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26 juillet 2025
LA CAF VA STATUER ET DONNER SA DECISION
Le match qui devait opposer le Zamalek à Génération Foot est loin de connaître son épilogue. Alors que l’arbitre de la rencontre a donné victoire sur tapis vert aux Egyptiens, la Caf a annoncé qu’elle va étudier la question, avant de statuer prochainement
Le match qui devait opposer le Zamalek à Génération Foot est loin de connaître son épilogue. Alors que l’arbitre de la rencontre a donné victoire sur tapis vert aux Egyptiens, la Caf a annoncé qu’elle va étudier la question, avant de statuer dans les prochains jours.
Vainqueur lors de la manche aller en terre sénégalaise (2-1), Génération Foot devait croiser samedi le Zamalek, dans une rencontre prévue au stade international du Caire. Mais le match n’a pas eu lieu, malgré la présence de l’équipe sénégalaise en Egypte.
A la veille de cette rencontre, Génération Foot a reçu une note de la Confédération sénégalaise de football (CAF), lui notifiant que la rencontre aura finalement lieu à Alexandrie. Une décision incompréhensible, surtout à 24 heures de la date initialement retenue. Pour justifier une telle mesure, la Caf avait évoqué des problèmes d’insécurité dans la capitale égyptienne. Ce que les dirigeants de Génération Foot n’ont pas voulu entendre. Estimant être dans ses droits, le président Mady Touré a catégoriquement refusé de rallier Alexandrie, ville située à 210 kilomètres du Caire. Après avoir pris leurs mesures et fait constater les agissements de la partie égyptienne, la délégation sénégalaise a décidé de revenir à Dakar. Et selon propos du chargé de communication du champion du Sénégal en titre, il ne serait pas surprenant de voir le dossier atterrir sur la table du Tribunal arbitral du Sports (TAS).
DES MATCHS ONT BIEN EU LIEU AU CAIRE
Après le refus de Génération Foot de rejoindre Alexandrie, l’équipe du Zamalek s’est présentée hier au stade. Les joueurs égyptiens n’étaient pas seuls, car les officiels (arbitres) ont aussi effectué le déplacement. Mais en face, il n’y avait personne. Consciente de ce qui s’est passé, la Confédération africaine de football (CAF) s’est prononcée. Une réunion sur l’affaire Zamalek-Génération serait même prévue dans les prochains jours. « Suite aux mises à jour en cours concernant les détails du match CL 72 Zamalek contre Génération Foot, la CAF a étudié la situation et s’est rendue compte que les matchs de la Ligue égyptienne suivants ont été disputés au Caire: Enppi contre Al Gaish le 26 septembre 2019 au stade Petro Sport, Masr FC vs Aswan le 28 septembre 2019 au stade de l’Académie militaire et El Mokawloon vs Smouha le 28 septembre 2019 au stade Arab Contractors », indique un communiqué de la Caf. Et face à ces éléments, la Confédération africaine de football (CAF) a jugé nécessaire de se retrouver le plus rapidement possible pour statuer. «Par conséquent, veuillez noter que la décision finale concernant le match Zamalek / Génération Foot sera communiquée lors de la réunion de l’organe compétent », ajoute le communiqué de la CAF.
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KHALIFA SALL: DE LA PRISON AUX BRAS DE SA MÈRE
Gracié, l'ancien maire de Dakar quitte la prison pour retrouver sa mère
L'ancien maire de Dakar Khalifa Sall remis liberté, à la faveur d'une grâce présidentielle, a été acclamé par une foule en liesse lors d'une traversée nocturne allant de la prison de Rebeuss au domicile de sa mère.
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LA COMMISSION DE DÉLIVRANCE DE LA CARTE DE PRESSE MISE EN PLACE AVANT DÉCEMBRE
Le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng, a soutenu que la Commission de délivrance de la Carte nationale de la presse sera mise en place avant la fin de l’année
Le directeur de la Communication, Ousseynou Dieng, a soutenu que la Commission de délivrance de la Carte nationale de la presse sera mise en place avant la fin de l’année. Il a fait cette annonce en marge de l’atelier de formation en dialogue social organisé par le Réseau des Journalistes en Dialogue Social (Rejdis) en partenariat avec le Haut Conseil du Dialogue Social.
