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29 juillet 2025
LA SORTIE MUSCLÉE DE DIONNE
L'ancien premier ministre a sévèrement taclé ce week-end, Nafi Ngom Keïta, auteure du rapport de l'Ofnac sur le Coud, qui a servi de base de travail au journaliste Pape Alé Niang dans son brûlot : "Gestion du Coud : scandale au cœur de la République"
L’ancien premier ministre était ce week-end dans son fief à Gossas où il présidait une rencontre à son honneur et organisé un cleaning day. Mais au-delà des actions visant à rendre son terroir propre, Mahammad Boun Abdallah Dionne ena fait une tribune politique. Leministred’Etat Secrétaire général de la présidence en a profité pour décocher des flèches en direction de Nafi Ngom Keïta, auteur du rapport qui a servi de base de travail au journaliste Pape Alé Niang dans son brûlot : Gestion du Coud : scandale au cœur de la République.
Cleaning day. En plus d’une bonne trouvaille pour rendre les villes propres, il est une tribune politique, des moments intenses de communion entre les élus et leur peuple. Peu prolixe depuis quelque temps, l’ancien Premier ministre, présenté également dans l’équipe de dauphins, a renoué avec les foules. Un aprèsmidi de mobilisation à Gossas, autour de ténors de l’Apr de lait dont Luc Sarr et d’autres responsables d’envergure. Mahammad Dionne a enfilé sa tunique. Il a l’air en forme. Dans son nouveau look où il apparaît coiffé d’un bonnet en zébrures bleu-blanc, Dionne harangue les foules de son terroir. Offensif, il décoche des flèches en direction des adversaires et se confond en éloges pour le chef de l’Etat qu’il qualifie de champion de la bonne gouvernance. D’après lui, à travers le cleaning day, le chef de l’Etat veut surtout ancrer la discipline dans les mœurs. « Personne ne peut disputer programme avec Macky Sall. Il a voulu instaurer la discipline parce qu’il est discipliné», at-il dit avant de décocher des flèches en direction de Nafi Ngom Keïta et Pape Alé Niang sans les citer.
«Certains ont voulu présenter un rapport sans contrepartie pour parler de scandale. Je leur dis qu’il n’y a aucun scandale encore moins au cœur de la république. Macky Sall est un homme de vertu. C’est le champion de la bonne gouvernance», a-t-il martelé. «Il y a des faux sains et des fausses saintes à qui on donnerait la terre entière alors qu’il ne font que tromper le peuple», a ajouté le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence. «Il y a des gens qui se disent vérificateurs, si on fouillait leur gestion, il se serrait terré. Moi, en tout cas, si on fouille ma gestion, on va me délivrer un certificat de bonne vie et mœurs. Je suis à l’aise sur cela, ce n’est pas le cas pour certains qui passent tout leur temps à parler de bonne gouvernance », assènet-il. « Le rapport en question, je l’ai vu, j’en ai discuté avec un juriste de renom. Il m’a dit : «Mahammad, ce rapport, c’est comme du fromage hollandais. Il y a plus de trous que de gruyère. Je lui dis : ce sont des trous de mémoire volontaires, parce que si on fait un rapport et on s’assied volontairement sur la réponse de la personne incriminée et qu’on veuille faire du chantage, il y a problème. Et c’estle cas dans cette affaire. Le chef de mission de vérification qui a fait ce rapport, c’est un Français ; il est rentré. Il a démissionné. Dites-moi où il est ! On avait fait appel à lui pour une mission précise, je ne sais d’ailleurs qui l’a fait venir et pourquoi ?
En tout cas, il l’a fait et il est parti nous laissant ici ce bruit qui ne mérite pas qu’on s’y attarde. On sait de quoi il s’agit. On se connaît dans ce pays. Tout ce qui brille n’est pas de l’or. Celui qui promeut la bonne gouvernance et qui la met en œuvre, c’estle Président Mack Sall», a-t-il conclu.
Par Ibrahima SENE
CE QUE JE PENSE DE PAPE ALE NIANG ET DE SON LIVRE SUR LA GESTION DU COUD
Ce sont ceux qui le prennent pour un « journaliste impartial » qui traite les questions avec professionnalisme, et qui mène un" combat citoyen", qui se trompent lourdement sur son compte.
Moi, je trouve que Pape Alé Niang est un journaliste politiquement engagé dans l'opposition radicale, et comme tel, il use et va continuer à user de toutes informations qu'il considère utiles à son combat politique contre le Président Macky Sall et son régime. Comme tel, il joue à merveille son jeu, et ne s'en cache nullement. Ce sont donc ceux qui le prennent pour un « journaliste impartial » qui traite les questions avec professionnalisme, et qui mène un" combat citoyen", qui se trompent lourdement sur son compte.
Ce qui m'a cependant intrigué, c'est qu'il ait pu endosser, en écrivant son livre, le combat crypto personnel de Madame Nafi Ngom Keïta contre Cheikh Oumar Kane, qu’elle a désigné dans un rapport de l’OFNAC sous sa Direction, comme un exempte type du système de prédation des ressources publiques sous le régime du Président Macky Sall, dans la même période où celui-ci avaitfait inculper Karim Wade pour " enrichissement illicite" et le faire condamner pour cela.
Pape Alé n’a même pas cherché à cacher de s’être inspiré de ce rapport, en révélant, courageusement, des passages non encore rendu public ! Mais ce faisant, Pape Alé n’a pas tenu compte du fait le fait que, les Sénégalais ont connu Mm Keïta depuis que le Président Wade l’avait nommée Présidente de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) qui avait soulevé beaucoup de contestations parmi ses collègues qui doutaient de son mérite professionnel pour accéder aussi rapidement au sommet de leur Institution, réputée par sa rigueur et son professionnalisme. Et le scepticisme de ses collègues s’est transformé en une certitude largement partagée par l’opinion, dans sa gestion des « Chantiers de Thiès », que le Président Wade lui avait confiée dans sa traque contre Idrissa Seck.
L’on se rappelle que c’est bien son fameux rapport qui avait servi de prétexte au Président Wade pour faire inculper Idrissa Seck pour « surfacturation », avant de l’incarcérer pour le contraindre à rembourser l’argent qu’il pensait que ce dernier lui avait frauduleusement soutiré. Et comment peut –on oublier, qu’il a fallu le « protocole de Reubeuss » pour que le Président Wade le fasse libérer par un non lieu ?
