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22 juillet 2025
LE VIOL ET LA PÉDOPHILIE DEVIENNENT DES CRIMES AU SÉNÉGAL
La loi sur la criminalisation du viol et de la pédophilie devrait permettre au Sénégal de garantir aux femmes et aux enfants ’’une plus grande protection’’, a salué, la présidente du Collectif des femmes parlementaires, Awa Guèye
L’Assemblée nationale à voté ce lundi à l’unanimité et par acclamation le projet de loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie.Ce projet de loi avait d’abord été adopté en Conseil des ministres le 27 novembre dernier. Il s’agit d’une loi modifiant celle du 21 juillet 1965, portant sur le Code pénal, relative notamment aux chapitres visant à durcir la répression du viol et de la pédophilie avec des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité.
Jusque-là, le viol était considéré comme un délit, passible de cinq à dix ans de prison.
La criminalisation du viol était une demande des associations de défense des droits des femmes à la suite d’une série d’agressions sexuelles relevée ces derniers mois.
En mai par exemple, le corps de Bineta Camara, 23 ans, a été par exemple retrouvé à son domicile de Tambacounda (Est). La jeune femme avait péri lors d’une tentative de viol.
Au lendemain de ce drame, une manifestation avait rassemblé à Dakar 300 personnes pour dire ‘’stop aux violences faites aux femmes’’.
Le président Macky Sall avait alors demandé au ministre de la Justice de préparer un projet de loi criminalisant le viol et la pédophilie.
Le projet de loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie prévoit un durcissement des condamnations, lesquelles pourront aller jusqu’à l’emprisonnement à perpétuité à l’encontre d’éventuels coupables, a expliqué, vendredi à Dakar, le ministre de la Justice, Malick Sall.
’’Ce projet de loi a prévu de renforcer les sanctions. Il a décidé de criminaliser les viols et la pédophilie. Cela signifie que certains auteurs de ces actes horribles pourront être condamnés à perpétuité’’, a dit le Garde des Sceaux à un atelier consacré audit projet de loi avec le Collectif des femmes parlementaires.
’’Cela signifie que vous resterez enfermer dans une prison toute votre vie. Nous pensons qu’une perspective pareille serait de nature à faire réfléchir les gens dotés d’un esprit de discernement avant de commettre de tels actes’’, a ajouté Sall.
La loi sur la criminalisation du viol et de la pédophilie devrait permettre au Sénégal de garantir aux femmes et aux enfants ’’une plus grande protection’’, a salué, la présidente du Collectif des femmes parlementaires, Awa Guèye
La député Awa Guèye (majorité) a plaidé pour une application effective de cette loi, qui espère-t-elle ne sera pas une de plus.
Selon le député Mamadou Diop Decroix, ‘’le viol porte atteinte à la vie de l’être humain’’. L’Assemblée a rejeté son amendement portant sur une remise de peine.
’’Nous devons tous veiller à l’application de cette loi’’, a plaidé le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niass sous les regards des responsables des associations de lutte contre les violences faites aux femmes qui avaient pris place dans les box réservés au public.
GFM MET FIN À LA PUBLICITÉ DES PRODUITS DE DÉPIGMENTATION SUR SES SUPPORTS AUDIOVISUELS
Le Groupe futurs médias (GFM) annonce qu’il met fin, à compter de ce lundi 30 décembre 2019, à toute diffusion de publicité de produits cosmétiques de dépigmentation sur ses supports audiovisuels, RFM, King FM et TFM.
Dakar, 30 déc (APS) - Le Groupe futurs médias (GFM) annonce qu’il met fin, à compter de ce lundi 30 décembre 2019, à toute diffusion de publicité de produits cosmétiques de dépigmentation sur ses supports audiovisuels, RFM, King FM et TFM.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a mis récemment en demeure la Sen tv, Zik fm et la Tfm de ‘’mettre définitivement un terme à la publicité des produits de dépigmentation’’.
Dans un communiqué rendu public, le CNRA soulignait que ‘’le non-respect de cette mise en demeure expose les éditeurs concernés aux sanctions prévues par la loi’
MANISFESTATIONS SIMULTANÉES À LA PLACE DE LA NATION ET À LA PLACE DE L’INDÉPENDANCE
Les mouvements « Nittu Deug », « Sénégal notre priorité » « Gilets rouges » ,entre autres, annoncent qu’ils seront dans la rue, ce mardi, 31 décembre pour des manifestations à la place de l’Indépendance et à la place de la Nation (ex Obélisque), pour exig
Les mouvements « Nittu Deug », « Sénégal notre priorité » « Gilets rouges » ,entre autres, annoncent qu’ils seront dans la rue, ce mardi, 31 décembre pour des manifestations à la place de l’Indépendance et à la place de la Nation (ex Obélisque), pour exiger la libération de Guy Marius Sagna et autres.
