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26 septembre 2025
POLICE, LA PERCÉE SILENCIEUSE DES FEMMES VERS LES SOMMETS
Leurs périodes de passage à la Police sont différentes, leurs responsabilités aussi, les femmes, surtout celles qui ont atteint des postes de responsabilités importants, ont marqué l’histoire de la police nationale
En 2019, la Commandant Seynabou Diouf de la Police nationale du Sénégal a été élue Meilleure policière du système des Nations Unies, pour son service au sein de la MONUSCO à Goma, dans le Nord-Kivu. Ce n’est pas la première fois qu’une telle distinction est décernée à une Sénégalaise. Seynabou Diouf est la deuxième à être honorée, après la Commissaire divisionnaire Codou Camara, en 2015. Auparavant, l’Inspectrice générale de Police, Anna Sémou Faye, a passé plus de 2 ans à la tête de ce corps. Une autre première dans l’histoire du Sénégal. Toutefois, pour la Commandant Seynabou Diouf, la distinction onusienne arrive donc comme une fleur de plus dans un parcours riche d’une quarantaine d’années dans cette institution, depuis que les Commissaires Aby Diallo et Codou Camara en ont ouvert les portes aux femmes. Leurs parcours ne sont pas isolés et montrent que les femmes frappent avec bonheur et honneurs aux portes de ce corps.
Leurs périodes de passage à la Police sont différentes. Leurs responsabilités aussi. Mais pour le journaliste et analyste des questions de défense et de sécurité Pape Sané, les femmes, surtout celles qui ont atteint des postes de responsabilités importants, ont marqué l’histoire de la Police nationale du Sénégal. «Les femmes ont su imprimer sa marque partout où elles sont passée dans ce corps. Elles ont aussi fait montre d’un leadership certain», opine-t-il. Les exemples ne manquent pas pour l’illustrer. Depuis, le Commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Aby Diallo, ancienne Directrice des passaports et titres de voyages, qui a été l’initiatrice du Bureau des passeports au Commissariat de Dieuppeul («c’est elle qui a eu à faire les démarches. C’est elle qui a eu à convaincre les partenaires et à monter l’infrastructure»), le képi se porte ainsi avec bonheur sur la tête des femmes.
L’empreinte des femmes dans le corps de la Police c’est aussi, souligne Pape Sané, des agents comme Joséphine Sarr Diallo, qui a eu à être commissaire central de Dakar. Ou encore Aby Diallo, qui fût Directrice de la Police de l’air et des frontières. Mais surtout Anna Semou Faye, ancienne Directrice de la Police judiciaire. Elle reste aussi la seule femme à avoir étrenné le grade d’Inspectrice générale de Police et la seule Directrice générale de la Police nationale. Beaucoup n’ont pas eu à atteindre ce grade, mais cela n’a pas été un obstacle dans la persévérance des femmes, dont certaines ont fait la fierté de ce corps. «Avant la refonte du statut de la Police (entamée en 2000 sous le général Mamadou Niang et terminée en 2009), il y avait deux corps des Commissaires de Police. Le corps des Officiers de Police et le corps des Inspecteurs. Une femme comme Khary Sidibé, qui a dirigé les Commissariats de Bel-Air et de Reubeuss alors qu’elle était Officier de Police, a ainsi rempli des tâches à la hauteur de celles des Commissaires de Police ou en a fait plus. Ça prouve qu’elle était une battante», rapporte Pape Sané.
«DANS LES EFFECTIFS, LES FEMMES PLUS PERFORMANTES QUE LES GARÇONS»
Cheikhna Keita, président du Mouvement national des policiers à la retraite du Sénégal, tous corps confondus, n’a que de bons mots pour parler de la féminisation de la Police. Il la salue et regrette même le fait qu’elle a tardé à se matérialiser. «Le Sénégal a mis du temps à recruter des femmes. Dans les effectifs, on s’est rendu compte qu’elles sont plus performantes que les garçons.. La Police avait besoin de ces femmes parce qu’elles sont plus ouvertes, plus dynamiques. Et même dans la circulation, quand vous êtes interpellé par une femme, vous savez qu’elle est là pour vous appliquer la loi. En plus, elles ne sont pas aussi venues à la Police par hasard. Elles ont plus de diplômes que les hommes. Or c’est la compétence que nous demandons à notre Police», souligne-t-il.
M. Keïta déplore qu’elles soient moins représentées que les hommes dans les effectifs. «Les femmes ont un quota moindre. Nous devons faire de sorte que l’autorité puisse créer un équilibre. On a besoin d’elles pour que la Police retrouve sa place des années avant la radiation (Ndlr : 1987). Je veux dire la première en Afrique». Ce déséquilibre, malgré leurs compétences, se mesure aussi dans leur présence au niveau des instances internationales. «Dans les missions onusiennes, sur 142 éléments il y a que 7 ou 8 femmes. Ce n’est pas normal», déplore M. Keïta.
