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18 juillet 2025
UNE FAMILLE INFECTÉE À GUINAW RAIL
Guinaw rail Nord a enregistré son premier cas positif au coronavirus. Une dame, venue de Yarakh, pour voir sa mère, y a introduit le virus, contaminant des membres de sa famille, informe Libération.
Guinaw rail Nord a enregistré son premier cas positif au coronavirus. Une dame, venue de Yarakh, pour voir sa mère, y a introduit le virus, contaminant des membres de sa famille, informe Libération.
Pape Ndiamé Dieng, le maire de la commune, insiste sur le respect des mesures édictées par le ministère de la Santé. Pour l’heure, assure-t-il : « Nous avons saupoudré toutes les maisons de la commune de Guinaw rail Nord. Nous avons remis des produits antiseptiques aux familles démunies en plus de mettre des lavoirs dans les lieux publics. De plus, nous sommes en train de confectionner des masques pour les distribuer gratuitement à la population. Il faut maintenant que la population s’implique ».
L’AUGMENTATION DES CAS DE COVID-19 À LA UNE DES QUOTIDIENS
Dakar, 28 avr (APS) – Les journaux reçus mardi à l’APS mettent l’accent sur la montée de la courbe des contaminations au Covid-19 et la multiplication des cas issus de la transmission communautaire.
Selon le quotidien Le Soleil, 11 régions sur 14 sont maintenant touchées par le nouveau coronavirus. Le journal parle de ‘’l’inquiétante augmentation des transmissions communautaires’’.
’’Le Sénégal a enregistré, dans la journée d’hier, 14 patients issus de la transmissions communautaire. C’est une première depuis le début de la pandémie au Sénégal qui totalise à ce jour 9 décès’’, selon Le Soleil.
Le ministère de la Santé a annoncé, lundi, 64 nouvelles contaminations au Covid-19 sur les 677 tests réalisés, ce qui porte à 736 le nombre de patients recensés dans le pays depuis le 2 mars.
Il s’agit de 50 cas contacts et de 14 cas communautaires. A ce jour, 736 cas ont été déclarés positifs, dont 284 guéris, 09 décès, 01 évacué et 442 patients sont sous traitement.
’’Ça sent mauvais, très mauvais même, et pour cause. Les cas déclarés positifs augmentent à une vitesse V. Hier, 64 cas patients sont revenus positifs sur 677 tests réalisés (….)’’, écrit Source A.
Walfadjri parle de ‘’pente dangereuse’’.
Parmi les facteurs de multiplications des cas issus de la transmission du virus, Libération pointe du doigt ‘’le transport frauduleux de passagers’’ et note que ‘’La mafia +infecte+ le Sénégal’’.
’’La mafia qui sévit dans les transports routiers risque d’anéantir tous les efforts des autorités médicales qui se battent nuit et jour contre le coronavirus. L’irresponsabilité de certains compatriotes aussi. La preuve par les derniers cas communautaires détectés à Sédhiou, Thiès et Touba’’, écrit le journal.
Le Quotidien revient d’ailleurs sur ‘’la longue marche’’ du premier patient Covid-19 à Sédhiou. ‘’Le prêcheur traverse plusieurs régions. Parti de Louga en passant par Mbour etc, et il est contrôlé positif à Sédhiou’’, selon le journal.
Dans la prise en charge du Covid-19, Enquête évoque ‘’le spleen des asymptomatiques’’.
’’Internés dans les centres de prise en charge du coronavirus, certains porteurs saints sont de plus en plus gagnés par le stress et en font voir de toutes les couleurs aux personnels soignants dans certains lieux de traitement. Poussant ainsi certains acteurs à remettre en cause la stratégie de prise en charge’’, dit le journal.
Sud Quotidien annonce le démarrage de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence, ce mardi et titre : ‘’Force Covid-19 à l’épreuve’’.
’’S’exprimant hier, lundi 27 avril, la Secrétaire générale du ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Rachelle Coly Bougal, a fait savoir qu’un total de 38.754,8 tonnes a été déjà réceptionné, pour être distribué dans le cadre du plan de riposte +Force Covid-19+. Selon elle, la Police et la Gendarmerie assurent la sécurité des opérations de convoyage et la distribution de cette aide alimentaire destinée à un million de ménages’’, écrit Sud.
L’As fait état d’’’un autre scandale autour des marchés de vivres’’ et affiche à la Une : ‘’Les prix d’achat supérieurs aux prix homologués’’.
’’L’éthique est mise à rude épreuve dans l’achat des vivres destinés à l’aide alimentaire d’urgence aux populations. Même si le décret du Président Macky Sall extirpe l’opération du Code des marchés publics, la morale voudrait que les prix d’achat des vivres ne soient pas supérieurs aux prix homologués par le ministère du Commerce. Or, la tonne de riz est achetée à 275.000 Fcfa alors que le prix homologué de la tonne du riz brisé non parfumé est 240.000 Fcfa pour l’importateur. Une différence qui révolte des experts du secteur du commerce’’, note le journal.
