SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 octobre 2025
LE SÉNÉGAL ENREGISTRE 11 NOUVEAUX CAS DE CONTAMINATION AU CORONAVIRUS
Il s’agit de l’entourage du patient sénégalais, revenu d’Italie, et déclaré positif le 11 mars 2020. Ils sont admis au Centre de Santé de Darou Marnane (Touba, centre), dédié à la prise en charge des cas positifs de covid-19
Le Sénégal a détecté, ce vendredi, 11 nouvelles contaminations au Covid-19, portant le total à 19 cas, annonce le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS).
« (…) l’Institut Pasteur de Dakar a communiqué au MSAS, les résultats des examens virologiques du jour. Le bilan est le suivant : onze sujets contacts déclarés positifs au Covid-19. Il s’agit de l’entourage du patient sénégalais, revenu d’Italie, et déclaré positif le 11 mars 2020. Ils sont admis au Centre de Santé de Darou Marnane (Touba, centre), dédié à la prise en charge des cas positifs de coronavirus », explique le communiqué du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Le texte renseigne qu’un premier test de contrôle réalisé sur le patient, hospitalisé au Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann, est revenu négatif. « Il s’agit, précise-t-on, du résident français âgé de 80 ans, vivant en banlieue parisienne et déclaré positif le 2 mars 2020. Un second contrôle est prévu dans les quarante-huit heures ».
Notre source ajoute que l’état des patients hospitalisés à Dakar et Touba évolue favorablement.
Le Sénégal a détecté le 2 mars dernier son premier cas de Covid-19, qui a fait à ce jour 5088 morts pour plus de 137 mille contaminations.
LES SUDISTES CRIENT AU CIBLAGE
On ne peut pas instaurer une politique de dégraissage et recruter à côté ses proches.
Des travailleurs au Programme national des domaines agricoles communautaires (PRODAC), pour la plupart originaires de la région naturelle de Casamance, dont les contrats n’ont pas été renouvelés par le Coordonnateur national dudit programme, Pape Malick Ndour, dénoncent un ciblage régional. Ils sont nombreux, en effet, les Casamançais à avoir fait les frais des recommandations du Bureau Organisation et Méthode, BOM, après sa mission du 29 juillet au 14 août 2019 sur saisine de la tutelle. Des recommandations allant dans le sens d’un dégraissage pour alléger la masse salariale.
Le seul ingénieur expert en aquaculture remercié
Responsable de l’appui à la production aquacole au Domaine agricole communautaire (DAC) de Keur Momar Sarr (région de Louga), Bakary Biaye s’est vu notifier, en date du 17 février par lettre N° 000135 MJ/PRODAC/CN/DAF/DPS/SP, le non renouvellement de son contrat qui arrivait à expiration le 28 février. Ingénieur en aquaculture, il a pourtant démarré les activités de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) de 2011 à 2014 comme responsable régional à Sédhiou. A la veille du Conseil des ministres délocalisé de Sédhiou, il est affecté à Tambacounda comme chef d’antenne de la zone Est de l’ANA (Agence nationale de l’Aquaculture). Naturellement, cet ingénieur pointu en aquaculture a participé aux premiers empoissements à Itato (DAC de Kédougou). “En 2017, renseigne t-il, il y avait des difficultés au DAC de Kédougou et j’ai été appelé à intégrer le PRODAC. Le DAC était en blocage, avec 15 millions de francs de dettes. J’ai relancé les activités de l’entité et levé des financements. En une année, Itato est passé de 42 tonnes en semences de maïs à 152 tonnes. Durant la deuxième année, nous avons récolté 215 tonnes. Nous avons aussi démarré l’apiculture, la production de miel. Avec les activités phares, la pisciculture et la production de semences de maïs, nous avons eu des résultats probants. Même les bassins qui sont à SÉFA (DAC de Sédhiou) étaient alimentés depuis Kédougou par mon entremise”. Fondateur d’un mouvement politique indépendant “Sunu GAP” (Grande alliance pour le patriotisme), Bakary Biaye a été rétrogradé par son ancien coordonnateur, Mamina Daffé, qui l’a envoyé à Louga comme responsable de la production aquacole alors qu’il n’y avait, selon lui, aucune infrastructure encore moins d’activité de pisciculture dans cette région. “C’était pour me pousser à démissionner. À ce jour, je suis le seul ingénieur expérimenté en aquaculture au PRODAC. Pourquoi se passer alors d’un expert si l’on sait que la pisciculture est l’activité phare du projet ?”, s’interroge t-il.
Les recrues des anciens coordonnateurs ciblés ?
Outre Bakary Biaye, plus d’une soixantaine de travailleurs, pour la plupart originaires de la Casamance, ont également été remerciés par le nouveau directeur général du Prodac. Mansour Cissé, est du lot. Natif du département de Bignona, il n’a pas été reconduit dans ses fonctions de chauffeur du directeur du DAC d’Itato. “J’ai reçu ma notification le 20 novembre 2019 alors qu’elle était datée du 14 novembre. Donc, j’ai travaillé jusqu’au 20. Ils ne m’ont pas payé mon dernier mois de salaire, mes mois de congés alors que j’ai fait 5 ans. J’ai déposé mon dossier à l’Inspection du travail. Je ne pense pas qu’il y ait un ciblage des fils de la Casamance. Des jeunes de Kédougou et Louga ont été également remerciés. J’ai trouvé pour ma part, un autre travail”, témoigne Mansour Cissé. Pour sa part, Moussa Badji, la trentaine, né à Bignona, travaillait à la direction comme chauffeur pendant trois ans. Il lui a été notifié la non-reconduction de son contrat le 17 février avec un préavis d’une semaine, le 28 février. “C’est contradictoire de dire que le projet est fait pour créer des emplois et licencier ensuite les jeunes pour prendre ses proches. Le Coordonnateur cible principalement les recrues des anciens coordonnateurs originaires du Sud. On ne peut pas instaurer une politique de dégraissage et recruter à côté ses proches. D’autres jeunes sont recrutés par le nouveau Coordonnateur, sans stage ni rien avec de bons salaires. Ils prennent service systématiquement. Ce n’est pas conforme aux discours du président de la République qui disait vouloir créer plus d’emplois avec ce Programme”, fulmine-t-il. Originaire de Sédhiou, un autre travailleur depuis presque trois ans à la direction générale et qui a requis l’anonymat témoigne : “Je devais partir en congé mais ça avait coïncidé avec les vacances citoyennes. Le Coordonnateur m’a appelé pour me demander de rester. Après, nous sommes allés à SÉFA. J’ai pris par la suite mon congé mais, à ma grande surprise, il m’a coupé 18 jours de salaire. Drépanocytaire, je me suis ensuite absenté pour maladie. Il m’a envoyé une demande d’explication et m’a mis à pied pendant 6 jours. Je suis resté depuis 2 mois chez moi sans travailler. C’est ma décision. Il licencie des travailleurs pour caser ses proches. Il demandait également au personnel de pointer. Ce qui est anormal. A Sangalkam, il y a son propre frère”.
