Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/enseignement supérieur et recherche (Sudes-Esr) réagit à la sortie du Président Macky Sall, lors de son face-à-face avec la presse le 31 décembre.
Dans un communiqué, le secrétaire général du Sudes-Esr Dr Oumar Dia estime que le Ministère de l’Enseignement supérieur a orienté de façon fictive tous les bacheliers dans le public.
Entre les syndicalistes de l’enseignement supérieur et le gouvernement, on ne parle pas le même langage. Et pour cause, le président de la République, Macky Sall, a soutenu lors de sa conférence de presse qu’on ne peut pas tout donner à un secteur au détriment d’un autre.
En guise de réplique au chef de l’Etat, les syndicalistes de l’enseignement supérieur, à travers le Sudes-Esr, estiment que Macky Sall est victime d’intoxication de la part d’un Ministère dépassé par les évènements et qui lui fait croire que les enseignants du Supérieur demandent une augmentation de salaires. «Si le Sudes/ESR a déposé et largement diffusé une plateforme revendicative sur la table du gouvernement, c’est parce que le système public d’enseignement supérieur connaît des difficultés structurelles qu’il est urgent de résoudre. Autrement, l’année universitaire risque de ne pouvoir être validée pour des raisons techniques : il y a un quantum horaire à respecter, un contenu d’enseignement à dispenser avant de pouvoir valider un diplôme», souligne le secrétaire général du Sudes-Esr, Dr Oumar Dia.
Depuis avril 2019, indique-t-il, le syndicat alerte sur le fait qu’en l’état actuel des choses, il est impossible, faute d’infrastructures et d’enseignants en nombre suffisant, d’assurer dans les universités sénégalaises un enseignement viable. «Le Sudes/ESR ne se laissera donc pas embarquer dans une entreprise de tricherie, pilotée par le Ministère, et visant à valider à tout prix une année universitaire sans y mettre les moyens humains et matériels. Le système LMD exige, pour qu’un semestre soit validé, qu’il dure 12 semaines, compte non tenu de la période de révisions et d’examens. Depuis avril 2019, le Sudes/ESR a demandé au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de s’asseoir autour d’une table pour discuter des voies et moyens à utiliser pour parvenir à une année universitaire 2019-2020 viable», soulignent Dr Oumar Dia et Cie qui accusent le Ministre Cheikh Oumar Hann d’orienter sans concertation et sans mesures d’accompagnement autres que fictives, tous les bacheliers dans le public. «Les enseignants-chercheurs, membres du Sudes/ESR, avertissent la communauté universitaire et l’opinion publique, qu’à la fin du semestre, ils refuseront de valider tout cours dontils ont la responsabilité et qui ne se sera pas déroulé selon les normes académiques. Janvier est déjà là etles enseignements n’ont pas encore démarré dans certaines universités publiques du Sénégal. Les infrastructures sont insuffisantes pour accueillir les étudiants et le peu de recrutement promis ne se concrétise toujours pas.
Dans ces conditions, même en enseignant du lundi au dimanche, de 08h à 00h, il risque bientôt d’être impossible d’avoir une année universitaire viable», déclare Dr Oumar Dia. Si le gouvernement persiste dans sa gestion solitaire de l’enseignement supérieur, prévient-il, les enseignants-chercheurs prendront leurs responsabilités et ne valideront pas le premier semestre de l’année 2019-2020. «Les enseignants du supérieur ne sont pas des mendiants demandant une augmentation de leur pitance, ce sont des patriotes qui vous rappellent à vos responsabilités et exigent que vous affectiez à ce secteur sans lequel il n’y aura jamais ni développement ni Sénégal émergent les moyens qui lui sont indispensables pour accomplir sa mission au service du peuple sénégalais.»
UNE DECISION DURE COMME LA LOI
C’est la guerre entre le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et le groupe de presse D Media qui a vu le signal de sa chaîne de télévision, la Sen Tv, coupée depuis les premières minutes de l’année 2020
C’est la guerre entre le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) et le groupe de presse D Media qui a vu le signal de sa chaîne de télévision, la Sen Tv, coupée depuis les premières minutes de l’année 2020. Une décision que le CNRA a basée sur le non-respect de la loi interdisant la diffusion de publicités de produits de dépigmentation. Mais, pour la SenTv, c’est juste une décision absurde et honteuse.
Sept jours après cette mise en demeure, le CNRA a annoncé, ce mardi 31 décembre avoir pris la décision de suspendre le signal de la télévision du groupe D media présidé par Bougane Guèye Dani. Dans une lettre adressée au conseil dirigé par l’ancien Directeur Général de la RTS, Babacar Diagne, le propriétaire de la chaîne de télévision et candidat recalé à la dernière présidentielle rappelle que le groupe avait sollicité un délai pour la poursuite des diffusions au moins jusqu’à l’expiration des contrats y afférents. C’était pour éviter un arrêt brusque de la diffusion des publicités et un contentieux qui risque d’être très onéreux.