Considérée comme un secteur non assaini depuis plusieurs années, la presse sénégalaise rencontre aussi d’énormes difficultés sur le plan financier. Lors de l’atelier de formation des membres du Rejdis, le directeur de la communication Ousseynou Dieng a souligné le rôle important de la presse dans la contribution pour la démocratie participative à travers le pluralisme de l’information. Il en est aussi de sa fonction dans la stabilité et la cohésion sociale des facteurs essentiels pour aspirer à un développement durable. A la suite de cela, Ousseynou Dieng est revenu sur le nouveau Code de la presse qui tarde à être appliqué. «Depuis 2017, nous avons un nouveau Code de la presse qui assoit un cadre juridique pour permettre à la presse de travailler normalement. Aujourd’hui, nous sommes à la finalisation des textes d’application et parmi ces textes, la priorité numéro 1 est l’assainissement du secteur», indique le directeur de la Communication qui annonce, par ailleurs, la disponibilité des cartes de presse nationale numérisées. «Nous avons fini d’élaborer les cartes de presse numérisées avec beaucoup d’innovation. Les cartes seront délivrées par la Commission nationale de délivrance des cartes.
Cette commission joue le rôle de validation des acquis de l’expérience pour ceux qui ont de l’expérience sans le diplôme. Ce sont les acteurs de la presse eux-mêmes qui vont en assurer la gouvernance qui vont en délivrer», affirme Ousseynou Dieng qui a révélé qu’il y avait un petit problème par rapport à ce dossier. «Quand vous mettez en place les textes juridiques, il faut que tous les visas soient réglées. Le seul visa qui nous posait problème, c’est qu’on voulait avoir un système de régulation à la hauteur des ambitions. Nous sommes en train d’élaborer tous les arrêtés pour permettre à la presse de travailler. Nous avons fini avec l’arrêté sur la question du financement de la presse. Il faut non seulement assainir le milieu, mais aussi permettre d aux médias d’avoir un environnement juridique capable de promouvoir des acteurs économiquement viables. Et en qui concerne le privé sur cette question, nous envisageons de modifier l’aide à la presse pour aller vers un Fonds d’appui d’aide à la presse», dit-il.
Et ce sont les acteurs de la presse qui vont siéger dans cet organe de gouvernance qui va attribuer l’aide sur la base de critères. «On l’a dit et redit, n’est pas journaliste qui veut. Donc, c’est aux acteurs de garantir la protection de leur métier. Nous sommes prêts à mettre en place tous les instruments nécessaires pour permettre à la presse de sécuriser et d’assainir le milieu. Les cartes sont disponibles et nous attendons d’installer la commission. Je peux vous garantir qu’avant décembre, la Commission va être mise en place», assure-t-il.
«TAXAWU TAÏBA» DENONCE LES IMPENSES DE 105 FCFA/M2, VERSEES AUX IMPACTES DU PARC EOLIEN.
Des jeunes de Taïba Ndiaye, regroupés au sein du mouvement dénommé «Taxawu Taïba», ont investi hier les rues, pour dénoncer les impenses de 105 Fcfa/m2, versées aux impactés du parc éolien.
Des jeunes de Taïba Ndiaye, regroupés au sein du mouvement dénommé «Taxawu Taïba», ont investi hier les rues, pour dénoncer les impenses de 105 Fcfa/m2, versées aux impactés du parc éolien. Dans une colère noire, ils se sont également insurgés contre la mise à l’écart des cadres locaux, en ce qui concerne le recrutement de personnels qualifiés
Le mouvement « Taxawu Taïba » a déversé hier sa colère dans les rues, à travers une marche qui est partie de la place de la grande mosquée, jusqu’à la sortie du village. Selon l’ingénieur Amar Samb, président du mouvement, la manifestation était destinée à dénoncer une pratique qui se fait actuellement dans la commune de Taïba Ndiaye. La pratique constatée par tout le monde, dit-il, vient des principaux responsables du Parc Eolien, avec la complicité des autorités locales.
