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13 septembre 2025
LES PARTISANS DE SERIGNE MBAYE THIAM S’ERIGENT EN BOUCLIER DE LEUR LEADER
Suite à une assemblée générale de mobilisation, d’information et de sensibilisation tenue le week-end dernier dans la commune de Nioro, les partisans du secrétaire général de l’union départementale socialiste de Nioro n’ont pas lésiné
Suite à une assemblée générale de mobilisation, d’information et de sensibilisation tenue le week-end dernier dans la commune de Nioro, les partisans du secrétaire général de l’union départementale socialiste de Nioro Serigne Mbaye Thiam n’ont pas lésiné. Ils ont profité d’une rencontre avec la presse pour renouveler leur soutien à Serigne Mbaye Thiam quelles que soient les charges qui pèsent aujourd’hui sur lui et les menaces de le traduire à la commission disciplinaire socialiste.
Pour Babacar Thiam, secrétaire Adjoint à la section, “Serigne Mbaye Thiam ne va ni de près ni de loin s’excuser auprès de ses pairs. Non plus, il ne va retirer les paroles qu’il a déjà servies aux citoyens sénégalais au sujet de la succession au poste de secrétaire général national socialiste.
Première personnalité à désigner Aminata Mbengue Ndiaye pour remplacer le défunt Ousmane Tanor Dieng suite à sa disparition, le responsable Serigne Mbaye Thiam n’a pas à demander pardon à qui que ce soit”, a fait parvenir Babacar Thiam à qui veut l’entendre.
De son sentiment et de l’appréciation de la majeure partie de ses camarades, “Serigne Mbaye Thiam, comme n’importe qui dans le parti a le droit d’exprimer ses ambitions politiques partout où il le veut, surtout au sein de sa propre formation d’obédience où il poursuit naturellement l’ensemble de ses activités. L’essentiel est de rester toujours en phase avec les principes du parti et les lois démocratiques qui les régissent. Un principe que Serigne Mbaye Thiam s’est religieusement confiné au Parti socialiste”.
Ainsi à l’encontre des critiques qui offrent naturellement à Serigne Mbaye Thiam un statut minoritaire dans le département de Nioro et le qualifiant pour autant de responsable sans base politique valable, les partisans de ce dernier n’ont pas hésité à siffler la fin de la récréation si l’on sait que c’est une reproche qui a toujours été portée sur la personne de Serigne Mbaye Thiam.
Ainsi ils ont fait apprendre que près d’une dizaine d’années déjà, Serigne Mbaye Thiam contrôle 13 sections parmi les 17 que compte le département de Nioro. Mais ce qui illustre le plus sur le statut de Serigne Mbaye Thiam selon ses camarades, se résume sur les postes politiques occupés par ce responsable socialiste. Car “si une personne est élue secrétaire général d’un comité, secrétaire général d’une section, d’une coordination et d’une union départementale, bon nombre de personnes auront du mal à la recaler au second plan ou lui ôter une base politique qu’il maîtrise largement “ constatent les proches du Ministre de l’eau et de l’assainissement.
MAMADOU TALLA PARLE DE LA NECESSITE D’UN CLIMAT SOCIAL APAISE
Le ministre Mamadou Talla a aussi rappelé les onze directives du Conseil présidentiel relatives aux conclusions des Assises de l’Education et de la Formation pour ‘’ Une Ecole pour Tous, Une Ecole de qualité et une Ecole viable, stable et pacifiée ‘
L’atelier de préparation de la rentrée des classes s’est tenu hier, lundi, à Saly-Portudal, sous l’égide du Haut Conseil Du Dialogue Social(Hcds) en relation avec le ministère de l’Education Nationale et ses différentes directions, les syndicats d’enseignants et des membres de la société civile.
Le ministre Mamadou Talla a aussi rappelé les onze directives du Conseil présidentiel relatives aux conclusions des Assises de l’Education et de la Formation pour ‘’ Une Ecole pour Tous, Une Ecole de qualité et une Ecole viable, stable et pacifiée ‘’.
Dans le lot des cinq priorités retenues pour le quinquennat, selon le ministre de l’Education Nationale, l’apaisement du climat social demeure la principale car conditionnant toutes les autres. Par conséquent, il soutient qu’‘’aucune pédagogie, aucune réforme, aucun effort ni investissement ne peut être rentable si l’espace scolaire n’est pas apaisé’’.
Selon lui, le dialogue social est une nécessité mais aussi un moyen et une stratégie managériale de gestion et demeure pour le Sénégal, un cadre institutionnel de gouvernance. Il exige une implication de tous et à tous les niveaux. Sa durabilité et son efficacité pour le ministre Mamadou Talla demandent la reconnaissance et l’acceptation des rôles et des responsabilités de chaque partie. Et d’évoquer une affirmation du Chef de l’Etat : ‘’ l’avenir de l’Ecole interpelle la Nation, c’est ensemble que nous construirons l’Ecole de la République et de la Réussite’’.