Ils préviennent, selon les Echos, l’autorité administrative contre toute interdiction, car avec ou sans autorisation, ils seront dans la rue. A les en croire, ce qu’ils demandent au peuple Sénégalais, conscient et responsable, c’est de continuer à se mobiliser en masse pour dénoncer sans cesse cette décision impopulaire de la hausse du prix de l’électricité mais, aussi d’exiger la libération de leurs camarades, détenus arbitrairement.
PAR mohamed gueye
PRÉSIDENT, RACONTEZ-NOUS VOTRE RÊVE !
À quelques heures de la traditionnelle adresse à la Nation, quelle direction le capitaine voudra prendre pour conduire le navire Sénégal à bon port ? Les écueils sont nombreux et ne sont pas que politiques
Le Président Macky Sall va-t-il tout mettre à plat et faire un virage à 180 degrés ? Au lieu de nous présenter un bilan de réalisations, qu’il nous raconte son rêve ! Pas besoin d’être Martin Luther King pour cela ! Cela serait la plus belle surprise de l’année. Rêver, cela ne nous a pas été vraiment donné durant l’année qui vient de s’écouler.
C’est vrai qu’au début, on avait craint des fortes turbulences, du fait de la période électorale du début de l’année. Cela a toujours été une période de fortes tensions et de crainte de dérives plus ou moins graves. L’année du départ du président Wade avait vu 17 personnes perdre la vie ; la dernière année de Abdou Diouf, les menuisiers métalliques avaient vu leurs chiffres d’affaires grimper à la hausse, à force de commandes pour des portails en fer.
Néanmoins et c’est l’autre caractéristique de ce pays, toute la fièvre électorale retombe dès le lendemain du vote, et chacun retourne à ses occupations comme si de rien n’était. Fait notable, février 2019 n’a pas été une période d’embrasement au Sénégal, si l’on excepte l’incident mortel de Tamba entre la caravane du candidat Issa Sall et des partisans de la coalition au pouvoir. La réélection de Macky Sall n’a toutefois pas fait de la période qui a suivi un long fleuve tranquille et les prévisions d’un mandat tout en douceur n’ont pas tardé à se dissiper du fait de plusieurs affaires, dont certaines touchant à sa famille.
Ce qui fait que l’on se demande aujourd’hui, à quelques heures de la traditionnelle adresse à la Nation, quelle direction le capitaine voudra prendre pour conduire le navire Sénégal à bon port. Les écueils sont nombreux et ne sont pas que politiques. Le Dialogue national qui a fini de se mettre en place confine pour le moment en un face-à-face entre politiciens et ne préoccupe pas la majorité de la population. Le peu d’espoirs que l’on pouvait y placer a été déçu par le boycott des ténors de l’opposition politique qui n’ont, à ce jour, pas daigné y répondre.
On ne voit donc pas ce qui pourrait en sortir de bon. Et cela conforte ceux qui pensent qu’une petite caste de politiciens prend en otage ce pays, mettant de côté les véritables priorités du Peuple. Mais le véritable souci de ce pays et de son Peuple n’a pas changé, malgré le temps qui passe.
C’est d’abord et avant tout l’économie et surtout la création d’emplois. Les promesses présidentielles et les chiffres officiels, très optimistes, peinent à convaincre les jeunes qui le manifestent en continuant à chercher l’Eldorado par-delà les mers, souvent au péril de leur vie. Et ceux qui veulent y croire malgré tout ne veulent plus rester passifs face à des situations qui les révoltent et qui poussent certains à écouter la voix des sirènes qui les appellent à manifester d’une manière pacifique ou autre.
L’autre préoccupation est la faiblesse des institutions qui fait que toucher à une personne en revient à fragiliser les institutions, ce qui pousse à une personnalisation de l’Etat et le fragilise. Tout cela n’est pas nouveau et l’on peut même dire que certains de ces problèmes ont facilité la venue au pouvoir de Macky Sall. On doit pouvoir rêver qu’ils n’aideront pas à élire son successeur qui viendra nous promettre de les résoudre. 2020 ne sera pas la dernière ligne droite du dernier mandat du président et il a donc tout le loisir de prendre des mesures fortes.