L’ancien journaliste à la radio Walf Fm poursuit en disant que le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel s’est appuyé sur les mêmes bases pour ne pas sanctionné l’autre chaîne, la Tfm qui avait été mise en demeure en même temps que la Sen Tv. Cependant, cet argument d’une rupture de contrat qui serait onéreux ne semble pas tenir. Car la loi, aussi dure qu’elle soit, reste la loi.
En plus de la chaîne du groupe Futurs Media, le CNRA avait averti d’autres organes de presse qui passaient des publicités de produits dépigmentant. Ces derniers s’étaient conformés à la lettre de la structure dirigée par Babacar Diagne. Mais, selon les responsables du groupe de presse de Bougane Guèye Dani, D Media ne pouvait pas faire de même que les autres organes de presse dans le souci de respecter des contrats signés bien avant l’injonction du CNRA au courant de mois de décembre.
Du côté du conseil, la décision de suspendre le signal est arrivé au mauvais moment. D’abord un jour de fin d’année, le 1er janvier à minuit, à l’heure où tous les yeux sont rivés sur l’écran pour suivre les différentes festivités marquant le nouvel an. A la Sen Tv, c’est sûr qu’un programme alléchant avait été calé pour accompagner les téléspectateurs restés chez eux jusqu’au milieu de la nuit. Malheureusement pour eux, le signal a été coupé à minuit pile, empêchant ainsi la chaîne de dérouler son programme. Il faut dire que des heures avant l’annonce de cette décision, la chaîne avait déjà annoncé qu’elle aurait comme invité le leader de Pastef, Ousmane Sonko entre 20 heures et 22 heures.
Pour Bougane Guèye, la machine répressive avait été déjà lancée en représailles au plateau offert au député et leader des Patriotes. Même si la chaîne de télévision Sen Tv n’est pas exempte de tout reproche, le président du CNRA, Babacar Diagne pouvait laisser agir d’une autre manière et laisser la chaîne débuter l’année sans être coupée. Le Conseil pouvait faire preuve de compréhension et laisser passer, même si du côté de la chaîne privée, la règle interdisant la publicité de produits de dépigmentation est faite pour être respectée.
LE CHEF DE L’ETAT ANNONCE LE DEBUT DES TRAVAUX AVANT FIN JANVIER
Après l’Arène nationale et le «Dakar Arena», les travaux du stade Olympique de Diamniado vont finalement démarrer avant cette fin janvier.
Après l’Arène nationale et le «Dakar Arena», les travaux du stade Olympique de Diamniado vont finalement démarrer avant cette fin janvier. Le Président Macky Sall l’a annoncé, ce mardi 31 décembre, en marge de son traditionnel discours de fin d’année. A côté de cette nouvelle infrastructure sportive de 50 mille places, le Chef de l’Etat a annoncé la rénovation future du stade Léopold Senghor dans le cadre d’un partenariat avec la Chine.
Les travaux de construction du stade Olympique de Diamniadio vont démarrer en ce mois de janvier. Le président Macky Sall l’a annoncé, mardi, lors de son face-à-face avec la presse tenue après son traditionnel discours à la nation. Selon le chef de l’État, le retard est dû au financement et aux procédures des marchés qui respectent des délais. « On devait normalement poser la pierre du Stade olympique de Diamniadio. Il y avait quelques problèmes dus au financement, c’est réglé maintenant. Il y avait aussi les procédures de marchés qui ont pris du temps. Avant fin janvier, nous allons démarrer la construction du stade Olympique. Le financement est maintenant disponible. Les travaux vont démarrer en janvier et le stade sera prêt après 17 mois de construction » a-t-il annoncé.
Le projet de construction du stade Olympique à Diamniadio, rappelle-t-on, a déjà été évoqué par le président de la République lors de l’inauguration de Dakar-Arena. Il avait à cet effet donné rendez-vous en 2020 pour son inauguration. Le futur stade Olympique devrait ainsi être doté d’une capacité d’accueil de 50.000 places. Ce qui devrait combler une bonne partie du déficit d’infrastructures sportives que le Sénégal a longtemps trainé.
Le président Macky Sall a dans la même foulée annoncé aussi que la Chine a accepté de financer les travaux de réhabilitation du stade Léopold Sédar Senghor, suite à un partenariat. « La Chine a aussi décidé de rénover le stade Léopold Sedar Senghor. Donc, nous aurons deux stades qui répondent aux normes olympiques ou Fifa. En plus du stade Lat Dior de Thiès, nous serons donc très à l’aise d’ici deux ans pour accueillir une CAN au Sénégal ».
