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19 juillet 2025
A TAMBACOUNDA, CARITAS S’ACTIVE DANS LE RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE (DIRECTEUR)
L’ONG Caristas a initié à Tambacounda (Est) d’importants programmes destinés contribuer à la transformation de l’agriculture et au renforcement de la sécurité alimentaire dans cette partie orientale du Sénégal, a assuré son directeur, Abbé Bertin Sagna.
L’ONG Caristas a initié à Tambacounda (Est) d’importants programmes destinés contribuer à la transformation de l’agriculture et au renforcement de la sécurité alimentaire dans cette partie orientale du Sénégal, a assuré son directeur, Abbé Bertin Sagna.
‘’Pour accompagner la politique de l’Etat, Caritas Tambacounda a initié d’importants programme en matière de sécurité alimentaire afin d’apporter sa modeste contribution à la transformation de notre agriculture et une réponse à la lancinante question de la sécurité alimentaire en milieu rural’’, a-t-il dit.
Il s’exprimait en marge de la Journée mondiale de l’alimentation célébrée dimanche par Caritas Sénégal en collaboration avec la coopération autrichienne.
‘’Nous ne devons pas nous limiter simplement à lutter contre la sous-alimentation. Il s’agit de s’assurer que les populations vulnérables disposent de revenus suffisantes pour acheter la nourriture et des moyens nécessaires pour la produire’’, a indiqué le religieux.
Les actions initiées par Caritas Tambacounda portent entre autres sur la mise en œuvre d’activités agricoles orientées vers le maraîchage, la production ouvrière et la production animale ainsi que l’aviculture et l’élevage des caprins, a rappelé l’Abbé Sagna.
La manifestation organisée dans la commune de Ndoga Babacar a été ponctuée par la finale de la sixième édition du tournoi de Caritas Tambacounda. Elle a apposé le village de Saré Dadi à celui de Pathiap.
Cette compétition a pour but de lutter contre l’insécurité alimentaire dans les zones d’intervention du projet de sécurité alimentaire dans le département de Tambacounda. Pour cette édition 2019, 15 villages des communes de Ndoga Babacar et Maka Colibatang ont participé à cette édition.
Au coup de sifflet final, les joueurs de Sare Dadi se sont imposés sur le score de 4 à 0. Le chargé des programmes de Caritas Tambacounda, Léon Sarr a indiqué que les équipes ayant participé au tournoi allaient bénéficier d’un accompagnement en agriculture, aviculture ou maraichage.
IDY SE FAIT DESIRER
Le leader de Rewmi annoncé en grande pompe au séminaire de la Jeunesse de son parti et de la coalition qui l’avait soutenu lors de la dernière présidentielle, a fait faux bond
Idrissa Seck va encore se faire désirer. Puisqu’il n’a pas été au séminaire des jeunes de son parti et de sa coalition comme annoncé. Son vice-président, Déthié Fall, était plutôt le «client» de la presse.
Le leader de Rewmi était annoncé en grande pompe au séminaire de la Jeunesse de son parti et de la coalition qui l’avait soutenu lors de la dernière Présidentielle. Tous guettaient une déclaration sur les actualités comme l’affaire des 94 milliards, la polémique sur une éventuelle tentative d’un 3ème mandat par Macky Sall, le dialogue, la gestion des ressources pétrolières et gazières… Mais il n’y a pas eu l’ombre d’un Idrissa Seck, samedi. Sur place, et à sa place, c’est son vice-président qui s’adressera à la presse. Interpellé sur la rareté des sorties de son président, Déthié Fall explique : «C’est quelqu’un qui a occupé énormément de stations politiques, qui a fait plus de 30 ans d’opposition, qui connaît les temps politiques, les événements, leur ampleur, leur importance. Par conséquent, c’est quelqu’un qui sait choisir ses moments de communication.» Si justement Idrissa Seck était si attendue, c’est en partie parce qu’il venait, avec Madické Niang, Issa Sall, Gakou, Pape Diop, Hadibou Soumaré, de lancer un cadre de concertation. Sur cette question, Déthié Fall précise que ce rapprochement entre ces leaders de l’opposition est une continuité puisqu’il y avait déjà eu des rencontres au lendemain de l’élection présidentielle du 24 février dernier.
«Ce sont de grands leaders très soucieux du développement du pays, des préoccupations des populations sénégalaises. C’est pourquoi ils n’ont pas attendu une évolution ou des événements politiques pour se concerter et avoir des positions communes sur des situations précises. Aujourd’hui, il y a nécessairement une ouverture vers d’autres leaders de l’opposition pour que ce front soit plus consolidé, plus proche des populations et qui soit composé de hauts responsables, de personnalités qui connaissent l’Etat, la marche du pays, celle de l’Afrique et du monde pour apporter les meilleures réponses aux différents problèmes qui se posent. Donc, ce front n’est pas une réponse à quoi que ce soit mais un processus qui est arrivé à un terme à partir duquel il fallait en parler et faire appel à d’autres leaders», insiste le vice président de Rewmi.
