SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
22 juillet 2025
LE CHEF DE L’ETAT SALUE L’AVÈNEMENT DE L’ÉCO, SE FÉLICITE DE LA SOLIDITÉ DE L’ÉCONOMIE SÉNÉGALAISE
Le président de la République Macky Sall a salué mardi soir dans son discours radiotélévisé pour le nouvel an l’avènement de l’éco, la monnaie commune aux Etats de l’Afrique de l’Ouest francophone
Dakar, 31 déc (APS) - Le président de la République Macky Sall a salué mardi soir dans son discours radiotélévisé pour le nouvel an l’avènement de l’éco, la monnaie commune aux Etats de l’Afrique de l’Ouest francophone, dans un contexte où le Sénégal garde "résolument le cap sur la voie du développement économique et social", en s’appuyant sur des fondamentaux économiques "solides".
Dans son message, Macky Sall a salué "le processus de création d’une monnaie unique ouest-africaine, l’Eco, à partir de 2020. C’est une heureuse perspective. Au demeurant, d’ici l’entrée en vigueur effective de l’Eco, rien ne changera quant à la parité fixe de notre monnaie", a-t-il relevé.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé le 21 décembre lors d’une conférence de presse commune avec le président français Emmanuel Macron, en visite officielle de trois jours en Côte d’Ivoire, que l’Eco remplacerait le franc CFA au sein des huit pays (le Bénin, le Burkina, la Côte-d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo) membres de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa).
Cette réforme du franc CFA comporte trois changements majeurs : le changement du nom de la monnaie du franc CFA à l’éco ; la centralisation de 50% des réserves de change au Trésor français et la fermeture du compte d’opération ; le retrait des représentants de la France de tous les organes de décision et de gestion de l’UEMOA.
Toutefois, l’Eco gardera une parité fixe avec l’Euro et la France jouera un rôle de garant en cas de défaut de l’un des Etats membres.
"Aujourd’hui, nous sommes à une étape de notre marche où l’histoire nous commande d’atteindre l’objectif d’émergence à l’horizon 2035, pour nous libérer, par le travail, des avatars de la pauvreté et du sous-développement", a-t-il indiqué, ajoutant : "Préparer l’avenir, c’est également assumer nos responsabilités en tant qu’africains, soixante ans après les indépendances, à travers une intégration économique régionale plus forte et plus solidaire".
"En dépit d’une conjoncture mondiale difficile, nous gardons résolument le cap sur la voie du développement économique et social", a-t-il dit en parlant du Sénégal.
"Les fondamentaux de notre économie restent solides, avec une inflation maîtrisée, un endettement prudent et productif, la réduction constante du déficit budgétaire, de 6,7% en 2011, à 3,7% en 2019, et un taux de croissance encore supérieur à 6% cette année", a détaillé le président Sall.
Selon lui, le Sénégal doit toutefois "aller de l’avant et plus vite ; car pour les peuples qui marchent à l’appel de leur destin, le progrès se mesure par leur capacité de presser le pas pour mieux répondre au commandement de l’histoire".
LE RÉAJUSTEMENT DES TARIFS DE L’ÉLECTRICITÉ NE TOUCHE PAS LES ABONNÉS DE LA TRANCHE SOCIALE (MACKY SALL)
L’ajustement des tarifs de l’électricité en vigueur depuis le 1er décembre "n’entrainera aucune hausse du prix de l’électricité pour tous les abonnés relevant de la tranche sociale", a assuré le chef de l’Etat Macky Sall.
Dakar, 31 déc (APS) – L’ajustement des tarifs de l’électricité en vigueur depuis le 1er décembre "n’entrainera aucune hausse du prix de l’électricité pour tous les abonnés relevant de la tranche sociale", a assuré le chef de l’Etat Macky Sall.
Dans son message à la Nation à la veille du nouvel an, Macky Sall est revenu sur la réduction de la subvention au secteur de l’électricité, à l’origine d’un "ajustement des tarifs pour certaines catégories d’abonnés".
Il a assuré que "cette mesure n’entrainera aucune hausse du prix de l’électricité pour tous les abonnés relevant de la tranche sociale".
Depuis l’annonce de la hausse du prix de l’électricité, des citoyens et organisations sociales réunies au sein de la plate-forme "Nio Lank" multiplie les manifestations pour demander l’annulation de cette mesure.
