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21 juillet 2025
«AAR LI NU BOKK» CHERCHE SON SECOND SOUFFLE
La plateforme citoyenne “Aar Li Nu Bokk“ a encore battu le macadam hier, vendredi 13 septembre, pour exiger la lumière sur le scandale autour des contrats pétroliers et gaziers
La plateforme citoyenne “Aar Li Nu Bokk“ a encore battu le macadam hier, vendredi 13 septembre, pour exiger la lumière sur le scandale autour des contrats pétroliers et gaziers. Toutefois, pour cette énième manifestation, Cheikh Tidiane Diéye, coordinateur de ladite plateforme et compagnie n'ont vraiment pas mobilisé du monde. N’empêche, les organisateurs disent poursuivre la lutte quel que soit le nombre de manifestants.
Prévue pour 15h, ce n'est que vers 16h30mn que la marche de la plateforme citoyenne “Aar Li Nu Bokk“ a démarré, de la Place de la Nation vers le Rond-point de la Rts. En effet, après de longues minutes d’attente des manifestants qui se faisaient désirer, les organisateurs ont décidé de démarrer la marche, en dépit de la faible mobilisation. C'est l'activiste rappeur “Fou Malade“ qui donnera le ton avec un slogan pour haranguer les quelques rares manifestants qui ont effectué le déplacement.
Tout en remerciant ceux qui ont répondu à l’appel de la plateforme malgré la fine pluie, il dira que ceux-ci sont ceux qui pensent à l'intérêt supérieur de la Nation. Sur les banderoles, on pouvait lire, entre autres, «Un peuple qui ne dit jamais non n'est pas victime, mais complice», ou encore, «Sunu pétrole, Sunu Gaz, Sunu Fer, Sunu Zircon».
D'autres y sont allés avec un jeu de mots du genre «Macky DèGaz». On pouvait voir aussi sur certaines banderoles un plaidoyer pour la libération du journaliste consultant Adama Gaye. Certains en tee-shirt noirs de Aar Mini Bokk, d'autres en gilets de couleur orange, même s’ils se réclament membres des “Gilets Rouges“, les marcheurs ont scandé des slogans hostiles au régime en place. Chacun des responsables, ayant pris la parole, y est allé avec ses préoccupations de l’heure. Si Guy Marius Sagna de “Frapp France dégage“ a demandé pourquoi le président Macky Sall n'a pas mis à la disposition des personnes vivant avec un handicap, au nombre de 800.000, plus que seulement 56.000 cartes d'égalité des chances, Abdourahmane Sow du COS M23, pour sa part, estimera que c'est le peuple sénégalais qui a des problèmes et non le gouvernement. Il trouve anormal que les gens ne sortent pas se mobiliser alors que les enjeux de cette lutte concernent l'ensemble des populations.
De son côté, le rappeur Thiat du mouvement “Y'en a marre“ s'en est pris à Aliou Sall, frère du président, qu’il accuse d'avoir «volé le pétrole du pays», non sans accuser le président Macky Sall d'avoir utilisé la justice contre certains responsables. Même son de cloche pour le coordinateur de ladite plateforme citoyenne, Cheikh Tidiane Diéye qui a dit que l’idée est de faire entendre au régime le message de la détermination du peuple. Il s’agit, à son avis, de faire comprendre au régime de Macky Sall que quel que soit ce qu’il fera en termes de «dilatoire judiciaire», le combat se poursuivra. S’en prenant au procureur de la République, notamment la procédure choisie, il dira que “Aar Li Nu Bokk“ n’attend pas grand-chose de sa procédure.
Par ailleurs, la faible mobilisation des populations n’a pas semblé décourager les organisateurs. Le coordonnateur a fait entendre que la plateforme manifestera «peu importe le nombre de Sénégalais qui sortiront». Lui et ses camarades promettent de faire en sorte que les Sénégalais parlent toujours de cette affaire et que la transparence soit de rigueur pour qu’enfin, ceux qui ont été coupables de prévarication, de corruption ou de délits différents rendent compte devant les juridictions «totalement indépendantes».
