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26 juillet 2025
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, Emmanuel Desfourneaux
LES PREMIERS ENSEIGNEMENTS DES RETROUVAILLES WADE-MACKY
Il n'y a pas de changement de stratégie du côté du PDS - Idy pourrait perdre beaucoup dans ce rapprochement - Le chef de l'État est affaibli et a besoin d'un nouveau souffle
1) Nous ne sommes qu'au début d'un processus. Contrairement à ce qu'affirme le teigneux Adama Gaye, il n'y a pas eu de deal. C'est une intitiative de l'exceptionnel chef spirituel des Mourides.
2) Il n'y a pas de changement de stratégie du côté du PDS. Je répéte, il s'agit d'une amorce à la discussion. Les parties doivent poser les bases de la négociation. Il ne s'agira jamais d'une réconciliation, il y a trop de rancoeurs !
3) Me Abdoulaye Wade est en position de force. Macky Sall, lui, est affaibli, et a besoin d'un nouveau souffle. Toutes les demandes de Wade seront exaucées.
4) Me Abdoulaye Wade agit dans l'intérêt du Sénégal, et bien évidemment dans celui du PDS. L'enjeu premier est bien de donner un nouvel élan à la démocratie sénégalaise qui est en panne. Et gravement en panne!
5) Les vrais perdants de ce rapprochement, sont les fraudeurs du PDS. Ils ont essayé de vendre le Dialogue national. En vain car ils ont fait passer leurs intérêts personnels avant celui du Sénégal. Ils ont joué, ils ont perdu!
6) Décidément, Idy est encore le grand absent. Il pourrait perdre beaucoup dans ce rapprochement à moins que le statut de chef de l'opposition soit in fine un lot de consolation!
7) Ousmane Sonko pourrait être davantage esseulé ; il s'empêtre dans l'affaire des 94 milliards où le conflit d'intérêt que certains lui reprochent semble lui porter préjudice.
7) La schizophrénie politique a encore de beaux jours devant elle. Un jour, Karim Wade allait empêcher la rencontre entre les 2 présidents. Le lendemain, au vu des images, c'est Karim Wade qui a tout organisé depuis Doha!
En conclusion, rien n'est fait. Un pas de géant vient d'être accompli. C'est certain, mais les conditions du PDS restent fermes. Finalement, le PDS est le seul parti de l'opposition à avoir été cohérent avec lui-même : boycotter les élections présidentielles avait un sens politique; boycotter le Dialogue national aussi. Aujourd'hui, le 1er parti de l'opposition parlementaire récolte les fruits de sa constance.
L’Afrique est-elle instrumentalisée comme laboratoire du néolibéralisme, avec la complicité active ou passive de ses propres élites ? Comment promouvoir un espace de réflexion plurielle et endogène sur les économies africaines ?
L’Afrique subsaharienne est la seule région du monde où la population extrêmement pauvre a doublé en cinquante ans. Si croissance il y a, elle est loin de profiter à l’ensemble des habitants. L’Afrique est-elle instrumentalisée comme laboratoire du néolibéralisme, avec la complicité active ou passive de ses propres élites ? Comment promouvoir un espace de réflexion plurielle et endogène sur les économies africaines et leurs perspectives de prospérité ?
La Fondation en débat avec : • Kako Nubukpo, directeur de l’Observatoire de l’Afrique subsaharienne de la Fondation, ancien ministre de la prospective du Togo, auteur de "L’urgence africaine. Changeons le modèle de croissance" (Éditions Odile Jacob, septembre 2019),
• Caroline Roussy, chercheure à l'Iris,
• Martial Ze Belinga, économiste et sociologue, lors d’une rencontre publique animée par Alexandre Minet, coordinateur du secteur International de la Fondation.
Reconnue d’utilité publique dès sa création en 1992, la Fondation Jean-Jaurès est la première des fondations politiques françaises. Lieu de réflexion, de dialogue et d’anticipation, elle agit depuis vingt-cinq ans pour construire un monde plus démocratique, comprendre l’histoire du mouvement social et ouvrier et inventer les idées de demain.
