Un véhicule de la Gendarmerie dérape et percute 3 taxis
Dans le cadre d’un exercice de simulation d’un attentat terroriste organisé par le ministère de l’Intérieur, un accident corporel est survenu, hier, sur les Allées du Centenaire, aux environs de 13h, à hauteur du carrefour de la Place de l’Obélisque, selon les autorités de la gendarmerie. L’accident a impliqué un véhicule de la gendarmerie et trois taxis. En effet, un véhicule (VTT) du cortège de la gendarmerie a perdu le contrôle et percuté de plein fouet un taxi avant de se renverser sur deux autres taxis. Une scène horrible au cœur de Dakar. Le bilan est de 04 blessés dont deux 02 grièvement.
Marche du collectif «Noo Lank»
Le collectif «Noo Lank» sera dans les rues de Dakar aujourd’hui pour exiger la libération de Guy Marius Sagna et la baisse des prix de l’électricité. Face à la presse hier, Aliou Sané et compagnie diront au Président Macky Sall que «s’il veut semer le chaos dans le pays, qu’il sache que ni lui, ni les siens ne seront épargnés par la situation que lui-même aura créée». Ils s’indignent du fait que depuis maintenant 88 jours, Guy Marius Sagna soit kidnappé et arbitrairement détenu par le régime liberticide de Macky Sall à la prison du Camp pénal, dans le secteur réservé aux présumés terroristes et aux prisonniers dangereux. A les en croire, le crime de Guy Marius Sagna, c’est d’avoir dit devant le Palais de la République que les Sénégalais ne peuvent pas accepter la décision inique d’augmenter les prix de l’électricité, avec 08 autres Sénégalais qui ont tous recouvré la liberté. Une situation inacceptable, à leurs yeux. Plus que jamais déterminés à poursuivre leur combat contre l’augmentation du prix de l’électricité et pour la libération de Guy Marius Sagna, les membres du Collectif «Noo Lank» appellent les populations à sortir massivement pour prendre part à la grande marche.
Marche du collectif «Noo Lank» (bis)
Le collectif «Noo Lank» ajoute la cherté de l’eau et de certaines denrées dans sa plateforme revendicative. Selon Aliou Sané, la marche d’aujourd’hui prend en charge également la question de l’eau qui devient de plus en plus problématique, malgré l’arrivée de Sen’Eau. Le constat du collectif est que plusieurs ménages reçoivent des factures d’eau plus chères que d’habitude. A cela, s’ajoute la hausse dangereuse des prix de denrées de première nécessité. D’après Aliou Sané, le moment fort de la marche sera évidemment l’étape du Camp pénal où un concert de cris de soutien sera adressé à Guy Marius Sagna pour lui montrer que le peuple sénégalais ne le laisse pas tomber. Pour les membres du collectif, le régime de Macky Sall veut laisser à l’opinion nationale et internationale, et à la postérité, l’image d’un régime qui emprisonne la jeunesse. Ils promettent de poursuivre l’organisation des marches. «Noo Lank», disent-ils, est un cri de guerre contre l’arbitraire de ce régime sous toutes ses formes et dans tous les domaines. Le collectif va s’adresser autrement à Macky Sall.
Les populations de Cambérène se regardent en chiens de faïence
Le feu couve à Cambérène. A l’origine de la tension, la seconde phase du projet d’assainissement de la Commune en gestation prévue au quartier Jubo. Les populations sont divisées sur la deuxième phase du projet piloté par l’Onas. Hier, elles ont étalé leurs divergences devant les autorités municipales et préfectorales au cours d’une réunion. Les populations du quartier Jubo émettent de sérieuses réserves sur le projet à cause des risques sanitaires et sécuritaires. Pour leur porte-parole, Mamadou Daff, il s’agit d’une bombe écologique. Il est inadmissible à ses yeux qu’on implante une station de pompage des eaux usées avec ses réseaux de collecte dans leurs maisons. Cependant, cet avis n’est pas partagé par les populations membres du Collectif d’initiative pour la défense de Cambérène (Cidec). Pour ces dernières s’il y avait une quelconque menace sur l’environnement, ils n’allaient jamais adhérer au projet.
Le G7 en mode débrayage
Le Haut Conseil pour le Dialogue Social (Hcds) a invité hier les syndicats du G7 autour d’une table pour échanger sur leur plateforme revendicative. D’après le secrétaire général du Sels, Abdou Faty, la présidente du Hcds Innocence Ntap Ndiaye a constaté que les ministres ne viennent pas aux rencontres de monitoring présidées par le ministre Dr Cheikh Kanté. Ce qui est un mépris aux yeux des syndicalistes qui entendent durcir le ton. Abdou Faty reproche au gouvernement de faire dans le pourrissement de la situation. A l’en croire, Mme Ndiaye va demander au gouvernement d’entamer des concertations avec les syndicats. En attendant, les syndicats déroulent leur quatrième plan d’actions. D’ailleurs, ils observent un débrayage aujourd’hui.
Le faux contrôleur économique échappe à un lynchage
Les hommes du Commissaire Diouf de Yeumbeul ont déféré hier au parquet un faux contrôleur économique surnommé Diallo, pour escroquerie, extorsion de fonds et usurpation de fonction. Le bonhomme qui écumait les boutiques de la banlieue en se faisant passer pour un agent du commerce a été alpagué dans une boutique à Yeumbeul. L’escroc, avec son gros sac et un carnet, a réclamé 350.000 Fcfa au frère du boutiquier sous prétexte qu’il vendait des produits avariés. Face au refus du boutiquier qui lui a proposé 25.000 Fcfa, le faux contrôleur économique accepte finalement l’offre. Aussitôt le boutiquier le soupçonne d’être un escroc. Il le provoque en le taxant d’escroc. Sentant que les carottes sont cuites, il tente de prendre la tangente. Il s’est alors ensuivi une course-poursuite avant qu’il ne soit arrêté par une foule surexcitée prête à lui faire sa fête. Il a été remis à la police qui a retrouvé sur lui une fausse carte professionnelle et des menottes. Pire, il se faisait passer également pour un agent de la Sûreté urbaine ou de la Dic.
Tension à Wakhinane-Nimzaat
Le maire de la Commune de Wakhinane-Nimzaat, Racine Talla, est dans le collimateur de ses administrés. Ces derniers, habitant le quartier Madieng Khary Dieng de Darou Rahmane 02, lui reprochent d’avoir laissé un promoteur venir accaparer leur unique espace. Ce promoteur du nom de Demba Diallo, selon nos sources, aurait porté plainte contre le groupe de jeunes hostiles à son projet. Une situation qui a installé un malaise dans la localité où les populations promettent de vilipender Racine Talla.
Idrissa Seck à Mbour
Le président du parti Rewmi était hier à Mbour. A la tête d’une délégation de son parti composée de Déthié Fall vice-président, Aly Saleh Diop secrétaire national chargé de la massification, Dr Babacar Mar secrétaire national chargé de la communication digitale et Moustapha Diop responsable à Pikine, Idrissa Seck est allé présenter ses condoléances au coordonnateur départemental du Parti Rewmi, El Hadj Guèye. Le responsable de Rewmi à Mbour a perdu son frère.