Mamadou Talla, le ministre de l’Education Nationale a loué par ailleurs le rôle combien essentiel et important du Hcds dans la veille, l’alerte et la gestion des conflits. Cela, selon ses propos, contribue à la pacification du secteur social et particulièrement de l’espace scolaire. La stabilité sociale demeure pour lui, à l’image des directives du président Macky Sall, ‘’un préalable indispensable pour la réalisation d’un développement économique et social durable ‘’.
A l’en croire, cette volonté politique dégagée explique les nombreuses initiatives prises dans le sens d’une systématisation du dialogue social comme un vecteur du développement socio-économique du Sénégal. Les actes posés par l’Etat l’illustrent et leur énumération donne : une érection en 2013 d’un ministère en charge du dialogue social, la tenue en avril 2014 de la première conférence sociale sanctionnée par la signature d’un pacte national de stabilité sociale et émergence économique , la mutation en 2014 du Comité national du dialogue social en haut Conseil du dialogue social, la tenue en 2016 des élections de représentativité des centrales de travailleurs du secteur public de l’éducation et de la formation.
L’ETAT DEGAGE TOUTE RESPONSABILITE DANS LE PHENOMENE DE L'EMIGRATION CLANDESTINE
Le gouvernement, via les départements en charge des questions d’Emploi et de Jeunesse, botte ne touche cette «culpabilité»
Que ceux qui accusent l’Etat dont ils engagent la responsabilité, à travers le manque d’emplois, dans la recrudescence de l’émigration clandestine vers l’Espagne via la mer avec son cortège de pertes en vies humaines, se le tiennent pour dit. Le gouvernement, via les départements en charge des questions d’Emploi et de Jeunesse, botte ne touche cette «culpabilité». Alors que pour le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat, Dame Diop, la cause de l’émigration clandestine n’est pas le manque d’emploi, son collègue ministre de la Jeunesse, Néné Fatouma Tall, reste convaincue que l’Etat a mis en place des mécanismes qui permettent aux jeunes «rester et réussir» au Sénégal.
DAME DIOP, MINISTRE DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’ARTISANAT «Le Sénégal n’a pas un problème d’emplois… mais un problème d’employabilité»
Si les jeunes continuent par milliers de braver les flots de l’Atlantique, à leurs risques et périls, ce n’est pas à cause d’un manque d’emplois au Sénégal, comme le soutiennent les acteurs, analystes et spécialistes des phénomènes migratoires et autres. Le gouvernement en est convaincu. Mieux, pour le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat, Dame Diop, la cause de l’émigration clandestine n’est pas le manque d’emploi, mais il est plutôt lié à un problème d’employabilité. «L’immigration est aussi vieille que le temps. Les gens sont animés d’un désir de partir et de revenir. Mais c’est très hâtif et c’est un raccourci de vouloir dire que c’est parce qu’ils n’ont pas d’emplois qu’ils partent. Les causes sont multiples. Ce qui est important, c’est ce que nous avons fait pour donner à ces jeunes un mieux-être. Nous avons fait beaucoup de choses dans la qualification des jeunes. Le Sénégal n’a pas un problème d’emploi, je le confirme. Nous avons un problème d’employabilité. Pour régler le problème d’employabilité, nous avons formé énormément de jeunes. Nous avons un dispositif d’accompagnement financier et non financier. C’est ça qui doit permettre aux jeunes de rester dans leur pays et d’entreprendre. Nous avons tous un rôle à jouer», a déclaré Dame Diop. Le ministre qui présidait un atelier sur le document de la Stratégie nationale de développement de l’artisanat, Selon Sud FM, est d’avis, toutefois, qu’il est tout à fait risqué que les jeunes bravent l’océan au détriment de leur vie pour un Eldorado qui n’est que de nom. «C’est des choses à ne pas faire. Il est possible de rester ici, parce que l’Etat a mis en place le cadre approprié, de gagner sa vie honnêtement. Comme on dit ‘’Tekki fi’’, qui n’est pas seulement être dans un bureau. Il faut un travail de conscientisation. Vous pouvez être mécanicien, boucher, maçon, couturier, c’est des mé tiers pour lesquels nous avons des offres de formations». Et d’insister : «je réfute la thèse de penser que les jeunes partent parce qu’il y a un problème d’emplois au Sénégal. C’est vrai que c’est une des raisons, mais ce n’est pas la seule raison. Les jeunes, aujourd’hui, partent parce qu’ils pensent que de l’autre côté, c’est l’Eldorado. Mais ils partent aussi parce qu’ils ont une certaine pression au niveau de la société. C’est la raison pour laquelle, je dis que c’est un raccourci de dire qu’ils partent parce que c’est un problème d’emplois», a confié le ministre Dame Diop.
