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2 octobre 2025
LE CORONAVIRUS, "PUNITION" DIVINE POUR LES SANCTIONS IMPOSÉES AU ZIMBABWE, SELON UNE MINISTRE
La ministre zimbabwéenne de la Défense a qualifié la pandémie de "punition" divine infligée aux Etats-Unis et à l'Union européenne (UE) pour avoir imposé des sanctions à son pays en raison de sa répression de l'opposition
"Le coronavirus est l'oeuvre de Dieu qui punit les pays qui nous ont imposé des sanctions", a déclaré la ministre, Oppah Muchinguri, lors d'un rassemblement samedi à Chinhoyi, dans le nord du pays."Ils sont enfermés chez eux. Leur économie souffre comme ils ont fait souffrir la nôtre", a-t-elle affirmé."Ils doivent sentir les effets du coronavirus pour comprendre notre douleur", a ajouté la ministre, estimant que la pandémie montrerait au président américain Donald Trump "qu'il n'est pas Dieu".
Les Etats-Unis maintiennent depuis près de vingt ans des sanctions contre quelque 100 personnes et entités juridiques zimbabwéennes, dont l'actuel président Emmerson Mnangagwa, en réponse à la répression sanglante infligée aux opposants. Au début du mois, Washington a prolongé ces sanctions d'un an, en raison notamment des "meurtres extra-judiciaires et viols" commis par les forces de sécurité.
Englué dans une crise économique interminable qui a précipité une large part de sa population dans la misère, le pays a aujourd'hui désespérément besoin d'investissements étrangers pour s'en sortir, et donc d'une levée des sanctions. Le Zimbabwe n'a officiellement enregistré aucun cas du nouveau coronavirus. Mais l'Afrique du Sud voisine, pays le plus touché d'Afrique subsaharienne, a annoncé dimanche un nouveau bilan de 51 cas.
Avec sept décès pour 280 cas, essentiellement en Egypte et au Maghreb, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles dimanche à 09H00 GMT, l'Afrique est jusqu'à présent nettement moins touchée que le reste de la planète. Mais une série de pays d'Afrique subsaharienne ont rapporté de premières contaminations ces dernières 48 heures.
CORONAVIRUS : DES RIPOSTES AFRICAINES TROP NATIONALES, FAUTE D’INTÉGRATION
Les fermetures des frontières et la suspension des liaisons aériennes entre pays voisins se succèdent alors que l’UA et les Communautés économiques régionales, légitimes pour coordonner les efforts respectifs, observent un silence impuissant
Financial Afrik |
Albert Savana |
Publication 15/03/2020
Dans la nuit du vendredi à samedi, l’Afrique a vu les cas déclarés de Coronavirus passer du simple au double. Jusque-là épargnée, la terre de Lucie compte désormais plus de 100 cas importés tous d’Europe comme le déclarait récemment l’Institut sud-africain pour les maladies contagieuses (NICD). Dans la catégorie des pays les plus touchés, l’on compte par ordre croissant, la Tunisie (13 cas), l’Afrique du Sud qui fait état de 16 cas alors que le Maroc est à 17 personnes testées positives, le Sénégal à 19 , la Tunisie autour de 22 et l’Algérie à 24.
Pays le plus touché du continent, l’Egypte compte 67 cas dont 1 décès lié au covid-19. Pour leur part, la RDC, la Guinée et la Mauritanie viennent d’enregistrer chacun un premier cas, déclenchant chacun en ce qui le concerne des plans de ripostes valables sur l’étendue de leurs territoires respectifs. Mais ces chiffres, abstraction faite d’une faible capacité sanitaire du continent, paraissent anecdotiques au regard des 135 000 personnes contaminées et plus de 5 000 décès dénombrés dans le monde depuis l’apparition du virus en Chine en décembre.
Face à une pandémie quasi-mondiale et alors que l’Eurogroup se réunit pour étudier une riposte commune, le continent africain se reporte à des approches nationales. Les fermetures des frontières entre le Gabon et le Cameroun tout comme la suspension des liaisons aériennes entre le Maroc et l’Algérie, ou entre la Tunisie et l’Egypte, interviennent alors que l’Union Africaine et les Communautés économiques régionales, légitimes pour coordonner les efforts respectifs, observent un silence impuissant.
