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5 juillet 2025
AMADOU BA GAGNE LE PROCES CONTRE SON FILS KHADIM BA
Rebondissement dans l’affaire opposant le Pca de Locafrique, Amadou Ba et son fils Khadim Ba. La cour d’Appel de Dakar a tranché sur le contentieux pour le contrôle de la société Locafrique.
La cour d’Appel rétablit le président du conseil d’administration de Locafrique Amadou Ba dans ses droits dans une ordonnance rendue publique le 13 août 2020. ce dernier avait saisi la cour en protestation contre l’ordonnance n°208/20 rendue alors le 29 avril 2020 par le premier président de la cour d’Appel de Dakar, Demba Kandji, en faveur de son fils Khadim Ba, directeur général de Locafrique. La cour d’Appel a ainsi condamné Khadim Ba.
Rebondissement dans l’affaire opposant le Pca de Locafrique, Amadou Ba et son fils Khadim Ba. La cour d’Appel de Dakar a tranché sur le contentieux pour le contrôle de la société Locafrique. Ce verdict est l’aboutissement d’un combat judiciaire épique entre le Pca de Locafrique et son fils qui en est le Directeur général.
La cour d’Appel de Dakar a rétabli Amadou Ba dans ses droits en tant que président du conseil d’administration de ladite société, poste que son fils lui dénie. Khadim Ba argue que son père a cédé ses actions en présentant le protocole de ladite cession daté du 24 novembre 2016. Il s’en est suivi une modification des organes de la société Locafrique et Carrefour Automobile. D’ailleurs, Amadou Ba avait saisi la justice pour faux et usage de faux, accusant ses enfants d’avoir imité sa signature pour dire qu’il leur a offert ses actions de Locafrique. Alors, la justice lui avait donné raison. Mais il lui restait une autre paire de manches.
En effet, lorsqu’Amadou Ba a voulu remplacer Khadim Ba à la Direction Générale de Locafrique, ce dernier a décidé de le traîner en justice. A sa grande surprise, le premier président de la Cour d’Appel de Dakar, Demba Kandji, a rendu une ordonnance conditionnant la reprise de Locafrique par Amadou Ba par le dépôt d’une caution de 3 milliards de F Cfa. Une décision qui avait choqué alors le PCA de Locafrique qui jurait n’avoir jamais cédé ses actions à son fils Khadim Ba qui ne dispose que de 3%. Il avait décidé alors d’attaquer l’ordonnance en question. C’est ainsi que les avocats d’Amadou Ba ont saisi la cour d’Appel de Dakar le 18 juin dernier d’une requête aux fins d’obtenir la rétractation de l’ordonnance n°e208/2020 ainsi que la radiation du registre du commerce et du crédit mobilier des noms des dirigeants sociaux et actionnaires que l’ordonnance en question avait sommé de rétablir.
Les avocats de Khadim Ba ont estimé que la requête était irrecevable, arguant de l’autorité de la chose jugée et qu’elle constituait une réitération de la requête formée contre l’ordonnance n°191/2020 du 1er avril que le premier président d’alors avait rejetée. Les robes noires estiment qu’Amadou Ba n’a pas qualité à agir en tant que PCA de Locafrique. Des arguments battus en brèche par les conseils d’Amadou Ba qui soutiennent que l’arrêt n°194 portant sur les mesures conservatoires prises dans l’instance en faux suivie contre Khadim Ba et les modifications apportées à l’organe de Locafrique sont sans effet et par conséquent inopposables.
D’emblée, le premier président de la cour d’Appel de Dakar, Ciré Aly Ba, relève l’absence du principe du contradictoire dans l’ordonnance n°208/20 en question, qui constitue une violation des droits de la défense. En sus, il pense qu’il n’appartient pas au juge des requêtes de trancher un litige portant sur le contrôle d’une société commerciale, de déterminer son actionnariat ou de se prononcer sur la validité d’un contrat de cession d’actions. Par conséquent, la cour d’Appel estime que la mesure de rétractation se suffit à elle-même. Ainsi la cour rétracte l’ordonnance n°208/20 du 29 avril 2020 rendue par le premier président de la Cour d’Appel de Dakar. Elle condamne également Khadim Ba aux dépens.
LES CAS COMMUNAUTAIRES DE COVID-19 AFFLUENT
Depuis une dizaine de jours, les cas issus de la transmission communautaire foisonnent. Actuellement, leur nombre quotidien dépasse de loin celui des cas contacts
Depuis une dizaine de jours, les cas issus de la transmission communautaire foisonnent. Actuellement, leur nombre quotidien dépasse de loin celui des cas contacts.
Les autorités sanitaires et étatiques doivent faire face à plusieurs défis comme l’explosion des cas communautaires, la propagation du virus et la courbe ascendante de la contamination. Parmi ces défis, le plus ardu est la transmission communautaire, d’autant qu’un seul cas communautaire peut contaminer jusqu’à 400 personnes. Face à cette situation, il sera difficile d’endiguer de sitôt la propagation du virus. Presque toutes les localités du pays ont enregistré des cas communautaires après la fête de Tabaski qui a favorisé beaucoup de déplacements à l’intérieur du pays.
Par ailleurs, sur 1 463 tests réalisés, 141 sont revenus hier positifs, soit un taux de positivité de 9,64%. Les nouveaux cas sont constitués de 58 cas contacts et de 83 cas communautaires. Ceux-ci sont répartis entre Kolda 10, Ziguinchor 10, Kédougou 09, Kaolack 5, Guédiawaye 4, Saint-Louis 4, Thiès 4, Tivaouane 4, Popenguine 3, Diouloulou 2, Maristes 2, Ouest Foire 2, Richard Toll 2, Rufisque 2, Sacré-cœur 2, Touba 2, Yeumbeul 2. Bounkiling, Guinguinéo, Liberté 5, Liberté 6, Mbao, Mbour, Médina, Mermoz, Ndoffane, Ngor, Ouakam, Parcelles assainies, Point E et Yoff ont chacun 1 cas. 43 patients sont dans un état clinique grave et 02 nouveaux décès ont été enregistrés le mardi 18 août. Cependant, 110 patients ont été déclarés guéris. Actuellement, le Sénégal compte 12 446 cas confirmés dont 7 877 guéris, 258 décédés, et donc 4 310 sous traitement.
