L’appel de Macky Sall à Me Wade
Le président Macky Sall n’a pas tardé de réagir suite à sa réconciliation avec l’ancien président Me Abdoulaye Wade. Il a confié à nos confrères de la Rts que le Khalife général des mourides a prié pour eux. Le chef de l’Etat reconnaît qu’il y a eu des contentieux, certes, avec son prédécesseur, mais ils doivent être dépassés. Profitant des retrouvailles, le président Macky Sall lance un appel à Me Abdoulaye Wade afin qu’ils discutent sur la situation et l’avenir du pays. A l’en croire, en discutant, ils pourront dépasser beaucoup de choses.
Tentative de suicide Il a failli empirer la situation.
Le père des deux enfants retrouvés égorgés hier à Touba au quartier Darou Rahma a tenté d’abréger hier sa vie en début de soirée. Les sapeurs pompiers ont été alertés. La victime est évacuée au service d’urgence de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba. D’après nos confrères de la Rfm, sa vie n’est pas en danger.
Adama Faye dément le mariage de Mansour Faye et la députée
Depuis jeudi, l’information selon laquelle le ministre du développement, de l’Equité Sociale et territoriale, Mansour Faye aurait épousé une deuxième femme, la députée de Saint-Louis Aminata Guèye, membre de Benno Bokk Yakaar. Mais cette information a été démentie, hier par le frère du maire de Saint-Louis et beau-frère du président de la République. Selon Adama Faye, son frère Mansour n’a envoyé personne chez la famille de l’élue de Saint-Louis, Aminata Guèye pour montrer son intention de l’épouser. Il ajoute qu’il n’a jamais été mis au courant d’un tel mariage même s’il reconnaît que son frère a le droit d’avoir quatre femmes. Adama Faye précise que son frère n’a jamais envoyé un proche ou un ami chez la députée Aminata Guèye.
La Brigade des Douanes de Karang saisi 391 Kg de chanvre
Les hommes du lieutenant Ousmane Sène de la Brigade commerciale des Douanes de Karang, Subdivision de Fatick, a saisi dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 septembre 2019, 247 Kg de chanvre indien. Les convoyeurs de cette drogue ont pris la fuite au cours d’une opération de surveillance qui s’est déroulée dans la forêt de Fatala. Les agents Amadou Ndoffene Diaham et Pape Samba Sy qui ont procédé à la saisie, ont exploité un renseignement et monté une embuscade dans le massif forestier de Fatala. Les trafiquants qui ont d’abord emprunté une pirogue pour convoyer la marchandise prohibée, ont accosté à quelques encablures de Missirah à la Porte du Parc National du Delta du Saloum dans le département de Foundiougne. Apercevant les agents des Douanes, les porteurs de la drogue, au nombre de 8, ont pris la fuite en s’engouffrant dans la forêt abandonnant ainsi la marchandise. 8 colis de chanvre indien d’un poids total de 247 Kg sont récupérés par les agents des Douanes. La valeur est estimée à 14 850 000 francs Cfa. Une semaine auparavant, les agents de la même Brigade mettaient 144 kg de chanvre indien hors circuit au cours d’une patrouille dans les environs de Ndoumboudj. Soit au total pour ces deux saisies 391 kg de « yamba » en une semaine pour une valeur totale de 23 460 000 francs CFA.
Karang, une brigade exemplaire
Pour rappel, la Subdivision des Douanes de Fatick avait procédé le 19 septembre dernier à l’incinération de près de 2 tonnes 520 Kg chanvre indien. La totalité de cette quantité a été saisie entre mars et septembre 2019. La Brigade commerciale de Karang qui a signé les plus grosses saisies est une nouvelle création. Elle doit son érection à la volonté affirmée des autorités douanières de renforcer la surveillance du territoire douanier avec comme objectifs principaux : la sécurité des personnes et de leurs biens, la sauvegarde de la santé publique en luttant contre le trafic de faux médicaments, la lutte contre le crime organisé (trafic de drogue, d’arme ou blanchiment de capitaux) et de dissuader les velléités de fraude ou de contournement du bureau de dédouanement de Karang. En plus des saisies record de chanvre indien réalisées, la Brigade commerciale de Karang a traité 231 affaires contentieuses et mobilisé plus de 150 millions CFA de recettes en 6 mois d’existence.
