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26 septembre 2025
LA DEPUTEE MARIEME SODA NDIAYE INTERPELLE ABDOU KARIM SALL
L’affaire des Gazelles Oryx mortes des suites de leurs blessures lors de leur transfert de la réserve publique dénommée Parc de Katané de Ranérou, vers un espace privé sis à Bambilor, atterrit sur la table du président de l’Assemblée nationale.
L’affaire des Gazelles Oryx mortes des suites de leurs blessures lors de leur transfert de la réserve publique dénommée Parc de Katané de Ranérou, vers un espace privé sis à Bambilor, atterrit sur la table du président de l’Assemblée nationale. La députée Marième Soda Ndiaye a adressé en effet une question écrite au gouvernement, plus précisément au ministre cité dans l’affaire, en l’occurrence Abdou Karim Sall, ministre de l’Environnement du Développement durable.
Dans le communiqué parvenu à la rédaction hier, mardi 14 juillet, la députée Marième Soda Ndiaye, suppléante d’Aïssata Tall Sall sur la liste Osez Rêver informe avoir saisi le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal et adressé une question écrite au Ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. Dans la note, la parlementaire qui dit avoir été interpellée à plusieurs reprises par des concitoyens concernant le convoiement des Gazelles Oryx de la réserve publique, dénommée Parc de Katané de Ranérou, vers un espace privé sis à Bambilor, indique vouloir obtenir les réponses à certaines questions.
Parmi les questions, on note celle relative au nombre de Gazelles Oryx convoyées dans un espace privé sis à Bambilor et la date dudit transfert. La députée voudrait savoir «combien ont péri et quelles ont été les raisons de leur mort ; qu’en estil de l’état des autres gazelles ayant survécu». La députée à la 13ème législature demande aussi au ministre Abdou Karim Sall «dans quelles conditions et quelles modalités les gazelles ont-elles été transférées dans un espace privé à Bambilor ? Est-ce une ferme ou une réserve ? Cet espace est-il ouvert au public ?».
Dans sa série de questions, à noter entre autres que l’honorable Marième Soda Ndiaye évoque la question du respect de la Convention sur la Diversité Biologique dans le cadre du transfert, tout comme l’adéquation de l’espace où les Gazelles Oryx sont transférées par rapport aux conditions de leur habitat naturel comme le stipule la Convention de Washington. Elle veut aussi des réponses sur le conflit d’intérêt manifeste dans cette affaire, quand on sait que le ministre en question est le «garant de la protection des espèces animales et végétales».
LA GOUVERNANCE EN BERNE
Annoncée en grande pompe par l’actuel chef de l’Etat au lendemain de son élection comme président de la République en 2012, la rupture dans la gestion des affaires publiques peine encore à prendre ses marques dans l’administration
Annoncée en grande pompe par l’actuel chef de l’Etat au lendemain de son élection comme président de la République en 2012, la rupture dans la gestion des affaires publiques peine encore à prendre ses marques dans l’administration publique. De 2012 à nos jours, les questions de corruption et de mal gouvernance continuent de dominer les différents rapports des corps de contrôle sans que cela ne soit suivi d’effet sur le plan des poursuites judiciaires
Le Sénégal a-t-il perdu le combat contre la mal gouvernance ? Engagé par l’actuel chef de l’état, Macky Sall, dans la foulée de son élection comme 4ème président de la République sous le slogan de «la «Gouvernance sobre et vertueuse», l’objectif de rupture et d’inscrire la gestion des affaires publiques sous le sceau de la bonne gouvernance au sein des différentes échelles de l’administration publique est encore très loin de la réalité au Sénégal. La preuve, neuf ans après son arrivée au pouvoir, les questions de corruption et de mal gouvernance continuent de dominer les différents rapports de corps de contrôle publics.
De 2012 à nos jours, le constat est le même. A chaque rapport son lot de scandales qui ne sont pas souvent suivis d’effets sur le plan des poursuites judiciaires. De l’autre côté, le chef de l’Etat qui avait pourtant pris l’engagement de «n’accorder aucune protection à ceux qui assurent une part de responsabilité dans la gestion des deniers publics», ne semble toujours pas être dans les dispositions de passer à l’acte.
La preuve, avant ces trois derniers rapports de l’Inspection générale d’Etat, il avait déjà reçu entre ses mains les rapports d’activités d’autres corps de contrôle. Il s’agit notamment de l’Office national contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la Cour des comptes dans le courant du mois de février dernier. Lesquels ont également épinglé la gestion de plusieurs responsables du pouvoir en place. Seulement, le président Sall a préféré couper l’herbe sous les pieds de ceux qui demandaient des poursuites contre les personnes incriminées en annonçant la mise sur pied d’une commission chargée du suivi des recommandations de ces rapports établis par le juge de la Cour des comptes.