Comme lors de chaque crise, le chacun pour soi l’emporte sur une approche collective pourtant moins coûteuse et plus efficace. L’appel du président Macky Sall à une démarche commune dans la lutte contre ce fléau semble lettre morte. « Cela va se transformer en crise nationale », a lancé dès la semaine dernière le chef de l’État sud-africain Cyril Ramaphosa, président en exercice de l’Union africaine (UA), qui n’a fait aucune allusion à l’Afrique.
Aussi, tout porte à croire que le Coronavirus a mis en évidence la faible intégration du continent africain. Voici quelques exemples des mesures prises par les pays africains:
-La Tunisie a fermé ses frontières maritimes depuis vendredi et restreint fortement les dessertes aériennes avec l’Europe et l’Egypte, obligeant tous les voyageurs venant de l‘étranger à s’isoler durant 14 jours à leur arrivée afin de ralentir la propagation du nouveau coronavirus.
⁃ Le Maroc a décidé pour sa part de fermer tous les établissements scolaires jusqu’à nouvel ordre. Le royaume qui suspend aussi ses liaisons aériennes avec l’Italie, la France, l’Allemagne, trois des plus importants marchés émetteurs de touristes, a interdit toute manifestation de plus de 50 personnes.
⁃ Le Sénégal a décidé de la fermeture des établissements scolaires pour trois semaines. Les manifestations religieuses sont suspendues pour 30 jours. Idem pour les formalités liées au pèlerinage à la Mecque.
⁃ Le Gabon a décidé de suspendre les visas touristiques pour les ressortissants européens, chinois, américains et autres pays touchés par le coronavirus, fermé tous les établissements scolaires de la crèche à l’université, fermé les bars et boites de nuit, déconseillé les transports en commun, interdit les rassemblements de plus de 50 personnes….
Ces mesures nationales, pertinentes dans l’ensemble, auront du mal à faire face aux dynamiques des mouvements de personnes et de biens à travers les frontières terrestres et les points de passage officiels ou non. Et si l’Union africaine qui avait, fin février, appelé à harmoniser la riposte continentale à travers un groupe de travail africain sur le coronavirus (AFCOR) et les différents centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) se faisait moins discrète ?
Une note salée pour les économies africaines
Vendredi, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) avetissait que la crise actuelle des coronavirus pourrait sérieusement ralentir la croissance déjà stagnante de l’Afrique, les pays exportateurs de pétrole perdant jusqu’à 65 milliards de dollars US de revenus alors que les prix du pétrole brut continuent de chuter. L’Afrique pourrait perdre la moitié de la croissance prévue son PIB, celle-ci passant de 3,2% à environ 2% pour un certain nombre de raisons, notamment la perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales », a déclaré Vera Songwe, secrétaire général de la CEA en marge d’une conférence de presse.
La CEA estime que continent aurait besoin jusqu’à 10,6 milliards de dollars US d’augmentation imprévue des dépenses de santé pour empêcher le virus de se propager, tandis que d’autre part, les pertes de revenus pourraient conduire à une dette insoutenable.
AUDIO
OBJECTION AVEC KHOUDIA SOW
Le médecin et scoi-anthropologue évoque le coronavirus et les mesures annoncées par l'Etat pour endiguer la pandémie, au micro de Baye Omar Guèye
Le médecin et socio-anthropologue, Khoudia Sow, est au micro de Baye Omar Gueye de (Sud Fm) dans l'émission Objection.
DAKAR AU RYTHME DE L'ÉVOLUTION DU CORONAVIRUS
Au Sénégal, l’un des pays africains atteints par la pandémie, plus le nombre de cas confirmés s’accroît, plus l’anxiété domine la population dont une frange méconnaît la menace
« J’ai entendu parler de ce coronavirus, mais je ne connais vraiment rien de cette maladie. Je ne crois même pas qu’elle existe », affirme Fallou Sène, vendeur de produits cosmétiques dans la capitale sénégalaise.
À Dakar, Fallou Sène n’est pas le seul citoyen à ignorer le Covid-19.
A quelques mètres de lui, Mouhamed Diallo dit « entendre les gens en parler ». Puisqu’il n’écoule que du café sur la voie publique, ce jeune homme pense être hors d’atteinte : « Je ne suis pas inquiet car je ne traine pas beaucoup. Je sors vendre mon café et je retourne chez moi après ». Simpliste !
