Le philosophe et professeur à l’université américaine de Colombia plaide pour la circulation des œuvres des guides religieux. Se prononçant sur le sujet à l’occasion de l’anniversaire de la disparition de l’ancien khalife des Tidjanes Serigne Mansour Sy Boroom daara ji, Pr Souleymane Bachir Diagne souligne l’importance de traduire les œuvres des guides religieux du Sénégal dans les langues de travail académique.
Serigne Ahmed Dème, Seydi Hadji Malick Sy, Serigne Touba, Baye Niasse et tous les autres illustres guides religieux du Sénégal ont contribué au rayonnement de la pensée humaine. Et dans le souci de la vulgarisation de leurs écrits dont certains sont parfois méconnus, Pr Souleymane Bachir Diagne a insisté sur la nécessité de leur circulation.
Pour le philosophe sénégalais, ce qui rend vivante l’œuvre d’une personne, c’est sa circulation. C’est pourquoi il plaide pour une bonne circulation et une bonne conservation des manuscrits des guides religieux. «J’ai visité certaines bibliothèques, mais souvent certains livres sont très délabrés. Pour l’instant, les langues les plus utilisées dans le monde académique sont l’anglais et le français. Donc, il urge que les manuscrits des guides religieux soient traduits dans ces langues», indique Pr Souleymane Bachir Diagne qui insiste sur la pertinence de la circulation des œuvres de nos guides religieux. «De ce fait, les intellectuels pourront les lire et en discuter», souligne-t-il.
Pour l’auteur de «Comment Philosopher en Islam», il ne suffit pas simplement d’en faire des poèmes et de les chanter. Il faut que ces manuscrits soient édités en tenant compte des normes actuelles de l’édition pour qu’ils puissent avoir une pénétration académique adaptée.
LES MODALITES SERONT FIXEES MERCREDI PROCHAIN
La reprise du dialogue politique se fera dans les prochains jours. Les différents pôles présents à la table des concertations sont convoqués ce mercredi pour discuter des modalités de travail.
La reprise du dialogue politique se fera dans les prochains jours. Les différents pôles présents à la table des concertations sont convoqués ce mercredi pour discuter des modalités de travail. Ils devront, eux aussi, apprendre à dialoguer en présence du virus.
La Covid-19 est venue chambouler le pays. Elle n’a pas épargné les activités liées aux concertations nationales qui, depuis le 23 mars 2020, ont été suspendues. Plus grave encore, elle menace gravement la tenue des élections locales pour la date du 28 mars 2021. D’ailleurs, les acteurs avaient alerté sur la nécessité de reprendre au plus vite les discussions au risque d’hypothéquer le scrutin en vue. Mais apparemment, plus de peur que de mal.
En effet, après les tractations effectuées par les différents acteurs, il a été décidé de reprendre les travaux demain. Tout au moins, selon nos informations, la Direction générale des Elections (DGE) a appelé hier les différents membres du dialogue politique pour leur dire qu’une réunion sera organisée ce mercredi.
Et, note-t-on, chaque pôle (pouvoir, majorité comme non-aligné) devra envoyer deux personnes au siège de la CENA où devront se tenir les discussions. Il s’agira de définir les modalités à adopter pour la reprise du dialogue ainsi que le calendrier de travail. Selon notre interlocuteur présent à la table du dialogue, si cela ne dépendait que de la Commission cellulaire dirigée par le Général Niang, les choses pourraient s’accélérer avec un mode de travail très efficace. Joint au téléphone, le coordonnateur du Front de résistance nationale (FRN), Moctar Sourang, confirme la réunion prévue demain au siège de la CENA. A la question de savoir s’il est bien possible de finir à temps les travaux du dialogue politique, Monsieur Sourang indique que si on démarre tout de suite, on a de fortes chances de respecter la date prévue pour les élections locales.
Au pire des cas, ajoute-t-il, on pourrait grignoter un mois, voire deux ou trois. «Et ce ne serait pas un problème», a renchéri le coordonnateur du FRN. A l’en croire, rien ne pouvait justifier cette suspension aussi longue surtout que les conseils des ministres et les séminaires gouvernementaux se tiennent normalement depuis la levée de l’état d’urgence. Il pense que ces concertations sont essentielles pour la démocratie puisqu’elles permettent de choisir nos élus et nos dirigeants. Donc, précise-t-il, il ne faudrait pas qu’on les banalise.
A l’en croire, l’opposition a toujours exprimé son souhait de voir les choses reprendre dans les plus brefs délais, parce qu’il y va du respect du calendrier électoral. «Il faut qu’on apprenne à organiser les élections à date échue. Cela fait partie aussi de la démocratie. On ne peut pas prolonger des mandats comme ça. C’est antidémocratique», déclare Moctar Sourang qui s’est réjoui qu’on ait décidé aujourd’hui de définir les modalités de reprise des activités en prenant en compte la nouvelle donne, en l’occurrence la pandémie de Covid-19.
PROROGATION DU DELAI IMPARTI POUR LE DIALOGUE POLITIQUE !
Le coordonnateur du FRN estime en outre que le focus devrait être mis sur l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral.