Pour autant, d’autres créneaux sont utilisés, selon lui, pour faire comprendre aux Sénégalais que cette affaire est encore en cours et que les populations devraient s’en préoccuper. Il n’a pas manqué d’informer qu’au niveau des Etats unis d’Amérique, la procédure en cours a bougé au cours des dernières semaines et pourrait conduire très bientôt à quelque chose de saisissant. A noter que la marche a été faite sous le regard vigilant des forces de l'ordre qui ont déployé un important dispositif sécuritaire pour encadrer la manifestation.
REACTIONS… REACTIONS… REACTIONS…
OUSMANE SONKO, LEADER DE PASTEF : «La priorité du Sénégal n’est pas qui doit être le chef de l'opposition»
«Ceux qui se sont mobilisés aujourd'hui ont montré qu’ils savent ce qui est la priorité du Sénégal. La priorité du Sénégal n’est pas qui doit être le chef de l'opposition et ce qu’on doit lui donner, ce n’est pas non plus qui et qui doivent être dans la même école. La priorité du Sénégal, ce sont les ressources naturelles que nous a accordées Dieu et dont un groupuscule s’est accaparé, depuis les indépendances à nos jours, alors que cela pouvait régler nos problèmes. Tant que cela n’est pas banni au Sénégal, nous allons toujours changer de régime, sans développer le pays. Malgré la pluie et les obstacles, vous êtes venus. S’il plait à Dieu, nous allons gagner ce combat. Car, depuis qu’on a initié ce combat, ils ont essayé d’allumer des contre-feux. Cette polémique de ces jours n'a pour objectif que de divertir le mouvement et l’essouffler. Mais, le mouvement est encore bien vivant. Nous avons lu un article ce matin (Ndlr : hier vendredi) de Africa Intelligence qui dit que Cosmos a vendu 20% sur les 30% qui lui restait de notre pétrole à une compagnie nationale du nom de Abu Dhabi. C’est ainsi qu’ils font en revendant notre pétrole de compagnie à compagnie, depuis PetroTim, en passant par Timis, Cosmos, Bp, maintenant ils sont à Abu Dhabi. Personne ne sait combien de milliards le Sénégal a perdus et on n’y gagne même pas ce qu’il fallait en terme d’impôts».
ABDOURAHMANE SOW, COORDONNATEUR DE COS M23 : «Nous devrions faire une introspection au niveau de Aar Li Nu Bokk»
«A l’origine, les manifestations étaient pour motiver l’action judiciaire de la part des autorités sur la problématique relative à Petro Tim, Aliou Sall, Franck Timis, etc. Malheureusement, nous constatons que de plus en plus, le peuple ne colle plus comme à l'entame. Ce qui voudrait dire que nous devrions faire une introspection au niveau de “Aar Li Nu Bokk“ pour voir la forme organisationnelle et l'approche par rapport au contexte. Par ailleurs aussi, interpeller le citoyen sénégalais par rapport à l’importance du débat. Les gens sont chez eux en train de boire du thé, alors que nous sommes là en train de porter un combat dans le cadre de l'intérêt général. Donc, autant les populations qui revendiquent avec fierté un certain événement du 23 juin que les acteurs que nous sommes, nous devons tous faire une introspection par rapport au résultat obtenu, par rapport à notre engagement pour renforcer la dynamique citoyenne et continuer le combat».
BARTHELEMY DIAS, MAIRE DE MERMOZ SACRE CŒUR «Que les Sénégalais soient définitivement conscients que ceux qui nous gouvernent sont en train de brader leur avenir»
«Je vous félicite, vous de la plateforme “Aar Linu Bokk“, tout en encourageant le peuple sénégalais qui a effectué le déplacement. J’encourage aussi ceux qui sont toujours chez eux et qui pensent certainement qu’il n’est pas encore le moment. Mais, il faut que vous sachiez que l’objectif est atteint parce que vous avez réveillé le peuple sénégalais sur un seul fait : c’est-à-dire qu’ils savent qu’ils sont en train de brader les ressources naturelles du pays. Il ne faut surtout pas faiblir. C’est un combat qui ira à un autre niveau. Nous ne recherchons pas une immense foule, même si c’est important. Ce que nous recherchons, c’est que les Sénégalais soient définitivement conscients que ceux qui nous gouvernent sont en train de brader leur avenir. Ce que nous voulons, c’est que le président Macky Sall renégocie les contrats pétroliers et gaziers. On est en train de parler de 10 puits de pétrole et de gaz. Les 6.000 milliards bradés ne concernent que 2 puits. Pourquoi le président ne veut pas renégocier les contrats ? C’est parce qu’il est dans une logique de 3ème mandat».