Depuis que le Sénégal a enregistré son premier cas positif de coronavirus, l’actualité liée à cette maladie s’impose dans les médias qui informent et sensibilisent la population. Mais l’irruption du Covid-19 fait de plus en plus peur.
« Je suis très inquiet car le coronavirus a presque affecté une bonne partie du monde même les nations riches. Ces dernières ont vraiment du mal à gérer la situation. Dans des pays comme le Sénégal, si les cas augmentent, nous allons tous mourir », redoute le commerçant Bassirou Tall.
De son côté, Malick Gaye, agent de sécurité en appelle à une mobilisation nationale : « Il faut prier et l’Etat doit débloquer plus d’argent pour prendre en charge cette maladie. J’appelle toutes les personnes de bonne volonté à soutenir le gouvernement comme l’a fait le khalife général des Mourides », en référence à la confrérie musulmane soufie la plus influente du pays.
Le religieux a octroyé à l’Etat une enveloppe de 200 millions F CFA pour le soutenir dans la riposte contre le coronavirus. Le Sénégal est engagé dans une bataille de longue haleine. Sa population, à l’instar de la ménagère Bineta Sadio, « prie pour que Dieu la protège de cette infection ». Toutefois, les mesures d’hygiène, fortement recommandées par les autorités sanitaires, demeurent les barrières naturelles pour stopper le Covid-19.
LES ’’INGRÉDIENTS’’ D’UNE COHABITATION HARMONIEUSE EN SÉNÉGAMBIE MÉRIDIONALE
Luc Sarr, Conseiller politique du chef de l’Etat, a mis en exergue, samedi à Sédhiou, les ’’ingrédients’’ d’une cohabitation harmonieuse dans la Sénégambie méridionale.
Sédhiou, 15 mars (APS) – L’Historien Luc Sarr, Conseiller politique du chef de l’Etat, a mis en exergue, samedi à Sédhiou, les ’’ingrédients’’ d’une cohabitation harmonieuse dans la Sénégambie méridionale.
’’Quand on a la même culture qui transcende, quand on a été dans un très vaste ensemble depuis le 13e siècle dans l’empire du Gabou, quand on a une unité géographique, les valeurs en termes d’accès à l’économie foncière et agricole, tous les ingrédients sont réunis pour qu’on soit ensemble’’, a estimé Luc Sarr.
Le conseiller politique du président Macky Sall intervenait dans le cadre d’un atelier sur le thème : ’’Dynamismes transfrontaliers et intégration régionale dans les régions de Kolda et Sédhiou (sud)’’, à l’initiative de la Fondation Konrad Adenauer (FKA) et l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’Historien a présenté un exposé sur la dimension historique de l’intégration régionale dans un contexte de coopération transfrontalière d’initiatives locales, notamment dans la Sénégambie méridionale qui comprend la Gambie, les régions de la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), et la Guinée Bissau.
Etaient présents, le ministre de la Culture et de la Communication, par ailleurs maire de Sédhiou, le directeur général de l’APS, Thierno Birahim Fall, la représentante de la FKA, Ute Bocandé, l’expert sur les questions transfrontalières, Bassa Diawara.
Depuis l’antiquité, quelque 1147 conflits ont été enregistrés dans le monde, alors qu’au niveau de la Sénégambie méridionale où cohabitent 51 sous-groupes ethniques dans un espace géographique éclaté, ‘’il n’y a jamais eu de guerre de frontière’’, a-t-il relevé.
La Sénégambie méridionale est composée, à 87,8%, de ‘’peuples agro-terriens’’ qui ont, très souvent, des activités liées à l’agriculture, et de plus en plus, des ‘’peuples agro-sylvo-terriens d’élevage’’, a souligné Luc Sarr, ajoutant que ‘’l’intégration s’opère par la filière agricole qui est le premier facteur d’intégration dans cette zone’’.
Pour renforcer cette intégration sous-régionale, il a émis l’idée de création des ‘’Régions africaines ouvertes’’ (RAO) notamment dans un processus de renforcement du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).
Il s’agira de ‘’renforcer’’ le PUMA au niveau des régions périphériques parce que les zones frontalières ne doivent êtres pas vouées à l’abandon, a estimé Luc Sarr.