En effet, soutient-il, des manquements très graves ayant occasionné des fraudes massives ont été notés au sortir de l’élection présidentielle. «On était en train de discuter avec les partenaires du Sénégal, l’UE et l’USAID, qui étaient disposés à financer ces opérations d’audit du fichier et d’évaluation du processus électoral. Et cela va prendre du temps», explique Moctar Sourang. C’est pourquoi, il est convaincu qu’il faut rapidement redémarrer pour terminer, dans un délai d’un mois, le dialogue politique.
Revenant sur les élections fixées à la fin du premier trimestre de 2021, il indique qu’il faudrait s’arranger pour les tenir à date échue. «C’est cela la position de principe de l’opposition. Nous l’avons exprimée partout. Nous pensons que dans les plus brefs délais, le Président va prendre un décret pour prolonger d’abord le délai des concertations. Nous croyons qu’un mois peut suffire pour terminer le dialogue et mettre en place maintenant un comité de suivi qui va suivre un peu les opérations d’audit», a conclu le coordonnateur du FNR.
Ces nouvelles contaminations ont été détectées à partir de tests réalisés sur les échantillons prélevés sur 926 individus, soit un taux de positivité de 7, 34 %, a indiqué le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye.
Dakar, 18 août (APS) – Le ministère de la Santé a comptabilisé mardi 68 nouvelles contaminations de Covid-19 au cours des dernières 24 heures portant officiellement à 12.305 le nombre de personnes infectées par le virus depuis son apparition dans le pays, le 2 mars.
Ces nouvelles contaminations ont été détectées à partir de tests réalisés sur les échantillons prélevés sur 926 individus, soit un taux de positivité de 7, 34 %, a indiqué le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye.
Intervenant lors du point quotidien sur la maladie retransmis en direct sur la télévision publique, la RTS, le directeur de la Prévention a souligné que 41 parmi les nouvelles infections touchent des personnes suivies par les services sanitaires.
Deux nouveaux cas importés ont également été enregistrés à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), alors que les 25 autres étaient issues de la transmission communautaires. Des cas de contamination à la source inconnue localisés à diverses endroits du pays.
Le docteur Ndiaye a fait savoir qu’aucun décès n’avait été enregistré au cours des dernières 24 heures, signalant également la guérison supplémentaire de 39 patients.
Près de six mois après son apparition au Sénégal, le coronavirus a infecté 12.305 personnes, engendré 256 décès, tandis que 7.767 personnes ont guéri de la maladie.
A la date d’aujourd’hui, 4.281 patients, dont 48 dans un état grave, sont en observation dans les différents centres de traitement dédiés à la maladie à travers le pays, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
MALICK SALL EN EAUX TROUBLES
La grève du Sytjust et la récente sortie de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), suite à l’affectation d’un des leurs, viennent s’ajouter à la polémique née du limogeage des magistrats Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck
Les difficultés s’enchainent dans le milieu judiciaire. La grève du Sytjust et la récente sortie de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), suite à l’affectation d’un des leurs, viennent s’ajouter à la polémique née du limogeage des magistrats Moustapha Ka et Samba Ndiaye Seck. Des faits qui ont tous eu lieu sous le passage de Me Malick Sall à la tête du département de la Justice. Une mésentente qui place donc le Garde des Sceaux en désaccord avec des services relevant de son ministère.
«Je vais remettre de l'ordre dans la justice», avait déclaré Me Malick Sall, dans une de ses premières sorties après sa nomination en tant que Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Le mardi 16 avril 2019, il reçut le témoin des mains de son prédécesseur, Ismaïla Madior Fall. Plus d’une année donc à la tête de ce ministère, Me Malick Sall semble être pris au piège de dame justice. Et pourtant, la mise en garde était de taille. Lors de la cérémonie de passation de service, son prédécesseur, Ismaïla Madior Fall l’avait prévenu : «La justice est un des secteurs les plus ordonnés du Sénégal. Il y a des problèmes, certes, mais il n’y a pas un désordre». Les problèmes s’accumulent et les griefs aussi.
Pour preuve, les magistrats ont fait une déclaration publique pour remettre en question une décision de la hiérarchie. Le 12 août dernier, l’Union des magistrats sénégalais (Ums), a sorti un communiqué pour s’attaquer à l’affection du magistrat Ngor Diop, jusqu’alors président du Tribunal d’instance, de Podor à Thiès où il est attendu comme conseiller à la Cour d’Appel de la cité du Rail. L’Ums a qualifié «d’inacceptable» une pratique qu’elle considérait comme étant révolue. «A la suite de l’usage abusif de la procédure de consultation à domicile à la laquelle on a assisté par le passé, les engagements de l’ancien Garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, et la pratique du Conseil supérieur de la magistrature nous avaient fait penser que le respect de la lettre et de l’esprit de cette procédure était devenu un acquis. Nous sommes désolés de constater que, sur ce point, un recul est en train de se dessiner, au grand dam des magistrats», pouvait-on lire dans le communiqué envoyé aux rédactions.
Mieux, les magistrats ont aussi promis de s’attaquer à la décision en portant l’affaire devant les tribunaux. A côté des magistrats, les greffiers ont aussi manifesté de vive voix leur désaccord avec le Garde des Sceaux. Me Aya Boun Malick Diop et ses collègues du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) sont en grève depuis plusieurs semaines pour exiger de Me Malick Sall, le respect des engagements entérinés avec son prédécesseur, Ismaïla Madior Fall.