3ème mandat
M. Fall estime, par ailleurs, que l’intention prêtée au chef de l’Etat de faire un troisième mandat «n’est pas un débat au niveau de Rewmi et ne devrait pas l’être dans le pays». «Le président Macky Sall lui-même avait répondu à cette question. Il a dit que c’est de son initiative d’avoir introduit le deuxième alinéa qui dit que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Donc, c’est clair à son niveau et à l’endroit des Sénégalais. Je ne vois pas pourquoi on veut en faire un débat aujourd’hui», s’étonne-t-il. Avant d’ajouter : «Avec l’évolution démocratique que le pays a connue ces dernières décennies, le Président Sall ayant vécu avec nous dans l’opposition la prise en charge de cette préoccupation fondamentale en 2012, je ne vois pas pour quelle raison en 2024, 12 ans après, il voudrait remettre le Sénégal dans ces mêmes travers qui n’ont produit que des choses extrêmement malheureuses et qui ont entaché la vie démocratique du pays.»
Les jeunes de Rewmi à l’assaut des collectivités locales
Ce séminaire des jeunes de Rewmi et de Idy2019 sur «Le leadership jeune au profit des collectivités locales» s’inscrit dans le cadre du déroulement de leur calendrier trimestriel d’activités. Il s’agit, selon Mory Guèye et ses camarades, de «renforcer la mobilisation, d’accentuer la descente sur le terrain mais aussi la prise en charge des questions politiques qui doivent amener le Président Idrissa Seck au Palais en 2024». Mais aussi, une occasion «de massifier davantage leurs différentes coordinations départementales et communales dans le but de mieux préparer les élections locales» dont la date n’est pas encore connue. De même, souligne-t-on, «ce séminaire avait pour objectifs de renforcer les connaissances des jeunes en matière électorale, mais aussi l’implication de cette importante tranche électorale dans le contrôle et la gestion des collectivités locales».
«C’EST LA MEILLEURE DECISION POUR MOI ET POUR L’EQUIPE»
Mborika Fall ne sera plus l’entraîneur du Dakar Université Club (Duc) la saison prochain.
Mborika Fall ne sera plus l’entraîneur du Dakar Université Club (Duc) la saison prochain.
L’ancienne Lionne, qui avait pris les rênes du club estudiantin en 2014, a pris la décision de se retirer et de laisser la place aux autres. Elle a fait cette annonce au cours d’une interview-vidéo au site Sport Sénégal.
«Quand on est sur le banc d’une équipe pendant cinq ans, avec des moments de joie et d’autres moments durs, et lorsque les difficultés prennent le dessus, il faut arrêter. C’est pourquoi j’ai pris la décision de me retirer à la fin du championnat, et ainsi donner la chance aux autres entraîneurs de s’exprimer», a-t-elle déclaré. Et de poursuivre : «J’ai bien réfléchi. Je me suis dit que c’est la meilleure décision pour moi et pour l’équipe. Si je n’ai pas une nouvelle destination, je me repose. J’y ai mûrement réfléchi, et je ne rentrerai pas dans les détails. J’ai vécu des moments durs ces dernières années, et c’est pourquoi je préfère laisser la place aux autres.
Je souhaite bien des choses au staff qui me succédera.»
Les ingrédients d’une crise réunis
A noter que son adjoint, Mahan Seck, a aussitôt annoncé lui aussi son départ du club juste à la fin match en déclarant : «On ne peut travailler que dans un bon état d’esprit.»
Avec le boycott de ses supporters samedi lors de la finale, ses deux défaites enregistrées en une semaine en Filles et Garçons et la démission de Mborika et de son adjoint, le Duc basket file tout droit vers une crise.
SUR PLUS DE 2500 FEMMES DEPISTEES, 10 % ONT DES LESIONS
Dans le cadre de la campagne « Octobre Rose » de cette année 2019, la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) a consulté plus de 2500 femmes entre Podor, Dagana et Dakar.
Dans le cadre de la campagne « Octobre Rose » de cette année 2019, la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) a consulté plus de 2500 femmes entre Podor, Dagana et Dakar. C’est le Dr Fatma Guénoune, présidente de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer ( Lisca) qui l’a fait savoir avant-hier, samedi 26 octobre, lors de la journée de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus organisée au stade Léopold Sédar Senghor.
«Cette année, c’est notre dixième édition d’Octobre rose au Sénégal. Nous avons consulté plus de 2500 femmes entre Dakar, Podor et Dagana. A Dagana, nous avons consulté plus de 600 femmes, à Podor 800 et nous sommes aujourd’hui à environ 2500 femmes examinées ».Cette annonce a été faite par la présidente de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca) Dr Fatma Guénoune. C’était avant-hier, samedi 26 octobre, lors de la journée de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus qui s’est tenue au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. Elle ajoutera qu’il y a 10 % de lésions précancéreuses qui ont été détectés dans l’ensemble.
