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2 octobre 2025
LE SÉNÉGAL FERME SON CONSULAT À MILAN
« En application au décret ministériel italien du 10 mars pour limiter la propagation du Covid-19, il est porté à la connaissance du public que tous les services consulaires (passeport, carte d’identité, etc.) sont suspendus jusqu’à nouvel ordre »
Alors que l’Italie est passée sous quarantaine totale, mercredi, avec la fermeture des commerces dans la péninsule, sauf ceux des secteurs de la distribution alimentaire et de la santé, pour tenter d’endiguer la pandémie de coronavirus, le Consulat général du Sénégal à Milan est fermé et tous ses services suspendus jusqu’à nouvel ordre.
« En application au décret ministériel italien du 10 mars pour limiter la propagation du Covid-19, il est porté à la connaissance du public que tous les services consulaires (passeport, carte d’identité, déclaration, etc…) sont suspendus jusqu’à nouvel ordre », informe Rokhaya Bâ, Consul général du Sénégal à Milan dans une note datée du 12 mars 2020 adressée aux « présidents des associations sénégalaises et dahiras » vivant dans le nord de l’Italie. Cependant, une « permanence est assurée pour la gestion des urgences ».
Derrière la Chine, l’Italie est le deuxième pays au monde le plus touché par la pandémie, avec 827 morts et 12.462 cas, selon un bilan rendu public mercredi soir. La Lombardie, la région de Milan est de loin la plus touchée (617 morts) mais aussi celle qui a la plus grande concentration de Sénégalais en Italie.
Ainsi, les services consulaires sénégalais à Milan ont également lancé un appel à leurs compatriotes « pour le respect des décrets ministériels » qui imposent la quarantaine sur tout la pays. La représentation diplomatique sénégalaise à Milan annonce « compatir et prier pour une éradication totale de cette maladie » (coronavirus).
DIFFICILE RENÉGOCIATION DES TARIFS DE L'AUTOROUTE À PÉAGE
Faut-il baisser le prix de l’autoroute entre Dakar et l’aéroport international Blaise Diagne ? La question oppose le concessionnaire Senac SA, propriété d’Eiffage, aux ministres de l’Économie et des Infrastructures
Jeune Afrique |
Estelle Maussion |
Publication 12/03/2020
Sensibles, les négociations ont commencé le 4 février. D’un côté, l’État sénégalais – représenté par l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux, le ministère des Infrastructures dirigé par Omar Youm et celui de l’Économie d’Amadou Hott – entend renégocier la concession de l’autoroute Dakar-Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD). Dans sa ligne de mire notamment : une baisse des tarifs.
De l’autre, le concessionnaire Senac SA, filiale du français Eiffage pilotée par Xavier Idier, s’y oppose, rappelant que les prix du péage ont déjà baissé (de 3 000 à 2 000 francs CFA pour un véhicule léger), à la fin de 2018, par décision de l’État.
Contexte tendu
Pour cette autoroute à péage, l’un des premiers partenariats public-privé de ce genre en Afrique de l’Ouest, plus de 300 millions d’euros ont été investis par le Sénégal, les bailleurs de fonds et Eiffage.
La tension est déjà montée, récemment, à Dakar. En janvier, des propos attribués à Xavier Idier émettant de fortes réserves sur l’opportunité d’une renégociation avaient indigné le Forum civil, section locale de Transparency International, et Mbagnick Diop, le président du Mouvement des entreprises du Sénégal, qui s’est offusqué que « l’État n’a[it] pas perçu un seul centime des redevances de l’autoroute à péage ».
Dans ce contexte tendu, l’exécutif semble vouloir jouer l’apaisement et assure qu’un compromis est possible. Un officiel dakarois contacté par Jeune Afrique a mis en avant l’existence de « clauses de rendez-vous » pour justifier la renégociation. Sollicité, Eiffage a confirmé la tenue de discussions, mais indiqué ne plus vouloir communiquer à ce stade.
Dans son rapport d’activité 2018, le groupe soulignait qu’une baisse de tarif ne pourrait intervenir qu’en contrepartie de « la prolongation de la durée de la concession dans les limites légales » ou « d’autres mesures compensatoires ».
Célébrer les droits humains des Femmes, c’est aussi se rappeler, à juste titre, de ces héroïnes africaines d’Alger au Cap, de Dakar à Djibouti ! La jeune fille qui se rendit aux Français pour sauver son peuple !
Arrêtée par les représentants de la barbarie coloniale française, Aline Situé Diaata, la Reine Prêtresse de Kabrousse a été déportée à Tombouctou au Mali. Elle y meurt loin des siennes le 22 mai 1944. Aline Situé Diatta, oh vous, filles et fils d’Afrique, est morte en disant NON à la colonisation. Elle a dirigé le boycott de la mono culture de l’arachide imposée par la France, le paiement de l’impôt, les travaux des colons et aussi leur religion !
Les Femmes d’Afrique notamment du Sénégal entre le Walo et Kabrousse ont bien des modèles ! Les Femmes de Nder dont on souvient de leur bravoure, il y a déjà 200 ans ! Feu donc sur nos lumières féminines noires qui n’ont jamais accepté la domination de l’Homme par l’Homme !