Ainsi, Idrissa Seck incarcéré pour motifs de sur facturation des « Chantiers de Thiès », a été libéré pour avoir accepté de rembourser l’argent soustrait, selon un échéancier dans ce fameux « protocole de Reubeuss » ! C’est qu’une fois jouissant de toutes ses libertés, qu’Idrissa Seck avait nié l’existence de ce « protocole » et avait mis au défi, jusqu’à l’extinction du Soleil, quiconque qui pourrait sortir un tel document ! Il était donc devenu évident pour tout le monde, que si ce « protocole » n’a pas été exhibé pour le contraindre à respecter ses soi-disant « engagements », suite à ce défi historique, c’est que son contenu risquait de discréditer, à jamais, le Président Wade pour « abus de biens sociaux », dont il accusait Idrissa Seck .
Son instrumentalisation de Mm Keïta à cet effet avait échoué de façon lamentable. Alors, si je peux comprendre que, pour des raisons d’adversité politique Pape Alé a usé du rapport de l’OFNAC, il m’est difficile de comprendre les raisons pour lesquelles, Mody Niang et Birahim Seck, se sont allègrement joints à lui dans ce combat de Mm Keïta qui s’inscrit en droite ligne dans la défense du clan Wade. Est-ce parce que Mody Niang a été recruté par elle pour lui confier la communication de l’OFNAC qu’il prétend avoir quitté pour garder « sa liberté de ton » ? La question que je me pose alors est de savoir est ce que Mm Keïta ne lui avait –elle pas fait comprendre qu’en acceptant cette fonction, il perdrait sa « liberté de ton » ? En tout cas, si elle ne l’a pas fait, ce serait un manquement grave de professionnalisme de sa part. Mais dans le cas où elle l’avait fait, Mody Niang , qui veut garder sa « liberté de ton » , par éthique, aurait dû refuser de prendre le poste, pour après dire en fanfaron, « j’ai quitté pour garder ma liberté de ton » ! Quant à Birahim Seck, les marchés publics de l’IGE que Mm Keïta, à la tête de l’IGE, lui filait, n’ont-ils pas joué dans son adhésion au combat de celle-ci, pour avoir accepté un travail qui est forcément un « conflit d’intérêts » avec son statut de membre du Forum Civil ?
C’est donc en pleine reconnaissance pour les services que le Président Wade lui a rendus, que Mm Keïta a usé de sa fonction de Présidente de l’OFNAC, pour embarquer dans sa croisade, Mody Niang , et Birahim Seck , qui lui sont redevables, à côté de Pape Alé Niang, journaliste politiquement engagé dans l’opposition radicale contre le Président Macky Sall et son régime. Mm Keïta est donc le point de convergence des membres de ce trio, en service commandé, pour accuser le régime du Président Macky Sall de la même « prédation », dont il accusait le régime de Wade, en faisant arrêter, juger et condamner son fils Karim Wade. Mais, ce qui est encore troublant dans son combat pour défendre le clan Wade, c’est qu’elle n’ a pas hésité ouvrir une enquête sur la gestion du COUD, pour y trouver des fautes de gestion, alors que sa mission est de traquer les « présumés corrompus et corrupteurs » pour les présenter à la Justice, et non traquer des « cas de mauvaise gestion, » dont les « détournements d’objectifs » qui relève de la mission relève de la Cours des Compte et de l’IGE, et encore, moins des « cas d’enrichissement illicite » qui est du ressort de la CREI. Avec son rapport sur la Gestion du COUD, elle voulait montrer à l’opinion publique nationale et internationale, au moment où KarimWade exigeait la ré ouverture de son procès, que sa traque est une « chasse aux sorcières » dans un règlement de « comptes politique », et non un acte d’assainissement de la gestion des deniers publics.
Ainsi, en écoutant Pape Alé présenter son livre et les commentaires de ses comparses, l’on peut mieux comprendre, « à qui profite le crime » que constitue le rapport de l'OFNA’C sur la gestion du COUD, largement commenté dans ce livre. Ce trio qui s’est présenté en « preux chevalier de la défense de la bonne gouvernance », se révèle, dans les faits, être au service politique de Mm Keïta dans sa croisade pour innocenter Karim Wade, en reconnaissance de son bienfaiteur de père qui a boosté sa carrière au sein de l’IGE. Ne les laissons donc pas déstabiliser notre pays en cherchant à discréditer le régime du Président Macky Sall, pour les beaux yeux du fils du Président Wade !
Ibrahima SENE
PIT/SENEGAL
Cape Town
par Raïssa Girondin
CORONAVIRUS, QUID DES AFRICAINS CONFINÉS EN CHINE ? OU LE CASSE-TÊTE CHINOIS DU CONTINENT AFRICAIN…
EXCLUSIF SENEPLUS - Rester cantonné à la maison sur une période non déterminée, c’est beaucoup d’anxiété - Faut-il laisser ses ressortissants à l’épicentre d’une épidémie mondiale au vu des tensions sur les ressources sur place ?
Plusieurs pays, dont la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon, la Corée du Sud, le Bangladesh et le Sri Lanka, s’efforcent d’évacuer leurs ressortissants de Wuhan, la ville chinoise à l’origine de l’épidémie du nouveau coronavirus, qui a déjà tué 360 personnes et contaminée plus de 17.000 personnes. Mais qu’en est-il des Africains sur place ?
D’après mes informations, un étudiant camerounais de la ville de Jingzhou dans la province du Hubei a été diagnostiqué positif au coronavirus. Selon le communiqué de son université datant du 2 févier 2020, il serait pris en charge et répondrait bien au traitement de l’hôpital.
J’aimerais attirer l’attention sur les difficultés que rencontre la communauté africaine en Chine et sur le silence assourdissant de son non-rapatriement.