Dans son adresse, le chef de l’Etat a rappelé que l’énergie "est un autre pilier essentiel de l’émergence".
"Grâce aux efforts soutenus d’investissement et de réforme, nous avons redressé le secteur et nettement amélioré ses performances, avec une puissance installée de 1229 MW", a-t-il dit.
Il a souligné qu’après l’hydroélectricité et le solaire, le Sénégal "entre dans l’ère de l’éolienne, avec la mise en service de 55 MW sur les 158 MW prévus à la centrale de Taïba Ndiaye", dans le département de Tivaouane.
Macky Sall a signalé qu’en outre, "le gouvernement est en train de mettre en place une stratégie de conversion du gaz en électricité ; ce qui nous permettra, dès le démarrage de notre propre production de gaz, en 2022-2023, d’être à l’abri des fluctuations des prix de l’électricité dues à la conjoncture internationale".
D’ici là, a-t-il indiqué, le gouvernement devra "investir 600 milliards de FCFA afin que nos compatriotes qui vivent encore à l’ère de la bougie et de la lampe à pétrole accèdent, enfin, à l’électricité". "C’est cela aussi le Sénégal pour tous", a soutenu Macky Sall.
S’y ajoute que selon lui "c’est dans ce contexte que la subvention au secteur a été réduite ; d’où un ajustement des tarifs pour certaines catégories d’abonnés".
Il a insisté sur le fait que "cette mesure n’entrainera aucune hausse du prix de l’électricité pour tous les abonnés relevant de la tranche sociale".
MACKY SALL RENOUVELLE SA SOLIDARITÉ ET SA COMPASSION AUX PAYS TOUCHÉS
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a renouvelé mardi soir les "sentiments fraternels de solidarité et de compassion" du peuple sénégalais aux pays de la sous-région durement éprouvés par les attaques terroristes meurtrières.
Dakar, 31 déc (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a renouvelé mardi soir les "sentiments fraternels de solidarité et de compassion" du peuple sénégalais aux pays de la sous-région durement éprouvés par les attaques terroristes meurtrières.
"Alors que nous passons paisiblement la fin de l’année, d’autres peuples n’ont pas cette chance. Je pense, en particulier, à nos frères et sœurs de pays de la sous-région durement éprouvés par le deuil et l’angoisse d’attaques terroristes meurtrières", a-t-il dit dans son message de Nouvel An.
"En votre nom et au mien propre, je leur renouvelle nos sentiments fraternels de solidarité et de compassion", a ajouté le président Sall.
Selon le chef de l’Etat, "la violence qui secoue le monde doit constamment nous rappeler la chance que nous avons de vivre en paix, et la responsabilité qui nous incombe de la préserver".
"Nous en sommes à la fois les héritiers et les gardiens ; parce que cette paix est un legs que nous ont laissé les générations passées ; un legs qu’il nous faut entretenir et transmettre aux générations futures", a-t-il exhorté.
C’est dans cet esprit, que le président Macky Sall a adressé à ses compatriotes "ses vœux de paix, d’abord ; de bonne santé, de bien-être et de réussite, ensuite".
"Et avec vous, je souhaite que la paix et la sécurité continuent de régner sur notre cher pays, afin qu’il reste toujours paisible et stable, uni et en marche vers un destin radieux", a-t-il conclu.
VIDEO
L' ÉCHEC D'UN MODÈLE POLITIQUE
Invité du Groupe D-média Ousmane Sonko analyse le message à la nation du Président de la république Macky Sall. Pour le leader du parti Pastef le discours de Macky met à nue l’incompétence du gouvernement symbolisée par l'échec du Plan Sénégal Émergent
Invité du Groupe D-média Ousmane Sonko analyse le message à la nation du Président de la république Macky Sall. Pour le leader du parti Pastef le discours de Macky met à nue l'imcompétence du gouvernement symbolisée par l'échec du Plan Sénégal Emergent sur le plan économique, social et politique.
9 MANIFESTANTS ARRÊTÉS DEVANT LE CAMP PÉNAL
Ces manifestants tenaient un sit-in pour dire Non à la hausse du prix de l'électricité, ainsi que pour demander la libération de Guy Marius Sagna.