Pape Malick Ndour a bel et bien licencié des travailleurs
Dimanche 08 mars par nos soins, le coordonnateur national du PRODAC, Pape Malick Ndour a réfuté toute idée de ciblage dans la non reconduction des contrats de travail arrivés à terme. “D’ailleurs, jure-t-il la main sur le coeur, depuis que je suis Coordonnateur, je n’ai procédé à aucun licenciement. Des contrats sont arrivés à terme et n’ont pas été renouvelés. Pour dire vrai, j’ai renouvelé plus de contrats que j’en ai arrêtés.” Responsable logistique du PRODAC depuis 18 mois, le cas de Fatou Bintou Faty native de Bignona, également remerciée, bat en brèche les propos du Coordonnateur national. “Mon contrat a expiré une semaine après le départ de l’ancien Coordonnateur. Le nouveau Coordonnateur, Pape Malick Ndour, en prenant fonction a rassuré, devant les journalistes, ceux dont les contrats arrivaient à expiration. Je suis allée voir le DAF qui m’a dit de continuer à travailler et que la situation allait être régularisée. J’ai interpellé aussi le Coordonnateur qui m’a, à son tour, demandé de continuer à travailler. En réalité, il était accompagné avec un de ses amis, spécialisé comme moi dans le transport logistique. Il m’a fait un contrat de 3 mois non renouvelable et en a fait de même avec une amie qui a fait 5 ans au PRODAC. Nous ne voulions pas signer mais il avait argué que c’était pour une période d’essai, le temps d’apprécier notre travail. Par la suite, il a soutenu que nous sommes des nièces de l’ancien coordonnateur et qu’il ne nous faisait pas confiance. À ma grande surprise, on m’a dit que mon contrat n’était pas reconduit. Quand j’ai voulu avoir des explications, j’ai vu sur le bureau de son assistante le contrat signé en faveur de son ami. Il m’a utilisé pour faire un travail colossal alors qu’il avait déjà pris quelqu’un d’autre. Il m’a renvoyée sans motif et nous avons du mal à nous faire payer nos droits. Nous voulons nos indemnités. Nous demandons au président de la République si c’est bien lui qui a envoyé Pape Malick Ndour pour licencier les jeunes ? Si oui, ce serait vraiment paradoxal », se désole Bintou Faty.
La victoire de Ousmane Sonko en Casamance, source du ciblage ?
Les contrats de Chérif Cheikh Boubacar Diédhiou, Cellou Diallo, Vanessa Daffé, Sadia Mendy, Jean Sambou et Ibrahima Camara entre autres fils de la Casamance n’ont pas aussi été reconduits. Mais celui de Oumar Diedhiou, également de la région naturelle de Casamance, qui a rendu sa démission le 27 décembre 2018 et qui court toujours derrière ses indemnités, retient l’attention. “Je suis là depuis le début du projet à Itato. J’ai formé pas mal de gens sur place. Il n’y a eu aucune amélioration dans mes conditions de travail. J’ai demandé une augmentation de salaire sans suite. C’est ainsi que j’ai déposé ma démission. Depuis, je ne reçois plus mon salaire et ai du mal à rentrer dans mes droits. Mon contrat est toujours en cours. D’autres qui ont déposé en même temps que moi leurs démissions, sont rentrés dans leurs fonds. Il y a des gens que j’ai formés et qui gagnent beaucoup plus que moi. Cette situation frustrante a conduit à ma démission. C’est comme si, quelque part, on voulait tenir les fils de la Casamance comme responsables de la victoire de Ousmane Sonko dans la région lors de la dernière présidentielle”, se plaint-il.
Une masse salariale pléthorique
Pape Malick Ndour justifie la non reconduction de certains contrats par l’application des recommandations du Bureau Organisation et Méthode (MOM) pour “alléger la masse salariale pas conforme à la mission du PRODAC”. Et de poursuivre : “Il y a eu des postes inutiles, des DAC qui n’avaient pas de financement et où étaient affectés des travailleurs payés à ne rien faire. La masse salariale dépassait 150 millions de francs CFA et était devenue insupportable. J’ai ramené de l’ordre dans le Programme.
Au Sénégal, la première chose à faire quand on occupe de nouvelles responsabilités, c’est de recruter un chauffeur et une assistante. Je n’ai recruté ni chauffeur, ni assistante”. Quid de son frère de chauffeur ? Le Coordonnateur national du PRODAC balaie d’un revers de la main cette accusation de certains travailleurs déchus : “Je défie tout le monde de prouver que j’ai recruté mon frère et qu’il est payé avec l’argent du Programme”. Selon le Coordonnateur national du PRODAC, il importe surtout de se focaliser sur les résultats probants de son équipe. “À notre arrivée, nous avons réceptionné le DAC de SESA qui était contrôlé par les Israéliens. Aujourd’hui, nous l’avons récupéré et il est sous contrôle exclusif du Sénégal.
