Serigne Mountakha a en outre rendu grâce à Dieu qui a permis à Me Abdoulaye Wade et Macky Sall d’assister ensemble à cette cérémonie d’inauguration.
«A eux deux, ils peuvent représenter tout le pays, le premier en tant que père et le second en tant que fils», dit-il.
En plus de les remercier, Serigne Mountakha a prié pour que les deux hommes retrouvent de meilleures relations. «Si vous vous retrouvez, tout le pays va se retrouver et par ricochet cela va entrainer la paix et la stabilité du pays. Je vous demande de rendre grâce à Dieu qui vous a gratifiés tous les deux ici sur terre.
Si à un moment, vous vous êtes séparés ; c’est parce qu’Allah l’a voulu ainsi. C’est une manière de tester votre foi en lui et votre capacité de dépassement et à avoir de la hauteur. Vous devez savoir que rien ne vaut une certaine animosité ici-bas. Je prie Dieu que vous vous retrouvez et que cela puisse avoir un impact dans la bonne marche du pays», a déclaré le Khalife. Un message très poignant qui n’a pas laissé insensibles les deux hommes.
Par Nata Samb MBACKE
HONNEUR À L'ÉGÉRIE DES CONSCIENCES POPULAIRES !
En bonne mère de famille, en militante respectée des grandes causes sociales et sociétales, Marieme Faye Sall, a refusé le confort des beaux palaces pour se mêler aux citoyens convaincus par la politique du président Macky Sall
Elle aurait pu se draper dans les oripeaux du titre - même officieux - de Première Dame pour se passer des regards de simples curieux ou des quolibets d'opposants professionnels en mal d'arguments politiques. Elle aurait pu, à l'instar des épouses de chefs d'État Mamans-Benz plus enclines à faire leurs emplettes à prix d'or, loin des sénégalaiseries de mauvaise saison, pendant que son mari de président de la République se démène comme un diable, au milieu des grands du monde, pour vendre l'image rutilante de notre cher Sénégal.
En bonne mère de famille, en militante respectée des grandes causes sociales et sociétales, Marieme Faye Sall, a refusé le confort des beaux palaces pour se mêler aux citoyens convaincus par la politique du président Macky Sall afin de porter la réplique aux saboteurs regroupés en toute petite quantité, décidés à jeter honteusement du sable dans le couscous.
Contrairement aux bruits véhiculés par les mauvais perdants, la Première Dame est restée stoïque, sereine, admirablement debout sur ses pieds pour les observer avec son légendaire sourire. Une autre attitude nous aurait surpris. Sans elle, nous étions nombreux et déterminés à relever le défi. Avec elle, nous nous sommes sentis requinqués et dopés, prêts à en découdre avec ces néo-opposants encore sous le choc de leur cinglante défaite du 24 février 2019 lors de la présidentielle remportée haut la main par le président Macky Sall.
Depuis la publication des images volontairement gonflées pour intoxiquer l'opinion publique nationale à travers les réseaux sociaux, des millions de compatriotes ne cessent de manifester leur indignation. Largement suffisant pour témoigner de l'attachement des consciences populaires à la Première Dame, Marieme dont les immenses efforts fournis aux côtés d’époux ont fini d'obtenir l'approbation de toutes les intelligences et l'adhésion massive du peuple, notamment les couches défavorisées.
Doxaal sa dokh, Faye Birame PendaWagane ! Allah est avec les justes.
CHEIKH KANTE ET MAMADOU TALLA RASSURENT LES SYNDICATS
Le médiateur chargé du monitoring des accords signés entre le Gouvernement et les syndicats d’enseignants est entré en matière hier.
Cheikh Kanté a rassuré les syndicalistes qu’il promet de revoir dans trois mois. La rencontre s’est tenue en présence de son collègue de l’Education, Mamadou Talla pour qui les orateurs n’ont pas tari d’éloges.
Cheikh Kanté aux manettes. Le ministre en charge du suivi du Pse désigné par le chef de l’Etat pour faire le suivi du monitoring des accords signés avec les enseignants, a effectué sa première rencontre de prise de contact hier à l’hôtel Pullman. Il y avait tous les représentants du G7, mais aussi les départements concernés.
