KEEMTAAN GI – INCULTURE
Il ne faut pas leur en vouloir. Ils sont comme ça. Incorrigibles et d’une arrogance qui frise la folie. Ce pays, ils en ont fait leur patrimoine et pensent que le pouvoir est pérenne avec leur culture du « Maa Taay ». Ils sont dans leurs droits tandis que l’impertinent est droit dans ses bottes après son crime sur les gazelles Oryx, une espèce animale rare et donc protégée. Tandis que l’espèce de nos hommes politiques… Notre ministre, donc, est revenu narguer ceux qui se disent scandalisés par son acte en se payant un prospectus dans lequel il peine à écrire crapaud qu’il nous sert en « crapeau » tout en barbouillant de galimatias une citation qu’il sert dans un plat moins digeste encore que son steak de gazelles. Et c’est pour dire que « la bave du « crapeau » n’atteint pas la colombe qui passe ». Lui une colombe ? Visiblement, voilà un homme qui n’a retenu du mot Environnement que la dernière syllabe ! Et ce sont des énergumènes du genre qui sont au sommet de l’Etat faisant preuve de leur inculture et de leur mauvaise gestion des deniers publics. Et aussi du m’enfoutisme érigé en règle par celui qui nous a bien eus avec sa promesse d’une gestion sobre et vertueuse, devenue des plus calamiteuses. L’on pourrait bien se demander l'importance d’avoir tous ces organes de contrôle, si les personnes qu’ils épinglent pour leur gestion ne sont jamais épinglées. Au contraire, elles sont même promues ! C’est devenu une tradition chez le Chef, les gestionnaires épinglés par les corps de contrôle sont souvent récompensées par des stations supérieures disposant de budgets plus conséquents. Pourquoi donc pensez-vous à l’élément Hann ? Croyez-nous, les rapports de l’IGE, le Chef se les mettra sous le coude. Et rien de grave n’arrivera aux malfrats. Pour parler de nos arrogants au pouvoir, c’est comme si un écran de fumée les empêchait de voir qu’ils sont en tain d’être vomis par le peuple à cause de leurs turpitudes qu’ils n’ont même plus la pudeur de couvrir. Même avec le port obligatoire du masque ! Kaccoor bi
MACKY SALL A LA CEREMONIE D’HOMMAGE A AMADOU GON COULIBALY
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a participé ce mardi à Abidjan, à la cérémonie d’hommage au Premier ministre de Côte d’Ivoire Amadou Gon Coulibaly décédé la semaine dernière, a annoncé la présidence de la République selon l’APS. ’’Le chef de l’Etat, à la suite de son homologue ivoirien, s’est incliné devant la dépouille de l’illustre disparu’’, a twitté la présidence. Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est décédé le mercredi 8 juillet à Abidjan. Alors qu’il était en plein Conseil des ministres, le Premier ministre a été pris d’un malaise. Il a été conduit pour des soins dans une clinique où il a succombé. Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, avait présenté ses "condoléances émues’’ à son homologue Alassane Ouattara. "J’ai appris avec peine le décès du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly", pouvait-on lire sur le compte twitter du président sénégalais. "Au nom de la Nation, avait-t-il ajouté, je présente mes condoléances émues au président Alassane Ouattara, ainsi qu’à sa famille et au peuple ivoirien frère". Amadou Gon Coulibaly, qui assurait en même temps les fonctions de ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, était rentré récemment de France où il avait été admis pour des soins, notamment un examen des coronaires. Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, avait été désigné le 11 mars dernier comme le candidat du Rassemblement des Houphétistes pour la paix (RHDP, majorité) à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Son enterrement est prévu vendredi à Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, une ville dont il fut le maire. A la suite de son homologue ivoirien, Macky Sall s'est incliné devant la dépouille avant le témoignage émouvant de la ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle Kandia Camara et la lecture de l'oraison funèbre par Henriette Diabaté. La ministre de l'Enseignement technique est revenue sur le parcours du disparu et a ému plus d'un dans l'assistance. La cérémonie s'est poursuivie avec les honneurs militaires rendus au défunt. Ensuite, un déjeuner a été offert par le président Ouattara et son épouse ont offert un déjeuner aux Chefs d'Etat et de gouvernements venus témoigner leur compassion à la Cote d'Ivoire suite au décès de Gon Coulibaly. La Guinée Conakry et le Burkina Faso ont envoyé leurs Premiers ministres tandis que le président français s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian.
SERVICE DES MINES LA LENTEUR ET LE LAXISME DE MME MAGUETTE GUISSE DECRIES
Au Service des mines de Dakar, le concept « fast-track » lancé en grande pompe par le président Macky Sall n’est qu’un slogan. En tout cas, le « fast-track » est loin d’être une réalité dans cette structure publique dirigée par Mme Maguette Guissé. Il est vrai que dans les formalités relatives à la délivrance des nouvelles cartes grises et plaques d'immatriculation, Mme Guissé est créditée d’une gestion sobre et vertueuse. Par contre dans les opérations de mutation et d’immatriculation, la bonne dame est critiquée pour sa lenteur et son laxisme. Pour cause, elle aurait du mal à suivre le rythme de la Douane qui expédie entre 600 et 1.000 véhicules importés par jour. Pendant ce temps, Mme Guissé ne traite au maximum que 100 ou 150 véhicules et motos/jour. Pis, sur rendez-vous ! Comment un service public de masse censé recevoir quotidiennement des véhicules du Port de Dakar peut-il donner de longs et énervants rendez-vous à des usagers dont la plupart sont des goorgorlous ? Tiens ! Au Service des mines, les rendez-vous agaçants, c’est le malheur des petits transitaires et autres particuliers de « pauvres-types » (badolos). Par contre, s’étranglent opérateurs et employés du centre, les grands concessionnaires tels que Cfao, Carrefour-automobile, Renault, Ccbm-Automobiles et autres débarquent avec leurs véhicules sans signaler, ni klaxonner ! Du favoritisme…
DEUIL À YOFF MBAYE NDIAYE ASECNA PERD SON PERE
L’honorable Mbaye Ndiaye « Asecna » ex-directeur général des Aéroports du Sénégal (Ads) a perdu son père Serigne Mansour Ndiaye. Le décès est survenu le mardi 07 juillet dernier à l’âge de 103 ans (Al hamdouliha !). Et l’enterrement a eu lieu le même jour au cimentière de Yoff. Si la triste nouvelle est passée inaperçue, c’est parce que notre Mbaye Ndiaye national ne voulait pas faire déplacer tout le Sénégal de ses amis et parents à cause de la Covid19. Et surtout pour le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement. Néanmoins, le défunt Serigne Mansour Ndiaye a bénéficié d’un enterrement digne de son rang. Car, il a été accompagné jusque dans sa dernière par des proches et grands « moukhadam » (dignitaires) de Tivaouane, Yoff et Touba. Des imams et oulémas de Guédiawaye, Dakar, Pikine, Yoff, Fann-Résidence etc. ont tenu à être présents à l’enterrement. Le Témoin quotidien profite de cette douloureuse occasion pour présenter ses condoléances à Mbaye Ndiaye Asecna et sa famille.
