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21 juillet 2025
LE G7 NE RELACHE PAS LA PRESSION
Une grève totale est ainsi exécutée ce jour, mercredi, par le G7 qui regroupe le Saemss, le Sels, le Siens, le Cusems, le Sels/A, l’Uden et le Sneelas/Fc et qui ne compte reculer d’un iota dans son combat
L’année scolaire 2019-2020 est partie pour être mouvementée. A moins que le « Macky» ne trouve des réponses dynamiques et instantes aux revendications des personnels enseignants, les syndicats et autres cartels de l’école vont continuer de dérouler leur mot d’ordre de grève générale sur l’étendue du territoire national. A l’instar du G7, composé du Saemss, du Sels, du Siens, du Cusems, du Sels/A, de l’Uden et du Sneelas/Fc, qui entend paralyser aujourd’hui les enseignements-apprentissages dans tous les établissements scolaires, après avoir débrayé hier, mardi, dans le cadre de son deuxième plan d’actions. Avec en conséquence, de fortes menaces sur le calendrier des compositions.
Revoilà le jusqu’au-boutisme qui s’empare encore du système éducatif sénégalais, entre un gouvernement incapable de satisfaire ses principaux engagements et des personnels enseignants déterminés à tordre la main des autorités pour rentrer dans les acquis syndicaux arrêtés d’accord partie. Une grève totale est ainsi exécutée ce jour, mercredi, par le G7 qui regroupe le Saemss, le Sels, le Siens, le Cusems, le Sels/A, l’Uden et le Sneelas/Fc et qui ne compte reculer d’un iota dans son combat initié depuis des mois pour pousser le gouvernement à régler ses revendications.
Après avoir bouclé donc leur premier plan d’action qui avait tant soit peu perturbé le secteur éducatif, Saourou Sène et ses camarades passent à l’étape suivante avec un deuxième plan d’action qui a démarré depuis hier, mardi, par un débrayage suivi d’Assemblées générales départementales d’informations avant la grève totale pour ce mercredi 5 février. Si le premier volet de ce plan d’action n’a pas fondamentalement perturbé les établissements d’enseignement hier, mardi , avec des élèves qui étaient en pleine séance de compositions, il reste que la grève totale a poussé les autorités académiques de Dakar à décaler le calendrier des examens prévus.
Il est 11 heures au lycée Saidou Nourou Tall de Dakar et la cour est vide. Certains élèves sont en train de prendre tranquillement leur petit-déjeuner, alors que les autres suivent tranquillement leurs compositions. Des élèves qui se disent en ce moment très concentrés sur leurs évaluations expliquent : « Nous sommes en composition et on n’est pas au courant d’un mouvement d’humeur des enseignants».
Au lycée Galandou Diouf de Mermoz, non loin de là, on trouve des élèves regroupés en groupuscules, dans le vestibule de l’école. Et la rengaine n’est guère différente : « Vous ne faites pas cours ?». Et les filles de répliquer : «Si, Monsieur. Par contre on est en composition. En plus, nos professeurs sont en réunion d’information ».
Dans une salle, se trouvent les membres du G7 en pleine discussion. Ils refusent de répondre à nos questions : «Attendez dans quelques minutes :» ; nous a fait entendre l’homme a la porte. Sur ces entrefaites, des élèves nous font savoir que les classes de 2nde, 1ère et 4ème sont en phase de compositions. Par contre, retrouvés devant la porte de leur salle de classe, des élèves de 3ème nous confient : «nous sommes là depuis ce matin, on n’a pas vu notre professeur, on a entendu qu’il est en réunion et aussi qu’ils sont en colère contre l’Etat ».
Interpellé à l’issue d’une assemblée générale tenue avec ses collègues du G7 au lycée Galandou Diouf, Ndongo Sarr, secrétaire général adjoint du Cadre unitaire syndicale des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems) explique que leur réunion était destinée à évaluer l’entame de leur deuxième plan d’action matérialisé par un débrayage du mardi 04 février, et une grève totale, aujourd’hui, dans tout le territoire national. « Au menu de cette assemblée générale, il était question de sensibiliser les collègues du G7, les informer des enjeux de la lutte afin de pouvoir maintenir et renforcer la mobilisation ». Avant d’affirmer que le mouvement est bien suivi par ses collègues.