PAR Tierno Monénembo
MUGABE, SÉKOU TOURÉ, LE FLN ET LES AUTRES
Disons-le une fois pour toutes parce que c'est aussi évident que le nez au milieu du visage : ce sont nos nationalistes les plus radicaux qui ont démoli nos nations
Détrompons-nous, l'Afrique n'est pas le continent que l'on croit. C'est Ouroboros, vous savez, ce serpent de la mythologie qui se mord la queue. Disons-le une fois pour toutes parce que c'est aussi évident que le nez au milieu du visage : ce sont nos nationalistes les plus radicaux qui ont démoli nos nations. Regardez la Guinée de Sékou Touré ! Regardez l'Algérie du FLN ! Regardez le Zimbabwe de Mugabe ! Tous des régimes de gauche, comme par hasard ! Sans doute, les pires de nos catastrophiques indépendances !
Une époque charnière
Me revient à l'esprit le constat amer que me faisait le célèbre économiste Samir Amin, en marge d'un colloque tenu à Alger en 2012, sur Frantz Fanon : « Malheureusement, le bilan est plus positif de l'autre côté. » Maintenant que la cruelle réalité a eu raison du concert des théories faciles et des flonflons de la démagogie, reconnaissons que Bourguiba, Senghor, Houphouët-Boigny et Jomo Kenyatta ont mieux fait que les autres. On peut certes leur reprocher d'avoir flirté avec le colon et d'avoir manqué d'idéalisme panafricain, mais leur bilan s'impose de lui-même. Ces messieurs ont favorisé l'éducation et la culture, jeté les bases d'un essor aussi bien agricole qu'industriel et surtout, surtout, préservé la trame sociale, la seule clef qui ouvre sur une perspective d'avenir. En tout cas, la Tunisie et le Maroc se portent mieux que l'Algérie ; le Sénégal et la Côte d'Ivoire, mieux que la Guinée, le Botswana et le Kenya, mieux que le Zimbabwe. L'état de déliquescence dans lequel se trouvent les pays dits révolutionnaires est tel qu'ils sont devenus, de fait, moins indépendants que les autres.
À chaque dictature son complot
Nos révolutionnaires ont débuté non pas avec du plomb dans l'aile, mais avec deux balles dans les pieds. Deux balles en forme de petites phrases, de celles qui ont tué l'époque. D'abord, celle de L'Internationale : « Du passé, faisons table rase. » Celle de Lénine, ensuite : « Le sang est le combustible de l'histoire. » Ils ont commencé par démolir la société traditionnelle sous le prétexte qu'elle était archaïque sans se douter que leur idéologie d'emprunt était bien plus archaïque. Et ils se sont mis à couper les têtes avec la frénésie des coupeurs de canne. À chaque dictature, son complot. Chez Staline, « le complot juif ». Chez Sékou Touré, « le complot peul ». Chez Boumediene, « le complot berbère ». Chez Mugabe, « le complot matabele ». Le bébé a besoin de lait pour grandir, ces messieurs-là, de boucs émissaires. Tout est de la faute de l'autre : de l'impérialisme, du colonialisme, de la pluie, du vent, du coq qui chante, de la tribu d'en face. Ces gens ont raison, toujours raison, surtout quand ils conduisent leurs peuples droit au mur. Jamais de remords, jamais d'excuses ! Tout est parfait chez ces gens-là : Dieu, au ciel ; eux, sur terre !
Évidemment, il y aura toujours des ethnologues, des sociologues – pourquoi pas des tératologues ? – pour justifier la barbarie et défendre l'indéfendable. Normal, ce sont des intellectuels, donc des individus dont la démagogie est la raison de vivre. Et qu'est-ce qui est plus démagogue qu'un intellectuel ? Un intellectuel africain ! OK, ces héros aux mains tachées de sang ont brillamment libéré leurs peuples du joug colonial. OK, ce sont eux et personne d'autre qui nous ont rendu notre fierté d'Africains ! Cela ne fait pas d'eux les propriétaires de notre sol et de notre sous-sol, de notre mémoire et de notre âme.