Alors qu’il n’avait pas hésité une seule fois à demander en 2017 au procureur de la République, via son ministre de la Justice, l’ouverture d’une information judiciaire contre Khalifa Ababacar Sall, à l’époque maire de la ville de Dakar sur la base des recommandations d’un rapport de l’Ige sur la gestion de cette structure. Aujourd’hui encore, se prononçant sur les trois rapports de l’Ige sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes pour les années 2016, 2017 et 2018-2019, le président Sall semble récidiver.
En effet indiquant que «les rapports sur l’état de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes, produits par l’Ige invitent à l’introspection et à la responsabilité, individuelle et collective, afin d’avancer résolument dans la transformation de l’action publique pour consolider un Etat performant», Macky Sall semble fermer la porte à un éventuel espoir de réédition des comptes pour ses «amis».
Par Calame
OPACITÉ GÉNÉRALE
Des réformes sur l'IGE qui la mettraient hors de portée des caprices du chef, en s’appliquant à elle-même ce qu’elle préconise pour les autres, sont à l’ordre du jour et devraient être intégrées dans le débat démocratique
Quatre longues années pour faire quelques petits pas dans son antichambre ! Une prouesse digne du livre Guiness des records. Le chef de l’Etat l’a rappelé, avec force et emphase, l’Inspection générale d’Etat (IGE), corps de contrôle d’élite, lui est directement et exclusivement rattachée. Comme pour dire, c’est son affaire, à lui tout seul. Zeus tonnant d’en connaître et d’en découdre, quand bon lui semble. A part alimenter des palabres à longueur d’ondes, de colonnes, dans les réseaux, quel est l’intérêt et l’efficacité de ce «batré» de rapports, dont la publication, le même jour, à la même heure, au cours de la même cérémonie ? On ne saurait mieux faire dans le saupoudrage, la poudre aux yeux, la diversion....
L’IGE travaille pratiquement à feu continu, à l’instar de toutes les administrations et services de l’Etat. Ses missions englobent toutes les sphères des institutions, des structures et des ressources publiques et à participation publique. Dans ses modalités d’intervention, l'Inspection générale d'Etat agit sur décision du président de la République qui délivre en même temps les ordres de mission aux inspecteurs désignés, sur proposition du Vérificateur général. Ce dernier dispose également du pouvoir d'autosaisine. Le site de l'Inspection générale d'Etat renseigne de manière exhaustive sur les différents types de rapports produits par l'institution :
- des rapports d’inspection désignés sous le vocable de vérification administrative et financière (VAF) ;
- des rapports de vérification intégrée, en particulier la vérification de l’optimisation des ressources (VOR);
- des rapports d’audit internes supérieurs (AIS);
- un rapport annuel sur l’Etat de la gouvernance et de la reddition des comptes ;
- des rapports d’études, d’enquête et d’investigation, etc.
Les rapports sont destinés au président de la République qui seul, peut, selon le cas et son bon vouloir, décider de leur déclassification, ou de leur diffusion. De toutes ces modalités de promotion de la bonne gouvernance et de reddition des comptes, une seule a été retenue pour faire l’objet d’une publicité...somme toute restreinte et restrictive.
Le rapport est en définitive une compilation de «faits saillants», extirpés du document originel. Il donne cependant du grain à moudre à tous ceux qui sont friands de proies faciles, désignées très souvent de manière hâtive et unilatérale. Un exemple, Jacques Habib Sy, épinglé pour avoir, dit-on passé un marché de gré à gré avec des entreprises turques. Quelle histoire !
Il est de notoriété publique que c’est le président de la République lui-même, par ailleurs patron de l’IGE qui est l’ami de notre ami Erdogan à qui il ne peut rien refuser, y compris le sabordage d’une partie de notre système éducatif, la main mise sur nos installations aéroportuaires et même la fourniture d’électricité ! Quel fonctionnaire, commis ou responsable coopté par le chef de l’Etat peut disposer d’une signature sur un projet présidentiel, imaginé et exécuté selon les volontés du prince ?
A l’extrême limite ce qui pourrait être reproché à Jacques Habib Sy, c’est de s’être laissé faire, en tant que membre d’une société civile, avocate de la transparence et de la redevabilité.
Encore qu’en acceptant d’être nommé à certaines fonctions, on est loin de s’imaginer les pièges multiples qui se referment sur le «promu. Des bonnes volontés qui auront fortement recommandé la nomination de «la personne qu’il faut à la place qu’il faut», ceux et celles qui lui souhaitent du bien tout comme les contempteurs, rivaliseront de pressions pour venir à bout des velléités de rendre le tablier. Des arguments du genre, « vous avez l’occasion de contribuer aux efforts de votre pays auquel vous devez faire profiter de votre expertise et de vos relations » vous sont servis à foison.
D’autres , sont partisans de designer un bouc émissaire qui va porter le chapeau en cas de besoin .On en arrive à réagir à la sénégalaise, avec le recours au «Masla», et pour ne pas passer pour un nihiliste. Mais ça c’est plutôt l’exception ! Le marigot est infesté d’authentiques prédateurs sous licence et de chasseurs de primes commissionnés. L’inspection générale d’Etat regorge de professionnels intègres, dévoués et patriotes, dont l’action est souvent contrariée par la nature du système qui l’a produit.