Dr Fatma Gueoune se réjouit ainsi du fait qu’aujourd’hui, le tabou sur les cancers féminins soit levé au Sénégal. « Ces dernières années, nous avons constaté que les femmes sont préoccupées par leur santé. Parce que les cancers les plus importants au Sénégal, ce sont les cancers féminins et quand on fait appel aux femmes, elles viennent en masse. Cela veut dire que la sensibilisation a fait effet », a-t-elle remarqué.
Selon elle, ce regain est dû également à la mesure de la gratuité de la chimiothérapie des cancers gynécologiques prise par l’Etat du Sénégal. « Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles on a beaucoup plus de femmes qui viennent se dépister. Lors de notre première journée du 5 octobre, nous avons vu 1137 femmes venir.
Habituellement, on avait moins de 1000. Avant les femmes disaient qu’on n’a pas les moyens de se soigner, donc on ne va pas aller se faire dépister. Mais quand, maintenant elles ont la chance d’avoir le traitement gratuit, elles viennent volontairement se faire dépister », a noté la présidente de la Lisca..
La Lisca n’est pas seule dans cette lutte contre le cancer, car depuis 4 ans, elle est accompagnée dans son combat par la société Dubaï Port World dans le cadre du programme « Octobre Rose ». En effet chaque année, Dp Wolrd alloue un budget d’une vingtaine de millions à la Lisca. « Nous avons souhaité accompagner la Lisca dans le cadre du programme Octobre rose qui vise à combattre le cancer. Depuis 4 ans, nous avons pu couvrir les districts de Rufisque. Louga, Saint-Louis et Diourbel. Cette année, on est à Podor et à Dagana. Il s’agit de former le personnel médical, de leur donner les connaissances et les compétences nécessaires pour pouvoir dépister les cas de cancer. Nous offrons également à ces districts sanitaires un appareil de cryothérapie qui permet dès la constat de lésions précancéreuses de pouvoir les fixer et de pouvoir, par le biais de la Lisca, avoir un suivi particulier », a fait savoir Khady Diaw, directrice des ressources humaines de Dp World Dakar.
UNE POLEMIQUE AUTOUR DE 1216 HECTARES
Une vive polémique s’est installée dans les communes de Nguéniène, Malicounda et Sandiara, dans le département de Mbour. Ce, à cause du déclassement de la forêt de Balabougou pour un projet agricole de 1216 hectares.
Une vive polémique s’est installée dans les communes de Nguéniène, Malicounda et Sandiara, dans le département de Mbour. Ce, à cause du déclassement de la forêt de Balabougou pour un projet agricole de 1216 hectares.
De nombreux agriculteurs et des éleveurs se sont rassemblés de nouveau hier, dimanche 27 octobre, dans la forêt classée de Balabougou pour tenir une assemblée générale et dire «non» au projet agricole les privant de 1216 hectares de leur terre. Ils sont formellement contre le déclassement de cet espace exploité, en partie, par des centaines de bergers. Pendant la saison sèche, ils y séjournent avec des milliers de têtes de bétail transhumant et provenant des régions centre-ouest (Thiès, Diourbel, Dakar) et même de Louga.
Ce qui installe vive polémique dans le monde rural notamment dans les communes de Nguéniène, Malicounda et Sandiara, du département de Mbour. Ils l’ont matérialisé par une présence massive sur le site et des pancartes avec des inscriptions rejetant le projet.
Le rejet systématique pour eux, reste la seule alternative d’arrêt de leurs manifestations et contestations. Dans le cas contraire, les éleveurs et les agriculteurs envisagent de faire une grève de la faim sur le site jusqu’à la mort ou à la satisfaction de leurs doléances.
Bouré Diouf, un des porte-paroles, des éleveurs et des agriculteurs a fait la genèse du projet agricole prévu dans la forêt de Nianing. Selon lui, tout est parti d’une réunion convoquée à Thiès dans la capitale régionale. Les représentants des commune de Malicounda et de Nguéniène ont été informés du besoin du déclassement de la dite forêt suite à un besoin de 1216 hectares pour un projet agricole, une demande introduite par le maire de Nguéniène et ministre conseiller du président de la République. Depuis, cette rencontre, les éleveurs et agriculteurs de la zone sont formels et exclus «toute possibilité de mise en place de cette initiative» les privant de leurs activités. Il a révélé la mise en place d’un comité de veille de 20 personnes censées travailler en leurs noms partout où besoin se fera sentir.