Le frère de Modou Lô relaxé après 2 ans de détention
Ouf de soulagement pour le frère du lutteur Modou Lo. Après avoir passé au moins 2 ans en prison, il a été relaxé hier par le Tribunal Correctionnel de Dakar pour association de malfaiteurs, offre et cession de drogue en vue de la consommation personnelle. Par contre, son acolyte Daouda Diouf a écopé deux ans de prison ferme. Les faits remontent à 2017. Les agents de renseignements ont été informés que dans l’entourage du chef de file de l’écurie Rock Energie des Parcelles Assainies, il y avait quelqu’un qui s’adonnait au trafic de chanvre indien. Une perquisition chez Daouda a permis de mettre la main sur 1 kg de chanvre Indien. Interrogé par les limiers, il a tout bonnement balancé le nom du frère de Modou Lo, Ndiaga, en lui attribuant la paternité de ladite drogue. Il a fait savoir que c’est Ndiaga Lo qui lui a donné le sac contenant la drogue. Ayant eu écho de l’affaire, Ndiaga Lo avait pris la fuite. Mais il a été finalement interpellé par une délégation judiciaire en décembre 2018. Lors de l’audience, les prévenus ont nié les faits qui leur sont reprochés. Le parquet a requis 3 ans ferme à leur encontre.
Des agents de la Poste outillés en approche genre
Dans le cadre du renforcement des capacités des structures étatiques en approche genre, une session de mise à niveau a été organisée jeudi dernier à l’intention des agents de la Poste. Organisée par le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, en collaboration avec le ministère de l’Economie Numérique et des Télécommunications, la session a permis de revenir sur les notions de base de l’approche genre axées sur l’équité dans les rapports sociaux de sexe. Les objectifs fixés aux différentes cellules genre ont été passés en revue. Il s’agit entre autres du renforcement des compétences de leurs structures dans la conduite de politique nationale genre, de la facilitation de l’intégration du genre dans les processus de planification, de programmation, de budgétisation, de mise en œuvre et de suivi évaluation des structures. Différentes perspectives ont été tracées à la cellule genre du groupe la Poste pour une meilleure appropriation de sa mission. Parmi ces perspectives figurent le renforcement des capacités des acteurs sur les techniques d’intégration du genre, l’assurance de l’intégration du genre dans les outils de planification de la structure et la production d’un rapport d’activités annuelles.
Le message du Parti Communiste chinois à BBY
Le Département international du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a été séduit par le communiqué de la Coalition Benno bokk Yakaar (BBY) sur le coronavirus. Raison pour laquelle, dans une note parvenue à «L’As», le parti communiste chinois exprime sa gratitude pour le message de solidarité qui manifeste le soutien et l’amitié de la Coalition Bby au peuple chinois. En fait, au moment de l’apparition de l’épidémie COVID-19 en Chine, le Comité central du PCC, rassemblé autour de son Secrétaire Général XI Jinping, a fait valoir les avantages du système politique pour mobiliser les ressources du pays. Selon la même source, la Chine est disposée à coopérer davantage avec la communauté internationale, en particulier le Sénégal, en matière de santé. Appréciant le rôle important que joue la Coalition au pouvoir dans la vie politique sénégalaise, le Parti communiste chinois (PCC) a exprimé sa disponibilité à travailler avec elle pour relever les relations sino-sénégalaises à un nouveau palier.
L’Arabie Saoudite suspend l’entrée des pèlerins à cause du Coronavirus
L’Arabie saoudite suspend «temporairement» l’entrée sur son territoire des pèlerins se rendant à La Mecque, dans le but «de prévenir l’arrivée du nouveau coronavirus (Covid-19) dans le royaume et sa propagation», a annoncé jeudi le ministère des Affaires étrangères. Le gouvernement saoudien a également suspendu l’entrée dans le pays des voyageurs munis d’un visa de tourisme et provenant de pays où sévit le nouveau coronavirus. Une mesure qui n’est pas sans conséquence au Sénégal. D’autant que les voyagistes privés du Sénégal avaient déjà commencé à enrôler de futurs pèlerins. Ils sont obligés de suspendre l’opération dans l’espoir de voir l’Arabie Saoudite lever la mesure.
N’en doutons plus. Le français est en péril dans la patrie du Père Léo, le premier Nègre agrégé de grammaire. On comprend mieux maintenant pourquoi ceux qui sont à la tête de ce charmant pays depuis 2012 commettent bourde sur bourde, tout en passant leur temps à agresser les subtilités de cette belle langue d’emprunt. C’est clair maintenant, ils ne parlent pas français et n’y comprennent que dalle. Il faut que ceux qui comprennent nos langues nationales viennent leur traduire ce qui est écrit dans notre Constitution et qui ne souffre d’aucune ambiguïté, à moins de jouer au fourbe. Tous ces idiots qui pensent que nous sommes comme eux doivent revenir à la raison. Nul ne peut exercer deux mandats consécutifs. On n’a pas besoin d’un dessin pour faire entrer cela dans la tête du plus borné des êtres humains. Maintenant, s’ils s’entêtent à penser que ça ne s’applique pas à eux, dans ce cas, il faudrait que tous les cliniciens de nos centres de psychiatrie se mettent au chevet de ces messieurs et dames qui distillent l’idée de la possibilité d’un troisième mandat. L’on peut se demander comment le pouvoir a pu réussir l’exploit de rendre certains de nos compatriotes si débiles en moins de huit ans. Des gens qui ne se suffisent toujours pas de ce que le pouvoir a pu leur donner. Ou de ce qu’ils ont pu voler. Eux qui trainaient hier dans les rues de la capitale en savates, cherchant une piaule où loger et qui construisent à présent des châteaux. Milliardaires en moins de huit ans. A moins que l’odeur du pétrole qui sent si fort alors même que pas un seul hectolitre n’est encore sorti des puits n’ait réussi à les rendre trop bêtes pour comprendre du français aussi simple que celui dans lequel notre Loi fondamentale est rédigée. Messieurs et dames les cancres, allez au tableau et répétez avec nous un milliard de fois (puisque c’est leur unité de mesure !): « nul ne peut »… et « consécutifs ». Vous avez compris ?
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LIBERATION DE GUY MARIUS NIO LANK AUTORISEE A MARCHER SUR LE CAMP PENAL, CE VENDREDI
Le collectif Nio Lank a obtenu une autorisation du préfet de Dakar Alioune Badara Samb pour sa manifestation de ce vendredi orientée vers la libération de Guy Marius Sagna. L’autorité administrative a donné son feu vert à la manifestation après une rencontre avec les initiateurs. Les deux parties se sont accordées sur l’itinéraire. Les amis de Guy Marius Sagna ont décidé d’arpenter ce vendredi, à 15 h, la voie menant de l’échangeur de la Foire au Rond-point Liberté 6. Une pause sera marquée devant le Camp pénal où est détenu Guy Marius Sagna, depuis près de trois mois. Le collectif Nio Lank, qui a tenu un point de presse hier matin, a appelé à la mobilisation et avait averti qu’il marcherait avec ou sans autorisation préfectorale.
