Macky promulgue la loi contre le viol
Les femmes du Sénégal ont exprimé au Président Macky Sall leur satisfaction pour la promulgation ce 10 Janvier de loi criminalisant le viol et la pédophilie. Ce sont 35 associations de la société civile, des Partenaire technique et financier , des parlementaires et conseillères économiques et sociale qui se sont rendues au palais pour remercier le chef de l’Etat. Dans un communiqué , les femmes de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) rendent hommage au Président Macky Sall qui, disent elles, après avoir rendu effective la parité, a permis à la femme de donner sa nationalité à son enfant et à son mari, a porté vaillamment la loi criminalisant le viol et la pédophilie. Ndèye Marième Badiane de la coordination nationale des Femmes Benno Bokk Yakaar rappelle que ces années ont été marquées par la recrudescence de viols et d’abus sexuels exercés sur des enfants ou sur des femmes, occasionnant des conséquences dramatiques qui aboutissent souvent à des pertes en vies humaines.
Le syndicaliste Diatta Fall réintégré dans Dakar Dem Dikk
La détermination des syndicalistes de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) a payé. Le Directeur général de la société, Me Moussa Diop qui avait radié le syndicaliste Diatta Fall, a fait machine arrière. Cela fait suite à une rencontre entre le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Omar Youm et des leaders des centrales syndicales. Seulement, le bras de fer entre les syndicalistes et le Directeur général de Dakar Dem Dikk est loin de connaître son épilogue, puisque des responsables syndicaux annoncent la poursuite de leur plan d’actions.
Mabal Dia, froidement abattu dans le Fouta
Au village de Gassel, situé dans la commune de Médina Ndiathbé (département de Podor), c’est l’horreur et la consternation qui habitent les cœurs et se lisent sur les visages des populations. Et pour cause, le jeune Mabal Dia, âgé à peine de 24 ans, a été froidement tué au cours une altercation qui l’opposait à 5 autres individus résidant dans la même contrée. Les faits ayant conduit à cet acte horrible se sont passés au village voisin de Bano et remontent au 30 décembre 2019 dernier. Ce jour-là vers 14 heures, les protagonistes armés de machettes se sont livrés à un spectacle digne d’un véritable Far-West. Au cours de cette rixe, le jeune Mabal Dia y a laissé la vie. Son corps, transporté dans une ambulance à l’hôpital régional de Saint-Louis pour les besoins de l’autopsie, a révélé une mort due à un arrêt cardio-respiratoire suite à une hémorragie au niveau de la tempe gauche. Le procureur de Saint-Louis a ainsi ouvert une enquête. Les pandores ont arrêté un seul présumé meurtrier, pour le moment. La victime a été inhumée au village de Gassel.
Le père de Mabal Dia cite les noms des meurtriers de son fils
Restons sur ce meurtre de Mabal Dia pour dire que son père, dévasté par cette perte, a cité nommément les assassins de son fils. Mamadou Dia a appris la nouvelle au moment où il s’apprêtait à quitter Dakar pour aller à son village Gassel. Il reconnaît toutefois que son défunt fils était en contentieux permanent avec ses présumés meurtriers. D’ailleurs, il renseigne que le père d’un des présumés meurtriers avait menacé d’ôter la vie à Mabal Dia. Ce qui est frustrant, souffle Mamadou Dia, c’est que les personnes impliquées dans cette affaire continuent de vaquer à leurs occupations comme si de rien n’était. Selon Mamadou Dia, un seul parmi les présumés meurtriers a été alpagué et déféré au parquet de Saint-Louis. Le reste du groupe (I. B. B, I.S K, D.S.K, S.M.K et A.K), dénonce-t-il, n’est pas inquiété. Le père de Mabal Dia lance un appel aux autorités pour que tous ceux qui sont mêlés dans ce meurtre soient traduits en justice. Qu’on ne protège personne ! dit-il, sinon cela peut réveiller d’autres conflits encore plus barbares. Mamadou Dia a déposé une plainte auprès du procureur de la République à Saint-Louis.
Famara Ibrahima Sagna
Après une brève polémique avec la commission politique, le président du Comité de Pilotage du Dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, démarre ses activités la semaine prochaine. Dans un communiqué parvenu à «L’As», on annonce la première réunion du Comité de pilotage du dialogue national mardi prochain à 10 heures à la salle de conférence du Ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. La rencontre sera présidée par Famara Ibrahima Sagna, en présence de tous les membres.
Macky Sall à Mbour
Macky Sall s’est rendu hier à Louga pour prendre part à la ziarra de la famille omarienne. Il a été reçu avec tous les honneurs par le Khalif Thierno Bachirou Tall qui lui a offert une résidence dans sa ville. D’après des sources de «L’As», ce samedi, il va recevoir les vœux du personnel de la Présidence de la république. En début de semaine, il est attendu à Mbour pour y inaugurer une usine à carreaux.