Les ministres Mamadou Talla, Samba Sy, la présidente du Haut conseil pour le dialogue social Innocence Ntap Ndiaye, le Cosydep, le syndicats des inspecteurs , les parents d’élèves, l’Urbanisme, la Solde et les Impôts et domaines ont tous marqué de leur présence à cette rencontre qui atteste de la volonté politique du gouvernement à apaiser l’année scolaire. Cheikh Kanté a donné la parole à tout le monde, histoire de tâter le pouls.
Même si les syndicalistes avaient des inquiétudes par rapport au non-respect du monitoring depuis la suppression du poste de Premier ministre, il faut dire que ces inquiétudes ont été dissipées. En dépit du dépôt de préavis de grèves, Abdoulaye Ndoye, Sawrou Sene et cie ont salué la reprise du monitoring.
Faisant le point, la Solde a indiqué que tout se passe bien à son niveau pour ce qui est de la mise en solde. Les quelques rares impairs sont à imputer à la Fonction publique, semble-t-il. Les orateurs ont également salué le mode de management inclusif du ministre de l’Education qui implique tous les syndicalistes dans toutes les activités de son département.
Visiblement très déterminé à réussir cette mission à lui confiée par le chef de l’Etat, Dr Cheikh Kanté a rassuré les acteurs de son engagement et sa détermination à mener le monitoring pour le bien de l’école sénégalaise. L’ancien Dg du Port a pris l’engagement de les recevoir tous les trois mois pour faire le point des accords signés. Mais auparavant, il entend, de concert avec ses collègues, suivre pas à pas l’évolution des négociations.
A propos des griefs soulevés par les syndicats d’enseignants, notamment d’ordre fiscal ou de logements, Cheikh Kanté entend convoquer le directeur général des Impôts et Domaines pour faire le point avec lui. D’après nos interlocuteurs, l’ambiance était bon enfant et visiblement tout est parti pour une année scolaire apaisée.
DEUX FRERES AGES DE 5 ET 2 ANS RETROUVES EGORGES
Le réveil hier, vendredi 27 septembre, a été douloureux, pénible et insoutenable pour les populations de Touba Darou Rahmane, et plus particulièrement pour la famille Touré
D’autant que les frères Mame Daouda Touré et Serigne Mbacké Touré, âgés respectivement de deux et cinq ans, ont été retrouvés égorgés dans la chambre où ils dormaient avec leurs deux sœurs. La découverte macabre a été faite par le père Serigne Bara Touré à son retour de la mosquée.
C’est la barbarie à l’état extrême ! Une cruauté innommable. La scène d’horreur d’hier, vendredi 27 septembre, restera à jamais gravée dans la mémoire de Serigne Bara Touré qui a retrouvé ses deux enfants égorgés dans leur chambre à coucher. La cinquantaine, ce commerçant polygame domicilié à Darou Rahmane (quartier de Touba), a fait la pire découverte qu’un père de famille puisse faire hier.
A son retour de la mosquée vers six heures du matin, il a remarqué que la porte de la chambre dans laquelle dorment ses quatre enfants (deux filles et deux garçons) est entrouverte. Pour vérifier ce qui se passe, il s’introduit dans la pièce et découvre l’horreur : ses deux fils Mame Daouda Touré et Serigne Mbacké Touré baignent dans une mare de sang et ont la gorge tranchée. Bien que pris de panique, Serigne Bara Touré qui a constate que ses deux filles qui dormaient tranquillement à côté, étaient saines et sauves, éloigne celles-ci dans une autre chambre, et s’en va réveiller ses deux épouses et le reste de la famille.
A la vue des corps sans vie de leurs deux enfants, les deux épouses de Serigne Bara Touré poussent des cris d’horreur, alertant ainsi le voisinage. Informés, les éléments de la sous-compagnie des sapeurs-pompiers n’ont pu que constater les dégâts. Les éléments du commissariat urbain de Dianatou, saisis, se sont transportés sur les lieux pour procéder aux premiers constats et mettre en place un dispositif afin de protéger la scène du crime. Un peu plus tard dans la matinée, de nombreuses autorités religieuses, politiques et administratives de la capitale du mouridisme sont venues s’enquérir de la situation.
Même si jusque-là aucun début d’indice n’a été évoqué par les enquêteurs, beaucoup de voix parlent de sacrifices humains là où certains pensent à un psychopathe. En attendant les résultats de l’enquête, cette cruelle affaire rappelle le meurtre du jeune Fallou, garçon de sept ans, retrouvé lui aussi égorgé près d’un bâtiment en construction. C’était en février 2018.