Ensuite, il y a le DAC de Keur Momar Sarr qui était à l’arrêt depuis deux ans que nous avons relancé et qui sera inauguré dans un mois. Le DAC de Keur Samba Kane sera opérationnel dans 7 mois. Celui de Sangalkam, embourbé dans des difficultés, devrait démarrer dans un mois. Mieux, les partenaires commencent à nous faire confiance”, se glorifie M. Pape Malick Ndour. La Directrice des ressources humaines, Mme Maïmouna Dieng, jointe le même dimanche au téléphone, n’a pas voulu se prononcer.
VIOLATION DES DONNEES PERSONNELLES : Un travailleur porte plainte
Le 08 octobre 2019, El Hadj Diaydi Bâ Cissé, un agent à la direction administrative et financière du PRODAC, qui refusait de se plier au système de pointage pour protéger ses données personnelles, reçoit de son Coordonnateur national, Pape Malick Ndour, par lettre recommandée, une demande de justification d’absences sur la période du 1er au 30 septembre 2019. Il était ainsi invité à faire parvenir dans un délai de 48h, les raisons de ces manquements à ses obligations contractuelles qui sont de 40h par semaine. Dans sa réponse fournie le lendemain, le 09 octobre plus précisément, El Hadj Diaydi Bâ Cissé soutient qu’il n’a jamais manqué à ses obligations professionnelles et qu’il est toujours présent aux heures de travail. “Toutefois, j’avoue une certaine négligence pour ce qui est du pointage biométrique et je vais y remédier”, reconnait-il. Le 16 octobre, le mis en cause reçoit une notification de sanction disciplinaire de son employeur qui lui rappelle que “le système de pointage a été instauré dans le cadre du contrôle de régularité et de ponctualité des agents au travail.” Une faute professionnelle grave, selon le Coordonnateur, qui appelle à une déduction de salaire comme sanction disciplinaire. Neuf jours de salaire seront ainsi déduits du traitement d’El Hadj Diaydi Bâ Cissé. Après avoir saisi l’inspection du Travail d’une plainte contre son employeur, M. Cissé a aussi entrepris la même démarche à l’endroit de la Commission de Protection des données personnelles où le dossier est en instruction…
DES CONTENEURS DE PILES CONTREFAITES INONDENT LE MARCHE
Sur fond de contrebande, la marque « Vinnic » avait durement concurrencé les piles sénégalaises « Hellesens » jusqu’à provoquer la faillite de la Sigelec (Société industrielle de générateurs électriques), l’usine qui les fabriquait.
Sur fond de contrebande, la marque « Vinnic » avait durement concurrencé les piles sénégalaises « Hellesens » jusqu’à provoquer la faillite de la Sigelec (Société industrielle de générateurs électriques), l’usine qui les fabriquait. Eh bien, c’est au tour aujourd’hui de cette même marque chinoise « Vinnic » de faire l’objet d’une contrefaçon puisque des conteneurs de piles contrefaites d’une valeur estimée à des centaines de millions de nos francs inondent actuellement le marché sénégalais. Pire pour la marque chinoise, ces piles contrefaites portent des appellations prêtant à confusion avec elle du genre « Vilict » et «Vinnig ». Autrement dit, « Vinnic » subit la loi de l’arroseur arrosé ou du fraudeur fraudé ! Voire du contrefacteur… contrefait. « Le Témoin » a essayé de s’y retrouver dans cette affaire de piles…
Jusqu’au début des années 2000, la Société industrielle de générateurs électriques (Sigelec), appartenant au défunt magnat Idrissa Seydi, fabriquant les piles « Hellesens » tournait à plein régime. Car, ses piles alcalines et salines fraichement sorties de l’usine se vendaient très bien du fait de leur grande qualité et de leur adaptation à notre climat tropical. Elles étaient utilisées dans les télécommandes, les calculatrices, les horloges, les radiostransistors, les appareils électroniques portables etc. Hélas, la fraude et la contrebande qui se traduisaient notamment par l’importation massive de piles « Royal » et « Vinnic » avaient fini par pousser « Hellesens » à mettre la clé sous le paillasson. Bien que les piles « Hellesens » étaient « Made In Sénégal », elles n’ont pas pu résister à l’invasion de piles asiatiques des marques « Vinnic » et « Duracell » dont le blindage avait la différence en plus bien sûr de leurs prix plus compétitifs. Normal, puisqu’elles étaient introduites en contrebande ! Mais voilà que l’arroseur « Vinnic » est arrosé et pris à son propre jeu puisque « Le Témoin » quotidien a pu constater ces jours-ci sur le marché que les piles « Vinnic » sont elles-mêmes l’objet d’une contrefaçon. Le marché est en effet inondé de piles imitées de qualité médiocre avec des appellations prêtant à confusion avec « Vinnic » du genre « Vilict », Vinnig » ou « Vinniq ».
Pour apprécier le risque de confusion entre les piles « Vinnic » (les vraies) et Vilict ou « Vinnig » (contrefaites), il faut se rendre dans les boutiques du coin. Sur place, le consommateur peut aisément constater combien ces produits sont identiques (logos, couleurs, étiquettes) au point que les boutiquiers et les consommateurs n’y voient souvent que du feu. A preuve par Alpha Diallo, boutiquier à Sacré-Cœur, disant n’avoir jamais remarqué une différence entre les diverses marques de piles qu’il vend. Pour lui, « Vinnig », « Vilict » et Vinniq » c’est à peu près la même chose ! « Parce que les produits ont tous la même couleur et le même logo et se prononcent de la même façon » se désole-t-il. Tout juste a-t-il pu remarquer que de nombreux clients sont venus se plaindre de l’échauffement des piles dans certains de leurs appareils électroniques.