Mais c’est maintenant qu’il faut agir pour ne pas avoir à juste compter le temps qui passe avant 2024. Le peuple a besoin de pain, mais il a surtout aussi besoin d’espoir. Que le président Sall fasse de cette nouvelle année une année où nous allons tous enfin espérer mettre notre pays sur les rails de l’Emergence, avec des institutions solides !
À tous ses lecteurs, Le Quotidien souhaite une bonne fin d’année !
LES SALL COUPS DE MACKY
Réélection dès le premier tour du président, Karim et Khalifa absents, dialogue national… Rétrospective d'une année 2019 toujours aussi mouvementée politiquement parlant
Le 2019 politique a été marqué par l’élection présidentielle du 24 février. Macky Sall, qui remettait en jeu son mandat, a été réélu dès le premier tour. Laissant de loin Idrissa Seck qui rate son pari de 5ème Président et Ousmane Sonko qui décroche une importante 3ème place. Et cela, sans Khalifa Sall et Karim Wade. Le climat n’était pas clément et le Président réélu avait besoin d’un quinquennat paisible. C’est le sens du dialogue national qu’il a lancé et qui a eu un écho favorable dans l’ensemble.
Ya-t-il plus politique qu’une élection présidentielle ? Le moment de choisir celui qui doit gérer tout un pays, tout un Peuple. 2019 a donc été une année électorale assez particulière, où la météo annonçait une température très chaude, malgré le froid de janvier et février. Parce que dès fin 2018, les nuages de l’emprisonnement de Khalifa Sall et de l’exil de Karim Wade qui s’amoncelaient petit à petit présageaient d’un orage de violences. Et en attendant que le sort des deux «K» soit scellé par le Conseil constitutionnel, il y avait l’obstacle du parrainage, une précampagne pour les candidats à la candidature, comme une présélection d’un concours.
Parce que c’est là que tout s’est joué avant la sélection définitive. C’est la première fois que même les partis ou coalitions les plus solides sont confrontés à un tel examen dont la réussite n’est pas évidente. C’est que la caution a rarement été un gros souci pour les partis politiques qui n’ont jamais été mis à cette épreuve jadis singulièrement réservée aux indépendants. Et encore que c’était avec moins de signatures.
Au coup d’envoi de la campagne de collecte de parrainages, l’on sentait déjà la tension et toute la peine de convaincre les électeurs, mais surtout de se conformer aux normes établies par l’arrêté ministériel. Si bien que sur la centaine de partis, coalitions et entités indépendantes qui avaient retiré cette fiche, plus de la moitié avait déjà renoncé à l’épreuve de cette collecte si complexe. Au fur et à mesure qu’approche la date de dépôt des dossiers de candidatures, d’autres se préparent à d’éventuelles alliances. 27 ont finalement été reçus par le Conseil constitutionnel et doivent se soumettre au fastidieux et redoutable contrôle des signatures.
A l’issue de la confrontation, plus de 20 dossiers ont été recalés faute de parrains suffisants et/ou valides. Commence alors une bronca des candidats ajournés contre les 7 «Sages» et qui accusent le Président sortant, Macky Sall, de vouloir «choisir ses propres adversaires». La société civile, qui était pourtant «rassurée» par le dispositif de vérification, a finalement émis des réserves sur la fiabilité de celui-ci. A l’issue de ce premier tour, il n’en restera que 8 qui ont franchi le cap du parrainage. Il s’agit de Macky Sall, Ousmane Sonko, Issa Sall, Karim Wade, Khalifa Sall.
Alors que Idrissa Seck et Me Madické Niang ont pu régulariser, Malick Gakou, lui, a été recalé. Donc, en principe 7 sont en règle sur le parrainage. Mais il reste le deuxième tour de la vérification des autres pièces du dossier. Et là, Karim Wade et Khalifa Sall sont deux «K» à surveiller pour leurs dossiers judiciaires. Karim et Khalifa A l’image d’un examen de Baccalauréat, ces deux potentiels adversaires de Macky Sall ont eu une mauvaise note dans la matière «casier judiciaire».
Le «jury» constitutionnel a estimé que Khalifa Sall et Karim Wade, condamnés respectivement à 5 et 6 ans de prison ferme, ne peuvent être ni électeurs ni éligibles sur la base du Code électoral modifié. Et puis, l’on savait déjà que sur leur carte d’identité et d’électeur biométrique figure la mention «personne non inscrite».