Le G7 entame une grève à partir du 22 janvier
A côté du combat du collectif «Noo Lank», un autre front s’ouvre dans le milieu éducatif. Les enseignants déterrent la hache de guerre. Ils ont dépoussiéré leur plate-forme revendicative et sont déterminés à se battre pour sa satisfaction. En effet, les sept syndicats les plus représentatifs de l’Education nationale (SAEMSS - SELS - SIENS - CUSEMS - SELS/A - UDEN - SNELAS/ FC) ont tenu une plénière hier au siège du Snelas. A l’issue de la rencontre, ils ont arrêté un plan d’actions. Les secrétaires généraux des syndicats vont organiser un point de presse lundi prochain pour décliner leurs revendications. Sans perdre de temps, les enseignants vont observer un débrayage le mercredi 22 janvier à partir de 10h.Il sera suivi d’une grève totale le jeudi 23 janvier. Une marche est prévue le même jour à Dakar à la Place de la Nation.
Bibi Baldé inaugure la DRP et le nouveau bureau de poste de Kolda
Le Directeur général du Groupe la Poste, Abdoulaye Bibi Baldé, a inauguré hier la nouvelle Direction Régionale des postes et le nouveau bureau de poste de Kolda. Selon M. Baldé, conformément à la politique d’extension du réseau des postes, il a été créé au sein du Groupe La Poste, la Direction régionale des postes de Kolda, avec, sous sa tutelle, 11 bureaux. Il compte renforcer davantage la présence postale dans cette région en implantant de nouveaux bureaux à Kounkané, Salikégné, Diaroumé et Dabo. Abdoulaye Bibi Baldé a fait savoir que le secteur postal est aujourd’hui en profonde mutation à cause des changements technologiques, la remise en cause du modèle économique traditionnel, la libéralisation et les nouvelles attentes des clients. A l’en croire, ce sont autant de facteurs qui poussent les postes à se réinventer. Une constante reste cependant de mise, d’après l’édile de Kolda, c’est que les réseaux postaux demeurent des acteurs essentiels de l’infrastructure socio-économique de tous les pays. Il rassure que Le Groupe La Poste du Sénégal, fort d’un réseau dense de près de 300 bureaux, compte poursuivre l’extension de son réseau et du renforcement de la présence postale de façon significative en milieu urbain comme en zone rurale, afin de mieux répondre aux exigences de proximité, de qualité et d’accessibilité du service postal.
Décès du journaliste Ibrahima Diakhaby
La presse sénégalaise est endeuillée avec la disparition du journaliste du Groupe futurs médias, Ibrahima Diakhaby. Notre confrère est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’hôpital Aristide Le Dantec à la suite d’une longue maladie. Ibrahima Diakhaby a intégré GFM par le journal «L’Observateur» où il a été reporter. Il a été ensuite muté au portail web du même groupe de presse. Le défunt est un docteur en communication. Il a très tôt côtoyé le leader de Pastef, Ousmane Sonko avant de devenir son attaché de presse. Ibrahima Diakhaby repose depuis hier au cimetière musulman de Yoff. «L’As» présente ses condoléances à la famille éplorée et au Groupe Futurs médias (GFM).
Le préfet de Kaolack interdit la marche du collectif «Noo Lank»
Contrairement à ses collègues de Dakar, Kolda et Diourbel, le préfet de Kaolack a interdit la marche du collectif Noo Lank. Les motifs invoqués par l’autorité préfectorale de Kaolack, Ahmet Tidiane Thiaw, sont : menace de troubles à l’ordre public, non-respect des délais de déclaration, itinéraires vagues ciblant des établissements recevant du public avec risques sérieux d’intrusions, interférences avec les horaires et itinéraires d’une autre manifestation. Les membres du collectif «Noo Lank» avaient prévu de manifester hier vendredi contre la hausse de l’électricité.