VIDEO
IL FAUDRAIT D'ABORD DÉFINIR LES CRITÈRES DU LEADER DE L'OPPOSITION
Invité de Jaakarlo, l'éditorialiste de seneplus Serigne Saliou Guèye pense que les retrouvailles entre Macky et Wade ne permettent pas de clore le débat sur le statut du leader de l'opposition
Les retrouvailles entre Macky Sall et Wade hier à la mosquée Massalikul Jinaan vont-elles permettre de clore définitivement le débat sur le statut du leader de l'opposition? Pour l'éditorialiste de Sénéplus, Serigne Saliou Gueye et invité de l'émission Jaakarlo de nos confrères de la TFM, le Sénégal n'a pas encore défini les critères pour celui qui doit incarner le leadership de l'opposition. '' Le problème fondamental c'est que nous sommes dans un régime présidentiel or le leader de l'opposition n'existe jusqu'à présent que dans les démocraties avec un régime parlementaire. C'est pourquoi je pense qu'il faudrait d'abord définir les critères de celui qui doit incarner ce leadership'' a soutenu Serigna Saliou Guèye.
DAKAR, SAINT-LOUIS, DIOURBEL ET ZIGUINCHOR CIBLES
Dans l’objectif de montrer l’importance de lutter contre les violences faites aux femmes, le collectif Jama a initié une tournée intitulée « Deet du waaw (Siif na dakk) » en vue d’éradiquer les violences et autre viols que subissent les femmes.
En prélude à cette campagne prévue dans les régions de Dakar, Ziguinchor, Saint-Louis et Diourbel, le collectif a organisé un point de presse tournant principalement autour de la sensibilisation sur les viols et la compréhension de l’acceptation du NON.
En conférence de presse à Dakar, le collectif Jama est revenu sur l’importance de sa campagne intitulée « Deet du waaw (siif na dakk)» qui est une tournée de réflexion et de mobilisation contre le viol et les violences conjugales. A cet effet, il appelle toutes les femmes de Dakar comme des régions, qui sont concernées par ces questions de violences conjugales et de viols, à s’impliquer dans cette lutte basée sur le genre de manière générale.
Selon Leyty Fary Ndiaye, membre du collectif Jama, la tournée est pour lutter contre le viol et faire la promotion du consentement: «On a des activités itinérantes qui vont se dérouler à Dakar, Saint-Louis, Diourbel et Ziguinchor d’ici à novembre avec des groupes qui sont dans les villes qu’on va visiter et l’idée est de travailler avec tout le monde pour déconstruire les stéréotypes liés aux femmes, aux genres et pour remettre au centre la question du contrôle de son corps, remettre au centre la femme et dire qu’elles font un travail important dans les régions, aussi reparler de tout ça ensemble et défendre les droits de tout le monde » souligne-t-elle.
Avant de revenir sur le choix des régions : « Les régions visées sont Ziguinchor, Diourbel, Saint-Louis et Dakar. En fait, c’est un choix plutôt aléatoire sauf pour le cas de Diourbel où on parle beaucoup de violences. On a choisi ces régions-là parce qu’il fallait faire un choix, mais le travail est important dans toutes les régions et on espère pouvoir le faire éventuellement dans toutes les localités », renchéritelle.
Dans la foulée, elle fera part des activités que le collectif compte mettre en place pour cette campagne : « Les activités que nous mettrons en place vont être des « waxtaan » où des groupes non mixtes juste des femmes à peu près vingt (20) personnes vont parler des situations qu’elles vivent, qu’elles ont vécues, et vont parler de violences conjugales, de viols etc.
L’idée c’est que ces « waxtaan » là soient repris par les communautés et que même quand on n’est plus là, que ces femmes puissent continuer à créer ces espaces-là pour elles-mêmes, à se les approprier.
A côté de ça, on a des « open mike » (microphone ouvert) qui sont des activités de micro ouvert où ça va être des groupes composés de slameurs, rappeurs, des personnes qui font de la photo, des dessins, qui vont venir s’exprimer sur ces questions-là encore une fois , donc par un moyen plus artistique. On va aussi faire la sensibilisation dans les écoles, lycées et universités en plus de ces panels comme celui-ci. Mais qui sont des conversations encore une fois, sans expert. Tout le monde a quelque chose à dire sur le viol et a son avis là-dessus et on doit le combattre ensemble. L’idée n’est donc pas de parler pour mais plutôt de parler avec les communautés », termine-t-elle.