RISQUE DE RÉCESSION DANS L’UEMOA EN CAS DE PERSISTANCE DU COVID-19 JUSQU’EN FIN 2020
Les pays de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) pourraient entrer en récession en cas de persistance de la pandémie de la maladie à coronavirus jusqu’à la fin de l’année 2020, selon le président ivoirien Alassane Ouattara,
Dakar, 27 avr (APS) - Les pays de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) pourraient entrer en récession en cas de persistance de la pandémie de la maladie à coronavirus jusqu’à la fin de l’année 2020, selon le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union.
‘’Cette pandémie, si elle se poursuivait jusqu’à la fin de l’année, pourrait conduire nos économies à rentrer en récession et réduirait, de façon significative, la capacité de nos Etats à lutter contre la pauvreté et le terrorisme’’, a-t-il averti.
Le président ivoirien s’exprimait lundi lors d’une session extraordinaire en vision conférence de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.
Selon le président Ouattara, cette crise sanitaire aura un ‘’impact direct négatif’’ sur la croissance-économique des Etats de la zone UEMOA et sur leurs finances publiques en 2020.
‘’Il ressort, par exemple, que le taux de croissance moyen, en 2020, dans notre Union, ressortirait à 2,7%, soit une réduction de près de quatre points de pourcentage par rapport à la prévision initiale de 6,6%’’, a-t-il fait savoir.
Il a demandé à ses homologues d’agir vite et de prendre des mesures à la fois sur les plans sanitaire, économique et social, afin d’atténuer les conséquences de la crise sur leurs économies et réduire ainsi les souffrances de leurs concitoyens.
Le président ivoirien s’est félicité des mesures urgentes et des plans de riposte, évalués aujourd’hui à environ 5 285 milliards de francs Cfa, adoptés dans les différents pays de la zone.
‘’Ils permettront de limiter les impacts du COVID-19 sur les populations, l’emploi et le secteur productif et de promouvoir les initiatives prises pour éviter l’affaissement des entreprises et [favoriser] le redémarrage rapide des activités économiques post-crise’’, a souligné Alassane Ouattara.
Il a aussi salué les ‘’institutions régionales pour les mesures prises pour donner une bouffée d’oxygène aux pays membres’’. A cet égard, il a notamment cité "l’injection de liquidité dans nos économies, avec les Bons COVID-19 et l’accroissement du niveau de prêts concessionnels aux Etats, afin de financer les dépenses urgentes d’investissement et d’équipement et de lutter contre la pandémie’’.
‘’Par ailleurs, en dépit des contraintes actuelles, il apparaît indispensable de poursuivre la mise en œuvre de nos grands chantiers dans les domaines de la sécurité, de la santé, des infrastructures et de la monnaie commune’’, a souhaité le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.
Il a souligné que les défis sont donc désormais encore importants et nombreux.
‘’Il nous faut donc faire preuve d’ingéniosité et prendre, avec célérité, toutes les mesures nécessaires, afin de réduire l’impact de la pandémie sur nos populations et nos économies’’, a plaidé le président ivoirien.
Cheikh Kanté bat le «tam-tam» du Pse
Ça semblait battre de l’aile. Mais le Plan Sénégal émergent est plus que jamais d’actualité. Son titulaire Dr Cheikh Kanté n’entend pas laisser le covid-19 brouiller l’image d’un Sénégal installé sur les rampes de l’émergence par Macky Sall. Il a anticipé sur l’après-coronavirus dans un magazine dédié. Tam Tam entend résonner fort pour rendre visibles les réalisations du chef de l’Etat. On y lit un éditorial du Dr Cheikh Kanté qui campe l’enjeu, des analyses de tous les grands ministères notamment les Finances, les Affaires étrangères, l’Agriculture et last but not least , une lecture avisée du patronat sénégalais par son président Baïdy Agne. Cheikh Kanté n’entend pas baisser la garde pour que le Plan Sénégal émergent puisse faire valoir son droit.
Leral Tv en force
Lentement et sûrement, le groupe de presse dirigé par Dame Dieng est en train de grandir. Le jeune prodige révélé à l’opinion dans l’affaire des chantiers de Thiès qui avait valu à son mentor la prison, n’a jamais baissé les bras. Informaticien de métiers, Dame Dieng a le flair d’un businessman doué. Il a déjà finalisé leraltv. Une télévision adossée sur le site leral.net qui est en train de faire des émules sur le bouquet du TNT. Les échos qui nous viennent de là-bas, après la visite du ministre Abdoulaye Diop, sont rassurants à bien des égards pour le jeune entrepreneur.