«Khadara Jummah» des Tidianes à Massalikul Jinane
On peut dire sans risque de se tromper que la mosquée Massalikul Jinane a fini par sceller l’union des cœurs. Outre la réconciliation entre le président Macky Sall et Me Abdoulaye Wade, l’inauguration du lieu de culte a consacré au raffermissement de l’unité des confréries religieuses. La communauté Tidiane a effectué la «hadaratoul Jummah», hier dans l’après-midi à Massalikoul Jinane. Un fait historique. Un acte qui confirme les propos du porte-parole du Khalife général des mourides Serigne Bassirou Abdou Khadre. Ce dernier avait précisé avant-hier lors de la cérémonie officielle que la mosquée n’appartient pas à une confrérie mais à la ummah islamique.
Me Wade
Me Abdoulaye Wade doit être soulagé après sa réconciliation avec le président Macky Sall qu’il combat depuis son départ du pouvoir en 2012. En tout cas sur le mur de sa page facebook, on remercie le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Il est écrit : «Dieureudieuf Serigne Mountakha Mbacké». L’administrateur de la page du pape du sopi d’ajouter : «une seule minute de réconciliation mérite mieux que toute une vie d’amitié. Une belle journée !».
Les maires de Mayumba et de Lambaréné à Massalikul Jinane
Restons à l’inauguration de la mosquée Massalikul Jinane qui a enregistré la présence de personnalités locales et internationales. Le Gabon a dépêché une forte délégation pour prendre part à la cérémonie. En effet, les maires des communes de Mayumba et de Lambaréné et des membres des bureaux municipaux ont tenu à prendre part à l’ouverture officielle de la mosquée. Il faut souligner que le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké a été de passage dans ces deux villes gabonaises. Les édiles de Mayumba et de Lambaréné ont été des hôtes du maire de Dakar, Soham Wardini.
Aly Ngouille Ndiaye salue l’acte de Me Wade et Macky Sall
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye qui a pris part à l’ouverture officielle de la mosquée Massalikul Jinane, s’est réjoui de la médiation du Khalife général des mourides pour réconcilier l’ancien président Me Wade et le président Macky Sall. Rendant grâce à Dieu pour l’avoir donné l’occasion de participer à l’inauguration de cette belle infrastructure religieuse qui fait la fierté de la ummah Islamique, le ministre de l’Intérieur dira que la cérémonie a été rehaussée par le geste noble du président Macky Sall à l’endroit de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade. Selon Aly Ngouille Ndiaye, ils viennent tous les deux de poser un acte qui magnifie encore l’exception sénégalaise. A l’en croire, leur geste est hautement salué par les Sénégalais.
Les fidèles mourides marchent sur l’autoroute à péage
Chose inédite. L’insolite a failli échappée aux radars de «L’As». Tenez vous bien, une grande foule revenant de la mosquée Massalikul Jinane a marché hier sur l’autoroute à péage entre Patte d’Oie et Pikine. Les responsables de Senac qui assurent la gestion de l’autoroute n’avaient que leurs yeux pour constater. Ne pouvant rien contre les talibés qui rentraient de la cérémonie d’inauguration de la mosquée, Senac a lancé une alerte aux automobilistes pour qu’ils réduisent la vitesse parce que l’autoroute est prise d’assaut par des piétons.
Les communautés balantes chez le Pr Iba Der Thiam
Les communautés balantes n’étaient pas chez le coordonnateur Général du Comité de Pilotage de l’Histoire Générale du Sénégal, Pr Iba Der Thiam pour des récriminations. Mais c’était plutôt pour solliciter auprès du coordonnateur Général, l’autorisation de proposer au comité de Pilotage, sa contribution à la rédaction de l’Histoire de son peuple. Ceci, dans le souci de participer à la réalisation de l’objectif exprimé par le Chef de l’Etat. Après avoir écouté la délégation conduite par Moussa Sadio, Président de l’Association Ganjaa des Balantes du Sénégal, le Professeur Iba Der Thiam a accédé à la demande de la communauté. L’historien a fortement salué l’initiative et la démarche participative des balantes. Il a exprimé toute sa disponibilité et celle du Comité de Pilotage pour tout accompagnement nécessaire.