A noter que ce collectif dirigé par 5 femmes aspire à ce que le viol soit criminalisé et que les femmes victimes puissent s’exprimer aisément sans complexe ni gêne.
VIDEO
LA POLICE NIGÉRIANE LIBÈRE 300 GARÇONS VIOLÉS ET TORTURÉS DANS UNE ECOLE CORANIQUE
Plus de 300 garçons victimes de tortures et de viols ont été secourus jeudi soir par la police nigériane dans une école coranique à Kaduna, dans le nord du Nigeria.
Plus de 300 garçons victimes de tortures et de viols ont été secourus jeudi soir par la police nigériane dans une école coranique à Kaduna, dans le nord du Nigeria.
Elle est désormais surnommée "la maison de l’horreur". Vendredi 27 septembre, le Nigeria a découvert avec effroi l'existence d'une école coranique à Kaduna (nord du pays) où plus de 300 garçons étaient victimes de torture et de viol. La police les a secourus.
C’est lors d'une descente, menée jeudi soir dans une maison du quartier Rigasa, que la police de Kaduna a découvert plus de 300 élèves et étudiants de "nationalités différentes" enfermés et enchaînés.
Les responsables de l'établissement les faisaient vivre dans "des conditions inhumaines et dégradantes sous couvert de leur apprendre le Coran et de les redresser" pédagogiquement, explique le porte-parole de la police de l'État de Kaduna, Yakubu Sabo.
Le propriétaire de l'établissement et ses six assistants ont été arrêtés, a-t-il précisé.
"Chambre de torture"
"Nous avons trouvé une centaine d'étudiants, dont des enfants de neuf ans à peine, enchaînés dans une petite pièce, dans le but de les corriger et de les responsabiliser", a déclaré Yakubu Sabo, précisant que "les victimes ont été maltraitées". Certaines d'entre elles ont déclaré avoir été violées par leurs professeurs, a-t-il ajouté.
Quelques photos ont été diffusées dans la presse nigériane. Sur certaines, on y voit un enfant avec le dos couvert de plaies à vif, visiblement causées par des coups de fouet. Un autre a les pieds enchaînés à des barres de fer, et une foule de jeunes garçons sont entassés dans une cour insalubre.
Une "chambre de torture" a été trouvée par la police. Des élèves y étaient suspendus à des chaînes et battus lorsque les enseignants estimaient qu'ils avaient commis une faute.
Des plaintes répétées de voisins, qui se doutaient que quelque chose d’anormal se passait à l’intérieur de l’école, ont permis de déclencher le raid policier ayant mené à la libération des enfants.
"Les victimes étaient de nationalités différentes et deux d'entre elles ont déclaré lors de leur interrogatoire qu'elles avaient été amenées par leurs parents du Burkina Faso", a ajouté le porte-parole.
"D'autres étaient morts avant"
Bello Hamza, l’un des garçons, cité par plusieurs journaux locaux, a affirmé qu'il devait partir étudier les mathématiques en Afrique du Sud lorsque sa famille l'a amené dans "la maison de l'horreur", il y a trois mois.
"Ils prétendent nous enseigner le Coran et l'islam, mais ils font beaucoup de choses ici. Ils obligent les plus jeunes à avoir (des rapports) homosexuels", a-t-il témoigné. "Ceux qui ont tenté de s'échapper d'ici ont écopé de punitions sévères : on les attachait et les suspendait au plafond."
"Au cours de mon court séjour ici, quelqu'un est mort des suites des tortures", ajoute-t-il. "D'autres étaient morts avant à cause de problèmes de santé et des tortures. Ils nous donnent une nourriture très pauvre et nous ne mangeons que deux fois par jour."
Enseignement religieux strict
L'école, ouverte il y a une dizaine d'années, hébergeait des étudiants amenés par leur famille pour leur apprendre le Coran, mais surtout remettre dans le droit chemin des petits délinquants, ou consommateurs de drogues.
Majoritairement musulman, le nord du Nigeria accueille un grand nombre de "maisons de correction" plus ou moins formelles dispensant un enseignement religieux strict, en l'absence de structures publiques à même de prendre en charge les jeunes livrés à eux-mêmes.
