou Gningue m’a amené en justice. Je n’ai jamais reçu de convocation du tribunal, une convocation dans laquelle on m’a appelé pour un jugement entre lui et moi».
Autre chose, l’ancien président du parlement de la Cedeao fustige sa condamnation alors que son immunité parlementaire n’a jamais été levée par l’Assemblée nationale, ou encore par le Bureau de l’Assemblée. Tout en déplorant cet état de fait, il pense «qu’il faut revoir les choses en partage, revoir comment marche le pays afin que toute personne qui pense avoir été diffamée, qu’elle puisse s’en remettre à la justice. Mais aussi, que la personne qui serait considérée comme le diffamateur soit présente pour nier, confirmer ou même demander pardon s’il a tort».
OUSMANE SONKO PARLE DE TRAHISON DE MACKY SALL
Dans une vidéo partagée sur sa page Facebook mardi 27 octobre, le leader de Pastef a estimé que la reprise de l'émigration clandestine ne fait qu’illustrer l’échec du président
Les derniers événements marqués par la récurrence des cas d’immigration clandestine de Sénégalais, via l’océan, a fait sortir le président de Pastef-Les Patriotes. Dans une vidéo partagée sur sa page Facebook hier, mardi 27 octobre, Ousmane Sonko a estimé que la reprise de ce phénomène ne fait qu’illustrer l’échec du président Macky Sall, qui avait promis 100.000 à 150.000 emplois par an aux jeunes du pays. Il l’accuse ainsi de trahison et estime qu’il devait démissionner.
D’attaque contre le régime en place, comme à l’accoutumée, le leader de Pastef-Les Patriotes s’est défoulé sur le président de la République, Macky Sall et son régime, concernant l’immigration clandestine via la mer, qui prend des proportions inquiétantes.
Dans une vidéo en Wolof partagée sur sa page Facebook hier, mardi 27 octobre, Ousmane Sonko a dit tenir pour responsable le chef de l’Etat, Macky Sall, qui aurait échoué. Relevant qu’un pays ne se gère pas dans la duperie, il a estimé que la reprise de ce phénomène montre à suffisance que le président Sall a littéralement échoué, car il avait promis aux jeunes Sénégalais, en 2012, de créer entre 100.000 et 150.000 emplois par an, soit 500.000 à 750.000 emplois durant 5 ans. Il reste ainsi persuadé que si le chef de l’Etat avait respecté son engagement durant son premier mandat, il n’y aurait pas la reprise de ce phénomène d’immigration clandestine par les eaux.
Pis, il rappelle à Macky Sall d’avoir promis encore 1 million d’emplois, alors qu’il n’avait pas tenu la promesse du premier mandat. Poursuivant sur sa logique, il dira que le président s’était engagé à construire 15.000 logements sociaux, lors de son premier septennat et qu’il en promet encore 100.000 pour ce deuxième mandat. Cela, alors que la première promesse n’a pas été tenue.
Suffisant pour le président de Pastef-Les Patriotes de dire qu’on ne dirige pas un pays dans la tromperie et des promesses impossibles à réaliser. Revenant sur les différents programmes mis en place par le régime en place, à savoir le FONSIS, le FONGIP, ANPEJ, DER, PRODAC, qui auraient engloutis, à son avis, beaucoup de milliards, Ousmane Sonko dira que tous sont des échecs car les jeunes pour qui étaient destinés ces programmes sont ceux-là qui prennent les pirogues pour rejoindre l’Europe. Brocardant ainsi ces différents programmes, il précisera que ce sont les ressources du pays qui peuvent donner de l’emploi aux jeunes. A ce niveau, Sonko s’est désolé que le président Macky Sall ait vendu toutes les ressources du pays à vil prix aux étrangers.
Pour lui, Macky Sall a trahi le peuple sénégalais pour n’avoir pas respecté ses engagements et devrait rendre sa démission pour indiquer au peuple qu’il n’est pas capable de diriger ce pays. Pour autant, il a appelé les jeunes à raison garder car l’immigration clandestine n’est pas la solution en dépit de la trahison du président Macky Sall. Aux jeunes, il a fait savoir que le Sénégal a plus de ressources que l’Europe. Ce qu’il faut, selon lui, c’est une prise de responsabilité des Sénégalais pour ne plus laisser les hommes politiques qui ne représentent pas 1% de la population, dilapider les ressources du pays.
LE PHÉNOMÈNE MIGRATOIRE ET SES DRAMES ENCORE AU-DEVANT
Dakar, 28 oct (APS) – La recrudescence du phénomène migratoire à partir des côtes sénégalaises continue de préoccuper les journaux parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.