9 citoyens sénégalais sont actuellement détenus au Commissariat central de Dakar. Fallou Seck dit Leuz Ousmane Sarr, Seydina Mouhamadou Malal DIALLO, Alioune seye, Baba Top, Abdou Aziz Sow, Mohamed Rassoulilahi Sene, Séga Sy, Ibrahima Dièdhiou, Fallou Diagne,Thierno Mohamed Sallété interpellés vers 17 heures devant le Camp pénal de Liberté 6. Ces manifestants tenaient un sit-in pour dire Non à la hausse du prix de l'électricité, ainsi que pour demander la libération de Guy Marius Sagna.
MACKY TOURNÉ VERS L'AVENIR
Le dialogue national, le programme zéro déchet, la condition féminine et des enfants, l'avènement de l'éco, la situation sécuritaire dans la sous-région, ont constitué l'essentiel du message à la nation du chef de l'État, ce 31 décembre
SenePlus publie ci-desous, le message à la nation du chef de l'État, à l'occasion du nouvel an 2020.
"Mes chers compatriotes,
Je suis heureux de vous adresser mon message de vœux à l’occasion du nouvel an.
D’abord, je me joins à vous en prières, pour le repos de l’âme de nos chers disparus et le prompt rétablissement de nos malades.
Je pense à toutes celles et à tous ceux dont les conditions de vie difficiles nous rappellent le devoir de solidarité qui nous lie.
Je salue et encourage nos vaillantes Forces de défense et de sécurité, engagées au service de la nation et de la paix dans le monde.
Cette année a été marquée par l’échéance électorale du 24 février, que nous avons franchie dans le calme et la sérénité. Le mérite vous revient, mes chers compatriotes. Rendons donc grâce à Dieu.
Pour ma part, je vous réitère mon engagement à vous servir et à préparer avec vous LE RENDEZ-VOUS AVEC L’AVENIR ou LIGGÉEYAL ËLLËK.
Préparer l’avenir, c’est d’abord réussir les plus larges convergences possibles autour des grandes questions d’intérêt national au cœur des politiques publiques. C’est tout le sens de l’appel au dialogue national que j’ai lancé au lendemain du scrutin présidentiel.
Le 26 décembre, j’ai installé le Comité de pilotage du dialogue qui servira de cadre de facilitation des échanges sur les différentes thématiques à l’ordre du jour.
Je salue l’engagement de toutes les forces vives de la Nation dans ce dialogue. Avec la bonne volonté de tous, j’ai confiance qu’à l’issue des trois mois que dureront les concertations, nous parviendrons à de nouveaux consensus pour conforter l’expérience démocratique et le progrès économique et social de notre pays.
Préparer l’avenir, c’est aussi consolider notre marche vers une émergence solidaire et inclusive, ce que j’appelle le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous. En dépit d’une conjoncture mondiale difficile, nous gardons résolument le cap sur la voie du développement économique et social.
Les fondamentaux de notre économie restent solides, avec une inflation maîtrisée, un endettement prudent et productif, la réduction constante du déficit budgétaire, de 6,7% en 2011, à 3,7% en 2019, et un taux de croissance encore supérieur à 6% cette année.
Mais nous devons aller de l’avantet plus vite ; car pour les peuples qui marchent à l’appel de leur destin, le progrès se mesure par leur capacité de presser le pas pour mieux répondre au commandement de l’histoire.
Aujourd’hui, nous sommes à une étape de notre marche où l’histoire nous commande d’atteindre l’objectif d’émergence à l’horizon 2035, pour nous libérer, par le travail, des avatars de la pauvreté et du sous-développement.
Préparer l’avenir, c’est également assumer nos responsabilités en tant qu’africains, soixante ans après les indépendances, à travers une intégration économique régionale plus forte et plus solidaire.
Je salue, à cet égard, le processus de création d’une monnaie unique ouest-africaine, l’Eco, à partir de 2020. C’est une heureuse perspective. Au demeurant, d’ici l’entrée en vigueur effective de l’Eco, rien ne changera quant à la parité fixe de notre monnaie.
Préparer l’avenir, c’est cultiver l’esprit de diligence dans l’administration et consolider la gouvernance sobre et vertueuse que nous avons érigée en principe de gestion des affaires publiques.
Il nous faut rompre avec la routine bureaucratique pour une action publique plus diligente et plus efficace.
Je tiens, en particulier, à l’application intégrale du programme de dématérialisation des procédures et formalités administratives.
Nous serons au rendez-vous de 2035 en marchant au rythme du fast track. Parce que rien ne peut attendre.Tout est urgent et prioritaire.