Les parents de certaines victimes originaires de Kaduna, convoqués par la police, ont été "choqués et horrifiés" quand ils ont vu l'état de leurs enfants. Ils n'avaient aucune idée de ce qu'ils vivaient, selon le porte-parole. Ils apportaient régulièrement de la nourriture à leurs enfants et étaient autorisés à les voir une fois tous les trois mois.
Toutefois, Yakubu Sabo précise que les parents n’étaient pas autorisés à entrer dans la maison pour voir ce qui s’y passait. Les enfants étaient amenés à l’extérieur pour les rencontrer un bref instant.
LE COUP DE TOUBA !
Par l’entremise du Khalife général des mourides, Macky et Wade qui se regardaient en chiens de faïence depuis plus de sept ans, étaient tout sourire et main dans la main ce vendredi. Est-ce le début d’une décrispation ?
On parlait déjà d’un probable télescopage entre l’ancien chef d’Etat, Abdoulaye Wade et l’actuel président de la République, Macky Sall à l’occasion de l’inauguration de la grande mosquée Massalikul Jinaan. Les deux hommes se sont finalement rencontrés et ont prié ensemble. Ce, après plus de sept ans de brouille, d’attaque et contre-attaque voire d’animosité. Mais, par l’entremise du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, Macky Sall et Abdoulaye Wade ont échangé une poignée de mains. Mieux, les deux présidents ont pris ensemble la voiture présidentielle pour se rendre chez Me Abdoulaye Wade.
L’inauguration de la grande mosquée Massalikul Jinaan hier, vendredi 26 septembre restera gravée dans l’histoire du Sénégal. Religieusement mais aussi et surtout politiquement. Et pour cause, c’est la première fois, depuis le 2 avril 2012, que le président de la République Macky Sall rencontre son prédécesseur et ancien mentor Abdoulaye Wade. Des retrouvailles suivies d’une poignée de main entre les deux personnalités politiques ont été possibles grâce au Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. On notera à cet effet que Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a fait preuve de tac d’abord dans le discours en utilisant des termes républicains mais plutôt des termes familiaux en rappelant le lien devant exister entre le fils et le père plutôt qu’un ancien Chef d’Etat et son successeur. Mieux, il va ensuite les convoquer loin des yeux et des cameras, en aparté, pour certainement, lever certaines équivoques entre l’ancien président Abdoulaye Wade et l’actuel président Macky Sall. Au finish, le «père» et le «fils» vont ressortir visiblement heureux. Brandissant leurs deux mains en l’air et le sourire aux lèvres. Est-ce le début d’une décrispation ? Nous donnons notre langue au chat. Toutefois, d’après certaines sources dignes de foi, Macky Sall aurait fait montrer Abdoulaye Wade dans la limousine présentielle afin de le raccompagner chez dans sa nouvelle résidence sise au quartier Fann Résidence.
Enterrer un passé douloureux
Rappelons que les relations entre les deux hommes se sont considérablement dégradées quand Macky Sall alors président de l’Assemblée nationale a été accusé de vouloir «humilier» le fils d’Abdoulaye Wade, Karim Wade en le convoquant pour une audition sur les travaux de l’Agence nationale de la conférence islamique (Anoci). Certains faucons vont chauffer le Palais à blanc jusqu’à imaginer des tests en wolof contre Karim Wade devant les députés. Pourtant, c’était Mamadou Seck, alors président de la Commission des finances, qui était à l’origine de la convocation de celui qui était considéré comme le ministre de la terre, de la mer et du ciel. La suite est connue. Macky Sall sera contraint de quitter le Perchoir à cause de la loi Sada Ndiaye. La rupture étant définitivement consommée, il quitte le PDS, lance l’Alliance pour la République et part à l’assaut des suffrages des sénégalais lors de la Présidentielle de 2012. Elu président, Macky Sall va dépoussiérer la fameuse Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) tombée en désuétude. La machine se met en branle mais elle ne va brouiller que Karim Wade sur les 25 anciens responsables libéraux accusés d’avoir pompé des milliards du contribuable sénégalais. Wade fils sera condamné, puis gracié avant d’être exilé à Doha nuitamment. Mais avant d’arriver à cette grâce Me Abdoulaye Wade avait fini par perdre patience. On se souvient encore de sa sortie au vitriol traitant Macky Sall de tous les noms d’oiseaux. Ce dernier, face à la pression internationale, maraboutique et coutumière, reste zen. La grâce n’effaçant pas la condamnation, Karim Wade devant l’impossibilité de s’inscrire sur les listes électorales, ne sera finalement pas de la course pour la Présidentielle de février 2019. Mais depuis d’hier, vendredi 27 septembre, un nouveau vent de décrispation souffle dans les relations entre les Wade et Macky Sall. Reste à savoir s’il va déboucher sur l’amnistie de Karim Wade. La seule bataille que mène Abdoulaye Wade depuis des années maintenant.
