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16 juillet 2025
PAR CALAME
LA DRÔLE DE GUERRE
Ne sommes-nous pas, une fois de plus encore, en train de subir le diktat de l’Occident qui, avec le Coronavirus, nous impose ses urgences et son mode de faire au détriment des nôtres propres ?
Ne sommes-nous pas, une fois de plus encore, en train de subir le diktat de l’Occident qui, avec le Coronavirus, nous impose ses urgences et son mode de faire au détriment des nôtres propres ? Quelle priorité, au regard du
faible taux de mortalité sur le continent, comparativement aux autres points du globe ?
Comment ne pas questionner toute cette débauche de moyens financiers, humains, mobilisés par nos Etats pour endiguer et arriver à bout d’un fléau qui, sous nos cieux, tue moins que le paludisme ou que les maladies cardiovasculaires qui sont, par exemple pour le Sénégal, les deux premières causes de décès ?
Pour légitimes qu’elles puissent paraître, ces interrogations sont-elles pertinentes pour autant ? Pour y répondre, un préalable s’impose, à savoir l’effectivité de la mondialisation. Pour sûr, même décriée du fait de son déficit compassionnel, de son absence de solidarité, elle demeure une réalité incontournable. Jamais le monde n’a en effet été aussi rythmé par la circulation des idées, des personnes et des biens.
Et nous voilà confrontés brutalement à la fermeture des frontières, à l’interdiction des vols et de la circulation maritime. Les avions et les trains cloués au sol, les bateaux ancrés dans les ports, les populations confinées dans leurs maisons, invitées à ni bouger, ni circuler, faisant craindre une catastrophe économique et sociale inédite. Guerre contre le Covid-19 oblige ! Convenons toutefois avec Régis Debray, qu’on est engagé dans « une drôle de guerre, celle où le commandant en chef a pour mot d’ordre : « planquez-vous » . Celle « où on appelle à ne plus faire société pour faire nation, à s’isoler pour se serrer les coudes et à écarter les corps les uns des autres pour se rapprocher d’eux en esprit ».
Chacun est cantonné chez soi, traquant les cas importés et/ou communautaires. Pour rassurer et préserver les populations de tout risque de contamination massive, le confinement, la parade trouvée pour le moment, ne nous vient pas d’occident mais de Chine, un pays-continent avec lequel beaucoup de choses nous rapprochent. Non content d’avoir bousculé et mis à nu la fragilité des pays nantis, ce virus dont le foyer originel est Wuhan y a installé la peur panique.
Dans ce contexte général, s’armer pour lutter contre la pandémie n’est pas une précaution de trop. Ce virus circule et c’est nous qui le faisons circuler, contaminant consciemment ou inconsciemment, ou de façon irresponsable le corps social. Au-delà, ce confinement du monde nous recentre sur nos responsabilités. Aujourd’hui, tout comme ses pairs, le chef de l’Etat Macky Sall, assigné à demeure, contraint de respecter les mesures barrières, ramené donc à être un Monsieur tout le monde, face à une pandémie qui n’a aucun égard, ni pour le rang ni pour le statut social. Il se dessine là une fenêtre d’opportunité pour tirer les leçons de ce qui apparait comme un basculement du monde. Non point pour en construire un autre mais pour, plus humblement, nous imprégner de nos manquements et les corriger.
Le chef de l’Etat a raison dire qu’ «il est temps d’apprendre de nos erreurs et de nos limites» (…) et «de redéfinir l’ordre des priorités» . Il est temps préciset-il, d’investir «plus dans l’agriculture, l’énergie durable, les infrastructures, la santé, l’éducation et la formation, pour réaliser un développement soucieux du bien-être de l’homme intégral»».
Pour que tous les sacrifices et les chamboulements ainsi occasionnés ne soient pas vains, en ces temps d’incertitude, des arrogances déchues, piétinées par le Covid-19, il est en effet venu le moment de lutter concrètement contre la corruption et la gabegie, de porter des ambitions pour notre pays, d’orienter les choses dans le sens ainsi défini. Le Sénégal et l’Afrique y ont tout à gagner.
Par Samuel SENE
APPRENDRE DES ERREURS DES PLUS RICHES !
Un redoutable virus, le COVID-19, a mis à nu la vulnérabilité et l’impuissance des pays que l’on croyait socialement, financièrement, économiquement et militairement tout-puissants.
Notre village planétaire est frappé de plein fouet par une foudroyante et effroyable pandémie. Un redoutable virus, le COVID-19, a mis à nu la vulnérabilité et l’impuissance des pays que l’on croyait socialement, financièrement, économiquement et militairement tout-puissants. Ce virus sournois, invisible, nuisible, têtu et coriace nargue l’arrogante suffisance des plus riches et met à rude épreuve leurs difficultés à la résilience.
Pour preuve, les USA qui sont la première puissance au monde, ont dénombré 1200morts en une seule journée. Auparavant, l’Espagne et l’Italie avaient respectivement fait un décompte macabre de plus 600 et 800 décès. Or jusque-là aucun vaccin n’est disponible et pire, aucun traitement n’est encore reconnu. Cette impuissance notoire à faire face au virus, devenue une menace transfrontalière, est d’ailleurs source de migraines chroniques et de pathologies invalidantes pour l’économie mondiale. Quoiqu’il advienne, le monde globalisé restera à jamais un village planétaire. Il y aura encore et toujours mouvements des capitaux, des personnes et des biens.
Les interconnections, les interactions et les interrelations sont irréversibles. La crise actuelle prouve à suffisance que nul ne peut arrêter la mer avec ses bras. N’en déplaise d’ailleurs aux égoïstes théoriciens de l’immigration choisie, non seulement insouciants et inconscients de la solidarité internationale mais froidement insensibles à l’interdépendance des communautés.
Dans la mondialisation-globalisation, il y aura inévitablement une circulation indéterminée des virus et des microbes. Cette circulation des virus et microbes est intimement liée à celle des personnes et des biens. Dès lors, face à de telles menaces aussi imprévisibles que dévastatrices, il serait plus sage et plus responsable pour tout Etat-Nation de se prémunir. Dans sa politique préventive où une crise pareille à celle du Coronavirus fait plus ressortir l’égoïsme et le manque de solidarité des Etats les plus proches, l’Afrique doit moins attendre des autres qu’elle ne doit exiger d’elle-même. Les autres ne feront véritablement rien de durable à sa place.
Le COVID19 serait-il alors une opportunité pour se passer de l’aide fatale et de l’assistance tapageuse des Occidentaux ? Est-ce un mal nécessaire pour apprendre à mieux respirer en se passant volontiers de l’assistance respiratoire étrangère ? Ou encore une souveraineté à gagner pour se priver définitivement des somnifères et de la perfusion étrangère qui affectent si dangereusement la santé publique des africains ?