La production de la découverte gazière destinée à la demande domestique
Le Directeur régional Afrique de l’ouest du producteur Kosmos Energy, Todd Niebruegge a fait savoir que la production de la découverte gazière de Yakaar-2 sera essentiellement consacrée à satisfaire la demande interne du Sénégal. «Il est prévu que la phase initiale du développement gazier de la zone YakaarTeranga soit consacrée aux besoins domestiques», a-t-il expliqué dans une interview rapportée par Petroleum Economist. Pour rappel, le gisement de Yakaar-2 a été découvert lundi dernier dans le bloc Cayar Offshore situé du côté sénégalais du complexe Grand Tortue qui chevauche les eaux sénégalo-mauritaniennes. Kosmos Energy pense d’ailleurs que le gisement a le potentiel d’être utilisé pour une production de gaz naturel liquéfié. Vu que le gouvernement envisage de doter le pays de son premier projet LNG-toPowership, la production de GNL sur la nouvelle découverte pourrait probablement servir à approvisionner le projet électrique, dont le rendement prévu de 235 MW viendra satisfaire 15 % de la demande nationale.
Une vidéo publiée le 25 septembre sur la page Facebook de la présidence guinéenne montre l’intervention du président, à la tribune de l’ONU, devant une salle comble. Sauf que les images ont été éditées pour masquer l’auditoire beaucoup plus clairsemé
Les Observateurs de France24 |
Alexandre Capron |
Publication 27/09/2019
La vidéo de onze minutes publiée sur la page Facebook de la présidence de Guinée montre l’arrivée du chef d’État à la tribune de l’ONU pour un discours. Elle est entrecoupée de plusieurs séquences montrant une salle comble, puis la vidéo montre l’intégralité du discours d’Alpha Condé, filmé par un spectateur.
Problème : comme repéré sur Twitter par Sidy Yansané, correspondant de RFI, les images montrant la salle pleine ont été ajoutées au montage.
Sur les images du discours diffusée sur la web TV de l’ONU, on remarque que la salle est beaucoup plus clairsemée, notamment que les premières places ne sont pas occupées.
Or, sur les images de la vidéo publiée sur la page Facebook de la présidence de Guinée, la salle semble pleine, et les places de devant sont occupées.
Par ailleurs, à 10min25, dans la vidéo filmée par un spectateur, il est possible de voir que les places devant sont effectivement inoccupées, et qu’elles ne correspondent en rien aux images de la salle pleine.
La rédaction des Observateurs de France 24 n’a pas retrouvé pour l’instant l’origine des images ajoutées au montage. Il pourrait s’agir d’images anciennes ou filmées cette année, mais à un moment différent du discours d’Alpha Condé.
Contacté par notre rédaction, le porte-parole de la présidence n’avait pas réagi à nos sollicitations au moment de la publication de cet article. Nous la publierons si celle-ci nous parvient.
par Alassane Diakité
RÉPONSE À PENDA MBOW OU LE VOILE DE L'IDENTITÉ
Laissez nos intellectuels nous livrer leurs analyses erronées sur un sujet qui fait appel à l'esprit analytique, à la logique et à la connaissance religieuse serait suicidaire étant donné les complexes que nourrissent nos penseurs vis-à-vis de l'Occident
Récemment dans une émission d'une des télés de la place, Professeur Penda Mbow, vous avez affirmé que le voile ne fait pas partie de l'identité africaine. Apparemment, vous vous inquiétez d'une radicalisation de la population sénégalaise et d’une intolérance inquiétante depuis les récents évènements, qui ont fait l'actualité au Sénégal (l'incident de l'ISJA et les errances dans la rédaction de l'Histoire du Sénégal). Le débat a quitté le « pencc » qui est le lieu de rassemblement des sages et notables du village, pour les amphithéâtres, temple de l’échange entre des professeurs-penseurs et des étudiants en quête de sens et maintenant il a atterri sur les médias numériques ou les réseaux sociaux où Monsieur « tout-le-monde » se mêle de tout sans maîtrise ni recul encore moins de sagesse et de raison-gardée. Mais il y aura toujours débat, ne nous étonnons pas qu’il y ait quand même cette vague d’indignation, la montagne a quand même accouché d’une souris, vraiment Professeur nous ne vous attendions pas à ce niveau !