Les conséquences sont nombreuses. Hormis le blocage dans la délivrance des documents administratifs tels que les casiers judiciaires et autres, la grève est ressentie dans plusieurs secteurs (voir Sudquotidien du 17 août). Le passage du ministre Me Malick Sall à la tête du département de la Justice, c’est aussi le limogeage du magistrat Moustapha Ka, suite à sa déclaration à la tribune du Comité des droits de l’homme des Nation unies à Genève, selon laquelle, «l’Etat du Sénégal s’engage à réhabiliter Karim Wade, après son procès devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei)».
Le même sort a été réservé au magistrat Samba Ndiaye Seck pour les mêmes motifs. Au temps, l’Ums avait aussi déploré la décision ministérielle et avait même fait état d’une brutalité. «Il est vrai que l’autorité politique est libre de se séparer, à tout moment, de tout collaborateur. Mais l’Ums ne peut pas manquer de déplorer la brutalité et la médiatisation de cette révocation qui ont jeté en pâture deux valeureux magistrats dont la bonne foi n’est pas discutée». Mieux, elle dénonçait un «non-respect du parallélisme des formes» et invitait les autorités «au respect strict de ce principe».
Dans un entretien accordé au quotidien l’Observateur, en octobre 2019, Me Malick Sall est largement revenu sur ses motivations. Diriger Dame justice est une mission qui parfois soumet le ministre à des exercices qui l’exposent souvent aux dénigrements ou rejets totalement, par le peuple ou les membres du système judiciaire. A l’aube de l’année 2012, l’actuelle présidente du Conseil économique social et environnemental, Aminata Touré, alors ministre de la Justice, avait essuyé beaucoup de critiques pour sa gestion de la traque des biens supposés mal acquis, lancée par le régime du président Macky Sall, en vue de recouvrer des avoirs supposés «frauduleusement» dilapidés par des proches du Président Abdoulaye Wade. Il s’en est suivi Me Sidiki Kaba.
La continuité de la traque, surtout l’affaire Karim Wade a poussé le ministre, à des sorties médiatiques sujettes aux polémiques. Il y a aussi le procès de l’ancien président tchadien Hissein Habré, dans la capitale sénégalaise qui avait mis Me Sidiki Kaba sous le feu des projecteurs. Pourtant les jalons de ce procès, qualifié de «l’Afrique juge l’Afrique», ont été posés par Aminata Touré qui a signé avec le représentant de l’Union africaine l’accord portant création des Chambres africaines extraordinaires, au sein des juridictions sénégalaises, chargées de connaître des crimes commis au Tchad sous le magistère du président Habré.
Ismaïla Madior Fall a quitté les amphithéâtres pour devenir le troisième ministre de la Justice de Macky Sall. Entre ce que d’aucuns qualifient de «renoncement» à «ses convictions» pour un poste politique et mise en branle de projets de «réformes contestées» de la Constitution, Ismaïla Madior Fall aura encaissé plusieurs diatribes.
Le souvenir de son passage à l’Assemblée nationale, en avril 2018, pour défendre la loi sur le parrainage est encore vivace. Bousculé par une opposition, avec à sa tête le député libéral Serigne Cheikh Mbacké, qui lui a collé le sobriquet de «tailleur de la Constitution», il avait fini par perdre son calme. Aujourd’hui, c’est Me Malick Sall qui se retrouve dans des eaux troubles.
LA COSYDEP LIVRE SES RECOMMANDATIONS
L’année scolaire 2019-2020, profondément affectée par la covid-19, aura été un véritable parcours de combattant pour la chaine des acteurs (apprenants, enseignants, parents et partenaires).
L’année scolaire 2019-2020, profondément affectée par la covid-19, aura été un véritable parcours de combattant pour la chaine des acteurs (apprenants, enseignants, parents et partenaires). Les cours se sont déroulés pour la première fois, dans l’histoire du système éducatif, en plein hivernage, exposant les élèves, l’encadrement et le personnel enseignant à plusieurs risques.
Ainsi, face à une telle situation, il est probable que beaucoup de facteurs influeront sur les résultats. Pour apporter sa partition sur les conduites à tenir ultérieurement, la COSYDEP met sur la table quelques recommandations. Elle l’a fait savoir hier, lundi 17 août à travers un communiqué dont une copie est parvenue à la Rédaction de Sud Quotidien.
Sur les examens certificatifs de fin d’année, plusieurs facteurs influeront très probablement sur les résultats de cette année exceptionnelle de la pandémie de covid-19. C’est ainsi que pour apporter sa partition sur le bon fonctionnement de l’école, la COSYDEP met sur un certain nombre de recommandations à adopter. Selon le communiqué «la réduction des effectifs pourrait éventuellement impacter positivement les résultats et confirmer que les effectifs réduits sont un facteur de qualité contrairement aux effectifs pléthoriques».
Toutefois, la COSYDEP n’a pas manqué de souligner certains manquements liés au bon fonctionnement des enseignements et apprentissages, «l’insuffisance en personnel enseignant dans certaines disciplines, combinée à la mobilisation d’enseignants pas suffisamment préparés à tenir des classes d’examens, pourrait constituer une limite dans la qualité de l’encadrement des élèves», renseigne le document. Cependant, la COSYDEP milite sur la nécessité d’adopter un certain nombre de dispositifs, notamment «la veille sur le respect du protocole sanitaire jusqu’aux examens et la responsabilisation des communautés pour s’assurer de l’observance stricte des mesures barrières», indique la source.