AMADOU HOTT VISITE LA ZES DE SANDIARA
La Zone économique spéciale (ZES) de Sandiara a séduit le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Hott. En visite sur les lieux ce mardi, le patron de l’économie nationale a invité le secteur privé sénégalais à investir dans la Zone économique spéciale (ZES) de Sandiara. ’’Je lance un appel au patronat, au secteur privé sénégalais à venir investir ici dans la ZES de Sandiara’’, a indiqué M. Hott, qui a jugé ’’important’’ de visiter cette ZES dans le cadre du programme de relance de l’économie nationale en préparation ». L’objectif était aussi de s’enquérir des difficultés auxquelles les entreprises et la ZES elle-même font face. Le président de la République ’’avait déjà pris l’engagement de soutenir cette ZES de Sandiara qui est aussi à répliquer dans différentes localités du pays. C’est un modèle très innovant avec des financements jusqu’ici exclusivement de l’Etat et de la municipalité’’. Maintenant, promet-il, l’Etat va voir quel apport il pourra amener pour que ce partenariat public-privé entre la commune, le secteur privé national et international puisse se développer. ’’Pour nous, il est important de développer les ZES, c’est la politique de l’Etat : il y a des lois, des incitations fiscales, etc. Nous encourageons le secteur privé international à continuer à venir jusqu’ici. On a le secteur privé international mais aussi, le secteur privé national doit venir s’installer à Sandiara’’, a soutenu Amadou Hott qui espère que la tenue d’un forum économique pourra attirer plus d’investisseurs. L’Etat pourra ainsi être là pour les accueillir et, dans le cadre de la relance de l’économie, faire en sorte que les entreprises qui ont déjà prévu d’investir à Sandiara puissent accélérer leur plan d’investissement, leur plan de mise en œuvre de leur investissement, a-t-il ajouté. Il faut signaler que le ministre a aussi visité le Cargo village de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).
UN SENEGALAIS ACCUSE DE FRAUDE COVID-19 LA ROYAL AIR MAROC
Notre compatriote Moustapha Faye accuse de fraude covid19 la Royal Air Maroc. L’homme nous a joints pour expliquer l’arnaque dont il a été victime de la part de la compagnie chérifienne. « Suite à l'annulation de mes vols Montréal-Dakar aller-retour prévus respectivement pour le 15 juillet, et le 8 août 2020, je viens, par cette présente, vous demander le remboursement total et immédiat de mon argent s'élevant à 4352,83 dollars canadiens. Ce montant payé pour les billets achetés sur le site Internet de votre compagnie, j'en ai besoin immédiatement pour acheter d'autres billets d'avion afin de voyager. La Covid19 ne vous a pas empêchés de prendre mon argent immédiatement, elle ne doit donc pas vous empêcher de me le rembourser immédiatement » explique d’emblée Moustapha Faye. Ce dernier d’ajouter que « pour cette réservation, j'ai essayé trois fois successivement de voyager avec votre compagnie en changeant mes dates de départ et d'arrivée et même en rajoutant de l'argent (498,60$) au prix initial des billets d'avion. Il s'avère que votre compagnie est incapable de respecter son engagement de nous faire voyager mes enfants et moi entre le 15 juillet et le 15 août, seul moment de vacance professionnelle auquel j’ai droit. Vous ne pouvez, dans ce cas, garder mon argent. Je ne veux pas et surtout je ne peux pas attendre 18 mois avant d'avoir à nouveau mon argent. Vous l'aviez pris de mon compte bancaire immédiatement tout en sachant qu'il est probable que vous ne puissiez pas respecter l'engagement de nous faire voyager. Garder mon argent, même une semaine de plus, constitue une prise en otage. Il faut me rembourser mon argent immédiatement. J'en ai besoin pour planifier un voyage avec une autre compagnie plus responsable et plus honnête que la vôtre » .
UN SENEGALAIS ACCUSE DE FRAUDE COVID-19 LA ROYAL AIR MAROC (BIS)
Restons toujours avec Moustapha Faye. « Mon numéro de réservation est le S9LEEY. Les numéros de ticket de ma réservation sont les suivants: 1472415281855; 1472415281857 et 1472415281856. J'espère vraiment que vous fassiez ce qui est juste et normal vis à vis de quelqu'un qui vous a fait confiance et ne considériez pas uniquement vos pitoyables intérêts financiers que vous comptez servir avec l'histoire du bon de voyage ou des avoirs. Ce bon qui vous sert d’alibi pour garder mon argent 18 mois, est une insulte envers la clientèle. Quand une procédure est malhonnête, la respecter est une imposture. Rendez-moi mon argent sinon votre compagnie sera tenue responsable de tout ce qui va arriver. En attendant, comptez sur moi pour que le monde entier sache qu’au moment où les gens luttent contre cette pandémie de COVID-19, vous n’avez pensé à rien d’autre sinon imaginer une fraude massive pour profiter d’une telle situation. C’est pitoyable! » conclut le Sénégalais Moustapha Faye.
RECTIFICATIF
Nous avons indiqué à la UNE du Témoin de ce mardi 14 juillet que l’IGE avait épinglé pour dérives graves de gestion le 15ème sommet de la Francophonie et le pèlerinage à La Mecque 2020. Ce qui a poussé le Délégué général, le Pr Abdoul Aziz Kébé, à nous câbler pour attirer notre attention sur cette erreur. Effectivement le rapport 2017-2018 de l’IGE parle du pèlerinage à La Mecque de 2016. Nous présentons toutes nos excuses au délégué général et à son équipe pour cette méprise due à l’inattention. Surtout que, à l’intérieur du journal, nous avons bien mentionné pèlerinage 2016. Car il ne peut pas et il ne pourra jamais y avoir d’inspection sur le pèlerinage 2020 vu qu’il ne se tiendra pas pour cause de coronavirus ! Au grand dam de nos ex-futurs oudiadjs…
Un homme de 63 ans se suicide à Touba
À peine 24 heures après le meurtre du charretier Baye Saliou Mboup, tué d’un coup de poignard au cou par son camarade Ablaye Diouf, au marché Mbar-Ya situé au quartier Madiyana, un autre drame a frappé la ville de Touba hier mardi. En effet, un vieil homme de 63 ans répondant au nom de Ndiaye Diop s’est donné la mort. Le drame est survenu à Touba-Ndindy où le défunt a été retrouvé pendu. C’est son jeune frère qui a fait la découverte macabre avant d’alerter les hommes de la 23e compagnie d’incendie et de secours de la capitale du Mouridisme. Le corps sans vie a été transporté à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba. Une enquête a été ouverte.
Macky Sall en Côte d’Ivoire
Après quatre mois de confinement, le Président Macky Sall a repris les airs. Le chef de l’Etat a pris part, hier dans la matinée, en Côte d’Ivoire, à la cérémonie d’hommage posthume de la nation au Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, décédé le 08 juillet dernier. Le Président Macky Sall, à la suite de son homologue ivoirien, s’est incliné devant la dépouille du défunt chef de gouvernement ivoirien.