ALLES DU CENTENAIRE GRAVE EMBARDEE D’UN VEHICULE DE LA GENDARMERIE
Un accident spectaculaire s’est produit hier, jeudi, aux environs de 13h aux Allées du centenaire. Il a impliqué un véhicule de la gendarmerie nationale et des voitures civiles dont des taxis. Selon la division communication de la gendarmerie, l’incident s’est produit lors d’un exercice de simulation d’un attentat terroriste organisé par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye. Sur la vidéo qui circule sur le Net, on voit une voiture de la gendarmerie qui a dévié de son chemin pour venir s’encastrer sur des véhicules circulant sur le sens centre -ville -Colobane avant de se retrouver les quatre roues en l’air. Des images pour le moins spectaculaires. L’accident, même s’il n’a pas fait de morts, a occasionné quatre (04) blessés dont deux (02) grièvement. En tout cas, vu le choc, on peut considérer les blessés comme des miraculés. La gendarmerie, qui «regrette» cet événement douloureux, souhaite un prompt rétablissement aux blessés, tout en annonçant qu’une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l’accident.
SIMULATION D’ATTENTAT LE CALVAIRE DES AUTOMOBILISTES SUR L’AUTOROUTE
Autant le choix, l’heure, le jour et le lieu de la simulation (Grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose) de la capacité de riposte de nos forces de défense et de sécurité devaient faire l’objet d’une planification rigoureuse du ministère de l’Intérieur. En tout cas, hier, les automobilistes n’ont jamais autant souffert qu’hier à cause de cet exercice. Figurez-vous que les automobilistes et clients des cars de transport et de taxis ont été piégés entre le début de l’autoroute Mame Limamoulaye à hauteur du daara Mariama Niasse, juste après le rondpoint de la Patte d’Oie, jusqu’aux environs du Grand Théâtre. Ce de 11h à 14h. Pendant trois heures, personne ne pouvait bouger ! Une situation infernale sous une température caniculaire. D’ailleurs, cette situation imprévue a provoqué des pannes d’essence de nombreux véhicules. Mais le plus grave, surtout, c’est l’inconfort créé, les rendez-vous faussés qui ont suscité une grande colère chez ceux qui étaient pris au piège. Ils n’ont pas manqué de tirer des boulets rouges en direction du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye. Il y a de quoi puisque même si une attaque terroriste est par essence imprévisible…
DAKAR PLATEAU, UNE COMMUNE DE DESORDRE
Le centre-ville de Dakar est un vrai bazar. Hier, un de nos reporters a effectué une petite promenade dans cette partie de Dakar où se trouvent tous les services administratifs de l’Etat ainsi que le Palais présidentiel. Mais attention, il n’a pas touché les grilles du Palais dé ! L’image du centre-ville est pour le moins repoussante. Vers le Palais de Justice, cette partie de la ville au visage d’un bidonville ne paie pas de mine. Des minibus sont garés. Les mécaniciens qui ont pris possession des lieux déversent négligemment l’huile des moteurs sur le sol. La saleté est un peu partout. Ce qui rend l’air irrespirable, surtout avec cette poussière et cette chaleur qui ont enveloppé le pays. En descendant vers Rebeuss, c’est-à-dire vers la route qui mène à l’ex Service d’Hygiène, un désordre indescriptible y règne. Des ateliers des mécaniciens et des garages à n’en plus finir. Ce qui rend les rues plus étroites. Des véhicules et motos en panne sont stationnés dans le désordre. Les égouts déversent leur trop-plein de détritus et inondent les trottoirs en plus des nuées de mouches qui survolent les lieux. A Petersen, c’est le summum de la crasse. Ce, sans compter les marchands tabliers et autres gargotes. Une occupation anarchique et dans un désordre total.
PARCELLES ASSAINIES DETENTION ET MISE EN CIRCULATION DE FAUX BILLETS DE BANQUE
Dans la matinée du 24 février, les éléments du commissariat des Parcelles Assainies ont, lors d’une patrouille, interpellé un agent de sécurité répondant au nom de Pape Mamadou Ndiaye pour détention et mise en circulation de faux billets de banque. Une fouille minutieuse a permis de trouver par devers lui 06 coupures de 5000 FCFA en faux billets. D’après l’agent de police qui l’a interpellé, son attention a été attiré par l’attitude suspecte du mis en cause. Soumis à l’interrogatoire des limiers, il reconnait les faits qui lui sont reprochés. « Agent de sécurité au bar ``Kanding Diassy`` sis à l’unité 26 des P.A, j’ai beaucoup de connaissances parmi les clients qui fréquentent l’établissement. Et qui apprécient mon dévouement. C’est dans ce cadre que j’ai saisi le 24 février l’argent d’un client qui vient souvent jouer au poker et qui a fui en laissant son sac contenant une chemise outre ces faux billets » a-t-il soutenu pour sa défense. A l’en croire, il a oublié de déclarer le sac trouvé à la police. Une explication pour le moins boiteuse qui ne lui a pas épargné d’être déféré au parquet.
CORONAVIRUS L’ARABIE SAOUDITE SUSPEND L’ENTREE DES PELERINS SUR SON TERRITOIRE
Les voyagistes privés sénégalais sont dans le désarroi. L’Arabie saoudite a décidé de suspendre « temporairement » l’entrée sur son territoire des pèlerins se rendant à La Mecque, dans le but « de prévenir l’arrivée du nouveau coronavirus (Covid-19) dans le royaume et sa propagation », a annoncé jeudi le ministère des Affaires étrangères. Le gouvernement saoudien a décidé de « suspendre temporairement les entrées dans le royaume pour réaliser la Oumra et visiter la Mosquée du Prophète », a fait savoir le ministère dans un communiqué. La Oumra, qui attire chaque mois à La Mecque plusieurs dizaines de milliers de musulmans, est un pèlerinage qui peut être réalisé à n’importe quelle période de l’année, à la différence du Hajj qui ne peut être effectué qu’à des dates précises du calendrier lunaire islamique (cette année, le Hajj doit avoir lieu entre fin juillet et début août). L’Arabie saoudite a également suspendu l’entrée dans le pays des voyageurs munis d’un visa de tourisme et provenant de pays où sévit le nouveau coronavirus, selon des critères qui seront fixés par les autorités sanitaires. « Ces procédures sont temporaires, et sont assujetties à l’évaluation continue des autorités compétentes », a ajouté le ministère. Ce sont les voyagistes sénégalais qui proposent aux pèlerins des package pour la Oumra qui sont dans la désolation. Surtout que souvent l’argent collecté est envoyé au partenaire basé à Djeddah. Or, dans ce contexte, ce partenaire saoudien ne consent jamais à rembourser plongeant le voyagiste dans un profond dilemme. Ces jours-ci, des contentieux risquent d’éclater entre les voyagistes et les pèlerins qui souhaiteraient rentrer dans leurs fonds.