Hormis le Maroc et l’Algérie, qui ont envoyé des avions pour rapatrier leurs concitoyens - 167 marocains, 36 algériens, 10 tunisiens et quelques Libyens soumis à une quinzaine de jours d’observation -, les autres pays africains ont donné comme mot d’ordre à leurs ressortissants le confinement…
Des étudiants africains, de Wuhan à Beijing, décrivent une atmosphère assez morbide, et ont peur de sortir car c’est un virus qui se transmet par l’air. Et pourtant, pour se nourrir, il faut sortir ! Mais là encore il faut être doté d’un masque, de gants et selon un africain qui vit dans la capitale chinoise depuis plusieurs décennies « se désinfecter à l’alcool à 90° ou même à l’eau de Javel en rentrant ». Ces derniers articles de protection sont en ruptures de stocks dans les magasins, et la nourriture se fait rare si on ne se lève pas de bonheur.
Avec le temps qui passe, ils rencontreront des difficultés réelles et ils appellent donc à l’aide pour les sortir des zones touchées et mise en quarantaine. La pression psychologique est grande, rester cantonné à la maison sur une période non déterminée, c’est beaucoup d’anxiété voire de la psychose.
Certaines ambassades africaines ont déjà demandé de l’assistance financière auprès de leurs gouvernements respectifs en faveur de leurs communautés. « Nos besoins sont plus que d'ordre financier », s’insurge un étudiant africain. « Que faire avec de l'argent sur mon compte dans une ville déserte ? La ville de Wuhan est mise en quarantaine parce qu'elle est l'épicentre du virus donc ultra infectée. Peu importe les millions que j’aurais, cette somme ne me servira pas à grande chose (…) si je ne peux pas trouver un endroit assez saint et rassurant pour m'approvisionner », ajoute-t-il dans une lettre adressée à son ambassade.
Mutisme des médias face à la situation africaine
En regardant le JT de la chaîne France 24, j’ai eu les larmes aux yeux en voyant ces parents français rassurés de retrouver leurs enfants fraichement rapatriés. Quid des parents de ces jeunes africains restés confinés en Chine sans aucune porte de sortie ? A t-on pensé à les interroger ?
Il faut savoir que la Chine est la deuxième destination choisie par les jeunes Africains après la France pour leurs études universitaires. Le nombre d'étudiants africains résidant en Chine était de 80 000 en 2018 selon des chiffres fournis par le ministère de l’éducation chinois, un chiffre destiné à augmenter, car le gouvernement chinois a décidé d'accorder 50 000 bourses universitaires au continent africain jusqu'en 2021.
Le 30 janvier, l’OMS a décrété l’urgence internationale face à l’épidémie. Les autorités chinoises n'envisagent pas la fin de cette situation avant juin 2020.
Plusieurs questions me taraudent…qu’est-ce qui empêche les pays africains de se réunir et voir dans ces circonstances un plan d’urgence avec leurs partenaires chinois pour des solutions pratiques, adéquates, et immédiates ?
En discutant au téléphone avec un diplomate africain basé à Beijing, j’ai pu comprendre que plusieurs facteurs constituaient un frein au rapatriement : d’abord, le manque de moyens médicaux et de structures d’accueil pour accueillir les ressortissants africains dans leur pays respectifs. En effet, sur place, ils devraient être mis à l’isolement pendant deux semaines, avec un risque inhérent de propagation sur le continent africain…
Faut-il pour cela laisser ses ressortissants à l’épicentre d’une épidémie mondiale au vu des tensions sur les ressources sur place, n’est-ce pas plus dangereux ?
D’autre part, le casse-tête diplomatique : rapatrier systématiquement les ressortissants africains pourrait jeter un doute sur la capacité des Chinois à maitriser et gérer la crise. L'inquiétude est d'autant plus grande que la Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique.
Une diplomatie bouche-bée même sur des questions de vie ou de mort ?
Ne condamne-t-on pas de facto tous ceux qui ne sont pas – encore - infectés en les laissant sur place à Wuhan ?
Est-ce qu’en laissant ces africains, c’est la seule façon d’empêcher le virus d’arriver sur le continent ?
Pour l'instant, aucun cas de coronavirus n'a été signalé en Afrique.
Pour limiter les risques de contamination par des voyageurs en provenance de Chine, les aéroports des capitales africaines renforcent leurs dispositifs sanitaires. Plusieurs pays tels que le Ghana, le Sénégal, le Kenya, l'Éthiopie, l'Afrique du Sud ou encore le Nigeria et la Côte d’Ivoire ont mis en place des mesures de prévention dans les aéroports pour les vols venant de Chine afin de diagnostiquer d'éventuels cas de coronavirus.
Cependant, des voyageurs chinois en provenance de Wuhan ou d’autres villes chinoises ont été ou sont autorisés à voyager dans de grandes villes africaines. La question du contrôle et de la mise en observation dans ce cas se pose. En Mauritanie par exemple, c’est l’ambassade de Chine qui a demandé à ses ressortissants récemment arrivés de rester confinés pendant 14 jours au moins pour empêcher la propagation éventuelle du nouveau coronavirus. Quelles sont les dispositions que les états africains eux même prennent sur leur territoire ?
Pourquoi les africains sont laissés pour compte dans l’épicentre du virus ?
J’en appelle à une vraie prise de conscience panafricaniste. En effet, les 9 et 10 février seront réunis en Ethiopie les chefs d’États africains pour le sommet annuel de l’Union africaine. C’est donc l’occasion pour qu’une solution soit trouvée pour cette communauté en Chine…avant qu’il soit trop tard.
Raïssa Girondin est une journaliste indépendante, spécialiste des questions africaines. Elle a travaillé auparavant pour la Voix de l’Amérique, basée aux États-Unis, à la présentation du débat télévisé Washington Forum, et du journal radio. Juste avant, elle a présenté le journal télévisé en langue française pour le media d’Etat chinois CGTN, depuis Beijing. Elle a fait ses premiers pas journalistiques dans la presse écrite à Paris avec Amina, le magazine de la femme africaine et a débuté sa carrière avec le groupe français Lagardère en tant que professionnelle de la communication.
LE VISAGE DES PROMOTEURS DE LA MAUVAISE GOUVERNANCE DEVOILE
La Cour des comptes a procédé, le samedi 1er février, à la publication officielle de trois rapports concernant ses activités de contrôle effectuées en 2015, 2016 et 2017.
La Cour des comptes a procédé, le samedi 1er février, à la publication officielle de trois rapports concernant ses activités de contrôle effectuées en 2015, 2016 et 2017. Ces documents dont des copies ont été remises la veille au chef de l’Etat ont dévoilé les nouvelles figures de la mauvaise gouvernance au Sénégal.