Assane Diouf transféré au Camp pénal
Assane Diouf ne croupit plus à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Son avocat Me Khoureysi Ba renseigne qu’il a été transféré hier au Camp pénal de Dakar après l’audience à la Chambre d’accusation pour la nullité de la procédure. Les avocats estiment que c’est le tribunal de Pikine-Guédiawaye qui était compétent, puisque Assane Diouf habite dans cette circonscription. A ce propos, Me Khoureysi Ba informe que la Chambre d’accusation a rejeté sa requête en nullité. Néanmoins, lui et ses confrères comptent introduire un recours en cassation et une requête devant le cabinet du doyen des juges d’instruction pour demander une liberté provisoire.
45 cas positifs à la Covid-19 sur 764 tests réalisés
Le bilan de la pandémie d’hier donne une lueur d’espoir d’une régression de la pandémie. En effet, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a indiqué que sur les 764 tests réalisés, 45 sont revenus positifs à la Covid-19, soit un taux de positivité de 5,89%, l’un des plus faibles depuis le début de la pandémie. Parmi les 45 cas positifs, 33 sont des contacts suivis par les équipes médicales et deux viennent de l’étranger. L’un des cas importé est identifié à Richard Toll et l’autre à l’Aibd. Dix cas sont issus de la transmission communautaire qui sont répartis entre les Parcelles Assainies 03, Touba 02, Cité Apix 01, Jaxaay 01, Kaolack 01, Richard Toll 01 et Thiaroye Azur 01. Par ailleurs, 66 patients sont déclarés guéris et 36 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Ala date d’hier, le Sénégal a enregistré 8 243 cas positifs contre 5 580 guéris, 150 décès et 2 512 sous traitement. Aucun décès n’a été déploré à la journée d’avant-hier (lundi 13 juillet).
Ouverture des frontières aériennes aujourd’hui
Après trois mois de pause à cause de la Covid-19, les vols sous régionaux et intercontinentaux reprennent aujourd’hui à l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Le ministre des Transports Aériens et du Tourisme, Alioune Sarr, a pris toutes les dispositions nécessaires pour la reprise. Il a sorti plusieurs circulaires sur les mesures prises pour réduire les risques de contamination par le virus de la COVID-19 dans les aéroports et les aéronefs exploités au Sénégal. Pour cette première journée, sept compagnies vont ouvrir la voie. Il s’agit d’Air Algérie, Air France, Air Sénégal, Transair, Air Côte d’Ivoire, Ethiopian Airlines et Iberia.
La Gendarmerie saisit 240 kg de chanvre indien
Trois trafiquants de drogue sont tombés dans les filets de la Gendarmerie nationale, précisément de l’Escadron de surveillance routière. Sans doute, les trafiquants ont-ils emprunté l’autoroute à péage pour échapper au contrôle des pandores. Mais c’était sans compter avec le flair de ces derniers. En effet, dans la nuit du dimanche au lundi dernier, les éléments du peloton autoroutier ont découvert 240 kg de chanvre indien dissimulé dans trois véhicules de type «clando», à l’occasion d’un contrôle effectué dans le cadre du dispositif de surveillance, à hauteur du péage de Toglou. Les trois convoyeurs seront déferrés au parquet.
«Aar li nu bokk», «Noo Lank» et «Doyna»
Les trois plateformes que sont «Aar li nu bokk», «Noo Lank» et «Doyna» préparent activement leur marche de vendredi prochain avec les victimes de spoliations foncières. Face à la presse hier, Fatou Blondin Ndiaye a rappelé que depuis des années, ils se battent pour des revendications qui touchent des secteurs aussi divers que le foncier, l’éducation, les droits des travailleurs, l’eau, l’environnement, la gestion démocratique des communes, l’application des décisions de justice, la gestion démocratique des ressources naturelles, la cherté de la vie avec notamment la hausse du prix de l’électricité… Mais se désole-t-elle, le pouvoir en place qui n’en a cure continue de spolier les populations et encourage la spoliation massive des terres au profit des riches Sénégalais et étrangers, n’hésitant même pas, pour satisfaire ses appétits, à démolir des maisons ou à privatiser le littoral.
Urgences panafricanistes à Ndengler
Tous les chemins mènent à Ndengler. Les activistes panafricanistes ne sont pas en reste dans la lutte pour la restitution des terres de Ndengler. Des membres de l’Ong Urgences Panafricanistes de Kémi Séba ont fait le déplacement hier à Ndengler pour apporter leur soutien aux populations victimes du vampirisme foncier d’un homme d’affaires. Pourtant, rappellent-ils dans un communiqué parvenu à «L’As», à l’occasion d’un point de presse le 22 avril 2018 sur la consommation locale, Urgences panafricanistes avait soutenu les aviculteurs dont Sedima. L’Ong avait également pris la défense de la Sedima et autres lorsque le ministre de l’Elevage avait voulu lever l’arrêté interdisant les exportations avicoles qui étaient du reste une véritable menace pour les aviculteurs. A les en croire, deux entreprises étrangères avicoles (Zalar marocaine et Doux Française) avec une capacité de production de 500 mille poussins par semaine, frappaient à la porte en 2018. Zalar avait déjà obtenu 180 ha à Sandiara. Hélas ! Urgences panafricanistes se rend compte que celui qu’elle défendait est comme ces sociétés étrangères. Pour les membres de l’Ong, ce sont les complaisances du président de la République qui favorisent l’extension de l’injustice au Sénégal.
Tanor Dieng
Le Parti Socialiste va commémorer aujourd’hui l’an un de la disparition de son défunt secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng. Le président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) est décédé le 15 juillet 2019 des suites d’une longue maladie qui l’avait cloué au lit. Le secrétaire général du Parti Socialiste avait quitté le Sénégal au mois d’avril pour aller se soigner en France. Finalement, il y était décédé. Les socialistes qui portent toujours dans leur cœur le défunt secrétaire général, organisent aujourd’hui une cérémonie de prières et de récitals du Coran pour le repos de l’âme d’Ousmane Tanor Dieng. Le Parti Socialiste a opté pour la sobriété à cause de la covid-19. Selon Abdoulaye Wilane, ce sera des prières et recueillements de sa famille biologique et politique.
Un jeune meurt par électrocution à la Gueule Tapée
L’électricité reste un danger pendant l’hivernage. Un jeune en est victime dans la nuit du lundi au mardi à la Gueule Tapée. La pluie accompagnée de rafales de vent a terrassé la tente sous laquelle le jeune homme et deux autres personnes étaient assis pour surveiller leurs moutons. La victime qui a voulu relever la tente, a pris un pied de la tente qui est tombée sur un fil électrique. Il a reçu une décharge électrique qui lui a ôté la vie ainsi qu’à un mouton. Ses deux autres compagnons ont tenté de le sauver en essayant de le tirer. Ils ont reçu à leur tour une décharge électrique avant de s’affaler par terre. Ils sont évacués à l’hôpital. Les populations accusent la mairie de Gueule Tapée d’avoir effectué ce branchement, mais celle-ci rejette les allégations. La Senelec dégage aussi toute responsabilité dans cet accident. Le Directeur de la distribution de Senelec, Samba Dieng, a précisé que le branchement qui a causé l’accident n’est pas de la Senelec. M. Dieng invite ainsi les populations à faire très attention avec l’électricité en cette période d’hivernage. Aux maires, le Directeur de la distribution demande de se rapprocher de la Senelec pour les besoins de branchements.