Sandaga, carrefour des contrebandiers
En menant ses investigations, « Le Témoin » quotidien a appris que, durant les mois d’octobre et novembre 2019, plusieurs conteneurs de piles contrefaites ont été importés par des commerçants de la place. Il y en aurait eu pour des centaines de millions de nos francs. « J’ose à peine parler de milliards puisque le marché des piles rapporte gros compte tenu de la floraison des appareils électroniques au Sénégal et dans le monde » nous confie O. Seck, importateur à Sandaga. Notre interlocuteur reconnait faire partie des plus grands importateurs de ces piles aux marques contrefaites. « La vraie marque « Vinnic », on l’importe de Dubaï. Quant aux piles contrefaites, on les commande en Chine en jouant sur les noms du genre « Vinniq », « Vilict » « Winninc » etc. Même les vraies piles « Duracell » font l’objet d’une contrefaçon sous forme d’autres appellations telles que « Durasell » ou Duranell ». Et si le marché national est devenu le carrefour de la contrefaçon, c’est parce qu’aucune de ces célèbres marques de piles n’est officiellement représentée au Sénégal pour la distribution et le contrôle » a tenu à préciser notre commerçant de Sandaga. Il est vrai que dans sa feuille de route, le tout nouveau directeur général des douanes, le colonel-inspecteur Abdourahmane Dieye, s’est engagé dans la lutte contre la contrefaçon et la fraude. Et surtout la contrebande afin de mieux protéger les industries locales au moment où le président de la République mène une politique de promotion de la préférence nationale. Malheureusement, cette lutte contre la contrebande semble ne plus concerner les piles. Car Sigelec, qui était la seule société nationale fabriquant des piles (Hellesens) que la Douane protégeait est à l’arrêt voire en faillite. D’ailleurs, c’est ce qui explique la multiplication des importations sauvages et massives de piles contrefaites visant à satisfaire la demande au niveau du marché local. Et dans le lot, la marque « Vinnic » qui subit, à son tour, la loi de l’arroseur arrosé ou du fraudeur fraudé ! Après avoir conduit « Hellesens » à l’abattoir, c’est à son tour de passer à l’échafaud des pirates industriels !
ARMER LA REFLEXION AUTOUR DE CERTAINES PROBLEMATIQUES
Au Sénégal, même le citoyen ‘’lamda’’ dit son opinion sans crainte. Sachant qu’au nom de l’idéal républicain et le sentiment d’appartenir tous à une seule et même nation à développer surtout par la contribution citoyenne, l’opinion est libre.
Au Sénégal, même le citoyen ‘’lamda’’ dit son opinion sans crainte. Sachant qu’au nom de l’idéal républicain et le sentiment d’appartenir tous à une seule et même nation à développer surtout par la contribution citoyenne, l’opinion est libre. L’idée de nommer le Maire de la capitale du Sénégal, qu’est DAKAR, par décret interpelle tout le pays surtout ceux qui jusqu’à ce jour ont l’habitude de l’élire par les urnes.
Dès lors, sur un aussi palpitant sujet, Abdoulaye Makhtar DIOP et Pape DIAGNE doivent donner leur point de vue. Par des faits similaires, la Communauté Léboue est oubliée, délestée et est amenée à perdre ses repères et espoirs. Or, de même nous avons dans nos quartiers lébous d’excellents cadres diplômés qui font partie des meilleurs modèles de dignes patriotes et de citoyens honorables soutenant même les actions de l’Etat et des collectivités territoriales par la participation citoyenne au développement de ce pays. Particulièrement pour Rufisque qui a fait gagner la Région de Dakar par 54 pour cent.
Le paradoxe est que Dakar a eu à faire un score humiliant lors de l’élection présidentielle de Mars 2019 et est largement promu tandis que Rufisque qui a fait mieux est même ignoré. C’est dire que Rufisque n’a vraiment pas de chance. Cela est d’autant plus vrai que certaines Sociétés et Entreprises y évoluant n’ont jamais été d’une utilité digne d’éloges pour la vieille cité et sa population. Or, il se trouve que Ciments du Sahel et Sococim Industries seraient mieux inspirés en posant des actes de haute portée économique et sociale en direction des populations de la ville de ‘’Mame Coumba Lamb’’.
Ne serait-ce que pour rendre hommage à d’éminentes personnalités comme Maurice Guèye, Alioune Badara Mbengue, Ousmane Socé Diop, Babacar Ndiaye Ndioro et Mbaye Jacques Diop. Qui ont beaucoup fait pour eux. Sous ce registre, nous aurons garde d’oublier les actions positives menées par Feu Serigne Abdoul Aziz Sy Malick, ci-devant Khalife Général des Tidianes au profit du ‘’Groupe Layousse’’. Qui (pour la petite histoire) avait aménagé, en son temps et dans ses locaux, une petite mosquée où Serigne Abdou priait souvent.
Par ailleurs, s’il y a eu récemment un évènement qui n’est pas passé inaperçu c’est l’image parue à la télévision. Et montrant, le patron des Ciments du Sahel (Latfallah Layousse) et son épouse inaugurant l’Eglise qui, par leurs soins, a été construite dans la Région de Thiès. Bien entendu, nous nous réjouissons d’un tel acte. Mais dans le même temps, force est de constater, que la Grande Mosquée de Rufisque (construite en 1844) se trouvant au quartier ‘’Keury Souf’’ (à quelques encablures) de la Résidence de la Famille Layousse, menace ruine. C’est dire… C’est le lieu, pensons-nous de rendre hommage, ici, à l’Entreprise Eiffage qui a offert à l’Hôpital Youssou Mbargane de Rufisque un appareil médical haut de gamme d’une valeur de 50 millions de FCFA.
Tandis que l’ASC Le Saltigué de Rufisque a bénéficié d’une enveloppe de 15 millions de nos francs de la part d’Eiffage. Comme quoi, la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) n’est nullement une utopie pour des entreprises ou sociétés soucieuses de poser des actes positifs en direction et au profit des populations… En tout état de cause, les populations de Rufisque seraient très honorées et fières de voir les autorités centrales, prendre des initiatives allant dans le sens de baptiser le Lycée moderne de Rufisque du nom de Mbaye Jacques Diop.
