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28 septembre 2025
UNE PREMIÈRE !
Pour la première fois depuis l’arrivée de la pandémie au Sénégal, l’on note que le nombre de patients guéris est supérieur à celui des patients actuellement sous traitement dans les différents centres prévus à cet effet.
La tendance positive de ces derniers jours se poursuit. Pour la première fois depuis l’arrivée de la pandémie au Sénégal, l’on note que le nombre de patients guéris est supérieur à celui des patients actuellement sous traitement dans les différents centres prévus à cet effet.
En effet, ce vendredi, à la lumière de la situation du jour présentée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, il y a un total de 137 patients déclarés guéris contre 125 autres encore sous traitement. Aujourd’hui, Abdoulaye Diouf Sarr a annoncé que sur 195 tests effectués, il y a eu 14 patients déclarés guéris et 15 nouveaux cas, tous des cas contacts suivis par les services sanitaires et donc aucun cas importé ni aucun issu de la transmission communautaire.
A ce jour, selon les chiffres officiels du ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Sénégal compte 265 cas positifs recensés depuis le 2 mars, dont 137 guéris, 2 cas de décès déplorés, 1 patient évacué à sa demande, en France, et 125 autres qui sont encore sous traitement dans les différents centres de traitement prévus à cet effet.
Le Covid19 tue 7 sénégalais aux Etats-Unis
Le coronavirus est en train de ravager nos compatriotes vivant aux Etats-Unis d’Amérique. Le président de l’Association des Sénégalais d’Amérique Sadio Yaya Barry déplore déjà 7 décès à New-York (1 à Manhattan, 1 à Brooklyn et 5 dans le Bronx,) et plus de 15 malades hospitalisés. Selon M. Barry, contrairement à ce qui a été rapporté précédemment dans les medias, la communauté sénégalaise d’Amérique souffre vachement. Dans une note parvenue à «L’As», le président de l’Association des Sénégalais dira que c’est avec un cœur meurtri qu’il fait l’état de la situation du Covid-19 au sein de la communauté sénégalaise des États-Unis. En plus des 7 décès, Sadio Yaya Barry soutient que 2 cas sont sous assistance respiratoire et plus de 15 compatriotes infectés. A l’en croire, l’association travaille d’arrache-pied pour venir en aide aux familles éplorées. Il recommande aux compatriotes de respecter les consignes et de rester chez eux. Sadio Yaya Barry promet de revenir sur les détails.
Un agent de la Senelec positif au Covid-19
Un agent de la Senelec a été déclaré positif au coronavirus d’après un communiqué parvenu à «L’As». La direction de la communication rassure toutefois que des dispositions de suivi ont été prises par les autorités sanitaires. Ainsi, les autorités sanitaires avaient confiné le malade et son domicile a été désinfecté. D’après la même source, les autorités sanitaires avaient pris toutes les dispositions nécessaires pour mettre en quarantaine les contacts bien avant la publication des résultats du test de l’agent infecté. Elles ont aussi informé et sensibilisé tous les cas contacts sur le virus, son mode de propagation et de contamination et les mesures barrières à prendre pour ne pas contaminer leurs familles et proches. Ces derniers ont également bénéficié d’un soutien moral de la part des professionnels de la santé.
Les licenciements continuent à Satrec
Comme l’avait annoncé «L’As» dans sa livraison du vendredi 3 avril, la Société Africaine de Transformation, Reconditionnement et de Commerce (Satrec) poursuit ses licenciements à tout va. Selon une indiscrétion très au fait de la situation au sein de l’entreprise, le président Directeur général de l’entreprise, Chaouki Haîdous, a licencié plus d’une vingtaine d’employés ces derniers jours. Pire, la source indique que la plupart de ces travailleurs licenciés ont des Contrats à Durée Indéterminée (CDI). Parmi les travailleurs licenciés, il indique qu’un grand nombre d’entre eux cumulent une dizaine d’années de service. En outre, notre interlocuteur accuse le PDG de Satrec de les licencier pour satisfaire les caprices de ses enfants. Par ailleurs, notre informateur indique que les travailleurs de Satrec sont en train de subir toutes sortes de brimades et d’injustices. C’est pourquoi, il demande la réaction des autorités pour faire entendre raison Chaouki Haidous.