Des réformes sur ce genre d’institutions qui les mettraient hors de portée des caprices du chef, en s’appliquant à elle-même ce qu’elle préconise pour les autres, sont à l’ordre du jour et devraient être intégrées dans le débat démocratique.
Dans le même temps, des noms sont omis en face de faits graves révélés dans les «faits saillants». On jette en pâture des responsables en disgrâce ou étant retournés à l'opposition, là où un voile pudique est déployé sur les noms d'auteurs de détournement et de prévarication. Le comble de ces institutions de contrôle, c'est qu'elles sont elles-mêmes victimes de leur propre mode de fonctionnement et de la confidentialité qui en est le sceau. C'est surtout des fonctionnaires dont la promotion dépend du président qui peut les nommer au gouvernement ou ailleurs, en violation flagrante du principe d'immunité devant les mettre à l'abri de la tentation et de l'arbitraire.
Ces dernières années, l'IGE est devenue une planque pour certains fonctionnaires qui n'hésitent pas à démarcher autour du président de la République pour se faire caser. Elle est également utilisée dans certains cas à justifier le maintien en poste de personnes atteintes par la limite d’âge, bonnes pour la retraite. Comme dans l'armée, on y accepte les règles sans récriminations ni murmures.
Décidément, la transparence n'est pas sénégalais, Tant s'en faut !
LES QUOTIDIENS CONTINUENT DE SURFER LES RAPPORTS DE L’IGE
Dakar, 15 juil (APS) - Les quotidiens dakarois parvenus mercredi à l’APS continuent toujours de surfer sur les révélations des rapports 2016-2019 de l’Inspection générale d’Etat (IGE) remis au chef de l’Etat, Macky Sall, lundi dernier.
Le chroniqueur de Sud Quotidien s’interroge sur l’utilité même de ces rapports. "A part alimenter des palabres à longueur d’ondes, de colonnes, dans les réseaux, quel est l’intérêt et l’efficacité de ce +batré+ de rapports, dont la publication, le même jour, à la même heure, au cours de la même cérémonie ?", se demande le journal, pour qui "on ne saurait mieux faire dans le saupoudrage, la poudre aux yeux, la diversion…".
Evoquant ces rapports, le quotidien Enquête considère le sommet de la Francophonie et la construction du Centre international de conférence de Dakar (CICAD) comme "les emblèmes de la mal gouvernance".
Selon le journal, si l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, "avait son Fesman [Festival mondial des arts nègres]", son successeur, Macky Sall, "tient désormais son Sommet de la Francophonie".
Le journal écrit que dans ses rapports remis au chef de l’Etat, "l’Inspection générale d’Etat montre comment l’Etat a enrichi Richard Attias", époux de l’ancienne Première dame française Cécilia Sarkozy.
Il souligne que selon le document, "une lecture approfondie du rapport 2017 (…) laisse apparaitre une véritable bamboula à la Délégation générale à la Francophone", qui avait été dirigée par Jacques Habib Sy.
Parlant de bamboula dans la gestion des finances publiques, Libération relève que Richard Attias a été "indemnisé pour un marché…fictif". Citant l’IGE, le journal indique que le marché en question "n’a jamais été approuvé".
Le quotidien Kritik’ relève que "les investigations de l’IGE contenues dans le rapport 2018-2019 ont mis à nu l’hétérogénéité des statuts et des contrats des agents dans diverses structures de l’Etat". Ce quotidien s’intéresse en particulier à ce qui qualifie de générosité du directeur général du CETUD.
Et selon Source A, le rapport 2017 épingle différents départements ministériels : Education nationale, Enseignement supérieur, Environnement, Urbanisme, Economie et Finances…
"Ces +autres cafards+ débusqués des tiroirs de l’Etat", écrit à ce propos L’Observateur, s’intéressant notamment à des dossiers d’appels d’offres au ministère de l’Education et à la gestion à l’entente CADAK-Car et à l’Unité de gestion des déchets solides (+UCG).
Le quotidien L’As signale quant à lui que les investigations de l’IGE ont permis de mettre au jour de "graves micmacs" dans la gestion du Fonds d’aide aux artistes.
Walfadjri s’est intéressé à "la face cachée des prisons" sénégalaises, évoquant notamment le surpeuplement, les mauvaises conditions de détention, les logements indus.
Sur un autre plan, le même journal informe que l’Union européenne a décidé d’ouvrir ses frontières aux avions du Sénégal.
Citant le président du conseil d’administration d’Air Sénégal, Souleymane Ndéné Ndiaye, le journal indique qu’un avion de la compagnie nationale se rendra à Paris, ce mercredi.
Le Soleil revient sur les obsèques du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, auxquelles a assisté le chef de l’Etat sénégalais, mardi, à Abidjan. "Macky Sall a partagé le deuil des Ivoiriens", souligne le journal.