LE MFDC PERD UNE DE SES FIGURES EMBLEMATIQUES
Entre ses positions maquisardes et sa reconversion dans la recherche de la paix, Ousmane Niantang Diatta aura marqué le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) par ses revirements.
Décédé dans la nuit du jeudi à vendredi à plus de 70 ans à Nioro, ce chef rebelle dirigeait les bases rebelles de Sinkoume dans la zone du Balantacounda (dans la partie ouest de la région de Sédhiou). A un moment donné, Niantang comme l’appelaient ses frères d’armes était même pressenti pour diriger le maquis après le départ du chef rebelle Sidy Badji dans les années 90. Mais Ousmane Niantang se heurta à la résistance farouche de Salif Sadio qui s’impose et parvient à se hisser à la tête du maquis.
Contraint à quitter la zone, Niantang se réfugie dans le village Bissau guinéen de Eramé où il mène des activités de guérisseur. Il soigne traditionnellement des malades et met en exergue ses « pouvoirs mystiques ». Il mène des campagnes de circoncision dans la zone devenant du coup un guérisseur réputé
Quelques temps après, il renoue d’avec ses convictions indépendantistes et migre vers le Balantacounda dans le département de Goudomp où il contrôle les bases rebelles de Sinkoum .Même s’il n’a jamais revendiqué certaines attaques et braquages dans la zone, il reste que certains soupçonnaient la responsabilité de ses hommes dans ces forfaits. Mais à la faveur du déclenchement du processus de paix, le chef rebelle change de fusil d’épaule et entame une mue vers le plaidoyer pour la paix. C’est d’ailleurs ce qui, selon certaines indiscrétions, aurait favorisé son évacuation vers l’Espagne lorsqu’il était malade et très affaibli.
De retour, il peine à convaincre ses hommes qui le soupçonnent même de flirter avec l’Etat du Sénégal. Ses éléments ne lui faisant plus confiance, les portes du maquis lui sont alors fermées. Niantang se reconvertit totalement, dépose les armes et tente de convaincre ses frères d’arme de la nécessité d’œuvrer pour la paix en Casamance. Il s’engouffre dans le cercle des artisans de la paix et s’éloigne du maquis même s’il effectue des voyages secrets dans la partie sud du pays. Beaucoup plus au nord du pays que dans le sud, Niantang était entre Dakar et Nioro où il a tiré sa révérence à plus de 70 ans.
Avec sa mort, le Mfdc perd un de ses chefs rebelles, une de ses figures emblématiques qui laissent désormais derrière un mouvement divisé et orphelin de quelques-uns de ses anciens chefs.
LA DER TRAQUE SES MAUVAIS PAYEURS
Selon la structure dirigée par Papa Amadou Sarr, ces actions qui s’alignent à la stratégie des 4P (Préfet, Procureur, Police, Prison) seront menées sur toute l’étendue du territoire national.
La délégation générale pour l’entreprenariat rapide pour les femmes et les jeunes, accompagnée par le Crédit Mutuel du Sénégal (Cms), a fait une descente sur le terrain hier, vendredi 13 septembre, pour procéder à des recouvrements auprès de ceux et qui avaient bénéficié de ses financements et qui n’ont pas jusqu’à présent honoré leurs engagements. Selon la structure dirigée par Papa Amadou Sarr, ces actions qui s’alignent à la stratégie des 4P (Préfet, Procureur, Police, Prison) seront menées sur toute l’étendue du territoire national.