Parallèlement au respect du protocole sanitaire, il est dit également que «la capacité d’anticipation du système face aux effets de l’hivernage pourrait impacter le temps réel d’apprentissage et de poser un problème d’équité». Toujours selon le même document «le renforcement de la vigilance dans le choix, l’administration et la correction des épreuves doit être en cohérence avec le protocole pédagogique». Autre chose que souligne le communiqué c’est «l’apport de réponses pratiques à des questions classiques et récurrentes telles que le défaut de pièce d’état civil. Au court terme, le système devra changer de perspective pour des solutions structurelles durables en lieu et place des mesures habituellement prises qui ne sont que conjoncturelles («composer sous réserve», «organiser des audiences foraines»).
La dernière recommandation rapportée par notre source consiste à «la prise de dispositions pertinentes pour l’accompagnement des candidats qui sont exemptés de la reprise pour raison de maladie et la tenue de la cession de remplacement qui leur est dédiée». La COSYDEP estime par ailleurs sur l’année scolaire 2020-2021, il est indispensable d’établir un bilan objectif, exhaustif et inclusif sur tout le processus de la reprise en vue d’apprécier la portée et le taux de couverture des multiples offres d’accompagnements des apprenants mais aussi l’évaluation de la mise en œuvre des protocoles sanitaire et pédagogique.
Exclu de l’Alliance des forces du progrès (Afp), en même temps que Mme Mata Sy Diallo Présidente des Femmes (MOUNFEP) et Malick Gueye, Secrétaire général national du Mouvement des jeunes pour le progrès (MNJP), Malick Gakou met sur pied un parti, le 17 août 2015, dénommé Grand parti (Gp). Après 5 années d’existence, le leader du Gp semble se calmer après le rêve brisé de succéder au président Macky Sall en 2019, freiné en cela par le Conseil constitutionnel pour défaut de parrainage. La Covid-19 l’a rendu encore plus docile.
Son divorce définitif d’avec son mentor, Moustapha Niasse, Secrétaire général de l’Alliance des forces du progrès (Afp) a été acté par la création de sa propre formation politique, le Grand parti (Gp), le 17 août 2015. En effet, Malick Gakou, venait ainsi de consommer sa séparation avec le président de l’Assemblée nationale, qui avait décidé, avec son Bureau politique, de soutenir la candidature de Macky Sall, en 2017.
L’ancien Ministre des Sports, ancien président du conseil régional de Dakar, ancien vice-président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) et ancien président du Guédiawaye Football Club (Gfc) prend alors son destin en main. Pour ce faire, il décide de cheminer avec Mata Sy Diallo Présidente des Femmes (Mounfep) et Malick Gueye, Secrétaire général national du Mouvement des jeunes pour le progrès (Mnjp), tous exclus du parti pour «rébellion» contre les instances du parti.
Le désormais ex-numéro 2 de l’AFP commence alors une tournée nationale, dans le but de massifier sa nouvelle formation. Son périple le mène dans la région de Tambacounda et le département de Koumpentoum. Dans une note parvenue à la rédaction de Sud Quotidien, le 6 octobre 2015, le GP informe que dans le cadre de son opération «Toxu», il a décimé les rangs de l’Alliance des forces du progrès (AFP) à Koumpentoum et Tambacounda, non sans préciser qu’il a aussi pêché au sein de l’Alliance pour la République (Apr), le Parti socialiste (Ps) et de Yonu askan wi de Tamba.
LA COORDINATION DE MANKOO TAXAWU SENEGAAL LUI DONNE DES AILES
Un lancement en grande pompe de son parti qui lui permet de nouer une alliance avec certains leaders de l’opposition au sein de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal, avec laquelle, il a pu gagner 3 sièges de députés à l’élection législative de 2017. Fort de cela, et nommé pendant plusieurs mois coordonnateur de ladite plateforme utilisée pour soutenir le député maire, Khalifa Sall, emprisonné dans le cadre de la Caisse d’avance de la ville de Dakar, le Docteur en Sciences économiques se taille le costume de président et dit être certain de battre Macky Sall en 2019. Alors commence une communication sans précédent autour de son programme dénommé “Programme alternatif Suxxali Senegaal“ (Pass), à un an de la présidentielle de février 2019. Il dit avoir axé ledit programme sur l’épanouissement social et culturel de l’homo-senegalensis au sein de sa famille, de son village et de sa ville et ambitionne de porter la qualité de la gouvernance politique et économique à un niveau qui renforcera les capacités du pays à répondre plus efficacement aux défis du développement. Très sûr de lui, Malick Gakou se chargera lui-même du dépôt des listes de ses parrains au Conseil constitutionnel. Ce qui lui a valu une brève interpellation par les gendarmes, pour avoir déchiré la liste de l’ordre des passages trouvée sur les lieux.
LE FILTRE DU PARRAINAGE
Hélas, sa course folle vers le fauteuil présidentiel sera stoppée par le Conseil constitutionnel, le mardi 8 janvier 2019. Les “7 Sages“ ont invalidé les parrainages du candidat du Grand Parti, après une mise en sursis pour cause de doublons. En effet, le GP avait validé 65.000 parrains sur les 67.000 déposés. Le recours déposé auprès des “7 Sages“, pour contestation de l’invalidation de leurs listes de parrainage, n’y fera rien. Celui qui était sûr d’écarter le président Macky Sall, dès le premier tour, ne sera finalement pas sur la ligne de départ, le 24 février 2019. Grosse désillusion !