Découverte macabre à Guédiawaye
Un corps sans vie en état de décomposition avancée a été repéré hier aux abords de la plage Hamo 04 de Guédiawaye. Selon des sources de «L’As», la victime non identifiée pour le moment, a été aperçue vers 07h30 par des passants qui ont appelé les sapeurs-pompiers qui sont venus faire le constat. D’ailleurs, une enquête est ouverte par la Police de Guédiawaye en attendant les résultats de l’autopsie de l’hôpital Aristide le Dantec.
Drame à la plage Malibu de Golf
Un sportif non identifié, âgé d’une vingtaine d’années, qui courait aux abords de la plage Malibu Golf Sud de Guédiawaye, est subitement tombé avant de rendre l’âme. Les baigneurs de la plage ont alerté les sapeurs-pompiers et les limiers du Commissariat d’arrondissement de Golf Sud qui sont venus faire le constat. Le corps sans vie a été transporté dans une structure sanitaire de la place. Peut-être que l’autopsie déterminera les causes exactes de ce drame qui demeure un mystère.
Manque d’infrastructures sanitaires à Keur Massar
Pour une commune peuplée de 593.000 habitants éparpillés dans 130 quartiers, Keur Massar ne dispose que d’un seul centre de santé, 06 postes de santé et 04 cases de santé. La commune n’a qu’un seul poste de Gendarmerie. Or, Guédiawaye érigé en département avec seulement 286 989 habitants dispose de deux hôpitaux, d’un centre de santé et plusieurs postes de santé. Et il compte un Commissariat de Police, un commissaire d’arrondissement et un poste de Police. Comme pour dire que les autorités doivent corriger ce manque d’infrastructures à Keur Massar en raison de sa démographie galopante.
A Keur Massar, la pagaille se poursuit
Malgré les consignes données par les autorités étatiques sur les risques de contamination du Covid-19 et la percée des cas communautaires dans la banlieue, les acteurs du transport routier continuent de s’adonner aux surcharges. C’est le cas au niveau du tronçon routier Yeumbeul-Keur Massar où les cars rapides font la bamboula du désordre total. Même cas de figure sur l’axe Cité Aïnoumady-Aladji Pathé où les chauffeurs de minicars continuent leurs vieilles habitudes. Il en est de même pour l’axe Keur Massar-Rufisque. Les chauffeurs, interrogés sur cette violation des dispositions étatiques, refusent de parler à nos micros et interdisent aux médias télévisés de prendre des images. Les usagers rencontrés, interrogés sur le diktat imposé par les chauffeurs avec les risques sanitaires, se désolent et s’en remettent à Dieu. Au niveau du Rond-point de Keur Massar désencombré, des gendarmes sont sur les lieux et veillent au grain pour éviter tout redéploiement anarchique des marchands ambulants souvent réticents à l’ordre et prêts à revenir à la moindre occasion.
Avisen remet 50 millions à Amadou Hott
La Direction d’Avisen a répondu à l’appel du président Macky Sall pour combattre la pandémie du coronavirus. Elle a remis un chèque de 50 millions Fcfa au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott. En plus, au niveau local, Avisen a déjà donné un chèque de 5 millions Fcfa au Préfet de Rufisque qui pilote les opérations du Comité départemental de lutte contre le Covid19. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, elle va distribuer 4 000 poulets aux nécessiteux, dont la valeur est estimée à plus de 10 millions Fcfa.
Les préoccupations des sages de BBY
Le Conseil des sages de la Coalition Benno Bokk Yaakaar est très préoccupé par la distribution des vivres destinées à la population. C’est pour cela, il demande une meilleure gestion des ressources destinées à soutenir les familles en cette période de lutte contre le coronavirus. « Il invite tous les organes chargés du déroulement des mesures et de la gestion des ressources affectées à l’appui aux populations et aux travailleurs de procéder à leur exécution diligente, dans la transparence et l’équité », lit-on dans une note parvenue à la rédaction. Sur le même registre, le Conseil des Sages relève avec satisfaction les actes posés par le Président de la République en consultant les leaders politiques dans le cadre de cette mobilisation générale, mais également les mesures prises pour soutenir et protéger le secteur de l’Éducation nationale, les entreprises privées (petites et moyennes), les travailleurs, les communes, les villages, la diaspora et les couches défavorisées de notre pays. Face à cette situation exceptionnelle, le coordonnateur national du Conseil des sages de BBY, Yéro Deh et ses compagnons encouragent vigoureusement le Président de la République, Président de la coalition BBY à poursuivre avec détermination ses actions qui visent essentiellement et dans l’urgence, à préserver la santé, la paix et la stabilité sociale.