Le Témoin s’interroge sur le legs du défunt secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane tanor Dieng. "OTD, quel héritage au PS", se demande le journal.
VIDEO
A COLORS SHOW
La chanteuse malienne Faoutmata Diawara a gratté fort sur sa guitare pour nous sortir une de ses belles mélodies . Nterini est un tub qui cartonne, déjà sur Youtube il enregistre près de 1 300 000 vues.
La chanteuse malienne Faoutmata Diawara a gratté fort sur sa guitare pour nous sortir une de ses belles mélodies . Nterini est un tub qui cartonne, déjà sur Youtube il enregistre près de 1 300 000 vues.
KEEMTAAN GI – INCULTURE
Il ne faut pas leur en vouloir. Ils sont comme ça. Incorrigibles et d’une arrogance qui frise la folie. Ce pays, ils en ont fait leur patrimoine et pensent que le pouvoir est pérenne avec leur culture du « Maa Taay ». Ils sont dans leurs droits tandis que l’impertinent est droit dans ses bottes après son crime sur les gazelles Oryx, une espèce animale rare et donc protégée. Tandis que l’espèce de nos hommes politiques… Notre ministre, donc, est revenu narguer ceux qui se disent scandalisés par son acte en se payant un prospectus dans lequel il peine à écrire crapaud qu’il nous sert en « crapeau » tout en barbouillant de galimatias une citation qu’il sert dans un plat moins digeste encore que son steak de gazelles. Et c’est pour dire que « la bave du « crapeau » n’atteint pas la colombe qui passe ». Lui une colombe ? Visiblement, voilà un homme qui n’a retenu du mot Environnement que la dernière syllabe ! Et ce sont des énergumènes du genre qui sont au sommet de l’Etat faisant preuve de leur inculture et de leur mauvaise gestion des deniers publics. Et aussi du m’enfoutisme érigé en règle par celui qui nous a bien eus avec sa promesse d’une gestion sobre et vertueuse, devenue des plus calamiteuses. L’on pourrait bien se demander l'importance d’avoir tous ces organes de contrôle, si les personnes qu’ils épinglent pour leur gestion ne sont jamais épinglées. Au contraire, elles sont même promues ! C’est devenu une tradition chez le Chef, les gestionnaires épinglés par les corps de contrôle sont souvent récompensées par des stations supérieures disposant de budgets plus conséquents. Pourquoi donc pensez-vous à l’élément Hann ? Croyez-nous, les rapports de l’IGE, le Chef se les mettra sous le coude. Et rien de grave n’arrivera aux malfrats. Pour parler de nos arrogants au pouvoir, c’est comme si un écran de fumée les empêchait de voir qu’ils sont en tain d’être vomis par le peuple à cause de leurs turpitudes qu’ils n’ont même plus la pudeur de couvrir. Même avec le port obligatoire du masque ! Kaccoor bi
MACKY SALL A LA CEREMONIE D’HOMMAGE A AMADOU GON COULIBALY
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a participé ce mardi à Abidjan, à la cérémonie d’hommage au Premier ministre de Côte d’Ivoire Amadou Gon Coulibaly décédé la semaine dernière, a annoncé la présidence de la République selon l’APS. ’’Le chef de l’Etat, à la suite de son homologue ivoirien, s’est incliné devant la dépouille de l’illustre disparu’’, a twitté la présidence. Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est décédé le mercredi 8 juillet à Abidjan. Alors qu’il était en plein Conseil des ministres, le Premier ministre a été pris d’un malaise. Il a été conduit pour des soins dans une clinique où il a succombé. Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, avait présenté ses "condoléances émues’’ à son homologue Alassane Ouattara. "J’ai appris avec peine le décès du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly", pouvait-on lire sur le compte twitter du président sénégalais. "Au nom de la Nation, avait-t-il ajouté, je présente mes condoléances émues au président Alassane Ouattara, ainsi qu’à sa famille et au peuple ivoirien frère". Amadou Gon Coulibaly, qui assurait en même temps les fonctions de ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, était rentré récemment de France où il avait été admis pour des soins, notamment un examen des coronaires. Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, avait été désigné le 11 mars dernier comme le candidat du Rassemblement des Houphétistes pour la paix (RHDP, majorité) à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Son enterrement est prévu vendredi à Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, une ville dont il fut le maire. A la suite de son homologue ivoirien, Macky Sall s'est incliné devant la dépouille avant le témoignage émouvant de la ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle Kandia Camara et la lecture de l'oraison funèbre par Henriette Diabaté. La ministre de l'Enseignement technique est revenue sur le parcours du disparu et a ému plus d'un dans l'assistance. La cérémonie s'est poursuivie avec les honneurs militaires rendus au défunt. Ensuite, un déjeuner a été offert par le président Ouattara et son épouse ont offert un déjeuner aux Chefs d'Etat et de gouvernements venus témoigner leur compassion à la Cote d'Ivoire suite au décès de Gon Coulibaly. La Guinée Conakry et le Burkina Faso ont envoyé leurs Premiers ministres tandis que le président français s’est fait représenter par son ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian.