HOPITAL DOMINIQUE DE PIKINE DES « SYNDICALISTES » SEMENT LA PAGAILLE…
S’il existe au Sénégal des syndicalistes qui freinent la bonne marche des institutions et sèment la pagaille dans le système sanitaire, c’est bel et bien ceux de And Geusseum. Du moins, certains parmi eux qui ternissent le noble combat mené par Mballo Dia Thiam et Sidya Ndiaye. La preuve par le Centre de santé Baye Talla Diop (ex- Dominique de Pikine) où des infirmiers retraités, brancardiers, chauffeurs, vigiles et garçons de salle prennent en otage toute une structure. Non contents, ils se sont défoulés sur le Médecin-Chef qu’est l’honorable Dr Assane Ndiaye. Pourtant, que ce soit les gouverneurs, préfets et maires ou ses collègues médecins, tout le monde s’accorde à reconnaitre la compétence, l’honnêteté et la droiture du Dr Assane Ndiaye qui a fait ses preuves dans presque tous les hôpitaux et districts du pays. Récemment affecté à Pikine, le médecin doyen a jugé nécessaire de mettre de l’ordre dans l’hôpital Dominique où certains infirmiers retraités, refusant de cesser le travail, détournaient des malades pour les orienter chez eux. Et pourtant, le préfet, par arrêté, a demandé au Médecin-chef de prendre toutes les dispositions visant à faire partir les retraités c’est-à-dire les chasser du district. Hé bien, le préfet de Pikine ne savait qu’avec les syndicalistes de And-Gueusseum rien n’est facile ! A preuve, dès que le médecin-chef Assane Ndiaye a pris une note mettant fin au service des agents retraités, la lutte « syndicale » a repris ! Et de fort mauvaise manière puisqu’elle a pris une autre tournure aux allures de sabotage jusqu’à empêcher l’accès des malades aux structures de soins. Encore plus grave dans ce Sénégal dit Emergent, il arrive des moments dans certains districts comme de celui de Dominique-Pikine où des brancardiers et garçons de salle affiliés à And-Gueusseum décrètent des mots de grève tout en paralysant les services de santé. Ce en toute impunité du fait que face à And-Gueussem, l’Etat a toujours montré son impuissance. Heureusement que le syndicat des médecins du Sénégal (Sames) est allé au « chevet » du Dr Assane Ndiaye pour le soutenir dans cette lutte.
Sénégal / Guinée-Bissau : Tunisie et Maroc au sifflet
Les arbitres qui vont officier lors de la double confrontation entre le Sénégal et la Guinée-Bissau le 28 mars (4ème journée) et le 31 mars (4ème journée)sont connus. «C’est un trio tunisien qui a été désigné pour le match Sénégal / Guinée-Bissau, programmé le 28 mars, à partir de 19 heures, au stade Lat Dior de Thiès», informe APS. «L’arbitre central Sadok Selmi sera assisté de Mohamed Bakir et Jridi Faouzi. Le 4ème arbitre, Yousri Mohamed Bouali, est aussi de nationalité tunisienne», ajoute l’Agence de presse sénégalaise. Trois jours plus tard, les Lions se rendront à Bissau. La rencontre comptant pour la 4ème journée des éliminatoires «sera dirigée par un quatuor marocain avec comme arbitre central Adil Zourak. Ce dernier sera assisté de Zakaria Brinsi et de Hamza Naciri, le 4ème arbitre étant Noureddine El Jaafari», poursuit la même source.
Naples : Koulibaly se rapproche un peu plus du PSg
L’achat d’un duplex à Paris pour un peu plus de 2 milliards a donné desidées à la presse française, qui a fait le rapprochement entre Kalidou Koulibaly et le Paris Saint-Germain. Et selon un proche de l’international sénégalais, ce dernier, «aujourd’hui, a un peu fait le tour de la question en Italie. Il a envie de continuer à jouer la Ligue des champions, de faire partie d’un projet d’un club européen de haut niveau, compte tenu de l’avancée de sa carrière».
Rennes : Mbaye Niang coûterait 20 milliards à Marseille
En pleine renaissance depuis deux ans à Rennes, Mbaye Niang reste sur la continuité de son super exercice de l’an dernier. L’attaquant des Lions serait dans le viseur de Marseille pour le prochain mercato d’été. «Auteur de 10 buts en Ligue 1 cette saison avec le Stade Rennais, épouvantail de ce championnat à la troisième place, l’attaquant Mbaye Niang serait dans le viseur des dirigeants olympiens en vue du prochain mercato estival», écrit L’Équipe. L’international sénégalais apparaît en priorité sur la liste du board olym- pien. Il est estimé à 30 millions d’euros (environ 20 milliards FCFA).
Watford : Sarr titulaire contre Liverpool ?
Le coach de Watford, Nigel Pearson, se frotte les mains de pouvoir compter sur tout son effectif. Il le faut bien puisque ses joueurs vont affronter Liverpool, la machine infernale de la Premier League. Concernant Ismaïla Sarr, les nouvelles sont plutôt rassurantes et le Lion pourrait même débuter face aux Reds. «Sarr est beaucoup plus proche (d’un retour dans le onze). L’équipe a eu une bonne semaine», confie l’entraîneur des Hornets, heureux d’avoir à nouveau des options à sa disposition.
Liverpool : Minamino remercie Sadio Mané
Nouveau joueur de Liverpool, Minamino n’a pas encore disputé de match en Premier League hormis quatre apparitions avec les Reds jusqu’à présent, Jürgen Klopp lui donnant le temps de s’installer à Anfield. Et l’international japonais a pu compter sur le soutien de Sadio Mané et Naby Keïta pour faciliter son intégration. Deux joueurs qu’il considère comme particulièrement utiles, car ils peuvent parler anglais mais ont également une compréhension de l’allemand. «Je voudrais dire que tous les joueurs ont été accueillants, mais surtout Naby Keita et Sadio Mané qui ont des casiers (dans le vestiaire) près du mien et peuvent parler anglais», a déclaré Minamino
Bécaye Mbaye théorise le départ d’Alioune Sarr
L’animateur de l’Œil du Tigre est revenu à travers un entretien avec IGFM sur le point de presse tenu par le CNG de lutte, lundi dernier. Bécaye Mbaye persiste et signe que le président Alioune Sarr devrait quitter sa fonction à la fin de son mandat. Il estime qu’une autre personne pourrait valablement le remplacer.
Alioune Sarr pas de cet avis
Apparemment, le président Alioune Sarr n’est pas près de quitter les commandes du CNG de lutte. Malgré les attaques de Serigne Ousmane Dia dit Bombardier et d’autres acteurs de la lutte, il reste au poste tant que l’autorité publique ne l’a pas changé. Une position indéfectible du vice-président du Comité de lutte africain.
Bombardier en Angleterre depuis mercredi dernier
Bombardier de Mbour est en Angleterre depuis mercredi passé. Le B52 se trouve actuellement à Birmingham pour les besoins de son combat MMA face à Daniel Podmore, le 29 février prochain. Ce sera la seconde sortie en MMA du double détenteur de la couronne de Roi des arènes.
Quel adversaire pour Baye Darou ?
Pensionnaire de Sakku Xam Xam de Birahim Ndiaye, Baye Darou n’a pas combattu la saison passée. Le coéquipier d’Agogo veut vite trouver un combat. En attendant, il se prépare sans relâche et se montre très en forme. Mais, on ne sait pas encore quel adversaire il va croiser pour son retour..
Sangomar contacté pourle 13 avril
Sangomar prépare son come-back. Le pensionnaire de Grand-Yoff Mbollo est resté deux saisons sans nouer le Nguimb. Il informe qu’il est contacté par le promoteur Prince Cissokho pour en découdre avec un lutteur de Guédiawaye le 13 avril 2020. Sangomar ne badine plus aux entraînements. Il nous confie qu’il se défonce comme un forcené.