Vente illicite de sucre
Le Commissariat d’arrondissement de Pikine a procédé à l’interpellation de 05 individus pour association de malfaiteurs et tromperie sur la qualité. Selon nos sources, les faits se sont produits hier. En effet, c’est un appel anonyme qui a alerté les flics de Pikine sur la vente illicite de sucre non conforme aux règles commerciales conditionnées, dans un camion immatriculé 9116 BD. Il ressort des informations toujours fournies aux limiers par la source que les occupants du camion étaient en train de mettre les sacs sur des charrettes. Sans tarder alors, les limiers de Pikine descendent sur les lieux pour constater 04 sacs dont 01 rempli à moitié qui étaient déjà chargés sur la charrette. Sur ce, les limiers de Pikine saisissent la marchandise avant d’interpeller alors 05 personnes trouvées sur place et qui seront conduites par la suite au Commissariat. Il s’agit entre autres du chauffeur Modou F. habitant Wakhinane-Nimzaat, âgé de 36 ans, Cheikh K. chauffeur âgé de 47 ans, habitant Guédiawaye, Cheikh G. âgé de 51 ans, chauffeur domicilié à la cité Asecna, Mor TallaNg. chauffeur âgé de 40 ans, domicilié à Guédiawaye et Cheikh F. charretier habitant Tally Bou Bess. D’après encore nos sources, c’est le sieur Modou F. qui aurait acheté 10 tonnes de sucre au Port de Dakar avant d’engager les services du chauffeur Ibra G. et d’un manœuvre du nom de Cheikh K. chargé de tirer le sucre et de le conditionner en vrac dans d’autres sacs. Au cours de l’opération, 03 individus ont réussi à défalquer de ces 10 tonnes de sucre 03 sacs de 50 kilogrammes chacun et un demi-sac de 15 kilogrammes. Suffisant alors pour que la bande des 05 soit conduit au poste de Police pour les besoins de l’enquête. On nous apprend qu’aux dernières nouvelles, les mis en cause ont payé une contravention, c’est-à-dire une transaction pécuniaire dont le montant n’a pas été communiqué, et les 03 tonnes ont été saisies par le service départemental du Commerce. Ces 05 individus sont donc aujourd’hui libres de toute poursuite judiciaire.
DÉBUT DE L'EXAMEN DES CONTOURS JURIDIQUES DE LA RESTITUTION DES OEUVRES AFRICAINES
Un premier projet de loi sur la restitution par la France à des pays africains d'oeuvres culturelles prises pendant la colonisation, un sujet controversé, sera examiné mercredi en Conseil des ministres
Un premier projet de loi sur la restitution par la France à des pays africains d'oeuvres culturelles prises pendant la colonisation, un sujet controversé, sera examiné mercredi en Conseil des ministres, a-t-on appris mardi auprès de l'Elysée. Ce "projet de loi relatif à la restitution de biens culturels à la République du Bénin et à la République du Sénégal", actera notamment la restitution formelle d'un sabre déjà prêté au Sénégal et que l'ex-Premier ministre français Edouard Philippe avait symboliquement remis en novembre dernier au président sénégalais Macky Sall.
Il s'agit d'une arme historiquement significative, ayant appartenu à El Hadj Oumar Tall, un chef de guerre et érudit musulman qui a conquis au XIXe siècle un immense territoire à cheval sur le Sénégal, la Guinée et le Mali, et a lutté contre l'armée coloniale française. Côté Bénin, la France s'est engagée sur le retour de 26 objets du patrimoine béninois pillés lors du sac du palais des rois d'Abomey par des troupes coloniales françaises en 1892 et conservés au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris.
Le président français Emmanuel Macron avait annoncé cette décisions fin 2018 suite à un rapport qu'il avait commandé sur ce thème aux universitaires Bénédicte Savoy, du Collège de France, et Felwine Sarr, de l'Université de Saint-Louis au Sénégal. Les deux spécialistes y avaient posé les jalons pour une restitution à l'Afrique subsaharienne d'oeuvres d'arts premiers transférées pendant la colonisation, recensant des dizaines de milliers d'oeuvres potentiellement concernées. Mais leurs travaux ont été contestés par d'autres spécialistes et des musées comme le Quai Branly, qui dispose de la plus importante collection d'arts premiers. Ils se sont inquiétés d'une politisation du débat et d'arguments selon lesquels toutes les oeuvres en dépôt chez eux depuis la colonisation ont été malhonnêtement acquises ou pillées, et doivent être rendues. Ils privilégient la "circulation" des oeuvres entre la France et l'Afrique, plutôt que des restitutions, sauf quand, comme c'est le cas pour les statues du palais Royal d'Abomey, le pillage par des soldats français à la fin du XIXe siècle a été flagrant.D'autres oeuvres ont été achetées, collectionnées lors de missions ethnologiques, ou leur origine reste inconnue.
UNE NOUVELLE CASERNE PRÉVUE À GOUDIRY
Le Sénégal a entamé mardi la construction d'un nouveau camp militaire à sa frontière avec le Mali en proie au jihadisme pour contrer les "menaces transfrontalières" et les "nombreux trafics" qui sévissent dans la zone
Le Sénégal a entamé mardi la construction d'un nouveau camp militaire à sa frontière avec le Mali en proie au jihadisme pour contrer les "menaces transfrontalières" et les "nombreux trafics" qui sévissent dans la zone, a-t-on appris auprès du ministère des Forces armées. Ni le ministère ni l'armée n'ont communiqué les effectifs et les moyens qui seront affectés au camp de Goudiry (Est), à plus de 570 km de Dakar.
Le Sénégal, qui dispose de troupes au sein de la force de l'ONU au Mali (Minusma), n'a pas été touché par les attaques jihadistes qui frappent plusieurs pays du Sahel, dont son voisin malien. Il a renforcé la surveillance et les contrôles autour de bâtiments publics et privés, à Dakar et en province, et des tribunaux sénégalais ont prononcé ces dernières années plusieurs condamnations pour des faits de "terrorisme".
De nouvelles casernes de gendarmerie ont été créées dans le nord et l'est du pays. La première pierre du camp de Goudiry a été posée par le ministre des Forces armées Sidiki Kaba, en présence du chef de l'armée, le général Birame Diop, a dit à l'AFP un chef de l'armée. Les autorités entendent "densifier le maillage territorial des unités afin de s'adapter à l'évolution du contexte stratégique régional et répondre davantage aux besoins des populations en matière de sécurité", a affirmé le ministère dans un communiqué."L'unité qui sera déployée prochainement à Goudiry permettra, en liaison, avec les autres forces de sécurité, de lutter avec plus d'efficacité contre l'insécurité et les menaces transfrontalières", indique-t-il.