RAPPORT 2017 DU JUGE DES COMPTES : La Cdc et sa tour des Mamelles de 30 milliards FCfa sans aucune retombée pendant 5 ans
Dans son rapport 2017, la Cour des comptes s’est ainsi intéressé à la gestion de la Caisse des dépôts et de consignations (Cdc) dans la période 2008 à 2013, donc bien avant la nomination du frère du président de la République, Aliou Sall finalement contraint à la démission suite au reportage de Bbc sur le scandale supposé dans les contrats pétroliers et gaziers. Dans ce document, les contrôleurs de la Cour des comptes qui s’étaient intéressés au projet de logement standing entrepris par la Caisse des dépôts et de consignations (Cdc) aux Mamelles et aux Almadies se sont démarqués de ce projet. En effet, selon eux, si les montants investis dans ce projet de logement standing et aux Almadies étaient utilisés pour financer ou réaliser des logements sociaux sis à Bambilor, la Cdc compterait deux voire trois programmes de type social». Sous ce rapport, ils invitent à la Cdc à se limiter au financement des logements sociaux, conformément aux dispositions de la loi n°2006-03 de janvier 2006. Par ailleurs, toujours concernant ce projet de logement standing aux Mamelles et aux Almadies, le rapport de la Cour des comptes n’a pas manqué de déplorer le retard accusé dans la construction des immeubles qui, selon les enquêteurs de la Cour, n’ont pas émergé jusqu’en fin 2017.
RAPPORT 2017 DE LA COUR DES COMPTES : Cheikh Ndiaye et ses week-ends à l’intérieur du pays pris en charge par l’argent du CICES
Sur la liste des personnalités dont la gestion a été épinglée par le rapport 2017 de la Cour des Comptes, figure le nom de l’actuel Directeur général Cheikh Ndiaye et de son prédécesseur Baïdy Souleymane Ndiaye. Dans ce document portant sur les exercices de 2011 à 2015 et dont copie a été remise depuis le 31 janvier au chef de l’Etat, la Cour des comptes a informé avoir passé au peigne fin la situation administrative et juridique ; la gestion fiscale, la gestion des frais généraux, dons et subventions ; la gestion des ressources humaines ; la gestion des marchés publics ; la gestion de l’activité. Ainsi au bout de son travail, elle a constaté plusieurs cas de manquements impliquant d’importantes sommes d’argent. Il s’agit entre autres, des dépenses pour la location de groupes électrogènes, des frais de missions sans rapports, des commissions non justifiées et le non-respect par le Cices de ses obligations fiscales. Dans le cas de la location de groupes électrogènes par exemple, le rapport de la Cour des comptes fait état de 119,379 millions F CFA dépensés par le Cices sur une période de douze semaines pour les besoins de la Fidak, la Fildak et le Sisdak, de moquettes non récupérables achetées à hauteur de 249 millions 644 mille 720 F CFA, de 78 millions F CFA dépensés dans le désherbage du CICES, 58 millions F CFA pour vider les fosses septiques. Loin de s’en tenir-là, le rapport 2017 de la Cour des comptes toujours concernant la gestion du Cices a également fait état de l’existence de missions effectuées à l’intérieur du pays pour des raisons étrangères à l’activité du CICES par le Dg le plus souvent durant le week-end. À cela s’ajoute également un contrat de recouvrement des créances litigieuses que le directeur du Cices a signé avec un certain Mapenda Diongue moyennant une commission représentant 10% sur toute somme recouvrée.
GESTION OPAQUE DU PORT AUTONOME DE DAKAR :Cheikh Kanté rattrapé par son passé
La chance n’a pas souri cette fois-ci à l’Ancien Directeur général du Port autonome de Dakar (Pad) et actuel ministre chargé du suivi du Plan Sénégal émergent (Pse) Cheikh Kanté. En effet, alors qu’il avait réussi à passer entre les mailles des enquêteurs de l’Ofnac, lesquels avaient conclu dans le rapport 2014-2015 de cet organe de contrôle que leur travail d’enquête mené au niveau du Port, suite à une plainte d’un plaignant accusant Cheikh Kanté d’être en position de conflit d’intérêts et d’être coupable de délit d’initié dans la procédure d’appel à manifestation d’intérêt pour la mise en exploitation de la plateforme logistique de distribution du Pad n’a pas permis d’établir l’existence de conflit d’intérêts, Cheikh Kanté, ancien Dg du Port autonome de Dakar, est dans la liste des personnalités dont la gestion est épinglée par la Cour des comptes dans ces trois rapports remis au chef de l’Etat, vendredi 31 janvier dernier.
Dans son Rapport 2015, la Cour des comptes reproche à l’ancien Directeur général du Port autonome de Dakar d’avoir pris, dans le chapitre de la gestion des frais généraux, cinq millions (5 000 000) FCfa sur les émoluments du Président du Conseil d’administration Amadou Djibril Diallo en vue du remboursement de la subvention que ce dernier a reçue. Loin de s’en tenir, la Cour a aussi demandé à l’actuel patron du Port de rembourser solidairement avec son Président du Conseil d’administration, Amadou Djibril Diallo, le montant de 100 millions F CFA représentant les frais de commission que Cheikh Kanté avait versés aux membres de la Commission ad-hoc qu’il a créée dans le cadre de la concession du Terminal à conteneurs. Par ailleurs, la Cour des comptes qui dit, avoir orienté son travail sur le suivi des soixante-neuf (69) recommandations concernant les exercices 2005 à 2008 qu’elle avait fait, souligne que l’audit a fait ressortir que sur seules quarante et une (41) ont été mises en œuvre, soit 59,4% ; dix (10) sont en cours de mise en œuvre, soit 14,5% ; -quinze (15) ne sont pas mises en œuvre, soit un taux de 18,8% ; et 5 sont sans objet, soit 7,2%.