Bathie Séras réclamé par les amateurs
Bathie Séras se fait rare dans l’arène. Le Magicien de Guinaw Rails est resté quelques petites années sans combattre. Des amateurs ne cessent de joindre la rédaction de Sunu Lamb pour réclamer son retour. Espérons que cette demande des amoureux de la lutte ne tombera pas dans l’oreille d’un sourd.
La Rue 6 aux couleurs de Bébé Diène
L’enfant de la Médina Bébé Diène (Soumbédioune) va affronter Fourrière (Grand-Yoff Mbollo), dans un combat qui oppose deux jeunes lutteurs montants. Assane Ndiaye est le promoteur de ce combat. À la Médina, les habitants ont fini de décorer la Rue 6 aux couleurs de Bébé Diène. Des drapeaux avec le nom du lutteur sont attachés le long de ce chemin.
L’AREELS organise un gala le 8 mars à Rufisque
L’Association des responsables des écuries et écoles de lutte du Sénégal (AREELS) met en marche son plan. Après avoir décidé d’organiser des tournois de lutte simple, à l’occasion de leur journée de réflexion, cette structure dirigée par Malick Gningue tient un gala de lutte le dimanche 8 mars prochain à Rufisque. La mise n’est pas encore déterminée.
Diak’s est aux États-Unis
Le promoteur Mamadou Diakhaté dit Diak’s Productions est injoignable ces derniers temps sur son téléphone. Il n’est pas également en ligne sur WhatsApp depuis le 6 février passé. La cause, c’est que le Golden Boy de la lutte simple est hors du Sénégal. Il se trouve aux États-Unis.
LA FRANCE ACCUSE L'AMBASSADEUR DU MALI DE PROPAGER DE FAUSSES ACCUSATIONS
Paris a dénoncé jeudi la mise en cause par l'ambassadeur du Mali à Paris du comportement prêté à des soldats de la Légion étrangère à Bamako, prévenant que de telles "fausses accusations" risquaient de compromettre la lutte anti-djihadiste au Sahel
Le gouvernement français a vivement dénoncé jeudi la mise en cause par l'ambassadeur du Mali à Paris du comportement prêté à des soldats de la Légion étrangère à Bamako, prévenant que de telles "fausses accusations" risquaient de compromettre la lutte contre les groupes djihadistes au Sahel.
Entendu mercredi par la commission de la Défense et des forces armées du Sénat français, l'ambassadeur malien Toumani Djimé Diallo a pointé du doigt les "débordements" auxquels se seraient livrés, selon lui, des légionnaires français dans la capitale malienne.
"Par moments, dans les Pigalle de Bamako, vous les retrouvez, tatoués sur tout le corps, en train de rendre une image qui n'est pas celle que nous connaissons de l'armée. Ça fait peur, ça intrigue", a-t-il déclaré pendant une audition des ambassadeurs des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) consacrée à l'opération Barkhane.
Soulignant qu'aucun légionnaire français n'a jamais été déployé à Bamako, Paris a accusé jeudi l'ambassadeur malien de propager des "fake news", alors même que le président Emmanuel Macron avait appelé lors d'un sommet à Pau, en janvier, ses homologues des pays du G5 Sahel à lutter contre les discours "indignes" qui alimentent les sentiments antifrançais.
"Cette mise en cause est non seulement fausse mais inacceptable (...) et indécente quand la France s'est résolument engagée pour combattre les groupes terroristes qui menacent les populations du Sahel", a protesté le cabinet de la ministre des Armées, Florence Parly.
AGIR "POUR LA RÉUSSITE DE TOUS"
"Plutôt que de véhiculer et de propager de fausses accusations, nous attendons de l'ambassadeur du Mali qu'il mobilise toute son action pour la mise en oeuvre des décisions du sommet de Pau et la réussite de tous", a-t-il ajouté dans une déclaration envoyée à Reuters.
Contactée par Reuters, l'ambassade du Mali a déclaré qu'elle ne souhaitait pas réagir dans l'immédiat.
L'armée française s'est aussi étonnée de ces accusations, alors qu'elle n'a "quasiment plus" de soldats stationnés à Bamako depuis le transfert du commandement de l'opération Barkhane au Tchad en 2014, à l'exception de membres de la mission de l'Onu (Minusma) ou de la mission de formation de l'Union européenne (EUTM).
"Il n'y a jamais eu d'unité de la Légion étrangère déployée ou stationnée à Bamako et elles n'ont pas vocation à l'être", a souligné le porte-parole de l'état-major, le colonel Frédéric Barbry.
Lorsqu'ils ont quartier libre, les soldats de la force Barkhane ne sont en outre pas autorisés à quitter leurs bases opérationnelles, toutes situées dans le nord-est du Mali, loin de Bamako, a-t-il ajouté.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
LES VÉRITÉS INDÉNIABLES DE BARTH
EXCLUSIF SENEPLUS - C’est un secret de Polichinelle de dire qu'à maintes occurrences, les marabouts ont pesé sur des décisions de justice - Il faut cesser de donner aux propos de Dias une tonalité identitaire
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 27/02/2020
Lors de l’émission le Jury du dimanche du 23 février dernier, Barthélémy Dias a déclaré avec amertume que « Guy Marius Sagna (GMS) est en prison parce qu’il est catholique et que s’il était Mbacké, s’il appartenait à la Famille Sy ou Laye, il serait libéré depuis longtemps ». Une telle déclaration a eu l’heur de soulever les indignations les plus sélectives et les vitupérations les plus hypocrites des sentinelles de notre royaume moral. A entendre les jérémiades des pontifes moralisateurs suscitées par les propos soi-disant clivants de Barth, certains dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une dérive discursive identitaire de la part du maire de Mermoz-Sacré Cœur au point de réclamer des excuses publiques. Une telle posture témoigne d’une malhonnêteté intellectuelle et d’une démagogie effarante de pseudo-intellectuels moralisateurs qui veulent alchimiser le discours barthien.
Il paraîtra, sans doute étrange, à certains indignés, à la suite du vif débat soulevé par Barthélémy Dias sur le cas Guy Marius Sagna, que nous épousions la même position sur les raisons de la détention illégale, prolongée du leader de Frapp France Dégage. Si GMS reste encore en prison, c’est parce que le clergé est resté aphone et atone dans ce qui parait comme l’une des pires injustices de l’année 2019 et qui se perpétue en 2020. Ainsi, ces propos du maire de Mermoz ne sont pas à lire au premier degré, c’est-à-dire le prendre au pied de la lettre. Il ne sert à rien de verser dans des polémiques terminologiques pour détourner le véritable sens des propos de Barth mais de voir ce que le métalangage nous offre comme sens.
On est tous conscients du poids sociologique et symbolique des hommes religieux dans notre pays. Si Barth a déclaré, le cœur meurtri, que son coreligionnaire croupit, depuis le 29 novembre 2019, en prison dans des conditions draconiennes, ce n’est point pour dire que les catholiques sont discriminés au Sénégal et qu’ils ne sont pas traités au même pied que les adeptes des autres religions, mais c’est surtout pour dénoncer l’inertie, le mutisme et le manque d’assistance du clergé catholique à l’endroit du pauvre GMS. Par conséquent, l’édile de Mermoz-Sacré Cœur critique plus l’inaction de l’Eglise catholique à l’endroit de GMS que la justice du Prince Macky Sall qui maintient en taule le héros de Nio Lank Nio Bagn.