En dehors de la menace jihadiste, le camp est situé dans "une zone où sévissent le banditisme et de nombreux trafics", de drogue notamment, a expliqué lundi à l'AFP un responsable de l'armée.
MACKY SALL SE TROMPE SUR LE NOMBRE DE MÉDECINS QUE COMPTE LE SÉNÉGAL
Le 31 décembre 2019, lors d’un face à face avec des journalistes, le président de la République avait déclaré que le pays ne compte que 1000 médecins. Ce chiffre est très loin des données obtenues par Africa Check auprès du ministère de la Santé
Africa Check |
Diomma Dramé |
Publication 14/07/2020
Dans un discours à la nation, prononcé le 29 juin 2020 pour annoncer la levée de l’état d’urgence instauré dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, le président sénégalais a informé que son gouvernement va recruter 500 médecins et 1000 agents professionnels de la santé sur la séquence 2020-2021.
En fin d’année dernière, plus exactement le 31 décembre 2019, lors d’un face à face avec des journalistes (à partir de 30mn), Macky Sall avait déclaré que le pays ne compte que 1000 médecins.
« Il ne faut pas oublier que, qui dit santé dit docteur, et au Sénégal, nous n’avons pas beaucoup de docteurs. Pour le moment ils ne sont que mille. C’est très peu », avait-il indiqué en Wolof (langue la plus parlée au Sénégal).
Selon le président sénégalais, il faut augmenter le nombre de spécialistes, en augmentant les bourses pour chaque étudiant en spécialisation, mais avec une obligation d’accepter les mutations hors de Dakar.
« Il nous faut une cartographie, pour que les régions les plus éloignées ou les plus grandes, aient des hôpitaux qui seront au moins de niveau 2, pour prendre en charge les malades », a-t-il laissé entendre lors de l’entretien.
Africa Check a contacté la Cellule de communication de la présidence du Sénégal pour connaître la source de la donnée sur le nombre de médecins que compte le Sénégal, mais notre sollicitation est restée vaine. Ce texte sera actualisé si nous recevons une réponse.
Docteur et médecin
Tous les docteurs ne sont pas médecins, mais tous les médecins sont (ou seront) docteurs. Docteur, ce n’est qu’un titre ; médecin, c’est le métier explique un article paru sur le site du vocabulaire médical en France.
En fait, toujours selon l’article, un docteur (du latin docere, enseigner), c’est quelqu’un qui a soutenu avec succès sa thèse universitaire de doctorat qu’il s’agisse d’un doctorat en médecine, en pharmacie en science, en droit…
Un médecin est nécessairement quelqu’un qui est titulaire d’un diplôme de doctorat en médecine. Sinon c’est un étudiant en médecine, non encore diplômé, détaille l’article.
« Difficile de connaître le nombre exact de médecins dans le pays »
Au ministère de la Santé et de l’action sociale, la Division de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (Dgpec) indique qu’on compte 1 651 médecins dans le public. « C’est le chiffre des médecins qui exercent, car il y a parmi eux, ceux qui font actuellement autre chose que de la médecine », précise Moussa Diamanka, le chef de la Dgpec.
Diamanka ajoute que 2 175 médecins exercent dans le secteur privé, ce qui fait un total de 3 826 médecins au Sénégal.
Un chiffre, plus de trois fois supérieur à celui avancé par Macky Sall. Toutefois nous n’avons pas pu accéder à une quelconque base de données nous permettant de vérifier les chiffres fournis par M. Diamanka.
« Dire qu’on n’a que mille médecins au Sénégal, ce n’est pas correct », affirme Dr Joseph Mendy, neurochirurgien et vice-président de l’Ordre des médecins du Sénégal.
Il soutient qu’on ne saurait donner le nombre exact de médecins au Sénégal. Selon lui, rien que dans le secteur public, ils sont environ 1 500. « Si on y rajoute ceux du secteur privé, nous dépassons de loin le nombre de mille », déclare-t-il.
Il indique, qu’approximativement, il existe entre 2 500 à 3 000 médecins identifiés à l’Ordre des médecins.
C’est ainsi que sur 1 154 médecins répertoriés dans cet annuaire, 931 sont concentrés dans cinq régions (Dakar, Diourbel, Louga, Saint Louis et Thiès).
Cela représente environ 80 % des médecins que compte le pays pour environ 57,14 % de la population sénégalaise qui était de 14 799 859 en 2016 selon les projections démographiques 2013-2025 de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
Le coronavirus tend à devenir silencieux avec des statistiques très peu fiables qui risquent de ne satisfaire ni aux critères de l’UE sur la réouverture des frontières, ni à l’évaluation de notre réaction globale face à la pandémie
Pour certains membres de l’élite bien-pensante de notre cher Sunugaal, c’est faire un mauvais procès à nos autorités, que de les taxer d’avoir contribué à démotiver de larges franges de notre population dans l’application des gestes-barrières. Faisant dans un équilibrisme de mauvais aloi, ils accablent le citoyen lambda, prétendument coupable d’indiscipline, relativisant ainsi l’écrasante responsabilité des pouvoirs publics dans l’impasse, dans laquelle se trouve la lutte contre la pandémie.
Entre replis tactiques et arrière-pensées mercantiles
C’est pourtant notre gouvernement, qui a revu et corrigé sa stratégie initiale basée sur les interventions non pharmaceutiques, qu’il ne pouvait plus maintenir dans toute sa rigueur, sans certaines mesures d’accompagnement, notamment celles relatives à la résilience économique et sociale.
Résultats des courses, tous les grands moments, qui devaient consacrer les progrès décisifs vers l’arrêt de la propagation du virus ont, au contraire, acté des replis tactiques successifs qui finiront par occasionner une reddition pure et simple devant le terrible virus.
On ne peut que se féliciter du fait qu’un bémol ait été mis à cette centralisation excessive ayant consisté à procéder à l’internement dans des hôpitaux de niveau III de tous les cas positifs, y compris de sujets asymptomatiques et à isoler tous les contacts dans des hôtels. Rétrospectivement, certains syndicalistes se demandent s’il ne s’agissait pas tout simplement de capter la manne financière de la Covid-19.
Au total, très peu a été fait pour relever les plateaux techniques hospitaliers, pour améliorer la gouvernance sanitaire, ou résorber les dettes faramineuses dues aux structures de santé et aux mutuelles de santé.
Mimétisme vis-à-vis de l’ancienne métropole
Alors qu’on s’attendait à la rupture d’avec cette démarche bureaucratique et verticale et à la responsabilisation accrue des districts sanitaires ainsi qu’à l’implication des communautés, le ministère de la Santé semble opter pour d’autres solutions.
Il ressort de l’analyse rapide des nouveaux algorithmes dudit ministère, le même esprit de mimétisme par rapport aux recettes appliquées dans l’ancienne métropole.