D'autre part, dans un article publié sur le site seneplus, vous étalez vos distinctions pour justifier votre notoriété au sein de la "bourgeoisie" intellectuelle qui bizarrement, est plus occidentale qu'africaine. Je tiens à vous préciser Pr Mbow, je ne tiendrai pas compte de votre "lapsus" sur une sourate qui n'existe pas, car je me dis que vous êtes assez érudite pour ignorer la sourate dans laquelle le voile est évoqué compte tenu de vos nombreuses recherches en ce sens. Mais, dites-moi, quelle notoriété vous reconnait-on dans la jurisprudence islamique, pour ne pas dire l’islam même, pour statuer sur le voile et son caractère obligatoire? Certes, vous vous couvrez la tête mais est-ce parce que c’est esthétique ou c’est parce que vous êtes rattrapée par les réalités de l’âge ?
Ainsi, il est de notre devoir de rétablir la vérité concernant un sujet aussi sensible que notre identité. Laissez nos "intellectuels" nous livrer leurs analyses erronées et biaisées sur un sujet qui fait appel à l'esprit analytique, à la logique et à la connaissance religieuse serait suicidaire étant donné les complexes que nourrissent nos penseurs vis-à-vis de l'Occident et de leurs idéologies.
Alors Pr Mbow, pour entrer dans le vif du sujet, la question fondamentale à se poser est sommes-nous en démocratie ou en religion ? Si nous sommes en religion, alors nul besoin de verser plus dans des conjectures, un verset à "forte" recommandation divine pour ne pas dire "injonction divine" n'a d'autre finalité que la pratique par le croyant, le verset en question est dans la sourate « al ahzaab - les coalisés » verset 59 où Allah dit : « O Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. ». Il faut remarquer que ce verset ne s’ouvre pas à la critique intellectuelle pour ne pas dire à la remise en cause, Allah demande de s'y conformer, nous ne pouvons pas nous limiter à mettre ce verset dans un contexte bien précis en arguant qu’il est descendu pour juste protéger les femmes des agressions et des oppressions, servant d’arguments à une frange importante des féministes, sachant que nous vivons dans une époque « féministe » (la femme est protégée par les lois presque partout dans le monde), ce besoin de protection n’est donc plus d’actualité. N’oublions pas qu’Allah est le Connaisseur du visible et de l’invisible et le Détenteur du savoir absolu, à chaque verset, ce que nous en connaissons et ce qui ne nous est pas dévoilé. Le Coran nous invite certes à la réflexion, mais n’en faisons pas un livre de philosophie si tel était le cas, Allah ne dirait pas dans la sourate « Al baqara - la vache » verset 2 : C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute,...», ce n’est pas aussi un livre de littérature, ni des sciences encore moins d’histoire, c’est un livre qui sert de rappel et de guidance, dans la pratique, et dans la foi pour les pieux (Sourate « Al baqara - la vache » verset 2 : C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux,...).
Pour juste vous conforter sur le fait que nous ne sommes pas dans une époque où l’intolérance est le fanatisme sont les dénominateurs communs des musulmans, prenons juste l’exemple d’avoir un guide religieux, combien de savants ou de théologiens se sont lancés dans des exercices de démonstration sur le fait qu’il est nécessaire ou pas d’avoir un guide religieux ? Il y’en a même qui disent qu’avoir un guide religieux est prohibé. Cela date de quelques siècles après la disparition des compagnons du Prophète saws, pourtant nous-a-t-il conduit à de l’intolérance? Pour ce que j’en sache au Sénégal mis à part quelques débordements, cela n’a empêché personne de pratiquer sa religion comme il l’« entend ».
L’objectif n’est pas de disserter sur l’obligation ou non du voile, je vais juste amener ma compréhension des choses sur le sujet principal à savoir s’il faut conserver notre identité africaine avant tout ? Plus haut, j’ai posé la problématique de savoir si en tant que serviteur d’Allah nous devons nous conformer à Ses injonctions ou non, si nous le devons, il n’y a plus débat ! Si la réponse est autre que cela, libre à chacun de se donner à cœur joie, mais de grâce, nos compréhensions doivent bien être encadrées en précisant que c’est les nôtres avant d’embarquer avec nous une frange sensible de la population. Par conséquent, dire que nos grands-mères et nos mamans s’habillaient décemment sans y rajouter le voile sans pour autant altérer leurs « musul-identité » serait vraiment réducteur car il y a tellement de pratiques traditionnelles que nous avons bannies ou reconsidérées grâce à l’Islam. Je citerai de manière non exhaustive, le mariage forcé, les naissances rapprochées, la revalorisation du statut de la femme avec le code de la famille... Pourtant, la société sénégalaise dite traditionnelle acceptait ces pratiques, et même après l’avènement de l’Islam, il nous était difficile de se conformer à ses lois car, étant de profonds ceddos, nos habitudes nous suivent dans le temps et au fil des générations. Le voile subit aussi le même sort, en écoutant vos arguments Professeur, c’est comme s’il faudrait « contextualiser » l’Islam, or celui-ci a trouvé de bonnes pratiques chez nous et les a acceptées, qu’en est-il des pratiques qui vont à l’encontre de la « charia » pour ne pas la citer (apparemment c’est un terme qui fait peur) ? Pour ces pratiques qui nous semblent toujours acceptables mais pas conformes à l’islam nous fermons délibérément les yeux en voulant « ceddoliser » l’Islam ou créer un Islam du Sénégal.