Certains parmi les quotidiens spéculent encore sur le nombre réel de morts dénombrés dans un accident survenu en mer dans la nuit de dimanche au large de Dakar à la suite d’une opération d’arraisonnement d’une pirogue de migrants clandestins menée par la marine nationale appuyée par la garde civile espagnole.
S’appuyant sur des témoignages de rescapés de cet accident, La Tribune évoque au moins une quarantaine de morts dans ce qu’il considère comme une collision entre un patrouilleur de la marine et une pirogue de migrants clandestins.
Une version balayée par le gouvernement sénégalais. Dans un communiqué rendu public mardi, il précise que les deux vedettes de l’armée qui ont intercepté et tenté de ramener la pirogue à quai ont constaté un refus du conducteur, lequel dans ses manœuvres a heurté une des vedettes, provoquant le chavirement de son embarcation.
Le gouvernement souligne qu’entre le 07 et le 25 octobre 2020, cinq (5) pirogues ont été interceptées par la Marine nationale appuyée par la Gardia civile espagnole et des piroguiers sénégalais.
Au total, trois cent quatre-vingt-huit (388) personnes ont été secourues, lit-on dans le communiqué, indiquant que le 21 octobre, une pirogue a pris feu au large de Dakar, suite à l’explosion du moteur et des fûts de carburant à bord.
Des chiffres encore loin de décourager les candidats au départ. La tribune annonce par exemple qu’une embarcation avec à son bord près de 200 jeunes a échoué lundi sur l’embouchure du fleuve Sénégal dans la région de Saint-Louis (nord).
Dans ce lot de drames, L’Observateur a choisi de revenir sur l’explosion d’une autre pirogue de 200 migrants au large des côtes sénégalaises en levant un coin du voile sur les "visages des morts", notamment sur la triste histoire de cinq jeunes originaires de Saint-Louis tués dans cet accident.
Les populations du quartier de Pikine pleurent toujours leurs enfants morts vendredi suite à l’explosion de la pirogue qui les convoyait vers l’Espagne. Celles qui espéraient encore revoir leurs proches vivant ont accepté le coup du destin, en décidant d’organiser le deuil.
Un ’’deuil impossible pour les familles’’, rétorque de son côté +Source A+ pointant du doigt l’absence de bilan sur le nombre réel de victimes de ces drames.
"(…) La liste de nos vaillants jeunes morts sur le chemin de l’exil s’allonge sans que personne ne semble pouvoir rien faire. Jusqu’à présent l’Etat n’a pas su trouver la réponse à cette tragédie qui a pour nom émigration clandestine", regrette la publication dans ses colonnes.
Elle conclut que le ’’deuil restera impossible’’ tant qu’on n’aura pas un bilan exact du nombre de victimes.
Vox-populi relève pendant ce temps, une "dissonance" dans l’équipe gouvernementale au sujet des sanctions à infliger aux convoyeurs de migrants clandestins.
Citant le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, le journal rapporte qu’il n’est pas nécessaire de criminaliser le fait de convoyer des migrants alors que deux de ses collègues Mansour Faye et Néné Fatoumata Tall avaient fait un plaidoyer allant dans le sens d’un durcissement des sanctions pénales à l’encontre des auteurs.
La crise migratoire n’occulte cependant pas d’autres sujets comme la politique et l’économie.
Le Témoin s’est ainsi intéressé à la situation au Parti socialiste, la formation politique de Léopold Sedar Senghor que le journal compare à un patient dans un état de "mort clinique".
"Il ne s’agit pas d’une opinion subjective mais d’une vérité constatée, au vu et au su de ses dissensions internes et de la léthargie dans laquelle git le parti depuis presque un quart de siècle", argumente le quotidien en revenant notamment sur la bataille de succession de son défunt leader, Ousmane Tanor Dieng.
Walf Quotidien ne reste pas également insensible à la crise que traverse le PS en revenant sur la division des membres de cette formation politique de Nioro, dans la région de Kaolack, après les intentions manifestées par Serigne Mbaye Thiam, un des leurs, de remplacer Ousmane Tanor Dieng à la tête du parti.
Dans le cadre de la relance économique espérée avec la fin de la crise sanitaire qui se profile, Le Soleil explique à ses lecteurs comment l’Etat compte atteindre une croissance de 5, 2 % en 2021.
"A travers le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), l’Etat du Sénégal ambitionne de réaliser un taux de croissance de 5, 2 % en 2021. Un rapport économique et financier publié par les services du ministère de l’Economie passe au peigne fin la contribution quantifiée de toutes les branches essentielles de l’activité économique devant contribuer à l’atteinte de cet objectif", fait savoir le journal.
Le Quotidien pour sa part met l’accent sur la fin annoncée par le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres, Oumar Youm des travaux précédant la mise en service prochaine du Train express régional (TER), devant relier la capitale à la Nouvelle ville de Diamniadio, dans le département de Rufisque.