L’Imprimerie Nationale du nom de Alioune Badara Mbengue. Et que le Président Macky Sall en personne vienne présider de telles cérémonies ; consacrant ainsi le mérite de ces éminentes personnalités. Qui ont tout donné au Sénégal et, en particulier, à Rufisque. Sur un tout autre registre, nous nous faisons le devoir de rendre un vibrant hommage et de saluer pieusement la mémoire d’un patriote émérite, d’un Homme d’Etat de dimension exceptionnelle. Il s’agit, en l’occurrence, de Feu Ousmane Tanor Dieng ci-devant Secrétaire Général du PS et Président du HCCT. Un tel homme, d’une telle dimension on ne l’oublie pas ; on ne peut pas l’oublier et on ne l’oubliera jamais…
Sur un tout autre plan, il est aisé de constater que Abdoulaye Makhtar DIOP est la preuve que la Communauté Léboue a toujours fourni d’excellents cadres à l’Etat. Il peut plaider avec succès la cause de notre communauté auprès du Président MACKY SALL, qui est un homme juste et intègre. Il en a les qualités et les compétences pour avoir été Directeur de Cabinet du Maire de Dakar, Directeur Général de Société Nationale, et plusieurs fois Ministre, entre autres, sans jamais faire main basse sur les ressources de l’Etat ou être mêlé dans une affaire nébuleuse. De ce fait, par solidarité vis-à-vis de la Région de Dakar, d’autres contrées comme Diourbel, Tambacounda, Fatick et Thiès, et tant d’autres se prononcent en premier sur notre sort.
Le cas de la nomination du Maire de Dakar par décret en est un exemple. Ainsi, sans animosité aucune tout un chacun est surpris que cette idée de nommer le Maire de Dakar par décret émane d’une héritière de Ousmane Tanor DIENG, Abdou DIOUF et SENGHOR. Et pire, ceux qui abondent dans cette idée sont certes les ultra-minoritaires dans leur commune, qu’ils ne peuvent gagner en élections locales.
Mariama SARR à Kaolack, Aïssata Tall SALL à Podor ou Aïda MBODJ à Bambey qui font preuve de combativité démocratique et victorieuse dans leur localité, ne pensent qu’on tue la démocratie de la sorte. C’est pourquoi, nous saluons davantage la réconciliation de Mamour DIALLO et du tout-puissant Moustapha DIOP, par le représentant de la Famille Omarienne à Dakar.
Même si Mamour DIALLO a fait pleurer beaucoup de Rufisquois de par le foncier de notre propre terroir. La démocratie et la paix des urnes vont de ce fait être relancées à Louga… Mais, il semblerait que Aminata Mbengue NDIAYE serait en train de faire appel du pied pour la nomination du Maire de Louga par décret. Si toutefois, la nomination du Maire de Dakar se faisait par décret… En somme, le Président MACKY SALL est un homme qui mérite encore la confiance des sportifs Sénégalais ne serait-ce que pour ses innombrables réalisations partout à travers le pays. Les sportifs que nous sommes, le félicitons pour tout ce qu’il a fait pour le sport. Surtout avec les infrastructures sportives réalisées et celles en vue.
Et, mieux il n’était dans le sport ni comme un Lamine DIACK, Ousmane SENE Blay, El Hadji Malick SY Souris, Mawade WADE ou FOFANA Abdoulaye. La noblesse de sang et d’esprit fait que nous ne pourrions féliciter le Président Macky SALL sans pourtant encourager son Ministre qu’est Matar BA. Cela ne nous étonne pas de lui ; car il a commencé à montrer ses compétences depuis son quartier à Fatick.
De même que Diagna NDIAYE qui a su apporter une forte contribution à la tenue de l’organisation des jeux olympiques au Sénégal, et pour la première fois en Afrique. Cela n’étonne pas que Diagna NDIAYE est un produit de l’école de Mimeran qui a eu à créer une équipe de football, la CSS, donner des salaires, des logements à ses joueurs et entraîneurs, et construire un stade. Mais aussi sans oublier Mohammad Boun Abdallah DIONNE qui a eu à faire preuve de parfaite loyauté et d’engagement auprès du Président Macky SALL ; sans jamais faillir à sa noble mission.
Par conséquent, nous proposons que Abdoulaye DIOP Makhtar impulse le grand forum de la Communauté Léboue sur nos terres, l’avancée de la mer et les exploitations pétrolières surtout pour le Département de Rufisque.
Sortira, ou sortira pas, un proverbe dit que : ‘’NIAY BOU NIÉMENIÉ, FANANE BITI, BOU RAGALÉÉ, FANANE BITI. NDAKH, KHÉDIOUL TCHI NÉÉK
Par Ibrahima SENE
QUE RÉVÈLE LA PANDÉMIE DU CORONAVIRUS?
Dans les pays d’Afrique, notamment au Sénégal, la réhabilitation, le renforcement et la modernisation du secteur public de santé s’avère être prioritaire face à l’Education, les Transports et l’habitat.
A la restriction de la mobilité des personnes due à la crise migratoire, le Coronavirus est venu non seulement l’aggraver, mais a initié la restriction de la mobilité des biens et des services, pour mettre en crise l’Economie libérale portée par la mondialisation. Ce nouveau stade de l’évolution du système capitaliste met à nu le danger, dans les grandes puissances capitalistes occidentales, le danger de la privatisation de la recherche et des services de santé, au détriment du secteur public de santé, là où le Capitalisme d’Etat où le système public de santé a su répondre de façon efficace à cette pandémie en prenant son contrôle.
Dans les grandes puissances occidentales comme la France où les travailleurs se sont mobilisés en vain pour défendre et renforcer le système de santé, face aux tenants de sa libéralisation, sont aujourd’hui doublement handicapées par d’une part, leur manque de ressources humaine et de capacités hospitalières, d’autre part, par la spéculation entretenue sur les prix des moyens de protection (masques, médicaments, lits) par un secteur privé la poursuite de la maximisation du taux de profit sur leur Capital investi.