La Délégation Générale à l'Entrepreneuriat Rapide pour les femmes et les jeunes (Der) est en train de traquer ses mauvais payeurs. En compagnie de son partenaire le Crédit Mutuel du Sénégal (Cms), elle a fait une descente sur le terrain hier, vendredi 13 septembre, pour procéder à des recouvrements auprès de ceux et qui avaient bénéficié de ses financements. Cette action répondait à la stratégie des 4P (Préfet, Procureur, Police, Prison). « La Der et le Crédit Mutuel du Sénégal sur le terrain ce vendredi 13 septembre 2019 (hier, Ndlr) à Hann Bel Air, Yarakh et Hann Maristes pour le recouvrement des bénéficiaires des financements de la délégation qui refusent de rembourser. Ces actions de recouvrement qui s’alignent avec la stratégie des #4P (Prefet – Procureur - Police - Prison) vont être menées sur l’ensemble du territoire national avec nos différents partenaires financiers», nous informe la Der sur sa page Facebook.
EVITER DE CONNAITRE LE MEME SORT QUE LA GOANA DE WADE ?
Il faut rappeler que la Der qui a été créée en mars 2018, a procédé à des financements sur l’ensemble du territoire national en août 2018. Ainsi, des femmes et des jeunes avaient bénéficié de financements pour la réalisation de leurs projets qui avaient été approuvés par la Der. Mais beaucoup de bénéficiaires de la première année de mise en œuvre n’ont pas honoré leurs engagements jusqu’à présent. «Ces ressources appartiennent à tous les Sénégalais, ce sont des ressources publiques qu’il faut rembourser. C’est pourquoi, je demande aux maires et aux préfets de sensibiliser les contractants de ces financements sur les sanctions qui les attendent en cas de non-remboursement qui peuvent les mener jusqu’à la prison», insistait toujours le délégué général à l’entreprenariat rapide pour les femmes et les jeunes Papa Amadou Sarr. A ce rythme la DER risquerait-elle de connaitre le même sort que la grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) lancée en 2008 par l’ancien Président de la République Abdoulaye Wade ? Un projet d’un montant global de plus 344 milliards de francs Cfa qui a fini par capoter car, beaucoup de gens ont emprunté de l’argent sans pour autant rembourser en retour.
CROISADE CONTRE LES ABUS SEXUELS ET LES IMAGES OBSCENES
Les images obscènes qui mettent en scène des enfants et les abus sexuels sont les formes d’exploitation infantiles les plus visibles sur internet informe le directeur de l’école nationale à vocation régionale de cyber sécurité, le commissaire Pape Gueye
Les images obscènes qui mettent en scène des enfants et les abus sexuels sont les formes d’exploitation infantiles les plus visibles sur internet informe le directeur de l’école nationale à vocation régionale de cyber sécurité, le commissaire Pape Gueye. Il a pris part hier, vendredi 13 septembre, à la cérémonie d’installation du portail de signalement des abus faits aux enfants sur internet.
Le directeur de l’Ecole nationale à vocation régionale de cyber sécurité, le commissaire Pape Gueye a listé différentes atteintes contre l’image des enfants sur l’internet. Il faisait l’état des lieux de la lutte contre l’exploitation des enfants sur internet. C’était hier, vendredi 13 septembre, lors de la cérémonie d’installation d’un portail de signalement d’images et d’abus sexuels sur des enfants. D’emblée, confie le commissaire Pape Gueye, «il n’existe pas de statistiques au Sénégal sur l’exploitation des enfants sur internet». Cependant, il a fait ressortir des pratiques telles que de nouvelles façons de faire la cour et qui consistent à envoyer des photos, messages et des vidéos érotiques voire pornographiques.