De même, la rationalisation des dépenses de fonctionnement de l’Etat se poursuit. Déjà, la facture téléphonique de l’administration a été réduite de façon substantielle. Le même effort est en cours pour les dépenses en électricité, parc automobile et logements administratifs.
Les économies ainsi réalisées serviront à renforcer le financement de nos programmes sociaux.
Préparer l’avenir, c’est enfin poursuivre la consolidation des bases productives de notre économie.
La modernisation progressive des secteurs vitaux de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche nous rapproche de l’objectif d’autosuffisance alimentaire.
Malgré une saison des pluies tardive, les niveaux de production sont satisfaisants. En soutien aux producteurs, le prix plancher du kilogramme d’arachides est maintenu à 210 francs.
Grâce aux efforts de mécanisation, de certification des semences, de subvention des intrants, de diversification des spéculations et de multiplication des fermes rurales, les performances de notre agriculture restent constantes.
Elles seront davantage renforcées avec la mise en place de l’Agropole Sud pour soutenir la création de chaînes de valeurs par la transformation locale de produits agricoles dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
La réalisation de projets d’infrastructures sur l’ensemble du territoire national se poursuit, parce qu’elle est indispensable à l’émergence.
Ainsi, en plus des projets achevés en 2019, plus de trente chantiers sont actuellement en cours, de la dorsale du daandé maayo sur la rive du fleuve Sénégal au nord, au Bus Rapide Transit à Dakar, et aux boucles du Boudié, du Fouladou et des Kalounayes au sud ; en attendant le lancement prochain du grand projet autoroutier Mbour-Fatick-Kaolack.
Sur le volet ferroviaire, je me réjouis d’annoncer qu’en accord avec la République sœur du Mali, le chemin de fer Dakar-Bamako sera bientôt réhabilité et modernisé dans des conditions qui assurent sa rentabilité et sa pérennité.
L’énergie est un autre pilier essentiel de l’émergence. Grâce aux efforts soutenus d’investissement et de réforme, nous avons redressé le secteur et nettement amélioré ses performances, avec une puissance installée de 1229 MW.
Après l’hydroélectricité et le solaire, notre pays entre dans l’ère de l’éolienne, avec la mise en service de 55 MW sur les 158 MW prévus à la centrale de Taïba Ndiaye.
En outre, le gouvernement est en train de mettre en place une stratégie de conversion du gaz en électricité ; ce qui nous permettra, dès le démarrage de notre propre production de gaz, en 2022-2023, d’être à l’abri des fluctuations des prix de l’électricité dues à la conjoncture internationale.
D’ici là, nous devrons investir 600 milliards de FCFA afin que nos compatriotes qui vivent encore à l’ère de la bougie et de la lampe à pétrole accèdent, enfin, à l’électricité. C’est cela aussi le Sénégal pour tous.
Et c’est dans ce contexte que la subvention au secteur a été réduite ; d’où un ajustement des tarifs pour certaines catégories d’abonnés. Je précise que cette mesure n’entrainera aucune hausse du prix de l’électricité pour tous les abonnés relevant de la tranche sociale.
Ma vision d’un développement solidaire et inclusif reste intacte, pour l’accès universel à cinq objectifs majeurs à l’horizon 2025 : accès à l’eau et à l’assainissement, accès à l’électricité, aux services de transport, à la santé, et à l’éducation ; une éducation de qualité, qui prépare mieux notre jeunesse à l’employabilité et à la vie productive.
Ainsi, l’année 2020 verra l’ouverture de 13 Centres de formation professionnelle, et le lancement des travaux pour 15 autres, au titre du Programme de 45 Centres départementaux de formation professionnelle.
Nos instruments de solidarité, de justice sociale et d’équité territoriale seront aussi renforcés.
Avec un budget de plus de 300 milliards de fcfa pour sa Phase 2, le PUDC continuera de doter les zones de vulnérabilité rurale et urbaine en pistes dedésenclavement, forages, électricité et équipements divers.
Il est heureux de constater qu’au-delà de sa vocation de solidarité, le PUDC contribue à faire émerger une véritable économie rurale, par la création d’activités génératrices de revenus.
C’est l’une des finalités de ce Programme : sortir les populations vulnérables de la pauvreté, afin que les bénéficiaires d’aujourd’hui, deviennent les producteurs de demain.
Mes chers compatriotes,
La protection de la condition féminine et de l’enfance reste un défi de notre temps.