De cette manière, le système productif dans ces pays se grippe du fait des entraves à la mobilité de la main d’œuvre, et de l’indisponibilité des facteurs techniques de productions, malgré l’effondrement des cours du pétrole. Ainsi, la pandémie du coronavirus met en évidence la nécessité de remettre le service public de santé à l’avant-garde du secteur de la Santé, en mettant fin à sa privatisation. Il est donc évident que le besoin de santé pour les populations vient avant e besoin d’éducation et de formation, et ne peut être pris en charge efficacement que par un service public protégé de n’importe quelle forme de privatisation.
Dans les pays d’Afrique, notamment au Sénégal, la réhabilitation, le renforcement et la modernisation du secteur public de santé s’avère donc être prioritaire face à l’Education, les Transports et l’habitat. Rien que pour cela, le coronavirus est une bénédiction pour l’Humanité, en faisant comprendre les dangers que lui réserve le Capitalisme libéral, avec ses privatisations et ses libérations des secteurs sociaux publics dont les populations ont besoin.
Ibrahima SENE
PIT/SENEGAL
«IL NE SERT A RIEN DE GERER DES CONFLITS QUAND ON PEUT LES PREVENIR»
Le Sg de l’Unsas Mademba Sock de préconiser la prévention de conflits par le dialogue permanent.
L’union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), en partenariat avec la cellule pays du conseil du travail et du dialogue social/Sénégal, a organisé un atelier de vulgarisation en faveur des acteurs du secteur du travail, en vue de mettre le curseur sur des éléments actuels, notamment l’histoire de la prévention. Une occasion pour le Sg de l’Unsas Mademba Sock de préconiser la prévention de conflits par le dialogue permanent.
Comment prévenir les conflits dans le milieu de travail ? Cette question a été au cœur des discussions hier lors de l’atelier conjoint organisé par l’Unsas, en collaboration avec la Cellule pays du conseil du travail et du dialogue social.
Pour le secrétaire général de l’Unsas, l’objectif est d’assurer l’implication des partenaires sociaux dans la résolution des crises au niveau de l’Union économique et monétaire ouest africaine. «Les crises sociales naissent de l’insuffisance des réponses données aux revendications salariales et aux demandes à caractère économique, du non-respect des engagements qui contribuent à accroître le sentiment de méfiance entre les acteurs sociaux», a déclaré M. Sock qui indique que les bureaux des autorités du pays doivent mettre la paix sociale au cœur des priorités nationales en accordant de l’attention particulière à la mise en place et à la consolidation des mécanismes de prévention.
«Le recours au dialogue n’est plus un sort ; je crois qu’il est plutôt un impératif, une nécessité», dit-il. « La négociation collective, lorsqu’elle est curative, intervient toujours après éclatement de la crise. Ce qui est mieux, c’est que dès qu’il y a les signaux qui traduisent un malaise sur le plan professionnel, que les partenaires sociaux puissent mettre en œuvre les mécanismes de la concertation et de la consultation pour venir à bout du problème», renchérit Dr BiraneThiam, secrétaire administratif permanent du conseil du travail et du dialogue social de l’UEMOA.
Pour sa part, Karim Cissé, coordonnateur de la cellule pays du conseil du travail et du dialogue social à l’UEMOA, Directeur général du travail et de la sécurité sociale, rappelle que le Conseil du travail et du dialogue social a été mis en place pour contribuer à la stabilité sociale dans les pays de l’Union.
22 NOTAIRES ENTAMENT CE VENDREDI UNE GREVE DE LA FAIM
Peinant à intégrer la profession, 22 notaires réunis au sein d’un Collectif ont décidé d’entamer une grève de la faim pour se faire entendre. Ils attendent depuis 7 ans d’ouvrir leur charge notariale.
Peinant à intégrer la profession, 22 notaires réunis au sein d’un Collectif ont décidé d’entamer une grève de la faim pour se faire entendre. Ils attendent depuis 7 ans d’ouvrir leur charge notariale. Soulignant que leur patience a des limites, ils menacent de vilipender ceux qui leur mettent les bâtons dans les roues
«Toute oppression a un seul aliment, c’est le silence. Les opprimés du notariat ne sont pas les enfants de notaires, ni les notaires eux-mêmes. Ce sont tous les jeunes qui n’ont pas de parents exerçant la profession et qui ont fait leurs études sans être intégrés. Nous avons décidé de remplir notre devoir, parce que nous ne pouvons pas y renoncer. C’est la raison pour laquelle, après avoir brisé le silence, on va entamer une grève de la faim (ce vendredi) après la prière», explique d’emblée El Hadj Mansour Diop, le président du collectif des 22 notaires, le plan d’action de leur combat pour leur intégration dans le notariat du Sénégal.
Les membres du Collectif menacent, par ailleurs, de vilipender ceux qui sont à l’origine de leurs soucis. «Les gens qui sont responsables de cette situation ne sont pas autour de cette table. Toutes celles et tous ceux qui tirent les ficelles, empêchant le gouvernement, le ministère de la Justice et la Présidence de la République de prendre les actes concrets de notre nomination sont les seuls responsables. Et nous les interpellons directement. Jusqu’à présent, nous n’avons cité nommément personne, mais nous les avertissons encore une fois que si on nous pousse à bout, nous ne manquerons pas dès demain à révéler leurs identités. Nous en appelons à la responsabilité des uns et des autres pour prendre les mesures idoines afin de mettre fin à cette situation», a indiqué El hadj Mansour Diop.
Ce dernier accuse ces personnes de vouloir se mettre à la place des autorités compétentes pour leurs intérêts. «Non contents de se substituer à l’Etat pour exercer le pouvoir, de définir lui-même les règles qui définissent leur propre statut, ils tentent maintenant de créer un Etat au-dessus de l’Etat souverain du Sénégal.