Comme en témoigne, selon lui, « l’acte pris par les autorités académiques de la région de Dakar de repousser le calendrier des examens prévus demain (ce mercredi-ndlr) ». Ce qui est, de son avis, un indice du taux de suivi du mouvement de grève. Ndongo Sarr ne s’empêchera toutefois pas de constater « nous avons en face de nous des autorités qui, il faut le regretter, ne réagissent que quand on leur met la pression». Pour cause, il arguera que le G7 a observé une trêve d’une année pour donner le temps au gouvernement de matérialiser le protocole d’accords signés depuis le 30 avril 2018 mais « nous avons l’impression que les autorités ne se soucient guère de nos préoccupations ».
Pour lui donc, la balle est dans le camp des autorités qui n’honorent pas leur parole. Toujours dans sa logique de justification, le secrétaire général adjoint du Cusems dira : « dans les pays normés, les protocoles d’accords mettent fin à une crise. Malheureusement, chez-nous, ils sont l’objet d’une crise ». Et de conclure : « Nous voulons que l’Etat honore sa parole en apurant le passif social car c’est l’Etat même qui avait dit que ces accords sont réalistes et réalisables».
DES PEINES ALLANT JUSQU’A 10 ANS ET 100 MILLIONS D’AMENDE
La nouvelle loi sur le plastique prévoit des dispositions coercitives afin de réduire considérablement l’usage des sachets plastiques.
La nouvelle loi sur le plastique prévoit des dispositions coercitives afin de réduire considérablement l’usage des sachets plastiques. Elle prévoit un emprisonnement pouvant même aller jusqu’à 10 ans de détention, avec une amende de 100 millions de F CFA
La loi n°21-2019 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques qui abroge celle n°2015-09 du 4 mai 2015, vise à restreindre l’usage du plastique à son strict minimum. En effet, celle-ci interdit les produits plastiques à usage unique ou jetables, prohibe les sachets plastiques sorties de caisse, qu’ils soient biodégradables, oxo biodégradables ou oxo fragmentables, instaure un système de consigne des bouteilles en plastique et prévoit des objectifs d’intégration de plastique recyclé dans les produits neufs constitués ou fabriqués à partir de matières plastiques mis sur le marché. Mieux, elle met en place un régime de responsabilité élargie des producteurs qui les obligent à prendre en charge les produits qu’ils mettent sur le marché lorsque ceux-ci deviennent des déchets et institue une taxe qui frappe les produits fabriqués à partir de matières plastiques non recyclables.
Par ailleurs, selon les clauses de cette nouvelle loi, la production, l’importation, la détention en vue de la vente, la mise en vente, la mise à la disposition de l’utilisateur, l’utilisation, sous quelque forme que ce soit, de produits plastiques à usage unique ou produits plastiques jetables sont interdites .
L’interdit concerne, les gobelets, les verres et les couvercles à verre, les couverts et les assiettes, les pailles et les bâtonnets mélangeurs pour boissons (pipettes), les sachets destinés et utilisés pour conditionner l’eau ou toute autre boisson alcoolisée ou non à des fins de mise sur le marché. Elle stipule aussi que les sacs plastiques sorties de caisse, avec ou sans poignées, avec ou sans bretelles, sont interdits qu’elle que soit leur épaisseur. Cependant, selon les dispositions de cette nouvelle loi, l’interdiction ne vise pas les sachets plastiques destinés et utilisés dans les points de vente pour emballer les denrées alimentaires afin de les protéger, de permettre leur manutention ou leur acheminement du producteur ou du revendeur au consommateur et d’assurer leur présentation.
TOUTES LES BOUTEILLES FERONT L’OBJET D’UNE GARANTIE
La loi prévoit aussi qu’une consignation (garantie) est exigée à l’achat de tout produit contenu dans des bouteilles en plastique. Le montant de la consignation fixé par décret est perçu par le vendeur au moment de l’achat et est restitué en cas de retour de la bouteille en plastique vide, informe-t-elle. Mieux, il est aussi dit que tout vendeur est tenu, en cas de retour, d’accepter les bouteilles en plastiques vides et de les acheminer au point de collecte le plus proche. Les producteurs sont également tenus, tous les 6 mois, de présenter au ministre en charge de l’Environnement, un rapport sectoriel contenant, entre autres, la quantité de bouteilles en plastiques mises sur le marché, celle collectée et le nombre de points de collecte mis en place ainsi que leurs nature et localisation. La restriction sur le plastique concerne aussi les importations. Il est mentionné dans le texte que l’importation de plastiques sur le territoire national est interdite.