Cela dit, une terrible question demeure. Comment les Guinéens réussiront-ils un jour à concilier le prestigieux Sékou Touré du 28 septembre 1958 au sordide Sékou Touré tribaliste et bavant de haine du camp Boiro ? Comment l'Algérie réussira-t-elle à concilier les merveilleux enfants de la Toussaint avec cette bande d'affairistes et criminels qui prend un malin plaisir à ruiner l'Algérie ? Comment le Zimbabwe réussira-t-il à concilier le Titan de la lutte contre les racistes blancs de la Rhodésie avec le génocidaire du Matabeleland, le millionnaire de Singapour, l'époux de Grace, la scandaleuse. Ce n'est pas à moi de répondre. Le seul juge, c'est l'histoire.
Tierno Monénembo, 1986, grand prix littéraire d'Afrique noire ex aequo, pour « Les Écailles du ciel » ; 2008, prix Renaudot pour « Le Roi de Kahel » ; 2012, prix Erckmann-Chatrian et grand prix du roman métis pour « Le Terroriste noir » ; 2013, grand prix Palatine et prix Ahmadou-Kourouma pour « Le Terroriste noir » ; 2017, grand prix de la francophonie pour l'ensemble de son œuvre.
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L'AFRIQUE FACE AU DÉFI ACADÉMIQUE, ENTRE PRIVATISATION ET SERVICE PUBLIC
Leçon d'ouverture du semestre d'automne donnée le 17 septembre 2019 par Ibrahima Thioub, recteur de l’Ucad. L'historien expose notamment les défis que doivent relever les universités africaines face à la privatisation de l’enseignement supérieur
Leçon d'ouverture du semestre d'automne donnée le 17 septembre 2019 par Ibrahima Thioub, recteur de l’Université de Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal.
Leçon d'ouverture du semestre d'automne donnée le 17 septembre 2019 par Ibrahima Thioub, recteur de l’Université de Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal. Riches d'une longue histoire, les universités africaines connaissent un premier essor au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec pour mission de former les cadres de l’administration et des entreprises. Toutefois, elles sont réservées à l’élite de la population jusque dans les années 60.
Dans les années 80, des réformes dans l’enseignement supérieur conduisent à une poussée de la scolarisation et une arrivée massive de diplômés universitaires sur un marché du travail en incapacité de les employer. Face à cette problématique, la plupart des États africains réforment leurs systèmes universitaires en libéralisant le secteur. Mais cette démarche a pour effet l’abandon des universités publiques par les classes supérieures et moyennes, qui leur préfèrent de nouvelles universités privées. Un nouveau système à plusieurs vitesses apparaît alors, fondé sur les possibilités financières des familles au détriment du service public.
A l'occasion de cette conférence, Ibrahima Thioub, recteur de l’Université de Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar au Sénégal, expose les défis que doivent relever les universités africaines face à la privatisation de l’enseignement supérieur. L'UCAD fait partie du réseau des partenaires stratégiques de l'UNIGE, dans le cadre du "projet Afrique" soutenu par l'alma mater. Le professeur Thioub revient également sur l’histoire de ces dynamiques, en s’appuyant sur certains exemples de pays emblématiques du continent.
EST-CE VRAI QUE SEULEMENT 7% DES COMMUNES DISPOSENT D'UN PLAN D'URBANISME AU SÉNÉGAL ?
Africa Check a examiné cette déclaration du ministre Abdou Karim Fofana, lors de l'émission « Jury du dimanche » de I.Radio, le 18 août dernier
Africa Check |
Mame Gor Ngom |
Publication 28/09/2019
Le ministre sénégalais de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique Abdou Karim Fofana a récemment déclaré que « seulement 7 % des communes au Sénégal, disposent d’un plan d’urbanisme ».
Il était l’invité du « Jury du dimanche », une émission hebdomadaire de la radio privée sénégalaise I.Radio, le 18 août 2019.
Quelles sont les sources d’Abdou Karim Fofana ?
Se basant sur une « étude de son ministère », M. Fofana explique à Africa Check : « on est passé de 26 % avant l’Acte III de la décentralisation à 7 % après, car le nombre de communes est passé de 120 à 553, (les villes de Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque exclues) ».