Précision sur l’autre «Aline Sitoé»
Le magazine panafricain en ligne Continent Premier basé, à Genève, en Suisse, avait reçu cette photo, en exclusivité (grâce à Madame Seynabou Sané, Sénégalaise vivant à Buenos Aires). Une image que beaucoup ont reprise, ces derniers jours, sans l’accompagner avec notre texte! Elle pouvait bien être considérée comme inédite car elle serait le seul portrait disponible de la résistante casamançaise. Elle ne l’est pas !
Après de rapides recoupements et d’éclairages d’une partie de la famille d’Aline Sitoé, nous avions pu mettre un nom à cette belle photo. Il s’agit bien de Madame Anna Diatta (Anna Todié Sambou, de son vrai nom d’origine), surnommée Kuyinnolut. Elle vit à Kalobone dans la commune d’Oussouye.
La confusion vient probablement du fait que, dans les années 1990-2010 surtout, Anna Diatta disait avoir été «envoyée» pour continuer la mission d’Aline Sitoé. Elle jouait un certain rôle de prêtresse traditionnelle similaire à celle d’Aline Situé. L’image a été prise lors de l’une de ses cérémonies, en présence de Léa (la petite tenant la calebasse, juste derrière elle) l’une de ses assistantes originaire du village de Djivente, à côté de la commune d’Oussouye.
El Hadji Gorgui Wade NDOYE –
Journaliste accrédité auprès des Nations Unies-
Directeur du magazine panafricain ContinentPremier.Com
De plus en plus, des voix s’élèvent pour demander l’inscription de la date du 7 mars dans le calendrier républicain. D’autres poussent le bouchon jusqu’à exiger qu’elle remplace le 8-Mars, l’une des journées internationales reconnues par l’ONU et qui est consacrée aux droits des femmes.
Le fait de préférer mettre en avant notre histoire plutôt que celle des autres est salutaire. Nous devons être fiers de ce que les femmes sénégalaises ont accompli. Nous devons davantage vulgariser les hauts faits de nos héroïnes. Cependant, le 7-Mars est une date parmi tant d’autres. Les femmes de Nder ont marqué l’histoire, cette fameuse journée du mardi 7 mars 1920, à travers leur bravoure et leur témérité face à l’injustice. Au Walo, elles avaient préféré la mort au déshonneur.
En Casamance, Aline Sitoé Diatta, avait appelé à la désobéissance civile face à l’oppression française. Elle avait été déportée à Tombouctou pour avoir demandé aux paysans de refuser de vider leur grenier comme exigé par la France au nom de l’effort de guerre.
Au nord du pays, Penda Moussa Sarr de Ngawlé peut être citée parmi celles qui ont résisté aux colonisateurs. Elle prônait la résistance contre les injonctions de l’envahisseur et utilisait ses pouvoirs mystiques au service de sa communauté. Au Baol, l’œuvre de Sokhna Mame Diarra Bousso retentit encore dans nos oreilles. Celle de Fawade Wellé au Cayor, Saïda Aïcha Diankha au Saloum, Sokhna Adama Aissé thiam au nord, Mame coumba Ndoye à l’ouest..., idem. Elles avaient porté les valeurs culturelles de la femme en Islam dans un contexte de colonisation.
La liste est loin d’être exhaustive.
Des autres mais personne n’a le droit de réduire l’histoire du Sénégal à une partie du pays. La nation sénégalaise est encore fragile. Elle gagnerait à être alimentée de réflexions inclusives qui prennent en compte le Sénégal dans sa diversité ethnique, religieuse, culturelle et historique. La femme sénégalaise pourrait être fêtée, en dehors du 8-Mars, journée internationale des droits des femmes, mais en nous inspirant des œuvres de toutes les femmes valeureuses qui ont appartenu aux terres que le colonisateur a fini par appeler Sénégal.
Thierno Bocoum
President du mouvement AGIR
Par Serigne Chouebou DIONE
VALIDER UNE TROISIÈME CANDIDATURE DE MACKY SERAIT UNE INCONGRUITE JURIDIQUE !
L’invalidité d’une 3e candidature consécutive du président sortant en 2024 ne devait même pas faire débat.
L’invalidité d’une 3e candidature consécutive du président sortant en 2024 ne devait même pas faire débat. Les réactions qui se cantonnent sur des considérations d’application de la loi dans le temps facilitent la controverse aux courtisans de cette 3e candidature. Traiter un problème sur ce terrain suppose qu’il y ait eu modification de la règle applicable. Or, j’invite le peuple à y rester attentif, aucun changement du droit constitutionnel sénégalais n’est intervenu sur l’existence de la règle de la limitation du nombre de mandats consécutifs à deux, depuis le 22 janvier 2001 ! La seule chose qui a affecté, juridiquement, cette règle préexistante concerne son inclusion, par la loi constitutionnelle 2016-10, dans les dispositions insusceptibles de révision.