Saliou Ba de la localité de Nianing attire l’attention sur l’importance de la forêt de Nianing polarisant des dizaines de villages des communes de Nguéniène, Malicounda, Sandiara, et Séssène et abritant des troupeaux transhumants de l’ouest du pays. Selon ses propos, «la zone est dite agro-pastorale mais le maire de Sandiara, Serigne Guèye Diop, a noyé le poisson dans l’eau». Il devait organiser des foras communautaires et recueillir les avis avant de s’engager dans un bras de fer aux conséquences incalculables.
Il a rappelé l’engagement des habitants de Nianing dans la commune de Malicounda ayant traduit leur avis par une collecte de 500 signatures disant non au déclassement de la forêt de Balabougou. Il a aussi dit tout leur engagement à entamer une grève de la faim jusqu’à la mort ou bien au rejet du projet.
Amadou Ka, le secrétaire général de la maison des éleveurs du département de Mbour a fait le point des démarches menées auprès des autorités communales et préfectorales pour l’annulation de ce projet. Selon lui, si les autorités persistent dans le maintien du déclassement de la forêt, ils vont déposer une demande de marche sur la table du préfet de Mbour comme étant le début d’un plan d’actions. A l’en croire, le projet envisagé vise la production de melons et de pastèques dont le troisième est vendu à l’extérieur au Sénégal.
EN ALGERIE, DEUX EX-PREMIERS MINISTRES DE L'ERE BOUTEFLIKA PARMI LES 22 CANDIDATS A LA PRESIDENTIELLE
L'autorité nationale indépendante des élections a indiqué dimanche avoir enregistré 22 candidatures à la présidentielle algérienne, dont celles de deux anciens Premiers ministres du président déchu Abdelaziz Bouteflika
L'autorité nationale indépendante des élections a indiqué dimanche avoir enregistré 22 candidatures à la présidentielle algérienne, dont celles de deux anciens Premiers ministres du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Vingt-deux candidatures ont été enregistrées par l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) pour la présidentielle du 12 décembre en Algérie. Parmi elles figurent les noms de deux anciens Premiers ministres du président déchu Abdelaziz Bouteflika, a indiqué, dimanche 27 octobre, l'agence de presse officielle APS. Il s'agit d'Ali Benflis et d'Abdelmadjid Tebboune.
Agé de 75 ans, Ali Benflis se présente depuis 15 ans comme le principal opposant d'Abdelaziz Bouteflika, dont il fut chef du gouvernement en 2000.
Limogé en 2003, il est de nouveau candidat contre Abdelaziz Bouteflika l'année suivante, puis en 2014. À chacune de ses tentatives d'accession au pouvoir, Ali Benflis est arrivé en deuxième position, derrière l'ex-président, chaque fois réélu avec plus de 80 % des voix.
De son côté, Abdelmadjid Tebboune, 73 ans, a été haut fonctionnaire, puis plusieurs fois wali (préfet) avant d'être nommé ministre de la Communication d'Abdelaziz Bouteflika à son arrivée au pouvoir en 1999. Ce dernier le rappelle au gouvernement en 2012 et lui en confie la tête en mai 2017 avant de le limoger trois mois plus tard sur fond de lutte de clans dans son entourage.
Favoris du scrutin
Sur la liste des candidats, deux autres noms rappellent l'ère Bouteflika. Azzedine Mihoubi, du Rassemblement national démocratique (RND) – pilier de la coalition ayant soutenu Abdelaziz Bouteflika durant sa présidence – fait également partie des candidats. Tout comme Abdelkader Bengrina, représentant d'El-Bina, petit parti membre d'une coalition islamiste, dont l'un des députés a été élu en septembre à la présidence de l'Assemblée nationale.
Ce sont toutefois Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis qui font figure de favoris à cette présidentielle. Une élection rejetée par le mouvement de contestation inédit né fin février.
Les manifestants refusent en effet que la présidentielle soit organisée par le pouvoir, toujours aux mains d'ex-figures des vingt années de présidence d'Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission en avril sous la pression conjuguée de l'armée et de la rue.
Désormais, l'Anie dispose de sept jours pour statuer sur la validité de ces candidatures, et publier la liste des candidats retenus. Liste qu'elle devra ensuite transmettre au Conseil constitutionnel, pour validation définitive.
PLAINTES ET COMPLAINTES DES ADMINISTRATEURS CIVILS
Mamadou Ibrahima Lô, président sortant de l’Association des administrateurs civils du Sénégal (Aacs), a livré son dernier cahier de doléances à Aly Ngouille Ndiaye à Mbour.