Très en colère, il soutient : «cette entreprise est venue dans la commune de Taïba Ndiaye, nous l’avons accueillie à bras ouverts, mais malheureusement elle est en train de dilapider les terres de la localité, et de tromper les populations». A la demande des populations, souligne-t-il, le mouvement «Taxawu Taïba» est allé à la rencontre des responsables du parc éolien pour leur faire part de la situation que vit la localité, consécutivement à l’implantation de la centrale. Non seulement, ils se sont accaparés des terres des pauvres paysans, mais encore ils ne les ont pas indemnisés de façon correcte, d’autant que le barème d’indemnisation était fixé à 105 Fcfa le m2.
Pour lui, cela signifie dire que l’entreprise est venue causer des dommages, sans prendre la peine de les réparer. S’agissant des recrutements, il indique qu’aucun prétendant originaire de la localité n’a été retenu alors que la commune regorge de cadres ayant tous les profils. «Dans la commune, il y a des docteurs, des techniciens de toutes les branches, des ingénieurs», clame le président de Taxawu Taïba qui estime que les demandeurs d’emploi issus de la commune ont déposé leur CV dès que les opérations ont commencé, mais malheureusement aucun d’eux n’a été retenu, en ce qui concerne le recrutement de personnels qualifiés.
Pourtant, indique-t-il, le Maire Alé Lô avait dit à travers les médias que chaque année 300 jeunes de la localité sont mis au service des entreprises installées dans la commune. «Cette information n’est pas avérée et cette affaire de recrutement au Parc Eolien en est une parfaite illustration. Aucun projet concernant le travail des jeunes n’a commencé, venant de ce parc éolien. Nous avons alerté l’autorité locale et les responsables de l’entreprise au sujet du recrutement, mais ce qu’ils nous disent ne nous rassure pas », soutient l’ingénieur Amar Samb. «En en tant que jeunes et citoyens, nous ne resterons pas les bras croisés, nous allons combattre cette injustice. Cette marche n’est que le début du commencement. Nous demandons à l’autorité locale et aux autorités nationales de se ressaisir et prendre en compte le fait que 411 paysans ont été touchés par ce projet», martèle-t-il.
Par ailleurs, Amar Samb souhaite que la lanterne des populations soit éclairée, au sujet de la convention entre la commune de Taïba Ndiaye et le Parc Eolien. «La demande a été faite auprès de l’autorité locale, mais jusqu’à présent, aucune réponse n’a été donnée. C’est ainsi que demande a été faite à l’entreprise de publier la convention, mais là également rien n’indique que ce sera fait, pour que tout le monde sache ce qui se passe réellement», dit-il avant d’ajouter que le maire Alé Lô a déclaré à la radio, que d’après la convention, le parc va injecter 500 millions Fcfa chaque année dans la commune. Au même moment, les responsables du parc éolien parlent de 700 millions de Fcfa. «Cette différence de 200 millions de Fcfa mérite des explications claires», affirme Amar Samb.
MAMADOU TALLA CLARIFIE TOUT
Exit la clameur autour du voile. Le ministre de l’Education nationale pense à l’avenir et à ses ambitions de rebâtir l’école de la République et d’en faire une école de la réussite.
Exit la clameur autour du voile. Le ministre de l’Education nationale pense à l’avenir et à ses ambitions de rebâtir l’école de la République et d’en faire une école de la réussite. A la veille de rentrée scolaire prévue à partir de demain, Mamadou Talla ouvre ses portes à « L’As ». Entre la crise du voile, les menaces des syndicats et les nouvelles créations à l’image des lycées d’intégration nationale pour l’équité (Lineq), l’ancien ministre de la Formation professionnelle clarifie tout dans cet entretien exclusif avec «L’As»
Nous sommes à quelques jours de l’ouverture des classes. Avez-vous espoir que le concept «Oubi tay jang tay» sera une réalité ?