Nous devons mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles, et mieux protéger l’enfance.
Les femmes, les filles, sont nos mères, nos épouses, nos enfants. Elles constituent l’autre moitié sans laquelle notre tissu social est incomplet et méconnaissable. Dès lors, violenter une femme, violenter un enfant, c’est froisser et abîmer notre tissu social.
C’est pourquoi j’ai soumis à l’Assemblée nationale, qui l’a adopté hier à l’unanimité, un projet de loi qui criminalise désormais les actes de viol et de pédophilie. Ainsi, les peines applicables à ces actes ont été considérablement alourdies, sans possibilité de sursis.
Je suis tout autant déterminé à poursuivre la lutte contre le phénomène des enfants de la rue et leur maltraitance.
De même, s'agissant de la criminalité organisée, les services de l’Etat restent mobilisés contre le trafic de drogues et autres flux illicites. Aucun répit ne sera laissé aux trafiquants dans la lutte contre ces fléaux.
Ce soir, mes chers compatriotes, je souhaite aussi vous entretenir du Sénégalzéro déchet, le Sénégal propre.
Ce Sénégal est possible si nous y travaillons et si chacun de nous considère le pays comme sa propre demeure.
Je lance un appel solennel à une mobilisation nationale et citoyenne contre l’insalubrité et l’occupation anarchique de la voie publique. J’y invite instamment les élus locaux et les mouvements associatifs.
Comme vous le savez, le Gouvernement a déjà engagé les opérations de désencombrement. Elles seront poursuivies sur l’ensemble du territoire national avec l’appui de l’administration et des collectivités territoriales.
Un programme d’aménagement paysager urbain, de traitement et de valorisation des déchets, sera aussi mis en place sans délai, pour des villes vertes,zéro déchet.
En outre, le gouvernement proposera un projet de loi portant sur la création d’une Brigade spéciale de lutte contre les encombrements, l’aménagement de fourrières et la modification des amendes pour encombrement de la voie publique.
A travers les mouvements associatifs qui mènent des actions régulières de nettoiement et d’entretien de nos espaces publics, vous êtes nombreux à montrer que le Sénégal peut et mérite d’être plus propre.
Je salue ces belles initiatives citoyennes. Pour soutenir cet élan volontariste et l’inscrire dans la durée, j’ai instauré le Grand Prix du Président de la République pour la Propreté et la Journée mensuelle du nettoiement, dont la première édition se tiendra dès ce samedi 4 janvier 2020. Je vous invite à y participer massivement.
Mes chers compatriotes,
Alors que nous passons paisiblement la fin de l’année, d’autres peuples n’ont pas cette chance. Je pense, en particulier, à nos frères et sœurs de pays de la sous-région durement éprouvés par le deuil et l’angoisse d’attaques terroristes meurtrières.
En votre nom et au mien propre, je leur renouvelle nos sentiments fraternels de solidarité et de compassion.
La violence qui secoue le monde doit constamment nous rappeler la chance que nous avons de vivre en paix, et la responsabilité qui nous incombe de la préserver.
Nous en sommes à la fois les héritiers et les gardiens ; parce que cette paix est un legs que nous ont laissé les générations passées ; un legs qu’il nous faut entretenir et transmettre aux générations futures.
C’est dans cet esprit, mes chers compatriotes, que je vous adresse mes vœux ; vœux de paix, d’abord ; de bonne santé, de bien-être et de réussite, ensuite.
Et avec vous, je souhaite que la paix et la sécurité continuent de régner sur notre cher pays, afin qu’il reste toujours paisible et stable, uni et en marche vers un destin radieux.
Bonsoir et déwéneti."
RIEN NE NOUS DÉVIERA DE NOTRE CHEMIN
Ousmane Sonko a réagi suite à la suspension du signal de Sen Tv. Le Leader de Pastef, qui est l’invité du jour de Pape Alé Niang, est déjà dans les locaux de ladite télé
Ousmane Sonko a réagi suite à la suspension du signal de Sen Tv. Le Leader de Pastef, qui est l’invité du jour de Pape Alé Niang, est déjà dans les locaux de ladite télé. «Mes chers compatriotes, chers amis, nous sommes prêts. On ne peut arrêter la mer avec ses bras. Ils peuvent intimider, brouiller ou embrouiller, rien ne nous déviera de notre chemin», a-t-il posté sur Twitter. Pour rappel, Pape Alé Niang a précisé que l'émission aura bel et bien lieu. Ce, à partir de 19H 45 minutes.