Les doléances des administrateurs civils se résument à l’accès au logement, la valorisation de leur statut, la défense de l’honorabilité de leur corps…
Mamadou Ibrahima Lô, président sortant de l’Association des administrateurs civils du Sénégal (Aacs), a livré son dernier cahier de doléances à Aly Ngouille Ndiaye à Mbour. Il cite le «fonctionnement de l’Administration publique, la responsabilisation et la valorisation du corps, la défense de l’honorabilité des administrateurs civils, l’amélioration de la rémunération, l’accès au logement». M. Lô déplore le fait que «les administrateurs civils restent à ce jour le seul corps parmi les hauts fonctionnaires brevetés de l’Ena à ne disposer d’aucune indemnité attachée au corps en dépit de leurs nombreuses sujétions et des fonctions stratégiques qu’ils ont vocation à occuper au sein de l’Administration publique. C’est pourquoi un sentiment de légitime incompréhension anime la majorité des collègues, toute génération confondue, et nous renouvelons cette invite à l’Etat pour un examen bienveillant de cette situation singulière», explique t-il. Le président sortant de l’Aacs estime que «le présent et le futur du Sénégal se construiront par l’engagement loyal et efficace des hauts fonctionnaires de l’Etat et les administrateurs civils sont au premier rang».
Il lègue le combat à son successeur Maguette Sène, qui doit relever ces défis. «Outre la sauvegarde du prestige du corps, il y a la remobilisation des administrateurs civils, le retour de l’esprit de corps avec son corollaire la solidarité entre collègues, le culte de l’excellence et de la performance, la nécessaire adaptation de nos collègues aux nouvelles exigences de l’action publique qui requièrent des connaissances pointues sur des matières insuffisamment adressées au cours de leur formation initiale et enfin l’impérieuse nécessité d’inciter les administrateurs civils à renouer avec l’inter ministérialité», avance-t-il. En espérant que l’administrateur du 21ème siècle «ne se retrouve en queue de peloton dans l’agora de la compétition administrative».
En écho à ces revendications, le ministre de l’Intérieur a insisté sur le rôle de l’administrateur civil qui «est la cheville ouvrière, la mémoire et le moteur qui fait fonctionner l’Administration publique». «Votre présence remarquable dans les échelons administratifs, de la présidence de la République aux postes territoriaux, en passant par les ministères et autres administrations autonomes, est assez illustrative de vos missions. C‘est ce qui explique votre devise : servir l’Etat et non se servir de l’Etat», a rappelé le ministre de l’Intérieur.
Lequel a promis d’être «le premier défenseur de vos intérêts pour que le prestige qui a toujours auréolé ce corps ne s’éteigne à jamais. Ce serait un secret de polichinelle que de parler des nombreuses attentes des administrateurs civils du Sénégal. Il s’agit d’une question bien prise en compte par la plus haute autorité et nous continuerons à plaider pour sa satisfaction», promet le ministre de l’Intérieur.
Par Ibrahima SENE
COMMISSION DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME, IL NE FAUT PAS S’ARRETER AUX SANCTIONS ADMINISTRATIVES !
Les Sénégalais se sont réveillés, ahuris, en lisant dans les réseaux sociaux et en écoutant les radios, les annonces faites par de fonctionnaires envoyés pour défendre le point de vue de l’Etat sur des questions relatives aux Droit de l’Homme,.
Les Sénégalais se sont réveillés, ahuris, en lisant dans les réseaux sociaux et en écoutant les radios, les annonces faites par de hauts fonctionnaires de l’Etat, qui étaient pourtant envoyés en mission auprès de cette Commission, pour y défendre le point de vue de l’Etat sur des questions relatives aux Droit de l’Homme, dont ceux de Karim M. Wade.
En déclarant publiquement devant cette Commission que l’Etat allait prendre des mesures de «réhabilitation de Karim Wade» et de ses «dédommagements», l’opinion publique attribuait immédiatement ce revirement du gouvernement à un «deal» entre Les Présidents Macky Sall et Abdoulaye Wade», dans la dynamique de leur réconciliation, au détriment des intérêts du peuple, et de la crédibilité de l’Etat sur ce dossier !
En effet, cette déclaration de ces hauts fonctionnaires de l’Etat s’est produite dans un contexte où les partisans de Karim Wade, dans l’opposition dans les organisations de Défense des Droits Humains au Sénégal, réclamaient son «amnistie»pour consolider les retrouvailles «Macky Wade», à laquelle même Karim, le concerné, ne pouvait croire en la possibilité juridique, au point de la refuser pour réclamer une « réouverture de son procès », seule en mesure de l’innocenter !
Karim Wade sait qu’il est condamné pour un délit économique qui l’oblige à payer à l’ Etat du Sénégal 138 milliards de Fr CFA, et qu’il ne peut retrouver ses droits civiques qu’en faisant recours en «médiation pénale» qu’il a refusée bien avant son procès, ou en obtenant la réouverture de son procès qui seul pourrait le réhabiliter et, éventuellement lui accorder de «dommages et intérêts».
C’est cette situation pénale qui l’a empêché de briguer la Présidentielle de 2019.
Donc, les déclarations de ces deux hauts fonctionnaires devant la Commission des Nations Unies, constituent un revirement spectaculaire, qui porte un grave discrédit à l’Etat, tant au niveau national, qu’au niveau international, en accréditant l’idée que Karim Wade a été condamné tout juste pour l’écarter de la Présidentielle, en instrumentalisant la Justice !