Ils s’opposent en effet à la décision du président de la République d’instaurer le principe du départ à la retraite des notaires âgés de 72 ans, préférant rester notaires à vie», fulminent les membres du Collectif avant de déplorer : «Cette situation met mal à l’aise ces jeunes. Ils placent tout leur espoir sur le gouvernement sénégalais afin de trouver une meilleure issue. Ils disent attendre toujours le décret de nomination qui va leur permettre d’intégrer la profession pour laquelle ils ont été formés depuis 2013. «Nous vivons une histoire nébuleuse dans le notariat. Nous vivons les heures les plus sombres de notre profession. Depuis 7 ans, l’Etat du Sénégal a refusé de décerner aux jeunes qui ont réussi à un concours national. Depuis 2013, on attend le décret de nomination dont le retard ne se justifie pas», souligne Christophe François Diouf, membre du collectif.
Yves Nzalé, coordonnateur du regroupement des diplômés sans emploi, a tenu à prêter main forte à ses camarades de lutte. Il dit ne pas concevoir qu’il y ait peu de notaire alors que des jeunes formés sont là et n’attendent que leur intégration. Il annonce que son organisation va porter plainte contre l’Ordre des Notaires pour rupture d’égalité. «Nous demandons au ministre de la Justice, premier responsable de cette situation, de prendre ses responsabilités.» De surcroît, Monsieur Nzalé exige non seulement l’intégration des notaires, mais aussi l’ouverture immédiate du concours de notariat.
«LE MERCURE POLLUE LES EAUX UTILISEES POUR L'AGRICULTURE, IL FAUT S'ATTENDRE A DES CONSEQUENCES SUR LA SANTE HUMAINE»
Selon le Colonel Cheikh Daouda Diallo, un rapport a été commandité pour voir l’impact du mercure sur la santé des populations
Un atelier de partage et de dissémination du plan d'action national visant à réduire, et si possible éliminer, l'utilisation du mercure dans le secteur de l'extraction minière artisanale et à petite échelle d'or au Mali et au Sénégal a été organisé hier par la Direction de l'Environnement et des Etablissements classés (Deec). L'objectif est de faire en sorte que le mercure ne soit plus utilisé dans l'exploitation de l'or
Le mercure est un métal lourd hautement toxique qui représente une menace pour la santé et l'environnement au niveau mondial. Ce qui a poussé la communauté internationale à adopter un instrument juridiquement contraignant sur le mercure.
D’ailleurs, souligne le Colonel Cheikh Daouda Diallo, un rapport a été commandité pour voir l’impact du mercure sur la santé des populations. D’autant que beaucoup de personnes ont été emportées par l’utilisation du mercure. Et le secteur de l'extraction minière artisanale et à petite échelle (Emape) d'or a été identifié comme l'une des principales sources d'émissions et de rejets de mercure.
Pour le conseiller technique N°2 du ministre de l’Environnement, le Sénégal a signé la convention Minata (Japon) adoptée par la communauté internationale en 2013. «L'objectif à terme est de faire en sorte que le mercure ne soit plus utilisé dans les systèmes d'exploitation de l'or dans les zones Est du Sénégal», indique Monsieur Diallo. Une manière de protéger notre environnement, la santé humaine et animale. «Depuis 2013, le Sénégal s'est inscrit dans un processus qui vise à éradiquer ce phénomène. Nous avons adopté des dispositions réglementaires pour organiser ce que l'on appelle les couloirs d'orpaillage afin de gérer au mieux la délivrance des permis d'orpaillage», renseigne-t-il.
«S’agissant de la seconde étape, avec l'appui de différents partenaires et de certains pays de la sous-région comme le Burkina Faso et le Mali qui sont aussi concernés par le phénomène, nous avons pu réaliser un projet de démonstration qui était axé sur les meilleures techniques disponibles concernant l'orpaillage traditionnel, mais aussi les meilleures pratiques environnementales», soutient-il. Pour lutter contre l'utilisation du mercure, un plan d'action national a été mis en place. «L'eau, le sol et tout ce qui est ressource naturelle de base sont compromis, partant de la santé humaine et animale, à cause du mercure», affirme le Colonel Cheikh Daouda Diallo. Il estime que le mercure pollue les eaux qui sont utilisées pour l'agriculture.
En conséquence, alerte-t-il, «dans un moyen ou long terme, il faut s'attendre à des conséquences sur la santé des humains». Interpellé sur les actions entreprises par le Ministère de l’Environnement avant l’adoption de ce plan d'action, Monsieur Diallo indique qu'ils se sont très bien organisés. «Déjà, il y a quelques semaines, le Ministère de l'Environnement avait organisé une rencontre réunissant l'ensemble des régions frontalières qui étaient concernées par les deux grands fléaux que constituent le trafic illicite de bois et l'exploitation de l'or, et ses conséquences sur nos ressources de base, notamment la santé humaine et animale», informe-t-il.
LE MINISTRE DE LA JUSTICE DEPLORE L'ABSENCE D’HARMONISATION DES ACTIONS
«Renforcer la gouvernance des droits de l'Homme et du Droit international, et faciliter une meilleure coordination et concertation entre acteurs», voilà l'objectif du projet de Stratégie nationale des droits de l’Homme (Sndh).
L’initiative du Conseil consultatif national des droits de l'homme et du Droit international humanitaire (Ccndh-Dih), se tient, pendant deux jours, un atelier de validation du projet de Stratégie Nationale des Droits de l’homme. Le ministre de la Justice, Me Malick Sall qui présidait la rencontre, a déploré l'absence, au Sénégal, d’harmonisation des actions des acteurs qui militent pour la lutte des droits humains des citoyens.
«Renforcer la gouvernance des droits de l'Homme et du Droit international, et faciliter une meilleure coordination et concertation entre acteurs», voilà l'objectif du projet de Stratégie nationale des droits de l’Homme (Sndh).