NENE FATOUMATA TALL,MINISTRE DE LA JEUNESSE : «Il y a des mécanismes qui incitent les jeunes à rester et réussir au Sénégal»
Néné Fatouma Tall, ministre de la Jeunesse, interpellée par la RFM sur le drame de l’émigration clandestine, avec la mort vendredi dernier de plus de 20 jeunes candidats, tous originaires de Saint-Louis, dans l’incendie suivi de l’explosion du moteur de leur pirogue, a défendu que le gouvernement a mis en place des mécanismes pour permettre à ces jeunes d’avoir une qualification ou un métier. Donnant l’exemple de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER), Néné Fatouma Tall est convaincue qu’avec ce genre de d’outil, à l’initiative de l’Etat du Sénégal, les jeunes peuvent «rester et réussir» dans leur pays. «Avec tous les mécanismes mis sur pied par l’Etat du Sénégal, les jeunes doivent être davantage informés qu’il y a des mécanismes qui les incitent à rester sur place et réussir au Sénégal. La DER, par exemple, a beaucoup financé du côté des jeunes», a-t-elle relevé, dégageant toute responsabilité de l’Etat du Sénégal dans la recrudescence des départs. En attendant, le bilan de l’explosion de la pirogue de migrants au large de Mbour pourrait s’alourdir. Pour le moment l’on parle d’au moins 20 morts, tous originaire de Pikine (Saint-Louis) et 51 rescapés secourus par Frontex et la Marine nationale. Des piroguiers pêchant au alentour ont aussi eu à sauver des personnes à bord de cette embarcation. L’enquête de Police ouverte permettra d’y voir plus clair.
LA BELLE HISTOIRE DES PEPITES SENEGALAISES DU FC METZ
A l’origine de l’éclosion de Sadio Mané ou d’Ismaïla Sarr, le partenariat entamé voilà plus de vingt ans entre le FC Metz et l’Académie Génération Foot de Dakar est toujours florissant.
A l’origine de l’éclosion de Sadio Mané ou d’Ismaïla Sarr, le partenariat entamé voilà plus de vingt ans entre le FC Metz et l’Académie Génération Foot de Dakar est toujours florissant.
Entre le FC Metz et le Sénégal, c’est déjà une vieille histoire. Dans une lointaine filiation avec le regretté Jules Bocandé, le fameux attaquant messin des années 1980, de jeunes Sénégalais déferlent par vagues régulières sur la Lorraine depuis vingt ans. Papiss Cissé, Diafra Sakho, Sadio Mané, Ismaïla Sarr… Voilà pour les plus célèbres d’entre eux. Toutefois, le club lorrain peut s’enorgueillir d’avoir détecté, formé, importé et lancé plus d’une trentaine de pros grâce à son partenariat unique avec Génération Foot, l’académie fondée à Dakar en 2000 par Mady Touré.
UNE CLASSE BIBERON PLEINE DE PROMESSES
Les Messins « made in Sénégal » d’aujourd’hui se nomment Habib Diallo (tout juste transféré à Strasbourg contre 10 millions d’euros), 25 ans, Ibrahima Niane (auteur de 6 buts en 6 journées, il s’est malheureusement rompu les ligaments croisés du genou et sera absent plusieurs mois), 21 ans, Lamine Gueye, 22 ans, et Papa Ndiaga Yade, 20 ans. Ce sont aussi Cheick Sabaly, 21 ans, prêté à Pau (L2), Amadou Dia N’diaye, 20 ans, et Ababacar Lo, 20 ans, tous deux prêtés au RFC Seraing (2e division belge), club filiale du FC Metz. Enfin, les tout derniers arrivants sont Ousmane Ba, un gardien de 20 ans, et Pape Matar Sarr, un milieu d’à peine 18 ans déjà convoité par l’Europe entière… La belle histoire commence en 2000, quand Mady Touré, 62 ans aujourd’hui, un ex-pro stoppé par une blessure, convainc Carlo Molinari, le président historique du FC Metz, de le soutenir financièrement dans son projet. L’académie démarre petitement avec une dizaine de jeunes, sur un terrain sablonneux et sans hébergement dédié. Pourtant, les premiers joueurs émergent. Notamment un certain Emmanuel Adebayor, attaquant togolais qui débarque à Metz à 15 ans et dont la carrière le mènera à Monaco, Arsenal, City et au Real… Bernard Serin succède à Carlo Molinari en 2009 mais le courant passe également entre les présidents Serin et Touré. Leur partenariat se développe. En 2011, Sadio Mané, 19 ans, pose à son tour sa valise à Metz (2011). La suite le conduira sur le toit de l’Europe avec Liverpool, via Salzbourg (2012) et Southampton (2014).