IL a fallu une réaction officielle rapide du Gouvernement du Sénégal, à travers un communiqué du Ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, portant démenti des déclarations de ces deux hauts fonctionnaires, en rétablissant la position officielle sur le cas de Karim Wade, et leur rappel à Dakar pour être entendus par le Ministère de la Justice qui assure leur tutelle, pour stopper le processus de dégradation grave de la crédibilité de l’Etat au niveau national et international.
A Dakar, après avoir été entendus par le Ministère de la Justice, ils furent relevés de leurs fonctions, comme sanction administrative.
Cette célérité du gouvernement afin de circonscrire les effets néfastes des déclarations de ces deux hauts fonctionnaires, devraient être salués pour tous ceux qui sont soucieux de préserver notre Etat, des conséquences graves de ces déclarations, pour la stabilité du pays.
C’est pour cela qu’il est étonnant de lire un communiqué de «l’Union des Magistrats du Sénégal» (UMS) qui prend la défense de leurs collègues, en dénonçant une «décision précipitée» et un «non- respect de parallélisme des formes», tout en témoignant de leur « intégrité », sans jamais faire aucune allusion sur la gravité de leur manque de loyauté, dans l’exécution de la mission que le gouvernement leur a confiée !
C’est une grave dérive corporatiste qui est en contradiction flagrante avec la mission qu’elle s’est assignée, en tant qu’organisation de défense des droits des Magistrats et de leur profession, de garant de la probité et de l’éthique des Magistrats dans l’exercice loyale de leur fonction.
Le fait que l’UMS n’ait pas condamné publiquement et sans équivoque le manque de loyauté, et d’éthique de ses deux collègues dans l’accomplissement de leur mission, qui a porté un si grave discrédit à l’Etat au niveau international, rend sceptique sur son engagement dans la lutte du peuple pour enraciner l’Etat de Droit au Sénégal.
La caution morale que l’UMS vient de donner à ses deux membres, est un précédent dangereux qui ne devrait laisser indifférent aucun Sénégalais, pour éviter qu’elle ne transforme ses revendications légitimes d’Indépendance vis-à-vis de l’Exécutif, en une stratégie d’édification d’un « Etat des Juges » !
C’est pour cela, étant donné la gravité de l’acte posé par ces deux hauts fonctionnaires devant la Commission des Nations Unies, il est vital que l’Etat édifie les Sénégalais et l’opinion mondiale sur les motivations de ces deux hauts fonctionnaires, en ouvrant une information judiciaire en leur endroit.
Il ne s’agit pas ici d’ouvrir un « front » contre les Magistrats, mais il s’agit de savoir s’il y a eu corruption étant donné l’enjeu financier du « dossier de Karim Wade » qui pèse pour 138 milliards, ou s’il s’agit d’un abus de position administrative pour porter un discrédit international sur l’Etat du Sénégal, ses Institutions républicaines et son Président de la République Chef de l’Etat, qui serait assimilable à un cas de « Haute trahison » !
Mes détracteurs vont crier à « l’inquisition », ou à une « dérive vers la Dictature » en s‘attaquant à des Magistrats !
Mais, il est important d’entreprendre une telle démarche, pour éviter que ce cas répréhensible de comportement de hauts fonctionnaires de l’Etat, ne soit pas un précédent dangereux, qui sape la crédibilité et l’autorité de l’Etat, la stabilité et la cohésion du peuple !
Un Magistrat, quel que soit son rang, ne peut pas être au- dessus des lois dans une
République Démocratique !
Ibrahima SENE
PIT/SENEGAL
Par Papa Mody Sow
LE SENS DU SECOND MANDAT POUR LE PRESIDENT
De nombreux actes posés par le président Macky Sall à l’entame de son second mandat présidentiel témoignent de sa volonté de parfaire le système démocratique sénégalais avant qu’il ne cède le pouvoir au prochain 5éme Chef d’Etat.
De nombreux actes posés par le président Macky Sall à l’entame de son second mandat présidentiel témoignent de sa volonté de parfaire le système démocratique sénégalais avant qu’il ne cède le pouvoir au prochain 5éme Chef d’Etat.
Au sortir de l’élection présidentielle qu’il a largement gagnée, il a eu la générosité presque magnanime de lancer un appel au dialogue national pour réexaminer et parfaire le processus électoral d’une part ; et de l’autre pour chercher un large consensus sur la gestion des ressources pétrolières et minières, sur la bonne gouvernance économique et institutionnelle au regard des mutations en cours au Sénégal et dans le reste du monde.