Macky Sall : «Je demande à Wade de venir discuter avec moi de l’avenir du pays»
Un vent de décrispation souffle dans les relations entre Abdoulaye Wade et Macky Sall, qui se regardaient en chiens de faïence depuis plus de sept ans. Ce, grâce au Khalife général, Sérigne Mountakha Mbacké, qui a réussi à réunir les hommes politiques hier, vendredi lors de l’inauguration de la mosquée Masalikun Jinaan. Visiblement heureux de ces retrouvailles, le président Macky Sall a indiqué le contentieux avec Abdoulaye Wade est derrière lui. Mieux, il a lancé un appel à son prédécesseur à venir l’accompagner pour mettre le Sénégal sur les rails de l’émergence. «Je lance un appel au Président afin qu’on puisse discuter sur l’avenir du pays», a déclaré le Chef de l’Etat devant la caméra de la télévision nationale. Revenant sur l’audience avec le Khalife général des mourides en présence de Me Wade. «Le Khalife nous a demandé d’aider le Sénégal. Moi, en tant que président de la République et Abdoulaye Wade en tant qu’ancien Chef d’Etat». A noter que le président Macky Sall a même déposé son prédécesseur chez lui, avant de l’inviter à taire les querelles et de travailler ensemble pour l’intérêt du pays.
Hadaratoul Jummah à Massalikoul Djinane
Après l’inauguration de la mosquée Massalikoul Djinane, la communauté Tidiane y a effectué la hadratoul Jummah de ce vendredi, rendant doublement historique ce grand moment pour la communauté musulmane du Sénégal. Ils ont participé à l’inauguration de Massalikoul Jinane à leur manière. Plusieurs fidèles Tidianes n’ont pas manqué d’apporter une contribution à hauteur de l’évènement historique de l’inauguration de la plus grande mosquée de l’Afrique de l’ouest. Après la prière de de Tisbaar qui a eu lieu avec la participation de toutes les franges de la communauté musulmane, il y a eu l’accomplissement de la Hadaratoul Jummah. Ce zikr, récité tous les vendredis entre les prières de Takussan et de Timis en groupe de préférence, est une des chartes de la voie de la Tidianiya. C’est sous une très forte mobilisation qui ne s’est pas estompée depuis le début de la journée, qu’ils ont tenu leur Hadratoul Jummah à l’intérieur comme à l’extérieur de la grande salle de prière de Massalikoul Jinane, ce vendredi soir. Un fait assez rare. C’est pourquoi, quand ce refrain de la "Salatoul Fatihi" a retenti dans cette nouvelle maison de Dieu construite, sur fonds propres dans la capitale sénégalaise par la communauté mouride, ils étaient très nombreux sur place comme ailleurs, à ressentir beaucoup de frissons face à ce moment symbolique qui vient rassembler les Sénégalais de tous bords dans une période où les démons de la division n’ont pas manqué de tenter les uns et les autres.
Des fidèles prient à l’école Sainte-Thérèse
L’exception sénégalaise dans sa plus grande splendeur. Face à la grande mobilisation populaire aux alentours de Massalikul Djinane, ils étaient nombreux les fidèles à ne pas pouvoir accéder à la mosquée. Ceux qui étaient bloqués à hauteur de Grand Dakar ont dû prier à l’intérieur de l’école Sainte Thérèse de la Zone A, qui leur a été ouverte pour l’occasion.