Pire, explique le commissaire Pape Gueye, «certains n’hésitent pas à prendre des photos de leurs parties intimes et de les envoyer à un prétendant». Et finalement les images sont partagées sur les réseaux sociaux ou sur les téléphones portables. Une autre forme d’agression des enfants sur internet est aussi signale-t-il, c’est le fait de filmer des gens à l’aide de téléphone portable. Les agressions sur internet sont l’œuvre de cyber prédateurs et de cyber pédophiles. Le cyber pédophile est selon le commissaire Pape Gueye, le collectionneur, le collectionneur distributeur, l’amateur ou l’abuseur et l’amateur de passager. Pour le cyber prédateur deux cas de figures se dégagent. Il s’agit dit-il, de «celui qui se fait passer pour un autre jeune et qui cherche à manipuler sa victime potentielle jusqu’à l’agression».
PORTAIL DE SIGNALEMENT CONTRE LES ABUS
«A côté, il y’a celui qui ne ment pas sur son âge ni sur ses intérêts sexuels et qui se présente comme un ami, un confident ou un mentor dans la découverte de la sexualité», explique-t-il. Face donc à tous ces problèmes, la Cellule d’appui à la protection de l’enfance (Cape), a mis en place un portail de signalement des images montrant des abus commis sur des enfants et partagés sur internet. Selon la coordonnatrice de la structure, Ramatoulaye Ndaw Diouf, en mettant en place le portail, «il s’agit de créer un mécanisme qui permettra aux populations de dénoncer un contenu inapproprié à l’image de l’enfant afin que la destruction puisse être faite». Le portail est initié avec l’appui de l’Internet watch foundation (Iwf). Il prend en compte quatre langues nationales.
LE SENEGAL MITONNE SA COPIE
Prendre des initiatives majeures menant à la réduction du réchauffement climatique, au sommet d’action climat prévu le 23 septembre à New York, tel est l’objectif de la réunion préparatoire initiée par le ministère de l’Environnement
Dans le cadre du sommet action climat prévu le 23 septembre, à New York, le ministère de l’Environnement et des établissements classés et le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) ont organisé hier, vendredi 13 septembre, un point de presse pour restituer les engagements du Sénégal dans la réduction des gaz à effets de serre.
Prendre des initiatives majeures menant à la réduction du réchauffement climatique, au sommet d’action climat prévu le 23 septembre à New York, tel est l’objectif de la réunion préparatoire initiée par le ministère de l’Environnement, en collaboration avec le Programme des nations unies pour le développement et les partenaires techniques et financiers (PTF). Amadou Lamine Guissé, secrétaire général au ministère de l’Environnement souligne : « cette rencontre a permis d’échanger avec les partenaires techniques et financiers sur la position du Sénégal par rapport aux actions à mener dans le cadre du réchauffement climatique afin de susciter d’avantage l’intérêt des PTF qui doivent accompagner la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN) ».
Pour lui, le Sénégal dans son combat de la réduction des gaz à effet de serre s’engage à travers ces nouveaux projets comme le Train express régional (Ter) et le Bus rapide transit (Brt) à la décarbonisation du transport et la promotion du système de transport de masse. « Il y a également d’autres initiatives prioritaires qui peuvent être développées à travers les véhicules hybrides qui peuvent consommer le diesel et de l’électricité, le programme national de zéro déchet lancé depuis 2 mois et la pose verte qui a permis la création de l’agence de la Grand Muraille verte dont l’objectif est de planter un maximum d’arbres », explique le secrétaire général du ministère de l’Environnement.
Toujours dans son argumentaire, M. Guissé de signaler que « la qualité de l’air est souvent impactée aujourd’hui par les véhicules, par les industries et nos modes de comportements à travers l’incinération des déchets et de tout ce qui est autour de nous » se désole-t-il/ Dans ce sens, le représentant du ministre de l’Environnement dira : « le gouvernement mettra dans ces initiatives prioritaires une politique ardue qui permettra de réduire d’avantage les impacts négatifs sur la qualité de l’air». L’avancement de la mer constitue notamment une priorité dans les initiatives prises par le gouvernement du Sénégal. « Ce sommet est une occasion de mettre en place un schéma directeur sur le littoral dont l’objectif est de développer des mécanismes pour stopper ou atténuer l’avancement de la mer au niveau de ces pays côtiers », signale le SG.