Avec la création de quotas, on aurait pu penser à un problème de niveau. Mais, ce sont des femmes aux têtes bien faites qui frappent désormais aux portes. M. Keïta pense néanmoins qu’une discrimination (positive) doit leur ouvrir davantage les rangs. «Demander aux femmes ayant le niveau du Bfem de passer par l’Armée avant d’intégrer la Police doit être revue. L’ancien président Abdoulaye Wade avait supprimé cette barrière pendant 5 ans. Il va falloir revenir sur cela. Il faut faire en sorte que les femmes viennent en force dans la Police », préconise M. Keïta.
LES FEMMES DANS LA SECURISATION DES PERSONNES ET DE LEURS BIENS : Près d’une trentaine de Commissaires pour relever des défis
En cette période ou la pandémie du Covid-19 dicte ses lois, un couvre-feu est instauré de 20h à 6h du matin. Les Forces de défense et de sécurité sont appelées à faire respecter la mesure. Parmi celles-ci, figure des femmes Commissaires de Police. Elles sont aux premiers rangs dans ce combat, comme dans bien d’autres. A la Médina, quartier populeux, où des jeunes défient parfois le dispositif sécuritaire, c’est une dame qui est aux commandes. Le Commissariat de Thiaroye, en banlieue dakaroise, est dirigé par une femme. Le Commissariat de Police de l’île à Saint-Louis est également commandé par une femme. Ailleurs, c’est le même constat. Des commissariats de zones stratégiques sont dirigés par des dames. C’est le cas de Dieuppeul, Dakar-Plateau, Guédiawaye, entre autres.
Des femmes sont aussi à la tête de départements. Ainsi, la Brigade des mœurs, la Brigade touristique, la Division de la cyber-sécurité sont toutes sous la Direction de femmes. Elles ont également une présence remarquable au niveau des services de renseignements. Un des quatre Commissariats spéciaux que compte le Sénégal, est dirigé par une dame. En somme, elles sont presque une trentaine de Commissaires dans les rangs pour bien assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
A côté des femmes commissaires, des agents s’illustrent aussi de manière remarquable dans l’exécution des tâches. En mars 2019, invitée sur le plateau du Grand Jury de la Radio futurs medias (Rfm), l’ancienne patronne du Bureau des relations publiques de la Police nationale, la Commissaire Tabara Ndiaye, avait indiqué qu’il y avait à l’époque environ 500 femmes dans le corps.
MEILLEURE POLICIERE DE L’ANNEE 2019 : Commandant Seynabou Diouf, la fierté onusienne
«Nous sommes vraiment fiers de vous. Vous faites honneur à votre pays. Vous faites honneur au maintien de la paix, aux Nations Unies et vous êtes une source d’inspiration pour tout le monde. Vos collègues, pour nous tous ici de New-York et pour les populations vulnérables que vous contribuez à protéger. Vous avez toutes nos félicitations et toute notre gratitude». C’est la Commansant Seynabou Diouf, une policière sénégalaise lauréate 2019 du Prix de la Policière des Nations Unies pour son service au sein de la Mission des Nations des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) à Goma, dans le Nord-Kivu qui revait ainsi les honneurs de l’Onu. C’était à New York, au siège des Nations Unies, le 5 novembre 2019, lors de la réception du prix onusien de la Policière de l’Onu de l’année 2019.
La distinction lui a été remise par le Chef des Opérations de la Paix de l’Onu, Jean-Pierre la Croix. Elle récompensait une carrière bâtie sur un terrain d’habitude réservé aux hommes. Sur le site Onuinfos, elle témoigne, dans une vidéo : «J’ai rejoint la Police nationale sénégalaise, le 15 octobre 1985. C’était avec un jour de retard. Ils avaient ouvert les classes le 14 octobre, mais avaient oublié qu’il y avait une femme recrutée : moi. Les années précédentes, il n’y avait jamais eu de recrutement féminin dans cet ordre des gardiennes de la paix. Si le corps de la Police était ouvert aux Officiers, aux Inspecteurs et aux Commissaires, le reste était fermé aux femmes. Ce n’est que le lendemain qu’on a appelé pour dire qu’il y avait une femme dans la promotion et qu’elle n’était pas encore là. Le 15 octobre 1985, j’ai rejoint les rangs, un jour après les hommes».
Officier de Police avec une expérience de plus de 33 ans dans divers domaines, son souhait n’était pas tout d’être une policière. Issue d’une famille élargie, elle voulait être docteur. De brillantes études ont balisé cette profession de foi. Mais, voulant être au chevet d’un père fonctionnaire qui était sur le point d’aller à la retraite, elle a mis un terme à son souhait de devenir médecin. La Police lui tend alors les bras. Avec deux options au choix : le concours des Officiers et celui des Gardiens de la paix. Le second lui réussit.