« La communalisation intégrale a baissé le taux en faisant passer les communautés rurales en commune de plein exercice », poursuit le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
L’Acte 3 de la décentralisation sous-tend, selon le gouvernement sénégalais, une volonté d’asseoir « une véritable politique de développement et de mise en valeur des potentialités des territoires, à l’horizon 2022 et élaborer une loi d’orientation pour le développement durable des territoires (LODT) ».
Qu’est-ce qu’un plan directeur d’urbanisme ?
« Les plans directeurs d’urbanisme fixent les orientations générales et indiquent les éléments essentiels de l’aménagement urbain, dans le cadre du plan national d’aménagement du territoire », lit-on dans le code de l’urbanisme du Sénégal consulté par Africa Check.
« Ils intègrent et coordonnent les objectifs de l’Etat, des collectivités locales, des organismes publics ou privés en matière de développement économique et social. Les plans directeurs d’urbanisme s’appliquent aux communes, à des parties de communes ou de communautés rurales, à des agglomérations, ou des parties d’agglomérations que réunissent des intérêts dans le cadre de l’intercommunalité », indique le document.
Que disent les données disponibles ?
Selon la Revue d’urbanisation « Villes Émergentes pour un Sénégal Émergent », de la Banque mondiale, publiée en 2015, « le taux de couverture des villes par des plans d’urbanisme est inférieur à 30 % ; et le secteur est dominé par la question de l’habitat spontané dont l’importance est estimée à 40 % à Dakar et à 25 % dans les villes de l’intérieur. L’occupation de zones inondables qui touche 50 % des ménages dakarois est l’une des retombées les plus visibles de ce manque de planification urbaine ».
Au total 122 communes sénégalaises ont des PDU parmi lesquels 40 ont été approuvés par décret. Cela représente environ 7,18 % des 557 communes que compte le Sénégal.
« 15 % de couverture avant la communalisation intégrale »
« Le taux de moins de 30 % de couverture des villes par des plans d’urbanisme traduit le faible maillage territoriale en matière de planification urbaine », explique le Docteur Lamine Ousmane Cassé, enseignant chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint Louis du Sénégal.
Pour ce géographe spécialiste des questions urbaines, ce taux prend en compte des plans directeurs réalisés il y a plus de 15 ans et qui ne répondent plus aujourd’hui aux besoins de planification des villes.
« La prise en compte des seuls documents toujours en application conduirait à retenir un taux sensiblement plus faible, de l’ordre de 15 %. Ces pourcentages s’entendent avant l’application de l’Acte III de la décentralisation en termes de communalisation intégrale du territoire », indique le rapport de la Banque mondiale 2015.
Pas de statistiques à l’Association des Maires du Sénégal
Du côté de l’Association des Maires du Sénégal (AMS), Mbaye Dione, son Sécrétaire général, explique à Africa Check qu’il y a très peu de communes au Sénégal qui disposent d’un Plan directeur d’urbanisme.
« Nous ne disposons pas de statistiques mais cette situation s’explique par le fait que beaucoup de communes étaient des communautés rurales qui n’ont pas assez de moyens pour avoir des PDU », laisse-t-il entendre.
Conclusion : la déclaration du ministre Abdou Karim Fofana est correcte
Le ministre sénégalais de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique Abdou Karim Fofana a récemment déclaré que « seulement 7 % des communes au Sénégal, disposent d’un plan d’urbanisme ».
Selon les chiffres de la Banque mondiale provenant du « Rapport sur le développement dans le monde 2015 », le taux de couverture des villes par des plans d’urbanisme est inférieur à 30 %.
Ce pourcentages portent sur la période précédant l’application de l’Acte III de la décentralisation en termes de communalisation intégrale du territoire, explique le géographe spécialisé sur les questions urbaines Lamine Ousmane Cassé.
Un document des services du ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique fait état de 40 communes qui sont dotées de plans directeur d’Urbanisme (PUD) ayant fait l’objet d’une approbation. Ce qui représente environ 7,18 % des 557 communes que compte le Sénégal.