Prenant la parole au nom des partenaires techniques et financiers pour le groupe climat et environnement, Cyril Maman, conseiller régional mettra l’accent sur la création de l’emploi vert qui, selon lui, contribue à la lutte contre le réchauffement climatique. Quant à Aminata Sango Diakaté, représentante du système des nations unies, elle s’est félicitée de l’engagement du Sénégal « de vouloir faire plus pour la réduction les gaz à effet de serre ». Pour rappel, à l’instar des 195 pays partis à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, le Sénégal prendra part au sommet Action climat. Ce sommet verra notamment la participation de plusieurs chefs d’Etats membres.
Par Abdoulaye DIATTA
ÉCOLE COLONIALE, DESTRUCTURATION DES VALEURS TRADITIONNELLES ?
Le système éducatif hérité du colonisateur, a-t- il été «tropicalisé», dans le sens de redéfinir l’orientation stratégique de l’éducation, de réhabiliter nos valeurs traditionnelles pour nous réconcilier avec nous-mêmes ?
Le chantre de l’expansion coloniale française, Jules Ferry, promoteur de l’école laïque et d’une éducation publique et gratuite pour tous en France, déclarait devant les députés français, en juillet 1885: «… il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures... ».
L'École est laïque ! C’est non seulement un postulat, mais une notion juridique indéterminée. Dès lors, la question n’est plus de savoir le contenu que le peuple entendait mettre dans ce concept, mais comme ce fut le cas en France en 1882, le crédo était donné. Il fallait barrer la route à la religion, en l’empêchant de pénétrer dans l’enceinte du dispositif dédié à la formation des hommes ! Or, dans notre contexte sénégalais, il convient de reconnaitre que le concept de laïcité, déterminé par le peuple, ne saurait signifier absence de croyance, car notre vie est ponctuée d'événements, de codes et de postures qui rappellent de manière récurrente notre foi en Dieu.
Ainsi, les colonisateurs ont exclu des curricula toute référence à la religion, alors que l’enseignement religieux a toujours été le socle fondamental de transmission des connaissances dans les hauts lieux du savoir et de formation d’hommes et de femmes pétris de valeurs. Les exemples ne manquent pas, dès 1603, Serigne Khaly Amar FALL a fondé l’université de Pire, soit 214 ans avant l’implantation de la première école française de Jean Dard en 1817 érigée à Saint Louis. Quid de l’Université de Sankoré, classée patrimoine mondial par l’UNESCO. Celle-ci fut construite à Tombouctou au XIVe siècle (vers 1350). Elle recèle encore des manuscrits d’une valeur scientifique et historique inestimables. Faisant table rase de cette réalité, les français ont décidé d’ériger ‘’l’école laïque’’ soit disant pour enseigner aux indigènes l’art, la morale évangélique, leur faire connaître la parole de la paix et leur apprendre à lire, à écrire et à compter, bref les civiliser.
Face à cette entreprise de déstabilisation culturelle et de domination économique, des figures historiques que nous ne citerons pas ici, se dresseront, organisant une résistance farouche. Les promoteurs de la mission civilisatrice par l’école, durent changer de posture, sans jamais désarmer. Déterminés à assurer le maintien de l’ordre colonial, ils ont choisi la stratégie de l’assimilation, qui constitue la forme de domination la plus pernicieuse.
En effet, ils brisèrent la barrière linguistique, en imposant l’utilisation du français à l’école, présenté comme le facteur d’unité et la seule alternative susceptible d’empêcher une ‘’implosion sociale’’ du fait de notre pluralité linguistique. Ils ont par la suite formé des interprètes, des agents subalternes, des cuisiniers, des enseignants, etc. ; en offrant une situation matérielle enviable au sein de la communauté, afin d’en faire des relais idéologiques et justifier les bienfaits du colonialisme. N’est-ce pas à cet effet, que fut créée l’Ecole des Otages devenue l’Ecole des Fils de Chefs et Interprètes en 1893, dont les locaux abritent aujourd’hui le lycée Ameth Fall de Saint Louis ?