C’est dans ce cadre que sont intervenus la suppression du poste de Premier Ministre, le « fast track » dans l’administration, la sanction de plusieurs gestionnaires du nouveau régime pour faire la clarté sur des affaires nées de confabulations et de délations, le renouement du fil du dialogue avec l’ancien président Abdoulaye Wade. Au lendemain de ces retrouvailles tant souhaitées par le peuple, l’homme politique Khalifa Sall a bénéficié de la liberté dans des formes déterminées par la loi. Avant cela, l’activiste Guy Sagna et le journaliste Adama Gaye qui avaient défié les institutions, ont été élargis, à la suite de demandes formulées verbalement par plusieurs secteurs attachés à la paix et à la stabilité de notre pays.
Le retour au pays de Karim Wade est attendu sans que cela ne puisse en rien brouiller l’horizon social et politique.
Les oiseaux de mauvaise augure déçus sifflent la tristesse, au moment où ces rendez- vous avec l’histoire se déroulent sous leurs yeux : le dialogue politique dans le cadre du dialogue national, l’inauguration de la grande mosquée de Serigne Touba à Dakar, les rencontres Macky-Wade, les messages des hommes de Dieu pour la réconciliation des cœurs et des esprits, sans oublier le renforcement au quotidien des liens séculaires entre musulmans et catholiques du Sénégal.
C’est vrai que les difficultés économiques liées aux facteurs souvent exogènes et aux lourds financements comme les autoroutes et la sécurité ne manquent pas par moment de déteindre conjoncturellement sur l’aspiration naturellement humaine au mieux être. Mais le même vaillant peuple sénégalais-, qui a survécu aux dures années 1973 de sécheresse, et des programmes d‘ajustement structurel- qui a réalisé deux alternances démocratiques saluées à travers le monde entier- est encore aujourd’hui plus plein que jamais de nouveaux ressorts pour gagner le pari du développement.
Chaque fois que de besoin, le Sénégal fidèle à son hymne national se tient «debout » pour l’honneur et pour donner une leçon de grande démocratie au reste du monde, dans la paix et malgré la diversité des opinions.
Le président Macky Sall sait que ce prestigieux héritage ne doit pas se perdre entre ces mains. Le referendum constitutionnel qu’il a initié, avec les droits nouveaux adoptés, les pertinents résultats obtenus dans le déroulé de la phase1 du PSE dans les domaines de l’agriculture et des infrastructures pour une économie solidaire et résiliente, les programmes de désenclavement des régions de l’intérieur, la maitrise de l’économie numérique, de l’ergonomie et de l’écosystème du contenu local indiquent, entre autres progrès, matérialise une claire vision de la responsabilité d’un homme d’état plus préoccupé de résultats que de nombre de mandats, du reste, verrouillés par la nouvelle constitution. C’est un mauvais procès d’intention que de vouloir emmêler les pistes et nous installer dans une campagne électorale avant la lettre.
Le bilan de 7 ans de nouvelle gouvernance est largement convaincant avec ILA Touba, le pôle de Diamnadio avec ses infrastructures de rang mondial, le prolongement de la VDN, la mécanisation de l’agriculture avec l’optimisation des chaines de valeurs compétitives. Aujourd’hui, tous les nouveaux types d’accompagnement financier visent à renforcer le privé national dans l’exécution des projets liés au contenu local, en plus de leurs apports dans la logistique et l’ingénierie. Le plus intéressant reste à venir avec la mise en musique de notre économie qui sera plus productrice avec les futures exploitations minières, à partir de 2021.Les retombées des financements innovants dans le secteur de l’éducation et de la formation sont tout aussi prometteuses.
Il faut mieux porter fièrement et défendre un tel bilan magnifié au-delà de la sous région, avec les satisfécits de l’UEMOA, des pays producteurs de pétrole, et d’autres institutions comme la BAD et le FMI qui nous encouragent dans la ligne de performances adoptée, que de tenter d’atténuer l’ardeur au travail enclenché irréversiblement. Le Sénégal a changé physiquement structurellement.
Certes des apatrides à la solde de l’étranger alliés à des politiciens aigris et pollueurs professionnels de l’atmosphère politique chercheront toujours à manipuler des segments mal informés de la population. D’autres plus vicieux concoctent des plans en vue de semer la zizanie dans les rangs de Benno Book Yakaar et de la majorité présidentielle élargie, pour jeter le discrédit sur des hommes et des femmes dont le seul tort est d’être, soit des proches du président, soit des leaders à la compétence confirmée et prêts au sacrifice patriotique pour servir la nation.
L’heure est au travail qui nécessite l’union de toutes les forces vives de la nation, et en premier lieu de toutes les intelligences de la grande coalition autour du président Macky Sall.
Le Chef de l’Etat, à l’entame de son second mandat, n’a d’autre ambition que de poursuivre le travail pour réaliser le bonheur des sénégalais de tout bord. IL appelle à se concentrer sur cet objectif majeur en dehors duquel toute autre attitude n’est que pure diversion.