Réservé jusqu’alors aux hommes ayant accompli le service militaire, il allait cette fois consacrer sa «première dame», en la personnes de Seynabou Diouf. «La formation a été dure. Les exigences étaient hautes. On demandait à une femme de faire au moins 1 m 65 contre 1 m 80 pour les hommes. Physiquement c’était demandant. On est sortis avec deux majors, dont moi-même et un autre homme. Depuis lors, je n’ai jamais cessé de vouloir m’imposer un comportement strict pour pouvoir donner envie aux jeunes femmes de rejoindre la Police nationale».
Ce prix des Nations unies dont elle est la 2ème sénégalaise à recevoir, après la Commissaire divisionnaire Codou Camara, en 2015, illustre son parcours et ses sacrifices. Elle honore également le Sénégal qui compte parmi les cinq principaux pays contributeurs de personnel féminin de Police au monde dans les Forces onusiennes.
DIRECTRICE DE LA POLICE NATIONALE : Anna Semou Faye, la dame au sommet du commandement
Le 21 octobre 2015, dans l’enceinte de l’école nationale de la police et de la formation permanente, Anna Sémou Faye cède son fauteuil de directeur de la Police nationale. Pour lui succéder, le commissaire Oumar Mal. Mme Faye venait de boucler 2 ans et 2 mois de magistère et sa carrière constituait un repère dans les annales du Sénégal. «M. Macky Sall m’a élevée à un niveau jamais atteint par une femme dans ce pays», notait-elle dans son discours d’adieu.
A sa suite, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’alors, M. Abdoulaye Daouda Diallo, qui présidait la cérémonie, lui portait une «couronne de fleurs» : «Durant 26 mois, connue et appréciée par ses qualités de rigueur, sa riche expérience, son engagement constant pour la bonne cause et sa grande capacité de travail, Anna Sémou Faye a écrit des lettres de noblesse dans les plus belles pages de l’histoire de la police. Elle est la première femme à diriger de main de maître cette prestigieuse institution».
Le commissaire Oumar Mal remplaçait donc une référence. Il reconnaissait ainsi : «Elle a écrit l’une des plus belles pages de la police. C’est un honneur pour moi de la remplacer en vue de poursuivre son œuvre écrite en lettres d’or dans les annales de la police».
Pour le journaliste et analyste des questions de défense et de sécurité, Pape Sané, «le passage d’Anna Semou Faye à la tête de la police a suffisamment prouvé que les femmes étaient de grandes meneuses.
ENTREE DES FEMMES DANS LA POLICE : Médoune Fall, le précursseur
L’entrée des femmes dans la Police a commencé avec Médoune Fall, ministre de l’Intérieur entre janvier 1981 et avril 1983 sous le magistère du président Abdou Diouf. Les premières femmes à accéder au corps sont le commissaire Aby Diallo et Codou Camara. Après elles, Pape Sané, indique que la promotion de l’ancienne directrice de la police, Anna Sémou Faye a en suivie. Seulement, ajoute-t-il, à la décision de Médoune Fall, d’intégrer les femmes dans la Police, les corps subalternes comme les gardiennes de la paix, n’étaient pas concernés. Il a fallu explique-t-il, l’arrivée d’Ibrahima Wone (successeur de Médoune Fall au ministère de l’Intérieur) pour que les portes de ce corps soient ouvertes aux femmes. « L’une des premières à faire ce concours est de la 20éme promotion. Elle s’appelle Seynabou Diouf, récemment décorée comme policière de l’Onu, alors qu’elle était en mission au Congo », affirme-t-il.
LE SUDETEN, LE SYCAS ET LE SUTELEC LIVRENT LES DESSOUS D’UN «SCANDALE»
De tous ces contrats, c’est celui d’Akilee qui suscite beaucoup plus d’interrogations et d’incompréhensions de la part des travailleurs.
Trois syndicats de la Senelec ont dénoncé énergiquement le contrat avec Akilee. Il s’agit du Syndicat unique et démocratique des travailleurs de l’énergie (Sudeten), le Syndicat des cadres de Senelec (Sycas) et le Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec). Dans une note dont Sud Quotidien a obtenu copie, le Sudeten se démarque de : «la politique de désengagement et de désintégration avec le transfert et l’externalisation des principales activités de la Senelec à de nouvelles entités comme PROQUELEC, AKILEE, EXCELLEC, etc.) alors qu’il n’est démontré nulle part que cela signifie plus de performances dans les résultats et la baisse des coûts d’accès à l’électricité».