Sédhiou entre dans la danse du corona
Jusque-là, dix régions avaient contracté le virus du covid-19. Mais depuis hier, la région septentrionale a rejoint le lot. Sédhiou a enregistré un premier cas dit communautaire. D’après nos sources, le sujet en question a quitté récemment Dakar pour se rendre au sud. Un voyage lourd de conséquences d’autant plus qu’il a mis en danger ses amis, ses proches et toute une région qui est désormais sur le qui-vive. Il ne reste plus que les régions de Kédougou, Kaffrine et Matam pour boucler la boucle.
La commerçante de Djender a contaminé 13 personnes
A Pout, le nombre de cas de Coronavirus monte en flèche. La commerçante de Djender testée positive la veille a contaminé en moyenne 13 autres personnes de son entourage. Ce qui porte à 20 le nombre de cas de Coronavirus dans cette localité. Ils sont tous des contacts de la vendeuse de légumes testée positive en fin de semaine dernière. C’est inquiétant.
Chanvre indien
La brigade régionale des stupéfiants de Thiès (Ocrtis) a saisi 33 kg et 72 cornets de chanvre indien. Les limiers qui ont exploité des renseignements ont interpellé, samedi dernier, M. Diouf et M. Thiaw en possession de l’herbe prohibée. Cette opération, qui s’est déroulée entre la commune de Mbour et celle de Somone, a permis d’interpeller les deux mis à cause. Ils ont été déférés au parquet du tribunal de grande instance de Mbour, lundi.
Répartitions des 64 cas
On en sait un peu plus sur la répartition dans les différents districts des 64 cas d’hier, dont 14 sont issus de la transmission communautaire. Le gros lot vient du district de Dakar-Centre qui a enregistré 13 nouveaux cas ce qui fait un total 68 cas. Avec 10 nouveaux cas, le district de Touba totalisait à la date d’hier 86 cas confirmés. Dakar-Sud a enregistré 9 cas, ce qui porte à 118 son nombre total. Mbao se situe à 33 cas avec ses 7 nouveaux. Quant au district de Dakar-Nord, les nouveaux cas qui y sont notés hier s’élèvent à 6. Il comptabilise 62 cas confirmés. Dans le district de Pout, on a détecté 6 nouveaux cas, ce qui porte le nombre de patients à 14. Pikine est à 32 cas si on ajoute ses 5 cas d’hier. Yeumbeul compte 20 cas avec ses 3 nouveaux, Diamniadio a un total de 5 cas si on comptabilise les 3 d’hier. Le district de Guédiawaye est à 23 cas avec ses 02 nouveaux. Sangalkam a enregistré hier un cas portant à 9 le total. Rufisque qui comptait dix cas en a enregistré un autre et Sédhiou a noté son premier cas.
Birahime Seck prend la défense de Pr Seydi
Le coordonnateur du Forum Civil prend la défense du Pr Moussa Seydi qui est dans le viseur de sa tutelle. Pour Birahime Seck, si les services administratifs du ministère de la Santé en veulent au Pr Moussa Seydi, ils ont complètement tort. A l’en croire, il y a une volonté des administratifs d’étouffer la réalité des hôpitaux et que le Pr Seydi n’a dit que la vérité. Choqué, Birahime Seck dira que c’est une attitude irresponsable de la part du ministère de vouloir s’en prendre au chef du Service des maladies infectieuses de Fann qui est dans son rôle de soignant en demandant que tout ce qu’il faut soit mis à la disposition des équipes de terrain. Il souligne que les hôpitaux ont besoin de matériels pour faire face convenablement à la pandémie. L’urgence, dit-il, est de doter ces hôpitaux de moyens adéquats par le biais d’un plan d’investissement documenté et diffusé. C’est cela la transparence et l’efficacité, clame M. Seck. Il se demande à quoi servent les ressources allouées au secteur de la santé avant la maladie liée au Covid-19.
Cnra et Cdeps sur la sécurité sanitaire sur les plateaux de télévision
Le Préfet de Dakar avait fait une descente dans les locaux du groupe Walfadjri pour intimer l’ordre aux animateurs d’une émission et à leurs invités de porter des masques. Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) et le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (Cdeps) ont été saisis sur l’inapplicabilité de cette mesure qui ferait du Sénégal une exception dans le monde. C’est ainsi que le Cnra et le Cdeps ont rencontré le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et le Préfet de Dakar pour trouver une solution. A l’issue de la rencontre, il a été déterminé les conditions dans lesquelles les animateurs d’émission et leurs invités pourraient ne pas porter de masque. Un plateau de télévision, en plus des animateurs, ne pourra accueillir pas plus de 5 invités ; une distanciation physique d’au moins un mètre entre les participants de l’émission sera observée. Babacar Diagne et Mamadou Ibra Kane, respectivement président du Cnra et du Cdeps, ont rassuré les autorités du ministère de l’Intérieur que toutes les mesures de santé publique contre le coronavirus sont respectées par les entreprises de presse, notamment le port de masque dans l’entreprise, lors des reportages et dans le transport de service. En plus du lavage des mains au savon ou au gel hydro alcoolisé et la désinfection des locaux de l’entreprise.