Néanmoins, celui qui a regretté d’avoir laissé passer sa chance à l’élection locale de 2014, dans ce qui avait été considéré à l’époque comme son «fief», Guédiawaye, décide de faire face au régime en place en se liguant avec le candidat de la coalition “Idy 2019“, en l’occurrence Idrissa Seck. En tant que coordonnateur de ladite coordination, lors de la dernière présidentielle, son candidat sortira deuxième avec 20,51% des voix. Ce qui n’était pas suffisant pour forcer le second tour au candidat Macky Sall qui avait largement dépassé le pourcentage requis pour passer dès le premier tour, 58,26%. Après cette «déconvenue», le leader du Gp se terre dans un silence assourdissant, après quelques timides et vaines initiatives autour des contrats pétroliers et gaziers mis au grand jour par la chaine de télévision britannique BBC. La survenue de la pandémie de la Covid-19 et l’invite à l’unité lancée par le chef de l’Etat, Macky Sall le feront sortir de sa réserve. Mais, c’est pour accepter de laisser de côté, les enjeux partisans pour adhérer à l’appel du président.
LA PANDEMIE DE LA COVID-19 LE REND PLUS DOCILE
Estimant que la pandémie du Coronavirus peut constituer une menace durable pour l’avenir de la Nation, Malick Gakou avait exprimé toute sa disponibilité à Macky Sall, non sans promettre de ne ménager aucun effort pour mobiliser toute son énergie autour de cette bataille, afin de gagner la guerre contre le Coronavirus. Mieux, non seulement, il promet au chef de l’Etat de faire voter la loi d’habilitation par ses 3 députés, mais aussi met à la disposition du président, les spécialistes de son parti, dans le but d’intégrer la cellule de riposte contre le Coronavirus. Depuis lors, le leader du GP est resté aphone sur la gestion de la crise sanitaire qui est loin d’être un long fleuve tranquille pour le régime de Macky Sall. Pendant ce temps, des sources annoncent son entrée dans le futur gouvernement dit d’union nationale.
Par Djegane Samba THIOUNE
UN VRAI FAIT DU PRINCE
Les juristes définissent le vol comme la soustraction frauduleuse du bien d’autrui. Les sportifs disent qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Je voudrais m’appuyer sur ces deux assertions pour donner mon sentiment dans l’affaire des oryx algazelles
Les juristes définissent le vol comme la soustraction frauduleuse du bien d’autrui. Les sportifs disent, pour leur part, que l’on ne change pas une équipe qui gagne. Je voudrais m’appuyer sur ces deux assertions pour donner mon sentiment sur ce dossier devenu une patate chaude entre les mains de monsieur Abdou Karin Sall, ministre de l’Environnement.
LA SOUSTRACTION DES ORYX ALGAZELLES DE L’ECOSYSTEME DE RANEROU : UNE MÉPRISE ET UNE ILLÉGALITÉ.
UNE MEPRISE : les spécialistes de la faune sauvage savent que les grandes antilopes comme les addax, les élans de derby, les hippotragues ou antilopes chevalines, les coudous, les grands coudous, les bubales, les damalisques, les oryx, etc. sont protégés, parce qu’en voie d’extinction. Ils vivent dans de grands espaces semi-désertiques, sahéliens, ou à tout le moins, dans des régions de steppes, ou de savanes arbustives ou arborées La réserve de Ranérou constitue, en l’occurrence, un biotope adéquat pour les oryx algazelles. Elles y trouvent la nourriture, l’eau, le grand espace et la sécurité dont elles ont besoin pour vivre, se reproduire et évoluer normalement. Elles y sont protégées contre le braconnage.
Au besoin, leur habitat peut être aménagé par les spécialistes de la faune pour un meilleur équilibre écologique, en adéquation avec leur environnement naturel. Que diantre avait-on donc besoin de les déranger dans leur quiétude, leur tranquillité en les déplaçant ailleurs ! On a fait là une méprise, une erreur : on ne quitte pas une grande villa avec jardin et piscine, pour un duplex ou un petit appartement au dixième étage d’un immeuble. C’est exactement la même chose qu’on a fait avec ce transfert des oryx, de la réserve spacieuse de Ranérou, à la ferme privée péri- urbaine et exigüe du ministre Sall, à Bambilor. Les spécialistes des déménagements ne disent-ils pas que deux déménagements valent un incendie. Les locataires qui déménagent de maison en maison le savent. Alors imaginez ces pauvres bêtes déplacées nuitamment avec le bruit, les cordes, les klaxons, les lumières, les personnes qu’elles voient. Une vraie torture, un supplice, une action anthropique néfaste. Cela est impardonnable pour le ministre de l’Environnement ; celui-là même qui est censé être le premier protecteur de l’Environnement dans notre pays. Mais, au-delà de la décision saugrenue de procéder à ce transfert des bêtes, de la lointaine Ranérou à Bambilor, il s’agit là d’un acte illégal, d’un fait du Prince basé, sur la négation du droit, du début à la fin de l’opération.