L’OMS APPELLE A NE PAS NATIONALISER LES VACCINS
La stratégie de pays privilégiant leurs intérêts nationaux dans l’approvisionnement d’un éventuel vaccin contre la Covid-19 pourrait aggraver la pandémie, a alerté mardi l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Cependant, le directeur de cette institution onusienne appelle donc la communauté internationale à prévenir le nationalisme vaccinal. «Personne n’est à l’abri tant que tout le monde n’est pas à l’abri », a déclaré le directeur général de l’Oms, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus. Au sujet des vaccins contre la Covid-19, Dr Tedros a indiqué que la forme d’action stratégique et globale est en effet dans l’intérêt de tous les pays. A l’en croire, les pays doivent prévenir le nationalisme vaccinal.
Poursuivant son propos, il a indiqué avoir envoyé mardi une lettre à tous les Etats membres pour les encourager à adhérer au futur dispositif d’accès mondial au vaccin contre la Covid19, connu sous le nom de Covax. «Le Centre mondial pour les vaccins est le mécanisme essentiel pour l’achat conjoint et la mise en commun des risques liés à plusieurs vaccins ; c’est pourquoi j’ai envoyé aujourd’hui une lettre à tous les États membres pour les encourager à y adhérer», a-t-il annoncé. Car pour Dr Tedros, si les dirigeants souhaitent protéger leur propre peuple en premier lieu, la réponse à cette pandémie doit être collective. «Ce n’est pas de la charité, nous avons appris à nos dépens que la manière la plus rapide de mettre fin à cette pandémie et de rouvrir les économies est de commencer par protéger les populations les plus à risque partout, plutôt que les populations entières de certains pays seulement», affirme le chef de l’Oms. Ainsi, il note que le partage stratégique et mondial des ressources limitées est en fait dans l’intérêt national de chaque pays.
LE PRESIDENT SALL EXIGE UN PLAN DE SECURISATION DES DEPOTS DE PRODUITS CHIMIQUES DANGEREUX
Cette sortie du chef de l’état intervienne à la suite de la révélation par la presse de la présence au Port autonome de Dakar de plus de 3000 tonnes de nitrate d’ammonium stockées à l’air libre
Présidant la réunion du conseil des ministres hier, mercredi 19 août, le président de la République, Macky Sall a demandé aux ministres de l’intérieur, Aly Ngouye Ndiaye et son collègue en charge de l’environnement, Abdou Karim Sall de lui fournir «un Plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux».
Cette sortie du chef de l’état intervienne à la suite de la révélation par la presse de la présence au Port autonome de Dakar de plus de 3000 tonnes de nitrate d’ammonium stockées à l’air libre. La question des 3.050 tonnes de nitrate d’ammonium stockées au Môle 3 du Port autonome de Dakar révélée par nos confrères de l'Observateur dans leur livraison d’hier s’est invitée à la table du Conseil des ministres.
En effet, selon le communiqué qui a sanctionné cette rencontre tenue toujours en mode visioconférence à cause de la pandémie de la COVID-19, le Président de la République, Macky Sall abordant le point relatif au «climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, a demandé au Ministre de l’Intérieur, de mettre en œuvre, en rapport avec le Ministre de l’Environnement, un Plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux».
Outre cette mesure visant la sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux, le chef de l’état dans le cadre du suivi et de la gestion des Sénégalais de l’Extérieur a également sommé le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de procéder, d’ici fin décembre 2020, au recensement de nos compatriotes de la Diaspora.
MALENTENDU AUTOUR D'UN STOCKAGE D'AMMONIAC
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable dégage toute responsabilité dans la gestion des 3050 tonnes de nitrate d’ammoniac du Port autonome de Dakar
Le ministère de l’Environnement et du Développement durable dégage toute responsabilité dans la gestion des 3050 tonnes de nitrate d’ammoniac du Port autonome de Dakar. Il a refusé à l’entreprise propriétaire de la marchandise le transfert à Diamniadio. Mieux, il signale que la gestion de ce produit est du ressort des autorités portuaires. Les précisions sont du Directeur de l’environnement et des établissements classés (Deec), Baba Dramé, que la rédaction a joint au téléphone hier, mercredi 19 août. Auparavant, la Direction du Port autonome de Dakar (Pad), réagissant sur un article du journal l’Observateur, a indiqué, à travers un communiqué, qu’un entrepôt a été trouvé par le propriétaire de la marchandise et que la procédure de transfert en cours de traitement avec le ministère de l’Environnement.
BABA DRAME, DIRECTEUR DE LA DEEC AU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT PREND LE CONTRE PIED DU PORT : «Le ministre a reçu les responsables de X-Loc pour leur notifier son refus d’autoriser le stockage»
I l n’est pas question d’un aval du ministère de l’Environnement et du Développement durable à X-Loc pour le transfert des 3050 tonnes du nitrate d’ammoniac exposées au port de Dakar à Diamniadio. Le Directeur de l’environnement et des établissements classés (Deec), Baba Dramé est formel.
«C’est une information vérifiée parce qu’effectivement nous avons reçu une demande d’exploitation d’aire de stockage de produits de X-Loc. C’est avant-hier, mardi 19 août à 16h 15 min, que nous avons reçu la lettre. Et aussitôt après, le ministère de l’Environnement a instruit la demande. Cette après-midi (hier, mercredi 19 août), le ministre de l’Environnement et du Développement durable a reçu les responsables de X-Loc pour leur notifier son refus d’autoriser le stockage de ce produit à Diamniadio. Il l’a clairement notifié au responsable de X-Loc. Il pouvait se limiter à leur envoyer une lettre-réponse à leur demande, mais il a pris la peine de les recevoir pour leur transmettre la lettre de refus», s’est-il défendu lors d’un entretien téléphonique accordé à la rédaction.
Mieux, a-t-il ajouté, au moment où le Port autonome de Dakar (Pad) sortait un communiqué de presse pour faire part d’une demande d’autorisation de stockage de la marchandise à Diamniadio, la procédure normale et inhérente à l’importation de ce produit n’a pas été respectée. «L’importation, le transport et le stockage des produits chimiques au Sénégal obéit à une réglementation. C’est le Code de l’environnement qui organise la gestion des produits chimiques nocifs et dangereux. Nous avons une nomenclature des installations classiques qui définit les pays à partir desquelles il faudrait faire une déclaration ou une demande d’autorisation. Quand vous devez stocker du nitrate d’ammonium d’une quantité comprise entre 3 tonnes et 30 tonnes, vous devez faire une déclaration», soutient-il.