Les décisions du Conseil constitutionnel n’étant susceptibles d’aucune voie de recours, ils sont définitivement écartés de la course à la Présidentielle du 24 février. Les Sénégalais vont choisir entre les 5 admis : Macky Sall, Ousmane Sonko, Issa Sall, Idrissa Seck et Madické Niang. Si beaucoup pensaient que le boulevard de la réélection de Macky Sall était ainsi ouvert, d’autres relativisaient et prévenaient qu’un report de voix du Pds et de Taxawu senegaal en faveur des candidats de l’opposition pourrait envoyer le sortant au second tour.
Mais entretemps, Abdoulaye Wade qui n’avait pas pu digérer l’invalidation de la candidature de son fils, exilé au Qatar, n’avait pas dit son dernier mot. Logiquement et c’est ce que beaucoup voyaient, il ne peut en vouloir aux quatre opposants au point de ne pas les soutenir. C’était encore plus plausible qu’il mise sur le leader de Pastef, le seul candidat qu’il avait reçu en grande pompe en pleine campagne électorale. C’était encore sa fameuse ruse du «clignoter à gauche pour tourner à droite». Wade souffle le chaud au Sénégal en demandant à brûler les bureaux de vote, mais sa connexion avec Alpha Condé semble le refroidir.
L’on parle de «protocole de Conakry» qui se joue officiellement loin des oreilles de Macky Sall. Mais en tout cas, le tempérament et la température de l’ancien Président ont baissé. Ce n’est pas pour appeler à voter Macky Sall, mais c’est tout comme puisque sa consigne de voter pour les opposants sauf Madické Niang semble avoir fait l’affaire du sortant. En tout cas, Macky Sall a été réélu à 58,26%, loin devant Seck et Sonko. Idy rate le coche, Sonko devient une réalité De ce scrutin sans le Pds – historique - et Khalifa Sall, Macky Sall aura tout de même refait la géographie électorale.
L’axe Dakar-Thiès-Diourbel souvent très déterminant et décisif pour la victoire d’un candidat n’a pu résister aux scores fleuve et cumul dans les autres régions et départements. C’est une des leçons de cette élection. Mais il y a aussi un retour de Idrissa Seck, donné pour mort, qui a su mobiliser autour de lui une large frange de l’opposition. Seulement, ce n’était pas trop lourd pour équilibrer la balance et envoyer Macky Sall au second tour. Encore moins Ousmane Sonko, la révélation, qui a approché le score de Seck, n’a pu secouer «le système».
Le coup K.O était si dur à encaisser que l’opposition a contesté les résultats, mais sans aucun recours devant le Conseil constitutionnel. Et c’est parti pour un second mandat pour lequel le vainqueur aura besoin de calme pour dérouler son programme. Dialogue national et politique Dès la proclamation des résultats provisoires confirmant sa victoire, le Président réélu appelle au dialogue. Premier signe d’un climat apaisé : le Front de résistance nationale (Frn), regroupant les partis, coalitions et mouvements de l’opposition, participe à la journée du dialogue national le 28 mai.
Même si certains avaient décidé de participer aux concertations politiques. Macky Sall trouve deux fortes personnalités réputées crédibles pour… crédibiliser «son» dialogue. Famara Ibrahima Sagna à la tête de la Commission nationale et le Gl Mamadou Niang pour gérer le volet politique.
L’option est claire : Discuter de tout et aboutir à un code consensuel comme celui dit de Kéba Mbaye. Le hic était le boycott du Pds et c’est finalement un cas réglé après les retrouvailles entre Wade et Macky Sall lors de l’inauguration de la Mosquée Massalikoul Jinane. Une réconciliation qui s’est poursuivie avec la visite de l’ancien Président au palais de la République.
Depuis, les concertations politiques avancent à pas de caméléon, même si certains accords ont été enregistrés. Il reste à l’équipe de Famara Ibrahima Sagna, installée la semaine dernière, de démarrer les concertations économiques, sociales et culturelles du dialogue.
LE GOUVERNEMENT RECONNAIT SES LIMITES ET S’ENGAGE AVEC UNE NOUVELLE LOI
Dans le but de mettre fin aux déchets plastiques, la loi n°2015-09 du 4 mai 2015 interdisant les sachets plastiques de faible micronnage a été abrogée.