De tous ces contrats, c’est celui d’Akilee qui suscite beaucoup plus d’interrogations et d’incompréhensions de la part des travailleurs. Selon ledit syndicat: «Ce contrat est établi en faveur d’une entreprise qu’on nous a présentée comme étant au départ une filiale mais, à l’arrivée, Senelec ne détient qu’une participation dite minoritaire de blocage de 34% sur le capital, soit 300 millions de FCFA, versés par Senelec sur un capital de 882,4 millions du capital d’Akilee ne devrait pas autant peser, si le restant du capital estimé à plus de 582,4 millions soit 66% intégralement versés par les autres actionnaires dont nous aimerions bien savoir qui ils sont».
Et le Sudeten de se poser la question de savoir, «comment Senelec en si petite position de minorité puisse autant compter pour la vie de cette dite “Start -up”?».
Poursuivant, il se demande comment la Senelec a-t-elle pu accepter de confier toute sa stratégie de comptage à Akilee avec les changements très rapides dans le domaine des intelligences artificielles (Ia), sur une durée de dix ans, pour un contrat de 187 milliards ? Et le syndicat de se demander : «Comment Senelec peut-elle dépenser autant en argent, matériels et ressources humaines pour ne récolter que la part congrue des bénéfices, si bénéfices il y a? » Et d’en dégager : «la pertinence de savoir qui sont les véritables bénéficiaires de ce grossier montage juridico financier maquillé par un saupoudrage technologique».
Enfin le Sudeten de considérer «la kyrielle de facilités accordées à Akilee à travers les obligations de Senelec comme un scandale qui frise le hold-up au regard du dispositif en ressources, à savoir la mise à disposition du personnel technique (installations des compteurs et équipements), la mise à la disposition de l’infrastructure de stockage des données, la mobilisation de toutes les ressources requises pour mettre en œuvre les orientations données par Akilee, l’assurance du stockage de l’ensemble des équipements accessoires livrés par Akilee ainsi que leur sécurité et leur intégrité physique entre autres et le financement des comptages déjà effectué avec le PASE, à contrario, Akilee se charge de livrer le système, faire la pose des compteurs (par des agents Senelec), mettre en place un centre de supervision etc.».
Le Sycas interpelle les organes de contrôle
Considérant le contrat visé en objet sous les angles de la genèse, de la rédaction, de la signature, et de la réalisation des engagements contractuels réciproques, de nombreuses questions, afférentes à la régularité et à l’opportunité dudit contrat qui sont soulevées par divers acteurs impliqués directement ou indirectement, le Syndicat des cadres de la Senelec (SYCAS) «exige aux organes de contrôle de l’Etat (Cour des comptes, Ige, Ofnac, Armp… d’assurer la plénitude de leurs responsabilités en déclenchant les missions appropriées et relevant de leurs prérogatives. Ceci dans l’intérêt d’élucider ces questions afin de lever tout équivoque et de rassurer, tout un chacun sur les véritables enjeux de cette affaire».
Le Sutelec parle de deal savamment orchestré
Dans cette campagne de dénonciation, le Sutelec aussi, à travers une note d’information parle de «scandale» de contrat entre Senelec et Akilee.
Cette nébuleuse, souligne le syndicat, «fait fi de tous les principes en matière de bonne gouvernance notamment la transparence». Selon le document: «Ce gré à gré qui ne dit pas son nom, signé sur une période de 10 ans à l’encontre des intérêts de Senelec, risque de compromettre tous les efforts déployés jusqu’ici, pour assurer la continuité du service public de l’électricité. Depuis la signature du contrat en février 2019, le Sutelec n’a cessé d’alerter les autorités sur la nécessité de faire la lumière sur ce contrat entre autres». Ce qui va pousser le syndicat à parler de «Akileegate».
Par conséquent, dans le souci de préserver cet outil si indispensable pour le développement du pays, le Sutelec dira: «n’avoir jamais lâché du lest pour que toute la lumière soit faite sur les conditions de ce contrat taillé sur mesure». En outre, le syndicat liste ses préoccupations qui s’articulaient autour de «l’expertise de Akilee sur le domaine de l’électricité notamment l’exploitation commerciale pour que le chiffre d’affaires de Senelec lui soit confié, la pertinence et l’opportunité du contrat si on sait que Senelec, en interne, regorge de compétences aptes à faire le travail confié à Akilee, le respect des procédures en matière de passation de marchés, l’impact du contrat sur l’outil de travail et sur les emplois, et le statut de Akilee au niveau de la Senelec».
UNE AFFAIRE, MILLE QUESTIONS !