Entre, « le mandat est renouvelable une seule fois » et « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs », il y a réécriture de la même règle. Les auteurs du nouveau texte « ont voulu » préciser le sens sémantique de ladite règle (considérons-les comme républicains ne cherchant pas des moyens, d’ailleurs inefficaces, de contourner la règle). Volonté de clarification qui a fini par confondre une partie de l’opinion publique. J’insiste ! Ces deux formules interdisent l’enchaînement de trois mandats.
Par définition L’interdiction a été appliquée lors de l’examen de la recevabilité de la candidature de M.Sall en 2012. Et si quelques esprits en doutaient encore, je leur rappelle que, en répondant au recours porté contre la candidature de Mr. Abdoulaye Wade sur le terrain du décompte des nombres de mandats, la décision du Conseil constitutionnel du 29 janvier 2012 a assujetti à la règle de la limitation du nombre de mandats toutes les candidatures validées : « Considérant, par suite, que le Président de la République, sous la Constitution de 2001, effectue un premier mandat durant la période 2007/2012 ; qu’il est donc en droit de se présenter à l’élection du 26 février 2012 » (considérant n° 15). Je précise, au passage, que M. Wade avait contesté la candidature de M. Sall, sur le terrain de la législation fiscale certes. Mais il n’empêche que le dispositif de la décision déclare la recevabilité de la candidature de M.Sall nécessairement sous les auspices de la règle de la limitation du nombre de mandats. La décision contraignante, passée en force de chose jugée, a gelé le mandat entamé en 2012 comme PREMIER mandat.
D’abord et avant tout devant le peuple..
L’obstacle juridique à la validation d’une 3e candidature de M. Sall en 2024 par le Conseil constitutionnel est plus fondamental qu’une question de modalités d’application de la loi dans le temps. Aussi bien la jurisprudence de 2012 que l’avis du 12 février 2016 délivré, en matière consultative, ne réglaient d’ailleurs que la difficulté des modalités d’application dans le temps, d’une règle nouvelle. En 2012 il s’agissait de la détermination du mandat de référence pour le décompte des deux mandats de Mr. Wade. En 2016, la question de l’application de la nouvelle durée de 5 ans au mandat de M. Sall entamé sous une loi qui fixait celle-ci à 7 ans. Je n’ai, donc, aucune hésitation à affirmer que toute réponse favorable du Conseil à la candidature du président sortant en 2024, qui se placerait sur, ou viserait, des considérations d’applicabilité de la loi dans le temps devra, D’ABORD ET AVANT TOUT, justifier devant le peuple (et, sur le plan scientifique, la communauté de juristes), le traitement de la règle de la limitation du nombre des mandats de Macky Sall sur ce terrain, alors même que, depuis 2001, il n’y aura eu aucun changement de la règle (appliquée à partir du mandat 2007-2012). Ce serait seulement en surmontant cet obstacle fondamental (en disant que la règle de la limitation du nombre de mandats appliquée à M. Sall en 2012 n’est pas la même que ce qui est inscrit à l’article 27 nouveau), que le Conseil pourrait glisser sur le terrain des modalités d’application dans le temps de cette règle nouvelle.
Pourtant, même dans ce cas, une cascade de péripéties l’attendrait encore. Le principe de l’applicabilité immédiate de la loi constitutionnelle nouvelle s’y opposera pour défaut de dispositions constitutionnelles écartant l’application immédiate de l’article 27 nouveau à l’un, au moins, des deux éléments du mandat entamé en 2012 (que sont la durée du mandat et le nombre de mandats). Mais cela tombe sous le sens que les auteurs du texte n’auraient pas osé inscrire une disposition transitoire qui écarte la règle de la limitation du nombre de mandats vis-à-vis du mandat entamé en 2012 !
La simple inscription d’un tel texte dans le projet soumis pour avis aurait été une atteinte à la Constitution sénégalaise qui lui avait déjà comptabilisé un premier mandat. C’aurait, surtout, été une insulte au peuple sénégalais de la part de celui qui disait vouloir réduire la durée de son propre mandat ainsi que rendre non révisables les règles relatives au mandat, le tout au nom de la démocratie. Je me contenterai, dans l’éventualité d’y revenir plus amplement dans des écrits ultérieurs, d’énumérer les multiples péripéties qui attendraient le Conseil : - Vis-à-vis du mandat entamé en 2012, aucune disposition transitoire n’écarte expressément l’application immédiate de la règle de la durée du mandat (autrement M. Sall aurait pu invoquer le précédent de 2012). D’ailleurs, tout juriste rigoureux s’interroge encore sur le fondement constitutionnel de la fonction exercée par M. Sall entre 2017 et 2019). - On ne saurait opposer la MOTIVATION d’un AVIS consultatif au DISPOSITIF d’une DECISION juridictionnelle contraignante (rendue en 2012 et passé en force de chose jugée) ; - On ne saurait faire passer l’AVIS de 2016 pour une disposition CONSTITUTIONNELLE TRANSITOIRE (malgré l’insertion, dans l’article 92 de la Constitution qui fixe la portée juridique des « décisions » du Conseil, d’une disposition selon laquelle « le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de la République pour avis »).