«180 AGENTS MIS EN CHOMAGE TECHNIQUE»
Le président du Groupe DMedia, Bougane Guèye Dany n’a pas été tendre avec le président du CNRA dont le Collège a décidé de la suspension des programmes de SEN TV pour une semaine.
Le président du Groupe DMedia, Bougane Guèye Dany n’a pas été tendre avec le président du CNRA dont le Collège a décidé de la suspension des programmes de SEN TV pour une semaine. Dans une lettre incendiaire, Bougane Guèye Dany démonte les arguments de l’organe de régulation avec à sa tête Babacar Diagne, annonçant par la même la mise en chômage technique de 180 agents.
«Suite à votre décision de suspendre les programmes de SEN TV du 31 décembre 2019 au 7 janvier 2020, la direction du Groupe DMedia vous informe que tout le personnel de SEN TV (180 agents) est mis en chômage technique durant cette période. La direction du Groupe rend fautif le CNRA et l’accuse de jouer au ‘’bras armé’’ de Macky Sall. (...) Aujourd’hui sous les ordres de Macky Sall, il cherche à travers le CNRA et par tous les moyens qu’à davantage museler le groupe DMedia. Ce qui est véritablement dommage», écrit M. Guèye.
A l’en croire, ils sont «bien conscients» que c’est la «ligne éditoriale qui dérange, mais ne déroge point aux règles admises. Le pouvoir et M. Babacar Diagne utilisent des méthodes à la limite du purement légal pour chercher à nous nuire et léser la population rien que pour plaire au ‘’roi’’ en usant de tous les moyens possibles pour ne pas dire intolérables. L’histoire de la publicité des produits ‘’khéssal’’, n’est qu’un prétexte fallacieux. Le Président du CNRA a une mission bien précise : celle de réduire la marge de progression du groupe DMedia. À vrai dire, il ne s’en cache même pas. Pour preuve, lors de sa prise de fonction le ‘’soldat’’ Babacar Diagne a fait des visites de courtoisie dans plusieurs Groupe de Presse sauf le nôtre. Le groupe DMedia avertit le paysage audiovisuel et les téléspectateurs qu’il fera face avec tous les pouvoirs requis en sa possession dans le cadre légal et juridique en République du Sénégal».
HARO SUR UNE «POLITIQUE DE DEUX POIDS DEUX MESURES»
Le patron de DMedia informe qu’en réponse à la mise en demeure du régulateur, «dans une correspondance datée du 30 décembre et adressée au président du CNRA (réceptionnée), nous avons clairement indiqué que nous souscrivons entièrement à toute la réglementation portant sur l’hygiène et la santé publique. Seulement, il y a à préciser que nos engagements sont antérieurs à votre injonction», poursuit-t-il non sans dénoncer le «caractère sélectif» de la décision du CNRA. «Hélas ! Votre machine répressive avait été déjà lancée en représailles au plateau offert à Ousmane Sonko député et leader du parti Pastef. Vous êtes allé jusqu’à saisir Canal + pour déconnecter notre signal», déplore M. Guèye qui relève que depuis plus de vingt (20) ans, «cette publicité est tolérée au Sénégal» et que, pire, la télévision nationale «diffuse de la publicité de boissons alcoolisées lors des compétitions de football (Champions League, coupe d’Afrique, coupe du monde)», sans jamais être inquiétée par le régulateur.
Pour lui, cette suspension des programmes de SEN TV «s’inscrit dans une logique d’intimidation. D’ailleurs, depuis plus de six mois, notre signal au niveau de la TNT subit une perte de qualité croissante parce que tout simplement, c’est 1 mégabit qui est alloué à Sen Tv en lieu et place des 3 nécessaires pour une qualité optimale. Toujours dans notre correspondance du 30 décembre, nous avons sollicité un délai pour la poursuite des diffusions au moins jusqu’à l’expiration des contrats y afférents. C’était pour éviter un arrêt brusque de la diffusion des publicités et un contentieux qui risque d’être très onéreux pour nos supports. Toujours dans la politique de deux poids deux mesures, le conseil de ‘’dérégulation’’ des médias que vous incarnez, a voulu sanctionner notre choix d’avoir refusé de vendre notre temps d’antenne pour la conférence de presse du président Macky Sall du 31 décembre. Nous nous en excusons très sincèrement et regrettons cette décision absurde et honteuse de votre organe», conclut le président du Groupe DMedia, Bougane Gueye.
MACKY ANNONCE SA REHABILITATION ET SA MODERNISATION
Sur le volet ferroviaire, le chef de l’Etat Macky Sall a souligné pour s’en réjouir le projet de relance du train Dakar-Bamako.