En cas d’importation, le produits est saisi et réexporté dans son pays d’origine ou de provenance, aux frais de l’importateur, sans préjudice des poursuites pénales. En outre, des sanctions sont prévues contre les fabricants et les importateurs de sachets plastiques. La loi prévoit que quiconque fabrique ou importe des produits en plastique à usage unique et des sacs plastiques sorties de caisse, est puni d’une peine d’emprisonnement allant d’une année à 3 ans, assortie d’une amende de 5 à 10 millions de FCFA. Et, l’utilisateur des produits en plastique à usage unique sortis de caisse, est puni d’une peine d’emprisonnement de 3 à 5 ans. L’exportateur de plastique, sans autorisation du ministère de l’Environnement, encourt une peine d’emprisonnement de 3 voire 5 ans et d’une amende allant de 50 à 100 millions. Celui qui importe du plastique court le risque d’être condamné de 3 à 5 ans de prison, avec une amende de 50 à 100 millions de FCFA.
RADDHO ET HORIZON SANS FRONTIERES S’INDIGNENT
La sortie du président de la République, Macky Sall, disant que «le Sénégal n’a pas les moyens de rapatrier ses ressortissants de Wuhan», n’est pas du goût des défenseurs des droits de l’homme.
La sortie du président de la République, Macky Sall, disant que «le Sénégal n’a pas les moyens de rapatrier ses ressortissants de Wuhan», n’est pas du goût des défenseurs des droits de l’homme. Le Secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), Sadikh Niass, tout comme le président d’Horizon Sans Frontières, Boubacar Sèye, ont déploré cette déclaration de Macky Sall. Si pour le premier, le «président Macky Sall a parlé trop vite», le second, quant à lui, qualifie cette sortie «d’aveu d’échec». Pour rappel, depuis quelques jours, les Sénégalais vivant à Wuhan, ville chinoise qui est l’épicentre du Coronavirus, ont lancé un cri de cœur à travers les médias et les réseaux sociaux pour leur rapatriement au Sénégal. D’ailleurs, plusieurs pays ont déjà rapatrié leurs citoyens.
SADIKH NIASS, SECRETAIRE GENERAL DE LA RADDHO : «Le Président a parlé trop vite»
«La pandémie du Coronavirus est très inquiétante. Elle doit être gérée avec responsabilité, à l’instar du dispositif qui a été mis en place pour gérer l’épidémie d’Ebola. C’est une maladie dangereuse et qui n’est pas bien connue, surtout en Afrique. Toutefois, à mon avis, le président a parlé trop vite. Il a tranché le débat en rejetant cette demande de nos compatriotes terrifiés en Chine, alors qu’il est de la responsabilité de l’Etat de protéger ses citoyens, quelles que soient les conditions dans lesquelles ils se trouvent et partout dans le monde. Un discours plus prudent serait le mieux, du genre : «nous sommes en train d’étudier la faisabilité du rapatriement». Un Etat a beaucoup de possibilités et d’alternatives. Je crois que le président faisait allusion aux moyens techniques et aux dispositifs sanitaires plus qu’aux moyens financiers. Mais, même dans ce cas, des solutions peuvent être recherchées dans le cadre de la coopération avec d’autres Etats partenaires qui disposent de tels moyens et ensemble voir comment, si la situation s’empire, prendre en charge nos compatriotes qui sont actuellement à Wuhan.»
BOUBACAR SEYE, PRESIDENT D’HORIZON SANS FRONTIERES : «Cette sortie du président de la République est un aveu d’échec…»
«Gouverner, c’est prévoir ! Pour nous, cette sortie du président de la République est un aveu d’échec dans la prise en charge des problématiques liées à la protection des Sénégalais de l’extérieur. Car, des situations d’urgence peuvent se pointer du jour au lendemain. A quoi servent nos liens avec les autres nations ? Comment des pays comme la Tunisie, l’Algérie, le Maroc ont-ils trouvé solutions, alors que leurs fils vivaient la même situation ? Cette déclaration, que nous jugeons légère, fait des Sénégalais de l’extérieur des cibles faciles, exposées à tous les dangers et sans aucune assistance. Ce fait est purement et simplement assimilable à une non-assistance à personne en danger. Encore une fois, nous lançons un appel pour secourir ces Sénégalais dont leurs familles vivent dans une angoisse incommensurable. Monsieur le président, si vous permettez, prenez votre responsabilité devant l’histoire car, demain, vous pourriez être tenu pour responsable, s’il leur arrive malheur…»
«LA GESTION DES DECHETS N’EST PAS CE QUE L’ON VEUT NOUS FAIRE CROIRE DEPUIS DES ANNEES»
Le directeur de l’Institut africain de gestion urbaine (Iagu), Oumar Cissé, pense que pour une réussite du programme nettoiement initié par les autorités, il faut que le mode de gestion des déchets soit revu.