Avant d’ajouter : «quand il s’agit d’un stockage d’une quantité comprise entre 30 et 300 tonnes vous devez demander une autorisation, avec une étude d’impact environnemental approfondie. Pour cette affaire du Port autonome de Dakar, d’après les informations que nous avons reçues, il s’agit de 3050 tonnes». En conséquence, précise-t-il, «le stockage de ce produit nécessite au préalable une étude d’impact environnemental approfondie mais également une étude de danger et une procédure d’autorisation d’une installation classée pour la protection de l’environnement». L’objectif est, dit-il «de prévenir et de gérer les risques associés au stockage de ce genre de produit».
LE MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT MIS DEVANT LE FAIT ACCOMPLI
«On n’était pas du tout au courant. Le nitrate d’ammoniac est généralement utilisé pour la fabrication d’explosifs pour l’exploitation minière telle que l’or ou les carrières de basalte. D’habitude, c’est le ministère des Mines qui autorise l’importation et, en pareille circonstance, une ampliation est faire au ministère de l’Environnement parce c’est nous qui autorisons le stockage de ce type de produits. En ce qui concerne cette affaire de X-Loc, nous n’avions pas du tout l’information concernant l’importation de ce produit. C’est pourquoi j’ai dit que nous sommes mis devant le fait accompli», déclare Baba Dramé.
Se refusant d’engager la responsabilité du port dans cette affaire, le directeur de l’environnement soutient : «je n’engage la responsabilité de personne. Tout ce que je peux dire est que le produit est au port. Et c’est comme ça que nous l’avons appris». Revenant sur la tâche qui incombe à son département dans cette affaire, Baba Dramé juge que la mission qui leur a été assignée est bien remplie. «Le problème est environnemental et sécuritaire à la fois.
Et, en pareille circonstance, chacun doit assumer ses responsabilités. Le ministère de l’Environnement a déjà assumé la sienne en refusant à X-Loc l’exposition de ses produits à Diamniadio», a-t-il dit. Car, il est à préciser que la nécessité de protéger l’environnement revient à son ministère. Et, pour cela, a-til souligné, «la mesure de protection que le ministre de l’Environnement a prise est l’interdiction de ce produit à Diamniadio. L’autre élément qu’il a voulu bien leur dire c’est de s’organiser pour acheminer le produit vers le Mali, la destination finale».
S’agissant, par contre, de la présence du produit au Port autonome de Dakar, Baba Dramé estime que la nécessité de veiller aux conséquences du stockage incombe aux autorités portuaires. «La gestion du port autonome de Dakar relève de la responsabilité de la Direction générale du port, pas du ministère de l’Environnement», a-t-il déclaré.
DELOCALISATION DU STOCK DE NITRATE D’AMMONIUM VERS DIAMNIADIO : Le port «espérait» une autorisation du ministère de l’Environnement
La Direction générale du Port autonome de Dakar (Pad) a sorti un communiqué hier, mercredi 19 août pour, dit-elle, «informer l’opinion publique et les parties intéressées de l’existence d’un entreposage de 3050 tonnes de nitrate d’ammoniac au niveau du Mole 3 dédié aux marchandises du Mali». Et d’expliquer : «sur ce tonnage, 350 tonnes ont été déjà évacuées vers le Mali, qui reste sa destination finale, après son débarquement par l’armateur X-Loc». La Direction du Pad ajoute, en outre, qu’elle a déjà mis en demeure le propriétaire pour l’enlèvement, sans délai, de la marchandise et que ce dernier a déjà trouvé un entrepôt à Diamniadio. «Il est en train de travailler avec le ministère de l’Environnement pour avoir l’agrément en vue d’enlever instamment cette cargaison». Rappelons que tout est partie de la parution du quotidien l’Observateur d’hier, mercredi 19 août, qui, à sa Une, révèle que 3050 tonnes de nitrate d’ammonium sont stockées actuellement et à l’air libre au Môle 3 du Port autonome de Dakar. Le produit très dangereux serait à l’origine de la double explosion au Port de Beyrouth, au Liban, qui a fait 177 morts et 6 500 blessés.
IL FAUT BIEN SURVEILLER NOTRE DETTE
Amadou Kane, ancien ministre de l’Economie et des Finances sous le gouvernement Abdoul Mbaye n’agrée pas la demande d’annulation de la dette africaine formulée par Macky Sall
L’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, sous le gouvernement de Abdoul Mbaye, invite les autorités actuelles à faire de la dette publique une exigence de gouvernance budgétaire pour éviter de perdre toute crédibilité aux yeux des partenaires privilégiés ce, en demandant régulièrement des annulations de dettes
L’ancien ministre de l’Economie et des Finances sous le gouvernement Abdoul Mbaye n’agrée pas la demande d’annulation de la dette africaine formulée par Macky Sall. Laquelle faveur s’inscrit dans un contexte de crise pandémique du coronavirus aux effets négatifs sur toutes les économies, singulièrement africaines. Il l’a laissé entendre dans une émission dénommée ‘’Grande interview’’, accordée au 1er groupe de presse 100% Digital sous le label «SeptAfrique».
Pour lui: «La dette tant qu’elle n’est pas payée, elle demeure source d’inquiétude». Par conséquent, il s’impose de pouvoir «la gérer et surtout faire attention parce que c’est extrêmement compliqué lorsqu’elle est libellée en devises dans une situation où les refinancements internationaux sont embrouillés à cause des appréciations des agences de notation, mais également de la situation très troublée des marchés internationaux».
Convaincu que le portefeuille de la dette publique est souvent le portefeuille financier le plus important d’un pays, le banquier, ancien Président-directeur général de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS) de 1996 à 2006, expert financier pense que des réponses appropriées ont été apportées par le G20 aux autorités des différents ministères des finances des pays qui en ont fait la demande notamment sur les dispositions transitoires. Il valorise la veille de gestion de la dette en soulignant qu’elle était rigoureusement observée : «Quand nous étions aux affaires (ministère de l’Economie et des Finances – avril 2012- septembre 2013), nous avions une attention particulière sur la dette».