COMME UN CLUB DE LIGUE 2
«Dans un premier temps, on a fait venir des joueurs comme Adebayor, Babacar Guèye ou Papiss Cissé alors qu’ils étaient très jeunes, explique Philippe Gaillot, le directeur général-adjoint du FC Metz. Ils passaient trois ou quatre ans au centre de formation et à 18-19 ans, ils étaient prêts pour les pros. En revanche, quand le règlement Fifa a évolué (NDLR : restreignant drastiquement les transferts de mineurs, fin 2009), on n’était pas armés à Dakar pour former les joueurs sur place en attendant qu’ils aient 18 ans. C’est pourquoi on a dû finir leur formation ici. Sadio Mané a dû travailler deux ans avant d’être capable de suivre un entraînement avec les pros. Ismaïla Sarr (NDLR : 22 ans, Metz, Rennes, Watford) a été le premier à arriver (en 2016) et à être opérationnel tout de suite. » Entre les promos « Mané » et « Sarr », l’académie a changé de dimension. En septembre 2013, Génération Foot reçoit de nouvelles installations, assimilables à celles d’un club de Ligue 2. A Deni Birame Ndao (35 km de Dakar), non loin du Lac Rose où était jugée jadis l’arrivée du Paris-Dakar, l’activité se professionnalise et s’intensifie. Aujourd’hui, 40 recruteurs du cru quadrillent le Sénégal en vue de ramener dans leurs filets les petits footballeurs à fort potentiel. Le pensionnaire entre en préformation à 12 ans au plus tôt, tout en suivant sa scolarité sur place. Vers 15-16 ans, il bascule dans le groupe pro d’une quarantaine de joueurs et ne tarde pas à jouer avec l’équipe première, championne du Sénégal 2017 et 2019. « L’équipe pratique un jeu offensif, très positif, explique Olivier Perrin, le responsable des structures de formation du FC Metz, en poste au Sénégal entre 2013 et 2018. Comme il y a 4 à 5 départs par an, il faut approvisionner le groupe de 4 à 5 nouveaux joueurs par an, sans descendre. Etre champion, c’est bien, mais l’idée consiste à faire avancer nos plus jeunes joueurs, de sorte qu’ils partent en Europe avec déjà un vrai bagage de football d’adultes. »
UN PARTENARIAT GAGNANT-GAGNANT
Ça a été le cas de Niane, recruté tardivement à 15 ans, lancé en équipe première à 16 ans et arrivé à Metz à 18 ans et demi, après avoir terminé la saison 2016- 2017 meilleur buteur du Sénégal de tous les temps – 19 buts en 18 matchs. Une fois chez les Grenats, sa post-formation a encore duré deux ans et demi mais directement au sein du groupe pro. Dernier exemple en date : Pape Matar Sarr, 18 ans et 1 mois. Il a disputé son premier match de L1 sénégalaise à 15 ans. Il était sur le banc messin pour la première fois face à Angers la en Ligue 1 dimanche (1-1), seulement quinze jours après son arrivée. Génération Foot s’apparente-t-elle à une unité de production délocalisée dont Metz tirerait les plus gros profits de la vente de joueurs ? « A l’arrivée d’un joueur, on n’a jamais raisonné en se disant : Tiens, lui, on va le vendre 40 millions d’euros dans deux ans, argue Gaillot. On se demande plutôt quand il va être opérationnel et nous aider à performer. Après, il se trouve que depuis quelque temps, ces joueurs sont ceux qui se sont développés le plus vite et nous ont permis de réaliser beaucoup de ventes, lesquelles sont indispensables à notre équilibre financier. Mais nous restons dans cette réalité qui place les objectifs sportifs tout en haut. »
100% DE REUSSITE AU BAC
De son côté, Perrin souligne la contribution de la structure au « développement social de la région » : les emplois créés sur place, les 110 à 120 élèves scolarisés avec 100 % de réussite au bac et même certains dossiers orientés vers des universités américaines. « Il y a les réussites visibles et puis, il y a celles de beaucoup de joueurs qui font une carrière dans de petits clubs ou dans des championnats secondaires, poursuit Perrin. D’autres encore reviennent dans la société sénégalaise avec une qualification. A Metz, Ame Sylla, issu de Génération Foot, a échoué pour s’être été blessé trois fois aux trois ligaments croisés. Aujourd’hui, il est surveillant de nuit au centre de formation et entraîneur à l’école de foot. Et c’est une vraie fierté qu’il puisse vivre de sa passion autrement. »
LES CONTOURS DES NEGOCIATIONS ENTRE L’ETAT ET LE MFDC
Mongone, un village du département de Bignona qui a la triste réputation d’être à côté des bases rebelles, tente de baliser les pistes d’une paix définitive en Casamance
Des négociations en lieu et place d’une escalade militaire ; c’est désormais l’aspiration des populations de certaines localités du Sud du pays, à l’image de Mongone qui examine les contours des négociations. Robert Sagna et Nouha Cissé, tous deux membres du GRPC, ont profité d’un panel organisé sur place pour asséner leurs vérités aux populations et aux combattants du MFDC.