Budget du Conseil départemental de Kolda
Le budget du Conseil Départemental de Kolda a été voté hier en présence de son président, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, Pr Moussa Baldé. Ce budget qui s’élève à 420 millions va permettre à l’institution de réaliser des projets dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des infrastructures. Par ailleurs, Moussa Baldé a profité de son séjour dans le Fouladou pour rencontrer les populations. Ainsi, il peut compter sur le soutien des chefs religieux du Fouladou pour mener à bien ses différentes missions. A Médina Abdoul, son village natal, une centaine de chefs religieux ont consacré une journée de prières en faveur de leur fils, mais aussi du Président Macky Sall. Ils ont réaffirmé leur soutien au Pr Moussa Baldé qu’ils comptent défendre face à ses détracteurs. De son côté, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a promis de se battre pour le développement économique et social de la région.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
NETTOYER LES ÉCURIES D’AUGIAS-MACKY
EXCLUSIF SENEPLUS - Le « cleaning day » ne saurait prospérer dans une République où l’incurie des mœurs est à son paroxysme - Le régime de Macky est devenu le deuxième Mbeubeuss du pays
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 10/01/2020
Dans les années 1940, Montréal avait la réputation d'être une «ville ouverte» où proliférait le vice commercialisé, c’est-à-dire la prostitution, jeu toléré par une police et des politiciens suspects de corruption. Ainsi Mathieu Lapointe, spécialiste de l'histoire de Montréal, dans sa monographie, « Nettoyer Montréal : Les campagnes de moralité publique, 1940-1954 » rapporte que « la corruption, la collusion, la morale douteuse gangrène Montréal et qu’il faut assainir ses mœurs politiques. Ainsi, c’est dans la décennie 1940-1950 que le scandale s’intensifie et des citoyens se liguent pour exiger le « nettoyage » de la ville et de ses institutions. C'est alors qu'entre en scène un dénonciateur-vedette, l'avocat Pacifique «Pax» Plante, ancien directeur adjoint de la police, qui accuse les plus hautes autorités municipales de corruption et de complicité avec la pègre. Et Jean Drapeau est porté au pouvoir une première fois. Il a les coudées franches pour faire des réformes dans la police ». Et Montréal, débarrassé de ses impuretés politiques et déchets sociaux, est devenu plus clean.
Si nous avons évoqué le nettoyage de Montréal corrompu et insalubre moralement des années 1940-1954, c’est pour faire un parallèle avec notre pays, le Sénégal, où une campagne de nettoyage collectif mensuel a été initiée pour rendre propre et sain notre environnement. Mais l’initiative présidentielle du « cleaning day » ne saurait prospérer dans un pays où l’incurie des mœurs de la République est à son paroxysme. Avant de balayer la rue, le président devrait plutôt s’évertuer à nettoyer la moralité publique salie et la turpitude de ses dirigeants peu scrupuleux. La moralité publique désignant la moralité de l’État, c’est-à-dire la préservation de la Res publica contre la corruption de l’administration, le détournement des deniers publics, l’impunité, la répression des opposants, la justice à géométrie variable, la manipulation du processus politique électoral, le tripatouillage du texte constitutionnel, est régulièrement bafouée. Et les lois qui reposent sur les fondamentaux de la République sont constamment piétinées. Les libertés sauvagement réprimées. Au tout début son magistère, lors d’un voyage au pays des Hommes intègres, l’alors nouveau président avait déclaré que « l’une de ses premières missions était de ne pas bâtir des ponts ou des autoroutes mais de reconstruire l’Etat de droit avec une justice égalitaire et de lutter contre le favoritisme népotique ». C’est ce cleaning-là dont le Sénégal a vraiment besoin en lieu et place des balayages folklorisés et tapageurs. Mais malheureusement, sous le règne du président Sall, l’incurie des mœurs politiques s’est telle métastasée au sein de l’Etat au point que l’on se demande si l’on n’a pas atteint le point du non-retour.
Le peu qui restait de l’Etat de droit légué par le président Abdoulaye Wade s’est effondré. La justice sénégalaise, pendant ces sept dernières années, a montré sa face la plus hideuse. Elle a été exclusivement au service d’un homme, de sa famille, de sa formation politique et non du peuple au nom de qui elle doit être rendue. Certains adeptes de Thémis n’ont pas hésité, un tantinet, de briser par des procès iniques la carrière politique de citoyens sénégalais dont l’ambition était de demander en février dernier, au nom de la démocratie, le suffrage de leurs compatriotes au même titre que l’actuel président. Pire, ils ont dénié à ces citoyens leur citoyenneté parce qu’ils ont commis le crime de lèse-majesté de guigner le fauteuil sur lequel le président Sall s’est solidement scotché. Avec de telles pratiques qui subordonnent le judiciaire à l’exécutif, la justice s’est affalée sous le magistère de Macky Sall. Et pour bâtir cet état de droit dont parlait le président du Conseil supérieur de la magistrature au tout début de son mandat, il lui faut fondamentalement débarrasser le judiciaire de ses scories comme l’avait dit, parlant de son pays, Anel Alexis Joseph, le président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et de la Cour de cassation de la République haïtienne, lors de la cérémonie de réouverture des Tribunaux le 6 octobre 2014. A cet égard, il faisait sienne cette déclaration Mme Marie-José Crespin, magistrat, membre du Conseil constitutionnel du Sénégal dans les années 90 : « Par mon engagement professionnel qui ne date pas d'aujourd'hui, disait-elle, je fais partie de ceux qui sont prêts à lutter contre un judiciaire inanimé, paralysé, pour un judiciaire apuré, débarrassé de ses scories historiques, archaïques, en faveur d'une magistrature indépendante, cohérente sans laquelle aucune société ne peut se développer ni économiquement, ni socialement et donc ne peut s'épanouir. C’est bien le pari qui est le nôtre aujourd’hui ! Débarrasser le judiciaire de ses scories historiques et constituer une magistrature indépendante et forte ! »
Indépendamment d’une justice aux ordres, nettoyer les écuries d’Augias des scandales de la corruption répugnante qui le salissent est devenu un impératif catégorique. Mais sous le règne du président Sall, les détourneurs de milliards indécrottables sont protégés s’ils ne sont pas promus à des postes plus juteux où ils peuvent continuer à accomplir impunément leur ignominie. Combien de rapports incriminant des gestionnaires qui occupent des postes de responsabilité dorment profondément à la présidence de la République, à l’Ofnac et à la Cour des comptes au vu et au su du premier magistrat de la République qui a en charge d’instaurer la bonne gouvernance dans la gestion des ressources publiques ?