Autrement, chose gravissime, l’avis aurait le rang de loi constitutionnelle. Chose d’autant gravissime que, politiquement, la règle constitutionnelle qui sera tenue en échec fut votée directement par le peuple en 2001 et l’a réitérée en mars 2016 sans le moindre sentiment de créer une règle nouvelle !
LA POLICE PRIMEE !
Organisée par la Division de la justice militaire, la deuxième édition du concours de plaidoirie des corps militaires et paramilitaires a connu un succès éclatant.
La finale du concours de plaidoirie des corps militaires et paramilitaires s’est tenue hier, mercredi 11 mars 2020, à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane. Le prix de la meilleure plaidoirie a été attribué à l’équipe de la Police après une partie âprement disputée face à la Maréchaussée. La Gendarmerie est donc classée deuxième suivie des Parcs nationaux et des Eaux & forêts qui ont été la véritable surprise de ce concours.
Organisée par la Division de la justice militaire, la deuxième édition du concours de plaidoirie des corps militaires et paramilitaires a connu un succès éclatant. Le temps d’un concours de l’art oratoire, le Cercle mess de la Gendarmerie s’est transformé en tribunal militaire présidé le magistrat Ndary Diop ayant à ses cotés les assesseurs Maguette Diop et Mohamed Moustapha Niang. Le parquet général était représenté par le procureur Ibrahima Ndoye. Un ténor du Barreau, en l’occurrence Me Khassimou Touré, faisait également partie des membres du jury. Bref, c’est un tribunal, un vrai, le tribunal militaire du TGI de Dakar en l’occurrence, qui s’était déplacé pour les besoins de ce procès qui présentait toutes les apparences du réel.
A la barre, un douanier accusé d’avoir tué un contrebandier lors d’une opération de ratissage. Pour démonter l’accusation et desserrer l’étau criminel autour du gabelou accusé, les candidats de la Police, à savoir le commissaire Cheikh Sidaty Touré, patron du poste de Police de Golf, et le lieutenant Mansour Faye, en service à la Cybercriminalité, ont été à la fois éloquents et brillants dans l’art de convaincre le jury. C’est donc sans surprise que le duo des avocats de la Police nationale a été primé. Il est suivi de l’équipe de la Gendarmerie composée du capitaine Gustave Honoré Faye et du lieutenant Seydina Daouda Diop.
Ensuite viennent les Parcs nationaux et les Eaux & Forêts qui ont occupé successivement la troisième et la quatrième places de ce grand concours de l’excellence. Eliminés dès le premier tour, les autres corps militaires et paramilitaires à savoir l’Armée, la Brigade nationale des Sapeurs pompiers, l’Administration pénitentiaire et la Douane, ont fermé le défilé oratoire.
Capitaine Seynabou Diop Fall, un nom à retenir !
Cette activité organisée de main de maître par deux avocats militaires, à savoir le commandant Birane Wane et le capitaine Yaya Dieng en service à la Division de la justice militaire, avait pour objectif de recruter et de former des officiers pour ensuite les agréer devant toutes les juridictions militaires nationales comme avocats. Durant toute la compétition, les différents lauréats ont étalé tout leur talent en montrant qu’ils maitrisent les codes de procédure civile et militaire. Ils ont également prouvé devant le jury présidé par le magistrat Ndary Diop qu’ils savent interpréter les textes devant les juridictions ordinaires à formation spéciale comme le Tribunal militaire. Le sacre de la Police n’a pas été une surprise dès lors que les policiers s’activent dans la rédaction quotidienne de procès-verbaux. Donc, pour eux, ce concours de plaidoirie n’était qu’une formalité oratoire où ils ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Il en est de même pour la Gendarmerie.
Encore une fois, comme nous l’écrivions dans notre édition d’hier, la surprise est venue des Parcs nationaux et des Eaux & forêts considérés comme des corps « marginaux ». A preuve par le grand défilé du 04 avril au cours duquel ces deux corps ferment toujours le défilé militaire et paramilitaire. Pour ce coup-ci, c’est-à-dire le défilé de l’excellence oratoire du Cercle Mess de la Gendarmerie, les officiers des Parcs nationaux et des Eaux & forêts ont brillé au point de larguer d’autres corps d’élite en queue de parade ! Et l’officier-forestier, le capitaine Seynabou Diop Fall, est l’arbre qui cache la forêt de cette excellence.
A l’unanimité, juges, avocats et invités ont tous reconnu le professionnalisme, le talent, la maitrise et l’éloquence de Mme Seynadou Diop Fall jusqu’à faire d’elle, la grande révélation de ce concours. « En tout cas, cette dame des Eaux & forêts a toutes les qualités professionnelles pour être un très bon avocat ! Elle a de l’avenir dans le barreau militaire… » magnifie un magistrat ayant assisté à la compétition. Après avoir récompensé les lauréats, le général de division Jean Baptiste Tine, Haut commandant de la Gendarmerie et directeur de la Justice militaire, a félicité tous les corps ayant participé à ce concours. Il s’est aussi félicité de la parfaite organisation de ce concours. En tout cas, le « Témoin » quotidien adresse ses vives félicitations aux deux avocats…policiers promus ainsi que ses encouragements aux perdants gendarmes et, surtout, forestiers !