Signé le 11 février 2019, le contrat entre la Senelec, pilotée à cette époque par Mouhamadou Makhtar Cissé, et Akilee (S.A d’un capital de 882.400.000 FCFA détenu à 34% par Senelec et 66% par les promoteurs sénégalais), est source de moult questionnements
Signé le 11 février 2019, le contrat entre la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), pilotée à cette époque par l’actuel ministre de l’Energie, Mouhamadou Makhtar Cissé, et Akilee (société anonyme de droit sénégalais doté d’un capital de 882.400.000 FCFA détenu à 34% par Senelec et 66% par les promoteurs sénégalais), est source de moult questionnements. Là où d’aucuns soutiennent que ce type de contrat mérite d’être «cassé» parce que «nébuleux», que la Senelec n’a nullement besoin d’externaliser pour l’obtention de compteurs dits «intelligents», d’autres suspectent par contre de hauts responsables de l’Etat d’être à la manœuvre. Ils sont crédités de vouloir contracter avec la société israélienne «Powercom », en lieu et place de Akilee qui menacerait certains de leurs acquis. Il est aussi question rivalités entre de hauts responsables politiques qui auraient des ambitions présidentielles. C’est dans cet imbroglio indescriptible qu’interviennent les trois syndicats de la Senelec. Sud Quotidien tente de démêler l’écheveau.
Après les péripéties vécues avec son ancien Directeur général, Pape Dieng, qui était en même temps son fournisseur de compteurs, voilà que la Senelec est en train de se débattre dans une nouvelle affaire, l’opposant cette fois-ci à Akilee Sa, une société technologique de services énergétiques créée en 2017. L’ancien Dg et actuel ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, avait jugé utile d’engager cette collaboration pour, confie-t-on, «venir à bout des nombreux délestages et autres vols d’électricité estimés à 30 milliards par mois».
Des sources proches de l’ancien DG font remarquer que pour des raisons de procédure de marché, ce dernier «avait utilisé une autre disposition réglementaire, l’autorisant à signer par entente directe avec Akilee». Et cela avec la bénédiction du Conseil d’administration dans lequel siégeait son proche collaborateur de l’époque, Pape Demba Biteye, actuel Dg de la Senelec.
«C’est Mouhamadou Makhar Cissé en personne qui a porté son choix sur Bitèye. Le Président Sall avait pensé à une autre personne», révèlent nos sources. Que s’est-il alors passé pour que Pape Demba Bitèye, devenu directeur général de la Senelec, décide de revoir ce contrat dépassé sous ses yeux en conseil d’administration ? Sud Quotidien a tenté de démêler l’écheveau.
Dans le préambule du contrat, on parle d’EDF, d’absence de stratégie de la Senelec, de compteurs intelligents, de facilitation de l’exploitation, de la distribution, de la mise à niveau de leviers pour optimiser les investissements, de performances techniques jamais égalées.
La première question qui vient à l’esprit est de savoir comment se fait-il que la société i-NES, créée en 2013, après avoir développé des solutions et innovations en trois ans (2014-2016), puis reconvertie Akilee, soit devenue une référence dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, au point d’être éligible?
Ensuite, comment se fait-il qu’après quelques années d’existence une start-up peut-elle être aussi liquide ? Qu’en est-il de toute l’ingénierie apportée par Akilee, en termes de performance, alors qu’en 2019, plus de 100 milliards avaient été alloués à la Senelec comme subventions ?
Voilà autant de questions que se posent les plus avertis.
UN CONTRAT SIGNE EN PLEINE CAMPAGNE PRESIDENTIELLE
Signé le 11 février 2019, alors que le pays était en pleine campagne présidentielle, le contrat questionne : Qu’est ce qui le motive ? Sans compter que tout cela a des relents de l’affaire Hydro-Québec-Elyo, lequel on s’en souvient, était entré dans le capital de la Senelec de justesse, devançant EDF, qui proposait 26,89 euros (17.639 francs CFA) par action, un contrat signé par Abdou Diouf et rompu par Abdoulaye Wade avec toutes les conséquences financières qui s’en sont suivies. Une rupture de contrat à un coût, souvent très exorbitant, en plus de détériorer l’image du pays.
POWERCOM MIEUX OFFRANT
Selon des sources dignes de foi, le groupe israélien Powercom est depuis quelque temps en opération de séduction à la Senelec. Il serait mieux offrant que Akilee, en termes de retombées pour des «cadres» qui avaient créé plusieurs sociétés annexes en relation de travail avec la Senelec. C’est le cas notamment des releveurs des compteurs… Un ancien directeur de la Sénégal, serait à la baguette pour faire passer la commande israélienne.
PLUS DE 1000 TESTS EFFECTUÉS, 51 POSITIFS, 11 CAS COMMUNAUTAIRES
Le Sénégal teste massivement. Le record des tests a d’ailleurs été battu. Ce jeudi, 1161 tests ont été réalisés. 51 patients ont été déclarés positifs dont 11 issus du cas communautaire
Le Sénégal teste massivement. Le record des tests a d’ailleurs été battu. Ce jeudi, 1161 tests ont été réalisés. 51 patients ont été déclarés positifs dont 11 issus du cas communautaire répartis entre Mbao (1), Mariste (1), Touba (8), et Mbacké (1).