Force est de reconnaitre que Les soleils des indépendances chantés par Ahmadou Kourouma avaient ait naître chez les africains l’espoir d’une renaissance et d’un renouveau prometteurs. Hélas, ces soleils à peine levés, se sont trop tôt pâlis, couchés. L’immense espoir suscité par l’accession des pays africains à la souveraineté internationale a vite viré au vinaigre du désespoir. Aucun panafricaniste de renom n’a survécu pour porter et entretenir durablement la flamme de l’espoir.
Patrice Emérite Lumumba, Kwame Nkrumak, William Tolbert, Amílcar Lopes Da Costa Cabral furent sauvagement et prématurément éliminés avec une complicité étrangère. Des dictateurs aussi nuisibles les uns que les autres émergèrent, plombant pour des décennies le développement de l’Afrique. Parmi eux, force est de constater qu’Ahmet Sékou Touré, Francisco Macías Nguema, Joseph-Désiré Mobutu et Jean-Bédel Bokassa ont agi pire que les esclavagistes et les colons. Sous leur funeste magistère, les soleils des indépendances se sont transformés en éclipses solaires.
D’autres tels Albert-Bernard Bongo et Félix Houphouët-Boigny ont participé avec les maigres ressources de leur pays, à la formation et à l’élection de dirigeants français. Que retenir véritablement de la pandémie du COVID-19 ? Quelle place pour l’Afrique dans le nouvel ordre politique, économique, juridique et sanitaire mondial ? Sinon que l’Afrique a plus que jamais intérêt à œuvrer pour sa souveraineté intégrale. Mieux que tout autre continent, elle a ses multiples richesses du sol et du sous-sol. Elle a plus de terres arables que n’importe quel autre continent pour sa souveraineté alimentaire et pour être le grenier de la planète. Elle a son soleil qui lui est envié, ses alizés et ses harmattans enchanteurs, ses fleuves et lacs voies de navigation et sources d’énergies propres (photovoltaïques, éoliennes et hydrauliques). Ses belles plages au sable fin pour promouvoir le tourisme. Elle n’a pas besoin d’aumône et ses enfants ne sauraient servir de cobayes pour faire fi du Primum non noncere (D’abord ne pas nuire).
A-t-on jamais vu une épidémie ou une pandémie cibler les plus valeureux ou les plus prometteurs des hommes et femmes dans l’histoire de l’humanité? Aux africains de comprendre que l’esclavage et la colonisation ont fait plus de victimes que le SIDA et le COVID-19. Jamais une épidémie ou une pandémie n’aura fait autant de victimes africaines que les odieux crimes de l’esclavage et de la colonisation. Ces deux fléaux ont pris à l’Afrique ce qu’elle avait de meilleur par la déportation des ses hommes et femmes les plus valides et valeureux. Et pourtant elle tient bon. Suffisant pour que les africains se réveillassent de leur torpeur et de leur profond sommeil rétrogrades. Aujourd’hui plus que jamais, ils doivent rester éveillés, vigilants, pour apprendre patiemment et obstinément à se passer de l’aide intéressée et de l’assistance calculée des occidentaux. Ils doivent aussi se débarrasser de la perfusion chinoise et des somnifères de l’Occident. En 60 ans d’indépendance, l’Afrique n’a-t-elle pas formé des élites qui font leurs preuves partout ailleurs ?
Ces brillants chercheurs ne doivent-ils pas mieux que quiconque participer à la construction d’une Afrique souveraine et attractive ? Imaginez si les français avaient, peu avant les indépendances, découvert et exploité le pétrole et le gaz de pays comme le Sénégal où d’importantes réserves ont récemment été trouvées ! N’est-ce pas un signe, une chance inestimable à saisir pour renverser la fâcheuse et honteuse tendance de l’immigration clandestine ? Une chance providentielle pour prendre son destin en main sans contraintes extérieures imposées ?
Une chance pour rehausser le niveau de la recherche scientifique dans les universités et instituts africains. Une chance pour transformer toutes les matières premières et tous les produits africains en Afrique. Une chance pour inverser à leur avantage et pourquoi pas pour équilibrer ou rendre excédentaire la balance commerciale africaine ?
Une chance pour des universités d’excellence de renommée internationale. Des universités si attractives que mêmes les européens, américains et asiatiques tomberaient sous leur charme. Une chance immense pour que les africains produisent ce qu’ils consomment et consomment ce qu’ils produisent. Une chance pour une conscience panafricaine forte, avant-gardiste et prospective pour placer l’Afrique censée être le meilleur continent au cœur du monde des affaires.
Le Comité régional de gestion des épidémies, qui s’est réuni hier, a mis en œuvre une stratégie pour anéantir les risques de transmission communautaire du coronavirus.
La région de Thiès, qui a enregistré 26 cas positifs de coronavirus dont 19 guéris, court toujours de grands risques à cause de sa proximité avec Dakar. Le Comité régional de gestion des épidémies, qui s’est réuni hier, a mis en œuvre une stratégie pour anéantir les risques de transmission communautaire du coronavirus.
Ville carrefour, la région de Thiès est le trait d’union entre Dakar et le reste du pays. Une situation stratégique qui l’expose aux risques de contamination. Face à cette situation, le Comité régional de gestion des épidémies a décidé de «fermer» la ville afin qu’elle ne soit plus une passoire qui va servir de moyens ou de relais de dissémination du Covid-19. C’est ainsi que toutes les entrées seront désormais surveillées avec l’installation de check-points ajoutée à l’interdiction totale de délivrance d’autorisation de circuler.
Pourquoi ? «Parce que Dakar est une zone à forte potentialité épidémique, donc moins les gens vont se déplacer entre les deux régions plus on va conserver Thiès et les autres régions. Parce que pour aller à Louga ou Saint-Louis, il faut passer par Thiès», explique le médecin-chef de Thiès, Dr El Hadji Ndiaye. Cette mesure est suivie par d’autres encore plus restrictives. «Il s’agit de renforcer la présence des forces de défense et de sécurité dans les lieux de rassemblement. Et si nécessaire, nous allons déployer l’Armée dans certains endroits», prévient le gouverneur.
Aussi, poursuit Mouhamadou Moustapha Ndao, «nous allons corser les mesures de restriction des heures de fermeture des marchés qui étaient de 15h pour le département de Mbour et 16h pour Thiès à 14h dans toute la région. Nous avions pensé dans ce cadre faire des jours de fermeture alternée, une mesure que nous avons déjà expérimentée à Mbour, mais ça a donné de mauvais résultats parce que quand vous fermez le lundi et le mardi, le mercredi quand vous ouvrez, vous avez un immense rush.