Mamadou Talla exclut l’année blanche
Le ministre de l’Éducation nationale exclut toute idée d’une année blanche. Dans un entretien accordé à Dakaractu, Mamadou Talla a expliqué pourquoi une année blanche ne peut être envisagée pour le moment. « Sur le quantum horaire, nous avons jusqu’au 31 juillet dans l’organigramme institutionnel. Nous avons encore le temps. Nous avons encore plusieurs scénarii pour faire face au coronavirus. Il y a aussi des rattrapages. Nous sommes dans la dynamique de trouver une vraie solution. Mais il ne faut pas penser à une année blanche. Pour le moment, rien ne nous emmène dans cette direction », a de prime abord expliqué le ministre de l’Éducation nationale. «Pour le moment, nous avons des stratégies. Nous ne sommes pas dans la logique d’aller à une année blanche. Il y a un scénario où des élèves passeront en validant et d’autres auront des rattrapages. Nous sommes dans une dimension de trouver une solution. Tout le système éducatif, les parents d’élèves et le secteur privé se sont mobilisés pour trouver une solution. Nous ne pensons même pas qu’une l’année blanche puisse être évoquée », précise-t-il tout en espérant que la pandémie s’estompe au plus tôt. « L’espoir est permis et d’ici le 4 mai, avec la reprise des cours, nous espérons être à temps. Pour le moment, une année blanche est exclue et un redoublement aussi est exclu. On a un système de validation. Notre système éducatif est bon et il nous reste encore trois mois, alors nous nous concentrons sur notre stratégie», dit-il.
Birima Mangara perd son père
L’ancien ministre du Budget est en deuil. Éclipsé de l’espace médiatique depuis son départ du gouvernement et son retour à la redoutable Inspection générale d’Etat (Ige), Birima Mangara a perdu son père Ndongo Mangara, il y a de cela quelques jours. Il a été inhumé à Touba dans la plus grande discrétion qui caractérise la famille Mangara. L’As présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et prie que Dieu accueille le défunt dans Son Paradis éternel.
Cheikh Oumar Sy crie au gaspillage de 6 milliards
Alors qu’on lance un appel à contribution pour lutter contre le coronavirus, l’ancien député Cheikh Oumar Sy trouve saugrenu de dégager 6 milliards Fcfa pour le transport des vivres destinés aux populations. Il s’agit d’un gaspillage, à ses yeux, puisque cet argent pouvait servir à autre chose. Selon lui, il est plus judicieux de saisir les opérateurs de transfert d’argent, pour envoyer à chaque ménage son appui financier dans le cadre de la résilience au Covid19.Avec ces 6 milliards, indique-t-il, l’Etat peut atteindre 2 millions de ménages au lieu de 1,5 million de ménages. Hormis le gaspillage, l’ancien parlementaire pense que les soldats qui doivent acheminer les vivres dans les différentes localités du pays seront exposés au Covid19. Pis, ils peuvent être source de propagation de la maladie.
Situation Covid19 à Keur Massar
La situation du coronavirus dans la commune de Keur Massar est très suivie aussi bien par les autorités sanitaires que les populations à cause de l’apparition de cas communautaires. Mais le médecin-chef du centre de santé tempère en soutenant qu’il y a une accalmie. A l’en croire, depuis quelques jours, aucun nouveau cas n’est enregistré dans la commune, malgré la crainte d’une propagation de la maladie avec les cas communautaires. Il y a toujours 5 cas confirmés dans la commune. Au même moment, 26 personnes sont confinées dans des hôtels. Elles sont prises en charges quotidiennement par les autorités sanitaires. Le médecin-chef renseigne par ailleurs que 44 personnes, qui étaient suivies, ont épuisé hier leur période d’incubation.