2010-2020 : "LA DÉMOCRATIE A RECULÉ EN AFRIQUE"
Que retenir de cette décennie en Afrique ? La chute de Kadhafi, le terrorisme au Sahel. Mais il y a eu bien d'autres faits marquants. L'historien, politologue et philosophe camerounais, Achille Mbembe répond aux questions de Christophe Boisbouvier
Les années 2010 se terminent ce soir. Que retenir de cette décennie en Afrique ? La chute du colonel Kadhafi la montée du terrorisme islamiste au Sahel. Mais il y a eu bien d'autres faits marquants. À la fois historien, politologue et philosophe, le grand essayiste camerounais Achille Mbembe va publier Brutalisme, aux éditions La Découverte. En ligne d'Afrique du Sud, où il enseigne, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
RFI: La décennie qui s’achève a-t-elle été positive ou négative pour l’Afrique?
Achille Mbembe: Disons que la décennie qui s’achève aura été marquée, de mon point de vue, par trois processus d’une très grande ampleur. D’un côté, par la poursuite des politiques d’austérité qui avaient été mises en branle au début des années 80 et qui ont conduit tout de même à un extraordinaire recul et à une grande marginalisation des économies africaines. Je dirais que 30 ans plus tard, beaucoup de pays ont à peine retrouvé le niveau de richesse qu’ils avaient atteint dans les années 70. La décennie aura été également marquée par l’intensification de « l’extractivisme » et de la prédation, et par ce que j’appellerais une transnationalisation des élites au pouvoir, dans le sens où elles ne sont plus du tout contraintes de rendre des comptes à leurs sujets. Et c’est une décennie qui aura été marquée aussi par une aggravation des luttes sociales sous la forme du terrorisme islamique, par exemple dans la région du Sahel, des luttes pour le droit à la circulation et à la mobilité, et par des luttes notamment ethniques visant dans la plupart des cas à mieux partager le pouvoir.
Vous parlez de la logique de «prédation» sur le continent. Cette décennie a été marquée par une ruée mondiale sur l’Afrique, on pense notamment à la Chine. Est-ce que ce n’est pas aussi une bonne nouvelle?
Tout cela est ambigu. Tous ces processus sont ambigus. Il y a une ruée mondiale effectivement. La Chine, elle est là. Au fond, la Chine est devenue une grande question africaine. Mais il y a aussi des puissances comme la France qui fait face en ce moment à une aggravation de la crise de légitimité de sa présence sur le continent.
«La crise de légitimité» dont souffre la France en Afrique, est-ce la raison pour laquelle Emmanuel Macron vient de pousser à une réforme du franc CFA?
Mais cette réforme n’en est vraiment pas une. La politique française à l’égard du franc CFA aura consisté d’une part à dénier l’existence d’un problème, et ensuite à essayer de torpiller une initiative interne aux pays de l’Afrique de l’Ouest qui consistait à mettre en place une monnaie commune.
Donc, pour vous, le fait que la moitié des réserves de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ne soit plus logée au Trésor français, ça n’est pas une réforme significative?
Disons que ce n’est pas ce que les Africains demandent. Les Africains demandent que la France arrête de déterminer ce que doit être la politique monétaire de ces pays. C’est ça la demande. La demande de décolonisation financière et pas de paternalisme financier.
Le retour des militaires français en Afrique que vous dénoncez, j’imagine, n’est-ce pas dû à ce que vous appelez «l’aggravation des luttes sociales» et à la montée du terrorisme islamiste au Sahel?
L’idéal aurait consisté à ce que les Africains prennent en charge ces questions. Le vide prévalant évidemment, la France est intervenue. Donc, il n’y a pas de consensus à ce sujet, c’est un problème. Tout comme la présence des bases militaires américaines, l’idée est que l’Afrique puisse se prendre en charge elle-même, y compris dans les questions militaires.
Donc, vous n’êtes pas étonné par la montée d’un sentiment anti-français dans certaines régions africaines?
Il n’y a pas de sentiment anti-français. Je crois que le président Macron se trompe lorsqu’il caractérise ce qui se passe de cette manière-là. Il y a une demande de décolonisation qui n’est pas dirigée contre la France. Elle est une demande positive de la part des Africains de se prendre en charge 60 ans après la décolonisation.