C’est pourquoi nous nous sommes dit, au lieu de prendre des jours de fermeture on va plutôt instituer de restreindre les heures d’ouverture des marchés et permettre aux gens de faire leur marché tous les jours entre 8h et 14h». En plus de ces mesures, une commission sociale a été mise en place pour s’occuper du problème des talibés qui circulent toujours dans la ville. «A Thiès, nous sommes en train d’éteindre le premier foyer qui était né parce que depuis plus de 10 jours, on n’a plus de cas d’infection. Et il faudrait faire tout pour que d’autres foyers ne naissent dans la région.»
Il rappelle que ces mesures ont été prises «pour faire en sorte que d’autres cas ne puissent pas être importés des régions limitrophes, mais également que des cas communautaires ne puissent pas se déclencher dans la région». Dans le même sillage, Dr El Hadji Malick Ndiaye, concentré dans la prise en charge des cas positifs, signale que la deuxième étape de la lutte contre le Covid19 reste «la recherche active de cas au niveau de la communauté».
Selon le médecin-chef de la région de Thiès, «il y a peut-être à Thiès des cas communautaires qu’on n’a pas encore décelés. Nous n’allons donc pas attendre que les gens nous appellent pour aller investiguer, mais c’est nous qui allons au contact des populations pour voir s’il n’y a pas de cas communautaires».
S’agissant de l’état de santé des cas positifs et contacts, Dr Ndiaye estime que «sur les 26 cas enregistrés dans la région de Thiès, les 19 sont guéris. Il ne nous reste que 7 cas qui sont en voie de guérison. Et nous pensons que d’ici une semaine, ils vont rentrer chez eux. Les cas contacts sont également dans leur dernière phase de suivi et dans trois jours ils auront terminé leur suivi et s’il n’y a pas de cas positifs dans ces cas contacts décelés, la pandémie aura fini de sévir dans la région de Thiès».
«J’AI DE GRANDES AMBITIONS POUR CE CLUB»
Récemment porté à la tête du Saint-Louis basket club (SLBC), Baba TANDIAN s’est fixé comme objectif de faire rayonner l’équipe de la « vieille ville », tant sur le plan national qu’international.
Baba Tandian rêve grand. Récemment porté à la tête du Saint-Louis basket club (SLBC), l’ancien président de la fédération sénégalaise de basket-ball (fSBB) s’est fixé comme objectif de faire rayonner l’équipe de la « vieille ville », tant sur le plan national qu’international. Dans cet entretien qu’il a accordé au journal « L’AS », il a dévoilé les grands axes de son programme. Dans cette première partie, le nouvel homme fort du SLBC nous explique comment il compte faire pour redonner au club son lustre d’antan
Vous avez été récemment porté à la tête du Saint-Louis basket club. Pouvez-vous nous expliquer comment ça s’est passé ?
Le Saint-Louis basket club est une grande équipe, reconnue sur le territoire national. Le club a jeté son dévolu sur ma modeste personne et c’est avec un grand honneur que j’ai accepté. J’ai eu à discuter avec le maire de la ville, Mansour Faye, sur ce que nous voulons faire, mais aussi les objectifs. Il y a une nouvelle salle de basket qui doit être construite dans cette région. Et comme nous le savons tous, un nouveau palais de sports rime avec des victoires. Et si je ne me trompe pas, Saint-Louis va être la première ville dotée d’un palais de sports, à part Diamniadio. Le club a perdu quelques joueurs tant chez les garçons que chez les filles. Mais nous nous sommes fixés comme objectif de les faire tous revenir. Notre ambition est de faire du SLBC un grand club. Nous voulons être présent partout, c’est-à-dire en coupe et en championnat, mais aussi de nous donner les moyens d’aller jouer en Afrique. Il faudra faire vivre ce palais des sports. Et pour y arriver, il faudra du spectacle et du jeu. Saint-Louis va être une ville collée à son équipe. Il nous faudra des victoires pour cela. C’est ce qui ramènera les supporters. Le maire de la ville m’a informé que ce palais sera érigé dans le même quartier que le nouveau stade du football de l’équipe de la Linguère.
Peut-on avoir une idée du montant de cet investissement ?
Pour le moment, je n’ai aucune idée du montant de l’investissement pour cette infrastructure. Je n’ai pas eu à le demander au maire. Mais je suppose que la construction d’un palais de sport nécessite des moyens. Et si on met un montant aussi important dans un édifice sportif, il faudra s’attendre à ce que le club qui l’utilise soit performant sur tous les plans.
Est-ce qu’il y a une date déjà calée pour le démarrage des chantiers ?
Normalement, les chantiers devaient débuter au mois de mars. La pose de la première pierre était prévue en mars. Mais avec le Covid-19, cela a été reporté. La priorité est de trouver des solutions pour stopper cette maladie qui pose vraiment des problèmes au Sénégal, mais aussi au monde.
Etes-vous satisfait du démarrage de la saison du Slbc ?
Non, je ne peux pas être satisfait. L’équipe a eu beaucoup de défaites. Je comprends cette situation et je ne vais pas accabler les joueuses ni les joueurs. Je pense que cela s’explique par le départ de leurs meilleurs éléments. Vous prenez l’équipe féminine. Je salue le responsable du centre de formation qui est en train de faire un excellent travail. Immédiatement après le départ des ténors, il ne restait que deux ou trois joueuses. Mais tout le reste, c’est pratiquement les filles et garçons du centre de formation. C’est là où il faut saluer le travail des formateurs. Sans cela, Saint-Louis basket club va sombrer. Si je prends l’exemple de la Douane, si les ténors partent d’un seul coup, le club ne va pas s’en sortir. C’est ça l’exemple de Saint-Louis basket club. Il y a un excellent centre de formation et cela servira de vivier pour le club. C’est à partir de l’année prochaine que je vais jouer ma partition. Je suis venu après le démarrage du championnat et l’équipe avait déjà perdu beaucoup de ses joueurs. Donc, je ne peux rien faire. J’attends la prochaine saison pour remodeler l’équipe, voir quel secteur mérite d’être renforcé.
Comment comptez-vous faire pour redresser la situation du club ?
C’est simple. Il faut tout simplement aller chercher les meilleurs joueurs. Et une fois que cela est fait, l’équipe se redressera toute seule. Avec l’ambition de ce qui va se passer à Saint-Louis, il y aura beaucoup d'évènement que les gens ne pourront pas imaginer. Et là, c’est l’une des facettes de Baba Tandian. J’ai dit que je ferai aimer le basket aux gens qui n’ont jamais regardé cette discipline. Je vais obliger les curieux à aller venir regarder ce qui se passe au niveau de Saint-Louis basket club. Je sais faire ça et j’adore faire cela. Nous allons créer des clubs de supporters et nous allons même transporter d’autres supporters qui ont l’habitude de supporter autre chose. Mais tout ça reste dans mon jardin secret. J’ai de grandes ambitions pour ce club. Je prie Dieu de m’assister. Mes chantiers sont énormes et j’ai envie de faire de bonnes choses dans cette région. Et je sais que c’est possible. L’avantage d’une ville par rapport à la capitale, c’est que tout le monde est concerné par le club. Parce que c’est la chance que j’ai eu quand j’étais joueur. J’ai évolué dans beaucoup de clubs en Europe. C’étaient des clubs qui étaient presque tous dans les régions, mais jamais dans une capitale.