En effet, selon la directrice de la Santé, Marie Khemesse Ngom Ndiaye qui a fait le point, ce jeudi, il y a 19 patients qui ont été déclarés guéris. Cependant, deux cas graves sont pris en charge à l’hôpital de Fann. A ce jour, 933 cas ont été déclarés positifs dont 334 guéris, 9 décédés, 1 évacué et 589 sous traitement.
A FATICK, DES INFIRMIERS CONSTATENT UNE BAISSE DES CONSULTATIONS GÉNÉRALES
Alassane Ly. a expliqué cette baisse des consultations générales par ’’la peur grandissante des populations de se voir diagnostiquées positif au coronavirus’’
Fatick, 30 avr (APS) - Des infirmiers-chefs de poste disent avoir constaté une baisse des consultations générales dans les structures sanitaires avec l’accélération du rythme de propagation du nouveau coronavirus au Sénégal.
’’C’est un constat fait au niveau régional voir même national, nous recevons actuellement moins de cas de consultations générales, les structures sanitaires sont moins fréquentées qu’avant l’avènement du Covid-19’’, a confié à l’APS, l’Infirmier en chef du poste de santé de Darou Saloum, Alassane Ly.
’’Au niveau du poste de santé de Darou Salam, un quartier de la commune de Fatick, on recevait mensuellement en moyenne avant le Covid-19, environ 500 patients malades pour des consultations générales. Actuellement, si on prend par exemple ce mois d’avril finissant, nous ne sommes même pas à la moitié des consultations reçues en temps normal’’, a-t-il expliqué.
Entouré de ses collègues, dans un poste de santé où le respect des gestes barrières est de rigieur, il a expliqué cette baisse des consultations générales par ’’la peur grandissante des populations de se voir diagnostiquées positif au coronavirus’’.
Il a déploré les rumeurs fausses sur la maladie et sur les structures sanitaires qui circulent dans les quartiers de la ville de Fatick.
’’Des gens véhiculent des idées comme quoi, si tu vas à l’hôpital tu seras confiné pendant quatorze jours, ou encore on va te mettre en quarantaine. Ces rumeurs ont augmenté la psychose de la maladie chez les populations poussant certains sujets malades à éviter au maximum les structures sanitaires’’, a-t-il expliqué.
’’Et même par rapport à la vaccination, dans le cadre du Programme élargi de vaccination (PEV) il y a des parents qui sont récalcitrants à l’idée d’amener leurs enfants se faire vacciner dans les structures sanitaires’’, a-t-il déploré.
Selon lui, ’’lorsque des patients de zones endémiques connues viennent en consultations, ils cherchent à nous cacher les symptômes proches ou similaires à ceux du Covid-19, comme des toux, de la fièvre, ou encore de fatigue’’.
L’agent de santé, a soutenu, que face à cette situation, ’’le constat est que de plus en plus des patients malades ont tendance à contourner les consultations pour se payer directement des médicaments dans des pharmacies sans ordonnance’’.
’’Sur ce, nous appelons les pharmaciens à ne plus vendre de médicaments à des patients sans ordonnance, seul moyen de les pousser à se faire consulter’’, a lancé l’infirmier chef de poste de Darou Salam.
’’Cette baisse des consultations générales à cause du Covid-19, c’est une remarque qui est là, c’est un problème sensibilisation qu’on doit prendre en charge avec des relais communautaires afin de dissiper ces fausses rumeurs et cette psychose liée à la quarantaine, bref à la maladie si toutefois un malade a été diagnostiqué positif’’, a-t-il préconisé.
Pour docteur Ly, ’’il faut que les personnes malades reprennent leurs habitudes vis-à-vis des structures de santé et qu’elles acceptent d’aller se faire consulter en cas de maladie’’.
Cette baisse des consultations est également constatées au poste de santé de Peulgha, Darel et Poukham, selon l’infirmière en chef Aïssatou Sarr.
’’Le constat, au niveau du poste de santé de Peulgha, Darel et Poukham, est que depuis que la maladie de Covid-19 s’est installée au Sénégal, les gens évitent les consultations de peur d’être diagnostiqué positif et de se voir mis en quarantaine’’, a-t-elle expliqué.
’’A titre d’illustration avant le Covid-19, nous enregistrions jusqu’à plus de 500 consultations générales pour adultes et pour enfants’’, a-t-elle indiqué.
’’Pour les consultations adultes, on a enregistré avant l’avènement de Covid-19, au Sénégal, c’est-à-dire au mois de février dernier, 293 consultations, alors qu’actuellement, pour ce mois d’avril, nous avons seulement 128 consultations’’, a-t-elle déclaré.