Ainsi, dans le cadre de son adoption au Sénégal, le Conseil consultatif national des droits de l'Homme et du Droit international humanitaire (Ccndh-Dih) a organisé hier l'atelier de validation du projet. En effet, selon les initiateurs du projet, l’idée d’élaborer une Sndh est née du fait que le Sénégal s’est toujours engagé à promouvoir et protéger les droits de l’Homme et des citoyens à l'instar des grandes démocraties. «Cet engagement s’illustre par le nombre important d’instruments juridiques régionaux et internationaux de protection des droits de l’Homme auxquels il a adhéré et dont la mise en œuvre n’a jamais souffert de manque de volonté ou d’efforts de la part de l’Etat», a indiqué le garde des Sceaux.
Par ailleurs, la gestion des questions de droits de l’Homme au niveau national, par un nombre important d’institutions ou d’acteurs, reflète, de l'avis de Me Malick Sall, la place de choix que l’Etat donne à leur effectivité. «Aujourd’hui en effet, plusieurs acteurs institutionnels et de la société civile œuvrent pour une meilleure garantie des droits fondamentaux des citoyens. Cette diversité d’acteurs est un état de fait dont on ne peut ignorer l’importance pour la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit», soutient le ministre de la Justice.
Cependant, il déplore l'absence d'un véritable cadre stratégique unique de référence dans ce combat pour les droits fondamentaux des citoyens. «Puisque c'est ce cadre qui permet de faciliter l’identification des priorités de l’Etat et même des autres acteurs en matière de politique de promotion et de protection des droits de l’Homme. Dès lors, la conséquence reste une absence d’harmonisation des actions qui pourrait constituer une faiblesse ou un obstacle dirimant à l’efficacité dans les processus de mise en œuvre des droits de l’Homme au niveau national».
La Sndh dont le processus est lancé depuis 2018 constitue, de la part du Ministère de la Justice, une réponse à un besoin de plus d’efficacité dans la gouvernance des droits de l’Homme au Sénégal. «L’heure est venue pour le Ccndh-Dih de mener toutes les réflexions pertinentes et nécessaires pour lui permettre de jouer pleinement le rôle qui lui est dévolu en tant qu’unique structure administrative de l’Etat, faisant office de mécanisme national de rédaction et de suivi de la mise en œuvre des recommandations et décisions des mécanismes internationaux de droits de l’Homme», souligne le ministre de la Justice, Me Malick Sall.
L’APPEL PATHETIQUE DE L’AMBASSADEUR SECK AUX SENEGALAIS EN QUARANTAINE
Face à une situation grave de danger, l’ambassadeur du Sénégal en Italie a trempé sa plume pour réveiller les vertus et valeurs sénégalaises en ces temps de pandémie.
Le vaccin contre le Coronavirus fait encore défaut. Mais à ce grand mal, Docteur Papa Abdoulaye Seck, ambassadeur du Sénégal à Rome a sorti hier 12 mars les grands mots pour prodiguer les premiers soins, et paroles de réconfort aux milliers de compatriotes sénégalais soumis forcés à la règle de la quarantaine.
Face à une situation grave de danger, l’ambassadeur du Sénégal en Italie a trempé sa plume pour réveiller les vertus et valeurs sénégalaises en ces temps de pandémie. «La situation qu’impose la pandémie du coronavirus est très difficile, mais nous devons y faire face avec courage, vigilance et sérénité. Ce faisant, il convient de nous souvenir en permanence que nous appartenons à un grand peuple, dont la foi en Dieu et la résilience font partie de leurs traits de caractère», écrit l’ancien ministre de l’Agriculture aux présidents d’associations et aux Sénégalais éminents qui hissent le drapeau sénégalais au pays de la Botte.
Compte tenu des directives données par le Président de la République hier en Conseil des ministres pour apporter aide et réconfort aux Sénégalais de l’extérieur en ces temps d’incertitudes, l’ambassadeur du Sénégal en Italie, Docteur Papa Abdoulaye Seck réitère ce voeu formulé par le Président de la République.
«Le gouvernement à travers ses représentations diplomatiques en Italie que j’ai l’honneur de coordonner se tient à vos côtés et vous encourage. Il ne ménagera aucun effort pour vous apporter l’assistance nécessaire ou que vous soyez dans ce pays», déclare M. Seck qui a de quoi se réjouir. Puisque jusqu’ici aucun Sénégalais contaminé n’a été signalé.
L’ambassadeur du Sénégal à Rome dit «recevoir au quotidien de la part du gouvernement, des guides religieux et de toutes les couches de la société sénégalaise des messages de soutien et des priéres formulées en notre endroit. Cela prouve à suffisance que nous ne sommes pas seuls dans cette épreuve et nous allons la surmonter. En votre nom et à tous, je leur exprime nos vifs remerciements». L’Italie est sérieusement touché. Et le pays est en guerre déclarée contre le Coronavirus. Puisque 12839 cas ont été déclarés positifs et 1016 personnes sont décédées.
A ce jour, aucun mort sénégalais n’a été dénombré. C’est pourquoi l’ambassadeur du Sénégal à Rome continue «d’exhorter nos compatriotes à observer les consignes édictées par le gouvernement du pays qui vous accueille pour qu’ensemble avec le peuple italien et le reste du monde nous puissions revenir en une situation normale». Aujourd’hui, c’est tout le mal que toutes les familles de Modou-Modou souhaitent.
C’est par des prières que l’ambassadeur Papa Abdoulaye Seck clôt sa lettre qui porte les sceaux de la république sénégalaise en priant pour que la pandémie s’éteigne le plus rapidement, il dit aussi formuler des voeux ardents à l’endroit de toutes les personnes atteintes de ce virus à travers le monde. En tout cas, en Italie le gouvernement a frappé très fort, ordonnant la fermeture jusqu’au 3 avril d’à peu près tout ce qui n’est indispensable.
Giuseppe Conte, le Premier ministre italien l’a dit avec des mots simples mais fermes : « l’épidémie progresse, il faut prendre des mesures d’isolement encore plus radicales. Tous les magasins seront fermés à l’exception des supermarchés, des pharmacies et kiosques à journaux. Bars, restaurants, boucheries, charcuteries, boutiques de vêtements, salons de coiffure aux librairies et magasins de jouets ont fermé dès mercredi soir ».