Vous êtes à Dakar et l’équipe se trouve à Saint-Louis. Comment comptez-vous la manager ?
J’ai des adjoints qui se trouvent là-bas. Il suffit tout simplement de mettre un cadre de travail. Même si je suis loin, mes adjoints pourront diriger. Nous avons quelqu’un comme Mansour Diagne, est un des responsables du club qui connaît très bien le basket.
Quelle analyse faites-vous du décalage de niveau entre les filles et les garçons ?
Ce décalage est tout à fait normal. L’essentiel, c’est de faire que chaque équipe soit égale, par rapport à son élite. C’est-à-dire faire que l’équipe masculine soit à la meilleure de sa forme par rapport aux autres équipes. Et c’est également valable pour les filles
Et au niveau des effectifs, peut-on s’attendre à des renforts ?
Pour le moment, je ne suis pas satisfait de l’effectif. J’essaye de les encourager pour qu’ils puissent trouver un meilleur placement. Il faudra surtout sauver les meubles et attendre l’année prochaine pour bâtir une grande équipe
Comment expliquez-vous les contreperformances de Slbc en filles ?
L’équipe de Slbc a perdu beaucoup de joueuses, malgré l’excellent travail que le président Alioune Diop a fait. Nous savons tous qu’une équipe n’est pas facile à gérer. Il a réussi de bonnes choses, a gagné la coupe du Sénégal. Saint-Louis à l’habitude de s’imposer et de gagner des trophées. C’est surtout ça qu’il faudra travailler et faire en sorte que cette équipe retrouve sa place
Avec le covid-19, toutes les activités sont à l’arrêt. Quelles sont les mesures prises au niveau de Slbc?
On n’a pas pris de mesures. On est plutôt en train d’appliquer à la lettre les mesures prises par l’Etat du Sénégal. On est à l’arrêt, on ne joue pas. Les joueurs font des entraînements individuels. Ils font beaucoup de course, de footing. Il est hors de question qu’on soit en salle pour faire du 5 contre 5. On peut juste faire du « un contre un » qu’on appelle «one one». Ou aller à tour de rôle dans la salle et chuter à outrance. D’ailleurs, c’est ça même qui est beaucoup plus productif, comparé aux entraînements collectifs. En dix minutes, vous avez peut-être la chance de toucher une ou deux fois le ballon. Tandis que quand vous faites un entraînement individuel, vous avez le ballon constamment dans les mains. Avec ce système, vous avez la possibilité de faire des séances de dribbles, de feintes, de démarrage ou des chutes à mi-distance. Vous pouvez également regarder les points sur lesquels vous êtes faible et essayer de les travailler. C’est surtout bon pour les « shooters ». Et en ce qui concerne les meneurs de jeu, ils peuvent améliorer leurs dribbles. Il n’y a pas mal de systèmes pour s’entraîner. Quand on connaît le basket, on sait mettre des cadres d’entraînement. A défaut d’être à 5, il y a la possibilité de le faire individuellement.
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LES FEUILLES DE NEEM UTILISÉES A TORT
En Côte d'Ivoire, une partie de la population prend d'assaut depuis quelques jours les neems, ou margousiers, dont les feuilles et écorces sont utilisées dans la médecine traditionnelle pour lutter contre le paludisme.
En Côte d'Ivoire, une partie de la population prend d'assaut depuis quelques jours les neems, ou margousiers, dont les feuilles et écorces sont utilisées dans la médecine traditionnelle pour lutter contre le paludisme. Mais les autorités rappellent que le paludisme et le Covid-19 sont deux maladies bien distinctes, et que les feuilles de neem peuvent même aggraver l’état des malades. Reportage à Abidjan dans ce journal.
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TIRER LE MEILLEUR DE LA CRISE DU CORONAVIRUS
EXCLUSIF SENEPLUS - Le développement, c'est avoir des hommes saints et instruits - Il faut exploiter nos nombreux atouts dans l'armée et la médecine en particulier, et opérer des réformes courageuses - ENTRETIEN AVEC MOUSTAPHA KASSE
Boubacar Badji et Youssouf Ba |
Publication 10/04/2020
Pour le professeur Moustapha Kassé, doyen honoraire de la faculté des sciences Economiques et de gestion de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, les crises servent toujours à quelque chose. Et selon lui, la pandémie du Covid-19 offre aux pays africains, le Sénégal en particulier, une occasion de repenser la politique sanitaire nationale, entre autres. L'économiste appelle les gouvernants à mettre à profit les atouts dont dispose le pays dans nombre de domaines, pour le développement.
Dakar, 10 avr (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’APS racontent la crise sanitaire engendrée par le nouveau coronavirus (Covid-19), en plaçant le curseur sur l’évolution de la maladie et ses conséquences au Sénégal.
L’As se réjouit de ‘’la grosse lueur d’espoir’’ à Thiès (Ouest) et Touba (centre), où aucun nouveau cas de Covid-19 n’a été recensé depuis plusieurs jours. ‘’Touba a été pendant quelques jours l’épicentre de la maladie, la région de Thiès a (…) suscité la peur avec ses trois cas communautaires’’, c’est-à-dire des contaminations dont la source n’a pas été identifiée par les services sanitaires, souligne le journal.
‘’Mais depuis quelques jours, ces deux localités n’ont enregistré aucun cas, ce qui constitue une lueur d’espoir dans un ciel d’interrogations’’, ajoute L’As.
Selon le bilan publié jeudi 9 avril par le ministère de la Santé, 250 cas de Covid-19 ont été recensés au Sénégal, dont 123 guéris. La maladie a causé la mort de deux patients. Un malade a été évacué en France à la demande de sa famille, et 124 patients
sont toujours sous traitement.
Ce bilan donne ‘’une lueur d’espoir’’, affirme Tribune, ajoutant que ‘’le pays se sait loin de sortir de l’épidémie’’. ‘’La progression du coronavirus est un fait au Sénégal’’, fait remarquer le même journal.
Sud Quotidien est préoccupé par la progression de la maladie à Dakar, qui concentre ‘’plus de 50 % des contaminations’’ au Sénégal. Il estime que la progression de la maladie et ‘’la fragilité des pays nantis’’ devant le coronavirus devraient nous inciter à ‘’nous imprégner de nos manquements et à les corriger’’ pour sortir vainqueurs de cette ‘’drôle de guerre’’ contre ‘’une pandémie sans égard pour le rang ou statut social’’.