Trente ans, toutes ses dents et toujours irrévérencieux avec des reins solides pour pouvoir tirer sur une belle vierge. Bien entendu, une chaste qui a atteint la majorité. Des occasions pour le mettre définitivement à terre ou le rendre malléable n’ont pas manqué durant ce parcours riche de trente bonnes années avec des hauts et des bas et une galère quotidienne. Toute une vie ! Mais le garçon, qui a grandi entre temps pour donner vie à un quotidien, garde toujours son caractère mordant, toute sa pèche aussi. Et il mord bien quand on essaie de lui faire courber l’échine ou tenter de lui tirer les c…Allez demander aux défenseurs d’un certain Trudeau. Vous en voulez encore ? Non, ce n’est pas un jour pour compter d’autres ennemis qui sont très nombreux et qui danseraient de joie de nous voir mettre la clef sous le paillasson. Nous sommes toujours là, virils (Ne sommes- nous pas kaccoor ?), intacts et debout comme un soldat prêt pour la guerre. La nôtre, celle d’avoir, durant ces trente ans, essayer de vous offrir de belles sensations. D’avoir été les pionniers de ce qui se fait aujourd’hui. Des historiens de leur époque avec des faits sordides qui renseignaient sur notre société, pendant que certains portaient des œillères pour ne pas se voir dans la glace. Refusant de voir l’ignominie. D’avoir traqué les voleurs de la République, dénoncé les errements et turpitudes des pouvoirs et des puissants sans aucune compromission. Bref d’avoir été nous-mêmes. Certains lecteurs de l’hebdo, devenu quotidien, sont certainement aujourd’hui des mammys et papys. Ils pourront encore raconter à leurs petits fils l’époque glorieuse de ce journal porté alors par des hommes et femmes sans peur et sans reproche à la plume qui dégoulinait sur la vérité. Toujours là et décidés à survivre et parer tous les coups des ennemis plus nuisibles que le Covid-19. Bon anniversaire à nous et vivement les 50 ans. Champagne !
Kàccoor Bi
DISTRIBUTION DU PAIN DE NOUVELLES REGLES ANNONCEES
Qui disait que Coronavirus avait aussi ses côtés… positifs dans le changement de nos comportements. De plus en plus, les Sénégalais apprennent à faire la queue partout notamment au niveau des transports urbains, mais aussi devant les magasins comme les boulangeries. Justement pour parler du pain, outre le fait qu’il n’est pas vendu dans des conditions désastreuses dans les boutiques de quartiers, on assiste à la mise en place de kiosques modernes sous l’initiative des professionnels du secteur et le ministère du Commerce. Seulement voulant prendre les devants et dans une volonté d’assainir le secteur pour éviter le retour aux comportements du passé, le gouvernement a fixé de nouvelles règles pour la distribution du pain au Sénégal. Un décret modifiant l’actuelle réglementation a été adopté hier en conseil des ministres. En sus de l’inscription au registre du commerce et la signature d’un contrat de prestation avec un boulanger, il faut désormais un agrément du ministère du Commerce. Ce, pour vendre et distribuer les produits de boulangerie et de pâtisserie même dans les kiosques dédiés. Un agrément qui, jusqu’ici, était le maillon manquant dans l’encadrement de l’activité par le décret 2019-22-77 du 31 décembre 2019 réglementant les activités de production, de distribution et de vente des produits de boulangerie et de pâtisserie au Sénégal.
COVID-19 PRES DE 44 SENEGALAIS DE LA DIASPORA SONT DECEDES
D’après l’Association des Sénégalais d’Amérique, 7 sénégalais sont déjà décédés du COVID 19 ici à New-York (1 à Manhattan, 1 à Brooklyn et 5 dans le Bronx ) à la date d’aujourd’hui (hier jeudi, ndlr) 2 autres sont sous ventilation. Celui qui est à Riverdale Hospital les médecins viennent de demander à sa famille l’autorisation de pouvoir la retirer car n’ayant plus d’espoir. L’autre est à Mount Sinaï Hospital. Avec le décès de 7 sénégalais à New York, on serait à près de 44 Sénégalais de la diaspora qui sont morts du Covid19. Ce bilan est revu à la hausse puisque qu’en début de soirée, l’organisation Horizon sans frontières avait révélé que 39 sénégalais de la diaspora étaient morts du coronavirus. Son président Boubacar Seye, qui s’est fié des «informations issues de (ses) sources et points focaux de la diaspora», déclarait que «le bilan provisoire du nombre de Sénégalais morts du Coronavirus, s’élèverait à 39 morts dont 30 au moins en Ile-de-France, 3 en Italie, 2 en Espagne et 2 aux Etats Unis». Tout en promettant de revenir sur ce dossier avec «plus de détails», Horizon sans frontière a exigé de l’Etat du Sénégal à plus de transparence et de coordination vis-à-vis de ses fils établis à l’extérieur dans la gestion de cette pandémie qui n’épargne personne. Boubacar Séye de noter que «la sensibilité des échos découlant de cette pandémie demande certes une communication responsable et non alarmante, qui pourrait mettre des milliers de famille dans le désarroi, mais informer juste et vrai est un devoir transversal qui nous interpelle tous». Il ajoute que : «mourir du Covid-19 ne saurait nullement être une honte et l’Etat doit revoir son mode communication pour arrêter la stigmatisation de la diaspora sénégalaise». Pour ce qui est par ailleurs du rapatriement des corps de personnes décédées du Coronavirus, l’organisation Horizon sans frontières «regrette encore une fois la sortie du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur». Seye & Cie interpellent les autorités les invitant à «veiller au respect du rituel religieux pour éviter une éventuelle incinération, une pratique inconnue du Sénégal et des pays africains».