Au plan politique, il est temps de débarrasser la République de ses sempiternels Pantagruels transhumants qui broutent insatiablement dans les prairies des régimes successifs. Mais la manie du président Sall est de recycler tous les déchets toxiques politiques qui puent et polluent l’espace politique et dont certains veulent instituer niaisement une présidence à vie. Le régime de Macky Sall est devenu le deuxième Mbeubeuss du Sénégal. Elle reçoit et recycle tous les déchets et ordures produits par la transhumance politique. Et sous Macky Sall, tous les déchets du PS, de l’AFP, du PDS, des partis de la gauche communiste en déliquescence dont certains sous le couvert pudique de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar se font appeler « alliés » inondent le dépotoir de la République.
Ainsi, le vrai cleaning auquel doit s’atteler le chef de l’Etat est celui qui concerne la moralité publique de laquelle dépend la santé de notre démocratie et de notre bonne gouvernance. Cleaning day pour assainir l’espace environnemental, c’est bon mais cleaning always pour assainir la moralité publique, c’est encore mieux. C’est la meilleure façon de rendre propre et sain le Sénégal dans son âme.
Ainsi, le président Macky doit méditer ces propos de Gérard Filion, directeur du quotidien canadien, Le Devoir, publiés dans l’édition du 20 octobre 1954 : « Pour que la politique conserve un minimum de décence, il faut qu’il s’opère périodiquement un nettoyage. Autrement, elle finit par se corrompre ».
Le maire de Malika, Mor Talla Gadiaga, a tenu à saluer la démarche du ministre qui est venu rencontrer les populations, avant de déplorer l’arrestation des jeunes du mouvement « Mbeubeuss dafa doy ».
Venu rencontrer les populations de Malika et Keur Massar qui s’activent au niveau de la décharge de Mbeubeus pour leur expliquer le projet de modernisation et de valorisation des déchets, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique Abdou Karim Fofana a reçu une pluie de doléances qu’il entend porter. Toutefois, il leur a craché des vérités crues.
C’est par une visite guidée, sous haute sécurité policière, que le Ministre Karim Fofana a démarré sa visite hier à Mbeubeus. Il y a eu ensuite une audience publique. Accompagné de ses services pour expliquer les tenants et les aboutissants du projet de l’Etat concernant Mbeubeuss, il a fait face aux populations, mais aussi aux autorités locales et autres acteurs qui s’activent au niveau de la décharge.
Le maire de Malika, Mor Talla Gadiaga, a tenu à saluer la démarche du ministre qui est venu rencontrer les populations, avant de déplorer l’arrestation des jeunes du mouvement « Mbeubeuss dafa doy ». Les autres intervenants dont le Jaraaf de Keur Massar, Matar Diop dit « Aldo Diop » et les délégués de quartier de Malika ont tenu à étaler les effets nocifs de la décharge. « La fumée qui se dégage de Mbeubeuss est dangereuse pour la santé. Il faut donc des mesures d’urgence. Et donc, le projet de l’Etat pour atténuer ces souffrances doit être accéléré», a déclaré Matar Diop. Et le Président du Collectif des délégués de quartier de renchérir : « Il y a urgence à réagir pour Mbeubeuss qui a causé trop de préjudices aux populations. Dites au Président qu’il est en train de faire de nous des voyous pour nous enfermer et qu’il est en train de tuer Malika. La vie de nos enfants est en train d’être gâchée avec Mbeubeuss, avec l’abandon scolaire à cause de la fumée nocive pour la santé.
Cela fait 52 ans qu’on vit ce calvaire. Et pourtant, nous lui avons tout donné pour toutes les élections qui ont eu lieu. Mais nous n’avons rien eu en retour. Certes, vous êtes venus en médecin après la mort, mais il y a urgence à réagir pour sauver des vies. Car une vie avec une bonne santé vaut mieux que des milliards. » Mor Sylla, transporteur et responsable des camions Bennes, a exprimé sa crainte par rapport à l’insécurité galopante. Il a sollicité à cet effet la mise en place d’une brigade de gendarmerie environnementale au niveau de la plate-forme. Toutefois les récupérateurs, par la voix d’El Hadji Diallo, ont approuvé le nouveau projet. Ils souhaitent néanmoins la sauvegarde de leurs emplois et des mesures contre les personnes qui brûlent des pneus sur la plate-forme et qui provoquent parfois des incendies.