Dans le but de mettre fin aux déchets plastiques, la loi n°2015-09 du 4 mai 2015 interdisant les sachets plastiques de faible micronnage a été abrogée. Elle est remplacée par la loi n°21-2019 relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques qui a été votée hier, lundi 30 décembre, par les députés. La nouvelle loi concerne ainsi tous les sachets et gobelets plastiques. Selon le ministre l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, dans le nouveau Code de l’environnement, il est prévu même l’interdiction des pneus usagers.
L’Assemblée nationale a adopté hier, lundi 30 décembre, à l’unanimité, le projet de loi n°21-2019 relatif à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques. Cette nouvelle loi qui concerne tous les sachets plastiques et les gobelets, vient ainsi remplacer la loi n°2015-09 du 4 mai 2015 qui a atteint ses limites. «Depuis l’entrée en vigueur de la loi n°2015-09 du 4 mai 2015, force est de constater que la situation n’a guère changé. L’orientation prise par la loi n°2015-09 peut en grande partie expliquer cet état de fait. Celle-ci, en effet, n’interdit que les sachets plastiques de faible micronnage. Une autre explication de la situation actuelle est liée à l’ineffectivité de cette loi, elle-même tenant à la difficulté, pour les agents de contrôle, de distinguer, à l’œil nu sans l’aide d’un micrométre, les sachets plastiques interdit de ceux qui ne le sont pas», a expliqué le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.
«PLUS DE 5 MILLIONS DE SACHETS PLASTIQUES UTILISES CHAQUE JOUR»
Selon le député, Mberry Sylla, «plus de 5 millions de sachets plastiques sont utilisés chaque jour par les Sénégalais, 193 mille tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année dont 8 mille tonnes seulement sont recyclés». Ce qui lui fait dire que «nos villes croulent sous l’effet de la pollution». Dans son intervention, Abdou Karim Sall a indiqué que la loi n°21-2019 étend son périmètre pour y intégrer d’autres plastiques non pris en compte, «plus polluants et plus nuisibles à l’environnement et à la nature». La présente loi interdit «les produits plastiques à usage unique ou jetables qui sont omniprésents dans la nature et sur les plages et pour lesquels il existe des solutions alternatives durables, prohibe les sacs plastiques sorties de caisse, qu’ils soient biodégradables, oxo biodégradables ou oxo fragmentables, prévoit des objectifs d’intégration de plastique recyclé dans les produits neufs constitués ou fabriqués à partir de matières plastiques mis sur le marché, instaure un système de consigne des bouteilles en plastiques qui est le moyen par excellence pour améliorer le taux de collecte et de traitement des déchets qui en sont issus». Sur ce, il a laissé entendre qu’il est prévu un «décret qui va fixer le montant de la consigne de sorte que, du producteur au client final, chacun trouvera un intérêt suffisant dans la collecte de ces bouteilles qui peuvent être destinées à la réutilisation et aux industries de recyclage». Répondant au député Théodore Chérif Monteil qui parlai d’économie solitaire, Abdou Karim Sall a fait savoir que la loi n°21-2019 prévoit, entre autres, des «objectifs d’intégration de plastique recyclé dans les produits neufs constitués ou fabriqués à partir de matières plastiques mis sur le marché».
INTERDICTION DES PNEUS USAGES DANS LE NOUVEAU CODE DE L’ENVIRONNEMENT
Dans sa lutte contre les déchets plastiques et la dégradation de l’environnement, Abdou Karim Sall a annoncé l’interdiction des pneus usagers dans le nouveau Code de l’environnement. En ce qui concerne les plastiques non recyclables, Abdou Karim Sall a annoncé qu’il est prévu une taxe pour que leur prise en charge ultérieure soit facilitée. Le ministre de l’Environnement et du Développement durable a rassuré les députés quant à l’application de la nouvelle loi. «Dès qu’elle sera promulguée et divulgué, elle sera appliquée dans sa rigueur», a-t-il dit.
UN TAUX DE CONSOMMATION DE 20 KILOS A L’HECTARE
Le Sénégal a un taux moyen de consommation d’engrais qui tourne aux alentours de 20 kilogrammes à l’hectare. Alors que dans les pays développés, c’est plus de 100 kg à l’hectare.
En assemblée générale constitutive hier, lundi 30 décembre, pour la création de l’Association des professionnels de l’engrais du Sénégal (Apesen), les acteurs ont fait l’état de la situation du marché de l’engrais. Selon Abdoulaye Dièye, vice-président de l’Apesen, le Sénégal a un taux moyen de consommation d’engrais qui tourne autour de 20 kilogrammes à l’hectare. Alors que dans les pays développés, ce taux est de 100 Kg par hectare.