Le bilan de la pandémie aux Etats-Unis et en Europe ‘’doit inciter les pays africains à se préparer au pire’’, affirme Source A. ‘’Etant donné que le manque de moyens est manifeste dans nos Etats, la seule carte à jouer est celle de la prévention. Il incombe à chacun de suivre les recommandations faites par les professionnels de la santé’’, ajoute Source A.
WalfQuotidien raconte la galère des salons de beauté, qui ‘’broient du noir et attendent le soutien des pouvoirs publics’’. Par crainte d’être contaminés, ‘’les clients commencent à se faire rare. Les recettes s’amenuisent comme peau de chagrin’’, constate le journal.
Le football sénégalais aussi est affecté par la pandémie de coronavirus. ‘’La Fédération sénégalaise de football a annoncé jeudi l’annulation pure et simple des coupes nationales [et] régionales (…) en raison de la propagation du virus’’, rapporte Le Témoin Quotidien.
Les championnats de football sont également annulés par la FSF. Son président, Augustin Senghor, s’inquiète des ‘’difficultés’’ financières de l’instance de régulation du football national et tire la sonnette d’alarme en ces termes : ‘’Une crise profonde guette notre football.’’
L’économie numérique, en revanche, se frotte les mains, selon le journal EnQuête. ‘’Au moment où des secteurs comme le tourisme et le transport traversent une période sombre, d’autres parviennent à [s’en sortir] en misant sur les opportunités du web et de la digitalisation’’, constate le journal.
‘’Les technologies de l’information et de la communication offrent d’énormes possibilités quand il s’agit de connecter les personnes et leur permettre de consolider leurs liens sociaux ou professionnels sans [compromettre] leur santé’’, analyse EnQuête. De nombreux travailleurs font recours au ‘’télétravail’’ et à la ‘’vidéoconférence’’ pour rester actifs et éviter les rassemblements de nature à propager le Covid-19, selon le journal.
UNE PREMIÈRE !
Pour la première fois depuis l’arrivée de la pandémie au Sénégal, l’on note que le nombre de patients guéris est supérieur à celui des patients actuellement sous traitement dans les différents centres prévus à cet effet.
La tendance positive de ces derniers jours se poursuit. Pour la première fois depuis l’arrivée de la pandémie au Sénégal, l’on note que le nombre de patients guéris est supérieur à celui des patients actuellement sous traitement dans les différents centres prévus à cet effet.
En effet, ce vendredi, à la lumière de la situation du jour présentée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, il y a un total de 137 patients déclarés guéris contre 125 autres encore sous traitement. Aujourd’hui, Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé que sur 195 tests effectués, il y a eu 14 patients déclarés guéris et 15 nouveaux cas, tous des cas contacts suivis par les services sanitaires et donc aucun cas importé ni aucun issu de la transmission communautaire.
A ce jour, selon les chiffres officiels du ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Sénégal compte 265 cas positifs recensés depuis le 2 mars, dont 137 guéris, 2 cas de décès déplorés, 1 patient évacué à sa demande, en France, et 125 autres qui sont encore sous traitement dans les différents centres de traitement prévus à cet effet.
Le Covid19 tue 7 sénégalais aux Etats-Unis
Le coronavirus est en train de ravager nos compatriotes vivant aux Etats-Unis d’Amérique. Le président de l’Association des Sénégalais d’Amérique Sadio Yaya Barry déplore déjà 7 décès à New-York (1 à Manhattan, 1 à Brooklyn et 5 dans le Bronx,) et plus de 15 malades hospitalisés. Selon M. Barry, contrairement à ce qui a été rapporté précédemment dans les medias, la communauté sénégalaise d’Amérique souffre vachement. Dans une note parvenue à «L’As», le président de l’Association des Sénégalais dira que c’est avec un cœur meurtri qu’il fait l’état de la situation du Covid-19 au sein de la communauté sénégalaise des États-Unis. En plus des 7 décès, Sadio Yaya Barry soutient que 2 cas sont sous assistance respiratoire et plus de 15 compatriotes infectés. A l’en croire, l’association travaille d’arrache-pied pour venir en aide aux familles éplorées. Il recommande aux compatriotes de respecter les consignes et de rester chez eux. Sadio Yaya Barry promet de revenir sur les détails.
Un agent de la Senelec positif au Covid-19
Un agent de la Senelec a été déclaré positif au coronavirus d’après un communiqué parvenu à «L’As». La direction de la communication rassure toutefois que des dispositions de suivi ont été prises par les autorités sanitaires. Ainsi, les autorités sanitaires avaient confiné le malade et son domicile a été désinfecté. D’après la même source, les autorités sanitaires avaient pris toutes les dispositions nécessaires pour mettre en quarantaine les contacts bien avant la publication des résultats du test de l’agent infecté. Elles ont aussi informé et sensibilisé tous les cas contacts sur le virus, son mode de propagation et de contamination et les mesures barrières à prendre pour ne pas contaminer leurs familles et proches. Ces derniers ont également bénéficié d’un soutien moral de la part des professionnels de la santé.
Les licenciements continuent à Satrec
Comme l’avait annoncé «L’As» dans sa livraison du vendredi 3 avril, la Société Africaine de Transformation, Reconditionnement et de Commerce (Satrec) poursuit ses licenciements à tout va. Selon une indiscrétion très au fait de la situation au sein de l’entreprise, le président Directeur général de l’entreprise, Chaouki Haîdous, a licencié plus d’une vingtaine d’employés ces derniers jours. Pire, la source indique que la plupart de ces travailleurs licenciés ont des Contrats à Durée Indéterminée (CDI). Parmi les travailleurs licenciés, il indique qu’un grand nombre d’entre eux cumulent une dizaine d’années de service. En outre, notre interlocuteur accuse le PDG de Satrec de les licencier pour satisfaire les caprices de ses enfants. Par ailleurs, notre informateur indique que les travailleurs de Satrec sont en train de subir toutes sortes de brimades et d’injustices. C’est pourquoi, il demande la réaction des autorités pour faire entendre raison Chaouki Haidous.
Découverte macabre à Guédiawaye
Un corps sans vie en état de décomposition avancée a été repéré hier aux abords de la plage Hamo 04 de Guédiawaye. Selon des sources de «L’As», la victime non identifiée pour le moment, a été aperçue vers 07h30 par des passants qui ont appelé les sapeurs-pompiers qui sont venus faire le constat. D’ailleurs, une enquête est ouverte par la Police de Guédiawaye en attendant les résultats de l’autopsie de l’hôpital Aristide le Dantec.
Drame à la plage Malibu de Golf
Un sportif non identifié, âgé d’une vingtaine d’années, qui courait aux abords de la plage Malibu Golf Sud de Guédiawaye, est subitement tombé avant de rendre l’âme. Les baigneurs de la plage ont alerté les sapeurs-pompiers et les limiers du Commissariat d’arrondissement de Golf Sud qui sont venus faire le constat. Le corps sans vie a été transporté dans une structure sanitaire de la place. Peut-être que l’autopsie déterminera les causes exactes de ce drame qui demeure un mystère.