UN ORDRE ILLEGAL NE DOIT PAS ETRE EXECUTE:
Le Directeur général des Parcs nationaux, les responsables de la réserve de Ranérou, ainsi que les agents qui ont participé, d’une manière ou d’une autre, à cette forfaiture, n’auraient jamais dû obéir à un tel ordre. Mieux, le DG des Parcs nationaux, expert en la matière, aurait dû briefer le ministre et le dissuader avec des arguments techniques et scientifiques, de faire main basse sur ce bien public national.
En réalité, il ne s’agit ni plus, ni moins que du détournement d’un bien public qui appartient à toute la nation sénégalaise. Si l’on se réfère aux conventions internationales sur la biodiversité, sur la protection de la faune sauvage, et de la nature de manière générale, auxquelles le Sénégal est partie, il est évident que l’Environnement appartient à l’humanité. L’air, les ressources naturelles (eaux, végétaux, faune) sont un bien public international qui dépasse les frontières territoriales des Etats. On parle de l’homme et de la biosphère. Tout est lié dans l’Environnement. En parallèle, permettez que je fasse une dérivation en direction de diplomates habitués des questions multilatérales débattues au sein des instances de l’ONU et particulièrement du Conseil de Sécurité quand il s’agit du maintien de la paix.
A cet égard, c’est le chapitre VII de la charte qui confère au CS /NU, la possibilité d’adopter une résolution pour le déploiement d’une force de maintien de la paix, en accord avec les belligérants sur le théâtre des opérations, pour établir la paix, la sécurité et la stabilité et préserver la vie des populations civiles. Le chapitre VIII de la même charte permet une sorte de délégation de pouvoir du CS/NU aux organisations régionales comme la CEDEAO ou autres, de faire le travail à la place de l’ONU, de la suppléer en matière de prévention, de gestion, de règlement des conflits et de maintien de la paix. Cette forme de décentralisation, de délégation de pouvoir de l’ONU aux organisations régionales est connue dans la pratique des relations internationales. Ceci est diffèrent de la théorie qu’avance mon condisciple de l’Ecole de Faune de Garoua au Cameroun, le colonel Seydina Issa Sylla, ancien DG des parcs nationaux, qui évoque la possibilité donnée à des privés ou autres structures, de gérer des animaux sauvages dans des réserves privées.
A contrario, dans le cas qui nous intéresse, il y a, à la base de l’acte du ministre, une illégalité. Les agents des parcs nationaux sont des paramilitaires qui ont, en principe, prêté serment devant le juge. Ils sont agents et officiers de police judiciaire, ils obéissent à la loi et appliquent les textes en vigueur en matière de protection de l’Environnement. Ils sont outillés techniquement et scientifiquement pour dire au ministre Abdou Karim Sall qu’il est dans l’erreur et que son ordre est illégal, en conséquence non exécutoire. Et puis son ranch privé est quand même inadapté est moins « confortable » pour les gazelles. Si ces pauvres antilopes avaient la possibilité de choisir leur habitat, elles auraient, à coup sûr, marqué leur préférence à la réserve de Ranérou, écologiquement plus adéquate, plus naturelle qu’une ferme privée à Bambilor, moins vaste et proche des centres urbains.
Sur ce coup, le ministre a fait du trafic d’influence, il a imposé sa volonté, son bon vouloir, son intérêt personnel à ses collaborateurs des Parcs nationaux qui n’ont pas osé dire non, de peur de représailles de sa part. Ils ont subi le fait du prince. L’autre chose est que le ministre ne peut, en aucune manière, se prévaloir d’un quelconque background en matière de gestion de la faune pour accueillir des bêtes sauvages dans une ferme où un ranch diffèrent d’une réserve naturelle plus étendue. Il n’est pas outillé techniquement, il n’est pas biologiste, il n’est pas écologiste, il n’est pas spécialiste de la faune sauvage pour garder des animaux sauvages, dangereux. Ceux qui le font à la réserve de Bandia ou ailleurs, en Afrique du Sud, en Russie, ont les compétences et la vocation. Ils sont aptes à gérer, dans ce cadre, un partenariat public - privé dont les clauses sont visibles et sont en droite ligne des conditions écologiques normales d’une réserve naturelle. Le ministre Sall et sa ferme ne remplissent pas les conditions d’un tel cahier de charge. Il ne faudrait donc pas que ce soit un snobisme de mauvais aloi ou je ne sais quel rite ou pratique occulte ou mystique qui soit à la base de l’attitude du ministre. Le résultat c’est la mort et le stress d’animaux sauvages de grande valeur et protégés, et l’agression d’un écosystème équilibré.
Le Ministère en charge de l’Environnement est un service public non personnalisé. Il est juste un organe de l’Etat, il n’est pas l’Etat. Son titulaire, en l’occurrence Abdou Karim Sall n’a pas plus d’autorité juridique que le Directeur Général des Parcs nationaux, colonel de son état, officier de police judiciaire ayant prêté serment devant le juge et qui a des prérogatives pour verbaliser et mettre aux arrêts des criminels, braconniers et autres délinquants qui transgressent les lois relatives à la protection de l’Environnement, entre les mains du Procureur de la République .
Pour dire vrai, mon sentiment est que même le Président de la République ne pourrait pas déplacer aujourd’hui les grues couronnées et les paons qui sont des pensionnaires du palais de la République, entretenus, nourris et soignés avec le budget de l’Etat, dans sa résidence privée de Mermoz où de Fatick, simplement pour le plaisir de ses yeux. Il aurait détourné le bien de l’Etat, parce que les oiseaux du palais de la République appartiennent à l’Etat, à la Nation toute entière. Donc Monsieur le ministre, de grâce, renvoyez, dans les meilleurs délais, les oryx algazelles à la réserve de Ranérou où elles évoluaient normalement en toute quiétude. Les oryx ne sont quand même pas des moutons.