Si la justice au Sénégal transcendait toujours les appartenances partisanes pour prendre ses décisions en toute indépendance, jamais Barth n’aurait émis ces vérités irréfragables que certains pseudo-gardiens de la stabilité et de la cohésion socio-religieuse veulent détourner à des fins immorales. Mais quand dans un pays, la plupart des décisions de justice sont dictées par des logiques confrériques, on arrive à avoir le sentiment que le pouvoir maraboutique a une véritable prégnance et un réel pouvoir d’influence sur l’autorité judiciaire. Dans l’histoire politique du Sénégal, des chefs religieux équidistants ont eu à dénoncer des injustices exercées des personnalités dont le seul tort est d’être en conflit avec le chef de l’exécutif. Feu le journaliste écrivain Chérif Elvalide Sèye rappelle, dans son ouvrage « Mgr Hyacinthe Thiandoum : à force de foi », le rôle primordial qu’avait joué le cardinal Thiandoum dans la crise de 1962 entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia. Une position qui lui vaudra le courroux de Thierno Seydou Nourou Tall, ardent partisan de Senghor, qui n’avait pas hésité à vouloir s’en référer au souverain pontife d’alors, Jean XXIII alias Il Papa Buono. Nonobstant ces menaces du khalife omarien de l’époque, le chef de l’Eglise catholique sénégalaise n’avait jamais démordu de sa position et de sa conviction sur l’innocence de Mamadou Dia. Aujourd’hui, dans le même registre, Barth interpelle Monseigneur Benjamin Ndiaye à user de toute sa diplomatie et de toute son aura pour faire fléchir le pouvoir dans l’affaire GMS. C’est un secret de Polichinelle de dire, en maintes occurrences, que les marabouts ont pesé sur des décisions de justice.
Quand, en 2016, Karim Wade bénéficiait d’une grâce qui le libérait de la prison, feu le khalife général des mourides Serigne Sidy Mokhtar y avait un rôle prépondérant. D’ailleurs, le jour de sa sortie, son fils était présent à la résidence de Madické Niang, Karim s’était rendu pour le voir avant de quitter Dakar pour Doha. Tout le monde reconnait que Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine a beaucoup usé de son entregent pour faire libérer le talibé Cheikh Khalifa Sall. Et il a fallu que l’actuel guide spirituel des mourides, Serigne Mountakha, dans l’ambiance réconciliatrice de Massalikoul Jinane, intercédât auprès du président du Conseil supérieur de la magistrature pour faire élargir l’ex-maire de Dakar et son talibé Mbaye Touré, ex-directeur administratif et financier de la Ville de Dakar. Il faut rappeler que Serigne Mountakha Mbacké, alors deuxième personnalité mouride après le Khalife Serigne Sidy Mokhtar, était parti rendre visite à son talibé Mbaye Touré dans la nuit du 4 au 5 août 2017. Et cette visite très symbolique était une forme de pression exercée sur l’autorité exécutive ou judiciaire.
Si le tristement célèbre marabout de Louga Cheikhouna Guèye dit Serigne Khadim qui avait ignominieusement enchainé de tout petits talibés a bénéficié d’un sursis de deux ans, c’est grâce à l’intervention comminatoire du khalife des mourides qui déclarait aux maitres coraniques venus chercher secours à quelques jours du délibéré ceci : «J’attends juste la décision de la justice par rapport à ce cas précis et je saurai quoi faire. Soyez rassurés, ils vont faire ce que nous voulons ou on change de position parce que trop c’est trop. Pour le cas du maître coranique, si la décision de la justice est clémente temps mieux au cas contraire, nous allons prendre nos responsabilités.» Suffisant pour que le juge ne s’aventurât pas à suivre le réquisitoire du procureur qui demandait deux ans ferme. A cette décision judiciaire influencée par la déclaration du saint homme, il faut ajouter la prégnance du saccage du tribunal de Grande instance de Louga par les partisans furibards du maitre coranique tortionnaire.
Si Macky Sall a échappé à la prison après sa défenestration de l’Assemblée nationale en 2008, c’est grâce au défunt khalife Serigne Bara Mbacké qui a pesé de toute sa puissance pour faire reculer l’alors président de la République, Abdoulaye Wade. Et on connait le degré d’implication de Mourtala et de Galass Kaltom, fils de Serigne Bara dans cette intercession qui allait sauver, de la prison, celui qui dirige aujourd’hui le pays.
Alors, il est temps de cesser cette tartufferie qui consiste à vouloir donner aux propos de Dias une tonalité identitaire ou à verser dans une sémantique de discours stérile. Cette déclaration bien réfléchie du maire de Mermoz et à laquelle nous souscrivons entièrement ne doit pas être utilisée comme une machine de guerre pour oblitérer le vrai débat sur la libération du leader de Frapp France dégage.
PRÉSIDENTS AFRICAINS, LE RESPECT NE SE QUÉMANDE PAS !
Les Africains ne cesseront de faire partie du camp des humiliés - où ils sont souvent installés par leurs dirigeants - tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas de dirigeants courageux, dignes et soucieux du bien-être de leurs peuples
La vidéo montrant le président français au Salon de l’agriculture déclarer qu’il mettrait plus de pression sur le président Paul Biya en a surpris plus d’un. La colère et l’indignation qu’elle a suscitées au Cameroun ont été si grandes que nombre de citoyens de ce pays sont partis manifester leur mécontentement devant les grilles de l’ambassade de France à Yaoundé. Pourtant - si on imagine ce qui doit se dire et/ou se faire en privé, lors des tête-à-tête, entre Emmanuel Macron et nombre de ses homologues de l’Afrique noire francophone et entre ceux-ci et certains dirigeants occidentaux – cette déclaration, le message comminatoire que le président français a adressé aux chefs d’État des pays du G5 Sahel après la mort de treize soldats de son pays, la sortie de l’ambassadeur de l’ancienne puissance coloniale contredisant les autorités sénégalaises sur la date de mise en circulation du Ter, le « court-circuitage » de la CEDEAO par le couple Macron-Ouattara à propos du futur remplacement du franc Cfa par l’Éco…ne doivent être que la partie visible de l’iceberg de l’humiliation dans l’océan d’indignité dans lequel nos dirigeants sont souvent plongés.
Comment un président peut-il respecter son homologue qu’il a aidé à accéder au pouvoir illégalement et à s’y maintenir en foulant au pied les règles nationales et internationales ? Comment un président peut-il jouir du respect de ses pairs, s’il n’hésite pas à massacrer sa propre population ou à modifier manu militari la constitution de son pays afin de pérenniser son règne ? Comment un président peut-il respecter son homologue, quand l’argent détourné par celui-ci – pendant que son peuple manque de tout – est déposé dans les banques du pays du premier nommé ? Comment un président peut-il respecter son homologue dont il peut faire vaciller le trône par un simple claquement de doigts ? Comment un président peut-il vouer un soupçon de respect à son homologue si ce dernier signe avec lui des traités totalement opposés aux intérêts du peuple qu'il est censé défendre ?