AFFAIRE HIBA THIAM DAME AMAR ET CIE SOUS MANDAT DE DEPOT
Dame Amar et Cie ont passé hier leur première nuit en prison dans l’affaire Hiba Thiam. Libération online révélait en exclusivité que le parquet de Dakar avait décidé de faire ouvrir une information judiciaire dans l’affaire Hiba Thiam en plus de requérir plusieurs mandats de dépôt. Selon les informations du site, le représentant du ministère public vient de confier le dossier au juge du 8ème cabinet, Mamadou Seck, celui-là même qui avait placé sous mandat de dépôt le fameux « docteur » Amadou Samba ou Djidiack Diouf, manager de Viviane Ndour. Mamadou Seck a placé sous mandat de dépôt hier Dame Amar pour «association de malfaiteurs, usage de drogue et non-assistance à personne en danger». Il avait pour conseil Me Tom Diagne. Peu avant Dame Amar, Amadou Niane, défendu par Me Ousmane Sèye, a été inculpé et mis sous contrôle judiciaire. La même décision a été prise concernant Louty Ba qui était assisté par Me Bamba Cissé. Le défilé se poursuit devant le juge mais tout le reste du groupe sera écroué. Après Dame Amar, le juge du huitième cabinet, en charge de l’affaire Hiba Thiam, a aussi placé sous mandat de dépôt Fatima Rigal alias «Poupette », a appris Libération online de sources judiciaires autorisées. En outre, le juge du 8e cabinet a inculpé et placé sous mandat de dépôt la nommée Alya, Diadia Tall et Djibril Ndiogou Bassel dit «Nekh ». Ils sont tous visés pour «association de malfaiteurs, usage de drogue, non-assistance à personne à danger et violation de la loi sur le couvre-feu». Dans la foulée, le magistrat instructeur a aussi écroué, pour «complicité de violation du couvre-feu et corruption», le policier en service au commissariat central qui avait «escorté » Hiba Thiam et Diadia Tall, selon les informations de Libération online.
UNE ITALIENNE DE 103 ANS GUERIE DU CORONAVIRUS
Une dame italienne de 103 ans vivant dans la Province de Biella, Ada Zanusso, ayant survécu aux deux Guerres mondiales, a été guérie du Coronavirus. Elle est apparue à la télé ce jour dans une interview où elle déclare suivre les infos à la télé et dans les journaux. Elle est donc sortie de l’hôpital, totalement guérie avec son âge qui la donnait perdue irrémédiablement. Le Coronavirus emporte fréquemment des gens de son âge atteints d’autres pathologies mais également à tous les âges. Nul n’est épargné. Cette bonne vieille dame vient donc contredire beaucoup de certitudes solidement ancrées dans la tête de certains Cassandre. La règle du jamais 2 sans 3 se confirme de la plus belle des manières. Bonne route à la mémé.
GUERRE CONTRE LE CORONAVIRUS AVISEN DEBLOQUE 65 MILLIONS DE FRS
La pandémie du Coronavirus préoccupe tous les segments socio-professionnels de la nation. C’est pourquoi, répondant à l’appel des autorités, la société Avisen se joint à la riposte nationale en participant à l’effort de guerre. En effet, la Direction d’AVISEN a remis hier un chèque de 50 millions de FCFA au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Monsieur Amadou HOTT. Au niveau départemental AVISEN avait déjà donné un chèque de 5 millions de FCFA au Préfet de Rufisque qui pilote les opérations du comité de lutte départemental. AVISEN ne compte pas s’en arrêter là car elle va distribuer 4 000 poulets aux nécessiteux, dont la valeur estimée à plus de 10 millions de FCFA. Rappelons qu’AVISEN est une entreprise franco-sénégalaise de référence dans la production d’aliments. Créée en 2000, elle fabrique des aliments de volailles, de bétail et a lancé son abattoir en début 2020.