ON NE CHANGE PAS UNE EQUIPE QUI GAGNE
Du point de vue biologique, ce déplacement des oryx algazelles peut créer un stress chez les bêtes et perturber leur métabolisme voire leur processus de reproduction, un choc émotif, psychologique pouvant entrainer un comportement nouveau ou l’arrêt brusque d’une évolution hormonale voire causer leur stérilité. En vérité, si la Protection de la faune sauvage et son évolution dans des conditions écologiques idéales est réellement l’objectif visé par la politique du gouvernement, il convient alors simplement de laisser les animaux dans le milieu où ils sont le mieux protégés c’est-à-dire dans la nature et non dans une maison ou une ferme . Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Quid de la raison de ce transfert. Est-ce que les bêtes sont plus épanouies à Bambilor qu’à Ranérou ?
Djegane Samba THIOUNE
Spécialiste de la Faune
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Dakar, 18 août (APS) – Les journaux reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent la pandémie de Covid-19 et ses conséquences, le dialogue national et la problématique de l’emploi des jeunes diplômés.
Face à l’accroissement de cas positifs de Covid-19 et de décès, le quotidien Enquête s’interroge à sa Une : ‘’Faut-il confiner Dakar ?’’.
‘’La population sénégalaise est-elle prête à revivre un semi-confinement après des semaines de relâchement ? Les données actuelles montrent une propagation du virus dans le pays, surtout à Dakar. Ce qui fait dire à certains experts qu’il faut retourner au confinement afin de réduire la contamination’’, écrit le journal.
Source A livre ‘’les statistiques du mal’’ et souligne qu’après 5 mois de lutte contre la Covid-19, les choses deviennent de plus en plus compliquées’’.
‘’Hier encore, 75 nouveaux cas ont été annoncés par le ministère de la Santé. Une situation qui ne semble pas trop s’améliorer avec 3 décès enregistrés, portant le bilan macabre à 256 morts. Les cas graves continuent aussi d’augmenter d’autant plus qu’actuellement 55 malades sont pris en charge dans les services de réanimation’’, indique le journal.
Plus de cinq mois après l’apparition de la maladie au Sénégal, le pays a comptabilisé, lundi, 12 237 cas positifs du nouveau coronavirus, 256 décès, 7 728 guérisons, alors que 4 252 patients sont encore suivis dans les structures de prise en charge, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Selon Le Quotidien, ‘’l’Etat change de cap’’ dans la lutte contre la Covid-19 avec l’implication des communautés. ‘’Perdu dans son combat pour couper la chaine de contamination, le gouvernement parie sur l’engagement populaire avec la signature de la première convention locale de résilience communautaire avec le quartier de Balacoss à Saint-Louis pour faire face à la propagation’’ du nouveau coronavirus, rapporte le journal.
Walfadjri souligne que la Covid-19 ‘’continue de dicter sa loi dans le secteur de la justice notamment dans les cours et tribunaux.
‘’Après la suspension de toutes les activités y afférentes pendant presque trois mois (….), cette épidémie à laquelle se joint la grève des greffiers et corps assimilés, vient de chambouler le calendrier des vacances judiciaires (….)’’, écrit Walf qui note qu’au lieu de 45 jours, les magistrats auront droit à 30 jours de vacance.
Le quotidien Waa Grand-Place met en exergue le jeune Mohamed Rassoul Aïdara, inventeur à 16 ans, d’un robot distributeur de gel hydro-alcoolique. ‘’Je rêve de fabriquer des drones made in Sénégal’’, confie-t-il.
L’As annonce que les modalités de la reprise du dialogue national seront fixés mercredi. ‘’La reprise du dialogue politique se fera dans les prochains jours. Les différents pôles présents à la table des concertations sont convoqués mercredi pour discuter des modalités de travail. Ils devront, eux aussi, mieux apprendre à dialoguer en présence des virus’’, écrit L’As.
L’Observateur explique ‘’comment le coronavirus a entamé la légalité du président du Comité de pilotage du dialogue national’’.
‘’Plus de 5 mois après leur installation, Famara Ibrahima Sagna et son équipe n’ont toujours pas rendu leur rapport au chef de l’Etat, conformément au décret (….) portant création du comité de pilotage’’, constate L’Obs.
Le journal ajoute : ‘’Même si la Covid-19 est passée par là et a imposé un arrêt des travaux, il se pose aujourd’hui une question de légalité de cette structure chargée de la conduite du Dialogue national dont certains réclament la reprise’’.
Le Soleil s’intéresse aux jeunes diplômés sans emploi et affiche en Une : ‘’Les parchemins de la désillusion’’.
‘’Que d’espoirs anéantis ! Une vie remplie de promesses et de rêves qui, finalement, s’évanouissent. C’est le sort de beaucoup de jeunes diplômés désenchantés après avoir vainement cherché un emploi pour vivre dans la dignité. Les plus fatalistes accusent le sort, les esprits lucides, eux, pointent du doigt l’inéquation entre la formation et les besoins du marché’’, écrit le journal.