LE COLLECTIF MBEUBEUSS DAFA DOY CRACHE ENCORE SUR LE PROJET DE L’ETAT
Par les membres de la plateforme Mbeubeuss Dafa doy ont tenu à émettre des réserves sur le projet de l’Etat « Les populations de Malika restent déterminées pour la fermeture de Mbeubeuss. Nous ne croyons pas à ces promesses. Les régimes précédents nous avaient présentés des projets similaires. Nous attendons du concret. C’est pourquoi nous continuons notre combat pour la fermeture de Mbeubeuss », a fait savoir leur coordonnateur Mamadou Malcom Fall
ABDOU KARIM FOFANA SORT LE BATON ET LA CAROTTE
Après avoir écouté religieusement les populations et autorités locales, le Ministre Abdou Karim Fofana a annoncé une batterie de mesures : la sortie d’un arrêté contre les pneus qu’on brûle à l’intérieur de Mbeubeuss sous peine d’emprisonnement et le pré-positionnement de camions citernes pour une prévention contre les incendies, la mise à disposition d’un arrêté contre le travail des enfants sur la plateforme en collaboration avec le ministre de la Famille, l’installation d’un poste de police pour la sécurisation permanente des lieux et pour lutter contre le trafic de drogue, puis la construction d’un dispensaire et d’un mur de clôture pour délimiter la décharge. Le ministre annonce également à long terme l’installation d’une usine de tri, de traitement et de valorisation des déchets dans ce projet de l’Etat qui va durer 04 ans et qu’il envisage de débuter au mois de février 2020. Concernant les revendications brandies par le Collectif Mbeubeuss dafa doy, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de L’hygiène publique a appelé à l’apaisement et à la concertation pour trouver des solutions aux problèmes.
Ocrtis interpelle 5 individus pour trafic de chanvre indien
Joli coup de filet de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des stupéfiants (Ocrtis). Les limiers traquent les trafiquants de drogue jusque dans leurs derniers retranchements. En effet, les éléments de l’Ocrtis détachés à Kolda ont saisi 65 kg de chanvre indien dans la capitale du Fouladou. Le yamba était dissimulé dans des sacs de ciment et de riz. Leurs collègues de Dakar ont également alpagué des dealers avec 20 kg de chancre indien à Fass et à la Médina. En tout, l’Ocrtis a interpellé 5 individus dont une dame entre le 5 et 7 janvier dernier. Ils ont tous été déferrés au parquet et placés sous mandat de dépôt.
Macky Sall chez Me Aïssata Tall Sall
Les liens entre le Président Macky Sall et le défunt père de Me Aïssata Tall Sall sont connus. Le chef de l’Etat a montré encore sa grande considération à l’endroit du père de son Envoyé Spécial. En plus d’avoir pris part à la cérémonie de levée du corps de Moussa Tall, le chef de l’Etat s’est rendu hier chez Me Aïssata Tall pour présenter ses condoléances. Il a passé plusieurs heures là-bas. Il y avait aussi Thierno Madani Tall. Et comme annoncé par «L’As» par ailleurs, le Président Macky Sall qui devait recevoir les vœux de nouvel an du personnel du Palais de la République aujourd’hui, a décidé, finalement, de se rendre à Louga pour assister à la ziarra de la famille omarienne.
Habib Niang nourrit les étudiants Thiessois
Sur le terrain du social dans la politique, le président du mouvement And Suxali Sénégal est en train de battre tous ses concurrents à Thiès. Après avoir logé les étudiants Thiessois de l’université Cheikh Anta Diop et trouvé des appartements à d’autres étudiants à l’université Alioune Diop de Bambèye, Habib Niang a récidivé. Cette fois-ci, il a débarqué dans le logement des étudiants thiessois de Dakar avec une grosse quantité de denrées alimentaires, notamment du riz, de l’huile, des œufs etc. Un geste fortement apprécié par les apprenants qui rencontrent d’énormes difficultés à Dakar.
Un élève poignarde à mort son camarade de classe
Un jeune de 14 ans poignardé à mort son camarade de classe. Les faits se sont déroulés dans le village de Ndiodione, situé dans le département de Diourbel. F. Dione a poignardé mortellement K. Ndiaye. D’après nos confrères de «emedias», les deux adolescents tous âgés de 14 ans se seraient disputés avant d’engager une bagarre qui a viré au drame. La dépouille de K. Ndiaye a été déposée à la morgue de l’hôpital régional de Diourbel et le présumé meurtrier est mis aux arrêts par les éléments du commissariat central de Diourbel.