Si la rentrée scolaire est prévue pour le 3 octobre pour les élèves et le 1er octobre pour les enseignants et le personnel administratif, le travail a commencé depuis très longtemps. Nous avons passé pratiquement tout le mois de septembre à travailler pour la rentrée à travers des séminaires et plusieurs autres rencontres par secteur. La rencontre la plus importante, c’est le séminaire de rentrée pendant quatre jours. C’était une innovation par rapport ce qu’on faisait jusque-là. Pour ce séminaire, les partenaires sociaux, la société civile, les enseignants et les inspecteurs ont accepté d’être autour d’une table pour la première fois. C’est une rupture. Parce qu’auparavant, c’était une rencontre de l’administration d’un côté et des partenaires sociaux de l’autre. J’ai dit non. Il faut accepter d’aller ensemble pour pouvoir régler les problèmes de l’école ensemble. C’était très difficile, mais nous l’avons réussi. Il y a eu d’autres séminaires qui ont permis d’affiner les décisions qui ont été prises. Cela nous a permis aussi d’anticipé sur la Semaine de la Propreté de l’Ecole. Donc, nous avons essayé partout de donner une touche nouvelle. J’ai eu une rencontre avec les inspecteurs et une autre avec les partenaires sociaux. Nous avons organisé plusieurs plénières. La deuxième innovation, c’est d’aller dans la zone sud du pays pour tenir les Comités Régionaux de Développement (Crd). Là aussi, les inspecteurs ont accepté de travailler avec tous les acteurs pour présenter un document qui nous a permis d’avoir une base de travail. Notre ambition, c’est de redonner à cette école publique la place qu’elle a toujours occupée en instaurant davantage ce qu’on appelle une école de la République, une école de la réussite où il y a l’inclusion. La nouveauté est que tous les acteurs soient associés à toutes les actions que nous menons.
Y a-t-il d’autres nouveautés ?
Je suis en train d’installer un nouveau projet. Pratiquement les 2/3 des élèves vont à l’école sans prendre le petit déjeuner. Il faut agir. J’ai un projet avec des partenaires. On va installer des machines dans les écoles élémentaires, surtout dans les régions, pour que, dès son arrivée à l’école, l’élève puisse avoir le petit déjeuner avec des machines qui font des pains, du lait moyennant par exemple 50 Fcfa. Ce sont des Repas universels solidaires écoles (Ruse).
On parle d’autres écoles d’excellence à l’image du lycée de Diourbel ?
Le président de la République a décidé conformément aux 11 directives que nous orientions les élèves vers des séries scientifiques. Il faut l’égalité des chances. Pour le moment, le Président Macky Sall a décidé la construction de grands lycées scientifiques dans trois régions. Il s’agit des régions de Kaffrine, Sédhiou et de Matam. Ce sont des Lycées d’Intégration Nationale pour l’Equité (Lineq) avec des internats. Les élèves sont identifiés depuis la classe de 6e et sont encadrés dans ces grands lycées à forte dose scientifique. Après ces trois lycées, on va construire certainement d’autres pour une couverture nationale. Ce sont de grands lycées qui favorisent l’équité. On y entre par voie de concours, comme le lycée Mariama Ba.
Etes-vous optimiste avec les menaces des syndicats ?
Nous travaillons avec les syndicats les plus représentatifs regroupés au sein du Groupe des sept (G7) plus le Syndicat des Inspectrices et Inspecteurs de l’Education Nationale du Sénégal (Siiens) qui était en grève depuis mai 2018. Maintenant s’agissant des préavis de grève, chaque année les préavis de grève sont déposés. Mais le fait qu’on ait démarré hier la grande rencontre avec les différents ministères et les acteurs sous la direction de Cheikh Kanté, nous a permis de faire le tour des accords de 2018. On est dans une bonne direction. Même s’il y a eu des préavis, je crois qu’on va aller dans le sens de l’apaisement.
Des syndicalistes vous demandent d’être plus concret.