’’Pour les enfants, au même mois de février, on a eu 239 enfants consultés contre 100 pour ce mois-ci’’, a ajouté Mme Sarr.
LE SENEGAL SE PENCHE SUR L’ARTEMISIA
Une réunion est convoquée, ce jeudi, 30 avril, sur le protocole d’utilisation de l’artemisia mis au point par Madagascar. L’annonce est faite par Dr Yerim Mbagnick Diop
Une réunion est convoquée, ce jeudi, 30 avril, sur le protocole d’utilisation de l’artemisia mis au point par Madagascar. L’annonce est faite par Dr Yerim Mbagnick Diop, le Directeur de la Pharmacie et du médicament, repris par LeQuotidien.
PAS D’AUTOMÉDICATION
Ainsi, sur la base de la commande du président Macky Sall, les techniciens envisagent d’encadrer l’utilisation de ce médicament qui aurait permis à Madagascar de soigner ses malades atteints de coronavirus. « On va réunir le comité des experts du médicament qui va se prononcer sur les voies et moyens d’encadrements éthique et scientifique, technique et réglementaire sur l’utilisation de l’artemisia », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il a demandé aux populations de se méfier des tisanes vendues dans la rue comme complément alimentaires. « Nous allons mettre de l’ordre dans tout cela », a averti Diop.
UNE AIDE FINANCIÈRE POUR LES CHAUFFEURS DES VÉHICULES DE TRANSPORT EN COMMUN DE KAFFRINE
L’association des chauffeurs de l’administration à Kaffrine (centre) a remis mercredi une aide financière aux conducteurs des véhicules de transport en commun de cette ville, fortement impactés par la crise liée au Covid-19
Kaffrine, 29 avr (APS) – L’association des chauffeurs de l’administration à Kaffrine (centre) a remis mercredi une aide financière aux conducteurs des véhicules de transport en commun de cette ville, fortement impactés par la crise liée au Covid-19, a appris l’APS.
Les bénéficiaires ont notamment reçu chacun une enveloppe de 5.000 franc CFA.
‘’Pour participer à l’effort de guerre contre le Covid-19, nous avons jugé nécessaire de mettre nos mains à la poche et d’aider nos collègues chauffeurs de transport en commun, dont l’activité a été complétement bouleversée par la pandémie’’, a expliqué le président de l’association des chauffeurs de l’administration à Kaffrine, Souleymane Ndao.
Il a relevé que les activités de leurs collègues sont à l’arrêt ‘’depuis l’annonce des mesures de restriction décidées par le gouvernement avec le déclenchement de l’état d’urgence".
Selon lui, ils sont aujourd’hui dans une situation où ils ont "besoin d’aide’’. Il souligne que l’association appelle "toutes les bonnes volontés à penser à eux’’.
"Nous sommes très fatigués. Depuis ces mesures prises par l’Etat du Sénégal, nous ne savons plus à quel sain nous vouer. Nous vivons le calvaire actuellement. Tout est au ralenti. Nous remercions donc nos collègues chauffeurs de l’administration d’avoir pensé à nous. Nous saluons ce geste de haute portée’’, a déclaré Pape Diao, chauffeur de transport en commun à Fatick et bénéficiaire de l’aide financière.
LES NOUVELLES MESURES ‘’PLUS COERCITIVES’’ FACE AU COVID-19 À LA UNE
Dakar, 30 avr (APS) – L’application des nouvelles mesures plus coercitives dans les transports interurbains, les lieux de commerce et espaces publics est un des sujets liés à la crise sanitaire du Covid-19 traités par les quotidiens reçus vendredi à l’APS.
‘’Indiscipline dans les transports interurbains, lieux de commerce et espaces publics : Macky brandit le bâton’’, affiche à la Une le quotidien L’As.
‘’Que ceux qui s’activent dans le transport interurbain dans la clandestinité se le tiennent pour dit. Le Président Macky Sall a décidé de sévir contre les contrevenants. En réunion de conseil des ministres hier, il a ordonné l’application de nouvelles mesures plus coercitives au niveau des transports interurbains, des lieux de commerce et espaces publics (…)’’, écrit le journal.
Le président Macky Sall a recommandé mercredi en Conseil des ministres l’application de mesures davantage coercitives dans le secteur des transports, les lieux de commerce et espaces publics dans le but de freiner la propagation du coronavirus.
‘’Le président de la République, face à la multiplication des comportements à risque, a requis l’application de nouvelles mesures plus coercitives au niveau des transports interurbains, des lieux de commerce et espaces publics’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Macky Sall ‘’brandit la cravache’’, dit Le Quotidien.