La Ligue Démocratique
La Ligue Démocratique qui s’est réunie hier en Secrétariat Permanent, a rappelé son attachement au dialogue qui est une nécessité dans toute démocratie. Se félicitant de l’installation du comité de pilotage du dialogue national, les jallarbistes exhortent toutes les parties prenantes à prendre la pleine mesure de leurs responsabilités pour trouver des consensus forts sur toutes les questions d’intérêt national. D’autre part, ils invitent le président de la République à tout mettre en œuvre pour le succès du dialogue national dont les conclusions consensuelles pourraient renforcer la stabilité du pays, condition sine qua non pour la réussite des politiques publiques. La Ligue démocratique (Ld) reste convaincue que la synergie de toutes les forces vives de la nation constitue un gage de développement économique et social.
La Députée Awa Niang s’éclipse
S’il y a un responsable de l’Apr qui attire l’attention du public, c’est bien la députée Awa Niang. En effet, lors de la visite du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’hygiène publique à Malika hier, tous les regards étaient fixés sur Awa Niang par ailleurs deuxième questeur de l’Assemblée nationale et coordonnatrice de l’Apr à Dalifort. Pour cause, elle est accusée par Samba Sow le présumé meurtrier de Fatoumata Mactar Ndiaye d’être un des commanditaires. Ainsi, beaucoup de gens s’attendaient à ce qu’elle profite de la présence de la presse pour réagir par rapport aux accusations portées contre elle. Elle a préféré s’emmurer dans un silence. A peine l’audience publique terminée, Awa Niang s’est engouffrée dans sa voiture pour quitter les lieux.
Mansour Elimane Kane reçu par Trump
Malgré la crise qui oppose l’Iran à son pays, le Président américain Donald Trump a aménagé son temps pour recevoir le nouvel ambassadeur du Sénégal aux États-Unis. Mansour Elimane Kane a été reçu en début de semaine (lundi 06 janvier 2020) par le Président Trump à qui il a présenté ses lettres de créances. Lors de leur entretien, rapportent nos radars qui occupaient une bonne place dans le bureau ovale, l’ambassadeur Mansour Élimane Kane a transmis les salutations amicales du Président Macky Sall à son homologue américain avant de rappeler les relations séculaires qui existent entre les deux pays. L’ancien ministre du Pétrole a aussi et surtout mis l’accent sur les directives du Président Macky Sall qui, dit-il, l’a instruit de veiller au renforcement de la coopération économique entre Dakar et Washington; d’inciter le secteur privé américain à participer aux projets de développement économique et social du Sénégal. Mansour Elimane Kane ajoute que le chef de l’Etat lui a demandé également de mettre en œuvre des initiatives qui vont consolider la collaboration entre les autorités des deux pays dans toutes les instances pour le renforcement de la sécurité mondiale. Dans sa réponse, rapportent nos radars, Trump a salué le leadership du Président Macky Sall et remercié l’ambassadeur Mansour Elimane Kane tout en l’assurant de la disponibilité de son Gouvernement à l’aider dans la réussite de sa mission pour un renforcement de la coopération entre le Sénégal et les Etats-Unis.
Nio Lank revient à la Place de l’obélisque
Après la manifestation avortée, il y a quelques semaines à la Place de l’indépendance, le mouvement Nio Lank revient aujourd’hui à la Place de l’obélisque. Face aux journalistes hier, ils ont demandé aux Sénégalais de sortir massivement pour manifester contre la «hausse injustifiée de l’électricité. » Selon Amadou Guèye, porte-parole du jour dans le plan Yessal, le régime en place disait qu’en 2020, la facture des ménages devrait être divisée par deux. Le collectif rappelle aussi que pour intensifier le combat, demain, des manifestations auront lieu aussi à Mbour, Kaolack, Thiès, Kolda, Kaffrine et Diourbel. Les activistes demandent en outre la libération de Guy Marius Sagna ainsi que les autres détenus. Les différentes manifestations sont autorisées par les Préfets. Fadel Barro et Cie ont déclaré qu’ils vont marcher avec ou sans autorisation. Aux dernières nouvelles, la manifestation a été autorisée. Reste à savoir si ses tournées auprès des politiques auront les effets escomptés avec une forte mobilisation.