Une politique de dépistage restrictif, ne ciblant que les patients symptomatiques, ne pourrait, à la limite, se justifier que dans un contexte de réduction drastique des interactions sociales, pouvant aller jusqu’au confinement généralisé, avec en arrière-plan, la hantise de la saturation hospitalière.
Or, notre pays a dépassé, depuis belle lurette le niveau de saturation de ses hôpitaux, comme en témoignent la prise en charge extrahospitalière ou tout dernièrement, celle domiciliaire. Si on y ajoute le non-respect, tant décrié, des mesures barrières par les populations, la décision de ne pas tester des cas-contacts considérés comme "non vulnérables" relèvent, si ce n’est de l’irresponsabilité, tout au moins de l’inconscience. En effet, ignorer les cas positifs asymptomatiques, d’autant plus pernicieux qu’ils ignorent leur statut virologique, revient à augmenter le taux de reproduction et favorise l’extension de la pandémie. À contrario, une personne présentant des symptômes évocateurs pourrait être traitée, sans dépistage, sur la base d’un diagnostic présomptif, et serait plus encline au respect des mesures barrières.
En définitive, en privilégiant le dépistage des patients symptomatiques, le gouvernement met davantage le focus sur la prise en charge curative au détriment des aspects préventifs.
Sans dépistage, l’épidémie devient souterraine
Le dépistage aidera d’autant mieux à contrôler la pandémie, s’il est réalisé dans des réseaux de soins de proximité et non centralisé dans deux grands instituts (Institut Pasteur. IRESSEF).
En Allemagne, par exemple, le dépistage massif (500 000 tests par semaine) et le fait que 8 tests sur 10 étaient réalisés en médecine de ville et non à l’hôpital ont permis de juguler très rapidement la pandémie avec un faible nombre de morts sans commune mesure avec les autres pays occidentaux.
En France, comme au Sénégal, par contre, on s’intéresse surtout aux cas hospitaliers et aux personnes malades, qui ne constituent que le sommet de l’iceberg. Si en France, ces errements ont pu être atténués par le confinement généralisé, les autorités sanitaires sénégalaises se sont elles-mêmes volontairement privées des outils pour identifier les chaînes de transmission individuelle et les sources de contamination.
Par ailleurs, les données statistiques tendent à perdre en vraisemblance. Les nombres de cas positifs et de décès semblent sous-estimés, au regard de la circulation active du virus. Elles pêchent aussi par leur manque de cohérence avec des écarts entre le nombre de cas graves et celui de décès (mortalité de 60% environ selon les sources officielles).
Tant et si bien que la pandémie tend à devenir silencieuse avec des statistiques très peu fiables qui risquent de ne satisfaire ni aux critères de l’Union Européenne sur la réouverture des frontières, ni à l’évaluation de notre réaction globale face à la pandémie de Covid-19. Il s’agit, entre autres, du dépistage, du traçage des contacts ou encore de la fiabilité des informations et sources de données disponibles.
Les tests de dépistage constituent un outil irremplaçable pour contrôler la pandémie selon la formule des 3 T (test, track and treat). Mais dans nos pays, en raison de pesanteurs socioculturelles et de pénuries de toutes sortes, ils doivent s’intégrer dans une démarche d’ensemble basée sur la mise en œuvre de la communication sur les risques et l’engagement communautaire.
Dr Mohamed Lamine Ly est Médecin spécialiste en santé publique
CORONAVIRUS QUEL EST CE FLEAU ?
Votre santé Magazine vous offre ce lexique pour comprendre l'actualité du Coronavirus
Votre Santé Magazine |
Dr Jamil Kahwagi et Dr Momo Ndiaye |
Publication 14/07/2020
La Covid-19 appartient à une grande famille de virus appelée Coronaviridae du genre Coronavirus. Découvert depuis plusieurs décennies, il existe sept principaux coronavirus pouvant contaminer l'humain dont quatre en circulation considérés comme sans gravité et qui seraient la cause de 15 à 30 % des rhumes courants. Plus récemment ont été identifiés trois types de coronavirus responsables de graves pneumopathies, d’abord en 2003 avec le SRAS qui est le premier coronavirus à provoquer chez l'homme des pneumonies sévères puis le MERS en 2012 au Moyen-Orient et enfin le Covid-19 ou encore appelé SRAS-CoV2.
* Lexique pour comprendre son actualité.
Covid19
« Co » correspond à « Corona », « vi » à « virus », « d » à « disease » (maladie en anglais) et « 19 » à l’année de sa découverte en 2019. Il ne doit pas être confondu avec le « SARS-CoV-2 » qui est le nom du virus lui-même.
Epidémie
C’est le développement et la propagation rapide d'une maladie contagieuse chez un grand nombre de personnes et se limiterait à une région, un pays ou à une zone bien définie.
Pandémie
C’est une épidémie avec plusieurs foyers, elle s'étend à toute la population d'un continent, voire du monde entier.
Période d'incubation
L'incubation est la période entre la contamination par un virus et l'apparition des premiers signes de la maladie. Dans le cas du Covid-19, ce délai varie entre deux et quatorze jours
Confinement
C’est un protocole d’urgence visant à limiter les déplacements d’une personne ou d’une population pour limiter la propagation du virus.
Déconfinement
Processus d'élimination des restrictions liées aux déplacements et aux rassemblements qui avaient été imposées à une population pour des raisons de santé ou de sécurité publiques.
Quarantaine
Mesure de prévention au cours de laquelle une personne ayant peut-être été en contact avec une personne atteinte d’une maladie contagieuse est isolée pendant la période d’incubation de la maladie. Elle peut être forcée ou volontaire.
Quatorzaine
Néologisme établi, la quatorzaine est un processus identique, qui dure quatorze jours. Ce délai équivaut à la période d’incubation du coronavirus.
Asymptomatique
Certaines personnes contaminées par le coronavirus n’en présentent pas les symptômes. Si aucun effet de la maladie n’est visible sur elles, elles sont en revanche capables de transmettre le virus à leur tour, ce qui complique les mesures de prévention.
Comorbidité
On parle de comorbidité lorsqu’une personne est touchée par deux maladies en même temps. Cas positif Toute personne, symptomatique ou non, avec un prélèvement confirmant l’infection par le SARS-CoV-2
Cas guéris
La guérison signifie la disparition du virus par la suite d’un test effectué deux fois en un intervalle de deux jours.
Cas suspect
Personne présentant certains signes ou symptômes d'une maladie ou qui a été exposée à une source d'infection.
Cas communautaire
Ce terme est employé lorsqu’une personne contracte le virus sans qu’on ne sache la source de contamination
Cas contact
Ce terme est employé lorsqu’une personne contracte le virus d’une personne déjà testée positive.
Insuffisance respiratoire
C’est quand le système respiratoire - comme le poumon ou le thorax - ne fonctionne plus de manière normale. C’est l'un des symptômes les plus graves du Covid-19.
Assistance respiratoire
Dans le cas d'une insuffisance, un patient pourra être placé en assistance respiratoire. Il sera alors aidé par un appareil de ventilation mécanique ou artificielle. Ce qui leur permet de s'oxygéner au mieux.