Il s’est félicité d’avoir convaincu feu Aboubacar Baba-Moussa, son supérieur hiérarchique dans les années 90, lorsqu’il occupait le poste de directeur des finances à la Banque Ouest Africaine de Développement (Boad), à trouver sur le marché local des ressources propres pour financer le développement. Ce qui a permis de monter un emprunt obligataire à l’intérieur des pays de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) en CFA et qui a eu un franc succès. «Jusque-là la Boad n’empruntait qu’en devises étrangères. Ce qui était assez difficile pour une banque qui se veut être au service du développement de l’espace communautaire».
Faisant état de l’école sénégalaise d’où «sortent de bons produits», Monsieur Amadou Kane de révéler : «Lorsque j’étais directeur général de la Bicis, j’ai eu la chance de recruter plusieurs jeunes des instituts de formation d’ici (Sénégal) et d’Europe, mais je dois avouer qu’ils étaient aussi compétents, voire meilleurs que ceux formés en Europe»,.
LA COMMISSION DU DIALOGUE POLITIQUE TIENT A LA TENUE DES LOCALES LE 28 MARS 2021
Le Général Mamadou Niang et son équipe souhaitent faire parvenir ledit document au chef de l’Etat, Macky Sall, avant le 31 de ce mois, pour qu’il puisse prendre les dispositions nécessaires pour la tenue des élections locales d’ici le 28 mars 2021
Réunie dans un format réduit hier, mercredi 19 août, à la Commission électorale nationale autonome (Cena), la commission politique du dialogue national a décidé de rédiger un rapport préliminaire sur l’ensemble des travaux à remettre au président Famara Ibrahima Sagna, le mardi 25 août. Le Général Mamadou Niang et son équipe souhaitent faire parvenir ledit document au chef de l’Etat, Macky Sall, avant le 31 de ce mois, pour qu’il puisse prendre les dispositions nécessaires pour la tenue des élections locales d’ici le 28 mars 2021.
La commission politique du dialogue national s'est réunie hier, mercredi 19 août, à 10h au siège de Commission électorale nationale autonome (Cena). Un unique point était inscrit à l’ordre du jour, renseigne Djibril Gningue, Secrétaire exécutif de la Plateforme des acteurs de la Société civile pour la transparence des élections (Pacte), qui a pris part à la rencontre au nom de la société civile. Il s’agit, selon lui, de «l’examen des modalités de reprise des travaux de la commission politique du dialogue national».
Sous un format réduit, 2 représentants par pôle politique, 2 pour la société civile, 1 pour la Cena, 1 pour le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et 1 pour l'administration, les acteurs ayant pris part à cette première rencontre, après la suspension des travaux au mois de mars, ont décidé d’accélérer les choses. Pour ce faire, «un rapport préliminaire des travaux du dialogue politique sera fait, validé et envoyé au président du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, dès le 25 août».
Sur les raisons de ce délai relativement court, l’expert électoral renseigne que l’objectif est de le faire parvenir au chef de l’Etat, Macky Sall, d’ici le 31 de ce mois. Cela, poursuit-il, «en vue de lui permettre de prendre toutes les dispositions conséquentes, notamment celles relatives au respect du calendrier républicain». En réalité, les acteurs impliqués dans le dialogue politique comptent vaille que vaille sauver la période retenue par le ministre de l’Intérieur, pour la tenue des élections locales dans la fourchette comprise avant le 28 mars 2021.
Pour la tenue des élections dans un calendrier impacté à cause du retard noté dans les travaux du dialogue, et des nombreux points restés en suspens pour faute de consensus ou non encore débattus, le Secrétaire exécutif du Pacte croit que «si les acteurs politiques acceptent de supprimer le parrainage aux élections locales et que l'audit du fichier électoral et l'évaluation du processus électoral sont engagés dès maintenant, il est tout à fait possible de respecter le calendrier républicain».
A noter que le lancement du processus électoral nécessite pas moins de 8 mois, avant la date de l’échéance. Les acteurs au dialogue se sont, en outre, fixés comme priorités : le lancement de l'audit du fichier électoral et l'évaluation du processus électoral, l’épuisement des questions non encore discutées, et enfin l’identification des questions à discuter après l'audit du fichier. Pour ce faire, les travaux reprennent le mardi 25 août, sous un format réduit, dans un hôtel. En lieu et place des 20 représentants par pôle, il a été convenu de n’avoir que 5 représentants par pôle. L’idée serait d’obtenir un total de 26 membres à la commission politique du dialogue national. Un rapport définitif sera rédigé et remis au Président de la République, Macky Sall, à la fin des travaux.
A noter, que la pandémie du Covid-19 est survenue au moment où les «dialogueurs», qui avaient fini de trouver un consensus sur les Termes de références, bouclaient le mode de financement de l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus électoral pour procéder ensuite à l’appel d’offre. La commission politique du dialogue national avait suspendu ses travaux, depuis le mois de mars. Beaucoup de questions restent encore en suspens, notamment le parrainage citoyen, le bulletin unique, le mode d’élection des adjoints aux maires, le statut de l’opposition et de son chef, le rôle de la justice dans le processus électoral, les organes de contrôle et de régulation du processus électoral, entre autres sujets.
Par Ndiogou FAYE
PROPOS SUR L’ANNEE SCOLAIRE 2020
Malgré les cris d’orfraie et les nombreux cassandres qui avaient disserté doctement sur l’impossibilité de poursuivre l’année scolaire 2020, la première étape, l’épreuve anticipée de philosophie, s’est déroulée sans anicroches.
Malgré les cris d’orfraie et les nombreux cassandres qui avaient disserté doctement sur l’impossibilité de poursuivre l’année scolaire 2020, la première étape, oh combien symbolique des examens scolaires officiels, l’épreuve anticipée de philosophie, s’est déroulée sans anicroches et ceci, au grand soulagement des autorités scolaires, des élèves et de leurs parents.
D’abord, certains avaient prédit que le retour à l’école constituerait un danger pour les élèves et les populations, comme si les enseignants étaient une horde bardée de Covid 19 et devant faire cours dans des classes crépies au virus. Malgré les stigmatisations, les enseignements se déroulent normalement. On avait aussi évoqué l’hivernage et ses aléas comme si les élèves étaient différents de ceux qui jouent aux « navétane » sous la pluie, ou qui accompagnent leurs parents aux champs en passant la journée sous les intempéries ou suivent des cours de vacances chaque hivernage.