LE SENEGAL STAGNE SUR L’ETAT DE DROIT
Le score de notre pays a baissé de 1% entre 2019 et 2020 selon le rapport de World Justice Project (Wjp) 2020
Le Sénégal stagne en matière d’Etat de droit. Notre pays, selon le World Justice Project (WJP) basé à Washington qui a publié ce 11 mars son rapport de l’Indice sur l’Etat de droit, n’a pas progressé puisqu’il occupe la même position qu’en 2019, soit la 52ème place sur 128. Dans la sous-région subsaharienne, il est 7ème sur 31 pays.
C’est à partir d’un échantillonnage rigoureux que le World Justice Project (WJP) publie chaque année son Indice sur l’Etat de droit. Son rapport annuel est basé sur plus de 130.000 sondages auprès de ménages et 4000 sondages auprès d’experts à travers le monde.
Le World Justice Project® (WJP) est une organisation indépendante et pluridisciplinaire impliquée dans le développement de l’Etat de droit dans le monde entier. Selon le document que nous avons pu consulter, l’Indice sur l’État de Droit du WJP mesure la performance en termes d’Etat de droit de 128 pays et juridictions.
Cette performance s’apprécie en tenant compte de huit facteurs : Contraintes aux Pouvoirs du Gouvernement, Absence de Corruption, Gouvernement Ouvert, Droits Fondamentaux, Ordre et Sécurité, Application des Règlements, Justice Civile et Justice Criminelle. L’Indice sur l’Etat de droit de 2020 montre une stagnation du Sénégal dans le domaine considéré.
Autrement dit, l’Etat de droit n’aurait pas progressé sous le président Macky Sall. Le score total de notre pays a baissé de moins de 1% dans l’Indice de cette année. Classé 52e sur 128 pays et juridictions à travers le monde, le Sénégal reste à la même position au classement mondial. Son score le classe 7e sur 31 pays dans la région Afrique subsaharienne et 2e sur 30 parmi les pays à revenu moyen faible.
Au niveau régional, le pays le plus performant en Afrique subsaharienne est la Namibie (35e sur 128), suivi du Rwanda et de Maurice. Le Rwanda plus performant que le Sénégal en matière d’Etat de droit ? Là, on commence à douter de la crédibilité de ce rapport ! Les trois pays ayant les scores les plus bas dans la région sont la Mauritanie, le Cameroun et la République Démocratique du Congo (126e parmi 128 pays). Ceux ayant enregistré la plus grande marge de progression en termes d’Etat de droit sont l’Ethiopie (progression de 5.6% en termes de score, induit principalement par des gains en termes de Contraintes aux Pouvoirs du Gouvernement et Droits Fondamentaux) et la Malaisie (5.1%, induit principalement par des gains en termes de Contraintes aux Pouvoirs du Gouvernement, Droits Fondamentaux et Application des Règlements).
La tendance la plus négative en termes d’Etat de droit a été recensée au Cameroun (-4.4%, induit principalement par des scores à la baisse en termes d’Ordre et Sécurité et Droits Fondamentaux) L’Etat de droit, une tendance baissière partout dans le monde Le Danemark, la Norvège et la Finlande sont au sommet du classement de l’Indice sur l’Etat de Droit du WJP en 2020. Le Venezuela, le Cambodge et la République Démocratique du Congo ont obtenu les scores les plus faibles. Comme en 2019. Selon le rapport, un plus grand nombre de pays ont reculé au lieu de s’améliorer en termes de performances sur l’Etat de droit pour la troisième année consécutive.
La plupart des pays ayant enregistré un recul en termes d’Etat de droit dans l’Indice 2020 avaient aussi enregistré un recul l’année précédente, indiquant une tendance à la baisse persistante. Cela s’est vu particulièrement pour le facteur mesurant les Contraintes aux Pouvoirs du Gouvernement. Ces baisses sont généralisées et se reflètent aux quatre coins du monde.
Dans chaque région, une majorité de pays a enregistré un recul ou aucun changement dans sa performance globale en termes d’Etat de droit depuis l’Indice sur l’Etat de Droit du WJP 2019. « L’Etat de droit n’est pas qu’une question de juges et d’avocats, » selon William H. Neukom, Fondateur et PDG du WJP. « C’est la pierre angulaire de communautés de paix, d’équité et d’opportunité. Nous sommes tous parties prenantes de l’Etat de droit et, par conséquent, nous avons tous un rôle à jouer dans sa préservation. L’Indice 2020 démontre que nous avons du pain sur la planche. »
par Oumou Wane
PAS D'ÉMERGENCE SANS ÉGALITÉ DES CHANCES
Il est indispensable de faire progresser les normes sociales liées au genre, de promouvoir l'égalité et le respect entre les hommes et les femmes même s’il faut pour cela réviser le code de la famille
Ne nous le cachons pas, dans notre pays, l’un des principaux obstacles à l’émergence d’une société solidaire, harmonieuse et égalitaire est le machisme ambiant qui règne en maître et sa réticence au changement. Viols, violences faites aux femmes, féminicides, quand il ne s’agit pas de tueries d’enfants ou d’autres crimes de sang dont ils sont les victimes dans notre quotidien.