"LES LANGUES AFRICAINES NE SONT PLUS DES LANGUES VERNACULAIRES"
Denise Epoté, directrice Afrique de TV5 Monde, revient sur l'apport de l'Afrique et des africains à la langue française. Selon la journaliste camerounaise, l'imagination des africains a enrichi le français et la Francophonie
L'invitée BBC matin est Denise Epoté, directrice Afrique de TV5 Monde.
De passage à Dakar, elle revient sur l'apport de l'Afrique et des africains à la langue française.
Denise Epoté affirme que l'imagination des africains a enrichi le français et la Francophonie.
Parmi les millions de locuteurs de la langue française en Afrique et dans le monde, le français devient un pont entre différents peuples et différentes cultures.
Denise Epoté, répond aux questions de Jacques Matand'
LES RAISONS DU CRASH
Selon un communiqué de la la Mission Multidimensionnelles Intégrée des Nations Unies pour la stabilité en Centrafrique, les premiers éléments d’une enquête ont révélé que, cet accident est dû à de mauvaises conditions atmosphériques ayant rendu impossible
On en sait un peu plus sur le crash de hélicoptère de l’armée de l’Air du Sénégal qui a fait 3 morts et un blessé dans la localité de Bouar en République de Centrafrique. Selon un communiqué de la la Mission Multidimensionnelles Intégrée des Nations Unies pour la stabilité en Centrafrique reçu à iGFM, les premiers éléments d’une enquête ont révélé que, cet accident est dû à de mauvaises conditions atmosphériques ayant rendu impossible l’atterrissage.
iGFM a également appris auprès de la direction de l’information et des relations publiques des armées que l’Etat major général des armées est en contact permanent avec les autorités de l’Organisation des nations Unies en vue de l’évacuation de notre compatriote blessée et du rapatriement des dépouilles.
Selon le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, qui salue l’engagement du Sénégal aux efforts de stabilisation de la RCA , « cet accident illustre une fois de plus les risques encourus par les casques bleus dans leur engagement sur terrain, souvent au péril de leur vie ».
LE SÉNÉGAL INTÉGRE LE COMITÉ EXÉCUTIF DE LA FAAPA
Le Sénégal est admis comme nouveau membre du comité exécutif de la fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) qui a tenu sa 7e réunion, du 25 au 27 septembre à Praia, au Cap-Vert
Dakar, 27 sept (APS) – Le Sénégal est admis comme nouveau membre du comité exécutif de la fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) qui a tenu sa 7e réunion, du 25 au 27 septembre à Praia, au Cap-Vert, a appris l’APS.
Cette décision prise lors de la 7e réunion du comité exécutif sera entérinée à la prochaine assemblée générale de la FAAPA, prévue d’ici quelques jours au Maroc.
En outre, le Sénégal, à travers l’Agence de presse sénégalaise (APS), va abriter, sur proposition des dirigeants de la FAAPA, la 8e réunion de l’instance de décision de la fédération des agences de presse, du 1er au 4 avril prochain.
Dakar va alors accueillir les membres du comité exécutif de la FAAPA après Rabat, Casablanca, Abidjan (Côte d’Ivoire, en 2017), Brazzaville (République du Congo, en 2018) et Praia (Cap-Vert, 2019).
Par rapport aux statistiques sur les contributions des agences de presse africaines au site web FAAPA sur les 9 derniers mois, l’APS occupe la première place avec 2223 dépêches. L’agence de presse sénégalaise est suivie de celles du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Maroc.
Créée le 14 octobre 2014 à Casablanca par les directeurs généraux et responsables d’agences de presse réunis en assemblée générale, la FAAPA se veut une plateforme professionnelle pour "promouvoir l’échange d’expériences, d’informations et produits multimédia ainsi que l’échange d’idées et de réflexion sur l’avenir des agences de presse".
Elle œuvre à définir le rôle que les agences doivent jouer au 21ème siècle dans leurs diversités et leurs spécificités respectives, en tenant compte des profondes mutations qui caractérisent le paysage médiatique dans le contexte de la mondialisation et à l’ère du multimédia.