Macky Sall à la session extraordinaire de l’Uemoa
La visioconférence est en vogue dans ce contexte de pandémie du Covid-19. Les Etats ne dépensent plus rien pour des sommets et autres sessions. En effet, le Président Macky Sall a pris part, en visioconférence, à une session extraordinaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) pour évaluer l’impact de la crise sanitaire dans l’espace. Il s’agissait pour les chefs d’Etats de l’Union d’apporter des réponses appropriées face à la pandémie, à travers notamment des mécanismes de financements adéquats pour soutenir les différents programmes de riposte des États membres.
La Croix Rouge, premier contact
Durant la période du couvre-feu, les populations ont des difficultés pour trouver un véhicule pour l’évacuation des malades vers les centres de santé. Cette situation ayant entraîné la perte en vie humaine de quelques Sénégalais, a fini par émouvoir beaucoup de personnes dans le département de Mbour. Pour résoudre ce problème d’évacuation, la Croix Rouge, dont les actions ont été salutaires depuis le début de la lutte contre la propagation du virus covid-19, a franchi un nouveau palier. «Nous sommes présents dans tout le département. Nous faisons de la sensibilisation et de la formation. Au niveau de l’hôpital départemental grand-Mbour, c’est la Croix Rouge qui gère les patients, les oriente. Nos membres font les premiers contacts en vérifiant les températures des patients avec un thermo-flash. Et si jamais on constate que la température n’est pas normale, nous conduisons le concerné vers un médecin», a soutenu Bassirou Seck, président du comité départemental de la Croix Rouge, au sortir du bureau du préfet. Les membres de la croix rouge présentaient au chef des lieux, Mor Talla Tine, le nouveau matériel qui a été mis à leur disposition pour leur permettre d’accentuer la lutte contre la maladie du coronavirus.
La Croix Rouge de Mbour
Pour faciliter l’évacuation des malades, en plus des Sapeurs-pompiers qui sont disponibles, la Croix Rouge vient d’être équipée par Me Tambadou qui a mis à sa disposition des véhicules. Ainsi la Croix Rouge pourra secourir les malades entre 20h et à 6h du matin en les évacuant vers les postes de santé. Pour sa part, Me Tambadou qui vient de renforcer l’équipement de ces bénévoles avec du matériel composé d’une ambulance tout-terrain, d’une camionnette et d’un pick-up, estime que c’est une occasion pour lui de participer à l’effort de guerre. En plus de ce matériel, il a remis 2 mille masques à la Croix Rouge qui sera chargée de la distribution. Déjà avec les trois cas communautaires qui ont été testés positifs à Mbour dont un vieux de 90 ans habitant à Mbourokh Toucouleur (commune de Sandiara), la psychose a fini par gagner les populations.
Le SIENS s’oppose à la reprise des cours par mimétisme
A quelques jours de la fin de la période de suspension des enseignements dont l’échéance est fixée au lundi 04 mai 2020, le Syndicat des Inspectrices et Inspecteurs de l’Education Nationale du Sénégal (SIENS) tire la sonnette d’alarme et invite l’Etat à ne pas céder au mimétisme, ni à la précipitation. Les inspecteurs pensent en effet que ce contexte de l’évolution ascendante des cas communautaires de malades du Covid-19 ne semble pas du tout favorable pour la reprise des cours. Le cas échéant, le SIENS met sur la table quelques conditions préalables.
Les deux sites de Touba sans d’appareils respiratoires
Le nombre de malades à coronavirus internés au centre de traitement de l’épidémie de Touba était hier exactement de 72 patients. Le centre de santé de Darou Marnane, qui accueillait, jusqu’avant-hier, tous les patients, a, depuis belle lurette, dépassé le nombre de lits prévu. Alors qu’il était prévu pour 31 malades, aujourd’hui 52 malades y sont internés. Pour désengorger le site, les autorités sanitaires ont ouvert un second centre à la clinique de Ndiouroul. Le site qui a une plus grande capacité que le centre de Darou Marnane, accueille déjà 20 malades. Il y a à craindre avec l’explosion des cas issus de la transmission communautaire. En plus d’être confrontées à un nombre important de malades (72, Ndlr), les blouses blanches de Touba, sont parfois obligées d’envoyer leurs patients à Dakar. Pour cause, d’après Dakaractu, aucun des deux centres ne dispose d’appareils respiratoires pour la prise en charge des cas grave.