Professeur Mbow, il est clair et sans aucun doute que l’islam est une religion qui n’appelle pas au fanatisme, mais une fois dans la pratique, nous devons nous conformer, sinon, nous allions remettre en question la prière au risque de na pas prier. Prions tout en essayant de comprendre les rouages de la pratique, il en est ainsi du voile, que les femmes croyantes se voilent avant de remettre en question les conditions du voile.
À chacun sa compréhension des textes mais de grâce, les degrés de compréhension et d’érudition sont nombreux, les savants africains reconnus dans l’islam se sont prononcés sur l’obligation du voile et j’espère que vous n’aurez pas la prétention d’être plus légitime qu’eux.
Je termine ma réponse par ceci, nos hommes religieux font l’objet de considération énorme même au-delà de nos frontières et d’une compréhension certifiée de l’islam, ne nous amusons pas à « domestiquer » l’islam à notre guise, certes il est venu à nous par les arabes mais ce n’est pas la religion des arabes, en voulant protéger notre identité culturelle tout en vous détachant du caractère « arabe » du voile, vous faites l’affaire des occidentaux qui ne cherchent qu’une brèche pour en faire un précédent et quel procureur vous ferez ! Une musulmane, érudite et africaine. Vous avez le devoir moral d’inciter les femmes à se voiler « à l’africaine » comme nous avons des boubous africains décents ou de s’abstenir d’encourager l’ignorance et la légèreté intellectuelle quant aux versets coraniques qui conduisent inéluctablement à la dégradation des mœurs et à l’abandon de nos valeurs.
Ma dernière remarque sera sur l’origine de nos dits « tissus africains » qui ne même sont pas d’origine africaine, qu’il s’agit du wax ou du getzner, les femmes africaines ont abandonné les pagnes de nos tisserands et, c’est peut-être par-là, que nous avons perdu notre vraie identité africaine.
« Et sur toi (Muhammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d’après ce que Dieu a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t’est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Dieu avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C’est vers Dieu qu’est votre retour à tous ; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez. » Sourate Al Maa’ida « La table Servie » versets 46 – 48.
PAR Yaye Fatou Sarr
MON SÉNÉGAL QUE J'AIME !
Le Sénégal que j'aime c'est l'Église, c'est Touba, c'est Kaolack, c'est Tivaoune, c'est Yoff, c'est Ndiassane, c’est Thiénéba, c’est Nimzat... Mon Sénégal, c'est ce pays dans lequel tous ensemble nous sommes heureux d'avoir notre Massalikul Jinaan
Mon Sénégal que j'aime m'arrache un sourire tous les matins depuis quelques jours et un sourire tous les soirs avec des larmes de joie.
Mon Sénégal que j'aime transcende ethnies, transcende couleurs, transcende religions, transcende querelles politiques, transcende confréries, transcende tant de choses.
Mon Sénégal que j'aime c'est dans un mélange profond et silencieux sauver l'honneur d'un « Gorr » qui a eu la chance d'être entendu, c'est célébrer la victoire de la solidarité, de la bonté, de l'ambition.
Le Sénégal que j'aime c'est l'Église, c'est Touba, c'est Kaolack, c'est Tivaoune, c'est Yoff, c'est Ndiassane, c’est Thiénéba, c’est Nimzat...
Le Sénégal que j'aime c'est mon pays dans lequel dans la diversité la plus grande nous nous aimons, nous nous chérissons, nous nous battons pour notre pays...
Sénégal, ce pays dans lequel moi jeune femme de l'ACT, membre du CRD j'ai des amis à l'APR, au PS, à AGIR...