Deux éditions après leur lancement en grande pompe par le Chef de l’Etat, Macky Sall, les «Cleanings days» connaissent des fortunes diverses. Le directeur de l’Institut africain de gestion urbaine (Iagu), Oumar Cissé, pense que pour une réussite du programme nettoiement initié par les autorités, il faut que le mode de gestion des déchets soit revu. Mieux, ajoute-t-il, il est nécessaire également d’avoir un système de revalorisation performant des ordures, relavant que la gestion des déchets n’est pas ce que les autorités veulent nous faire croire, depuis des années.
Deux éditions se sont écoulées après le lancement des Journées nationales de nettoiement appelées «Clearings days». Quelle lecture vous en faites ?
Il y a une volonté politique, depuis quelques mois, qui se réaffirme pour montrer qu’on veut mettre un terme à l’insalubrité qui prévaut dans le pays, en particulier dans des villes comme Dakar. De l’autre côté, il faut revenir sur les fondamentaux. La gestion des déchets n’est pas ce que l’on veut nous faire croire depuis des années. Elle fait complexe. Car, elle fait intervenir de nombreux paramètres. Tout un tas d’engagement citoyen est nécessaire pour rehausser la conscience collective autour de cette problématique. Mais, il faut instaurer les fondamentaux, depuis le producteur jusqu’à son étape final ; il y a un ensemble d’exigences qu’il faut prendre en compte. Ce n’est pas encore le cas. Qui dit déchets ultimes, pense à une élimination correcte comme cela doit se faire. Il est impensable qu’à l’heure actuelle, 1% des déchets ne sont pas éliminés correctement. La situation de Mbeubeuss est là pour le prouver. Les manquements sont nombreux sur toute la filière. Sur toute la filière, nous souffrons parce que nous n’évaluons jamais les systèmes que nous mettons en place. Quand une autorité prend le secteur, il croit que la gestion des déchets est née sous son magistère. Donc, nous ne savons pas où est-ce qu’on a des acquis et des insuffisances. Quel que soit l’engagement citoyen, la volonté politique ou la mobilisation, tant que nous ne mettons pas en place les fondamentaux, l’action risque d’être vaine.
Le constat avec les éditions des «Cleanings days» est que les politiques se sont plus approprié la question que les populations. Cela ne peut-il pas nuire à l’initiative ?
On peut escompter qu’ils vont réveiller des communautés. Tant que celles-ci, ne sont pas conscientisées, cela ne servira à rien. Ils peuvent insuffler ce déterminisme communautaire qui est incontournable. Les politiques savent très bien que tant que la mayonnaise ne prendra pas au niveau de la communauté, ça ne servira absolument à rien. Dans leur lecture, à force de répéter, d’être présent sur le terrain, les citoyens vont prendre en charge la question.
Des images qui circulent sur internet montrent des déchets médicaux jetés sur la plage du Cap Manuel. Qu’est-ce que vous en pensez ?
Ce sont des déchets biomédicaux qui sont dangereux mais qui ne peuvent pas avoir un autre sort que les ordures ménagères. On n’a pas besoin d’autres explications pour comprendre. Il y a une destination autre qui est basée beaucoup plus sur le traitement à partir de l’élimination, c’est le transport des déchets. Il y a des exigences. Les jeter dans la nature, ça se fait. Mais, c’est mal faire. C’est faire de façon dangereuse. Il y a des ménagères et d’autres biomédicaux. Ces deux familles (de déchets, ndlr) ne doivent même pas se rencontrer. A partir de la salle de soin, comment ils sont stockés ? A partir de quel moment, ils sont transportés à l’intérieur de l’infrastructure hospitalière ? Où on doit passer ? Comment les gens qui les collectent doivent s’équiper ? Et comment les éliminer ? Ce sont des exigences très rigoureuses que les spécialistes connaissent. Les exigences d’enfouissement ne sont pas les même que les déchets ménagères et industriels.
549 NOUVEAUX CAS AVEC 7571 DECES CHAQUE ANNEE
549 nouveaux cas de cancers sont dénombrés au Sénégal chaque année, avec 7571 personnes qui meurent de la maladie. L’information est donnée par la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca)
549 nouveaux cas de cancers sont dénombrés au Sénégal chaque année, avec 7571 personnes qui meurent de la maladie. L’information est donnée par la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) qui a tenu un point de presse hier, mardi 4 février, pour marquer la Journée mondiale du cancer. Au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale, le chef de la Division des maladies non transmissibles, le docteur Babacar Guèye est revenu largement sur le plan de prévention de la maladie mais aussi des interventions du Sénégal dans cette lutte.