GESTION DU COUD SOUS CHEIKHOU OUMAR HANNE : La Cour des comptes confirme l’Ofnac
Si on était dans le cadre d’une procédure juridique, on allait certainement parler d’une confirmation de l’infraction ou des faits pour l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikhou Oumar Hanne, par ailleurs ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud). En effet, alors qu’il ne cessait de nier les faits de malversation au Centre des œuvres universitaires de Dakar dont l’avait formellement accusé l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dans rapport 2014-2015, rendu public, le 24 Mai 2016, allant même jusqu’à menacer de porter plainte contre l’ex-patronne de l’Ofnac, Mme Nafi Ngom Keïta, voilà la Cour des comptes calme les ardeurs de Cheikh Oumar Hanne. Dans son rapport d’activités 2015, la Cour des comptes reproche à Cheikhou Oumar Hanne, en poste depuis août 2014 et à son prédécesseur une utilisation incontrôlée des subventions qui sont passées de 50 000 000 FCFA en 2013 à 55 000 000 FCFA en 2014, soit une hausse de 5 000 000 FCFA. Mais aussi des lenteurs dans la mise en œuvre de ses dernières recommandations transformées en directives présidentielles par lettre n°0736 PR.CAB.IGE du 10 octobre 2012.
En effet, renseigne le rapport 2015 de la Cour des comptes sur un total de 21 directives présidentielles concernant exclusivement la direction du Coud, seules sept (07) soit 33,33% ont été mises en œuvre. Outre ces lenteurs dans la mise en œuvre des directives, la Cour déplore également entre autres, le non-respect des dispositions du Code général des Impôts ; le retard dans la mise à jour de son logiciel comptable jusqu’en mars 2015 ; l’absence d’une documentation décrivant les procédures et l’organisation comptables pour ne citer que ces aspects. Par ailleurs, le juge de la Cour des comptes a également exigé de l’ancien du Coud, Ibrahima Guèye, le remboursement total des indemnités de responsabilité et de commandement indûment perçues. A Thierno Dièye, ancien ACP, il est également demandé le remboursement d’un surplus de paiement et d’un double règlement au profit de deux fournisseurs.
PAPE ALE NIANG ENFONCE CHEIKH OUMAR HANNE
Dans son livre intitulé « Scandale au cœur de la République : le dossier du Coud », le journaliste Pape Alé Niang révèle de grosses irrégularités dans la gestion du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) par son ex-directeur, Cheikh Oumar Hanne.
Dans son livre intitulé « Scandale au cœur de la République : le dossier du Coud », le journaliste Pape Alé Niang révèle de grosses irrégularités dans la gestion du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) par son ex-directeur, Cheikh Oumar Hanne. En se basant sur le dernier rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), l’auteur fait état de dilapidation des deniers publics par celui qui est l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. La cérémonie de dédicace du livre a eu lieu avant-hier, samedi 1er février, en présence d’un parterre d’hommes politiques.
C’est un ouvrage qui risque d’écorcher l’image de l’ex-directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Cheikh Oumar Hanne, actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Intitulé « Scandale au cœur de la République : le dossier du Coud », le livre, préfacé par l’enseignant chroniqueur Mody Niang, met à nu la « mauvaise » gestion du directeur du Coud de l’époque. Entre dilapidation des deniers publics et corruption, Pape Alé Niang charge Cheikh Oumar Hanne.
« La polémique soulevée par le rapport de l’Ofnac sur la gestion du Coud nous a poussés à vouloir en savoir davantage. Ce qui a donné naissance à ce livre. Un livre qui s’est basé intégralement sur le rapport produit par l’Ofnac », a déclaré Pape Alé Niang avant-hier, samedi 1er février lors de la cérémonie de dédicace. Mieux, dit-il, « nous voulons ainsi permettre à chaque Sénégalais, après lecture, de se fonder sa propre conviction. Telle est notre modeste ambition ».
A en croire l’auteur, « ce rapport de l’Ofnac n’est pas le premier à être publié sur le Coud mais ce Coud a été toujours considéré comme une vache-laitière par les différents régimes ». Parmi les « scandales » que Pape Alé Niang révèle dans son ouvrage, il y’a « un montant de 15 millions F Cfa dégagé pour organiser un ndogou en faveur des étudiants de la cité Claudel en 2014 ».
Et selon Pape Alé Niang, « la Direction du Coud et l’Agence comptable sont dans l’incapacité de préciser à l’Ofnac le montant exact dépensé et encore moins de lui fournir la moindre pièce justificative relative aux dépenses effectuées ». Autre irrégularité notée dans la gestion de Cheikh Oumar Hanne que l’auteur évoque, c’est la « soirée de gala organisée le 3 mars 2015 et animée par le chanteur Doudou Ndiaye Mbengue ».
« L’Ofnac a constaté qu’une dame du nom de Mariama Ndiaye a décaissé, à l’occasion, la somme de 3 millions de F Cfa du Coud et interpellée à ce sujet, elle n’a pas pu apporter la moindre pièce justificative à l’utilisation de ces fonds publics », explique Pape Alé Niang. A l’en croire, le Président Macky Sall et son gouvernement sont tombés dans le gouffre de la mauvaise gestion des deniers publics. « Si on compare les engagements que nous avons entendus avec ce qui s’est passé pendant huit ans, il sera difficile d’ajouter quelque chose qui pourrait être le contraire de ce qu’a écrit Pape Alé Niang », a laissé entendre le préfacier du livre, Mody Niang. Prenant la parole, le coordonateur du Forum Civil, Birahim Seck dira : « Pape Alé Niang s’est fondé sur ce rapport mais c’est une manière de lutter contre l’impunité et ce ne sont pas seulement les politiciens qui sont les voleurs de la République ».
Pape Alé Niang dit ne pas être ébranlé par la sortie de l’ouvrage qui le qualifie de « politicien encagoulé » encore moins par la plainte annoncée de Cheikh Oumar Hann. La cérémonie de dédicace s’est déroulée en présence d’un parterre d’hommes politiques notamment Khalifa Sall, Abdoul Mbaye, Hélene Tine, Déthié Fall, Aida Mbodj, Ousmane Sonko, Mame Adama Guèye, Cheikh Bamba Dièye, pour ne citer que ceux-là.
BANDAFASSI RAVIVE LA FLAMME DES CULTURES TRADITIONNELLES
Les autorités de la région de Kédougou et les populations locales ont communié avant-hier, samedi, lors de la 5ème édition du festival des ethnies minoritaires de la commune de Bandafassi.