Tant pis si ça me retourne dans la gueule. Faudrait-il encore le répéter jusqu’à l’overdose ? Ce pays secrète d'extraordinaires contradictions à moins que ce soit ce salaud de virus qui nous fasse tourner la tête. Paranoïaques jusqu'à l’excès, on se crée une véritable psychose. Il faut dire que la situation semble échapper à ceux qui nous dirigent. Et quand on fait face à un tel scénario, plutôt que d’avoir la maîtrise de soi, on a tendance à s’affoler. Passe encore qu’on embarque des jeunes gens errant dans la rue pour défaut de port de masques. Mais déplacer une escouade de policiers pour mettre fin à une émission télévisuelle parce que les participants ne s’étaient pas couvert le visage, ça frôle l’hystérie ! Depuis que Kàccoor est devant son poste téléviseur à suivre des émissions de chaînes européennes où l’on décompte des milliers de morts, il n’a pas souvenance d’avoir aperçu un seul journaliste ou débateur masqué. Peut-être que ces présentateurs masqués, c’est une exception bien sénégalaise. Mais là où ça frise le déni d'équité, c’est quand on permet à d' autres ce que l’on interdit un peu partout dans ce pays de paradoxes. Là où des mosquées restent hermétiquement fermées, ailleurs on semble faire un pied de nez à cet interdit en priant sans le respect du port du masque. et on comprend mieux pourquoi ce virus qui nous fait perdre la tête résiste encore, malgré les mesures prises par l'état. Vous doutez encore qu’ils aient gardé leur self-control ? Exemple par cette saugrenue proposition du ministre chargé du commerce. La bonne dame voudrait créer une vente en ligne....du pain. Assurément, ils ont perdu tout discernement. Tout cela par la faute de ce salaud de covid- 19 !
Kàccoor bi
COVID19 64 NOUVEAUX CAS, LE DEPISTAGE MASSIF PAS ENCORE A L’ORDRE DU JOUR
Soixante-quatre (64) nouveaux cas de covid-19 dont 50 contacts et 14 issus de la transmission communautaire. C’est le bulletin du ministère de la santé et de l’action de ce lundi. Le directeur du centre des opérations d'urgence sanitaire, docteur Abdoulaye Bousso, précise que malgré ce nombre, « le dépistage de masse n’est pas à l’ordre du jour ». D’emblée le directeur du centre des opérations d'urgence sanitaire, docteur Abdoulaye Bousso informe que le Sénégal dans une phase ascendante : « nous sommes dans une phase ascendante de notre épidémie. Quelque chose qui est prévisible pour nous dans ces types de maladies à transmission respiratoire, la contamination est très rapide. Donc, à l’instar des autres pays du monde, nous sommes dans cette phase ascendante ».
DESENCOMBREMENT ABDOU KARIM FOFANA DEBARRASSE DAKAR DE SES BŒUFS ERRANTS
On avait fini par croire à Dakar que les bœufs errants étaient mystiquement protégés, donc intouchables. Personne, ni les autorités, ni les voleurs de bétail, n’osait s’aventurer à s’en prendre à ces bêtes qui divaguaient tranquillement dans les avenues, rues et ruelles de la capitale. Finalement, ces animaux faisaient partie du décor urbain de notre capitale. Eh bien, un homme a réussi à déconstruire ce mythe, c’est le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique Abdou Karim Fofana. Depuis qu’il est arrivé à la tête de ce département ministériel, il a entamé une croisade réussie contre l’encombrement de nos cités. Ses bulldozers ne tremblent guère pour raser tout encombrement qui avait fini par faire partie de notre décor urbain. Malgré les vociférations de partout, l’homme a tenu bon. C’est avec ce courage en bandoulière qu’il s’est attaqué aux animaux errants particulièrement aux bœufs de la capitale. Ses équipes dirigées par le colonel Maguette Mbaye, directeur de la Lutte contre les encombrements, et le directeur Général du cadre de Vie et de l'Hygiène publique, Oumar Ba, ont procédé à des opérations de lutte contre l'encombrement animal, dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 avril. Une vingtaine de bœufs en divagation dans la capitale ont ainsi été capturés et acheminés à la fourrière animalière de Yenn. Les propriétaires devront s'acquitter d'une amende et s'exposent à une vente aux enchères s'ils ne se manifestent pas dans un délai de huit jours. Au « témoin », nous suggérons que, plutôt que de vendre les bœufs aux enchères, il serait mieux de les offrir au comité forcecovid19 qui les mettra à la disposition des hôtels abritant les personnes mises en quarantaine. ou alors les répartir entre les casernes de gendarmes, de policiers et de militaires pour leur Korité. Sans oublier, bien sûr, les prisons afin que leurs pensionnaires puissent manger de la viande en ce mois de ramadan…
DISTRIBUTION DE RIZ 38.754 TONNES ACHEMINEES DANS LES REGIONS
Le ministre du développement communautaire et de l’équité territoriale, Mansour Faye, a préféré s’éclipser pour envoyer au front sa secrétaire générale Rachelle Coly Boucal afin de faire le point sur la distribution du riz à un million de ménages contenant entre 8 à 10 millions de sénégalais. La sg Rachelle Coly Boucal est montée au front hier pour dire que 38.754 tonnes de riz, dont 3.094 chargées à bord du bateau de la cosaMa, ont été acheminées dans les régions et départements dont Dakar. Par ailleurs la porte-parole du ministère du développement communautaire de l’équité sociale et territoriale, Rachel coly Boucal, a révélé que plus de 700 tonnes ont été reçues par la région de la capitale principalement dans les départements de Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque. Pour le convoyage, 888 camions ont été mobilisés dont 35 camions de l’armée, 171 du collectif des transporteurs et 8 camions du csa, a-t-elle précisé. Pour ces opérations de convoyage, l’escorte est assurée par la gendarmerie et la programmation des chargements, par l’armée.