SERVICE DES MINES LA LENTEUR ET LE LAXISME DE MME MAGUETTE GUISSE DECRIES
Au Service des mines de Dakar, le concept « fast-track » lancé en grande pompe par le président Macky Sall n’est qu’un slogan. En tout cas, le « fast-track » est loin d’être une réalité dans cette structure publique dirigée par Mme Maguette Guissé. Il est vrai que dans les formalités relatives à la délivrance des nouvelles cartes grises et plaques d'immatriculation, Mme Guissé est créditée d’une gestion sobre et vertueuse. Par contre dans les opérations de mutation et d’immatriculation, la bonne dame est critiquée pour sa lenteur et son laxisme. Pour cause, elle aurait du mal à suivre le rythme de la Douane qui expédie entre 600 et 1.000 véhicules importés par jour. Pendant ce temps, Mme Guissé ne traite au maximum que 100 ou 150 véhicules et motos/jour. Pis, sur rendez-vous ! Comment un service public de masse censé recevoir quotidiennement des véhicules du Port de Dakar peut-il donner de longs et énervants rendez-vous à des usagers dont la plupart sont des goorgorlous ? Tiens ! Au Service des mines, les rendez-vous agaçants, c’est le malheur des petits transitaires et autres particuliers de « pauvres-types » (badolos). Par contre, s’étranglent opérateurs et employés du centre, les grands concessionnaires tels que Cfao, Carrefour-automobile, Renault, Ccbm-Automobiles et autres débarquent avec leurs véhicules sans signaler, ni klaxonner ! Du favoritisme…
DEUIL À YOFF MBAYE NDIAYE ASECNA PERD SON PERE
L’honorable Mbaye Ndiaye « Asecna » ex-directeur général des Aéroports du Sénégal (Ads) a perdu son père Serigne Mansour Ndiaye. Le décès est survenu le mardi 07 juillet dernier à l’âge de 103 ans (Al hamdouliha !). Et l’enterrement a eu lieu le même jour au cimentière de Yoff. Si la triste nouvelle est passée inaperçue, c’est parce que notre Mbaye Ndiaye national ne voulait pas faire déplacer tout le Sénégal de ses amis et parents à cause de la Covid19. Et surtout pour le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement. Néanmoins, le défunt Serigne Mansour Ndiaye a bénéficié d’un enterrement digne de son rang. Car, il a été accompagné jusque dans sa dernière par des proches et grands « moukhadam » (dignitaires) de Tivaouane, Yoff et Touba. Des imams et oulémas de Guédiawaye, Dakar, Pikine, Yoff, Fann-Résidence etc. ont tenu à être présents à l’enterrement. Le Témoin quotidien profite de cette douloureuse occasion pour présenter ses condoléances à Mbaye Ndiaye Asecna et sa famille.
AMADOU HOTT VISITE LA ZES DE SANDIARA
La Zone économique spéciale (ZES) de Sandiara a séduit le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Hott. En visite sur les lieux ce mardi, le patron de l’économie nationale a invité le secteur privé sénégalais à investir dans la Zone économique spéciale (ZES) de Sandiara. ’’Je lance un appel au patronat, au secteur privé sénégalais à venir investir ici dans la ZES de Sandiara’’, a indiqué M. Hott, qui a jugé ’’important’’ de visiter cette ZES dans le cadre du programme de relance de l’économie nationale en préparation ». L’objectif était aussi de s’enquérir des difficultés auxquelles les entreprises et la ZES elle-même font face. Le président de la République ’’avait déjà pris l’engagement de soutenir cette ZES de Sandiara qui est aussi à répliquer dans différentes localités du pays. C’est un modèle très innovant avec des financements jusqu’ici exclusivement de l’Etat et de la municipalité’’. Maintenant, promet-il, l’Etat va voir quel apport il pourra amener pour que ce partenariat public-privé entre la commune, le secteur privé national et international puisse se développer. ’’Pour nous, il est important de développer les ZES, c’est la politique de l’Etat : il y a des lois, des incitations fiscales, etc. Nous encourageons le secteur privé international à continuer à venir jusqu’ici. On a le secteur privé international mais aussi, le secteur privé national doit venir s’installer à Sandiara’’, a soutenu Amadou Hott qui espère que la tenue d’un forum économique pourra attirer plus d’investisseurs. L’Etat pourra ainsi être là pour les accueillir et, dans le cadre de la relance de l’économie, faire en sorte que les entreprises qui ont déjà prévu d’investir à Sandiara puissent accélérer leur plan d’investissement, leur plan de mise en œuvre de leur investissement, a-t-il ajouté. Il faut signaler que le ministre a aussi visité le Cargo village de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).