Etre plus concret, d’abord c’est associer les syndicats à tout ce qu’on fait. Etre plus concret, c’est faire face quand un cas très difficile s’est posé à Bignona où trois agents sont sortis du système. C’est aussi résoudre des problèmes sans que les Sénégalais ne le sachent. Chaque jour, les syndicats m’interpellent et ensemble on trouve des solutions aux problèmes. Je pense que pour être concret, il faut oser affronter les problèmes et trouver des solutions. Il n’y a pas de solutions miracles. Je donne de la considération aux syndicats et ils sont associés à tout. Ce qui m’a permis, d’ailleurs, après avoir fait le point, de déterminer nos priorités. Elles sont au nombre de cinq. La première priorité, c’est l’apaisement du climat social. Quels que soient les investissements, si le climat social n’est pas apaisé, on ne peut rien faire. C’est pourquoi, il faut aider les enseignants pour qu’ils puissent exercer correctement leur travail. La deuxième priorité, c’est l’efficacité et l’efficience parce que l’Etat du Sénégal met beaucoup de moyens dans le système éducatif. Il faut que l’élève qui se trouve à Tambacounda sente les moyens injectés dans le système. Et il faut qu’on arrive à éliminer les redondances dans les offres de formations. Il faut arriver, après une phase pilote, à organiser et harmoniser tout ce qu’on fait. Par exemple, lecture pour tous est un excellent concept qui est dans six régions. Il ne faut pas avoir des écoles à plusieurs vitesses. La troisième priorité, c’est la généralisation de la formation des enseignants. Les administrateurs des écoles doivent être accompagnés. La quatrième priorité, c’est l’élargissement de l’accès à l’éducation de base. La dernière priorité, c’est l’éduction aux valeurs, notamment la citoyenneté, le patriotisme etc. Ces valeurs doivent être inculquées aux enfants à partir de l’école.
Certains expliquent la baisse du niveau par les grèves récurrentes. Comment comptez-vous y remédiez
Je crois que les syndicats sont conscients de la situation. Les secrétaires généraux des syndicats du G7 que j’ai vus sont des responsables. Ils se soucient des conditions de travail de leurs collègues. Je leur ai dit que nous avons intérêt à réformer notre système éducatif, à nous équiper mieux, à mieux former les enseignants, à nous auto évaluer dans nos pratiques de tous les jours, à diversifier nos méthodes pédagogiques et favoriser la formation des enseignants par des universités virtuelles. On parle souvent de la mise en position de stage. Le ministère est coincé, car lorsqu’enseignant dans une école élémentaire demande à être formé à l’Université de Dakar, s’il réussit c’est quasiment une classe qui est fermée. Mais avec les formations à distance, ils pourront rester sur place. D’ailleurs, nous avons augmenté le nombre d’enseignants mis en position de stage et nous avons ouvert d’autres filières. Nous avons donné 172 postes et il n’y avait que 74 qui avaient présenté leur candidature. Il y avait des matières qui ne les intéressaient pas. On a dit qu’on ouvre cela pour toutes les matières. En dehors de cette mise en position de stage physique, nous ouvrons des formations à distance et dans toutes les matières. Aujourd’hui, les enseignants représentent 72% de l’effectif de la Fonction publique. Sur 140.000 fonctionnaires, les 98.000 sont des enseignants. Nous voulons qu’ils soient bien formés afin qu’ils deviennent mobiles.
Justement, les syndicats réclament la création du corps des administrateurs de l’école. Allez-vous accéder à leur requête ?
Dans certains pays, le corps des administrateurs de l’école existe. Le problème, c’est que, par exemple si un professeur devient censeur des études etintègre le corps des administrateurs après une formation, s’il n’est plus censeur, il ne pourrait pas revenir au corps des enseignants. Cette question n’est pas totalement vidée. L’autre option qui existe dans certains pays, c’est de permettre à un enseignant de bénéficier une formation s’il est nommé proviseur. Nous continuons d’étudier la question. Mais toujours est-il que celui qui est nommé proviseur ou directeur devrait être accompagné en terme de connaissances parce que le sujet n’est plus le même.