Mongone, un village du département de Bignona qui a la triste réputation d’être à côté des bases rebelles, tente de baliser les pistes d’une paix définitive en Casamance. Une grande aspiration des populations qui passe par des négociations, aujourd’hui option principale de la plupart des combattants du Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (MFDC).
Un panel de trois jours tenu dans cette localité de la commune de Djignaky a permis de mesurer le degré d’investissement des populations et de combattants du MFDC dans la recherche de la paix. «Ce sont les ailes combattantes elles-mêmes qui nous ont demandé de travailler avec le Groupe de Réflexion pour la Paix en Casamance (GRPC)», lance Sidy Badji, le coordonnateur des populations. Il poursuit : «le mieux, c’est de partager le concept de négociations avec l’ensemble des membres du MFDC parce que notre objectif est d’avoir le même niveau d’information par rapport à ce concept de négociations et de travailler sur les contours du négociateur. Car, si nous devons négocier et qu’on opte pour la violence, je crois que c’est contraire à ces négociations. Voilà pourquoi nous avons développé le thème suivant : ‘’La négociation en lieu et place de l’escalade militaire, une option pacifique, sage mais responsable’’», lâche M. Badji.
«La guerre qui est finie est celle avec les fusils, mais...»
Une tribune de réflexion, un cadre d’échange qui a bien cristallisé les attentions des artisans de la paix, à l’image du GRPC dont le coordonnateur, Robert Sagna, estime que l’- heure est désormais à la guerre pour le développement économique, social... «Désormais, nous sommes en train de conduire la guerre pour le développement économique et social. La guerre qui est finie est celle avec les fusils, celle avec la violence. Et je l’ai rappelé, c’est le MFDC qui nous a convoqué en 2019 en Guinée-Bissau pour nous dire que la guerre est terminée, nous déposons les armes. On voulait vous informer pour que vous puissiez nous aider à aller vers des négociations vers la paix en Casamance…», martèle «Monsieur Casamance». Mongone, à l’image de plusieurs localités de la Casamance, est désormais embarquée dans le navire de la paix. Il reste maintenant à consolider cette paix qui devrait passer par des solutions concrètes, souligne Nouha Cissé, membre du GRPC qui est d’avis qu’il faut un dépassement. «Il faut qu’on aille au dépassement… C’est vrai qu’il y a des rancœurs, qu’il y a de gros problèmes, il y a de petits conflits qui risquent d’alimenter le grand conflit… mais cela on ne peut pas simplement le dire en incantation. Il faut aller vers des solutions concrètes. Or ces dernières qui passent aujourd’hui ou demain ou après-demain par des négociations. Ça peut tarder et on ne le souhaite pas…», conseille l’observateur du processus de paix, Nouha Cissé, qui a profité de ce panel pour asséner ces vérités aux populations de cette zone de Mongone.
«La paix est imposée par l’analyse du contexte national et international et vous n’avez pas le choix»
Pour l’ancien Proviseur du lycée Djignabo de Ziguinchor, «le MFDC n’a plus rien à prouver, rien à prouver aux Casamançais, rien à prouver aux Sénégalais, ni au reste du monde. Puisque que les armes n’ont pas réglé le problème, l’Armée ne vous a vaincu, vous n’avait pas aussi battu l’Armée. Qu’estce qu’il faut faire maintenant ? Il faut, à mon avis, observer un arrêt qui est imposé par l’analyse du contexte national et international. Ce n’est pas votre simple volonté, vous n’avez pas le choix», assène Nouha Cisse. «L’heure de la vérité a sonné», clame haut le patron du GRPC, Robert Sagna, qui exhorte les populations et les combattants à être cohérents. «Il est temps qu’on arrête la violence. J’ai dit aux populations qu’il faut qu’elles soient cohérentes. Les entreprises ne peuvent pas venir ici pour construire des pistes et voir leurs matériels arrachés, leurs voitures pris ; ça ne peut pas continuer. Si elles veulent ce développement, il faudrait qu’elles soient conséquentes. Je ne viens pas pour caresser les gens dans le sens des poils. Je viens pour qu’on échange dans la vérité, même si elle n’est pas toujours facile à avaler mais elle est nécessaire», déclare l’ancien ministre d’Etat Robert Sagna qui est rentré de Mongone, avec son équipe du GRPC, plein d’espoir quant à une paix définitive en Casamance.