UN SENEGALAIS ACCUSE DE FRAUDE COVID-19 LA ROYAL AIR MAROC
Notre compatriote Moustapha Faye accuse de fraude covid19 la Royal Air Maroc. L’homme nous a joints pour expliquer l’arnaque dont il a été victime de la part de la compagnie chérifienne. « Suite à l'annulation de mes vols Montréal-Dakar aller-retour prévus respectivement pour le 15 juillet, et le 8 août 2020, je viens, par cette présente, vous demander le remboursement total et immédiat de mon argent s'élevant à 4352,83 dollars canadiens. Ce montant payé pour les billets achetés sur le site Internet de votre compagnie, j'en ai besoin immédiatement pour acheter d'autres billets d'avion afin de voyager. La Covid19 ne vous a pas empêchés de prendre mon argent immédiatement, elle ne doit donc pas vous empêcher de me le rembourser immédiatement » explique d’emblée Moustapha Faye. Ce dernier d’ajouter que « pour cette réservation, j'ai essayé trois fois successivement de voyager avec votre compagnie en changeant mes dates de départ et d'arrivée et même en rajoutant de l'argent (498,60$) au prix initial des billets d'avion. Il s'avère que votre compagnie est incapable de respecter son engagement de nous faire voyager mes enfants et moi entre le 15 juillet et le 15 août, seul moment de vacance professionnelle auquel j’ai droit. Vous ne pouvez, dans ce cas, garder mon argent. Je ne veux pas et surtout je ne peux pas attendre 18 mois avant d'avoir à nouveau mon argent. Vous l'aviez pris de mon compte bancaire immédiatement tout en sachant qu'il est probable que vous ne puissiez pas respecter l'engagement de nous faire voyager. Garder mon argent, même une semaine de plus, constitue une prise en otage. Il faut me rembourser mon argent immédiatement. J'en ai besoin pour planifier un voyage avec une autre compagnie plus responsable et plus honnête que la vôtre » .
UN SENEGALAIS ACCUSE DE FRAUDE COVID-19 LA ROYAL AIR MAROC (BIS)
Restons toujours avec Moustapha Faye. « Mon numéro de réservation est le S9LEEY. Les numéros de ticket de ma réservation sont les suivants: 1472415281855; 1472415281857 et 1472415281856. J'espère vraiment que vous fassiez ce qui est juste et normal vis à vis de quelqu'un qui vous a fait confiance et ne considériez pas uniquement vos pitoyables intérêts financiers que vous comptez servir avec l'histoire du bon de voyage ou des avoirs. Ce bon qui vous sert d’alibi pour garder mon argent 18 mois, est une insulte envers la clientèle. Quand une procédure est malhonnête, la respecter est une imposture. Rendez-moi mon argent sinon votre compagnie sera tenue responsable de tout ce qui va arriver. En attendant, comptez sur moi pour que le monde entier sache qu’au moment où les gens luttent contre cette pandémie de COVID-19, vous n’avez pensé à rien d’autre sinon imaginer une fraude massive pour profiter d’une telle situation. C’est pitoyable! » conclut le Sénégalais Moustapha Faye.
RECTIFICATIF
Nous avons indiqué à la UNE du Témoin de ce mardi 14 juillet que l’IGE avait épinglé pour dérives graves de gestion le 15ème sommet de la Francophonie et le pèlerinage à La Mecque 2020. Ce qui a poussé le Délégué général, le Pr Abdoul Aziz Kébé, à nous câbler pour attirer notre attention sur cette erreur. Effectivement le rapport 2017-2018 de l’IGE parle du pèlerinage à La Mecque de 2016. Nous présentons toutes nos excuses au délégué général et à son équipe pour cette méprise due à l’inattention. Surtout que, à l’intérieur du journal, nous avons bien mentionné pèlerinage 2016. Car il ne peut pas et il ne pourra jamais y avoir d’inspection sur le pèlerinage 2020 vu qu’il ne se tiendra pas pour cause de coronavirus ! Au grand dam de nos ex-futurs oudiadjs…
Un homme de 63 ans se suicide à Touba
À peine 24 heures après le meurtre du charretier Baye Saliou Mboup, tué d’un coup de poignard au cou par son camarade Ablaye Diouf, au marché Mbar-Ya situé au quartier Madiyana, un autre drame a frappé la ville de Touba hier mardi. En effet, un vieil homme de 63 ans répondant au nom de Ndiaye Diop s’est donné la mort. Le drame est survenu à Touba-Ndindy où le défunt a été retrouvé pendu. C’est son jeune frère qui a fait la découverte macabre avant d’alerter les hommes de la 23e compagnie d’incendie et de secours de la capitale du Mouridisme. Le corps sans vie a été transporté à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba. Une enquête a été ouverte.
Macky Sall en Côte d’Ivoire
Après quatre mois de confinement, le Président Macky Sall a repris les airs. Le chef de l’Etat a pris part, hier dans la matinée, en Côte d’Ivoire, à la cérémonie d’hommage posthume de la nation au Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, décédé le 08 juillet dernier. Le Président Macky Sall, à la suite de son homologue ivoirien, s’est incliné devant la dépouille du défunt chef de gouvernement ivoirien.