Enfin, d’aucuns avaient expliqué « scientifiquement » qu’on ne pourrait jamais rattraper le gap des programmes et que tout diplôme obtenu cette année serait sans valeur. Le présent article, loin de verser dans une vaine polémique est plutôt destiné à rassurer les élèves et leurs parents, en mettant l’accent sur la méthodologie utilisée pour valider l’année dans la plus grande transparence.
Le Sénégal aurait pu choisir la voix simpliste et catastrophique de l’année blanche. Cependant, une étude des programmes dispensés jusqu’à la fin du mois de mars a démontré que les compositions et les conseils de classes ont été bouclés et au moment de la fermeture des écoles, on en était à la dernière semaine avant les congés de la quinzaine de la jeunesse. Le deuxième semestre, qui ne l’est que de nom, devait s’étendre sur les mois d’avril et de mai.
Le mois de juin est généralement consacré, dans les classes d’examen, aux révisions, compositions et conseil de classes et le mois de juillet aux examens. Le Sénégal a donc opté pour une reprise des cours et un examen final. La France, elle a choisi de se contenter des notes de contrôle continu du 1° semestre et de l’examen du livret scolaire, ce qui a donné un taux de réussite ‘’ stalinien’’ de 97%. Ici, il a fallu procéder à un réaménagement des programmes pour les adapter à cette nouvelle donne. Le point de la progression des enseignements apprentissages a été fait avec précision dans chaque discipline et dans chaque inspection d’académie.
A l’issue de cet exercice, l’Inspection générale de l’Education et de la Formation a réuni les différentes commissions nationales pour procéder à un examen au cas par cas pour chaque discipline. Il convient de préciser que chaque programme à enseigner est élaboré par une commission nationale présidée par un inspecteur général de l’Education et de la Formation, professeur d’université ayant une ancienneté de dix ans dans l’enseignement supérieur et une expérience d’au moins cinq ans dans l’enseignement moyen secondaire ou l’enseignement élémentaire. Ces commissions regroupent tous les inspecteurs généraux de la discipline, des professeurs d’université, des inspecteurs de l’enseignement moyen secondaires, des didacticiens, des formateurs de la FASTEF et des Centres régionaux de formation des personnels de l’éducation ainsi que des professeurs officiant dans les lycées et collèges, donc en contact direct et quotidien avec les réalités de la classe et le niveau des élèves. Ces commissions qui ont défini et élaboré les programmes officiels sont revenues pour voir comment réaménager les programmes en fonction des objectifs fixés, des compétences exigibles, des critères d’évaluation et du temps disponible. Ce n’est pas la première fois, loin de là, que les programmes ont été réaménagés et que les examens ont pu se dérouler sans anicroche.
Les bacheliers issus de ces promotions n’en ont jamais souffert. Soit dit en passant, les taux de réussite des bacheliers sénégalais à l’extérieur varient entre 85 et 90 % et ce n’est pas pour rien que chaque année les plus prestigieux lycées français viennent procéder à des tests de recrutements de bacheliers sénégalais pour leurs classes préparatoires. Il est de même du Collège du Monde uni qui recrute nos élèves après le BFEM. Ce sont ces mêmes inspecteurs généraux de l’éducation et de la formation qui seront chargés du choix des épreuves finales aux examens, épreuves proposées par les professeurs tenant les classes d’examen et triées par des commissions spécialisées. Avec autant de précautions, je crois que l’avis des profanes ne saurait primer sur celui de tous ces spécialistes choisis ès qualité.
Concernant l’examen et la correction des épreuves, toutes les copies sont corrigées sous anonymat et seul le président de jury en détient la clé. Lors de la délibération, chaque correcteur reprend ses copies et l’anonymat est de rigueur toujours. Ce n’est qu’à l’issue de la délibération, après avoir procédé à tous les calculs, vérifications, repêchage et décerné les mentions, que le président du jury lève l’anonymat, en présence de tous les examinateurs qui vont signer le procès-verbal de délibération, dresser la liste définitive des admis au premier et deuxième groupe, plus la celle des ajournés. Le président de jury proclamera solennellement les résultats en faisant l’appel et en affichant publiquement les résultats.
Le ministère et le gouvernement seront donc les derniers informés. Cette précision, c’est pour montrer aux candidats et à leurs familles que, contrairement à des rumeurs perfides distillées, il n’y a aucun quota préétabli par les autorités. D’ailleurs, l’enseignement est un secteur avec des syndicats très puissants, gardiens jaloux de l’éthique et de la déontologie ; ils n’accepteront jamais une immixtion dans le processus d’évaluation des examens scolaires. Les parents et les élèves peuvent être rassurés quant à la qualité et au niveau des examens de la session 2020.
Les enseignants sont des parents d’élèves comme les autres sénégalais, avec les mêmes angoisses pour la réussite de leurs progénitures, les mêmes investissements et les mêmes attentes positives. Il n’y a pas des examens pour les fils d’enseignants, les filles de ministres ou les petits fils de marabouts : les épreuves sont nationales et les programmes égaux pour tous. Heureusement qu’en plus des mesures prises sur les programmes scolaires, il existe des ressources numériques basées sur les programmes officiels, accessibles en version papier, par smartphone, internet et par le canal de la télévision. Les enseignants aussi, en dehors des classes sont toujours à l’écoute des élèves pour tout appui pédagogique. C’est donc l’occasion de rendre un hommage mérité aux enseignants pour leur abnégation et leur engagement.
Au moment où la plupart de la population, dans un instinct de survie face au coronavirus se barricadaient, eux ont bravé la chaleur, l’état défectueux des routes et les conditions de transport dantesque pour rejoindre leurs postes, avec armes et bagages, souvent accompagnés de leurs familles exposées à tous les risques .Malgré la stigmatisation, ils sont restés en poste et continuent leurs enseignements. Ils poursuivent l’épopée glorieuse de leurs devanciers qui, au moment où le Sénégal n’avait ni routes carrossables, ni téléphone ou éclairage, sont allés porter la science et le savoir dans des hameaux inconnus des cartes d’état-major. Combien de jeunes, à peine sortis de l’adolescence ont été affectés dans des villages dont ils ignoraient la culture, la langue et les pratiques culinaires. Combien sont morts d’inanition parce que leurs réserves de biscuits étaient épuisées alors que le village le plus proche pour avoir de la nourriture était à une ou deux journées de marche, à travers les broussailles ou à gué ou à la nage ?