Le président de la République Macky Sall s’est adressé mardi 31 décembre 2019, à la nation. A cet exercice traditionnel, hormis la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako, le projet d’investissement pour l’accès à l’électricité à hauteur de 600 milliards de francs CFA, tout le reste, en passant des fondamentaux de l’économie et de la croissance, la monnaie Eco, l’agriculture, l’efficience administrative, la rationalisation des dépenses publiques, l’équité territoriale est du déjà entendu.
Sur le volet ferroviaire, le chef de l’Etat Macky Sall a souligné pour s’en réjouir le projet de relance du train Dakar-Bamako. A ce propos, il dira: «Je me réjouis d’annoncer qu’en accord avec la République sœur du Mali, le chemin de fer Dakar-Bamako sera bientôt réhabilité et modernisé dans des conditions qui assurent la rentabilité et sa pérennité».
Au chapitre de l’énergie, Macky Sall considérant que celui-ci est un pilier essentiel à l’émergence, dira: «Grâce aux efforts soutenus d’investissements et de réforme, nous avons redressé le secteur et nettement amélioré ses performances, avec une puissance installée de 1229 MW».
Satisfait de cette orientation, il fera noter qu’ «après l’hydroélectrique et le solaire, notre pays entre dans l’ère éolienne, avec la mise en service de 55MW sur les 158 MW prévus à la centrale de Taïba Ndiaye». Mieux, ajoute-t-il: «Le gouvernement est en train de mettre en place une stratégie de conversion du gaz en électricité; ce qui permettra, dès le démarrage de notre propre production de gaz en 2022-2023, d’être à l’abri des fluctuations des prix de l’électricité dues à la conjoncture internationale».
600 MILLIARDS D’INVESTISSEMENTS NOUVEAUX POUR L’ACCES A L’ELECTRICITE
En appoint de tout ceci, Macky Sall dira: «D’ici là, nous devrons investir 600 milliards de francs CFA afin que nos compatriotes qui vivent encore à l’ère de la bougie et de la lampe à pétrole accèdent enfin à l’électricité. C’est cela aussi le Sénégal pour tous. Et c’est dans ce contexte que la subvention au secteur a été réduite; d’où un ajustement des tarifs pour certaines catégories d’abonnés».
Toutefois, tient-il à expliquer: «Je précise que cette mesure n’entrainera aucune hausse du prix de l’électricité pour tous les abonnés relevant de la tranche sociale». Sur le processus de création d’une monnaie unique ouest africaine, dénommée ECO à partir de 2020, le président Sall soutient que «c’est une heureuse perspective. Au demeurant d’ici l’entrée en vigueur effective de l’ECO, rien ne changera quant à la parité fixe de notre monnaie».
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MACKY SALL SORT DU BOIS
Troisième mandat, guéguerre au sein de l’APR, arrêté Ousmane Ngom, etc.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a fait face à la presse le mardi 31 décembre, après son discours de fin d’année adressé à la Nation. Beaucoup de questions politiques ont été ainsi abordés avec le chef de l’Etat, dont notamment celle du troisième mandat où il maintient toujours le flou, l’arrêté Ousmane Ngom dont l’abrogation n’est pas pour demain, le refus du dialogue de certains opposants, ce qui ne l’empêche pas de gouverner le pays, etc. Le président s’est aussi prononcé sur le prix de l’électricité, la campagne arachidière, entre autres sujets de l’heure.
Face à la presse nationale, après son adresse solennelle de fin d’année à la Nation, le président Macky Sall s’est prononcé sur beaucoup de sujets de l’heure. Abordant la question du troisième mandat, le président est resté dans le clair-obscur sur sa candidature prochaine à la présidentielle de 2024. S’exprimant en langue nationale, le Wolof, il a fait savoir que quelle que soit la réponse qu’il donnera sur ledit mandat, il ne parviendra pas à mettre un terme à ce débat. Pour preuve, il dit avoir répondu à ladite question lors de son dernier adresse à la Nation du 31 décembre 2018, sans pour autant clore la controverse. Mieux, selon lui, «si je dis que je ne serais pas candidat à ma propre succession, aucun membre de mon gouvernement ne travaillera». Pour lui, tous se mettront dans une guerre de positionnement, ou certains chercheront à lui mettre la pression. Comme autre hypothèse, il dira que «si je dis que je serais candidat, il y aura beaucoup plus de marches de protestation». Ainsi donc, il estime qu’au regard des priorités de l’heure, il n’est ni important ni le moment d’épiloguer sur la question de sa candidature.
«IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE DAUPHINAT»
Pour ce qui est de la guéguerre au sein de son parti, l’Alliance pour la République (Apr), le chef de l’Etat informe avoir dit chaque fois à ses proches qu’il est bien de se dire la vérité, mais aussi de garder cette confraternité et de se soutenir mutuellement. Pour autant, il estime que le parti dispose d’instances et que «le linge sale se lave en famille». Répondant à Moustapha Cissé Lo et autres responsables de la «première heure» de l’Apr qui lui reprochent de les avoir écartés au profit de nouveaux venus, Macky Sall a fait comprendre qu’il est impossible de se fréquenter comme auparavant, parce qu’il est en train de travailler. Mieux, il reste catégorique qu’un pays ne se lègue pas car on n’est pas dans une monarchie. Par conséquent, le chef de l’Etat a précisé «qu’il ne peut pas y avoir de dauphinat» et que toute personne qui veut diriger le pays doit travailler pour y parvenir. D’ailleurs, il a levé un coin de voile sur ses réelles motivations concernant la suppression du poste de Premier ministre. En effet, au-delà du fast-tract qu’il a voulu instauré au regard des lourdeurs administratives, Macky Sall a révélé que la suppression dudit poste allait réduire les querelles de dauphinat et de succession au sein de son entourage.
VIVEMENT L’ARRETE OUSMANE NGOM !
Quid de l’arrêté Ousmane Ngom interdisant des manifestations au centre de Dakar ? Sur ce point, ceux qui veulent que le président de la République abroge ledit arrêté n’ont qu’à déchanter. La raison, le président estime qu’il y a dans chaque pays des centres névralgiques où la majeure partie des activités sont concentrées. Pour lui, il n’y a aucun pays au monde où les gens marchent vers le palais de la République. Donc, l’arrêté Ousmane Ngom était pris, selon lui, pour éviter les débordements au centre de la capitale. Cela, poursuit-il, d’autant plus que ceux qui disent vouloir marcher vers le palais ne sont pas mus par de bonnes intentions. Par conséquent, il trouve qu’il y a d’autres itinéraires où les manifestants peuvent emprunter sans pour autant faire beaucoup de tort aux populations. A ceux qui veulent manifester vaille que vaille vers le palais, il prévient qu’ils y a des gens qui veillent au grain.
LES OPPOSANTS BOYCOTTEURS DU DIALOGUE SNOBES
Revenant sur le dialogue national, le président a rappelé qu’il a été élu à plus de 58%, gagnant ainsi une majorité politique, tout comme celle sociale et parlementaire. Après son élection, explique-t-il, il s’est mis dans la posture d’un président de tous les Sénégalais. C’est la raison pour laquelle, selon lui, il a convié à un dialogue national pour discuter et trouver des solutions à tous ces problèmes qui retardaient le pays. Toutefois, il trouve que ceux qui ont refusé de prendre part au dialogue national ont le droit de le boycotter. Mais, prévient-il, «avec ou sans dialogue national, je peux gouverner ce pays». Il a profité de l’occasion pour répondre à son ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye qui soutient que le chef de l’Etat manque de vision. Selon lui «si quelqu’un qui porte ta vision et la défend partout dit un jour que tu n’as pas de vision, certainement c’est parce qu’il est devenu aveugle».
LE PRIX DE L’ELECTRICITE PEUT BEL ET BIEN AUGMENTER
Sur la lancinante question de la hausse du prix de l’électricité, les Sénégalais ont intérêt à prendre leur mal en patience. Non seulement, ce n’est pas demain la veille de l’annulation de ladite mesure de hausse de 6 à 10% des factures d’électricité, mais aussi ce prix peut connaitre une hausse. En effet, le président indique que le taux actuel de couverture de l’électricité dans le pays est de 55%. L’objectif de son gouvernement, selon lui, est d’universaliser l’accès à l’électricité. D’où la nécessité d’un financement de 600 milliards de FCFA pour toucher les zones les plus reculées du pays. Pour ce faire, il révèle qu’il y avait lieu de réduire la subvention de l’Etat pour la maintenir uniquement à 20%. Toutefois, le chef de l’Etat précise que cette décision ne touche pas la majeure partie des consommateurs, à savoir les 611.000 ménages à faible revenu. Pour les grands consommateurs d’électricité, il fait savoir que certains ne verront qu’une augmentation bimensuelle de 1000 FCFA, tandis que les autres n’auront que 2500 de plus sur leurs factures tous les deux mois. Il a par ailleurs révélé qu’avec la production du gaz qui se profile à l’horizon 2022, l’objection est que la Senelec produise 100% de son électricité à partir du gaz. Pour autant, il a tenu à prévenir que le prix de l’électricité peut bel et bien augmenter entretemps, si toutefois il y a conjoncture dans le monde, notamment hausse du prix du baril ou un autre imprévu.