RIPOSTE COVID19 AU LIEU DE 250 MILLIONS, LA SOCOCIM N’A DONNE A RUFISQUE QUE … 5 MILLIONS ET 30 TONNES DE RIZ
Notre « œil » du mardi sur les misères allouées par la Sococim au département de Rufisque-Bargny a explosé les ventes de votre quotidien dans la vieille ville. Seulement voilà, on avait présenté la Sococim comme plus généreuse qu’elle n’a été en réalité pour sa ville d’implantation puisque, au lieu de 250 millions de francs, elle n’a donné que…cinq millions de francs. Des Rufisquois nous ont câblés pour dire que les 250 millions représentent la contribution de Sococim sur le plan national. Pour Rufisque, la 1ère cimenterie du pays n’a envoyé au préfet Serigne Babacar Kane qui dirige le comité départemental de riposte que la très, très modique somme de… 5 millions de frs. Euskey. Elle a quand même cru devoir distribuer 30 tonnes de riz, du sucre, 100 caisses de produits d’hygiène et 100 autres d’eau de Javel. Et d’ailleurs, à Bargny, on parle de retourner la misérable aide à la cimenterie.
LU DANS LE «FIGARO»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Il est nécessaire de s’appuyer sur l’histoire pour prendre du recul sur la période que nous vivons, considère l’historien Olivier Faure. Plutôt que de céder à la panique, il faut selon lui demeurer vigilants, notamment dans la défense de nos libertés, et se souvenir que les grandes épidémies n’ont pas toujours eu les conséquences attendues.
Olivier Faure est historien de la santé et professeur d’histoire contemporaine à l’université Lyon III Jean Moulin. Il a notamment publié Les Français et leur médecine au XIXe siècle (Belin, 1993). L’historien et le citoyen ne font qu’un et, comme le disait Lucien Febvre, ils doivent participer à la manœuvre avec leurs compétences. Si le citoyen doit être ému par ce qui nous arrive, l’historien doit être rigoureux. Il est d’abord là pour comparer avec le passé. Si cela peut paraître indécent il faut bien, pour le faire, utiliser des chiffres, aussi froids et inhumains fussent-ils. À ce jour le coronavirus a fait près de 10 000 morts en France. C’est évidemment 10 000 de trop mais il faut savoir qu’ils représentent moins de 2 % des 580 000 décès annuels (Ndlr, souligné par Le Témoin). Même en Italie où la maladie est la plus grave, le taux de létalité (nombre de décès sur nombre de cas) est de 10 %, bien loin des épidémies anciennes. Pour poursuivre cette macabre comparaison chiffrée dans le temps, il faut se souvenir que la canicule de 2003 fit 15 000 victimes. Si l’on remonte dans le temps les comparaisons sont encore plus éclairantes. Il faut se souvenir que dans les années 1880 la tuberculose tuait chaque année environ 100 000 personnes dans une France de moins de 40 millions d’habitants et que le choléra tua deux fois en une seule année (1832 et 1854) plus de 200 000 des 30 millions de Français de l’époque. Je n’ose même pas faire référence à la peste qui faucha peut-être le tiers de la population européenne au milieu du XIVe siècle et sévit régulièrement jusqu’en 1720, année où elle tua 100 000 Provençaux… » Ndlr : Un article qui apporte de l’eau au moulin du « Témoin » qui a toujours soutenu depuis le début de cette crise que l’on faisait trop de cinéma pour rien au Sénégal. En tout cas pour une maladie qui tue bien moins que le paludisme ou que les accidents de la route dans notre pays !
JEAN-PAUL MIRA, TU AS PERDU UNE OCCASION DE TE TAIRE
EXCLUSIF SENEPLUS - J’ai toujours pensé que notre profession était à l’abri de la dérive qui menace une partie du peuple français depuis la présidence Sarkozy : celle de banaliser le racisme à l’égard des autres peuple
C’est au titre d’ancien praticien des hôpitaux de la Pitié-Salpêtrière service de médecine interne Herson et du Kremlin-Bicêtre service de médecine interne du Professeur Delfraissy Jean-François que je me permets de répondre à ce que je qualifierais de plaisanterie de très mauvais goût (délicat euphémisme).