Intubation
Pour la mise en place d'une assistance respiratoire, il faut passer par l'étape de l'intubation. Le patient se voit insérer une sonde dans la trachée afin d'assurer la ventilation artificielle. La sonde ne peut être placée que par des professionnels.
Geste barrière
Les gestes barrières sont censés limiter la propagation du nouveau coronavirus. Ils s'adressent à tous les citoyens.
Gel hydroalcoolique
C’est une solution qui détruit les microbes qui se trouvent sur la peau.
Distanciation sociale
La distanciation sociale est le fait de s'éloigner les uns des autres, d'observer une distance de sécurité. Nous préférons le terme « distanciation physique », c’est-à-dire, respecter une distance de plus d’un mètre entre deux personnes, dans des milieux fermés ou ouverts, pour limiter le risque de recevoir des ‘’postillons’’.
Postillon
Le « postillon » définit les gouttelettes visibles ou invisibles émises par une personne à travers la bouche ou le nez, quand elle parle, éternue, tousse ou crache. Si des microbes sont dans des postillons d’une personne malade, ils sont projetées dans l’air et peuvent être inspirés ou touchés par les autres personnes qui sont dans les alentours.
COMMENT SE FAIT LE DIAGNOSCTIC DE L’INFECTION AU CORONAVIRUS ?
Des spécimens provenant des voies respiratoires supérieures (nez et gorge) doivent donc être prélevés
Les coronavirus forment une famille comptant un grand nombre de virus qui peuvent provoquer des maladies très diverses chez les humains, allant du rhume au SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), et également chez l’animal. Dans l’histoire récente, trois virus du même genre, avec un relai-réservoir animal, ont occasionné des épidémies de syndrome respiratoire sévère. Il s’agit du SARS-CoV, responsable de l’épidémie de 2002-2003 ; du MERS-CoV, qui a émergé́ en 2012 au Moyen-Orient et dont la transmission se poursuit à ce jour ; ainsi que du SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19 ayant émergé́ à Wuhan en Chine en décembre 2019. Les tests de détection du virus utilisés actuellement se font directement sur l’échantillon prélevé chez la personne chez qui l’indication est posée. De rigoureuses précautions édictées par l’OMS sont appliquées durant tout le processus, du prélèvement au résultat
Prélèvements, expédition et manipulation des prélèvements pour diagnostiquer le coronavirus
Des spécimens provenant des voies respiratoires supérieures (nez et gorge) doivent donc être prélevés. L’écouvillon velouteux est reconnu plus efficace que la tige régulière. Les tiges d’alginate de calcium et de bois sont à proscrire.
Les échantillons ayant été dilués avec du salin 0,9% ou du milieu de transport viral sont adéquats.
Les crachats remontant des sécrétions bronchiques, les gargarismes de la bouche et les lavages nasals sont tout aussi acceptables. Des cas de résultats négatifs ont été répertoriés lorsque les tests sont effectués trop tôt par rapport à la survenue des premiers signes de la maladie.
Si le test initial est négatif pour un patient chez qui une infection par la COVID-19 est fortement suspectée sur la base des données cliniques et épidémiologiques, de nouveaux spécimens provenant de plu- sieurs sites des voies respiratoires devraient être reprélevés ou d’autres types de prélèvements comme les urines, les selles etc.
Les échantillons peuvent être conservés au réfrigérateur et expédiés dans un colis contenant des sachets réfrigérants de glace s’ils sont reçus au laboratoire en moins de 72 heures. Sinon, ils doivent être congelés et expédiés sur glace sèche. L’emballage, l’expédition et le transport des échantillons doivent être conformes à des exigences internationales strictes.
Les activités diagnostiques sur échantillons primaires (sang, plasma, sécrétions respiratoires, tissus ou autres liquides biologiques) sans mise en culture virale peuvent être effectuées dans un laboratoire de biosécurité́ approprié.
Deux grands types de tests de diagnostic de l’infection par le coronavirus
1. Les tests de détection directe du virus
Ils reposent sur la technique de PCR ("polyme- rase chain reaction"). Ce test est réalisé à partir d’un prélèvement biologique, comme décrit plus haut. L'échantillon est analysé en laboratoire afin de rechercher directement la présence du maté- riel génétique (ARN ou acide ribonucléique) du virus et confirmer ainsi le diagnostic de l'infection. Le délai pour obtenir un résultat avec ce type de test est de trois à huit heures selon les technologies. Le résultat de cet examen est rendu au patient via son médecin prescripteur, avec information aux autorités compétentes pour mise à jour des statistiques nationales.
D’autres tests de détection directe du virus existent, mais restent à être mieux évalués :
• détection d’antigène avec des bandelettes particulières. Leur sensibilité diagnostique est variable ;
• autotests, qui détectent également le génome viral après une amplification
2. Les tests sérologiques
Les tests sérologiques permettent de rechercher la présence dans le sang d'anticorps dirigés contre le coronavirus. Ces anticorps sont appelés immunoglobulines de type M ou G. Ces tests per- mettent de déterminer si la personne a été infectée par le virus au cours des semaines précédentes. Ces tests ne permettent pas de faire un diagnostic précoce de l’infection puisque la production d’anticorps spécifiques par le système immunitaire prend un certain temps qui peut prendre quelques jours à quelques semaines.
Ce type de test est utile pour étudier la diffusion de l'épidémie dans la population (séroprévalence) et pour accompagner la mise en œuvre des mesures d’atténuation/confinement.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
MACKY DOIT LIMOGER ABDOU KARIM SALL
EXCLUSIF SENEPLUS - Au moment où l’on s’attendait à des actes de résipiscence, le ministre braconnier se contorsionne dans un reptilisme discursif pour se disculper du crime écologique qu’il a commis
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 14/07/2020
« Moi, je sais que je n'ai rien à me reprocher et je suis vraiment droit dans mes bottes. Cette situation ne m'ébranle pas. Je n’ai pas fait quelque chose d'irrégulier. Je suis dans la protection des espèces, comme le veut la mission qui m'a été confiée. C’est dans cette préservation de ces espèces-là que le transfert a été fait », voilà la réponse froide que le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall (AKS), a servie le 9 juillet dernier aux journalistes de la RFM qui l’interrogeaient sur la mort des trois oryx algazelles. « Etre droit dans ses bottes » signifie « Garder une attitude ferme et déterminée, sans plier. Avoir la conscience tranquille (même à tort). » Jamais une seule fois dans son discours, le ministre AKS ne s’est désolé ou choqué de la mort de ces bêtes. Au contraire, il a fait montre d’une arrogance blessante qui se le dispute avec son sadisme mortifère. Au moment où l’on s’attendait à des actes de résipiscence, voilà que le ministre braconnier se contorsionne dans un reptilisme discursif pour se disculper du crime écologique qu’il a commis avec la complicité du directeur des parcs nationaux.