Papa Alioune DIENG (Correspondant à Kédougou) |
Publication 03/02/2020
C’est dans une ambiance riche en couleurs et en sons que les autorités de la région de Kédougou et les populations locales ont communié avant-hier, samedi, lors de la 5ème édition du festival des ethnies minoritaires de la commune de Bandafassi.
Au total, près d’une centaine d’acrobates répartis dans cinq ethnies différentes ont rivalisé d’ardeur à qui ferait la meilleure prestation. Tels des chasseurs prêts à escalader les cocotiers en toute vitesse ou se fondre sur leurs proies, hommes et femmes de tous âges ainsi que des adolescents ont fourni des prestations de haute facture devant les autorités locales de la région en signe de bienvenue.
Drapés sous leurs pagnes multicolores, avec des figurines à base de feuilles de cocotier à la tête ainsi que des feuilles de plantes autour de la taille, les membres des ethnies Bedik, Bassari, Koniagui Dialonké, Diola et Peul ont effectué tour à tour des danses endiablées entrecoupées de cris stridents. Ayant des similitudes avec les tribus Zoulou, celles-ci, divisées en deux rangées pointaient leurs lances affûtées tantôt à la direction opposée et parfois vers le ciel comme s’ils s’adressaient à une force invisible.
Surplombé par la montagne d’où sont descendus les festivaliers, le centre communautaire de ladite commune avait refusé du monde, venu d’un peu partout à travers le Sénégal. Quant aux populations autochtones ayant fait le déplacement, on pouvait lire l’immense joie qui émanait de leur visage.
Très ému de cette marque d’affection, Ibou Ba, le premier adjoint au maire de la commune de Bandafassi témoigne : «la culture est le premier vecteur qui peut favoriser le rayonnement de la commune. Ce festival est un moyen de se commémorer les pratiques culturelles ancestrales qui ont toujours contribué au rayonnement de la commune».
A sa suite, le président de l’Association des Minorités Ethniques, M Boubou Samoura, a appelé à la préservation de l’identité des minorités ethniques. «La danse des ethnies témoigne de la richesse des communautés de la région.
Et cette richesse culturelle doit être préservée à tout prix avant d’être léguée intacte aux générations futures comme nous l’avons héritée de nos aînés. Je remercie par ailleurs le ministère de la Culture qui s’est engagé à reconstruire la radio communautaire brûlée et qui constituait un vecteur important à la valorisation et la vulgarisation de la culture des ethnies de la région»
M. Oumar Mamadou Sow, venu représenter le Gouverneur de la région William Manel, est revenu sur l’importance de ce festival : «Cette édition qui allie l’utile à l’agréable permet aux ethnies minoritaires de cultiver le vivre ensemble, la connaissance de l’autre. Ce qui se manifeste par une augmentation de la participation des populations par rapport aux éditions précédentes ».
Pendant près de 3 jours, les festivaliers venus des coins et recoins de la région de Kédougou auront l’opportunité d’échanger sur divers aspects tels que la culture, le développement communautaire, pour n’en citer que ceux-là.
LE LEADER RUFISQUOIS BUTE SUR LES «VERT ET BLANC»
Le choc de la 8ème journée opposant le samedi 1er février, au Stade A ;madou Barry, le Jaraaf et Teungueth FC s’est soldé par un match nul et vierge (0-0).
Le choc de la 8ème journée opposant le samedi 1er février, au Stade A ;madou Barry, le Jaraaf et Teungueth FC s’est soldé par un match nul et vierge (0-0). Avec ce partage de points, les Rufisquois (20 points) se maintiennent aux commandes devant l’As Douanes. Le podium est désormais complété par Dakar Sacré cœur qui a réussi à chiper la 3e place à l’As Pikine, tenue en échec sur sa pelouse par le Casa Sport. Au bas du tableau, Niary Tally, victorieux du Stade de Mbour a repris l’ascenseur en quittant la zone rouge pour la 9e place.
Jusque là invaincu et solide leader au classement de Lige 1, Teungueth FC a été contraint au partage aux points par le Jaraaf pour le compte de la 8e journée (0-0). Pour ce choc, les deux équipes ont rivalisé d’ardeur et de détermination dans les duels pendant plus de 90 mn sans parvenir à trouver la faille. Avec une entame timide offensivement, les protégés de Youssouf Dabo ont vite subi le pressing haut des « Vert et blanc » qui avaient le vent en poupe pendant la première période. Mais les hommes du coach Malick Daf manquaient de justesse et de lucidité dans le dernier geste.
Teungueth FC de son côté procédait par contre-attaque sans parvenir à inquiéter Cheikh Lô Ndoye, le portier du Jaraaf FC. Les deux équipes se quittent dos-à-dos à la mi-temps. Au retour des vestiaires, les Rufisquois de Youssouf Dabo décident de prendre les choses en main en jouant très haut avec de belles séquences de jeu ponctuées par beaucoup d’occasions. Mais la précision n’était pas au rendez vous. D’abord à la 52 mn, Bouly Sambou rate le cadre sur une reprise de la tête qui passe à quelques centimètres de la barre transversale. Quelques secondes après (53e mn), c’est son compagnon d’attaque, Malick Sambou, avec qui il formait le duo d’attaque dans un système de 3-5-2, qui voit son tir finir entre les mains du portier Cheikh Lô Ndoye. Entré en jeu à la 73ème mn à la place de Bouly Sambou, le jeune Pape Oumar Fall se procure également de bonnes occasions sans parvenir à trouver le chemin des filets. Le leader était cependant à deux doigts de se faire surprendre dans les arrêts de jeu avec ce tir écrasé de Mamadou Sylla qui passe à quelques centimètres du pied du poteau. Accroché (0-0), Teungueth FC, reste au terme de cette journée aux commandes (20 points). Quant au Jaraaf, il quitte la 6e pour la 7e (11 points).