Dans le monitoring, les acteurs ont déploré les lenteurs administratives dans le traitement des dossiers. Votre commentaire sur cette question.
Cette question me concerne. Parce que les problèmes de logement, de l’Ipres, les lenteurs administratives etc. Si tout cela arrive à bloquer le système, je suis directement concerné. Vendredi dernier lors de la rencontre, le représentant du ministre de la Fonction publique disait qu’ils n’ont pas d’instances. LeDirecteur de la solde a dit que nous avons traité tous les dossiers qui nous sont parvenus et des milliards sont versés aux enseignants. Mais le problème réside dans le traitement des dossiers. Par exemple un enseignant qui se trouve à l’intérieur du pays peut faire sa demande et qu’il y ait des erreurs. Une fois au ministère de l’éducation, une erreur est décelée, mais on ne même pas où retourner le dossier. La solution qui vaille, c’est recourir au numérique. Ils ont commencé avec la modernisation de l’administration. Il y a un guichet unique. Franchement on est en train d’avancer dans le traitement des dossiers, mais on peut aller encore beaucoup plus vite.
Quid du retard de l’octroi des prêts Dmc ?
Il n’y a pas de blocage. Le gouvernement s’est engagé à verser 3,5 milliards Fcfa. Mais au-delà, il y a d’autres méthodes qui facilitent l’accès au logement. Le Président Macky Sall a décidé de construire 100.000 logements. Au niveau de l’éducation nationale, nous avons la chance que les enseignants ont un emploi garanti.Il faut créer des conditions pour que l’enseignant ait un logement dès sa prise de service sans passer par les prêts Dmc. Il faut que nous arrivions à faciliter l’accès au logement aux jeunes sortants des écoles de formation. On est en train de créer une Fondation au niveau du ministère de l’Education nationale qui va accompagner les enseignants pour l’accès au logement. Toujours est-il que cet engagement de l’Etat pour les prêts Dmc sera respecté. On a commencé à verser des tranches.
Vous avez parlé de l’éducation inclusive. Est-ce qu’il est envisagé l’harmonisation des règlements intérieurs des écoles par rapport ce qui s’est passé avec la crise du voile.
Il faut qu’on regarde l’éducation comme un système. Mais dans ce système avec les 3,55 millions élèves, on peut dire que le million viennent des écoles privées. L’enseignement privé est organisé autour de textes. Un règlement intérieur doit suivre un canevas. En dernier ressort, c’est l’académie qui valide. Ce qu’on compte faire cette année, c’est de revoir le règlement intérieur en travaillant avec tous les acteurs pour qu’on donne les grandes lignes des règlements intérieurs en phase avec nos lois. En dehors de ces grandes lignes qui encadrent les textes, une école peut avoir un règlement spécifique, notamment en fixant les horaires. Ces cas spécifiques vont s’ajouter aux grandes lignes.
Comme l’école est laïque, la direction de l’enseignement privé catholique n’est-il pas une entorse à ce principe?
Il faut faire la part des choses. Depuis Jules Ferry, on parle de l’école laïque. Il y a plusieurs définitions. Certains disent que tant qu’il n’y a pas de désordre public, les croyances peuvent être accepté, d’autres pensent que l’école est laïque et par conséquent les signes religieux sont bannis. Au Sénégal nous avons le bon voisinage. Si vous voulez faire référence à l’institution Sainte Jeanne d’Arc qui est là depuis 1939 et qui a formé plusieurs jeunes, il suffit d’accompagner l’école pour qu’il y ait une entente au niveau de l’administration et des parents d’élèves pour qu’ils aient un règlement intérieur consensuel. Je rappelle qu’il n’y avait que 22 élèves sur 1738. Mais même s’il s’agissait d’un seul élève, c’était important qu’on intervienne afin qu’on puisse respecter les croyances de chacun. Encore faudrait-il que cela ne gène pas le fonctionnement de l’école. C’est cela le schéma.