La couverture de «Promobile Sénégal» est bonne
«Niang Xaragne Lo» au snap, couverture ne pouvait être aussi bonne. Les responsables «Promobile Sénégal» qui, dans leurs discours, prônent la préférence nationale, ont joint l’acte à la parole. En plus des journalistes, ils ont recouru au service de «Niang Xaragne Lo» le snappeur, pour faire passer leur message. Très respecté maintenant, visage ferme, le gars, un créateur de contenu pas comme les autres sur le réseau social «Snapchat», ne badine plus avec son métier. Il se professionnalise de plus en plus. Il faut dire que le Président Macky Sall l’a aidé en cela lors de la dernière Présidentielle en faisant de «Niang Xaragne» son snappeur principal. Muni d’un badge «All access», il était bien cossu là où les journalistes étaient relégués au second plan. Un exemple que tous les politiques et hommes d’affaires suivent désormais. Et après le président du Parlement de la Cedeao qui lui avait servi une demande de couverture en tant que journaliste lors de la dernière session du Parlement Cedeao, c’est au tour de l’homme d’affaires Mbackiou Faye de l’inviter à couvrir sa conférence de presse. A la longue, les «snappeurs» finiront par prendre les places des journalistes !
Le Sudes dénonce la suspension de la formation diplômante des professeurs
Le syndicat unique des enseignants du Sénégal (Sudes) dénonce la suspension de la formation diplômante des professeurs à la FASTEF à cause de l’absence de financement. Le Secrétariat permanent du SUDES qui s’est réuni hier considère cela comme un mépris de la qualité des enseignements-apprentissages, sous des prétextes fallacieux. Ils fustigent l’attitude des autorités qui, durant deux décennies au moins, ont sacrifié la formation initiale des enseignants. D’après le Sudes, le système éducatif continue de souffrir, et pour longtemps encore, des conséquences néfastes d’une telle option de courte vue. Le syndicat renseigne que pour la présente année académique 2019-2020, la formation diplômante du quota de professeurs contractuels est injustement suspendue en l’absence du financement attendu de l’Etat depuis deux ans. Aussi les enseignants chercheurs de la FASTEF exigent-ils légitimement à cet effet la mise en place préalable des fonds nécessaires pour la poursuite de la formation des contractuels. Le SUDES exige le déblocage sans délais de tous les fonds nécessaires pour la formation diplômante des professeurs contractuels et invite les syndicats à la mobilisation et à la lutte.
L’Armp annule le marché de la dépollution de la baie de Hann
Décidément, l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (Onas) a de sérieux problèmes pour se conformer au code des marchés publics. Pour la deuxième fois, l’autorité de régulation des marchés publics (Armp) a annulé l’attribution du marché de la dépollution de la baie de Hann. L’Office National de l’Assainissement du Sénégal (Onas) l’avait attribué à une entreprise allemande. Cette attribution a été contestée par d’autres sociétés soumissionnaires. Le directeur général de l’Onas, Lansana Gagny Sakho, dit prendre acte de la décision de l’Armp. Il a soutenu sur les ondes de la Rfm que l’évaluation des offres a été faite par des représentants de l’Etat et des bailleurs. Le Directeur général de l’Onas craint que les bailleurs du projet se retirent à cause des lenteurs de la procédure. Il rappelle que les premiers bailleurs s’étaient retirés à cause des obstacles dans la procédure d’attribution du marché. Les travaux de dépollution de la baie de Hann, d’un coût de 78 milliards FCFA, tardent à démarrer depuis dix ans.
L’Onas bute toujours sur le code des marchés publics
Restons avec l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (Onas) dont les marchés sont souvent rejetés, soit par la Direction centrale des marchés publics qui s’occupe du contrôle a priori, soit par l’autorité de régulation des marchés publics (Armp) qui assure le contrôle a postériori. C’est dire qu’en plus du marché de la dépollution de la baie de Hann, l’Armp a désavoué aussi l’Onas qui l’avait saisie pour demander l’autorisation de faire immatriculer un projet d’avenant portant reconduction du marché relatif à la maintenance et l’exploitation des ouvrages de drainage dans les zones du projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation aux changements climatiques (Progep). L’Onas avait jugé nécessaire de saisir l’Armp pour contourner la Dcmp qui avait rejeté sa demande. Seulement le service de Lansana Gagny Sakho n’obtiendra pas gain de cause. L’Armp a rejeté à son tour la demande d’autorisation d’immatriculation de l’Onas au mois de décembre dernier. Elle confirme la Dcmp. L’Onas souffre avec le code des marchés publics.
AUDIO
UNE RÉFORME DU FRANC CFA AU MÉPRIS DES OPINIONS PUBLIQUES ?
Comment comprendre que cette réforme, qualifiée d’historique par ses initiateurs, soit perçue par de nombreux citoyens comme le fruit d’un «arrangement au sommet» conclu par des acteurs peu soucieux de l’expression des populations ?
Annoncée par les présidents français et ivoirien en décembre dernier à Abidjan, la création de l’Eco, en remplacement du Franc Cfa, est diversement interprétée par les opinions. Une réforme monétaire controversée, notamment du fait qu’elle a été décidée et mise en œuvre sans avoir jamais été soumise aux avis des populations concernées. Quels sont les tenants et aboutissants de cette réforme ?