Par Papa Mody Sow
Journaliste Consultant en Communication
Administrateur Général du Parti de l’Espoir et du Progrès –PEP
Abdou Elinkine Diatta, (auto-proclamé Secrétaire général du Mfdc), a été abattu par des hommes armés qui ont fait irruption hier, dimanche, à Mlomp Blouf.
Abdou Elinkine Diatta, (auto-proclamé Secrétaire général du Mfdc), a été abattu par des hommes armés qui ont fait irruption hier, dimanche, à Mlomp Blouf. Cet acte de violence réactive une série d’interrogations sur ses vraies motivations. Simple meurtre, règlement de comptes ou processus de liquidation ? En tout cas, le processus de paix en marche accuse un coup dur et le fossé s’élargit sur les divisions internes du Mfdc.
C’est en pleine cérémonie d’intronisation qu’Abdou Elinkine Diatta a été abattu par des hommes armés qui ont fait irruption dans le village, à bord de motos Jakarta. Grièvement blessé, il a succombé à ses blessures quelques minutes après et le jeune intronisé est mort sur le coup, atteint par les rafales de ses bourreaux qui se sont évaporés dans la nature aussitôt, laissant derrière une psychose totale. Trois autres personnes ont été blessées et ont été évacuées à l’hôpital de Ziguinchor. Aux dernières nouvelles, c’est un commando qui a débarqué dans la zone pour perpétrer ce meurtre.
Qui sont les bourreaux d’Abdou Elinkine ?
C’est souvent le cercle de l’omerta. Difficile d’identifier les bourreaux de celui qui s’est toujours auto-proclamé Secrétaire Général du Mfdc, des éléments armés à bord de motos Jakarta qui ont tiré à bout portant sur Abdou Elinkine et les autres personnes sur place. L’homme n’était pas en odeur de sainteté avec ses anciens compagnons de guerre mais il est difficile de comprendre qu’Abdou Elinkine Diatta qui procédait souvent à des cérémonies d’intronisation dans sa zone puisse s’attirer les foudres de ces assaillants qui n’ont laissé aucune trace après leur forfait, si ce n’est leur armada déployé car ils étaient lourdement armés. Le mode opératoire de l’assassinat montre que ces éléments armés étaient bien informés de la présence et de la tenue de cette cérémonie d’Abdou Elinkine Diatta sur place hier, dimanche.
Règlement de comptes ou processus de liquidation ?
Une série d’hypothèses pourrait sous-tendre en tout cas les raisons de cet assassinat qui pourrait procéder d’un ciblage consécutif à un processus de liquidation. Entreprise de liquidation de tous ceux qui sont catalogués « traitres ». Et là, ceux qui sont considérés comme étant des traîtres de la cause sont ceux qui étaient leurs compagnons et qui ont fini par quitter les rangs du maquis pour se retrouver dans des dynamiques de pacification. Il semble s’y ajouter le fait qu’Abdou Elinkine s’était toujours proclamé secrétaire général du mouvement après la mort de l’Abbé Diamacoune Senghor en revendiquant la légitimité. Il a longtemps fonctionné sous ce registre : une attitude qui n’a pas plu à certains qui ne cachaient pas leur aversion pour l’homme. Et dans ses déclarations, Abdou Eloinkine Diatta a été très peu amène avec certains certains chefs de guerre comme Salif Sadio. D’où l’hypothèse d’un probable ciblage systématique fatal à l’homme. Qui plus est, on semble faire état du fait que ces derniers temps-ci, le chef rebelle Salif Sadio réactivait ses réseaux de la zone avec la tentative d’organisation à Kagnobon, à Thionk Essyl , des rencontres du Chef rebelle interdites par l’autorité.
Et certains pourraient voir d’un mauvais œil l’organisation de cérémonies par Abdou Elinkine Diatta au moment où les manifestations initiées par Salif Sadio sont interdites.
Ce meurtre d’Abdou Elinkine Diatta ressemble un peu à la série d’assassinats perpétrés il y a quelques années par des éléments armés qui avaient tué le chef rebelle Maurice Adioka dans les mêmes conditions.
L’ancien Président du Conseil Régional de Ziguinchor, El hadji Omar Lamine Badji, avait également péri sous les balles d’éléments armés qui avaient fait irruption dans son domicile à Sindian. Un an après, Chérif Samsidine Aïdara subit le même sort d’éléments armés qui l’ont froidement abattu chez lui à Mahmouda. Des meurtres qui ont un dénominateur commun ; ils ont été perpétrés sur des personnes « artisans » de la paix par des éléments armés supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc). En réalité, le meurtre d’Abdou Elinkine Diatta agresse sérieusement le processus de paix en Casamance et l’œuvre de réunification du Mfdc risque d’en pâtir encore plus. Les anciens rebelles reconvertis en prêcheurs de paix sont-ils les cibles de certains éléments radicalement opposés à la paix ? Cette interrogation taraude en ce moment tous les esprits dans cette partie sud du pays.