LA BONNE AFFAIRE DES PRODUCTEURS D’ARRACHIDE
La campagne arachidière était aussi l’un des sujets abordés par le chef de l’Etat. Face à la presse, le président Macky Sall a fait noter que cette année, ce sont les producteurs qui se frottent les mains et qu’il n’est pas possible de les en priver. Pour lui, il est impensable de demander à quelqu’un qui peut vendre son arachide à 250 FCFA de le céder au prix plancher de 210 FCFA. Donc, rappelant la loi du marché, il est d’avis qu’on peut bien leur permettre de faire de bonnes affaires cette année. Pour autant, il reconnait que les huiliers ont du mal à collecter le nombre de tonnes prévu. Toutefois, il ne semble pas partager l’idée de certains huiliers qui réclament la fermeture de l’exportation des graines d’arachide ou tout simplement l’arrêt de la vente aux Chinois qui sont les plus offrants. Pour cause, il a fait comprendre que s’il n’avait pas fait appel aux Chinois lors de la campagne précédente, il y aurait eu une catastrophe car les étrangers ont pu exporter 350.000 tonnes d’arachide. Par conséquent, il a informé que le gouvernement est en train de travailler à trouver la meilleure solution pour approvisionner les huiliers, mais aussi pour ne pas faire fuir les Chinois. Dans la même veine, et en rapport avec les déballages au sein de son parti concernant les subventions de l’Etat sur les semences et autres intrants, le chef de l’Etat a pris la mesure de faire disparaitre les intermédiaires appelés «gros producteurs». Il dit avoir donné des instructions au ministre de l’Agriculture pour que tous aillent acheter les intrants et les semences auprès des commissions.
LE SENEGAL PRET A ORGANISER LA CAN, D’ICI DEUX ANS
Concernant le volet sport, l’un des aspects les moins abordés lors de son face-à-face avec la presse, le chef de l’Etat a indiqué que le stade olympique de Diamniadio sera sous peu construit pour une durée des chantiers de 17 mois et que le stade Léopold Sédar Senghor sera entièrement réfectionné par les Chinois. En plus du stade Caroline Faye de Thiès, Macky Sall reste persuadé que d’ici 2 ans, le Sénégal peut être à l’aise de demander l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can).
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MACKY POINTE LES FAILLES DE LA CONSTITUTION
Une sortie qui tranche avec ses propos précédant sa réélection et démontre que si la question se pose encore, c’est que la Constitution n’a pas tranché le débat.
Sera-t-il candidat en 2024 ? Macky Sall ne dit «ni oui ni non». Une sortie qui tranche avec ses propos précédant sa réélection et démontre que si la question se pose encore, c’est que la Constitution n’a pas tranché le débat.
«Si je suis réélu en 2019, ce sera mon dernier mandat.» A l’occasion de son entretien avec la presse nationale le 31 décembre 2018, le président de la République avait clos le débat sur ses intentions supposées de se représenter en 2024.
Un an plus tard, Macky Sall ne dit «ni oui ni non» par rapport à la possibilité d’un 3ème mandat. «J’ai déjà répondu à cette question l’année dernière. Après, les gens commençaient à en parler. Quelle que soit la réponse que je vais donner, le débat ne sera pas clos. Il y a des gens qui ont des intérêts dans ce débat», s’est justifié le chef de l’Etat face à la presse nationale avant-hier après son discours de Nouvel an.
L’année dernière, dans un exercice similaire, il s’était vanté d’avoir verrouillé la Constitution sur cette question et avait écarté la possibilité de faire plus de deux mandats.
Avant-hier, Macky Sall a pris le temps de justifier son spectaculaire revirement sur la question. Le Président Sall a étudié les deux scenarii en cas de clarification de ce débat. «Si je dis que je ne suis plus candidat, les membres du gouvernement ne vont plus travailler. On dira que le Président va partir, chacun va essayer de se positionner en démarchant des gens. Il n’y aura plus de travail. Ça n’a pas d’intérêt», a-t-il analysé.
En revanche, «si je dis que je suis candidat, les marches vont s’accélérer et une vive polémique va s’ensuivre», selon lui. En attendant, le Président préfère «travailler» et trancher cette question le moment venu. «J’ai dit à mes partisans, laissez les gens de l’extérieur en parler et consacrez-vous au travail ! Perdre mon temps sur une chose prévue en 2024, je ne fonctionne pas comme ça», soutient Macky Sall.
Tout compte fait, le président de la République, en réitérant qu’il est au centre du jeu sur cette question du mandat présidentiel, pose un sérieux débat sur la fragilité des institutions. En France ou aux Etats-Unis, qui irait demander au Président s’il compte se représenter pour un troisième mandat ?
La Constitution et la coutume ont déjà tout réglé. Pourtant au Sénégal où l’article 27 dispose que nul ne peut faire plus de mandats consécutifs, certains semblent estimer que les choses ne sont pas assez claires. Cette sortie du chef de l’Etat montre que sa volonté ou décision prime sur toute loi qui soit. Et la décision du Conseil constitutionnel sur cette question en cas de saisine ?