Le cancer, s’il est précocement détecté, peut être guéri. En cette Journée mondiale du cancer célébrée hier, mardi 4 février, les acteurs sénégalais de la lutte cette maladie ont fait le plaidoyer pour des mesures préventives. Selon la directrice générale de la Santé, docteur Marie Khémess Ngom Ndiaye, chacun de nous doit veiller à une hygiène de vie saine, en faisant attention à ce que nous mangeons. «Tout le monde sait que tous les organes peuvent être atteints de cancer et effectivement cela appauvrit les familles. Il nous faut renforcer la sensibilisation et travailler pour que, là où il n’y a pas des techniciens de santé, l’information puisse passer et atteindre les cibles pour les bonnes pratiques», a-t-elle souligné. Venue présider la cérémonie, docteur Ngom Ndiaye a aussi déclaré que «la lutte contre le cancer n’est pas uniquement l’affaire du ministère de la Santé, mais de tous. Plusieurs facteurs entrent dans la prévention, dont la vigilance au niveau des produits de consommation».
Aujourd’hui, le nombre de nouveaux cas au Sénégal est de 549, avec 7571 personnes qui meurent chaque année de cancer, selon la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca). A en croire la présidente, docteur Fatma Guenoune, un accès égal à la prévention, au traitement, peut sauver des vies. «En sensibilisant le public, en faisant comprendre le cancer aux politiques, nous réduisons la peur. Améliorons la compréhension, dissipons les mythes et les idées fausses et modifions les comportements ainsi que les attitudes», a-t-elle déclaré, lors du point de presse à l’initiative de sa structure, la Lisca. Et de poursuivre : «nous devons passer en action et plusieurs vies pourraient être sauvées chaque année si nous mettons en œuvre les stratégies appropriés en matières de ressources pour la prévention, la détection précoce et le traitement». Le coût total annuel du cancer est estimé à plusieurs milliards de francs, selon les acteurs de la réponse au Sénégal.
Au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale, plusieurs actes sont posés, parmi lesquels la gratuité de la chimiothérapie pour les cancers gynécologiques et une subvention pour les autres types de cancers, le vaccin de l’hépatite B dès la naissance, l’introduction du vaccin du col de l’utérus chez les filles âgées de 09 ans, la mise en place d’un Centre d’oncologie qui va être implanté à Diamniadio, entre autres.
198 MILLIONS COLLECTES PAR LA LISCA A L’ISSUE DU DERNIER TELETHON
La Lisca a aussi profité de l’occasion pour faire le bilan du dernier téléthon : 218 millions de promesses de dons dont 198 millions ont été récoltés. Une somme qui a permis de prendre en charge 677 malades, d’offrir trois bourses de spécialisation en oncologie à des médecins, de soutenir 17 séances de traitement psychosocial. Pour cette année 2020, dans la continuité du thème «Je suis- Je vais», lancé en 2019 et qui prend fin en 2021, la Lisca compte organiser un autre téléthon, le 21 février prochain, avec un objectif d’atteindre le milliard pour la continuité des actions. «Le thème 2019-2021 «Je suis- Je vais», qui que vous soyez, vous avez le pouvoir de réduire l’impact du cancer sur vous-même, sur les gens que vous aimez. Il est tant de prendre des engagements personnels. 2019 a marqué le lancement de la campagne qui est un appel à l’action et qui incite à l’engagement personnel. La Lisca va continuer de développer des dons et des aides aux malades. En 2020, nous allons poursuivre la prise en charge, avec la construction d’une salle de chimiothérapie à Thiès, le financement des campagnes de sensibilisation et de prévention, la construction d’une maison de vie pour maintenir la dignité des malades».
« SADIO MANE VOULAIT ETRE LE MEILLEUR »
Selon son agent Bjron Bezemer, le sénégalais a choisi de prendre la direction de la Premier League pour enfin vivre ses rêves et atteindre son objectif.
Bien qu’il soit dans l’anonymat il y a quelques saisons, Sadio Mané a déjà pour objectif de joueur les premiers rôles dans cette discipline. Pour faire une carrière linéaire et riche, l’international sénégalais a préféré le haut niveau à l’argent.