Le Sénégal a un taux moyen de consommation d’engrais qui tourne aux alentours de 20 kilogrammes à l’hectare. Alors que dans les pays développés, c’est plus de 100 kg à l’hectare. C’est du moins ce qu’a fait savoir Abdoulaye Dièye, vice-président de l’Association des professionnels de l’engrais du Sénégal (Apesen) et par ailleurs responsable de vente engrais Ics Endorama. Il s’exprimait hier, lundi 30 décembre, lors de l’assemblée générale constitutive de cette association. Il ajoutera que le Sénégal a une consommation en engrais qui tourne autour de 176 mille tonnes par an et occupe la 6ème position au niveau de l’Afrique de l’Ouest. « Donc, il y a une marge de progression énorme au niveau du Sénégal par rapport à la consommation d’engrais même si on reconnait les efforts qui ont été faits par le gouvernement pour permettre au maximum de paysans de disposer de l’engrais, à travers le programme de subvention », a-t-il laissé entendre.
Selon lui, l’engrais est reconnu comme un élément important pour améliorer la productivité agricole. Donc, si ce taux d’utilisation est faible, notre production agricole reste encore faible. « Ce sont les enjeux auxquels nous sommes confrontés. Nous allons voir comment améliorer cette performance de l’agriculture à travers des intrants de meilleure qualité», soutient-il.
Pour participer à la promotion de l’utilisation de l’engrais au Sénégal, les professionnels de l’engrais ont créé une association dénommée Apesen. Cette nouvelle structure a pour principal objectif de professionnaliser davantage le secteur de commercialisation des engrais en regroupant l’ensemble des acteurs de la chaîne afin de pouvoir participer activement à l’élaboration des politiques agricoles nationales en vue d’une meilleure prise en charge de leurs intérêts et préoccupations d’un côté et de l’autre, afin de mieux pouvoir impacter le contenu des politiques agricoles nationales. « Notre ambition, c’est d’augmenter surtout le taux d’utilisation de l’engrais dans notre sous-région qui est le taux le plus faible au monde. Nous allons vraiment cibler la professionnalisation du secteur, faire en sorte que l’engrais soit distribué par des gens qui vivent de ça, qui en ont fait un métier. Le marché de l’engrais est énorme au Sénégal. L’Etat ne participe même pas à 20% des possibilités de consommation de l’engrais. C’est un marché en progression et je pense qu’on gagnerait à le développer », a fait savoir le président de l’Apesen Moulaye Kandé.
LA CRIMINALISATION DU VIOL ET PÉDOPHILIE BOUSCULE LES AUTRES SUJETS
Dakar, 31 déc (APS) - L’adoption lundi par l’Assemblée nationale du projet de loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie, bouscule les autres sujets dans les colonnes des journaux parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise.
"Acte historique pour la femme et l’enfant", titre qui barre la Une du quotidien national Le Soleil, lequel salue la loi criminalisant le viol et la pédophilie.
Les députés ont voté lundi à l’unanimité et par acclamation le projet de loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie.
Ce projet de loi avait d’abord été adopté en Conseil des ministres le 27 novembre dernier. Il s’agit d’une loi modifiant celle du 21 juillet 1965, portant sur le Code pénal, relative notamment aux chapitres visant à durcir la répression du viol et de la pédophilie avec des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité.
Jusque-là, le viol était considéré comme un délit, passible de cinq à dix ans de prison.
La criminalisation du viol était une demande des associations de défense des droits des femmes à la suite d’une série d’agressions sexuelles notée ces derniers mois.
Le Soleil évoque dans le même temps "des garde-fous pour encadrer le texte", en révélant que plus de 4000 femmes ont été violées au Sénégal entre 2016 et 2019.
L’AS se fait écho des "pièges de la loi", en lien avec les inquiétudes exprimées par certains députés par rapport aux fausses accusations.
L’Observateur élargit la perspective du même sujet en revenant sur les cas de féminicide ’’particulièrement odieux’’ au cours de l’année 2019. Le journal consacre deux pages pleines à ce point.
La signature officielle du contrat d’affermage de l’eau entre Suez et l’Etat Sénégal occupe également une place importante dans la livraison du jour des journaux.