Malgré tout, ils ont accompli leur devoir et beaucoup de cadres actuels ou parmi ceux qui vitupèrent notre système éducatif ont dû leur réussite d’aujourd’hui à ces enseignants qui avaient accepté de renoncer à leur confort familial pour aller vivre dans les des milieux ‘’étrangers’’, parfois rétifs à l’école de la République. Jusqu’à présent, malgré toutes les difficultés de la vie, ils sont fidèles à leur engagement et à leur poste d’affectation.
Gloire aux enseignants de tous ordres ! Vos pères et grands parents avaient relevé le défi du départ de l’assistance technique française au début des indépendances ; malgré toutes les difficultés de l’heure, vous maintenez, levé, le flambeau du Savoir. En dépit des chants des sirènes, vous mènerez à bon port cette session 2020 pour le plus grand bien de nos élèves, de leurs parents, de notre système éducatif et pour le progrès de notre cher Sénégal.
Ndiogou FAYE
Doyen Honoraire de l’Inspection générale de l’Education et de la Formation
LE ’’MALAISE’’ À L’UMS ET D’AUTRES SUJETS EN EXERGUE
Dakar, 19 août (APS) – La démission du premier président de la Cour d’Appel de Koalack de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), l’affaire des 3050 tonnes d’ammoniac entreposées au Port autonome de Dakar et le dialogue national sont entre autres sujets abordés par les quotidiens reçus ce jeudi à l’APS.
Selon Le Quotidien, ‘’le haut magistrat Ousmane Kane ne supporte plus le manque de respect des jeunes magistrats à l’endroit leurs aînés. Devant le mutisme de l’Union des magistrats du Sénégal face à certains de leurs collègues, il a décidé de quitter l’UMS à travers’’ une lettre de démission rendue publique, mercredi.
’’Le premier président de la Cour d’Appel de Kaolack dira que tout est parti de l’affectation controversée de leur collègue Ngor Diop. Elle a été l’occasion, explique-t-il, pour +les magistrats insulteurs de leurs aînés de reprendre du service (….)+’’, écrit le quotidien qui affiche en Une ‘’Union dans un malaise sérieux’’.
’’L’affectation controversée de notre collègue Ngor Diop a été l’occasion pour les magistrats insulteurs de leurs ainés de la hiérarchie de reprendre du service ; (…) Au-delà de l’impolitesse inacceptable dont certains collègues ont fait montre dans les changes sur la suite du communiqué de I’UMS, c’est la gratuité des attaques et le silence du bureau qui sont insoutenables’’, écrit le magistrat dans sa lettre.
Selon Vox Populi, c’est une ‘’querelle de générations dans la magistrature’’. ‘’Vieux et jeunes magistrats s’étripent’’, dit la publication. L’As parle d’un ‘’profond malaise’’ à l’UMS et explique ‘’les dessous de la bruyante démission du juge Ousmane Kane’’.
’’Les véritables raisons de la démission du juge Ousmane Kane sont désormais connues. Selon nos sources, le premier président de la Cour d’Appel de Kaolack n’était pas personnellement visé par les critique de ses jeunes collègues qui ont motivé sa décision’’, écrit la publication.
’’Ce sont plutôt les membres de droit de l’UMS que les jeunes magistrats accusent de connivence avec le système et de ne pas suffisamment défendre leurs collègues’’, ajoute L’As.
‘’Ca se castagne chez les juges’’, selon Walfdjri, soulignant que le magistrat démissionnaire ‘’dénonce certains comportements de ses pairs qui, selon lui, font preuve d’un manque de respect caractérisé envers leurs supérieurs hiérarchiques et les chefs de juridiction’’.
Tribune parle de ‘’justice en procès’’, soulignant que Ousmane Kane ‘’a fustigé le comportement de certains magistrats qu’ils accusent de +manque considération et de respect à l’endroit de leurs aînés’’.
Le Témoin qui fait état d’un ‘’conflit de génération’’ dans la magistrature souligne que le magistrat ‘’entend protester contre +l’impolitesse+ de certains de ses jeunes collègues’’. ‘’Cette démission qui n’est pas n’importe laquelle traduit le profond malaise qui existe entre jeunes et anciens magistrats’’, dit le journal.
Les 3050 tonnes d’ammoniac entreposées au Port autonome de Dakar préoccupent également les quotidiens. Sur le sujet, Waa Grand-Place affiche en Une : ‘’Le Port autonome de Dakar se débine, le ministère de l’Environnement dit niet’’.
La direction générale du PAD a informé, mercredi, de l’existence d’un entreposage de 3050 tonnes de nitrate d’ammoniac au niveau du Mole 3 dédié aux marchandises du Mali suite aux alertes lancées par la presse.
’’Sur ce tonnage, 350 tonnes ont été déjà évacués vers le Mali qui reste sa destination finale (….)’’, selon le PAD, indiquant que le propriétaire qui ‘’a déjà trouvé un entrepôt à Diamaniadio (est) en train de travailler avec le ministère de l’Environnement pour avoir l’agrément en vue d’enlever instamment cette cargaison’’.
Dans le quotidien Waa Grand-Place, le directeur de l’environnement et des établissements classés déclare : ‘’Le ministère de l’environnement n’a été saisi que le mardi 18 août ; le stockage de ce produit nocif et dangereux est réglementé (….). Nous n’avons autorisé ni importation ni stockage. Le ministre a reçu le propriétaire pour lui notifier verbalement son refus d’autoriser le stockage à Diamniadio’’.
Sur cette affaire du nitrate d’ammoniac stocké au mole 3, Libération note que le Port autonome de Dakar ‘’n’a pas tout dit’’. ‘’Le PAD assure que les 3050 tonnes de nitrates d’ammoniac entreposées au Mole 3 sont en transit et leur enlèvement serait imminent. Cette +imminence+ pose problème puisque le ministère de l’Environnement du Développement durable s’est opposé au transfert du stock vers un entrepôt sis à Diamniadio’’, informe le journal.
A propos des produits chimiques dangereux, Le Soleil affiche en Une : ‘’Macky Sall demande l’audit et la sécurisation des dépôts’’. Le chef de l’Etat a réclamé mercredi au gouvernement un plan national de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux.