THIES LES TAILLEURS LOCAUX CONFECTIONNENT 15.000 MASQUES SUR COMMANDE DE HABIB NIANG
Le président du mouvement and suxxali Sénégal, Habib niang, surprend toujours par son approche des questions de l’heure. Figurez-vous qu’au cours du week-end, il a réuni une palette de tailleurs thiessois pour leur confier un marché de fabrication de 15.000 masques. Une véritable aubaine pour ces artisans en ces temps de crise économique du fait du covid19 où ils se tournaient les pouces. dans ces conditions, recevoir un marché de près de 1 million 500 mille francs, cela constitue un sacré réconfort pour ces tailleurs qui avaient fini de désespérer des hommes politiques thiessois par rapport à leurs promesses non tenues. a travers cette commande, le chef du service du cadastre de Guédiawaye a surtout voulu aider des thiessois qui vivaient une situation difficile. D’ailleurs, ces tailleurs finiront de confectionner les 15.000 masques au plus tard ce mercredi du fait que leur distribution publique est prévue ce jeudi. Le président Habib niang organisera au siège de son mouvement une cérémonie de lancement ce jeudi. Après quoi, 500 jeunes de and suxxali sénégal vont procéder à la distribution des masques à travers toute la Ville, mais surtout dans la zone nord. Bien avant ce geste, le chef du service du cadastre de Guédiawaye s’était déjà illustré en remettant, dans le cadre de la lutte contre le covid19, des denrées alimentaires au gouverneur de Thiès. Le don offert a profité à ses militants, mais aussi aux couches vulnérables, aux daaras, aux guides religieux de la ville de Thiès.
RIPOSTE CONTRE COVID 19 L'EXEMPLE DES SENEGALAIS DE FRANCE
Dans un contexte de pandémie provoquée par le coronavirus, et où la riposte s’impose, celle de la population est en marche. En banlieue parisienne, les membres de l'association culture arts santé et environnement (case) luttent contre le coVid 19. a cet effet, la case sensibilise les populations au port du masque. Pendant ce temps, des sympathisants de la case fabriquent en quantité des masques pour pallier la pénurie. Ces masques sont distribués en grand nombre aux personnes qui en ont le plus besoin du fait de la pénurie actuelle en france. Dans la ville des Mureaux, de nombreux bénévoles sénégalais fabriquent aussi pour la case des masques offerts aux personnes les plus exposées, comme les personnes âgées et les travailleurs résidant dans des foyers ou résidences sociales. Fait remarquable, dans ces banlieues souvent oubliées, les sénégalais sont en première ligne pour démontrer leur solidarité, leur engagement, leur talent, leur créativité, leur sens du devoir, leur courage et leur abnégation. Qu'ils en soient remerciés et félicités. en cette triste circonstance, la devise de l'association case ''Pour l'urgence et pour l'avenir'' prend une résonance particulière, porteuse d'espoir et de fraternité.
Covid-19 : Le Sénégal enregistre 64 nouveaux cas ce lundi
Le ministère de la Santé et de l’action sociale a fait le point sur la situation journalière de l’évolution du Covid-19 au Sénégal, ce lundi 27 avril 2020. Ainsi, sur 677 tests réalisés, le Sénégal a enregistré 64 nouveaux cas. Il s’agit, selon les services du ministère de la Santé et de l’Action Sociale, de 50 cas contacts suivis par les services du ministère et 14 cas issus de la transmission communautaire, dont 02 à Sangalkam, 02 à Rufisque, 01 à Grand Médine, 06 à Touba, 01 à Thiès, 01 Sédhiou, 01 à Mbacké (la femme décédée hier) 01 patient hospitalisé a été contrôlé négatifs et déclaré guéri.
Le Sénégal totalise 736 cas déclarés positifs, ce lundi
736 personnes ont été testées positives au coronavirus au Sénégal, dont 284 guéries, 9 décès, 1 évacué et 442 cas sous traitement, a annoncé lundi 27 avril, le ministère de la Santé et de l’action sociale. L’état de santé des patients hospitalisés à Dakar (Diamniadio y compris), Touba et à Ziguinchor est stable. En effet, sur 677 tests réalisés, 64 sont revenus positifs, dont 50 cas contacts et 14 cas issus de la transmission communautaire. 1 patient est déclaré guéri. Pour rappel, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé dimanche 57 nouvelles infections au coronavirus portant à 671 le nombre de cas recensés au Sénégal depuis le 2 mars.