KEEMTAAN GI- MONSTRUEUX
On leur promettait l’Eden, une vie meilleure, des lendemains qui chantent avec des emplois en veux-tu en voilà. Las d’attendre, ils voient l’avenir obstrué, la vie en pointillés. Rien à l’horizon ! Le cynisme est maintenant de venir devant les gens pour leur dire que le pays n’a pas de problèmes liés au chômage. C’est évidemment monstrueux de tenir de tels propos. Il y a de ces discours qui agacent au lieu d’être apaisants. Il n’y a rien de honteux à compter des chômeurs dans son pays. Aucun Etat au monde ne peut prétendre avoir réalisé le plein-emploi. A entendre un des jeunes candidats à l’émigration déclarer devant une télévision locale qu’il a zéro espoir de sortir ses parents de leur situation en restant ici, on sent tout le mal que vivent ces jeunes. Dans chaque foyer, on peut voir deux ou trois personnes inactives. Ce n’est pas qu’elles n’ont pas un métier, mais elles peinent tout simplement à trouver un emploi. C’est ça le véritable problème de ce pays où les autorités ont le fétichisme des chiffres qu’elles ne brandissent que quand ça les arrange. Des chiffres qu’elles contestent vigoureusement quand ils viennent montrer leur carence. L’argument de l’employabilité est également indéfendable. Le mal du pays, ce sont des politiques inopérantes conçues par des gens qui sont loin du terrain. On aura beau nier l’existence d’un chômage ou d’une extrême pauvreté, les faits sont là. La pauvreté saute aux yeux ! C’est justement le fait de refuser de la voir qui exaspère. Il nous faut humaniser cette société. La rendre plus juste et honnête par des actes. Les seuls qui sont porteurs de vérité. La parole n’étant que mensonge ! Refuser cette réalité d’un chômage et d’une extrême pauvreté des ménages nous parait monstrueux face à des politiciens qui étalent un train de vie insolent après avoir accaparé à leur profit et celui de leurs proches toutes les (maigres) ressources de ce pays. Et demain, l’orage surprendra ! Kaccor Bi
MIGRATION CLANDESTINE MACKY SALL LANCE UN APPEL AUX POPULATIONS POUR CONTRER LE PHENOMENE
A travers un communiqué, le Gouvernement est sorti de son mutisme pour déplorer, tout en le regrettant, la recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime. « Entre le 07 et le 25 octobre 2020, cinq (5) pirogues ont été interceptées par la Marine nationale appuyée par la Guardia civile espagnole et des piroguiers sénégalais. Trois cent quatre-vingt-huit (388) personnes ont été secourues. Le 21 octobre, une pirogue a pris feu au large de Dakar, suite à l’explosion du moteur et des fûts de carburant à bord. Dans la nuit du 25 octobre 2020, une autre pirogue a été aperçue au large de Soumbédioune. Les deux vedettes qui l’ont interceptée et qui ont tenté de l’amener à quai ont constaté un refus du conducteur de la pirogue, qui, dans ses manœuvres a heurté l’une des vedettes, provoquant son chavirement. Les occupants ont été secourus par la marine. Les opérations de surveillance en mer sont en train d’être menées avec des moyens aériens et navals renforcés ; une coordination est assurée en permanence pour prévenir les risques. Par ailleurs, les opérations de sécurisation et de ratissage ont permis de mettre la main sur vingt-huit (28) présumés convoyeurs » souligne la porte-parole du Gouvernement la ministre Ndeye Tické Ndiaye Diop. Cette dernière ajoute que « le Président de la République, dans le cadre de la coordination gouvernementale, a donné les instructions pour mutualiser les efforts et a lancé un appel aux populations à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour préserver la vie des jeunes, tentés par l’émigration clandestine. Le Président de la République exprime sa compassion et sa solidarité aux familles des personnes disparues ».