Cette situation est inacceptable, durant ces 12 derniers mois, plus de 20 cas de meurtres de femmes ont été perpétrés au Sénégal. C’est pourquoi, au lendemain de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, je veux rappeler l’importance de l’autonomisation des femmes et de l'égalité des genres pour le développement d’une nation digne de ce nom, où chaque fille et chaque femme peut vivre librement, sans harcèlement et sans violence, aller à l’école, participer à la vie sociale et recevoir un salaire égal à un homme pour un travail égal.
Lorsque les femmes se voient garantir l'égalité des droits, c'est l'ensemble de la société qui s’épanouit, en termes de développement de l'éducation, de la santé, c’est pour cela qu’il faut voir les choses en grand avec plus d’audace et d’innovation, car l’éducation et la santé des filles et des femmes sont des priorités absolues.
Notre président Macky Sall a rappelé hier en Conseil des ministres sa vision avant-gardiste sur le sujet et demandé à son gouvernement de « conforter le rôle des femmes dans la gouvernance publique en intégrant systématiquement l’approche genre dans la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des politiques publiques ». Il a invité les ministres à veiller au renforcement permanent de l’autonomisation économique durable des femmes et à faire bénéficier davantage aux femmes rurales de l’encadrement et de l’accompagnement des structures et projets publics.
Il faut bien reconnaître une nette avancée des droits de la femme sénégalaise sous la gouvernance du président Macky Sall avec notamment la loi sur la criminalisation du viol et de la pédophilie qui garantit aux femmes et aux enfants une plus grande sécurité avec le durcissement des condamnations, lesquelles pourront aller jusqu’à l’emprisonnement à perpétuité à l’encontre d’éventuels coupables.
Mais il faut faire plus et plus vite contre cette idéologie de la suprématie du mâle et ce comportement macho dans notre société.
Il faut briser les tabous qui entourent les violences contre les femmes. Les mutilations génitales et les mariages forcés qui certes reculent sous la mobilisation des femmes, mais restent une réalité obstinée. Ces filles mariées de force avant l’âge de 18 ans voient leurs droits à l’enfance et leur éducation bafoués, sans parler de leurs rêves brisés. Les mariages forcés et précoces maintiennent les jeunes filles dans des conditions de pauvreté et d’infériorité. Ces violences que subissent bien trop de petites filles, violences physiques ou sexuelles, crimes d'honneur, mariages forcés, mutilations génitales, sont insupportables. Leurs conséquences sont la peur, la culpabilité, la perte de l’estime de soi, l’isolement, la dépression.
Il est donc indispensable de faire progresser les normes sociales liées au genre, de promouvoir l'égalité et le respect entre les hommes et les femmes même s’il faut pour cela réviser le code de la famille.
Dans ce contexte alarmant, le sujet de l’autonomisation de la femme, qui s’entend souvent à travers l’entrepreneuriat féminin est une lueur d’espoir pour beaucoup d’entre nous.
En Afrique subsaharienne, 22 % des femmes en âge de travailler se sont récemment lancées dans l’entrepreneuriat. L’entrepreneuriat peut en effet être une alternative puissante pour les femmes face à des options d’emploi inexistantes ou précaires.
À ce titre, il faut saluer la création il y a deux ans de la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes qui vient de tirer un bilan de ses deux années d’activité. Il en ressort que 56% des financements alloués depuis 24 mois par la DER, concernent l’autonomisation économique et que 1 894 entreprises ont bénéficié de financements créant ainsi des milliers d’emplois directs et indirects dans leurs secteurs d’activités.
Ce ne sont peut-être que des gouttes d’eau, mais qui valent mieux que les larmes d’une femme, et en priant pour que les années qui arrivent fassent une grande différence pour les femmes et les filles du Sénégal et du monde entier, je me console en me disant que l'océan est une multitude de gouttes d'eau.
CORONAVIRUS : LA NBA SUSPENDUE
Après la montée de fièvre et les tremblements, le KO: la NBA a annoncé la suspension de sa saison après que pivot français d'Utah Rudy Gobert a contracté le coronavirus, dont la propagation met sous cloche le sport en Amérique du Nord
Après la montée de fièvre et les tremblements, le KO: la NBA a annoncé la suspension de sa saison après que pivot français d'Utah Rudy Gobert a contracté le coronavirus, dont la propagation met sous cloche le sport en Amérique du Nord.
Le dernier épisode d'un mercredi fou, où se sont succédé des annonces d'évènements sportifs joués à huis clos, reportés ou bien annulés, s'est produit en soirée: la NBA a décidé de mettre sur pause son championnat de basket.