A vrai dire, c’est l’organe habilité à connaître de cette question. Et des observateurs estiment que si la question leur était posée aujourd’hui, les «7 Sages» pourraient valider une éventuelle candidature de Macky Sall dans les mêmes conditions qu’ils l’avaient fait avec celle de Abdoulaye Wade en 2012. En filigrane, Macky Sall montre que le Président est au début et
à la fin de tout. Une entorse à la séparation des pouvoirs chère à Montesquieu.
Par Abdoulaye THIAM
DILEMME CORNÉLIEN !
«Je ne répondrai ni par un oui, ni par un non!». C’est la réponse que le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a servie sur l'interrogation relative à sa volonté de briguer un troisième mandat en 2024.
«Je ne répondrai ni par un oui, ni par un non!». C’est la réponse que le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a servie sur l'interrogation relative à sa volonté de briguer un troisième mandat en 2024. Pour convaincre les journalistes, complètement médusés, mais aussi, les téléspectateurs, le Chef de l’Etat s’explique: «l’année dernière, vous m’avez posé la même question. Bien avant, j’ai donné une réponse. Malgré tout, le débat se poursuit. Maintenant, si je vous dis que je ne vais pas me représenter, le travail va s’arrêter. En revanche, si je vous dis que je vais me représenter, les manifestations sont s’accentuer dans tout le pays».
Pour sortir de ce dilemme, le Président Sall se réfugie derrière une déclaration d’un marabout mouride qu’il estime pleine de «sagesse». «Ne jamais parler de l’avenir», rappelle-t-il pour clore le débat.
Ses camarades de parti (APR), de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) voire de la majorité présidentielle n’ont qu’à prendre donc, leur mal en patience. Ce n’est pas le timing qui pose problème et qui a abouti à ce «délit d’ambitions» ayant conduit certains à la guillotine et installé une peur bleue chez ceux-là qui lorgnaient le fauteuil. Macky Sall craint plutôt, une débande dans ses rangs. Ce qui va porter un coup de massue à sa fameuse «fast-track». Mais, est-ce réellement la seule motivation du Chef de l’Etat? Nous donnons notre langue au chat. Et pour cause, le Président Sall a déjà fini d’habituer les Sénégalais à des volte-face, les unes plus loufoques que les autres.
Toutefois, nous pouvons affirmer, comme il a eu à le faire d’ailleurs, que la Constitution est claire, nette et précise: «Nul ne peut faire plus de deux mandats SUCCESSIFS». Une telle disposition ne nécessite aucune interprétation. Sauf pour ceux qui veulent installer le doute dans la tête des Sénégalais, à des fins inavouées. Par ailleurs, nous estimons, que le Président Sall aurait pu régler son dilemme, sans coup férir. Ce, en consolidant la démocratie sénégalaise via une démission à la tête de l’Alliance pour la République (respect de la Charte de la bonne gouvernance des Assises nationales). Un tel acte allait le mettre au-dessus de la mêlée et lui permettre de se concentrer exclusivement sur la conduite des affaires de l’Etat du Sénégal, de la sous-région voire de l’Afrique dont la plupart des pays viennent de fêter les 60 ans de leur indépendance, tout en restant dans la maison de leur «parent» (la France).
Autres exemples, Nicolas Sarkozy avait quitté le département de l’Intérieur pour prendre la tête de l’UMP et préparer la succession de Jacques Chirac. Aux États-Unis, Hilary Clinton a bénéficié de la bénédiction de Barack Obama pour affronter Donald Trump. La liste est loin d’être exhaustive. Partout où les mandats présidentiels sont limités, aucune élection n’a bloqué la bonne marche de l’Etat. Même en Afrique. Le Président Paul Kagame n’a-t-il pas annoncé qu’il ne se représentera pas ? Ce qui n’a pas empêché le Rwanda de poursuivre sa marche vers l’émergence.
PS: Le CNRA a suspendu le signal de la télévision Sen TV. Plusieurs pères de famille sont ainsi envoyés en chômage technique pour une peccadille: une publicité sur la dépigmentation (xessal). On nous parle de question de santé publique! On veut bien. Mais regardons autour de nous, ceux qui nous gouvernent, nos ministres, nos députés, nos sportifs, nos animateurs. Jetons un coup d’œil jusque dans nos foyers religieux. Chers confrères, ce qui est arrivé à la Sen TV hier, pourrait atterrir chez nous demain. Alors, indignons-nous, parce que «le monstre est toujours vivant !»
LA 21E ÉDITION DU FANAL REND HOMMAGE AUX FEMMES
La 21e édition du Fanal, une tradition saint-louisienne, a été célébrée dans la nuit de la Saint-sylvestre sur le thème "Femme et citoyenneté, à l’initiative de Jaloré production, une structure de spectacle dirigée par la comédienne Marie Madeleine Diallo
Saint-Louis, 1er jan (APS) - La 21e édition du Fanal, une tradition saint-louisienne, a été célébrée dans la nuit de la Saint-sylvestre sur le thème "Femme et citoyenneté, à l’initiative de Jaloré production, une structure de spectacle dirigée par la comédienne Marie Madeleine Diallo, a constaté l’APS.