KHALIFA SALL S’EST RENDU NUITAMMENT À TIVAOUANE
La visite a eu lieu après que l’ex-maire a quitté le domicile de sa mère aux Parcelles assainies.
Khalifa Sall s’est rendu à Tivaouane à sa sortie de prison. D’après Mansour Seck, le responsable des jeunes "Khalifistes" de Grand-Yoff, interrogé par emedia.sn, la visite a eu lieu après que l’ex-maire a quitté le domicile de sa mère aux Parcelles assainies.
Avant le "ziar" à son homonyme Serigne Babacar SY, à Tivaouane, Khalifa Sall a fait une escale à Grand-Yoff pour communier avec ses proches et soutiens. Après l’étape de Grand-Yoff, il est rentré chez lui à l’immeuble Kébé, retrouver les siens avant de faire cap sur Tivaouane.
Rentré tard dans la nuit, Khalifa Sall est actuellement chez lui.
Par Amadou BA
ENFIN, MACKY LIBRE !
Karim Wade et ensuite Khalifa Sall étaient devenus d’embêtants cailloux qui se coincent dans ses babouches, et font claudiquer un président crayonné comme un homme rancunier
La politique, c’est le cynisme. Macky Sall, se rêvant Mackyavel, a bien compris que la fin justifie les moyens. Dès son arrivée au pouvoir, il s’est défait progressivement de tous ceux qui pouvaient se dresser en travers de son chemin.
Karim Wade fut le premier à subir ses foudres. L’ancien ministre de la Coopération Internationale sera victime d’une juridiction d’exception ressuscitée pour la circonstance, et dont la mission se limitait visiblement à lui régler les comptes.
Puis se dressa Khalifa Sall. L’ancien puissant maire de Dakar a très tôt affiché ses ambitions de déboulonner le Président qu’il a battu nettement aux locales de 2014 dans la capitale. Hélas ! Sans sourciller, Macky Sall mit en branle son rouleau compresseur. Khalifa Sall est écarté de la présidentielle de 2019 tout comme Karim Wade. Ainsi s’ouvrit un boulevard devant le candidat de Benno Bokk Yakaar. Le 24 février, il a gagné la présidentielle sans grande gloire.
Tout de même, il accomplit son rêve de prolonger son bail de 5 ans. Mais les actes posés sont assez lourds dans sa conscience. La victoire a un goût de cendre. Et il observe la ronde des désireux de voir le pays apaisé, qui lui tourne autour. Et lui, impassible, s’en remet à la sacro-sainte séparation des pouvoirs dans laquelle il drape sa main de fer. Mais Karim Wade et ensuite Khalifa Sall deviennent, depuis Doha pour l’un et Rebeuss pour l’autre, d’embêtants cailloux qui se coincent dans ses babouches, et font claudiquer un président crayonné comme un homme rancunier.
Et face aux éventuelles peines qui auraient pu frapper les deux hommes à travers la perte de leurs parents très âgés (cette image aura-t-elle fini de le poursuivre, au point qu’il s’est libéré des liens dans lesquels il s’était lui-même enfermé, et qui à présent lui ouvrent la stature de l’homme généreux et empli de compassion, en plus d’être un homme qui sait écouter les désirs des guides religieux, lorsque ces derniers souhaitent faire œuvre de rassembleurs) Macky Sall a sauté sur l’occasion, pour se ménager un deuxième mandat plus apaisé que prévu par les oracles qui lui promettaient l’enfer.
Ce, entre les feux follets d’un troisième mandat susurré par certains de ses fidèles et une situation économique quelque peu exsangue, due à des déficits d’entrées des promesses d’un PSE qui ne chante plus si clairement sur des notes d’optimisme béat. Macky Sall souffle un peu et le Sénégal respire. Khalifa Sall, lui, garde ses ambitions intactes. En atteste son tour d’honneur dans Dakar. C’est tout un programme pour les années à venir qui devra passer inéluctablement par une amnistie.