L’Etat du Sénégal a signé lundi un contrat d’affermage du service public de l’eau avec la multinationale française Suez, attributaire du contrat de production et de distribution de l’eau potable au Sénégal, en remplacement de la Sénégalaise des eaux (SDE).
"Exit SDE, voilà SEN’EAU", annonce Sud quotidien à sa Une, avant de faire dans ses pages intérieures le compte rendu de la cérémonie de signature dudit contrat.
Sud quotidien cite le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Sergine Mbaye Thiam, qui assure que "le prix de l’eau à l’usager ne connaîtra pas de hausse le 1-er janvier".
Plusieurs journaux comme Le quotidien font une rétrospective de l’année 2019.
"Année impairs", indique le journal, qui évoque plusieurs autres sujets dont la réélection au premier tour du président Macky Sall, la finale perdue par les Lions à la CAN.
Sur la même lancée, Tribune prédit que 2020 sera "l’année des milles inconnues".
ANTOINE NGOM PLAIDE L'IMPLICATION DU PRIVE NATIONAL
Le ministre de l'Economie numérique et des télécommunications, Ndèye Tické Ndiaye Diop, a procédé hier, lundi 30 décembre, à la pause de la première pierre du Parc des technologies numériques du Sénégal (PTN), à Diamniadio.
Le ministre de l'Economie numérique et des télécommunications, Ndèye Tické Ndiaye Diop, a procédé hier, lundi 30 décembre, à la pause de la première pierre du Parc des technologies numériques du Sénégal (PTN), à Diamniadio. Une occasion saisie par le Président de l'Organisation des professionnels des Tic au Sénégal (Optic), Antoine Ngom, pour plaider l'implication du privé national dans les instances de gouvernance du PTN.
Intervenant lors du lancement officiel des travaux du projet du Parc des technologies numériques au Sénégal (PTN), le président de l'Organisation des professionnels des Tic au Sénégal (Optic), Antoine Ngom a tout d'abord remercié le ministre pour l'adoption, la semaine dernière, de la loi sur les start-up. Poursuivant, il s'est réjoui de la démarche inclusive adoptée par le ministre qui, à son avis, associe chaque fois le secteur privé dans ses activités et initiatives.
Pour ce qui est Ptn, M. Ngom a informé que leur organisation a été à tous les travaux du comité de pilotage. Par conséquent, il trouvé que le Ptn est l'un des projets les plus importants dans la Stratégie nationale numérique 2025 (SN2025), car il doit participer à la construction du leadership numérique en Afrique, qui se mesurera à travers des avantages comparatifs sur la capacité de recherche et d'innovation permanente, sur celle d'accompagner les porteurs de projets start-up Pme du numérique, tout comme sur la qualité du capital humain.
Toutefois, Antoine Ngom n'a pas manqué de faire un plaidoyer en faveur du secteur privé. Il a ainsi invité le ministère à impulser un projet de rationalisation de l'écosystème du numérique pour plus d'efficacité. Compte-tenu de l'envergure du projet, Antoine Ngom a estimé que le secteur privé national doit se sentir chez lui au PTN.
Pour ce faire, il est d'avis que le secteur privé doit être impliqué dans les instances de gouvernance du Ptn. Informant, par ailleurs, que beaucoup d'obstacles se sont dressés contre la réalisation de ce projet, tout comme une perte de temps pour lequel le secteur ne s'accommode pas, le président de Optic a lancé un plaidoyer en direction des autorités, pour éviter à l'avenir les goulots d'étranglement connus dans le passé. Ne s'en limitant pas là, M. Ngom a cité quelques challenges devant ledit projet. Il s'agit, à son avis, de réaliser les travaux dans les délais, d’adopter le bon modèle, faire du Ptn une véritable Smart city, ou encore d’assoir le leadership africain du Ptn. Autant de choses qui lui feront dire que le gouvernement a fort à faire pour éviter les déboires de ses ancêtres que sont le technopôle de 1996 et le Cyber village de 2004. Il n'a pas manqué de préciser que Optic, tout comme l'ensemble du secteur privé national, sera un partenaire pour mener à bien ce projet structurant.
105.000 EMPLOIS DIRECTS ET INDIRECTS AVEC LE PTN
Répondant à Antoine Ngom, le ministre de l’Economie numérique et des télécommunications, Ndèye Tické Ndiaye Diop a rappelé que tous les obstacles qui entravaient le démarrage des travaux du parc ont été levés et que toutes les conditions sont réunies pour diligenter les travaux. Mieux, elle a donné les garanties d'un respect des délais, à savoir sa mise en fonction en 2021. Elle a, dans la même veine, invité les entreprises qui travaillent sur ce projet, à recruter la main d'œuvre locale pour résoudre la lancinante question de l'emploi dans le pays.