Manque d’infrastructures sanitaires à Keur Massar
Pour une commune peuplée de 593.000 habitants éparpillés dans 130 quartiers, Keur Massar ne dispose que d’un seul centre de santé, 06 postes de santé et 04 cases de santé. La commune n’a qu’un seul poste de Gendarmerie. Or, Guédiawaye érigé en département avec seulement 286 989 habitants dispose de deux hôpitaux, d’un centre de santé et plusieurs postes de santé. Et il compte un Commissariat de Police, un commissaire d’arrondissement et un poste de Police. Comme pour dire que les autorités doivent corriger ce manque d’infrastructures à Keur Massar en raison de sa démographie galopante.
A Keur Massar, la pagaille se poursuit
Malgré les consignes données par les autorités étatiques sur les risques de contamination du Covid-19 et la percée des cas communautaires dans la banlieue, les acteurs du transport routier continuent de s’adonner aux surcharges. C’est le cas au niveau du tronçon routier Yeumbeul-Keur Massar où les cars rapides font la bamboula du désordre total. Même cas de figure sur l’axe Cité Aïnoumady-Aladji Pathé où les chauffeurs de minicars continuent leurs vieilles habitudes. Il en est de même pour l’axe Keur Massar-Rufisque. Les chauffeurs, interrogés sur cette violation des dispositions étatiques, refusent de parler à nos micros et interdisent aux médias télévisés de prendre des images. Les usagers rencontrés, interrogés sur le diktat imposé par les chauffeurs avec les risques sanitaires, se désolent et s’en remettent à Dieu. Au niveau du Rond-point de Keur Massar désencombré, des gendarmes sont sur les lieux et veillent au grain pour éviter tout redéploiement anarchique des marchands ambulants souvent réticents à l’ordre et prêts à revenir à la moindre occasion.
Avisen remet 50 millions à Amadou Hott
La Direction d’Avisen a répondu à l’appel du président Macky Sall pour combattre la pandémie du coronavirus. Elle a remis un chèque de 50 millions Fcfa au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott. En plus, au niveau local, Avisen a déjà donné un chèque de 5 millions Fcfa au Préfet de Rufisque qui pilote les opérations du Comité départemental de lutte contre le Covid19. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, elle va distribuer 4 000 poulets aux nécessiteux, dont la valeur est estimée à plus de 10 millions Fcfa.
Les préoccupations des sages de BBY
Le Conseil des sages de la Coalition Benno Bokk Yaakaar est très préoccupé par la distribution des vivres destinées à la population. C’est pour cela, il demande une meilleure gestion des ressources destinées à soutenir les familles en cette période de lutte contre le coronavirus. « Il invite tous les organes chargés du déroulement des mesures et de la gestion des ressources affectées à l’appui aux populations et aux travailleurs de procéder à leur exécution diligente, dans la transparence et l’équité », lit-on dans une note parvenue à la rédaction. Sur le même registre, le Conseil des Sages relève avec satisfaction les actes posés par le Président de la République en consultant les leaders politiques dans le cadre de cette mobilisation générale, mais également les mesures prises pour soutenir et protéger le secteur de l’Éducation nationale, les entreprises privées (petites et moyennes), les travailleurs, les communes, les villages, la diaspora et les couches défavorisées de notre pays. Face à cette situation exceptionnelle, le coordonnateur national du Conseil des sages de BBY, Yéro Deh et ses compagnons encouragent vigoureusement le Président de la République, Président de la coalition BBY à poursuivre avec détermination ses actions qui visent essentiellement et dans l’urgence, à préserver la santé, la paix et la stabilité sociale.
Mamadou Talla exclut l’année blanche
Le ministre de l’Éducation nationale exclut toute idée d’une année blanche. Dans un entretien accordé à Dakaractu, Mamadou Talla a expliqué pourquoi une année blanche ne peut être envisagée pour le moment. « Sur le quantum horaire, nous avons jusqu’au 31 juillet dans l’organigramme institutionnel. Nous avons encore le temps. Nous avons encore plusieurs scénarii pour faire face au coronavirus. Il y a aussi des rattrapages. Nous sommes dans la dynamique de trouver une vraie solution. Mais il ne faut pas penser à une année blanche. Pour le moment, rien ne nous emmène dans cette direction », a de prime abord expliqué le ministre de l’Éducation nationale. «Pour le moment, nous avons des stratégies. Nous ne sommes pas dans la logique d’aller à une année blanche. Il y a un scénario où des élèves passeront en validant et d’autres auront des rattrapages. Nous sommes dans une dimension de trouver une solution. Tout le système éducatif, les parents d’élèves et le secteur privé se sont mobilisés pour trouver une solution. Nous ne pensons même pas qu’une l’année blanche puisse être évoquée », précise-t-il tout en espérant que la pandémie s’estompe au plus tôt. « L’espoir est permis et d’ici le 4 mai, avec la reprise des cours, nous espérons être à temps. Pour le moment, une année blanche est exclue et un redoublement aussi est exclu. On a un système de validation. Notre système éducatif est bon et il nous reste encore trois mois, alors nous nous concentrons sur notre stratégie», dit-il.
Birima Mangara perd son père
L’ancien ministre du Budget est en deuil. Éclipsé de l’espace médiatique depuis son départ du gouvernement et son retour à la redoutable Inspection générale d’Etat (Ige), Birima Mangara a perdu son père Ndongo Mangara, il y a de cela quelques jours. Il a été inhumé à Touba dans la plus grande discrétion qui caractérise la famille Mangara. L’As présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et prie que Dieu accueille le défunt dans Son Paradis éternel.
Cheikh Oumar Sy crie au gaspillage de 6 milliards
Alors qu’on lance un appel à contribution pour lutter contre le coronavirus, l’ancien député Cheikh Oumar Sy trouve saugrenu de dégager 6 milliards Fcfa pour le transport des vivres destinés aux populations. Il s’agit d’un gaspillage, à ses yeux, puisque cet argent pouvait servir à autre chose. Selon lui, il est plus judicieux de saisir les opérateurs de transfert d’argent, pour envoyer à chaque ménage son appui financier dans le cadre de la résilience au Covid19.Avec ces 6 milliards, indique-t-il, l’Etat peut atteindre 2 millions de ménages au lieu de 1,5 million de ménages. Hormis le gaspillage, l’ancien parlementaire pense que les soldats qui doivent acheminer les vivres dans les différentes localités du pays seront exposés au Covid19. Pis, ils peuvent être source de propagation de la maladie.