Le jour où nombre de présidents africains, pour rester au pouvoir, n’auront plus besoin de tuer qui que ce soit ou de modifier la constitution de leurs pays ; le jour où ils ne chercheront plus à se faire remplacer obligatoirement par un de leurs enfants ou par un membre de leur parti, mais par un candidat librement élu par ses concitoyens ; le jour où ils signeront des accords qui profiteront à leurs peuples ; le jour où ils cesseront de détourner les maigres avoirs de ceux-ci pour les déposer dans des banques étrangères ou des paradis fiscaux ; le jour où ils agiront avec courage et dignité devant leurs homologues étrangers - fussent-ils les plus puissants au monde -, non seulement le regard que leurs homologues étrangers porteront sur eux changera, mais leurs concitoyens seront fiers d’eux et n’auront plus besoin de se plaindre auprès de qui que ce soit afin de mettre une quelconque pression sur eux. Car l’eau de la démocratie et du respect des droits de tout un chacun coulera de source dans leurs pays.
Il y a des propositions qui ne sont malheureusement faites qu’aux pays faibles, surtout s’ils sont africains. C’est sans doute pour cette raison que la FIFA, par le biais de son président, M. Gianni Infantino, pour des raisons prétendument financières, veut que le CAN soit organisée tous les 4 ans. Elle reste pourtant muette sur une question beaucoup plus importante : les cris racistes dont sont encore victimes plusieurs fils du continent africain sur de nombreux terrains européens. Elle feint aussi d’ignorer le lobbying des clubs européens pour qui les compétitions africaines sont souvent « inopportunes et encombrantes» parce que les séparant temporairement de quelques-uns de leurs footballeurs, parfois les meilleurs. Même s’il ne faut pas perdre de vue qu’il peut exister des problèmes de calendriers, lors des compétitions internationales les joueurs sud-américains et européens sont souvent, pour ne pas dire toujours, libérés par leur club sans aucun bruit, contrairement à ce qui se passe souvent quand il s’agit de footballeurs africains.
Lors de sa récente visite au Sénégal, le Premier Ministre canadien n’avait pas oublié d’inscrire dans son agenda son projet pour la légalisation de l’homosexualité dans le pays. Sans doute ignore-t-il que les pays en développement ont plus besoin de transferts de technologie, de commerce équitable, d’accords « gagnant-gagnant », du desserrement de l’étau dans lequel les enserrent les institutions financières internationales, de l’annulation des dettes qu’ils ont contractées iniquement. Bien que le président Macky ait pris une posture courageuse en lui répondant, il lui a juste fermé la porte tout en n’excluant pas la possibilité de passage par la fenêtre un jour. Pendant ce temps, Vladimir Poutine – qui n’a ni peur de représailles encore moins de pression ou de gel « d’aides » ou de subventions venant de quelque pays que ce soit - a montré que : quand on refuse, il faut dire non. Aussi a-t-il même pensé à faire inscrire l’interdiction de l’homosexualité dans la constitution de son pays. C’est dire que les relations internationales ont été de tout le temps des rapports de forces. Dès lors, la respectabilité d’un pays se mesure souvent à l’aune de son PIB et surtout de sa force militaire. Consciente de cela, la Corée du Nord mise beaucoup sur son armée quitte à sacrifier le bien-être de son peuple. Le Venezuela qui subit l’assaut répété des USA pour des raisons obscures et infondées, la Bolivie qui a connu le renversement d’un président démocratiquement élu, l’Iran dont l’un des généraux, à l’occurrence Qassem Soleimani, a été tué pour des raisons sombres ne diront pas le contraire. Quid des pays africains noirs francophones, qui sont semi-souverains ?
En définitive, Régis Debray semble avoir raison : « Ne comprendra rien au XXIe siècle, celui qui ne saisit qu’aujourd’hui vivent côte à côte, dans le genre humain, deux espèces dont l’une ne voit pas l’autre : les humiliants et les humiliés. [ … ] La difficulté vient de ce que les humiliants ne se voient pas en train d’humilier. Ils aiment à croiser le fer, rarement le regard des humiliés[1].» Les Africains, du moins nombre d’entre eux, ne cesseront de faire partie du camp des humiliés - où ils sont souvent installés par leurs dirigeants - tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas de dirigeants courageux, dignes, fiers et soucieux du bien-être de leurs peuples ; tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas la force de se défendre tout seuls et la capacité de se nourrir ; tant et aussi longtemps qu’ils resteront de faibles petits États désunis…D’où la nécessité du basculement sur la pente du destin fédéral cher à Cheikh Anta Diop. L’auteur de Nations nègres et culture ’avait-il pas dit que : « La sécurité précède le développement.» Chaque jour que Dieu fait, ce qui se passe sur le continent lui donne raison.
LE SÉNÉGAL, ELDORADO DES MENDIANTS DE LA SOUS-RÉGION
Ils viennent du Mali, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Burkina et même de la Sierra Leone. On les voit dans les artères de Dakar, guettant les bienfaiteurs à hauteur des ronds-points… Leur business : faire la manche pour nourrir leur famille
Le Sénégal serait-il devenu un eldorado pour les mendiants de la sous-région ? Ces derniers, en nombre important, envahissent de plus en plus le «marché» sénégalais de la mendicité.
Une femme, embonpoint bien entretenu et portant un bébé sur le dos, se faufile entre les véhicules bloqués dans un embouteillage sous un soleil de plomb. Elle ne comprend pas un seul mot wolof mais parvient à rendre le cœur des automobilistes accessible à la compassion. Ils la gratifient de quelques menues monnaies. Puis, elle s’en va rejoindre ses infortunés «acolytes» assis à l’intersection de la Cité des eaux. Hommes, femmes, garçons et filles et même des nourrissons se sont emparés de ce lieu. Ils y mangent, s’y accordent du répit de temps en temps et espèrent y trouver fortune. Ils ont un point commun : aucun d’eux n’est sénégalais. Ils viennent du Mali, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la République de Guinée, du Niger, du Burkina Faso et même de la Sierra Leone. On les voit partout dans les artères de la capitale. Ils «guettent» les bienfaiteurs à hauteur des feux de signalisation, des ronds-points stratégiques, à la sortie des banques… Leur business, c’est faire la manche, espérant nourrir leur famille d’ici et d’ailleurs.
Au Rond-point faisant face aux Cours sainte Marie de Hann, ils ont fini de faire partie du décor. En cette matinée de lundi, le soleil envoie sa chaleur sur la terre, mais il ne les rebute point. On met un léger voile sur la tête pour aller à la rencontre des âmes charitables. Ici, l’ambiance est bon enfant. On rit, on s’esclaffe ! Leur dialecte nous est inconnu. «Nous venons du Mali», affirme la plus âgée des femmes, en tressant sa fille. Notre «intrusion» casse l’ambiance. Difficile de leur tirer un mot de plus.