Mon Sénégal, c'est ce pays dans lequel tous ensemble nous sommes heureux d'avoir notre Massalikul Jinaan.
Alhamdoullillah !
DAKAR VIOLE-T-IL LES SANCTIONS DE L'ONU CONTRE PYONGYANG ?
POINT DE MIRE SENEPLUS - La Corée du Nord aurait rouvert discrètement une entreprise de construction au Sénégal, en violation apparente des sanctions des Nations Unies contre le programme nucléaire du pays
SenePlus retranscrit ci-dessous, une enquête traduite en français par nos soins, du média américain Voanews, évoquant le non respect par le Sénégal, des sanctions de l'ONU envers la Corée du Nord, en raison de son programme nucléaire.
La Corée du Nord a rouvert discrètement une entreprise de construction au Sénégal, en violation apparente des sanctions des Nations Unies contre le programme nucléaire de Pyongyang, a confirmé VOA Korean.
Au moins 31 Nord-Coréens travaillent pour la société Corman Construction & Commerce Sénégal Sural (CCCSSS), selon des entretiens et des documents officiels examinés par VOA Korean.
Aux termes d'une série de sanctions radicales adoptées il y a deux ans, les États-Unis ont interdit aux États membres de l’ONU de mener des activités commerciales avec la Corée du Nord. Les sanctions interdisaient également aux États de permettre l'embauche de nouveaux travailleurs nord-coréens et exigeaient que tous les travailleurs en place soient expulsés avant fin de 2019.
Le Sénégal a déclaré au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) en janvier 2018 qu'il s’était conformé à ces directives en fermant la société nord-coréenne Mansopae Overseas Project Group of Companies (MOP).
Toutefois, des documents montrent que Corman Construction a été enregistrée en juin 2017 sous la direction d'un ressortissant nord-coréen. La société travaille sur certains projets de construction identiques à ceux menés par Mandudae Overseas avant sa fermeture.
Des reporters de VOA Korean se sont rendus à Dakar, la capitale sénégalaise, et ont examiné des documents professionnels, des documents d'immigration et des copies de passeports identifiant les activités commerciales nord-coréennes dans le pays. La source des documents a par ailleurs requis l'anonymat par crainte de représailles.
Dans la matinée du 16 septembre 2019, les reporters coréens de VOA ont vu une poignée de travailleurs nord-coréens sortir d’un logement à Dakar.
Ils sont montés dans une camionnette à double cabine, puis se sont rendus pendant une heure dans une usine appartenant au fabricant de produits alimentaires Patisen, une des trois entreprises sénégalaises à avoir embauché Corman Construction pour des projets.
"Vous venez de Pyongyang?", a demandé un journaliste de la VOA en coréen à des travailleurs accroupis sur le trottoir du parking à l’extérieur de l’usine. «Oui», lui ont-ils répondu.
Un employé a en effet déclaré être arrivé au Sénégal trois ans plus tôt. Par ailleurs, des documents examinés par VOA montraient que huit des 31 travailleurs étaient arrivés plus récemment. La source a déclaré que chaque travailleur gagnait environ 120 dollars par mois après avoir versé une partie de son salaire au gouvernement nord-coréen.
Les autorités américaines soutiennent que la Corée du Nord reçoit des centaines de milliers de dollars par an grâce à ces envois de fonds et autres. Les sanctions visent à empêcher le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, d’avoir accès à des devises qui pourraient contribuer au financement du programme de développement nucléaire et antimissile de son pays.
Joshua Stanton, avocat basé à Washington et ayant participé à la rédaction de la loi de 2016 sur les sanctions nord-coréennes, estime que la Corée du Nord viole les sanctions américaines.
"Compte tenu de la date butoir fixée à tous les travailleurs nord-coréens pour rentrer chez eux en décembre, il est clair que la Commission de sécurité des Nations Unies voulait interdire toutes les opérations générant des gains de devises à l'étranger", a déclaré M. Stanton.
VOA a contacté les gouvernements de la Corée du Nord et du Sénégal. Sans réponse de l’un ni de l’autre.
Depuis quelques années, l’appui de la Corée du Nord aux mouvements africains qui se sont battus pour l’indépendance des puissances coloniales européennes dans les années 60 est devenu une source de revenus pour Pyongyang.