«LA CONCURRENCE EN EQUIPE NATIONALE NE ME FAIT PAS PEUR»
Ancien joueur du centre de Formation Lamane de Bargny, Mouhamed Mbaye fait les beaux jours du club portugais le FC Porto. Le gardien de but de 22ans vient de remporter cette saison avec son club le Titre de champion de Portugal.
Ancien joueur du centre de Formation Lamane de Bargny, Mouhamed Mbaye fait les beaux jours du club portugais le FC Porto. Le gardien de but de 22ans vient de remporter cette saison avec son club le Titre de champion de Portugal. Doublure de Diego Costa en club, le Sénégalais rêve pourtant d’être titulaire dans les cages des Lions de la Téranga. Dans cet entretien le gardien de Porto depuis 2016 revient sur sa carrière, ses ambitions, ses relations avec Iker Casillas non sans oublier d’évoquer l’équipe nationale du Sénégal.
Parlez-nous de votre parcours ?
Je m’appelle Mouhamed Mbaye. J’ai débuté au centre formation Lamane de Bargny avant d’intégrer l’Académie Aspire en 2011 où j’ai fait ma formation jusqu’à 2016. C’est par la suite que j’ai rejoint le FC Porto.
Avez-vous joué dans le championnat local ?
Non ! Je n’ai pas joué dans le championnat local.
Est-ce que vous n’avez pas sauté d’étapes en s’expatriant sans jouer au niveau local ?
J’ai été repéré à bas âge par une académie professionnelle.
Pourquoi le choix de Porto ?
Ce choix s’explique parce que Porto c’est un très grand club européen qui m’a beaucoup aidé à persévérer dans le milieu professionnel.
Vous êtes sacré champion avec FC Porto ; quels sont vos sentiments ?
Ce nouveau titre est le troisième que j’ai remporté depuis mon arrivée à Porto depuis 2016. J’ai commencé à Porto avec les U17. J’ai remporté le championnat avec les U19 et aussi avec l’équipe B. Je suis heureux de ce nouveau titre obtenu avec les Pro. La seule fausse note est l’absence de supporters, mais nous avons célébré le titre dans le stade et dans les vestiaires. Nous avons aussi dîné ensemble. Le coach Sérgio Conceição n’a pas souhaité qu’on se disperse en faisant le tour de la ville.
Combien de saisons avez-vous fait au Portugal ?
J’ai fait 5 ans au FC Porto
Est-ce facile pour vous de vous adapter dans un tel championnat ?
Oui ! Parce que c’est mon devoir après tout en tant que joueur professionnel.
Vous avez joué avec l’un des meilleurs gardiens de l’histoire Iker Casillas qu’est-ce que cela vous fait ?
Iker Casillas est mon idole. Je l’ai toujours suivi, je m’entraînais et je me disais que je voulais être comme lui. Et un jour, être là où il est. Dieu a fait que Casillas a quitté Madrid pour Porto. C’est à ce moment que j’ai décroché mon contrat avec le club. J’étais très content, trop d’ailleurs.
Avez-vous joué pour les équipes nationales ?
Oui j’ai joué la Can U23 en 2015 et la coupe monde U23 en Corée du Sud en 2017.
Pensez-vous à la sélection A ?
Oui bien sûr ! L’équipe nationale est le rêve de tout joueur. Je m’entraîne et j’attends mon heure Insha-Allah.
Quels sont vos rapports avec les sénégalais qui jouent dans le même championnat que vous ?
On a de bons rapports on s’entend bien. On est tous des frères parce qu’on vient du même pays. Je joue avec Loum Ndiaye à Porto c’est mon frère. En dehors des entraînements, nous nous voyons soit chez lui soit chez moi et prenons le thé ensemble. Avant les matchs, on se parle beaucoup, il me donne des conseils. A l’entraînement aussi, on se parle en wolof, on s’entraide. C’est le Sénégal qui gagne.
Combien de temps comptez-vous rester au Portugal ?
Je ne sais pas encore. Pour le moment mon histoire continue ici au Portugal.
Combien de matchs avez-vous cette saison ?
J’ai joué mes premières minutes en 1ère division avec le Fc Porto lors de la 33e journée. Je travaille très régulièrement avec le groupe pro. Avant l’arrêt des compétitions dû à la pandémie du Coronavirus, j’alternais entre le groupe pro et la réserve. Cette saison, j’ai fait 12 matches avec l’équipe B. Je ne pouvais pas faire plus car j’étais aussi convoqué à tous les matches de l’équipe A.
La concurrence au poste de gardien de but en équipe nationale ne vous fait pas trop peur ?
Non même pas. On croit en nous et à notre travail. Au contraire cette concurrence est une source de motivation. Elle ne me fait pas peur.
Comment trouvez-vous le football sénégalais ?
Je trouve qu’il y’a des talents au niveau national et de grands joueurs qui essaient de prouver à chaque fois.
Avez-vous des contacts avec le coach Aliou Cissé ?
Non. Pour le moment je n’ai pas de contact avec le coach Aliou Cissé.
Comment trouver vous l’équipe nationale actuelle du Sénégal ?
Je trouve que cette équipe actuelle du Sénégal est au top. C’est une très bonne équipe, il y’a de grands joueurs très respectés en Europe.
Qui est votre idole en football ?
Sans pour autant, je dirai d’office Iker Casillas le très grand gardien Espagnol.