Niary Tally prend l’ascenseur
La grosse opération de cette 8e journée est venue de Niary Tally qui a remporté son duel ( 2-0) face au Stade de Mbour (11e ; 8 points). Ce précieux succès permet aux Galactiques de s’extirper de la zone rouge (13e place) pour remonter à la 9e place ( 9 points). L’As Douanes conserve encore son fauteuil de dauphin ( 2e, 14 points) suite à son match nul ( 0-0) concédé sur la pelouse du promu CNEPS Excellence (12e, 7 points). Le podium est complété par le Dakar Sacré cœur (14 points). Sortis vainqueur de leur déplacement (0-3), les Académiciens chipent la 3e place à l’As Pikine (4e, 14 points) qui a arraché à domicile le point du match nul (1-1) face au Casa Sports (8e, 10 points). Après son premier succès enregistré lors de la précédente journée, l’Union sportive goréenne, lanterne rouge ( 14e, 5 ; points) a enchaîné en surprenant à domicile (0-1) l’équipe de Génération foot (10e ; 8 points). Il faut rappeler que la tension a été vive en fin de rencontre et de nombreux blessés ont été enregistrés après les actes de violences notés entre supporters des deux camps
REACTIONS
YOUSSOUF DABO, COACH DE TEUNGUETH FC : «C’était un bon match»
«C’était un bon match, on a essayé de jouer au football. On s’est créé des occasions malheureusement on n’a pas pu les concrétiser. L’objectif, c’était de jouer et gagner. On n’était pas là pour chercher le point du nul ».
MALICK DAF ENTRAINEUR DU JARAAF :«Un bon match face à une machine»
« J’ai fait un bon match face à une machine malgré les absences notées. Teungueth FC est une équipe qui sait attaquer et défendre avec des joueurs expérimentés qui connaissent bien le championnat national ? Si on parvient à arracher un point face à une éqquipe comme celle-là, je pense que ce n’est pas mauvais d’autant plus que mon effectif est encore jeune avec beaucoup d’absents comme Ablaye Ba »
Levée des couleurs ce matin et Conseil des ministres
Au moins, une promesse tenue. Le chef de l’Etat organise tous les premiers lundis du mois une cérémonie de levée des couleurs. Ainsi donc, ce matin, Macky Sall va sacrifier au rituel. Une occasion qu’il devrait mettre à profit pour communiquer notamment sur les questions d’actualité. Les rapports de la Cour des comptes ne devraient surtout pas être en reste d’autant qu’ils épinglent beaucoup d’autorités nommées sous son magistère. D’après des sources de «L’As», il va également présider le Conseil des ministres parce qu’il devrait reprendre encore les airs, mercredi.
Thione Niang crie au harcèlement
L’ancien responsable des jeunes du Parti démocrate américain est en colère contre la police de Bargny. Thione Niang a choisi les réseaux sociaux pour faire un show et alerter sur un harcèlement dont il fait l’objet. «Je suis persécuté par le police dans mon propre pays», dit-il en anglais, français et wolof. Visiblement très fâché, il y est allé à fond la caisse en déclarant que les policiers cherchent de l’argent et en proférant même des menaces d’user de son arme si toutefois les forces de police entrent dans son domicile sans mandat. «Je ne réponds à aucun policier. Je suis allé partout dans le monde, mais c’est chez moi, alors que je suis en train de donner de l’emploi aux jeunes, qu’on me harcèle. Ne répondez à personne» ! lance-t-il à ses collaborateurs dans une vidéo postée sur Facebook. Il s’en est suivi une vague de d’indignations sur les réseaux sociaux, surtout que Thione Niang n’a pas donné d’explications sur les raisons de cette descente de la police.
Les raisons de la descente des policiers
Intrigué par ce traitement qui a lieu un week-end, «L’As» a cherché à en savoir plus. D’après nos informations, si les policiers ont effectué une descente sur les lieux, c’est parce qu’il y aurait une auberge et qu’ils soupçonnent une exploitation illégale de débit de boisson. «Nous sommes légalement fondés à faire une descente dans une auberge pour vérifier si les occupants ont des papiers légaux. C’est tout. Il dit qu’il dispose de papiers de l‘Apix, mais il ne les a pas montrés. Maintenant, puisqu’il dit qu’il a donné de l’argent à des policiers, il faut une enquête sur tout cela» , a déclaré sous l’anonymat un haut gradé de la police. En définitive, une enquête est ouverte pour non seulement voir les conditions d’exploitation de l’auberge en question, mais aussi pour vérifier les faits de corruption allégués.
Les présumés meurtriers de Ndioba Laye déférés aujourd’hui
L’affaire du meurtre de la jeune dame Ndioba Seck dans la banlieue n’a pas encore connu son dénouement. D’après des sources de «L’As », les autres jeunes interpellés dans le cadre de l’enquête vont être déférés aujourd’hui devant le procureur. Même si l’auteur n’est pas encore formellement identifié, de forts soupçons pèsent sur le petit copain de la victime, un certain Niang. Le suspect numéro 1 qui se trouve être le père de la fille a été libéré, parce qu’il avait un mobile sérieux et qu’il s’était brouillé avec Ndioba Seck depuis la tabaski et qu’il se trouvait à Bambilor depuis lors. Quoi qu’il en soit, les quatre présumés meurtriers devraient être édifiés aujourd’hui au terme de leur face-à-face avec un juge d’instruction.
Tamba Cleaning Day Tamba a vécu une journée Setàl day.
Chaque homme politique l’a fait dans son quartier. Si LeDg de Sicap Mamadou Kassé a rendu le quartier Plateau et ses environs propres avec zéro déchet, le ministre Sidiki Kaba a mis le bouchées doubles. Sous le slogan «Tambacounda une ville propre, c’est l’affaire de tous», le ministre des Forces armées a été au devant pour donner l’exemple et booster les énergies d’une jeunesse qui a adhéré à l’initiative lancée et soutenue par le président de la République Macky Sall. D’après son service de communication, «du Pont 1 sur le long du lit du fleuve Mamacounda au camp militaire Mamadou Lamine Dramé, en passant par le quartier Dépôt et l’école Sada Maka Sy, le quartier Plateau le Faro après l’hôpital régional, il n’y a pas eu de place où les balais ne sont pas passés et repassés pour nettoyer et déblayer la ville de Tamba. Me Sidiki Kaba a été aux avant-postes pour prêcher par l’exemple et galvaniser jeunes et femmes qui ont compris toute la philosophie liée à la santé, la préservation d’un environnement sain et à un cadre de vie agréable qui sous-entend la politique du Président Macky Sall dans ce domaine ». En définitive, c’est surtout Tamba qui gagne.