Lorsqu’il a complètement explosé au Red Bull Salzburg, Mané avait l’opportunité d’aller gagner beaucoup d’argent en allant jouer dans les championnats exotiques. Mais non ! Il a choisi de prendre la direction de la Premier League pour enfin vivre ses rêves et atteindre son objectif. Son agent Bjron Bezemer l’a d’ailleurs dévoilé.
« Sadio avait des offres de pays comme la Chine et la Russie mais aussi de plus grands clubs en Europe. Nous avons dit: “ non, ce n’est pas le moment de gagner de l’argent ou d’être assis sur un banc dans un club de haut niveau, nous voulons faire un pas de carrière ”, alors il a accepté l’offre de Southampton pour moins d’argent parce que nous pensions que c’était le bon coup à ce stade. J’ai eu quelques conversations avec le manager et directeur du football là-bas et ils nous ont donné une bonne impression.
Sadio a fait confiance aux bonnes personnes et finalement, cela a payé », a-t-il déclaré. « Notre objectif pour Sadio Mané a toujours été de faire de lui le meilleur joueur de la planète. Dans cette perspective, il estime que “le plus important était de le gérer pour qu’il prenne la bonne décision. Il est facile de conclure une affaire rapidement, mais nous préférons avoir une relation à long terme avec tous nos joueurs », a-t-il conclu. Véritablement, des années après le choix s’est avéré payant. Sadio Mané fait partie actuellement des meilleurs du monde. En témoigne sa 4ème place au Ballon d’Or France Football 2019.
Les 4 présumés meurtriers de Ndioba Seck en prison
« L’As » avait déjà annoncé l’arrestation de quatre suspects dans l’affaire du meurtre de Ndioba Seck, par les éléments du Commissariat d’arrondissement de Guinaw Rails. En effet, après la durée légale de leur garde-à-vue, la police a déferré les présumés meurtriers de Ndioba Seck, tuée à coups de couteau. Sans aucun doute, renseignent des sources de «L’As», les quatre suspects sont placés sous mandat de dépôt. Ils séjournent présentement à la prison de Rebeuss en attendant les auditions dans le fond du dossier. En revanche, ils auraient tous nié les faits.
La Douane saisit 1 900 faux billets de 100 dollars
La Douane est de plain-pied dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et de faux monnayage. Elle a réussi un coup de filet dimanche à Rufisque. En effet, la brigade mobile n°2 de la subdivision des Douanes de Dakar-Extérieur a saisi dimanche, aux environs de 18h, 1900 billets de banque noirs en coupures de 100 dollars. Ce qui représente, d’après le bureau des relations publiques et de la communication, une contre-valeur de 114 millions de francs CFA. La même source renseigne que la saisie a été effectuée suite à un renseignement portant sur un homme suspecté d’être en possession de fausses monnaies, avec intention de faire une livraison ou une transaction dans les alentours de l’hôpital Youssou Mbergane Diop de Rufisque. C’est ainsi que les éléments de la Brigade n°2 se sont rendus sur les lieux. Ils ont vite identifié l’homme en question à cause de son comportement suspect. Interpellé par les gabelous, le bonhomme présente aux agents des Douanes le contenu de son sac. Il y avait un sachet de couleur blanche contenant une grande enveloppe scotchée, quatre sachets contenant de la poudre blanche et un sachet contenant une poudre de couleur bleue. Dans l’enveloppe, les Douaniers découvrent 1900 billets noirs en format 100 dollars en faux billets. Le prévenu est mis à la disposition du Parquet du Tribunal de Grande Instance de Dakar pour les besoins de l’enquête.
Plainte contre Pape Gorgui Ndong
Le «cleaning day» de Pikine se termine à la police. Le maire de Pikine-Ouest et responsable de l’Alliance pour la république (Apr), Pape Gorgui Ndong, est visé par une plainte. C’est le responsable politique Madani Tall Guèye qui a déposé la plainte (mention 1229) au Commissariat d’arrondissement de Pikine. Joint au téléphone, Madani Tall Guèye dit poursuivre en justice l’édile de Pikine-Ouest pour sabotage de leur opération «cleaning day», samedi dernier, en mobilisant ses proches qui les ont insultés et ont provoqué une bataille rangée. Il y a eu des blessés lors de la bagarre. Il nous revient que Madani Tall Guèye est un proche du Directeur des Ressources humaines de l’Ageroute, Cheikh Tidiane Thiam cité parmi les adversaires potentiels du maire Pape Gorgui Ndong aux prochaines élections locales. Nos tentatives pour joindre l’édile de Pikine-Ouest sont restées vaines.