Un choc pour des millions de fans de la balle orange à travers le monde. Et un nouveau coup dur pour la NBA, qui a géré cette saison un incident diplomatique avec la Chine et déploré les disparitions de deux figures majeures, son ancien patron David Stern et la légende Kobe Bryant.
C'est un événement inattendu, malgré la crise sanitaire mondiale, qui a poussé l'instance à précipiter les choses. Dans la journée, un cas de nouveau coronavirus a été diagnostiqué chez un joueur de Utah, entraînant dans un premier temps le report, juste avant son coup d'envoi, du match du Jazz à Oklahoma City.
Selon ESPN et le site internet The Athletic, le joueur en question est Rudy Gobert, qui avait déclaré forfait pour le match, au même titre que l'ailier congolais Emmanuel Mudiay, pour "maladie".
- "Il va bien" -
Ni la NBA ni le Jazz n'ont confirmé que le pivot français, élu meilleur défenseur de NBA ces deux dernières saisons, a été testé positif au Covid-19. Mais des messages publiés par des joueurs sur les réseaux sociaux ne laissaient guère place au doute.
"Je viens de parler au téléphone avec Rudy. Il va bien. Que personne ne panique", a tweeté dans la soirée son coéquipier en équipe de France, Evan Fournier.
Jamal Murray, de Denver, a lui envoyé ses "prières" en espérant que "le grand bonhomme aille bien".
Sur Twitter, est apparue un extrait d'une conférence de presse tenue dans la semaine, où Gobert, blagueur après avoir été interrogé sur le coronavirus, a touché de ses mains les téléphones, micros et enregistreurs posés devant lui, avant de partir. Suscitant a posteriori nombre de commentaires acides.
Outre l'effectif du Jazz, les joueurs des équipes que Utah a affrontées au cours des 10 derniers jours ont dû se mettre en quarantaine, a affirmé ESPN. Ces équipes sont les Cleveland Cavaliers, les New York Knicks, les Boston Celtics, les Detroit Pistons et les Toronto Raptors.
Selon The Athletic, les joueurs des Raptors ont subi des tests de coronavirus par précaution et leur franchise leur a demandé de se mettre en quarantaine pour les 14 prochains jours.
Conséquence de ce premier cas déclaré de coronavirus parmi ses joueurs, la NBA a immédiatement suspendu "le reste des matches prévus au calendrier jusqu'à nouvel ordre".
Sa saison régulière devait se poursuivre jusqu'au 15 avril, avant des play-offs menant aux finales prévues début juin.
Si quatre matches sur six se sont déroulés mercredi soir, Sacramento-New Orleans, comme Oklahoma City-Utah, n'a pas eu lieu, car un des arbitres officiait lundi lors du précédent match du Jazz.
- "Irréel" -
Toute la NBA était atterrée par la nouvelle.
"Je me suis dit: c'est fou. Ça ne peut pas être vrai. C'est comme sortir d'un film. Irréel", a réagi Mark Cuban, le patron des Dallas Mavericks.
L'entraîneur de Miami Erik Spoelstra, s'est dit "stupéfait", concédant que "c'est une période très sérieuse en ce moment. Je pense que la ligue a agi de manière appropriée".
Mercredi matin, une première annonce de taille était venue de San Francisco, où Golden State avait annoncé que la rencontre prévue jeudi contre Brooklyn se déroulerait à huis clos. Une décision prise après que le Département de la santé publique de San Francisco a interdit les événements rassemblant plus de 1.000 personnes.
D'autres clubs et instances sportives ont aussitôt suivi le mouvement. Au Canada, c'est même le gouvernement du Québec qui a annoncé l'annulation des Championnats du monde de patinage artistique, prévus du 16 au 22 mars à Montréal.
L'organe central du sport universitaire américain, la NCAA, a décidé que les matches de basket de la "March Madness", un des évènements les plus suivis aux Etats-Unis après le Superbowl, se joueront aussi à huis clos.
A San Francisco, l'équipe de baseball des Giants a annoncé le report d'un match de présaison contre les Oakland Athletics prévu le 24 mars. Egalement en Californie, le match de championnat MLS de foot entre les San Jose Earthquakes et Sporting Kansas City, prévu le 21 mars, a été reporté.
- Bientôt la NHL ? -
Dans l'État de Washington, un des plus touchés par le Covid-19, les autorités ont annoncé l'interdiction de tout rassemblement de plus de 250 personnes dans trois comtés jusqu'à au moins fin mars, y compris la région de Seattle. Conséquence, les Sounders, champions en titre de MLS, ont aussi reporté la réception du FC Dallas, prévue le 21 mars.
Dans le sillage de la NBA, qui a également suspendu les rencontres de son championnat de développement, la G-League, la Ligue professionnelle de hockey sur glace (NHL) a indiqué mercredi soir qu'elle ferait une annonce jeudi.
En revanche, le circuit de golf professionnel (PGA) a annoncé le maintien du Players Championship, censé débuter jeudi en Floride.