Pire entre dans la danse
Le choix a été porté sur la commune de Pire, pour le lancement du cleaning day dans l’arrondissement de Pambal, en présence du représentant du Khalife Général des Mourides dont le domicile a été le point de départ de l’opération. En l’absence du maire Serigne Mbour en mission à l’étranger, c’est le Sous-préfet de Pambal qui a mené la danse. Selon le Sous-Préfet, certes le président de la République a demandé la tenue de la journée cleaning day le premier samedi de chaque mois, mais la prise en charge de la propreté est un problème quotidien. Il appartient à la population de veiller à la propreté de leurs villages, de leurs demeures et de manière quotidienne. Pour lui, l’activité de Pire n’est qu’une action phare, mais l’opération de propreté constitue une action continue qui sera déroulée sur toute l’étendue de l’arrondissement.
Le discours d’adieu de Cissé Lo
Clap de fin pour Moustapha Cissé Lô qui vient de boucler la première et dernière session 2020 du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Banjul, mais aussi sa mission à la tête de l’Institution. Loin de faire dans la fausse modestie, Moustapha Cissé Lô a dressé un tableau reluisant des quatre (4) ans passés à la tête de cette institution communautaire. «Pendant ces quatre ans, je me suis exclusivement consacré au travail du Parlement. J’ai essayé de le bâtir pour qu’il soit profitable aux populations de notre Communauté. Beaucoup a été fait pour qu’il épouse leurs aspirations. Je quitte ce Parlement très heureux. Tous les députés de cette quatrième législature ont mis l’énergie nécessaire pour répondre, au mieux aux attentes de nos concitoyens. Je ne suis pas un être parfait mais j’avoue que nous sommes bien arrivés à bon port. Je demande alors à l’équipe dirigeante de la prochaine législature d’enrichir nos acquis pour qu’elle ait sa véritable place», a dit le Président Cissé Lo, très ému. Il faut quand même dire que son passage à la tête du Parlement de la Cedeao, quoique contesté, a permis de faire connaître l’Institution sous régionale. Qui connaît son prédécesseur ?
La misère des ouvriers
Les travailleurs du secteur de la boulangerie communément appelés les ouvriers boulangers vivent de petites misères qu’ils ont décidé de dénoncer. Ils indexent leurs employeurs qui leur font subir des misères : absence de contrat de travail ou de couverture maladie, absence de bulletin de salaire, rémunérations dérisoires journalières de 2000 francs. Ils demandent à l’Etat du Sénégal de mettre un terme à cette injustice sociale par la révision de la convention collective régissant leur secteur.
Retour du suivisme
L’Organisation des instituteurs du Sénégal/Rénovation démocratique (Rd), structure syndicale enseignante, est très remontée. Elle dénonce la vague de violences survenues dans le système éducatif avec l’agression de professeurs et les tracasseries que subissent certains instituteurs qui, pour disposer d’une imputation budgétaire, sont tenus de se rendre à Diamniadio. Le Sg de l’Os-Rd Magatte Diop indique que l’Etat du Sénégal doit repenser l’école publique sénégalaise par le respect de ses engagements. Il préconise également l’introduction des cours de civisme dans tous les cycles.
Journée zones humides
La Journée mondiale des zones humides a été célébrée hier au niveau du technopole autour du thème : « Zones humides et biodiversité ». Occasion saisie par les acteurs de défense de l’environnement pour appeler à la protection du technopole déclaré zone humide par décret présidentiel toujours convoitée par des promoteurs. Ces défenseurs de l’environnement promettent dans les jours à venir de mettre en place un plan d’aménagement concerté d’un commun accord avec les autorités pour préserver le site.
ASC citoyennete-ministre conseiller Omar Sow
Les Associations sportives et culturelles (Asc) doivent s’impliquer dans les programmes de développement et promouvoir l’esprit de citoyenneté. C’est l’appel formulé samedi dernier par le ministre conseiller Omar Sow responsable politique de l’Apr à Yeumbeul-Sud, lors d’une journée de nettoiement des quartiers de sa localité. Le ministre qui nie toute politisation des Cleaning day demande à la classe politique de comprendre que l’heure est au travail comme le fait le Chef de l’Etat Macky Sall et non à la polémique inutile.
Le point sur les abris provisoires
Lentement mais sûrement, le cycle des abris provisoires est en train d’être tourné, donnant ainsi une autre image plus reluisante de l’école sénégalaise. C’est l’entreprise Synergies Afrique qui a été choisie pour exécuter une bonne partie de ce programme. Il s’agit d’un projet Clé en main, intégrant la conception et l’exécution des ouvrages. Synergies Afrique de Khalifa Camara est adjudicataire du lot 1 du programme qui comprend des salles de classe, des blocs administratifs, des blocs d’hygiène et des murs de clôture. A ce jour, d’après une note parvenue à «L’As», le niveau d’exécution peut être estimé globalement à plus de 70% avec des ouvrages équipés et versés dans le système au fur et à mesure que les réceptions sont prononcées.
Le point sur les abris provisoire (bis)
Restons sur ce projet ambitieux du chef de l’Etat pour souligner qu’au-delà des avantages pédagogiques, il offre une grande opportunité de création d’emplois, notamment au niveau des terroirs, un véritable instrument de lutte contre la pauvreté et le chômage avec un impact socio-économique certain. D’après toujours le document parcouru par «L’As», l’entreprise qui mise sur la main d’œuvre locale a créé 12500 emplois sur un objectif final de 20 000 au bout des 24 mois correspondant au délai d’exécution des travaux. Ce sont 800 salles de classe équipées, réceptionnées avec box, toilettes ; soit près de 50 000 potaches à l’abri.
Les Soninké en croisade contre l’émigration clandestine
L’Association pour la Promotion de la langue Soninké (Aps) a fait face à la presse hier pour annoncer sa décision de s’engager dans la lutte contre l’émigration clandestine. Une véritable aubaine quand on sait que le peuple soninké est au cœur de l’émigration. À l’occasion, Ousmane Diagana, président de l’Association, informe que le 6ème festival international des Soninkés est prévu du 20 au 24 février prochain en Gambie. «On a des enfants qui émigrent clandestinement. Pour cela, l’Aps va mettre en place des projets visant à stabiliser nos jeunes dans nos pays en créant des entreprises. Lui emboitant le pas, le président sortant, Idrissa Diabira, rappelle que Dakar, c’est la porte d’entrée et de sortie traditionnelle des Soninkés depuis des siècles.