Mbao se dote d’une brigade avancée de gendarmerie
Longtemps réclamée par les populations de Keur Mbaye Fall avec la recrudescence des agressions, Mbao va se doter très prochainement d’une brigade avancée de gendarmerie. Elle va bientôt ouvrir ses portes grâce à l’institution municipale dirigée par le maire Abdoulaye Pouye. Une action saluée par les acteurs au développement qui demandent la collaboration des populations avec les pandores pour sécuriser davantage la zone.
Report de la grève des gros-porteurs
La grève des acteurs du transport routier sur le corridor Dakar-Bamako, prévue pour le 9 février prochain, a été reportée à une date ultérieure, d’après des sources de «L’As». Les conducteurs des gros-porteurs ont renoncé au mouvement d’humeur sur demande de la partie malienne à savoir le Syndicat national des chauffeurs et conducteurs du Mali (Synacor/Mali). Le secrétaire général de Synacor/Mali, Moctar Dabo, a envoyé une lettre à la partie sénégalaise, notamment à l’Union des routiers du Sénégal dirigé par Gora Khouma.
Le Sénégal sort du lot des 25 pays les plus pauvres
Le Sénégal ne figure pas sur la liste des 25 pays qui ont le plus faible produit intérieur brut (PIB).Autrement dit, il ne fait pas partie des 25 pays les plus pauvres, d’après le classement du site français, fr.statista.com. A travers un diagramme, les experts montrent le classement des pays ayant le plus faible produit intérieur brut (PIB) par habitant dans le monde en 2019. Ainsi, le Soudan du Sud arrive en tête des pays les démunis, avec un PIB par habitant de 236 dollars. Il était suivi du Malawi et du Burundi. A la grande surprise, le Rwanda qui est toujours cité en exemple figure parmi les 25 pays les plus pauvres du monde. Son PIB est de 830 dollars par habitant. Pratiquement les pays de l’Afrique de l’ouest sont les plus pauvres du monde. Car sur la liste figurent la Guinée Bissau, la République de Guinée, La Gambie, la Sierra Léone, le Burkina Faso, le Mali, le Liberia, le Niger etc.
Opérations de sécurisation à Diourbel
Dans le cadre d’une vaste opération de sécurisation des personnes et de leurs biens menée par le commissariat de police et la brigade de gendarmerie de Diourbel dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 février 2020, les éléments de ces deux corps ont procédé à l’interpellation de 57 personnes et à l’immobilisation et la mise en fourrière de 74 véhicules. Selon le commandant de corps urbain du commissariat de Diourbel, Ousmane Diop, dans ce lot figurent 4 personnes pour usage et détention de chanvre indien, 5 individus pour ivresse publique manifeste, et 2 personnes pour rébellion à agent et détention d’arme blanche. Selon toujours le commandant Diop, 44 individus ont été interpellés pour vérification d’identité, 63 «motos-Jakarta» et 11 véhicules immobilisés et mis en fourrière.
Thione Niang a «confondu» attestation de dépôt et autorisation
La Direction de la règlementation touristique (DRT) est sortie, hier, de sa réserve pour apporter des éclairages suite au contentieux entre Thione Niang et la police concernant l’exploitation du réceptif hôtelier «Sendou International House». Dans un communiqué parvenu à «L’As», la DRT a rappelé d’abord que les réceptifs hôteliers (hôtels, auberges, résidences, appartements meublés, chambres d’hôte, lodges, gîtes d’étape, campements, etc.) sont régis par le décret n°2005-145 du 02 mars 2005 portant réglementation des établissements d’hébergement touristique. A l’en croire, leur exploitation est soumise à l’autorisation du ministère chargé du tourisme à la suite du dépôt d’un dossier. «Il est établi qu’une attestation de dépôt lui a été délivrée par le chef de Service. Actuellement, le dossier est en instance à la Direction de la Règlementation Touristique et sera présenté à la commission nationale de classement et d’agrément des établissements d’hébergement touristique pour avis technique avant son autorisation par arrêté du Ministre du Tourisme et des Transports aériens», font savoir les services du ministère du Tourisme.