Sédhiou enregistre son premier cas communautaire importé
Jusque-là épargnée par le Covid-19, la région de Sédhiou vient d’enregistrer de façon spectaculaire son premier cas communautaire importé. Le patient habite le village de Mankonomba, dans le département de Sédhiou situé sur l’axe Sédhiou/Kolda à 40 kilomètres Nord/Est de la commune de Sédhiou. En provenance de la région de Louga depuis le 6 avril dernier, il s’est rendu trois fois au poste de santé du village au constat d’une forte fièvre. C’est ainsi que l’infirmière a saisi le chef de village et le médecin-chef du district sanitaire de Moricounda à Sédhiou. Le chef de village a informé le maire de la commune qui s’en est ouvert à son tour à l’autorité sanitaire. Le médecin-chef Dramé a demandé au maire Sakoung Sagna, de l’aider à parler au cas suspect. Le maire s’est déplacé jusque dans le foyer conjugal du suspect pour lui dire d’appeler le médecin. Ce qui fut fait. Lorsque le médecin lui a demandé de rester sur place et d’attendre qu’on vienne lui faire des prélèvements, il a dit qu’il avait une moto et pouvait lui-même faire le déplacement sur Sédhiou, hier dimanche. Malheureusement, les résultats envoyés à Kolda sont revenus positifs. Sédhiou ne disposant pas pour l’instant d’un centre de traitement, le malade a été transféré à Kolda. Sa famille aussi bien que le poste de santé ont été mis en quarantaine. Un cas communautaire inquiétant dans la mesure où il a fait 20 jours dans le village, a dormi et a mangé avec sa famille, et fait plusieurs déplacements et traversé plusieurs régions avant d’arriver à Sédhiou.
Mbour : Le préfet ferme le marché central et le quai de pêche
Les décisions radicales se succèdent face à la montée des cas de Covid-19. A Mbour (Ouest), le préfet Mor Talla Tine, a annoncé la fermeture du marché central et du quai de pêche de la ville chef-lieu de département, pour une durée de quatre jours. « Il est porté à la connaissance du public que, par arrêté (...) du 25 avril 2020, le marché central et le quai de pêche de Mbour sont fermés du dimanche 26 avril au mercredi 29 avril 2020 inclus », a déclaré le préfet dans un arrêté dont une copie est parvenue à nos confrères de l'APS. Selon Tine, des opérations de nettoiement et de désinfection du marché et du quai de pêche seront menées durant leur fermeture. « J’invite la population au respect strict de ces mesures, qui visent à interrompre la chaîne de transmission du coronavirus », lit-on dans la note.
Une infirmière de l’hôpital Abass Ndao déclarée positive
Une infirmière en service à l’hôpital Abass Ndao de Dakar fait partie des personnes contaminées du jour. Selon la Rfm, la patiente sert au service Chirurgie de cet établissement sanitaire. Ce lundi 27 avril, le Sénégal a enregistré 64 nouveaux cas positifs au coronavirus. Il s’agit de 50 cas contacts suivis et de 14 cas issus de la transmission communautaire.
Coronavirus : Rufisque, 5 cas communautaires en 24 heures
En l’espace de 24 heures, le département de Rufisque a enregistré 5 cas communautaires : 2 à Rufisque, 2 à Sangalkam et 1 à Niague. « Les 3 sont enregistrés dans le District sanitaires de Sangalkam qui regroupe les communes de Sangalkam, Bambilor, Tivaouane Peulh, Niangue, et Diakhaye. Les personnes infectées sont des femmes qui s’activent dans le commerce. Les deux cas communautaires localisés dans le District sanitaire de Rufisque sont des hommes et pour le moment on ignore où ils ont chopé le virus », a expliqué la Rfm. Qui, ajoute que cette augmentation des cas communautaires dans le département inquiète beaucoup les Rufisquois surtout en ce moment où on constate toujours dans rassemblements au niveau du marché central et autres lieux publics. Selon les populations, il appartient maintenant aux autorités de faire respecter les mesures édictées pour barrer la route à cette pandémie qu’est le coronavirus..