Alors que nous traversons l’une des épidémies les plus catastrophiques depuis plus d’un siècle, tandis qu’on promet au continent Africain une véritable hécatombe humaine, tu es intervenu sur une chaîne de télévision, que je me garderai de nommer, en tenant les propos suivants :
«Au risque d’être provocateur, on pourrait réaliser cet essai thérapeutique ou ces vaccinations sur le continent africain, qui n’a ni masque, ni prévention, ni médicaments, ni dépistage». Tu poursuis en disant : «un peu à l’image de ce qu’on avait réalisé comme essai thérapeutique sur les prostituées africaines lors de la pandémie du sida.»
Cher Jean-Paul,
Tes propos sont insultants à plus d’un titre :
Le premier, c’est considérer que tu peux décider depuis ta salle de réanimation, ou de son service d’anesthésie de l’hôpital de Cochin de Paris, du type de prévention et du type d’essai thérapeutique que tout un continent doit mener en fonction de ta réflexion et de ton analyse d’hospitalo-universitaire français.
Le deuxième, c’est considérer que l’Afrique est un conglomérat de peuplades dotées des mêmes caractéristiques génétiques, du même morphotype, de la même histoire thérapeutique, des mêmes spécificités épidémiologiques et environnementales permettant de réaliser un essai thérapeutique, mettant toute sa population dans le même sac.
Ton imagination ne te permettait pas de pousser ton analyse au point de penser qu’il existe entre le Caire et l’Afrique du Sud (le Cap) autant de différences qu'entre le Danemark et Naples.
Par tes propos, tu as révolté tout une population africaine qui, je te rappelle, n’a plus ni le complexe ni la déférence que nos grands-parents nourrissaient à l’égard de la mère-colonie. Il s’agit d’une population jeune, affranchie et tout à fait disposée à en découdre avec tout nouveau système qui tenterait de les avilir ou de les humilier.
Le message subliminal perçu par les Africains est que nous sommes au mieux approximativement des humains, au pire des animaux supérieurs. On peut donc tranquillement réaliser des essais sur une espèce se rapprochant de l’humain mais qui, sur le plan économique, culturel et social, présente les mêmes traits de désorganisation du système de santé (absence de masque, de traitement, de prévention et de dépistage) en conformité avec celui que l’on peut retrouver chez des sous-humains.
Enfin, la comparaison avec une étude menée sur les prostituées africaines dénote inconsciemment de la comparaison que tu fais entre notre continent, ses habitants et ce plus vieux métier de la planète ; cela aussi a été perçu comme une insulte majeure.
Mon cher Jean-Paul,
En tenant ces propos avais-tu conscience que tu t’adressais à un continent marqué par 350 ans de traite négrière et 150 ans de colonisation ?
Te serait-il venu à l’esprit de plaisanter avec la Shoah ou le traumatisme du peuple juif à une heure de grande écoute sur une chaîne de télévision aussi prisée que LCI ?
Étais-tu conscient que l’un des présidents de la France avait récemment, de la façon la plus violente possible, présenté le continent africain comme un continent qui avait raté la marche de l'histoire et n'était pas suffisamment entré dans cette dernière ?
As-tu pensé que, par ta maladresse, plus aucun Africain, du Caire au Cap et de Dakar à Djibouti, n’envisage d’accepter un vaccin qui viendra de l’occident ? Ce que je déplore, puisque la piste en elle-même, sur le plan scientifique, revêt incontestablement un intérêt que tu as gâché et dont tu nous priveras à jamais…
Mon cher Jean-Paul,
En prêtant serment nous avons tous pris comme engagement de soigner l’humain, sans distinction de race, de religion, de convictions politiques. Je t’accorde évidemment d’être conforme à tes engagements lorsque tu as acquis le titre de docteur en Médecine puis de Spécialiste d’anesthésie-réanimation.
J’ai toujours pensé que notre profession aurait été à l’abri de la dérive qui menace une partie du peuple français depuis le passage du président Sarkozy à la magistrature suprême : celle d’être décomplexée au point de banaliser le racisme, la xénophobie et la condescendance à l’égard des autres peuples.
Je dois avouer que par tes propos, tu déshonores totalement notre profession et ce noble engagement qui nous vaut respect et considération dans le monde et sur la planète, particulièrement à un moment où nous sommes au premier plan de ceux qui participent au sauvetage de l’humanité.