LES LIONNES SURCLASSENT LES LEOPARDS ET DEFIENT L’ANGOLA
Tournoi de qualification aux Jo 2020- Sénégal- RDC (29-18)
Les «Lionnes» du Handball ont fait un pas vers les JO de 2020 en remportant l’un des deux matchs du Tournoi de qualification, finalement réduit à trois équipes après le forfait du Cameroun. Les Lionnes ont remporté hier, vendredi 27 septembre, à Dakar Arena, le premier duel face à la République démocratique du Congo (29 à 18). Avec cette victoire de 11 buts d’écart, les Lionnes sont sur le bon tempo et devront sortir le grand jeu demain dimanche, contre l’ogre angolais avec au bout le ticket qualificatif qui sera historique pour le hand sénégalais
Le Sénégal a réussi hier, vendredi 27 septembre, son entrée dans le Tournoi de qualification en remportant son premier match qui l’a opposé au Palais de sport de Dakar Arena, à la République démocratique du Congo (28-18). Les Lionnes amenées par Hawa Ndiaye et Hawa Diop, étincelantes, mais aussi avec la gardienne Hatadou Sako qui a réussi de nombreux arrêts, ont pourtant été accrochées par les Congolaises lors de la première période.
Les protégés de Fréderick Bougeant vont mettre un coup d’accélérateur. L’attaque sénégalaise s’est vite mise en marche avec un jeu de contre-attaque rapide. Le Sénégal ne tarde pas à faire la différence et s’imposer sur la marque de (29 à 18). Au grand bonheur du public qui a salué la bonne prestation des Sénégalaises.
Les Lionnes assurent du coup le minimum mais descendront dés demain dimanche, pour affronter ce dimanche à 18 heures sur le même terrain, l’équipe de l’Angola. Les Angolaises qui ont battu par moins de 8 buts les Léopards (29-21) vont croiser le fer avec le Sénégal. Avec l’ambition de décrocher une 7ème participation aux JO. Devant cette intouchable formation angolaise, les Lionnes joueront un match capital. Le match d’une vie. Puisqu’au bout une première qualification historique.
Cette rencontre ne sera que la réédition de la dernière finale de la Can de 2018. Bousculées en première période par les Lionnes par un écart de 9 points d’écart, les Angolaises avaient réussi une belle remontée pour s’offrir en effet le trophée continental.
LES «LIONS» DEMARRENT PAR UN DERBY
Le Sénégal affronte ce samedi au stade Lat Dior de Thiès la Guinée-Bissau en ouverture du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (Ufoa) qui se déroule du 28 septembre au 13 octobre
Le Sénégal affronte ce samedi au stade Lat Dior de Thiès la Guinée-Bissau en ouverture du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (Ufoa) qui se déroule du 28 septembre au 13 octobre. Seize (16) nations seront en ligne de départ pour la succession du Ghana qui avait remporté la dernière édition en 2017.
Le derby sous régional entre le Sénégal et Guinée-Bissau va lancer ce samedi à 17h au stade Lat Dior de Thiès, le tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (Ufoa) prévu du 28 septembre au 13 octobre. Seize équipes seront en lice pour cette compétition qui figure parmi les plus grands événements après la Can. Outre le Championnat d’Afrique des nations réservé aux joueurs évoluant dans leur pays, cette compétition est en quelque sorte une mini Coupe d’Afrique des nations.
Les équipes seront réparties entre la zone ouest A (Cap-Vert, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Sierra Leone, Sénégal) et la zone ouest B (Bénin, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Togo, Côte d’Ivoire et Ghana). Une victoire sera capitale pour les poulains de Serigne Saliou Dia. Elle permettra d’entrer en force dans cette première phase à élimination directe. Mais aussi de mieux préparer la manche retour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations qui l’oppose à la Guinée.
Les Lions, on le rappelle, s’étaient imposés sur cette même pelouse de Lat Dior sur la marque de 1 à 0. Ce qui leur avait permis de prendre une petite option en perspective du match retour à Conakry. Une rencontre qui s’annonce périlleuse pour des Lions qui ont, en dépit d’un manque de compétition, réussi de bonnes performances en préparation. Comme cette probante victoire remportée, en amical contre la Côte d’Ivoire ( 3-0). On attend les mêmes prestations lors de ce tournoi Ufoa. Après la Guinée Bissau, les Lions pourront retrouver sur leur chemin le Syli de la Guinée. Le Sénégal a remporté le trophée lors de l’édition 2015, avant de le céder au Ghana, vainqueur en 2015. Détenteur du trophée, le Ghana va entamer la défense de son titre face à la Gambie ce mardi 1er octobre.