Elle a rappelé que Jaloré production organise depuis 1999 le fanal pour revisiter le "riche patrimoine culturel de Saint-Louis", en réitérant son souhait de perpétuer cette fête pour que les jeunes puissent se l’approprier.
Le thème choisi pour l’édition 2019 vise à rendre un hommage à la femme garante de "l’équilibre et la bonne marche de toute société humaine", ajoute-t-elle.
Selon elle, les valeurs de citoyenneté participent à la "consolidation du pacte social", notamment la paix, la stabilité, le développement culturel et économique d’un pays.
Elle a salué le professionnalisme de Jean Pierre Leurse, maître d’œuvre des sons et lumières du fanal qui avait pour marraines la chanteuse Coumba Gawlo Seck et l’éditrice et écrivaine Aminata Sow Fall.
Le fanal est une tradition locale se traduisant par une grande procession de Signares portant des œuvres d’art avec lesquelles elles traversent les rues, chantant les mérites d’un parrain choisi parmi les personnalités.
Dakar, 2 jan (APS) - Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS analysent certes sous toutes les coutures le message du chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an, mais ils semblent encore plus intéressés par les réponses apportées par Macky Sall aux questions portant sur sa volonté de briguer ou non un troisième mandat.
"Dans le clair-obscur !", lit-on à la Une du quotidien Enquête, parlant justement de la question du troisième mandat. "Suite et pas fin d’une ambigüité", titre le journal dans ses pages intérieures.
Selon Enquête, Macky Sall, "réélu il y a dix mois, a laissé planer le suspense sur une éventuelle candidature à un troisième mandat devant la presse", mardi soir, peu après avoir prononcé son message radiotélévisé à la nation, lors d’une rencontre avec des journalistes.
"Sera-t-il candidat en 2024 ? Macky Sall ne dit +ni oui ni non+. Une sortie qui tranche avec ses propos précédant sa réélection et démontre que si la question se pose encore, c’est que la Constitution n’a pas tranché le débat", écrit le journal Le Quotidien.
Libération précise que le président de la République "envisage de donner son avis sur la question, le moment opportun, à la fin de son quinquennat" entamé en avril dernier, dans la foulée de sa victoire à la présidentielle un mois auparavant.
Pour L’Observateur, "Macky Sall bluffe au ni oui ni non". "+Ni oui, ni non+. Ce sera le seul os que Macky Sall aura donné à rogner (...) lors de son adresse au public suivi d’un point de presse", indique le journal.
L’Observateur note également que Macky Sall assure n’avoir pas de dauphin. "Macky Sall noie son dauphin", affiche à ce propos Kritik’. "Je n’ai pas de dauphin. Je ne suis pas un roi pour qu’on hérite de moi. Je n’ai pas hérité de ce pays", déclare ensuite le président Sall dans des propos rapportés par Vox Populi.
Ce journal de commenter : "Macky Sall jongle avec du feu". Walfquotidien estime que le chef de l’Etat "nage dans LE CLAIR-OBSCUR", sur ce sujet comme sur d’autres, selon cette publication.
"N’eût été le respect dû à une institution constitutionnellement protégée, on aurait simplement dit que le président Macky Sall, dans la non évacuable question de son mandat, a opté pour la fuite en avant", avance ce journal.
"Pour être dans les codes du protocolairement correct, ajoute Walfquotidien, on peut dire que le chef de l’Etat et le chef de la majorité a opté pour le ponce-pilatisme en décidant de ne pas décider pour différer un problème".
"Macky Sall a livré sa vision sur entre autres questions : la bonne gouvernance, les libertés démocratiques, la campagne arachidière...", mais "a préféré maintenir le flou autour de la question" du troisième mandat, souligne le quotidien L’As.
"Beaucoup de questions politiques ont été ainsi abordés avec le chef de l’Etat", parmi lesquelles "l’arrêté Ousmane Ngom dont l’abrogation n’est pas pour demain, le refus du dialogue de certains opposants, ce qui ne l’empêche pas de gouverner le pays, etc.", signale Sud Quotidien.
"Le président s’est aussi prononcé sur le prix de l’électricité, la campagne arachidière, entre autre sujets de l’heure" qu’il a abordés "entre assurance et déconnexion", selon Direct News.
"Prestations de haute facture", estime le quotidien national Le Soleil, parlant du message du chef de l’Etat à la nation et du grand entretien qu’il a ensuite accordé à la presse. Macky Sall est "engagé à servir et à préparer le rendez-vous avec l’avenir", résume Le Soleil.