Thione Niang a «confondu» attestation de dépôt et autorisation (bis)
La Direction de la règlementation touristique (DRT) précise que l’attestation de dépôt comme son nom l’indique, est synonyme d’accusé de réception, et par conséquent elle ne peut en aucune manière valoir come autorisation d’exploitation du réceptif, ainsi que le prétend Thione Niang. Il en est de même, ajoute-t-elle, pour les documents administratifs obtenus au niveau des autres administrations. Aussi, selon toujours la DRT, il est important de préciser que même avec l’autorisation, les réceptifs comme tous les autres établissements recevant du public, sont soumis à des contrôles périodiques par les agents des services habilités pour vérifier, entre autres, la tenue des registres de police et de sécurité, l’hygiène, la régularité administrative, le respect des normes, l’économat, le reversement de la taxe de promotion touristique.
Les excuses de Noo Lànk à Me Wade
Le Collectif Noo Lànk regrette les propos discourtois tenus à l’endroit de l’ancien président de la République lors de sa dernière marche. Dans un communiqué, le collectif présente ses excuses à Me Abdoulaye Wade «suite aux maladresses verbales survenues lors de sa manifestation du vendredi 31 janvier 2020». Noo Lànk s’excuse également auprès des militants et sympathisants du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) ainsi que des mouvements affiliés et du peuple sénégalais. Toutefois, le collectif réitère son appel à une mobilisation pour la lutte contre la hausse injustifiée du prix de l’électricité et pour la libération de Guy Marius Sagna.
Dialogue national
Malgré la polémique, Famara Ibrahima Sagna fait des progrès. Le président du comité de pilotage du dialogue national a adopté hier le projet des termes de références des travaux de la commission économique et sociale. Le bureau de ladite commission est composé d’un président et de trois assesseurs. Quatre Sous-Commissions sont mises en place et présidées chacune par une personne-ressource. Aussi chaque président de Sous-Commission est assisté par au moins un vice-président et un rapporteur. La sous-Commission n°1 s’occupe de l’orientation économique, financière et de souveraineté économique. La deuxième sous-Commission prend en charge le travail, l’emploi et la protection sociale. La troisième sous-Commission va se pencher sur les secteurs productifs, en l’occurrence les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Et la dernière Sous Commission prend en charge la cohésion nationale et lien social. Pour chaque Sous-Commission des contributions écrites sont demandées. Il est indiqué que les préoccupations, les recommandations et les propositions consensuelles consignées dans le rapport pour chaque Sous-Commission doivent être précises afin de permettre au Chef de l’Etat de prendre des décisions.
Maladies d’origine alimentaire
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise depuis hier un atelier sous régional de formation des autorités compétentes sur l’analyse des risques. Cette rencontre dure jusqu’au 7 février et vise à instaurer une interaction entre les gestionnaires etles experts, en mettant l’accent sur l’analyse des risques. Elle regroupe une vingtaine de participants ayant une prérogative dans la sécurité sanitaire des aliments au Sénégal et au Burkina Faso. Selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui datent de 2015, une personne sur dix tombe malade chaque année à cause des maladies d’origine alimentaire. Et en Afrique, plus de 91 millions de personnes tombent malades, entraînant 137 000 décès ; ce qui représente le tiers de la mortalité mondiale due aux maladies d’origine alimentaire. Comme de nombreux pays du continent, le Sénégal aussi est touché par ce fléau ravageur.
Maladies d’origine alimentaire (bis)
Selon Ibrahima Faye, associé au Programme de la FAO au Sénégal, les maladies d’origine alimentaire sévissent dans notre pays de façon récurrente. Parmi les causes de la multiplication de ces maladies, M. Faye cite la prolifération des aliments vendus sur la voie publique, les changements notés dans les modes de préparation et de transformation des aliments, la restauration hors foyer de plus en plus importante, etc. Pour limiter les risques de propagation des maladies d’origine alimentaire et protéger les consommateurs, les autorités sénégalaises ont élaboré, avec l’aide de ses partenaires dont le Grand-duché de Luxembourg, un Plan national de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments (Pnrussa). Pour le président du comité national du Codex Alimentarius, Amadou Diouf, l’alimentation constitue l’une des causes du cancer. «Une bonne alimentation est déjà le premier médicament. Celui qui se nourrit bien et qui est dans un environnement sain n’a pas besoin de médicaments», indique Amadou Diouf. D’où la nécessité pour lui de sécuriser l’alimentation.
Macky Sall dans la lutte contre le cancer
En cette Journée internationale de lutte contre le cancer, le Président Macky Sall a exprimé sa compassion aux malades qui luttent contre cette maladie. Le président de la République s’engage à favoriser l’accès aux soins à travers la promotion du dépistage, la gratuité de la chimiothérapie des cancers féminins, l’acquisition d’appareils de radiothérapie et la création du Centre National d’oncologie.