Situation Covid19 à Keur Massar
La situation du coronavirus dans la commune de Keur Massar est très suivie aussi bien par les autorités sanitaires que les populations à cause de l’apparition de cas communautaires. Mais le médecin-chef du centre de santé tempère en soutenant qu’il y a une accalmie. A l’en croire, depuis quelques jours, aucun nouveau cas n’est enregistré dans la commune, malgré la crainte d’une propagation de la maladie avec les cas communautaires. Il y a toujours 5 cas confirmés dans la commune. Au même moment, 26 personnes sont confinées dans des hôtels. Elles sont prises en charges quotidiennement par les autorités sanitaires. Le médecin-chef renseigne par ailleurs que 44 personnes, qui étaient suivies, ont épuisé hier leur période d’incubation.
Trente ans, toutes ses dents et toujours irrévérencieux avec des reins solides pour pouvoir tirer sur une belle vierge. Bien entendu, une chaste qui a atteint la majorité. Des occasions pour le mettre définitivement à terre ou le rendre malléable n’ont pas manqué durant ce parcours riche de trente bonnes années avec des hauts et des bas et une galère quotidienne. Toute une vie ! Mais le garçon, qui a grandi entre temps pour donner vie à un quotidien, garde toujours son caractère mordant, toute sa pèche aussi. Et il mord bien quand on essaie de lui faire courber l’échine ou tenter de lui tirer les c…Allez demander aux défenseurs d’un certain Trudeau. Vous en voulez encore ? Non, ce n’est pas un jour pour compter d’autres ennemis qui sont très nombreux et qui danseraient de joie de nous voir mettre la clef sous le paillasson. Nous sommes toujours là, virils (Ne sommes- nous pas kaccoor ?), intacts et debout comme un soldat prêt pour la guerre. La nôtre, celle d’avoir, durant ces trente ans, essayer de vous offrir de belles sensations. D’avoir été les pionniers de ce qui se fait aujourd’hui. Des historiens de leur époque avec des faits sordides qui renseignaient sur notre société, pendant que certains portaient des œillères pour ne pas se voir dans la glace. Refusant de voir l’ignominie. D’avoir traqué les voleurs de la République, dénoncé les errements et turpitudes des pouvoirs et des puissants sans aucune compromission. Bref d’avoir été nous-mêmes. Certains lecteurs de l’hebdo, devenu quotidien, sont certainement aujourd’hui des mammys et papys. Ils pourront encore raconter à leurs petits fils l’époque glorieuse de ce journal porté alors par des hommes et femmes sans peur et sans reproche à la plume qui dégoulinait sur la vérité. Toujours là et décidés à survivre et parer tous les coups des ennemis plus nuisibles que le Covid-19. Bon anniversaire à nous et vivement les 50 ans. Champagne !
Kàccoor Bi
DISTRIBUTION DU PAIN DE NOUVELLES REGLES ANNONCEES
Qui disait que Coronavirus avait aussi ses côtés… positifs dans le changement de nos comportements. De plus en plus, les Sénégalais apprennent à faire la queue partout notamment au niveau des transports urbains, mais aussi devant les magasins comme les boulangeries. Justement pour parler du pain, outre le fait qu’il n’est pas vendu dans des conditions désastreuses dans les boutiques de quartiers, on assiste à la mise en place de kiosques modernes sous l’initiative des professionnels du secteur et le ministère du Commerce. Seulement voulant prendre les devants et dans une volonté d’assainir le secteur pour éviter le retour aux comportements du passé, le gouvernement a fixé de nouvelles règles pour la distribution du pain au Sénégal. Un décret modifiant l’actuelle réglementation a été adopté hier en conseil des ministres. En sus de l’inscription au registre du commerce et la signature d’un contrat de prestation avec un boulanger, il faut désormais un agrément du ministère du Commerce. Ce, pour vendre et distribuer les produits de boulangerie et de pâtisserie même dans les kiosques dédiés. Un agrément qui, jusqu’ici, était le maillon manquant dans l’encadrement de l’activité par le décret 2019-22-77 du 31 décembre 2019 réglementant les activités de production, de distribution et de vente des produits de boulangerie et de pâtisserie au Sénégal.
COVID-19 PRES DE 44 SENEGALAIS DE LA DIASPORA SONT DECEDES
D’après l’Association des Sénégalais d’Amérique, 7 sénégalais sont déjà décédés du COVID 19 ici à New-York (1 à Manhattan, 1 à Brooklyn et 5 dans le Bronx ) à la date d’aujourd’hui (hier jeudi, ndlr) 2 autres sont sous ventilation. Celui qui est à Riverdale Hospital les médecins viennent de demander à sa famille l’autorisation de pouvoir la retirer car n’ayant plus d’espoir. L’autre est à Mount Sinaï Hospital. Avec le décès de 7 sénégalais à New York, on serait à près de 44 Sénégalais de la diaspora qui sont morts du Covid19. Ce bilan est revu à la hausse puisque qu’en début de soirée, l’organisation Horizon sans frontières avait révélé que 39 sénégalais de la diaspora étaient morts du coronavirus. Son président Boubacar Seye, qui s’est fié des «informations issues de (ses) sources et points focaux de la diaspora», déclarait que «le bilan provisoire du nombre de Sénégalais morts du Coronavirus, s’élèverait à 39 morts dont 30 au moins en Ile-de-France, 3 en Italie, 2 en Espagne et 2 aux Etats Unis». Tout en promettant de revenir sur ce dossier avec «plus de détails», Horizon sans frontière a exigé de l’Etat du Sénégal à plus de transparence et de coordination vis-à-vis de ses fils établis à l’extérieur dans la gestion de cette pandémie qui n’épargne personne. Boubacar Séye de noter que «la sensibilité des échos découlant de cette pandémie demande certes une communication responsable et non alarmante, qui pourrait mettre des milliers de famille dans le désarroi, mais informer juste et vrai est un devoir transversal qui nous interpelle tous». Il ajoute que : «mourir du Covid-19 ne saurait nullement être une honte et l’Etat doit revoir son mode communication pour arrêter la stigmatisation de la diaspora sénégalaise». Pour ce qui est par ailleurs du rapatriement des corps de personnes décédées du Coronavirus, l’organisation Horizon sans frontières «regrette encore une fois la sortie du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur». Seye & Cie interpellent les autorités les invitant à «veiller au respect du rituel religieux pour éviter une éventuelle incinération, une pratique inconnue du Sénégal et des pays africains».