EXPLOSION D’UNE PIROGUE DE MIGRANTS LE MINISTRE DE LA JEUNESSE AFFICHE SON EMOTION
Le ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, n’a guère caché son émotion hier lorsqu’elle a évoqué l’explosion, ce weekend, d’une pirogue qui contenait près de 200 migrants. L’explosion a provoqué une vive émotion dans le pays face à la recrudescence notée du « Barca ou barsakh ». Il a été dénombré lors de l’explosion 59 rescapés dont 6 mineurs et plus d’une centaine de disparus. Le drame s’est produit à plus de 80 km au large de Mbour. Selon le ministre de la Jeunesse, l’État, avec ses partenaires, est en train de faire de nombreux efforts qui visent à promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes. Ainsi, une batterie de mécanismes est mise en branle pour promouvoir l’emploi et l’employabilité des jeunes ». Néné Fatoumata Tall estime toutefois que « la communication doit être de mise pour que les jeunes soient bien informés de ces mécanismes et qu’ils puissent rester au Sénégal ». L’autre facteur évoqué par le ministre de la Jeunesse est la pression sociale qui peut être fatale pour cette couche de la population. À cet effet, estime-t-elle, les jeunes doivent être mieux sensibilisés au niveau des quartiers, des maisons... Le ministre de la Jeunesse a aussi rappelé les efforts fournis par le gouvernement sur ce phénomène.
IDRISSA SECK « LA RECRUDESCENCE DE L’EMIGRATION CLANDESTINE EST UN DRAME SOCIAL »
Le président de Rewmi, Idrissa Seck, a indiqué que « la recrudescence de l’émigration clandestine est un drame social ». Sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre écrit que « nous avons appris avec émoi la disparition de nombreux jeunes candidats à la périlleuse aventure du « Barca ou barsakh », suite à l’explosion de leur embarcation en haute mer, nous présentons nos sincères condoléances aux familles et proches endeuillés ». Selon le candidat arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle, « la recrudescence de l’immigration clandestine par voie maritime est un drame social qui nous préoccupe au plus haut niveau. Nous invitons l’Etat à plus d’accompagnement de la jeunesse afin que celle-ci se rende compte qu’elle peut bien réussir chez elle et que l’avenir qu’elle doit construire se trouve ici en Afrique ».
EMIGRATION CLANDESTINE LA MARINE INTERCEPTE UNE PIROGUE, 39 PERSONNES SECOURUES
La Marine nationale a intercepté une pirogue de migrants clandestins à 5 km au large de Dakar, dans la nuit du 25 au 26 octobre, a-t-on appris lundi de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA). Cette patrouille, menée en collaboration avec ’’la vedette de la Gardia civile espagnole, a pu sauver quelque 39 personnes’’, indique la DIRPA. Selon cette direction dirigée par le colonel Matar Diop, ’’la pirogue s’est renversée après une collision avec le patrouilleur Sangomar’’, en essayant d’échapper à son arraisonnement. La DIRPA annonce qu’une enquête est en cours pour ’’déterminer l’identité de la pirogue et le nombre exact de personnes ayant embarqué à bord au départ’’. Elle informe que ’’deux autres patrouilleurs de la Marine ont rejoint la zone pour poursuivre les recherches de naufragés.’’
RECTIFICATIF A PROPOS DU CEMPART C’ETAIT PLUTOT GENERAL JOSEPH MAMADOU DIOP
Dans son édition du vendredi, « Le Témoin » quotidien avait révélé la nomination du général de brigade aérienne Joseph Mamadou Diop au poste du Chef d’Etat-major particulier du président de la République (Cempart). Nous ne savions pas quel Diable nous a piqués jusqu’à nous pousser à écrire général Joseph Mamadou « Gomis » en lieu et place général Joseph Mamadou Diop, alors pourtant que l’article a été écrit par un « ndiayène » ! Sans doute était-il jaloux de ce succès obtenu par un « ndiobène ». Heureusement que le même jour, nos confrères de Dakaractu, Leral, Lavoixplus.com et autres ont immédiatement rectifié en reprenant nos articles. De même que tous ceux qui connaissent de près ou de loin le brillantissime général de brigade aérienne Joseph Mamadou Diop et qui ont rectifié d’eux-mêmes. Il n’empêche, nous présentons au nouveau Cempart, général Joseph Mamadou Diop, nos excuses pour cette bourde monumentale !
MUTATION D’UN MOUVEMENT LE RASAN D’AÏDA NDIONGUE VERS UN PARTI POLITIQUE
Sur demande pressante et insistante des milliers de membres éparpillés à travers le Sénégal et le reste du monde, le Réseau des Amis et Sympathisants d’Aïda Ndiongue (Rasan) va bientôt devenir un parti politique. « Le Témoin » quotidien vous file en effet que l’ancienne maire des Hlm, Mme Aïda Ndiongue, par ailleurs ex-sénatrice réputée pour sa force de frappe politique et sa capacité de mobilisation électorale risque de céder sous le poids de la forte demande c’est-à-dire créer un parti politique digne de nom. D’ailleurs, on nous signale que tous les délégués et coordinateurs du « Rasan » des régions du Sénégal et de la Diaspora vont se retrouver en assemblée générale à Dakar dés la levée des mesures sanitaires liées à la Covid-19. Ordre du jour : Porter la nouvelle formation politique sur les fonts baptismaux et définir les orientations politiques etc. Ce parti devrait s’imposer dans l’arène politique, à en croire les observateurs. Qui connait Mme Aïda Ndiongue sait en effet qu’elle a les moyens et les capacités de ses ambitions politiques pour avoir fait ses preuves partout où elle est passée.