«Nous nous sentons en sécurité au Sénégal»
Quand la confiance s’est installée, l’un des rares à se débrouiller en français accepte de se livrer. «Nous ne faisons de mal à personne. Nous venons ici le matin pour mendier et, à la tombée de la nuit, nous rentrons tous ensemble. Si nous avons préféré le Sénégal à d’autres pays limitrophes, c’est parce que nous nous sentons en sécurité ici», lance Salifou, lunettes bien ajustées laissant entrevoir un œil endommagé. Ce groupe de plus de dix personnes venues d’un ailleurs tumultueux pour trouver un mieux-être au Sénégal est presque devenu une famille. Ce sont des couples, des amis, des parents originaires de la même contrée. Selon Salifou, âgé de 40 ans, c’est un groupe de cinq qui a rejoint en premier il y a un peu plus de trois ans. «Au fur à mesure, ils ont envoyé les frais de transport aux autres qui les ont rejoints», explique-t-il. Boukary, lui, est un non-voyant. Il est tout le temps accompagné de sa fille. Ils préfèrent faire la manche à l’intérieur des quartiers comme Hann Mariste que d’inhaler la pollution émise par les voitures. Ayant élu domicile à Dalifort où le loyer lui revient à 5000 FCfa par mois, il est hors de question pour lui de révéler sa recette journalière. Mais, il n’est pas près de rentrer.
Bouraima, mendiant malien : «Je suis venu au Sénégal avec ma famille après l’attaque de mon village»
Bourama est originaire du Mali. Il a fait de Hann Mariste son fief. Portant des haillons, il est le prototype du mendiant professionnel. Entre un français approximatif et un wolof plus proche du baragouin, il parvient tout de même à se faire comprendre. Il est arrivé au Sénégal quand son village a été attaqué par des djihadistes. «Une partie de ma famille est à Bamako ; je suis venu au Sénégal avec ma femme et mes deux enfants», explique-t-il en désignant de son index ridé sa fille qui lui sert de guide. Occupant une maison abandonnée à la Cité des eaux, Bourama ne se plaint pas. Avec des recettes journalières qui varient entre 5.000 et 10.000 FCfa, il ne dépense presque rien pour la nourriture. Les voisins le gratifient de leurs restes. Chaque matin, révèle-t-il, la famille se divise en deux groupes qui partent à la quête de l’aumône. Un business qui rapporte et dans lequel il semble se plaire. D’ailleurs, assure-t-il, une seule chose peut le ramener au pays : le retour au calme. Ce qui, selon lui, «reste une utopie». «Cette histoire ne finira jamais», dit-il, abattu.
La ruée des «maîtres coraniques» de la sous-région
Selon Niokhobaye Diouf, Directeur de la Protection de l’enfance, des enquêtes ont révélé que plusieurs individus se disant maîtres coraniques venant de la sous-région se sont installés dans la capitale et dans beaucoup de régions avec leurs talibés. Le Coordonnateur de la région de Dakar de la Fédération nationale des maîtres coraniques, Kéba Gaye, confirme que le phénomène existe. «Ces individus sont mus par le seul désir de vivre de l’exploitation des enfants. Il y en a qui font des pieds et des mains pour avoir la nationalité sénégalaise afin d’élargir leurs possibilités et de mieux exploiter les enfants. Je suis convaincu qu’ils ont des relais qui les protègent. Nous les mettons souvent en garde mais, sans l’accompagnement de l’État, nous ne pourrons pas y arriver», dit-il, non sans souligner que ces maîtres coraniques sont très mobiles dès qu’ils sentent une quelconque menace.
70% des mendiants ne viennent pas des «daaras»
S’il est jeune, le mendiant est souvent assimilé à un talibé venant d’une école coranique. Selon Human Rights Watch, ils sont près de 50.000 enfants. Mais une bonne partie d’entre eux pratique cette activité librement et ne vient pas des «daaras». Moustapha Lô, Président de l’Association des maîtres coraniques, estime que la plupart de ceux qui mendient ne sont pas dans les «daaras». «Un enfant qui mendie, c’est juste pour chercher de quoi manger. Si quelqu’un fait la manche jusqu’à certaines heures, c’est parce qu’il ne vient pas d’un « daara ». Un talibé ne peut pas être dans la rue jusqu’à certaines heures», dénonce-t-il. Moustapha Lô indique que des enquêtes menées par ses collègues ont révélé que «plus de 70% des mendiants ne viennent pas des « daaras »». Il ajoute que le rapport des Sénégalais à l’aumône pousse beaucoup de familles démunies à envoyer leurs enfants dans la rue. «Mais on met tout sur le dos des « daaras »», déplore-t-il.
Les petites nigériennes sous le regard vigilant de leurs mères
Au Croisement Cambérène, l’arrêt grouille de monde comme d’habitude. Mais le décor connaît un petit changement. Des filles de teint clair et à la chevelure longue disputent la chaussée aux piétons. Elles ne tendent pas seulement la main, elles s’agrippent aux passants. «Sarakh, sarakh…» (aumône), répètent-elles, provoquant toutes sortes de réactions, le tout sous le regard presque indifférent de leur maman allaitant un frêle nourrisson. À en croire M. Cissé, vendeur de café à l’arrêt, elles viennent du Niger. «Elles avaient disparu pendant un bon moment mais, depuis quelques jours, elles reviennent petit à petit», renseigne-t-il. Il y a quelques années, une flopée de petites filles nigériennes prenait possession des rues dakaroises, particulièrement l’avenue Cheikh Anta Diop. L’histoire se répète.
Sur 1585 enfants retirés de la rue, 635 sont des étrangers
«Sur les 1585 enfants retirés lors de la première phase, les 950 sont des Sénégalais, plus de 400 sont Bissau-guinéens et les 200 des Gambiens, Maliens et quelques Sierra-Léonais». Les statistiques sont données par le Directeur de la Protection de l’enfance. Niokhobaye Diouf estime que cette situation résulte de plusieurs facteurs. Il y a d’abord la porosité des frontières, la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Cedeao.
protection des enfants : Plaidoyer pour des mesures plus corsées
Quand le Ministre sénégalais des Affaires étrangères avait convoqué les ambassadeurs et les consuls des autres pays pour leur dire de prendre des mesures contre l’exploitation des enfants, cela avait offusqué un diplomate. «Un ambassadeur s’est levé pour dire que le Sénégal n’a pas le droit d’interdire l’entrée de ses ressortissants dans son territoire. Quand ils quittent leur pays pour venir au Sénégal, ils y retrouvent une partie de leur famille. Certains sont mariés à des Sénégalais», raconte le Directeur de la Protection de l’enfance, Niokhobaye Diouf, rapportant les propos du diplomate. À ses yeux, c’est ce qui rend les choses compliquées. C’est pourquoi, pense-t-il, il faut instaurer des titres de voyage ou des conditionnalités qui feront qu’un adulte n’aura pas le droit de convoyer six à cinq enfants dans les bus sans autorité parentale. «On ne doit pas traverser une frontière avec autant d’enfants aussi facilement», dit-il.
par l'éditorialiste de seneplus, bacary domingo mané
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LE CONTRE-FEU DU RÉGIME MACKY SALL
EXCLUSIF SENEPLUS - La gestion du pouvoir actuel est calamiteuse et le président de la République est en difficulté - La question du troisième mandat a pour but de détourner la population de vrais sujets de préoccupation
Boubacar Badji et Youssouf Ba |
Publication 27/02/2020
Macky Sall essaie de se sauver la face. C'est l'avis du journaliste et spécialiste en communication politique, Bacary Domingo Mané. A en croire l'éditorialiste de SenePlus, le chef de l'Etat se trouve en mauvaise posture vis-à-vis de l'opinion qui vit mal la hausse généralisée des prix. Et pour se tirer d'affaire, les pontes du régime agitent la question du troisième mandat qui, relève Bacary Domingo Mané, n'a pas lieu d'être en ce moment.