Selon Vox Populi, ‘’Macky Sall ordonne la répression’’ pour ‘’juguler la multiplication des comportements à risque’’.
L’Observateur livre ‘’les chiffres de l’indiscipline des Sénégalais’’ pendant cette période d’état d’urgence et indique : ‘’Prés de 10 000 personnes arrêtées, 500 véhicules immobilisés pour violation de l’état d’urgence et du couvre-feu’’.
Avec 59 nouvelles contaminations rapportées, mercredi, dont 08 cas communautaires ; deux cas graves, ‘’le virus (est) toujours à nos basque’’, rappelle Source A.
En attendant la mise à jour des chiffres du ministère de la Santé, le Sénégal compte, à ce jour, 882 cas positifs, dont 315 guéris, 09 décès, 01 évacué et 557 patients sous traitement.
Le journal Source A relève qu’au fur et à mesure que le Coronavirus gagne du terrain, ‘’le ministère de la Santé et de l’Action sociale continue d’accentuer le déploiement massif de son artillerie’’.
‘’La preuve, après avoir ‘’blindé’’ son personnel médical d’équipements modernes haut de gamme destinés à la croisade contre Covid-19, Abdoulaye Diouf Sarr a doté, hier, le Centre de traitement de Dalal Jamm de 100 lits d’hospitalisation et de 11 lits de réanimation. Idem à l’Aérogare de de Yoff, qui étrenne, depuis hier, 94 lits dernier cri. Une manière pour lui de prendre le dessus sur le Coronavirus, dont les victimes ont fini d’occuper les 514 lits, initialement, prévus’’, écrit la publication.
Le quotidien Enquête note que ‘’la diaspora (est) partagée’’ au sujet de l’allocation du fonds force-covid-19 aux émigrés.
‘’Bénéficiant, pour la plupart, d’allocations de la part de leur Etat d’accueil, nombre de Sénégalais établis en Europe et en Amérique du Nord s’interrogent sur la pertinence des 12,5milliards de F CFA dédiés à la diaspora, dans le cadre du fonds Force-Covid-19. Pour eux, seules quelques catégories, dont les étudiants et ceux qui travaillent dans l’informel, sont susceptibles d’être dans le besoin et ils ne sont pas aussi nombreux’’, écrit le journal.
La publication signale que Macky ‘’repousse la rentrée au 2 juin pour les classes d’examen’’.
Sur le même sujet, Le Soleil affiche à la Une ‘’Les cours reprennent le 02 juin’’.
Les cours pour les élèves en classe d’examen reprendront à compter du 2 juin 2020, selon le communiqué du conseil des ministres.
‘’Le Conseil a arrêté la date de reprise des cours, à compter du 02 juin 2020 pour les élèves en classe d’examen. S’agissant de l’Enseignement supérieur, le Conseil a recommandé aux académies, de réfléchir sur les modalités de reprise globale des enseignements dans la période du 02 [au] 14 juin 2020’’, renseigne la même source
Le quotidien Le Témoin s’intéresse au marché de l’aide alimentaire et titre : ‘’Macky favorise les affairistes au détriment des industriels’’.
‘’Entre le slogan et la réalité de la valorisation de la production locale, il y a tout un fossé que Macky Sall a franchi allègrement. La démonstration par mille a été faite lors de la dévolution du marché de 66 milliards de l’aide alimentaire destinée aux couches les plus vulnérables dans le cadre de la riposte au covid19. Sur les segments du sucre, de l’huile et de la pâte alimentaire, les industriels locaux ont été zappés au profit des affairistes. Un mauvais signal pour la production locale’’, écrit le journal.
Le Témoin aborde également la célébration de la fête du Travail, prévue vendredi, dans un contexte de restriction des mouvements. ‘’Pancartes et banderoles… en quarantaine’’, selon le journal.
Sur le même sujet, Le Quotidien affiche à la Une : ‘’conséquences du Covid-19, cahiers de mesures’’. Selon le journal, ‘’il n’y a pas de défilé, ni de remise de doléances’’.
LE MENTHOLATUM NE PRÉVIENT PAS LE COVID-19
Alpha Condé recommande aux populations de mettre une pommade au mentholatum dans le nez et de boire beaucoup d'eau chaude pour se protéger du nouveau coronavirus.
Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, le président guinéen Alpha Condé recommande aux populations de mettre une pommade au mentholatum dans le nez et de boire beaucoup d'eau chaude pour se protéger du nouveau coronavirus.
Il n'y a aucune preuve scientifique qui montre qu’appliquer l'une ou l'autre de ces méthodes vous protégera contre COVID-19.
Veuillez continuer à suivre les mesures de sécurité recommandées, notamment vous laver les mains fréquemment, tousser ou éternuer dans un mouchoir ou dans votre coude, et respecter la distanciation physique.