Assane Diouf transféré au Camp pénal
Assane Diouf ne croupit plus à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Son avocat Me Khoureysi Ba renseigne qu’il a été transféré hier au Camp pénal de Dakar après l’audience à la Chambre d’accusation pour la nullité de la procédure. Les avocats estiment que c’est le tribunal de Pikine-Guédiawaye qui était compétent, puisque Assane Diouf habite dans cette circonscription. A ce propos, Me Khoureysi Ba informe que la Chambre d’accusation a rejeté sa requête en nullité. Néanmoins, lui et ses confrères comptent introduire un recours en cassation et une requête devant le cabinet du doyen des juges d’instruction pour demander une liberté provisoire.
45 cas positifs à la Covid-19 sur 764 tests réalisés
Le bilan de la pandémie d’hier donne une lueur d’espoir d’une régression de la pandémie. En effet, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a indiqué que sur les 764 tests réalisés, 45 sont revenus positifs à la Covid-19, soit un taux de positivité de 5,89%, l’un des plus faibles depuis le début de la pandémie. Parmi les 45 cas positifs, 33 sont des contacts suivis par les équipes médicales et deux viennent de l’étranger. L’un des cas importé est identifié à Richard Toll et l’autre à l’Aibd. Dix cas sont issus de la transmission communautaire qui sont répartis entre les Parcelles Assainies 03, Touba 02, Cité Apix 01, Jaxaay 01, Kaolack 01, Richard Toll 01 et Thiaroye Azur 01. Par ailleurs, 66 patients sont déclarés guéris et 36 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Ala date d’hier, le Sénégal a enregistré 8 243 cas positifs contre 5 580 guéris, 150 décès et 2 512 sous traitement. Aucun décès n’a été déploré à la journée d’avant-hier (lundi 13 juillet).
Ouverture des frontières aériennes aujourd’hui
Après trois mois de pause à cause de la Covid-19, les vols sous régionaux et intercontinentaux reprennent aujourd’hui à l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Le ministre des Transports Aériens et du Tourisme, Alioune Sarr, a pris toutes les dispositions nécessaires pour la reprise. Il a sorti plusieurs circulaires sur les mesures prises pour réduire les risques de contamination par le virus de la COVID-19 dans les aéroports et les aéronefs exploités au Sénégal. Pour cette première journée, sept compagnies vont ouvrir la voie. Il s’agit d’Air Algérie, Air France, Air Sénégal, Transair, Air Côte d’Ivoire, Ethiopian Airlines et Iberia.
La Gendarmerie saisit 240 kg de chanvre indien
Trois trafiquants de drogue sont tombés dans les filets de la Gendarmerie nationale, précisément de l’Escadron de surveillance routière. Sans doute, les trafiquants ont-ils emprunté l’autoroute à péage pour échapper au contrôle des pandores. Mais c’était sans compter avec le flair de ces derniers. En effet, dans la nuit du dimanche au lundi dernier, les éléments du peloton autoroutier ont découvert 240 kg de chanvre indien dissimulé dans trois véhicules de type «clando», à l’occasion d’un contrôle effectué dans le cadre du dispositif de surveillance, à hauteur du péage de Toglou. Les trois convoyeurs seront déferrés au parquet.
«Aar li nu bokk», «Noo Lank» et «Doyna»
Les trois plateformes que sont «Aar li nu bokk», «Noo Lank» et «Doyna» préparent activement leur marche de vendredi prochain avec les victimes de spoliations foncières. Face à la presse hier, Fatou Blondin Ndiaye a rappelé que depuis des années, ils se battent pour des revendications qui touchent des secteurs aussi divers que le foncier, l’éducation, les droits des travailleurs, l’eau, l’environnement, la gestion démocratique des communes, l’application des décisions de justice, la gestion démocratique des ressources naturelles, la cherté de la vie avec notamment la hausse du prix de l’électricité… Mais se désole-t-elle, le pouvoir en place qui n’en a cure continue de spolier les populations et encourage la spoliation massive des terres au profit des riches Sénégalais et étrangers, n’hésitant même pas, pour satisfaire ses appétits, à démolir des maisons ou à privatiser le littoral.
Urgences panafricanistes à Ndengler
Tous les chemins mènent à Ndengler. Les activistes panafricanistes ne sont pas en reste dans la lutte pour la restitution des terres de Ndengler. Des membres de l’Ong Urgences Panafricanistes de Kémi Séba ont fait le déplacement hier à Ndengler pour apporter leur soutien aux populations victimes du vampirisme foncier d’un homme d’affaires. Pourtant, rappellent-ils dans un communiqué parvenu à «L’As», à l’occasion d’un point de presse le 22 avril 2018 sur la consommation locale, Urgences panafricanistes avait soutenu les aviculteurs dont Sedima. L’Ong avait également pris la défense de la Sedima et autres lorsque le ministre de l’Elevage avait voulu lever l’arrêté interdisant les exportations avicoles qui étaient du reste une véritable menace pour les aviculteurs. A les en croire, deux entreprises étrangères avicoles (Zalar marocaine et Doux Française) avec une capacité de production de 500 mille poussins par semaine, frappaient à la porte en 2018. Zalar avait déjà obtenu 180 ha à Sandiara. Hélas ! Urgences panafricanistes se rend compte que celui qu’elle défendait est comme ces sociétés étrangères. Pour les membres de l’Ong, ce sont les complaisances du président de la République qui favorisent l’extension de l’injustice au Sénégal.