’’Avec la première phase de l’Acte 3 de la décentralisation, nous avons procédé par une communalisation universelle ; toutes les communes sont d’égale dignité. Il n’y a plus de rupture entre la campagne et la ville, parce que toute forme d’organisation de base est fondée sur la commune et toutes les communes de valent’’, a-t-il fait valoir.
LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR SORT UN ARRÊTÉ D’INTERDICTION DES MANIFESTATIONS ET RASSEMBLEMENTS
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a publié samedi soir un arrêté interdisant les manifestations et rassemblements au Sénégal, d’ici au 14 avril, en raison de l’épidémie de maladie à coronavirus.
Dakar, 14 mars (APS) - Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a publié samedi soir un arrêté interdisant les manifestations et rassemblements au Sénégal, d’ici au 14 avril, en raison de l’épidémie de maladie à coronavirus.
‘’Sont interdits sur l’étendue du territoire national, pour des raisons liées à la propagation du Covid-19, toutes les manifestations et [tous] les rassemblements de personnes dans des lieux ouverts ou clos’’, lit-on dans l’arrêté dont l’APS a obtenu une copie.
‘’Tout manquement aux présentes dispositions sera puni par les peines prévues par les lois et règlements’’, avertit le ministre de l’Intérieur.
Il précise que ‘’cette interdiction couvre la période du 14 mars au 14 avril 2020’’.
Les gouverneurs de région sont chargés de l’exécution de l’arrêté, selon Aly Ngouille Ndiaye.
Le président de la République a annoncé samedi plusieurs mesures dont la fermeture des écoles et universités pour une durée de trois semaines, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de maladie à coronavirus.
Les mesures annoncées par Macky Sall doivent entrer en vigueur à partir de lundi.
L’interdiction des manifestations publiques pendant trente jours et la suspension temporaire de l’accueil des bateaux de croisière font partie des décisions prises par le chef de l’Etat lors d’un conseil présidentiel sur la lutte contre l’épidémie de maladie à coronavirus.
Vingt-cas cas confirmés de coronavirus ont été recensés au Sénégal, selon le dernier bilan publié samedi 14 mars par les autorités sénégalaises.
La plupart des cas ont été recensés à Touba (centre), la ville la plus peuplée du pays après Dakar.
Un Sénégalais rentré récemment d’Italie a contracté de ce pays le coronavirus.
Une dizaine de cas déclarés positifs à Touba découlent des contacts que les personnes atteintes ont eus avec cet émigré, selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
Deux des cas de coronavirus signalés au Sénégal ont été guéris, selon les services de M. Sarr.
L’épidémie a fait plus de 5.300 morts dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.
LE ‘’DAAKA’’ DE MÉDINA GOUNASS (SUD) ET LA ‘’ZIARRA’’ GÉNÉRALE DE TIVAOUANE REPORTÉS
Les organisateurs de ces deux évènements religieux ont invoqué l’interdiction de toutes les manifestations publiques, pendant 30 jours, à partir de lundi prochain, une décision prise par le président de la République, Macky Sall
Le ‘’daaka’’ de Médina Gounass (sud) et la ‘’ziarra’’ générale de Tivaouane (ouest) ont été reportés par leurs organisateurs en raison de l’épidémie de maladie à coronavirus, a annoncé samedi la RTS.
Selon la télévision nationale, les organisateurs de ces deux évènements religieux ont invoqué l’interdiction de toutes les manifestations publiques, pendant 30 jours, à partir de lundi prochain, une décision prise par le président de la République, Macky Sall.
Cette mesure fait partie d’une série dont le but est d’éliminer les risques de propagation de l’épidémie de maladie à coronavirus, après le recensement d’une vingtaine de cas diagnostiqués positifs au Sénégal.
Le ‘’daaka’’, une retraite spirituelle de plusieurs jours organisée chaque année à Médina Gounass, devait démarrer ce samedi et se dérouler jusqu’au 28 mars.
Des dizaines de milliers de fidèles venues des 14 régions du Sénégal et d’autres pays y prennent part.
Selon les organisateurs de cette manifestation religieuse, de nombreux pèlerins étaient déjà Médina Gounass, vendredi, pour prendre part à cet évènement célébré depuis 1942.
Les pèlerins lisent le Coran pendant toute la durée du ‘’daaka’’, sous la direction du guide religieux Thierno Mouhamadou Saïdou Ba.