AFFAIRE HIBA THIAM DAME AMAR ET CIE SOUS MANDAT DE DEPOT
Dame Amar et Cie ont passé hier leur première nuit en prison dans l’affaire Hiba Thiam. Libération online révélait en exclusivité que le parquet de Dakar avait décidé de faire ouvrir une information judiciaire dans l’affaire Hiba Thiam en plus de requérir plusieurs mandats de dépôt. Selon les informations du site, le représentant du ministère public vient de confier le dossier au juge du 8ème cabinet, Mamadou Seck, celui-là même qui avait placé sous mandat de dépôt le fameux « docteur » Amadou Samba ou Djidiack Diouf, manager de Viviane Ndour. Mamadou Seck a placé sous mandat de dépôt hier Dame Amar pour «association de malfaiteurs, usage de drogue et non-assistance à personne en danger». Il avait pour conseil Me Tom Diagne. Peu avant Dame Amar, Amadou Niane, défendu par Me Ousmane Sèye, a été inculpé et mis sous contrôle judiciaire. La même décision a été prise concernant Louty Ba qui était assisté par Me Bamba Cissé. Le défilé se poursuit devant le juge mais tout le reste du groupe sera écroué. Après Dame Amar, le juge du huitième cabinet, en charge de l’affaire Hiba Thiam, a aussi placé sous mandat de dépôt Fatima Rigal alias «Poupette », a appris Libération online de sources judiciaires autorisées. En outre, le juge du 8e cabinet a inculpé et placé sous mandat de dépôt la nommée Alya, Diadia Tall et Djibril Ndiogou Bassel dit «Nekh ». Ils sont tous visés pour «association de malfaiteurs, usage de drogue, non-assistance à personne à danger et violation de la loi sur le couvre-feu». Dans la foulée, le magistrat instructeur a aussi écroué, pour «complicité de violation du couvre-feu et corruption», le policier en service au commissariat central qui avait «escorté » Hiba Thiam et Diadia Tall, selon les informations de Libération online.
UNE ITALIENNE DE 103 ANS GUERIE DU CORONAVIRUS
Une dame italienne de 103 ans vivant dans la Province de Biella, Ada Zanusso, ayant survécu aux deux Guerres mondiales, a été guérie du Coronavirus. Elle est apparue à la télé ce jour dans une interview où elle déclare suivre les infos à la télé et dans les journaux. Elle est donc sortie de l’hôpital, totalement guérie avec son âge qui la donnait perdue irrémédiablement. Le Coronavirus emporte fréquemment des gens de son âge atteints d’autres pathologies mais également à tous les âges. Nul n’est épargné. Cette bonne vieille dame vient donc contredire beaucoup de certitudes solidement ancrées dans la tête de certains Cassandre. La règle du jamais 2 sans 3 se confirme de la plus belle des manières. Bonne route à la mémé.
GUERRE CONTRE LE CORONAVIRUS AVISEN DEBLOQUE 65 MILLIONS DE FRS
La pandémie du Coronavirus préoccupe tous les segments socio-professionnels de la nation. C’est pourquoi, répondant à l’appel des autorités, la société Avisen se joint à la riposte nationale en participant à l’effort de guerre. En effet, la Direction d’AVISEN a remis hier un chèque de 50 millions de FCFA au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Monsieur Amadou HOTT. Au niveau départemental AVISEN avait déjà donné un chèque de 5 millions de FCFA au Préfet de Rufisque qui pilote les opérations du comité de lutte départemental. AVISEN ne compte pas s’en arrêter là car elle va distribuer 4 000 poulets aux nécessiteux, dont la valeur estimée à plus de 10 millions de FCFA. Rappelons qu’AVISEN est une entreprise franco-sénégalaise de référence dans la production d’aliments. Créée en 2000, elle fabrique des aliments de volailles, de bétail et a lancé son abattoir en début 2020.
RIPOSTE COVID19 AU LIEU DE 250 MILLIONS, LA SOCOCIM N’A DONNE A RUFISQUE QUE … 5 MILLIONS ET 30 TONNES DE RIZ
Notre « œil » du mardi sur les misères allouées par la Sococim au département de Rufisque-Bargny a explosé les ventes de votre quotidien dans la vieille ville. Seulement voilà, on avait présenté la Sococim comme plus généreuse qu’elle n’a été en réalité pour sa ville d’implantation puisque, au lieu de 250 millions de francs, elle n’a donné que…cinq millions de francs. Des Rufisquois nous ont câblés pour dire que les 250 millions représentent la contribution de Sococim sur le plan national. Pour Rufisque, la 1ère cimenterie du pays n’a envoyé au préfet Serigne Babacar Kane qui dirige le comité départemental de riposte que la très, très modique somme de… 5 millions de frs. Euskey. Elle a quand même cru devoir distribuer 30 tonnes de riz, du sucre, 100 caisses de produits d’hygiène et 100 autres d’eau de Javel. Et d’ailleurs, à Bargny, on parle de retourner la misérable aide à la cimenterie.
LU DANS LE «FIGARO»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Il est nécessaire de s’appuyer sur l’histoire pour prendre du recul sur la période que nous vivons, considère l’historien Olivier Faure. Plutôt que de céder à la panique, il faut selon lui demeurer vigilants, notamment dans la défense de nos libertés, et se souvenir que les grandes épidémies n’ont pas toujours eu les conséquences attendues.
Olivier Faure est historien de la santé et professeur d’histoire contemporaine à l’université Lyon III Jean Moulin. Il a notamment publié Les Français et leur médecine au XIXe siècle (Belin, 1993). L’historien et le citoyen ne font qu’un et, comme le disait Lucien Febvre, ils doivent participer à la manœuvre avec leurs compétences. Si le citoyen doit être ému par ce qui nous arrive, l’historien doit être rigoureux. Il est d’abord là pour comparer avec le passé. Si cela peut paraître indécent il faut bien, pour le faire, utiliser des chiffres, aussi froids et inhumains fussent-ils. À ce jour le coronavirus a fait près de 10 000 morts en France. C’est évidemment 10 000 de trop mais il faut savoir qu’ils représentent moins de 2 % des 580 000 décès annuels (Ndlr, souligné par Le Témoin). Même en Italie où la maladie est la plus grave, le taux de létalité (nombre de décès sur nombre de cas) est de 10 %, bien loin des épidémies anciennes. Pour poursuivre cette macabre comparaison chiffrée dans le temps, il faut se souvenir que la canicule de 2003 fit 15 000 victimes. Si l’on remonte dans le temps les comparaisons sont encore plus éclairantes. Il faut se souvenir que dans les années 1880 la tuberculose tuait chaque année environ 100 000 personnes dans une France de moins de 40 millions d’habitants et que le choléra tua deux fois en une seule année (1832 et 1854) plus de 200 000 des 30 millions de Français de l’époque. Je n’ose même pas faire référence à la peste qui faucha peut-être le tiers de la population européenne au milieu du XIVe siècle et sévit régulièrement jusqu’en 1720, année où elle tua 100 000 Provençaux… » Ndlr : Un article qui apporte de l’eau au moulin du « Témoin » qui a toujours soutenu depuis le début de cette crise que l’on faisait trop de cinéma pour rien au Sénégal. En tout cas pour une maladie qui tue bien moins que le paludisme ou que les accidents de la route dans notre pays !