La montée du jihadisme que vous soulignez au Sahel et au Nigeria, est-ce à votre avis un phénomène qui va passer ou qui va durer au contraire?
Mais, non. C’est un phénomène très grave qui est un phénomène structurel qui se nourrit d’autres luttes locales très anciennes au demeurant, d’autres greffées aux turbulences du monde contemporain. Donc, c’est un phénomène de longue durée qui exige plus que les interventions militaires pour qu’on en vienne à bout.
Au Burkina, certains ont la nostalgie de Blaise Compaoré, est-ce que vous craignez que ce jihadisme puisse générer un retour à une certaine forme d’autoritarisme en politique?
Mais l’autoritarisme, il ré émerge à peu près partout, y compris dans les démocraties occidentales. Au fond, le moment il est à ça, à la demande de plus d’autorité, de plus d’exercice de la force, malheureusement, souvent contre les plus démunis, les plus faibles d’entre nous. Donc, cette demande de violence et cette demande de sécurité s’expriment au Burkina comme ailleurs par cette nostalgie des dictatures.
Peut-on parler d’une «Donald trumpisation» de l’Afrique?
Je ne dirais pas « trumpisation de l’Afrique ». Je dirais moment de recul des conquêtes démocratiques qui avaient été enregistrées au début des années 90. Tous les présidents en place cherchent à changer les articles de la Constitution qui limitent les mandats, d’autres s’efforcent de préparer la route pour leurs descendants. Donc il y a un énorme recul, notamment en Afrique centrale, le pays des ténèbres de la démocratie en Afrique.
N’y a-t-il pas eu le départ de Joseph Kabila en République démocratique du Congo?
Joseph, il est bien malin. Il est parti sans partir. Il essaie d’actualiser à l’échelle du Congo la solution que Poutine a trouvée en Russie. Joseph, c’est un peu le Poutine de l’Afrique équatoriale.
Vous dénoncez le recul des démocraties. Mais tout de même, on a noté depuis dix ans la chute de certains autocrates comme Mouammar Kadhafi en Libye, Blaise Compaoré au Burkina Faso, Robert Mugabe au Zimbabwe, et tout récemment Omar el-Béchir au Soudan…
Oui, il y a ces petites poussées. Mais ce n’est pas systémique. Ce sont des gens qui partent et qui sont remplacés par des plus médiocres qu’eux-mêmes. Les progrès les plus remarquables en Afrique au cours des dix dernières années, c’est quand même ce qui se passe au niveau du renouveau d’un internationalisme panafricain, mené à la fois par des intellectuels et des activistes. C’est ça qui a débouché sur les petites réformes concernant le franc CFA par exemple. C’est aussi le renouveau des idées, mené par exemple en Afrique francophone par les Ateliers de la pensée de Dakar. C’est le renouveau artistique, le fait que petit à petit, on se rende compte du fait que les arts du 21e siècle risquent d’être africains. Donc cette espèce de retour aux signes africains, cette contestation autour du « je signe » me semblent absolument iconique pour la décennie qui vient.
Votre prochain ouvrage s’appellera « Brutalisme ». Vous allez le publier aux éditions La Découverte disponible à partir du 6 février 2020. Malgré ce mot très pessimiste. Vous fondez beaucoup d’espoir dans la société civile africaine ?
Je fonde beaucoup d’espoir dans la capacité des Africains à produire des signes et des objets qui parleraient à l’humanité tout entière. C’est l’importance par exemple du débat initié par mon ami Felwine Sarr, par exemple, sur la question de la restitution des objets d’art africains. Je fonde beaucoup d’espoir sur cette reprise critique des arts africains comme clé possible des contradictions du 21e siècle.
MODOU LÔ, LA VALEUR-ÉTALON DE LA LUTTE AVEC FRAPPE
Le lutteur des Parcelles Assainies semble défier la crise qui s’est emparée du secteur de la lutte, lui qui réussit toujours contre le cours des choses à toujours gagner des combats alors que les ténors accumulaient les années blanches
Modou Lô, le leader de l’écurie Rock Energie, est devenue la valeur-refuge de la lutte avec frappe qui traverse des moments difficiles avec la raréfaction des sponsors qui garantissaient aux ténors des contrats juteux pour leurs combats.
Le lutteur des Parcelles Assainies semble défier la crise qui s’est emparée du secteur de la lutte, lui qui réussit toujours contre le cours des choses à toujours gagner des combats alors que les ténors accumulaient les années blanches, 2019 ne faisant pas exception à la règle.