Mon cher Jean-Paul,
L’estime que j’ai pour notre profession m’a naïvement convaincu que nous étions au-dessus des relents de néo-colonialisme qui transparaissent souvent dans les relations diplomatiques internationales, dans l’économie, dans la culture, relents fortement teintés d’un sentiment de supériorité et de condescendance. Ce type de travers, pour moi, était réservé aux autres secteurs mais surtout pas au secteur de la science et encore moins à celui de la médecine.
S’il te reste un minimum de respect pour le continent africain, je te demande démissionner de ta fonction de Chef de Service Réanimation ; bien entendu, après l’épidémie de coronavirus contre laquelle ton savoir reste un précieux rempart.
Docteur Alioune Blondin Diop est ancien praticien des Hôpitaux de Paris, spécialiste de médecine interne.
Donald Trump a menacé de couper les vivres à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’accusant d’être « biaisée » en faveur de Pékin. Une vraie question, mais est-ce vraiment le moment de la poser, en pleine pandémie ?
Franceinter |
Pierre Haski |
Publication 09/04/2020
Faut-il fermer l’Organisation mondiale de la Santé ? La question peut sembler saugrenue alors que le monde est confronté à une pandémie sans précédent depuis un siècle, en plein dans le domaine de compétence de l’OMS.
Mardi pourtant, Donald Trump a d’abord annoncé qu’il allait supprimer les financements américains de l’OMS, avant de se rétracter, et de transformer cette décision en simple menace. La raison ? Le président américain accuse l’organisation d’être trop liée à la Chine, et d’avoir participé aux efforts de Pékin pour minimiser l’ampleur de l’épidémie au début de l’année, et donc retardé la prise de conscience sur sa gravité.
Le problème avec Trump, c’est que dès qu’il touche un sujet, il le rend suspect. Il soulève néanmoins une vraie question, déjà posée par de nombreux experts très critiques du rôle de l’OMS dans cette crise.
Mais est-ce bien le moment ?
La réaction immédiate, aux États-Unis, a été de reprocher au président de chercher à détourner l’attention de ses propres défaillances, en désignant un nouveau bouc émissaire. Il avait commencé avec la Chine directement, avant de se calmer. C’est le tour de l’OMS : son Directeur Général, l’éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus lui a répondu vertement : "ne politisez pas le virus, le pire est à venir si nous ne sommes pas unis".
Ce n’est en effet pas le moment car, de même que dans la plupart des pays, la crise a suscité un semblant d’union nationale et reporté les critiques au lendemain de la crise, il n’est pas très responsable pour un chef d’État de régler ses comptes en plein cœur de l’action.
Ce n’est pas parce que Donald Trump s’en empare que c’est nécessairement faux. La question de l’attitude de l’OMS et de ses principaux dirigeants, pose en effet question depuis le début de cette crise.
L’OMS a relayé sans sourciller la version chinoise lorsque la vérité était étouffée à Wuhan. Le 14 janvier, l’organisation affirmait encore qu’il n’y avait pas de signe de transmission d’humain à humain, alors que les médecins sur place savaient que c’était faux. Le 28 janvier, son Directeur Général vantait la transparence chinoise, alors que les lanceurs d’alerte de Wuhan avaient été arrêtés. Par la suite, l’OMS a été critiquée pour avoir tardé à décréter l’état de pandémie. Ajoutons-y le boycott de Taiwan, revendiqué par Pékin, et qui avait alerté l’OMS de la gravité de l’épidémie sans jamais recevoir de réponse…
Donald Trump a accusé l’OMS d’avoir été "biaisée en faveur de la Chine", et a dit qu’une enquête serait menée. Cela pourrait conduire à l’arrêt du financement des États-Unis, de loin le premier contributeur avec 400 millions de dollars cette année. S’il mettait sa menace à exécution, il affaiblirait fatalement l’organisation.
Alors oui, Trump politise le problème alors qu’il est en difficultés. Mais la question du fonctionnement de l’OMS devra être posée dans l’avenir : l’observatoire mondial des maladies ne devrait-il pas être indépendant des influences des États ?
Une chose est certaine, il y aura bien un sérieux examen critique des erreurs qui ont conduit à cette tragédie - lorsqu’elle sera terminée. L’OMS n’y coupera pas, Donald Trump non plus.