"Le président de la République (…) a demandé au ministre de l’Intérieur de mettre en œuvre, en rapport avec le ministre de l’Environnement, un plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux", lit-on dans le communiqué du conseil des ministres.
Concernant le dialogue national, Sud Quotidien souligne que le général Mamadou Niang ‘’presse’’ Macky Sall pour la tenue des élections locales à date échue. ‘’Réunie dans un format réduit, mercredi, (….), la commission politique du dialogue national a décidé de rédiger un rapport préliminaire sur l’ensemble de ses travaux à remettre au président Famara Ibrahima Sagna, le 25 août’’.
’’Le général Mamadou Niang et son équipe souhaitent faire parvenir ledit document au chef de l’Etat Macky Sall avant le 31 août pour qu’il puisse prendre les dispositions nécessaires pour la tenue des élections locales d’ici le 28 mars 2021’’, écrit Sud.
L’Observateur signale que ‘’Macky Sall veut le rapport de la commission politique avant le 31 août’’. ‘’Le président Macky Sall a saisi Famara Ibrahima Sagna, président du Comité de pilotage du dialogue national, pour l’inviter à reprendre le dialogue politique. Il lui donne un délai d’une dizaine de jours pour livrer le rapport de la commission politique’’, rapporte le journal.
Le quotidien Kritik met en exergue le début des épreuves du CFEE et de l’entrée en 6e ce jeudi. ‘’285 812 potaches pour le premier parchemin’’, affiche en Une le quotidien.
KEEMTAAN GI - TABAC SEXUEL
C’est à n’y rien piger. A se casser la tête. Ceux qui pensaient qu’elles avaient retrouvé un semblant de lucidité doivent bien déchanter. Elles sont toujours là accrochées à leurs belles certitudes, se croyant les égales de l’homme ou, à tout le moins, qu’elles peuvent se passer des mecs que nous sommes et vivre heureuses. En doutez-vous avec les progrès technologiques ? Bon, pas besoin de me regarder comme ça avec de gros yeux. Pendant donc que certaines d’entre elles sont là à mener des guerres imaginaires aux hommes, d’autres font un véritable tabac. C’est le cas de le dire. Vous connaissez le tabac sexuel ou « tababa » ? C’est un de ces produits aphrodisiaques qu’elles usent pour mieux nous… user. Et parmi ces bonnes dames qui veulent à tout prix nous séduire et nous envoyer au septième ciel figurent sans doute quelques-unes qui, il n’y a guère longtemps, regardaient de haut les mecs. Les toisant, jurant qu’elles pourraient vivre sans s’encombrer de leur personne, écumant les foras et tenant des discours martiaux qui feraient fuir les plus téméraires de ces messieurs à la gâchette rapide. Avec l’âge et ne voulant pas mourir bêtement, idiotes, vieilles filles ou dames acariâtres, elles ont mis au placard leurs… vieilles idées qu’elles jugeaient alors avant-gardistes. Elles se meuvent dans des ménages polygames, jouent des coudes pour mieux se faire voir et livrent une belle concurrence séductrice et déloyale aux analphabètes. D’autres ont retrouvé une certaine religiosité et s’émancipent dans des familles maraboutiques. Vous voulez des noms ? On se calme ! Après donc toute cette révolution, on apprend qu’il existe encore dans ce charmant pays des meufs qui se prétendent féministes. Quelle bonne blague ! Certainement, une minorité qui nous fait son cinéma pendant que la majorité fait un… tabac dans les foyers. Pour le plaisir des mecs que nous sommes ! Kaccoor Bi
MALI COLONEL ASSIMI GOITA, NOUVEL HOMME FORT !
Vingt quatre heures après le coup d’Etat militaire qui a renversé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, le colonel Assimi Goita s’est autoproclamé « président » en sa qualité de chef de la junte. Entourés des officiers de son état-major, le colonel Assimi Goita s’est présenté comme le nouvel homme fort du Comité national pour le salut du peuple (Cnsp) appelé à diriger le pays. Face à la presse, il a justifié les raisons qui l’ont poussé, lui et ses hommes, à prendre le pouvoir. « Le Mali se trouve dans une situation de crise sociopolitique, sécuritaire. Nous n’avons plus le droit à l’erreur (…) «, a-t-il déclaré à la télévision nationale malienne où il s’exprimait pour la première fois. « Il était de mon devoir de rencontrer les différents secrétaires généraux pour que nous puissions les assurer de notre soutien par rapport à la continuité des services de l’État », a expliqué le chef de la junte, l’officier-supérieur Assimi Goita qui était jusquelà commandant du Bataillon autonome des forces spéciales du Mali (Bafs). ConséquenCes iMMédiate du bloCus de la Cedeao
DES CAMIONS MALIENS ET SENEGALAIS BLOQUES A LA FRONTIERE
Hier, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annoncé plusieurs sanctions pour dénoncer et punir la junte militaire qui venait de renverser le président malien Ibrahim Boubacar Keïta. Parmi ces mesures, un blocus qui consiste à fermer toutes les frontières terrestres et aériennes avec le Mali, histoire d’isoler le pays de Soundiata Keita du reste du monde. Il est vrai que dans ce genre de situation, la Cedeao est dans son rôle de condamnation de principes. Pour ce qui concerne le Sénégal, malheureusement, les réalités géopolitiques ne sont les mêmes qu’avec les autres pays de la Cedeao à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Niger, Nigéria, la Sierra Leone, le Togo et le Cap-Vert. Car le Sénégal et le Mali entretiennent une relation bilatérale exceptionnelle. Ce sont pratiquement deux frères siamois dont les destins sont indissociables. A preuve, hier, « Le Témoin » quotidien a appris que plusieurs camions maliens et sénégalais sont bloqués à la frontière entre les deux pays. Et particulièrement les camions de marchandises quittant tous les jours le Port de Dakar pour rallier Bamako. Aujourd’hui, commerçants et camionneurs sont victimes de cette fermeture des frontières avec effet immédiat. Bien évidemment des pays comme la Guinée-Bissau, le Liberia, le Nigéria, la Sierra Leone, le Togo et Cap-Vert ne subissent aucun effet collatéral du blocus imposé par la Cedeao ! Car ils n’ont aucune frontière avec le Mali. Comme quoi, le Sénégal du président Macky Sall est appelé à revoir sa position vis-à-vis de ces mesures prises par la Cedeao. Sinon, c’est l’économie nationale qui risque de s’effondrer quand on sait combien le marché malien est indispensable aux exportations sénégalaises.