La région médicale de Kolda (sud) avait déjà annoncé qu’elle prévoyait de déployer plusieurs professionnels de la santé, pour prévenir les risques de propagation de l’épidémie de maladie à coronavirus.
La ‘’ziarra’’ générale de Tivaouane est une visite rendue chaque année au khalife général des tidjanes du Sénégal par ses disciples, depuis 1930.
MESURES D’URGENCE ET TRANSPORT PUBLIC, LES PRÉCISONS DU MINISTRE
Les précision faites par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Me Oumar Youm.
Malgré la propagation du Covid 19, il n’y a pas encore de mesure spécifique pour mettre à l’arrêt les transports publics. La précision est faite par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Me Oumar Youm. Joint par Emedia.sn, il estime que « le droit d’aller et de venir est une liberté fondamentale et dès l’instant qu’il y a des Sénégalais qui vont aller travailler, il est normal que le service de transport public soit assuré. il faudrait que la mobilité professionnelle des Sénégalais soit assurée. »
Toutefois, face aux mesures prises par le chef de l’Etat d’interdire les rassemblements publics pour cette pandémie, Me Youm compte œuvrer avec les opérateurs de transports. « Nous allons rapidement faire une circulaire pour demander aux transporteurs de faciliter cette mesure et éviter de faire le transport pour des manifestations destinées à des rassemblements publiques », a-t-il fait savoir.
Ainsi, il sera demandé à tous les opérateurs privés de transports (Tata, Cars rapides, Ndiaga Ndiaye, horaires, etc.) mais également à l’opérateur public Dakar Dem Dikk, « de respecter un certain nombre de mesures de précaution comme le lavage systématique et à grande eau des véhicules de transport, le nettoyage des colonnes, barres de maintien, bras, portes, sièges..., qui peuvent être des vecteurs de transmissions de la maladie. »
LE BON EXEMPLE ATTENDU DE DAKAR DEM DIKK
Concernant l’opérateur public de transport interurbain, Dakar Dem Dikk, qui a également des lignes régionales (Sénégal Dem Dikk) et des lignes qui font la navette avec des pays de la sous-région (Afrique Dem Dikk), le ministre estime que la société doit donner le bon exemple. « J’y vais dès ce mardi pour voir les conditions dans lesquelles les bus sont exploités, pour voir si les flacons de gels hydro-alcooliques sont disponibles à bord mais aussi à disposition du personnel qu’on doit aussi protéger », promet Me Youm.
Il en est de même pour des mesures très fortes pour « éviter la surcharge des véhicules avec un surnombre de passagers, comme indiqué par le code de la route », a déclaré le ministre en charge des Transports terrestres, qui a promis que la police et la gendarmerie, mises à contribution, seront encore plus vigilantes à ce sujet, avant d’annoncer une descente dans différentes régions du pays pour des visites de sensibilisation.
« J’ai été à Karang et à Kaolack. Je vais à Ziguinchor demain, pour Bignona, Seleti, etc. Ce sont des portes d’entrées par voie terrestres à surveiller. Nous allons préconiser le nettoiement et désinfection des gares routières. »
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2 PERSONNES MISES EN QUARANTAINE S'ÉCHAPPENT…
Mise en quarantaine, un élève et un Directeur d'école s'échappent du domicile de l'émigré à Touba
Après les cas confirmés de coronavirus dans la famille du Modou-Modou infecté, un élève et un Directeur d'école se sont frauduleusement échappés du domicile de l'émigré mis en quarantaine à Touba Darou Marnane.
L'annonce a été faite par le gouverneur de Diourbel, Gorgui Mbaye.
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SUIVONS LES INSTRUCTIONS A LA LETTRE
Le leader du Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko a félicité le chef de l’Etat Macky Sall suite à la forte décision qu’il a prise, d’interdire pour une durée de 30 jours toutes les manifestations publiques sur toute l’étendue du territoire national.
Le leader du Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko a félicité le chef de l’Etat Macky Sall suite à la forte décision qu’il a prise, d’interdire pour une durée de 30 jours toutes les manifestations publiques sur toute l’étendue du territoire national. Dans sa déclaration, Sonko a exhorté les populations à suivre les instructions du gouvernement du Sénégal pour éviter la propagation du Coronavirus dont 22 cas sont déjà confirmés.