Disponibilité du pain : Une plateforme en ligne sera lancée jeudi prochain
Dans la lutte contre la propagation du Covid-19 au Sénégal, tout rassemblement est interdit. Pour appuyer l’Etat du Sénégal sur cette mesure préventive, une plateforme en ligne a été mise en place pour éviter tout regroupement devant les boulangeries. Initié par le ministère du Commerce, « Jayma Mbourou» va être lancé au plus tard jeudi pour que les Sgénégalais puissent commander au niveau de leur quartier. Cette plateforme est composée de la fédération nationale des boulangers du Sénégal, des regroupements des boulangers du Sénégal entre autres. Il est prévu de mettre à la disposition des jeunes des Kiosques afin de les appuyer. « On a tenu des réunions le samedi et le dimanche dernier avec le délégué de la Der et le ministre du Commerce pour accélérer ce processus et la Der s’est engagée à appuyer ces jeunes pour leurs permettre d’avoir des points de vente et aussi aux boulangers qui le désirent de venir au niveau de nos associations pour s’inscrire afin de pouvoir.
FAUT-IL DIRE "LE COVID-19" OU "LA COVID-19" ?
L’acronyme vient de l’anglais, c’est bien pour ça qu’il y a eu toutes ces hésitations. Covid-19 signifie en effet "coronavirus disease", ce qui se traduit par "maladie à coronavirus" ou "maladie causée par le coronavirus"
Doit-on dire "le Covid-19" ou "la Covid-19" ? La question agite les amis des mots. Le point avec Muriel Gilbert.
La réalité nouvelle qui bouleverse nos vies depuis l’arrivée de la pandémie due au coronavirus véhicule naturellement quantité de mots nouveaux, et nos auditeurs se posent des régiments de questions sur l’usage de ces mots. La semaine dernière, nous nous demandions si déconfinement pouvait bien être utilisé alors qu’il n’était dans aucun dictionnaire ; cette semaine, on s’interroge sur l’acronyme Covid.
La question est la suivante : doit-on dire "le Covid" ou "la Covid". Benoît, par exemple, m’écrit : "J’ai lu et entendu les deux. J’ai remarqué qu’au début on parlait du Covid, puis tout à coup j’ai entendu parler de la Covid."
J’ai reçu également un message du docteur Jean Roussat, qui explique parfaitement la chose : "Comme il s’agit d’un acronyme, c’est le sens du mot principal qui compte", argumente-t-il. Et en effet : on dit la SNCF parce que le sigle désigne la Société nationale des chemins de fer, le PS parce que le sigle désigne le Parti socialiste.
Le féminin plus juste
Ici, l’acronyme vient de l’anglais, c’est bien pour ça qu’il y a eu toutes ces hésitations. Covid-19 signifie en effet "coronavirus disease", ce qui se traduit par "maladie à coronavirus" ou "maladie causée par le coronavirus" (le 19, c’est pour l’année de son apparition, 2019). Or, en principe, quand on adopte un mot étranger, il prend le genre du mot correspondant en français. On dit la CIA parce que le sigle signifie "Central Intelligence Agency", le mot principal est agency, et agence en français est féminin. Puisque maladie est féminin, en toute rigueur, on devrait dire et écrire la Covid-19.
Alors pourquoi depuis le début parle-t-on "du Covid-19" ? Sans doute par confusion avec "le coronavirus", qui est masculin. L’idée, quand cette appellation a été donnée, en février, c’était surtout que l’on arrête de cesse de "grippe chinoise" ou de "grippe de Wuhan", ce qui, diplomatiquement parlant, était problématique – sans compter qu’il ne s’agissait pas d’une grippe, tout le monde l’a bien compris maintenant.
Le gouvernement parle depuis le début du Covid au masculin, l’Institut Pasteur également, et quand le mot est arrivé, il semblait plus urgent d’interroger sur le sujet des médecins que des linguistes, évidemment ! Même l’OMS a commencé par parler du Covid au masculin. Elle a désormais adopté la Covid, mais un peu tard, car le masculin est entré dans l’usage – en France, en tout cas, car au Québec, c’est bien le féminin qui semble avoir été adopté.
Alors, quel genre va l’emporter ? Il sera sans doute difficile de revenir en arrière, car, comme toujours, l’usage fait loi. Il y a eu une grosse polémique entre les scientifiques au XXe siècle sur le genre du mot enzyme, par exemple. Aujourd’hui, les dictionnaires permettent de dire "un" ou "une enzyme". Mon pari, c’est que Covid va bénéficier du même traitement, et que chacun aura le choix. Affaire à suivre !
À LA DÉCOUVERTE DE L'EXPOSITION ARTUELLES-INTERFÉRENCES
L'exposition virtuelle d'arts plastiques qui met en exergue la créativité féminine au Cameroun et en Afrique, a été lancée le 25 avril dernier par sa conceptrice, l'architecte Danièle Diwouta-Kotto, à Douala
L'exposition virtuelle d'arts plastiques qui met en exergue la créativité féminine au Cameroun et en Afrique, a été lancée le 25 avril dernier à Douala. Selon l'architecte et conceptrice du projet, Danièle Diwouta-Kotto, il s'agit à travers ce rendez-vous artistique, de donner de la visibilité à la créativité féminine d'Afrique francophone beaucoup moins en vue à l'international que leur paire anglophone.