En 2017, le Groupe d’experts du Royaume-Uni sur la Corée du Nord a publié un rapport dans lequel il décrivait le soutien militaire de Pyongyang aux pays africains, notamment l’Érythrée, la République démocratique du Congo, l’Angola et l’Ouganda. Le rapport a expliqué comment, globalement, le pays de Kim Jong-un
«bafoue les sanctions… avec des techniques d'évasion de plus en plus vastes, de plus en plus sophistiquées».
MOP est l’expansion mondiale du Mansudae Art Studio, fondé en 1959. Il a été créé dans des pays tels que l’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Mozambique, la Namibie et le Zimbabwe, construisant de gigantesques structures, monuments et bâtiments depuis sa création dans les années 1970. La Corée du Nord a des liens militaires avec certains de ces pays.
En 2010, Mansudae a construit une statue de bronze géante, le «Monument de la Renaissance africaine», sur une colline surplombant Dakar pour marquer le 50e anniversaire de l’indépendance du Sénégal vis-à-vis de la France. Le gouvernement sénégalais a déboursé 27 millions de dollars pour ce statut haut de 49 mètres.
Le régime nord-coréen est soumis à des sanctions internationales depuis 2006, année de ses premiers essais de missiles nucléaires et balistiques.
Après que Pyongyang eut effectué deux essais nucléaires en 2016, la Commission de sécurité des Nations Unies a adopté une résolution en août 2017 interdisant à ses États membres de «créer de nouvelles joint-ventures ou entités coopératives avec des entités ou des individus de la RPDC», la République populaire démocratique de Corée, nom officiel de la Corée du Nord.
La Commission de sécurité des Nations unies a simultanément interdit aux pays membres d’autoriser d’autres travailleurs nord-coréens, affirmant qu'ils «travaillaient fréquemment dans d’autres États dans le but de générer des recettes d’exportation étrangères que la RPDC utilisait pour soutenir ses programmes de missiles nucléaires et balistiques interdits».
En septembre 2017, la Commission de sécurité des Nations Unies a adopté une autre résolution exhortant ses États membres à fermer toutes les entités nord-coréennes présentes sur leur territoire dans les 120 jours de la résolution.
À l’époque, la plupart des ouvriers nord-coréens employés à l’étranger travaillaient en Russie et en Chine. Depuis lors, ces nations ont informé l'ONU qu'elles avaient renvoyé chez elles des dizaines de milliers de Nord-Coréens.
Le 5 janvier 2018, le Sénégal a informé les Nations Unies qu'il avait fermé MOP, le constructeur du monument de la Renaissance, ajoutant que : « la société a été enregistrée en tant qu'entité juridique sous le numéro SN-DKAR-B6903 le 23 avril 2008 et opère principalement dans le pays dans le secteur de la construction. Le gouvernement sénégalais a systématiquement refusé de délivrer des visas d’entrée de court séjour ou de renouveler les visas pour les travailleurs nord-coréens de la société. En raison de ces mesures, la société ne peut plus continuer ses activités. »
VOA a appris qu'environ six mois avant que le Sénégal n’annonce la fermeture de la MOP, la Corée du Nord avait créé Corman Construction à Dakar en juin 2017. La nouvelle société devait remplacer la MOP, qui avait également été sanctionnée par les États-Unis.
VOA confirme la mise en place de la CCCSS après avoir examiné les dossiers des entreprises demandés par le gouvernement sénégalais.
Alastair Morgan, coordinateur du groupe d'experts américain sur l'application des sanctions en Corée du Nord, a déclaré à VOA que la Corée du Nord continuait de violer les sanctions imposées par l'ONU sur la main-d'œuvre envoyée à l'étranger.
Interrogé sur la situation au Sénégal, un porte-parole du département d’État des États-Unis a déclaré à VOA dans un courriel que tous ses membres «sont tenus de mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité des États-Unis en matière de sanctions, et nous espérons de tous qu’ils continueront à le faire».
Le Groupe d’experts de l'ONU a publié un rapport à mi-parcours en août indiquant que la MOP continuait de fonctionner malgré les sanctions à son encontre. Le panel a également rappelé à ses États membres de renvoyer les travailleurs nord-coréens dans leur pays avant la date limite de décembre 2019, conformément à la résolution adoptée par la Commission de sécurité des Nations Unies en décembre 2017.
Malgré ces sanctions, la Corée du Nord a effectué plusieurs tests de missiles cet été.
Christy Lee a contribué à ce rapport rédigé par VOA Korean.