Le décret n° 2019-794 du 17 avril 2019, relatif aux attributions du ministre de l’Environnement et du Développement durable est extrêmement clair : La Direction des Parcs nationaux, la Direction des Eaux, Forêts et Chasses et de la Conservation des Sols, et l’Autorité nationale de Biosécurité, sont placées sous l’autorité directe d’AKS. Ainsi, ce dernier doit veiller à la protection des espèces les plus menacées, et a autorité sur les parcs nationaux et les aires protégées. Dans l'exercice de ses compétences relatives aux établissements classés, il mène l’instruction des dossiers.
Ainsi, un AKS qui doit être le premier protecteur de notre faune et de notre flore mais qui, malheureusement, est leur premier et vil agresseur. En transportant nuitamment des oryx algazelles (6, 8, 18 ???) dans des conditions nébuleuses, désastreuses, qui détonnent avec la législation nationale et internationale en matière de protection des espèces menacées de distinction, le ministre a commis un crime environnemental passible d’une sanction judiciaire.
Selon le règlement intérieur des parcs nationaux et des réserves de faunes du Sénégal en conformité avec le Code de chasse et de la protection de la faune (Loi n° 86-04 du 24 janvier 1986 et le Décret d’application n° 86-844 du 14 juillet 1986), « les activités ci-après sont formellement interdites dans les aires protégées : la recherche, la poursuite, le piégeage, la capture de tous les animaux, la destruction de leur gîte ou nids, le ramassage des œufs, sauf autorisation spéciale et nominative délivrée par le ministre chargé des parcs nationaux uniquement à des fins scientifiques ou de prophylaxie humaine ou animale ». Dans le cas de AKS, il ne s’agit ni de recherche scientifique ni de prophylaxie humaine mais d’un simple banditisme environnemental qui a fini par un écocide.
D’abord en tant que ministre de l’Environnement, son éthique devait l’empêcher d’user de toute action le plaçant dans une situation prêtant à un conflit d’intérêts. Dans l’affaire des gazelles Oryx mortes durant leur transfert ou leur capture, il y a un conflit d'intérêts dans la mesure où AKS est placée dans une situation, où il est à la fois juge et partie (incapacité de traiter de manière objective et neutre un dossier où son intérêt personnel est en jeu).
Ensuite, la ligne de défense d’AKS semble très fragile quand il déclare avec morgue : « On ne me les a pas offertes ; je ne les ai pas achetées. Ces gazelles oryx restent la propriété de l’État avec un protocole en bonne et due forme avec le gérant de la ferme, comme ça s'est passé partout au Sénégal. Les Sénégalais qui sont capables aujourd'hui de nous aider à préserver et à protéger ces espèces-là, sont les bienvenus. Ils peuvent signer des protocoles, si nous vérifions qu’ils peuvent les accueillir et les recevoir dans d'excellentes conditions. »
Nous mettons au défi le ministre de publier les termes de ce protocole qui autorisent de disposer de ces espèces protégées. Et si l’on en croit le Dr Cheikh Dieng, à part les réserves privées de Bandia et Fathala où l’Etat ne voulait aller à l’encontre de la loi, aucun protocole ad hoc n’a été signé avec des exploitants privés. Donc qu’il nous dise à part les réserves privées sus-évoquées, quelle autre ferme, abstraction faite de la sienne et de celle de cet autre ministre hors-la-loi qui a bénéficié illégalement de deux autres oryx algazelles, abrite des espèces en provenance de nos parcs !
D’ailleurs, l’éminent juriste Seybani Sougou, estomaqué, indique que les citoyens sénégalais sont en droit d’exiger d’AKS, le document retraçant la régularité de la procédure avant de lancer une série d’interrogations : « Qui est le demandeur ? Qui a été saisi ? A quelle date ? Qui a donné l’autorisation du transfert, qui est le signataire et quels en sont ses termes ? »
Il faut noter qu’à ce jour, aucune preuve formelle (document écrit) n’a été donnée quant à la régularité de la procédure menée, à part des déclarations biscornues dans la presse. Il appartient au ministre de fournir à la presse le document d’intérêt public (qui doit tout retracer), puisque trois gazelles Oryx, qui appartiennent à une espèce protégée, sont mortes durant ce transfert clandestin.
Pour Seybani, évoquer la régularité de la procédure ne suffit pas. Encore faudrait-il fournir un document qui permettre d’attester que le cadre juridique choisi est parfaitement légal et que toutes les conditions administratives ont été respectées. Or, lorsqu’il a été interpellé sur le transfert des gazelles Oryx, le maire de Ranérou a révélé que le transfert a été fait nuitamment pendant le couvre-feu sans que les autorités locales n’en soient informées. Ce transfert clandestin bat en brèche la thèse officielle selon laquelle la procédure a été respectée.
En sus le ministre, qui dit vouloir mettre les bêtes en question dans de bonnes conditions, ne sait même pas, avec ses agents, les dispositions qu’il faille prendre pour assurer une bonne capture et organiser leur translocation dans des conditions optimales. Aucune expertise de police sanitaire n’a été effectuée, ni aucune expertise vétérinaire avant l’embarquement pourtant recommandées en pareille circonstance. Edmund Flach, spécialiste vétérinaire européen en gestion de la santé des zoos, pathologiste de la faune sauvage, ancien agent vétérinaire du zoo de Whipsnade, déclare qu’« une manipulation sûre de l’oryx algazelle nécessite une contention et que cela peut passer par une immobilisation soit physique, soit chimique et la combinaison médicamenteuse la plus commune, et qui demeure la plus fiable, est un mélange d’étorphine (M99) et de xylazine. »
Lorsqu’il s’agissait d’introduire des bêtes sauvages en 1998 dans la réserve de Bandia, la gazelle dama de la réserve spéciale de Guembeul et le cobe defassa (une grande antilope à poils mi-long gris-brun foncé) du Parc National du Niokolo Koba, furent capturés par télé-anesthésie avec la même procédure chimique de Flach.
Les conditions de transports désastreuses des animaux entravés, entassés et convoyés clandestinement pendant le couvre-feu dans des pick-up comme on a l’habitude de le voir impitoyablement avec les moutons de Tabaski ne sont pas étrangères à la mort de certains d’entre eux.
Si en 1999, les huit Oryx en provenance de la réserve de Hai-Bar en Israël réintroduits au parc de Guembeul du Sénégal et transportés dans un conteneur unique n’ont subi aucun dommage lors des 50 heures de route, c’est parce que toutes les conditions requises pour la translocation des algazelles ont été respectées.
Le ministre Abdou Karim Sall, propriétaire de la réserve, le signataire de l’autorisation placé sous son autorité et le directeur des parcs qui a organisé le transfert illégal des gazelles au point de commettre un crime environnemental doivent être limogés de leurs postes et poursuivis judiciairement. Qu’il reste droit dans ses bottes immaculées, mais qu’il restitue à la nation sénégalaise les bêtes qui ont échappé à la mort ! Qu’il paye pour la mort des malheureux animaux et qu’il nous édifie sur le nom de cet autre ministre braconnier qui détient frauduleusement dans sa ferme des oryx algazelles !