LA DOUANE SAISIT 1376 KG DE CHANVRE INDIEN A KIDIRA
Les soldats de l’économie ont encore fait une belle opération. Hier, ils ont réalisé une grosse saisie de chanvre indien sur le corridor Dakar – Bamako. La brigade commerciale des douanes de Kidira a fait une saisie de 1376 kg de chanvre indien et de 5 kg de brown (résine de cannabis). La saisie a été effectuée, hier, aux environs de 12 heures, sur un camion immatriculé au Mali et transportant un conteneur vide vers Dakar. Les trafiquants ont aménagé une cachette dans le conteneur où ils ont dissimulé la drogue conditionnée en balles et en paquets. Selon la douane, cette saisie fait suite à d’autres tout aussi spectaculaires opérées récemment sur le corridor Dakar – Bamako. Il s’agit d’une saisie de 1076 Kg réalisée à Koumpentoum et d’une autre de 2 tonnes 282 kg effectuée à Koungheul. Par ailleurs, 133 de chanvre indien ont été saisis en milieu de semaine dernière lors d’opérations menées par les agents de la brigade maritime de Toubacouta et ceux de la brigade des douanes de Keur Ayip, respectivement dans les bolongs de Missirah et à Santhie Diamal, dans la région douanière du centre.
Le gouvernement s'est inquiété mardi d'une "recrudescence" des tentatives d'émigration clandestine vers l'Europe, après l'interception depuis le début du mois de près de 400 personnes et la disparition en mer d'un nombre indéterminé de candidats
Le chef de l’Etat appelle à la ‘’mutualisation des efforts’’ face à la recrudescence de l’émigration clandestine, invitant à ’’plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité’’.
’’(…) le président de la République, dans le cadre de la coordination gouvernementale, a donné les instructions pour mutualiser les efforts et a lancé un appel aux populations à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité pour préserver la vie des jeunes, tentés par l’émigration clandestine’’, selon le porte-parole du gouvernement.
’’Le président de la République exprime sa compassion et sa solidarité aux familles des personnes disparues’’, écrit dans un communiqué Ndèye Tické Ndiaye Diop, notant que le gouvernement ’’a constaté avec regret la recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime’’.
Selon elle, ’’entre le 07 et le 25 octobre 2020, cinq (5) pirogues ont été interceptées par la Marine nationale appuyée par la Gardia civile espagnole et des piroguiers sénégalais’’.
Au total, trois cent quatre-vingt-huit (388) personnes ont été secourues, lit-on dans le communiqué, indiquant que le 21 octobre, une pirogue a pris feu au large de Dakar, suite à l’explosion du moteur et des fûts de carburant à bord.
Selon la porte-parole toujours, ‘’dans la nuit du 25 octobre 2020, une autre pirogue a été aperçue au large de Soumbédioune’’.
’’Les deux vedettes qui l’ont interceptée et qui ont tenté de l’amener à quai ont constaté un refus du conducteur de la pirogue, qui dans ses manœuvres a heurté l’une des vedettes, provoquant son chavirement. Les occupants ont été secourus par la marine’’, explique t-elle.
Ndèye Tické Ndiaye Diop assure que ’’les opérations de surveillance en mer sont en train d’être menées avec des moyens aériens et navals renforcés’’, soulignant qu’une coordination est assurée en permanence pour prévenir les risques.
Selon elle, les opérations de sécurisation et de ratissage ont permis de mettre la main sur vingt-huit (28) présumés convoyeurs.
6 NOUVELLES CONTAMINATIONS RAPPORTÉES CE MARDI
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 15571 cas positifs au coronavirus dont 322 décès, 14437 guéris, 811 personnes encore sous traitement.
Dakar, 27 oct (APS) – Six nouvelles contaminations au Covid-19 ont été enregistrées au cours des dernières 24h, a indiqué, mardi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 453 tests réalisés, 6 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 1, 32%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 3 cas contacts suivis, 1 cas importé enregistré à l’AIBD et 2 cas issus de la transmission communautaire recensés à Ouakam, à Dakar.
Aucun décès n’a été enregistré, lundi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 121 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 7 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 15571 cas positifs au coronavirus dont 322 décès, 14437 guéris, 811 personnes encore sous traitement.