Contre toute logique sportive, Modou Lô, battu par Balla Gaye 2, en janvier, a réussi un rebond spectaculaire en réussissant à convaincre le promoteur de lui concocter un combat contre Eumeu Sène de Pikine.
La tête de file de l’écurie de Pikine, détenteur du titre de ‘’Roi des arènes’’ après sa victoire contre Bombardier, a fait illusion avant de se faire envoyer face contre terre par un uppercut de Modou Lô synonyme de KO.
L’honneur de l’un des lutteurs les plus populaires de l’arène est sauf avec cette victoire spectaculaire contre l’une des valeurs sûres de la lutte avec frappe.
Cerise sur le gâteau, Modou Lô remporte ainsi un deuxième succès sur le même adversaire, gommant du coup ses deux revers enregistrés contre Balla Gaye 2.
Alors que le MMA (Mixed martial arts) tente de se frayer un chemin dans l’arène sénégalaise qui peine à faire face à la conjoncture économique, le ‘’Rock des Parcelles Assainies’’, a lui a déjà trouvé un adversaire pour la saison 2019-2020.
L’homme d’affaires Luc Nicolaï, actuellement en détention pour une affaire de drogue, et sa société ont réussi à ficeler un combat de Modou Lô contre Ama Baldé, jeune loup aux dents longues.
Alors que certains ténors et des jeunes pousses s’essaient aux MMA, lui a trouvé un combat en attendant que tout soit validé par le Comité national de gestion de la lutte avec frappe.
1,7 MILLION DE TOURISTES ÉTRANGERS ONT VISITÉ LE SÉNÉGAL EN 2019
Selon le ministre du Tourisme, Alioune Sarr, ‘’les Français représentent 7,5 % de l’ensemble des touristes étrangers qui visitent le pays
Au total, 1,7 million de touristes étrangers ont visité le Sénégal en 2019, relève le ministre du Tourisme et des transports aériens Alioune Sarr, dans le troisième numéro du magazine ’’SkyDakar’’, édité par l’Aéroport international Dakar Blaise Diagne de Diass.
’’1,7 million de touristes étrangers sont venus au Sénégal cette année’’, indique Alioune Sarr, dans une interview accordée à ’’SkyDakar’’ dans son numéro de décembre.
Le Sénégal table sur ‘’5 millions (de touristes) à horizon 2023-2025’’, poursuit-il, ajoutant que le gouvernement met tout en œuvre pour atteindre cet objectif ‘’ambitieux’’.
Le gouvernement y associe tous les acteurs liés aux différents segments du secteur. Lors du récent salon du tourisme de Paris, 47 patrons avaient voyagé avec la délégation ministérielle, rappelle t-il.
Selon Alioune Sarr, ‘’les Français représentent 7,5 % de l’ensemble des touristes étrangers qui viennent au Sénégal’’.
Il souligne la nécessité de ‘’consolider’’ les acquis du Sénégal et de ‘’conquérir de belles parts de marché’’.
Le ministre du Tourisme a signé des conventions de partenariat, lors de ce salon du tourisme à Paris en octobre dernier, et a mis en place un plan d’action précis qui accroît le nombre de touristes et privilégie la destination Sénégal.
En plus du tourisme balnéaire, qui n’est ‘’pas la seule offre du Sénégal’’, le Sénégal peut compter sur le tourisme d’affaires, qui ‘’positionne clairement le pays comme une destination capable d’accueillir les plus grands évènements mondiaux, qu’ils soient sportifs ou économiques’’.
Le Sénégal accueillera plus de 4 000 athlètes et autant d’officiels lors des Jeux olympiques de la jeunesse, en 2022, a-t-il noté à titre d’exemple.
Le pays présente aussi une offre diversifiée en termes de tourisme culturel et mémoriel, avec le Musée des civilisations noires de Dakar ou l’île de Gorée.
Le delta du Sine-Saloum, une des ‘’44 plus belles baies du monde’’, est une zone précurseur sur l’écotourisme, note-t-il encore, non sans souligner l’importance de promouvoir le ‘’tourisme éthique et responsable, qui permet aux populations de devenir des actrices du secteur touristique et non pas des victimes du tourisme’’.
Ce créneau touristique est devenu une ‘’demande du public’’, selon Alioune Sarr.