D'ailleurs même, parlant des impacts du Ptn, elle a laissé entendre qu'à terme, le Ptn a pour ambition de faire du Sénégal un hub de services au niveau régional avec des infrastructures numériques de classe mondiale, attractives pour diversifier les sources de croissance à travers des investissements dans le numérique.
Mieux, la porte-parole du gouvernement a fait comprendre que le secteur privé national trouvera son compte dans ce PTN d’autant plus qu’il abritera un incubateur d’entreprises qui favorisera l’éclosion des PME fondées sur les technologies. Pour un financement de 40 milliards de FCFA de la Banque africaine de développement (BAD) et de 6 milliards de FCFA de l'État du Sénégal, Ndèye Tickè Ndiaye Diop dira que le PTN va offrir 105.000 emplois directs et indirects. La première phase du PTN concerne 3 tours pour les entreprises Tic, un centre de BPO/ITO, un Data Center Tiers 3, un incubateur de start-up, tout comme un centre d'étude et de recherche, le centre de formation, celui de production audiovisuelle, et un bâtiment administratif, sans oublier la résidence du personnel. Le tout construit sur une superficie de 25 hectares, à Diamniadio.
LE SAES CHARGE ENCORE AMADOU ABDOUL SOW
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur ne lâche pas d’une semelle le directeur général de l’Enseignement supérieur (DGES), Pr Amadou Abdoul Sow.
Face à la presse hier, lundi 30 décembre, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur a dit tenir pour responsable le Directeur général de l’Enseignement supérieur (DGES), Pr Amadou Abdoul Sow, des difficultés dans la mise en œuvre du fonds de solidarité sociale. Conséquence, informe Malick Fall, c’est 8 mois d’arriérés de paiements aux ayants-droit».
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur ne lâche pas d’une semelle le directeur général de l’Enseignement supérieur (DGES), Pr Amadou Abdoul Sow. Après l’avoir indexé dans les dysfonctionnements au processus d’orientation des bacheliers de 2019, les camarades de Malick Fall, secrétaire général du Saes, dénoncent l’attitude cavalière du DGES qu’ils indexent comme principal responsable des dysfonctionnements du Fonds de solidarité sociale.
En effet, le Saes note des difficultés dans sa mise en œuvre qui ont eu comme conséquence entre autres des arriérés de paiements aux ayants-droit. « Les enseignants retraités sont à 8 mois d’arriérés », dénonce Malick Fall. Ce fonds, rappelons-le, est destiné à prendre en charge les enseignants et chercheurs qui ont été à la retraite avant la date d’application de l’accord en janvier 2018. Le financement du fonds est possible grâce à la mesure des enseignants du Saes d’augmenter une heure de leur charge horaire. Pour le Saes, « Amadou Abdoul Sow a le devoir de veiller à ce que les montants correspondants à la rémunération de l’effort des enseignants et d’égale dignité que leurs salaires, soient versés en même temps que ces derniers par les Recteurs, Directeurs et Coordinateurs ».
DECRET D’APPLICATION LOI CADRE : LES UNIVERSITES PUBLIQUES DANS UNE PARFAITE ILLEGALITE
Face à la presse hier, lundi 30 décembre, le Saes est revenu encore sur ses accusations contre le DGES, responsable à ses yeux de la cacophonie dans l’orientation des bacheliers. Aussi a-t-il rappelé son souhait d’audit de la plateforme Campusen qu’il qualifie de « boite noire ».
La question sur la loi cadre 2015-26 du 28 décembre 2015 relative à la gouvernance des universités publiques a été soulevé aussi par le Saes qui marque tout son étonnement sur le retard « inexplicable » de l’effectivité du décret d’application de la loi. Sans oublier, poursuit le Saes, le décret relatif à la réglementation de la procédure de désignation des recteurs fixé le 31 décembre 2019. « Depuis quatre ans, toutes les universités publiques fonctionnent dans une parfaite illégalité, faute de décret d’application de cette loi », insiste Malick Fall. A cause de la gestion nébuleuse et solitaire du processus d’orientation, des tâtonnements et errements dans la mise en place des mesures d’accompagnement, le Saes n’exclut pas d’entamer une lutte qui pourrait découler des manquements dénoncés.