GESTION DES PRODUITS CHIMIQUES DANGEREUX
Certainement apeuré par l’explosion de Beyrouth ayant fait près de 170 morts et la révélation d’un stockage de nitrate d’ammoniac destiné au Mali au Port autonome de Dakar, le président de la République a évoqué hier en Conseil des ministres la problématique de la gestion des produits chimiques dangereux. Macky Sall a ainsi réclamé ce mercredi au gouvernement un plan national de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux. «Le président de la République (…) a demandé au ministre de l’Intérieur de mettre en œuvre, en rapport avec le ministre de l’Environnement, un plan national de recensement, d’audit et de sécurisation des dépôts de produits chimiques dangereux», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres. Concernant «le suivi et la gestion des Sénégalais de l’extérieur», le chef de l’Etat «a demandé au ministre des Affaires étrangères (…) de procéder, d’ici fin décembre 2020, au recensement de nos compatriotes de la diaspora», ajoute le texte. Macky Sall a par ailleurs «évoqué l’impératif d’accélérer de façon significative la transformation de l’administration, ainsi que les réformes d’amélioration de l’environnement des affaires». Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, évoqué l’impératif d’accélérer, de façon significative, la transformation de l’Administration, ainsi que les réformes d’amélioration de l’environnement des affaires, en vue d’asseoir durablement la stabilité et les performances de l’économie nationale. Il s’est, à cet effet, félicité du rang stable du Sénégal, classé 3ème sur 39 pays, dans le rapport 2019 de la Banque mondiale sur l’évaluation des Politiques et des Institutions en Afrique (CPIA)
EXAMENS ET CONCOURS
L’école sénégalaise entre à partir de ce jeudi dans un cycle d’examens consacrant la fin de l’année scolaire. Ce jeudi et demain vendredi, l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en sixième vont mobiliser 285.812 candidats. Le président de la République tient à une bonne organisation de ces examens. Il a, au titre des examens et concours, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions pour une bonne organisation des examens et concours sur toute l’étendue du territoire national. Il a, en outre, demandé au ministre de l’Education de s’atteler à la préparation, impliquant tous les acteurs concernés, de la Semaine nationale de l’Alphabétisation et de Promotion des Langues nationales.
CONSOMMER LOCAL ET ARTISANAT
Le Chef de l’Etat a, également, invité les ministres concernés à œuvrer pour l’ancrage national de la politique du « Produire et Consommer local », et à prendre en compte le financement adéquat du « Programme Pays pour le Travail Décent », afin de consolider la modernisation du marché du travail. Il a, enfin, demandé au ministre du Tourisme et des Transports aériens, en relation avec le ministre de l’Aménagement du Territoire, le ministre de la Culture et le ministre de l’Artisanat, d’actualiser la Stratégie de promotion touristique de la Destination Sénégal. Abordant la question de l’intensification des programmes de développement de l’artisanat, Macky Sall a demandé au ministre des Finances et du Budget et au ministre de l’Artisanat de renforcer les initiatives et soutiens aux artisans. Il a, à ce sujet, requis l’accroissement notable du budget alloué au Projet « Mobilier national » ainsi que l’élaboration, avant fin septembre 2020, d’un programme global de réforme et de modernisation des Chambres des métiers.
MESURES INDIVIDUELLES
Docteur Babacar GUEYE, Médecin spécialiste en Santé publique, matricule de solde n° 639 594/L, est nommé Directeur de la Lutte contre la Maladie, en remplacement de Docteur Amadou DOUCOURE, appelé à d’autres fonctions. Docteur Amadou DOUCOURE, Médecin spécialiste en Santé publique, matricule de solde n° 609 674/L, précédemment Directeur de la Lutte contre la Maladie, est nommé Directeur de la Santé de la Mère et de l’Enfant, en remplacement de Docteur Omar SARR, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Abdoul Wahabou SALL, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde n° 600 866/B, précédemment Directeur de la Sécurité publique, est nommé Directeur des Ressources Humaines, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe Exceptionnelle Doudou NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Monsieur Modou DIAGNE, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde n° 519 321/K, précédemment Chef du Service régional de Sécurité publique et Commissaire central de Thiès, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en r emplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Abdou Wahabou SALL, appelé à d’autres fonctions.
EXAMENS DE FIN D’ANNEE : 19209 CANDIDATS AU CFEE DANS LE DEPARTEMENT DE MBOUR
L’examen du CFEE et le concours d’entrée en sixième démarrent ce 20 août 2020 sur l’étendue du territoire .Dans le département de Mbour, ils seront au total 19209 candidats appelés à plancher sur les épreuves, répartis dans 109 centres d’examen. L’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) Mbour 1, avec 12899 candidats, se taille la part du lion dans l’effectif des candidats, soit 67,15% des inscrits. La commune de Mbour à elle seule va abriter les 29 centres, les 80 autres répartis dans les quinze (15) autres communes du département. L’IEF Mbour 2 a enregistré pour sa part 6310 candidats, soit les 32,84% des candidats. Dans cette circonscription scolaire du département, les candidats seront répartis dans 38 centres. Pour l’ensemble du département, 2.136 enseignants sont mobilisés pour assurer les tâches de chef de centre, adjoint au chef de centre et secrétaire. Cette année, il y aura plus de filles parmi les candidats ; elles seront 11.045 au total contre 8.064 garçons. Le ratio par sexe est de 57 ,49 % de filles contre 43,51% de garçons. Dans ce double contexte de pandémie de Covid -19 et d’hivernage, tous les centres ont été nettoyés, nous renseigne Mamadou Lamine Sakho, Inspecteur départemental de l’IEF Mbour 1. « Nous avons déjà récupéré les épreuves au niveau de Dakar où ils sont disponibles. Nous allons donc vers la distribution de ces épreuves le 19. Nous sommes donc fin prêts pour pouvoir administrer les épreuves le jeudi s’il plaît au bon Dieu», indique l’Inspecteur. Entre la psychose et le stresse des candidats, l’examen de l’entrée en 6ème et du CFEE prévu les 20 et 21 aout 2020 se tiendra malgré tout. Il ne nous reste qu’à souhaiter bonne chance aux candidats