Alors que l'Université Johns Hopkins estime le nombre de cas de coronavirus enregistrés aux États-Unis à environ 1.300 (36 morts), d'autres compétitions sont menacées sur le sol américain, tel le tournoi de tennis de Miami (23 mars-5 avril).
Celui d'Indian Wells, annulé dimanche, aura finalement été le premier grand évènement sportif organisé en Amérique du nord à être victime du coronavirus.
«LAISSONS LES GENS TRAVAILLER, ON CROIT EN EUX»
Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Me Augustin Senghor, a reçu hier le trophée remporté par l’équipe U20 du Sénégal lors de la Coupe arabe et celui gagné par l’équipe nationale féminine au tournoi Ufoa
Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a reçu hier le trophée remporté par l’équipe U20 du Sénégal lors de la Coupe arabe et celui gagné par l’équipe nationale féminine au tournoi Ufoa. Me Augustin Senghor en a profité pour féliciter les différentes délégations, avant d’inviter les Sénégalais à soutenir davantage les actions de ceux qui dirigent ces équipes.
«Je voudrais saluer nos vaillantes «Lionnes» et nos jeunes «Lions» U20. Si nous sommes là aujourd’hui, ce n’est pas de notre propre initiative. Vous avez provoqué une situation où nous devions venir à votre rencontre pour vous dire merci. Ces 15 derniers jours, de près ou de loin, les Sénégalais ont suivi vos différentes compétitions. Les dames ont fait tout un détour pour partir et revenir de Sierra Léone et les garçons, d’Arabie Saoudite. Ce qui est important, c’est que vous êtes revenus avec des trophées. C’est à l’ensemble du Comité exécutif de la Fédération, à la famille du football, mais aussi aux autorités sénégalaises que vous avez remis ce trophée que vous venez de remporter de haute lutte face à des adversaires de qualité».
LES DAMES, UNE PREMIERE
«Avec les dames, je ne ferais que me répéter en vous disant que ce que vous avez fait est historique. Quand on a une équipe nationale qui joue depuis une vingtaine d’années et dans toute l’histoire, nous avons eu qu’une qualification en coupe d’Afrique. C’était en 2012 et vos ainés n’avaient pas eu la chance d’aller plus loin que dans les matchs de groupe, même si ils n’avaient pas démérité. Nous sommes entre les 8e et 15e place. Et aujourd‘hui, nous sommes par effraction dans le cercle restreint des meilleures. En football, on ne retient que les victoires et les trophées. Partant de là, vous êtes la génération qui a ouvert les portes. Vous êtes les historiques, les premières à gagner pour le football féminin».
GARDER LA DYNAMIQUE
Pour Le Futur «A travers votre victoire, vous donnez un coup d’éclat au football féminin sénégalais. Vous avez marqué un grand coup. Mais cela ne veut pas dire que je vous mets la pression. Mais il faudra garder ce cap pour les prochaines compétitions. Sachez que dorénavant, tout le monde va vous attendre. Je sais que vous en avez la capacité. Et surtout, n’oubliez pas que vous avez le temps. Vous êtes une équipe jeune. Continuer à jouer le football comme vous le faites. Si vous êtes capables de battre le Mali, je suis sûr que vous pouvez battre n’importe quelle équipe. Il faut apprendre à progresser. On se donnera les moyens d’y arriver. Vous nous donnez envie de faire plus » Les U20 et l’expertise locale «En ce qui concerne les garçons, je n’ai rien à dire. Vous avez bien défendu les couleurs de l’équipe nationale. Avec vous depuis 2015, on fait des résultats. Même quand l’équipe change, on a l’impression que c’est la même équipe. C’est pourquoi dans mon message, je vais vous féliciter et vous encourager ; mais surtout rendre un hommage aux différents dirigeants. En tant que Fédération, notre combat a toujours été de dire qu’on a, au Sénégal, des cadres techniques, des médecins et autres qui sont capables de faire des résultats. Aujourd’hui, avec toute la chaine, que ça soit avec Youssouf Dabo ou Mame Moussa entre autres, nous sommes en train de montrer que l’expertise locale est de qualité. Il faut qu’on laisse les gens travailler. On croit en eux ». Une prime de 500 mille «L’unité et solidarité se traduisent en actes. Si tout le Sénégal est derrière ce football, je pense que nous allons bientôt remporter le trophée tant attendu. Nous avons le talent et les potentialités. Si vous continuez à être performant, vous pouvez bousculer la porte de l’équipe A. Nous allons investir l’argent du football dans cette discipline. Mais comme vous faites partie du football, la Fédération Sénégalaise de Football vous octroie une prime de 500.000 Fcfa».
LES PROCHAINS DEFIS
«En juin, les jeunes vont jouer les qualifications pour la Can de cette catégorie. D’ailleurs, le Sénégal a postulé pour abriter la compétition. N’oublions pas que pour cette année, il ne reste qu’une seule place. La Mauritanie a déjà validé le premier ticket, car étant le pays organisateur. Donc de notre côté, on a dit qu’il faut qu’on se donne la chance. Je sais que nous avons une bonne équipe, mais nous avons décidé d’organiser, Et on est le seul pays à postuler ».