La Fédération s’est fixée pour objectifs d’asseoir un partenariat stratégique et de développer des relations professionnelles entre les agences de presse, outre la contribution à consolider la libre circulation de l’information ainsi que le renforcement de la coopération et de la coordination au niveau des forums régionaux et internationaux.
Pour atteindre ses objectifs, la FAAPA tient annuellement une Assemblée générale et deux réunions du Conseil exécutif.
UN CONDUCTEUR DE MOTO TUÉ DANS ACCIDENT A CAMBERENE
Un conducteur de moto âgé de 25 ans a été mortellement heurté samedi matin par un camion sur la route nationale numéro 1 à hauteur du rond-point du croisement de Cambérène
Dakar, 28 sept (APS) – Un conducteur de moto âgé de 25 ans a été mortellement heurté samedi matin par un camion sur la route nationale numéro 1 à hauteur du rond-point du croisement de Cambérène, a appris l’APS.
L’accident est survenu vers 9h30 à environ 30 m de la station clean oil sur la RN1 en allant vers le rond-point de Pikine, précise une source sécuritaire.
La même source souligne que l’une des victimes de nationalité malienne âgée de 25 ans a succombé à ses blessures et l’autre évacuée à l’hôpital de Pikine.
"La moto était sous le camion et les deux victimes étaient couchées sur la droite", ajoute-t-elle.
Elles ne portaient pas de casques de sécurité, indique-t-on, signalant qu’elles travaillent pour une compagnie de transport sous-régionale basée à la gare routière des Baux-Maraîchers.
LES «GRENATS» FACE A L'OGRE EGYPTIEN
Génération Foot affronte demain le Zamalek, pour une place dans les phases de poules de la Ligue des Champions. Vainqueur il y a quinze jours àThiés ( 2-1)
L'équipe de Génération Foot croise dimanche le Zamalek, en match comptant pour le dernier tour des préliminaires de la Ligue africaine des Champions. Vainqueur lors de la manche aller, le club sénégalais devra sortir le grand jeu, face à un monstre sacré du foot africain.
Génération Foot affronte demain le Zamalek, pour une place dans les phases de poules de la Ligue des Champions. Vainqueur il y a quinze jours àThiés ( 2-1), le club basé à Déni Biram Ndao n'aura pas la tâche facile, face à une équipe sous pression.
Devant son public, Zamalek est dans l'obligation de gagner. Cinq fois champion d'Afrique, le représentant égyptien n'est plus à présenter. Avec son but marqué en terre sénégalaise, le club égyptien dispose d'un léger avantage. Mais Génération Foot qui a réussi l'exploit de remporter le premier duel a de solides arguments pour inquiéter son adversaire. "Les joueurs doivent rester disciplinés défensivement car l’équipe adverse va les priver du ballon. Ils vont mettre beaucoup d’impact et de jeu. Je pense que Génération Foot doit être très forte mentalement et avoir un esprit de gagneur, de tueur", prévient Pape Boubacar Gadiaga, entraineur de Diambars de Saly.
Pour avoir disputé des matchs au niveau africain avec son club de Saly, le technicien sénégalais estime que les " Grenats" devront exploiter à fond les quelques opportunités qu'ils auront. "Ils vont certainement avoir des opportunités parce qu’il y aura de l’espace. Il faut les exploiter et marquer un but. Si Génération Foot réussit à scorer, cela pourrait changer la physionomie du match. Mais ça ne sera pas facile. Il faudra accepter de subir", a ajouté le coach de Diambars.
LE MATCH SERA JOUE A ALEXANDRIE
Chez les Égyptiens, l'objectif reste la gagne. Face aux enjeux de la rencontre, tous les moyens sont bons pour y parvenir. Contre toute attente, les dirigeants égyptiens ont demandé à ce que le match soit joué à Alexandrie, alors que le stade international du Caire avait été désigné pour ce duel. Pour justifier ce changement, ils ont évoqué des problèmes de sécurité. Une demande acceptée par la Confédération africaine de football(CAF). Dans un communiqué adressé à la fédération sénégalaise de football (FSF), l'instance dirigeante du football africain a répondu favorablement. Les Sénégalais qui avaient refusé dans un premier temps devront désormais se plier.