Tanor Dieng
Le Parti Socialiste va commémorer aujourd’hui l’an un de la disparition de son défunt secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng. Le président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) est décédé le 15 juillet 2019 des suites d’une longue maladie qui l’avait cloué au lit. Le secrétaire général du Parti Socialiste avait quitté le Sénégal au mois d’avril pour aller se soigner en France. Finalement, il y était décédé. Les socialistes qui portent toujours dans leur cœur le défunt secrétaire général, organisent aujourd’hui une cérémonie de prières et de récitals du Coran pour le repos de l’âme d’Ousmane Tanor Dieng. Le Parti Socialiste a opté pour la sobriété à cause de la covid-19. Selon Abdoulaye Wilane, ce sera des prières et recueillements de sa famille biologique et politique.
Un jeune meurt par électrocution à la Gueule Tapée
L’électricité reste un danger pendant l’hivernage. Un jeune en est victime dans la nuit du lundi au mardi à la Gueule Tapée. La pluie accompagnée de rafales de vent a terrassé la tente sous laquelle le jeune homme et deux autres personnes étaient assis pour surveiller leurs moutons. La victime qui a voulu relever la tente, a pris un pied de la tente qui est tombée sur un fil électrique. Il a reçu une décharge électrique qui lui a ôté la vie ainsi qu’à un mouton. Ses deux autres compagnons ont tenté de le sauver en essayant de le tirer. Ils ont reçu à leur tour une décharge électrique avant de s’affaler par terre. Ils sont évacués à l’hôpital. Les populations accusent la mairie de Gueule Tapée d’avoir effectué ce branchement, mais celle-ci rejette les allégations. La Senelec dégage aussi toute responsabilité dans cet accident. Le Directeur de la distribution de Senelec, Samba Dieng, a précisé que le branchement qui a causé l’accident n’est pas de la Senelec. M. Dieng invite ainsi les populations à faire très attention avec l’électricité en cette période d’hivernage. Aux maires, le Directeur de la distribution demande de se rapprocher de la Senelec pour les besoins de branchements.
Vente illicite de sucre
Le Commissariat d’arrondissement de Pikine a procédé à l’interpellation de 05 individus pour association de malfaiteurs et tromperie sur la qualité. Selon nos sources, les faits se sont produits hier. En effet, c’est un appel anonyme qui a alerté les flics de Pikine sur la vente illicite de sucre non conforme aux règles commerciales conditionnées, dans un camion immatriculé 9116 BD. Il ressort des informations toujours fournies aux limiers par la source que les occupants du camion étaient en train de mettre les sacs sur des charrettes. Sans tarder alors, les limiers de Pikine descendent sur les lieux pour constater 04 sacs dont 01 rempli à moitié qui étaient déjà chargés sur la charrette. Sur ce, les limiers de Pikine saisissent la marchandise avant d’interpeller alors 05 personnes trouvées sur place et qui seront conduites par la suite au Commissariat. Il s’agit entre autres du chauffeur Modou F. habitant Wakhinane-Nimzaat, âgé de 36 ans, Cheikh K. chauffeur âgé de 47 ans, habitant Guédiawaye, Cheikh G. âgé de 51 ans, chauffeur domicilié à la cité Asecna, Mor TallaNg. chauffeur âgé de 40 ans, domicilié à Guédiawaye et Cheikh F. charretier habitant Tally Bou Bess. D’après encore nos sources, c’est le sieur Modou F. qui aurait acheté 10 tonnes de sucre au Port de Dakar avant d’engager les services du chauffeur Ibra G. et d’un manœuvre du nom de Cheikh K. chargé de tirer le sucre et de le conditionner en vrac dans d’autres sacs. Au cours de l’opération, 03 individus ont réussi à défalquer de ces 10 tonnes de sucre 03 sacs de 50 kilogrammes chacun et un demi-sac de 15 kilogrammes. Suffisant alors pour que la bande des 05 soit conduit au poste de Police pour les besoins de l’enquête. On nous apprend qu’aux dernières nouvelles, les mis en cause ont payé une contravention, c’est-à-dire une transaction pécuniaire dont le montant n’a pas été communiqué, et les 03 tonnes ont été saisies par le service départemental du Commerce. Ces 05 individus sont donc aujourd’hui libres de toute poursuite judiciaire.