DES BOLIDES DE L'EQUATO-GUINÉEN THEODORIN OBIANG AUX ENCHÈRES EN SUISSE
Vingt-cinq bolides, saisis dans une enquête pour blanchiment visant Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale, sont aux enchères dimanche en Suisse. Le produit de la vente doit revenir à un programme d'aide au pays ouest-africain.
Vingt-cinq bolides, saisis dans une enquête pour blanchiment visant Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale, sont aux enchères dimanche en Suisse. Le produit de la vente doit revenir à un programme d'aide au pays ouest-africain.
La vente devrait rapporter gros.Vingt-cinq voitures de luxe de Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale, que la justice genevoise a saisies dans une enquête pour blanchiment d'argent, sont aux mises enchères dimanche 29 septembre en Suisse, et devraient rapporter gros.
L'estimation globale est d'au moins 18,5 millions de francs suisses (plus de 17 millions d'euros).
"C'est une vente exceptionnelle. C'est une collection privée de supercars, avec des kilométrages extrêmement limités, parfois de livraison", a déclaré à l'AFP Philip Kantor, directeur du département Automobiles Europe de la maison britannique Bonhams, qui organise les enchères.
Sept Ferrari, trois Lamborghini, cinq Bentley, une Maserati et une McLaren sont parmi les véhicules proposés à la vente, qui se déroule dans un club de golf proche de Genève.
Les lots les plus chers sont deux hypercars qui furent dévoilées au salon de l'automobile de Genève en 2013 : une Lamborghini Veneno Roadster blanc cassé, évaluée entre 4,8 et 5,7 millions d'euros, et une Ferrari jaune (hybride), estimée entre 2,4 et 2,6 millions d'euros.
Tous ces bolides ont en commun d'avoir appartenu à Teodorin Obiang, vice-président de la Guinée équatoriale. Or dans ce petit pays pétrolier, où sévit l'une des plus graves corruptions au monde selon Transparency International, une grande partie de la population vit encore dans la pauvreté.
Procédure classée
Ces voitures ont également en commun d'avoir été confisquées par la justice genevoise après l'ouverture en 2016 d'une procédure pénale à l'encontre de Teodorin Obiang, et de deux autres personnes, pour "blanchiment d'argent et gestion déloyale des intérêts publics".
La procédure a finalement été classé en février, la justice genevoise et les autorités équato-guinéennes s'étant mis d'accord pour que les voitures soient vendues et que le produit de la vente soit affecté à un programme à caractère social en Guinée équatoriale.
Le pays a aussi accepté de verser à Genève 1,3 million de francs suisses (1,4 million d'euros) pour couvrir notamment les frais de procédure.
Cet État d'Afrique centrale est dirigé depuis quarante ans par le président Teodoro Obiang Nguema, 77 ans.
Il a été condamné en 2017 à Paris à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende pour s'être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable (hôtel particulier parisien, voitures de course et de luxe, costumes de marque par dizaines, jets privés...) dans l'affaire dite des "biens mal acquis", jugement dont il a fait appel.
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LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM
L'essentiel de l'actualité de ce lundi 30 septembre avec AHMED AIDARA
L'essentiel de l'actualité de ce lundi 30 septembre avec AHMED AIDARA
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ADIEUX JACQUES CHIRAC
Hommage solennel, messe à Saint-Sulpice et inhumation dans la stricte intimité : la France fait ses adieux officiels, lundi 30 septembre, à l'ancien président Jacques Chirac. Suivez en direct le déroulé de la journée de deuil national.
Hommage solennel, messe à Saint-Sulpice et inhumation dans la stricte intimité : la France fait ses adieux officiels, lundi 30 septembre, à l'ancien président Jacques Chirac. Suivez en direct le déroulé de la journée de deuil national.
Au lendemain de l'hommage populaire rendu aux Invalides à Jacques Chirac, l'ancien président de la République qui s'est éteint le 26 septembre, l'hommage solennel et officiel rassemblera, lundi 30 septembre, le gotha républicain au côté de 80 personnalités étrangères, chefs d'État et de gouvernement, anciens dirigeants et membres de famille royales. Suivez en direct notre édition spéciale et notre liveblog.