Alors même que les pays de la Cédéao en appellent à la consolidation des valeurs démocratiques, comment comprendre que cette réforme, qualifiée d’historique par ses initiateurs, soit perçue par de nombreux citoyens comme le fruit d’un «arrangement au sommet» conclu par des acteurs peu soucieux de l’expression des populations ?
Invités :
- Mamadou Koulibaly, Ancien ministre de l’économie de Côte d’Ivoire. Président du Lider (Liberté et Démocratie pour la République). Candidat à l’élection présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire
- Yves-Stephane Mbele, Politologue et analyste financier
- Ange Ponou, Economiste pour Sika Finance
SCANDALE A VÉLINGARA
Deux agents de la mairie pris en flagrant délit pour avoir confectionné un faux acte de naissance au sieur Tidiane Diao moyennant 100 000 FCFA.
Deux agents de la mairie de Vélingara dont l’officier d’état civil, Moussa Diarra, et la dame Mariama Diallo déployée comme vendeuse de ticket au centre de santé de ladite localité, ont été arrêtés.
Ils ont été cités cette semaine dans un scandale de faux et usage de faux en écriture administrative. Ils ont été pris en flagrant délit pour avoir confectionné un faux acte de naissance au sieur Tidiane Diao moyennant 100 000 FCFA. Un grand responsable politique qui serait impliqué dans cette affaire est activement recherché.
Les personnes arrêtés ont été déférés au parquet de Kolda par la gendarmerie de Vélingara.
LES ENTREPRISES DU PRIVÉ AGONISENT
Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Kama, tire la sonnette d’alarme.
Le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Kama, tire la sonnette d’alarme. « Nous assistons régulièrement à la faillite des promoteurs laissés à eux-mêmes, faute de mécanismes d’accompagnement et de suivi, et dont le dépôt de bilan est accéléré en actions combinées de fournisseurs, des institutions sociales, des régimes financiers et fiscaux, ainsi que les banques et les instances judiciaires ».
Kama, s’exprimant lors de l’atelier d’échange sur les mécanismes d’accompagnement des entreprises en difficulté, précise que « le créancier adopte des attitudes compromettant toute possibilité de sauvetage, accélérant le processus de liquidation ».
« Il est vrai que toutes les entreprises ne peuvent pas être sauvées et, dans certains cas, les initiatives de redressement ne se justifient pas. Pour beaucoup d’autres, en particulier celles intégrées dans des chaînes de valeur stratégiques ou à fort potentiel de croissance et qui connaissent un simple accident de parcours, elles doivent faire l’objet d’une attention particulière », recommande l’employeur.
Qui constate, à la place, que certaines se sont retrouvées dans une spirale qui les a conduites au bord du gouffre du fait de facteurs tels que, entre autres, les retards de paiements en matière de dette publique pour le BTP, plus précisément dans les marchés publics, la concurrence « déloyale » pour les industries du Commerce.
« Des initiatives ont été prises par les pouvoirs publics pour accompagner certaines entreprises en difficulté mais cela a été très orienté vers celles du secteur public et parapublic. Les résultats n’ont pas toujours été à la mesure des attentes », déplore également Kama. Qui reproche au dispositif actuel le caractère « parcellaire ou tardif » des actions qui « ne couvrent pas » tous les besoins, en plus du « manque de visibilité et d’accessibilité » des mécanismes mis en place.
« Il nous semble important de mettre en place une structure forte qui bénéficierait d’un ancrage institutionnel transversal du ministère de l’Économie, impliquant tous les acteurs dont les travailleurs du secteur privé. Ceci pour assurer une meilleure efficacité des mécanismes de coordination et de soutien des entreprises en difficulté », tranche-t-il.
A l’en croire, la maitrise des données pour la question des entreprises en difficulté reste aussi un challenge.
« Il faudra faire un diagnostic qui nous permettra d’avoir une cartographie plus affinée, précise, pour pouvoir proposer des solutions qui sont beaucoup plus pertinentes et adaptées. On met souvent les dispositifs pour un contexte donné et adresser une question précise », admet le Directeur de cabinet du ministre de l’Économie, Aliou Ndiaye, rappelant que l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) avait fait un recensement général des entreprises.
Selon le rapport global du recensement général des entreprises de 2016, 30% des unités économiques ont au moins 3 contraintes. 25,8% sont confrontées à une seule difficulté et 28% en ont déclaré 2. Les proportions d’entreprises ayant des difficultés sont plus importantes en milieux ruraux (90,9%), et dans les autres milieux urbains (82,9%). Ce taux est de 80,6% dans la région de Dakar.
Par rapport aux secteurs, ce recensement montre que les contraintes sont plus importantes dans les entreprises évoluant dans les branches de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (88,6%), des autres industries (87,7%), des industries de textiles (87,2%) et des industries alimentaires (85,4%).