Aussi ont-ils semé et entretenu dans les jeunes esprits, le complexe culturel. Pour ce faire ils ont falsifié les faits, déformé l’histoire enseignée, dénigré nos traditions et de nos coutumes, puis diabolisé nos savants et nos rois. Il s’agissait stratégiquement de dénier les fondements de nos cultures, tout en mettant en place la stratégie de marketing de leurs héros afin que ces derniers soient admirés, adulés et imités par les populations, en particulier les jeunes. Cet arsenal de mesures a largement facilité la mise en œuvre de la stratégie de l’exclusion à travers un système éducatif sélectif, dont le seul but est d’assurer la continuité de l’exploitation de nos ressources par l’intermédiaire d’une élite qui sera formée conformément aux objectifs de pérennisation de cette entreprise d’oppression et d’enrichissement.
Ainsi en novembre 1883, Ernest Roume, Gouverneur général de l’AOF, créa à Saint-Louis, la première École Normale des Instituteurs, devenue plus tard École Normale William Ponty. Cette institution dont la mission était de former des instituteurs et par la suite des agents de santé, a produit de hauts cadres administratifs et politiques parmi lesquels on peut citer : Félix Houphouët Boigny, Mamadou Dia, Filly Dabo Cissoko, Abdoulaye Wade, Bernard Dadié. Pour assurer l’ancrage du système colonial, avec l’enrôlement des femmes, l’Ecole normale des Jeunes Filles de Rufisque fut créée en 1938 pour soit disant former des institutrices et des sages-femmes.
Après plusieurs péripéties, elle deviendra en 1972, le lycée Abdoulaye Sadji. Ce système a constamment violé le droit à l’éducation des enfants. Il n’a jamais su mobiliser les moyens nécessaires pour assurer la scolarisation de tous les enfants en âge d’aller à l'École.
En effet, le TBS à l’élémentaire est passé de 2% en 1921 à seulement 25% en 1960. Cette discrimination a naturellement produit un sentiment de rejet de cette école antidémocratique et creusé un large fossé entre ces laissés pour-compte et leurs camarades écoliers. Dans certaines localités, les chefs coutumiers et religieux se sont opposés à l’installation de l’école du ‘’blanc’’ et ont barricadé leur cité en la protégeant contre l’administration. Il existe bien des lieux où les autorités administratives évitent de mettre les pieds: mythe ou réalité ?
La politique d’aliénation à travers l’hybridation culturelle (antagonisme entre deux visons du monde opposées à l’école et à la maison) et la séparation des populations (opposition entre indigènes et citoyens des communes) ont fait naître dans le cœur de certains intellectuels, le déchirement qui a conduit au suicide du héros de l’aventure ambiguë.
Ainsi, une profonde mutation identitaire a été opérée par le colonisateur ayant abouti à la transformation sournoise de notre Nation en État. Car, en dépit de la géographie, des découpages administratifs et des symboles de l’Etat, certains habitants originaires de nos anciennes provinces du Fouta, de la Casamance, du Boundou, disaient jusqu’à une époque très récente «Je vais au Sénégal», quand ils voyageaient vers l'intérieur du pays. Au 26 août 1958, quand les porteurs de pancartes exigeaient l’indépendance au Général de Gaulle , le Sénégal, centre névralgique de l’AOF, avec une population estimée à 3.207.000 habitants, disposait d’une carte scolaire constituée d’une université, de six lycées établis à Dakar, Saint-Louis, Kaolack et Ziguinchor ainsi que de 2.340 salles de classes réparties entre les zones rurales et urbaines pour recevoir les 107.000 élèves des écoles primaires. A cette époque, l’essentielle de l’administration scolaire et universitaire était gérée par les français. Idem pour les curricula, orientés par les besoins de la métropole.
Les cours étaient principalement dispensés par des enseignants français bien traités (salaire, voiture, villa), appelés assistants techniques ou coopérants en face de leurs collègues sénégalais. Cette sorte de discrimination constituait une source de frustrations au sein de la communauté éducative. Le système semblait porter les germes d’une explosion qui ne laisserait personne indemne. Cela nous amène à poser les questions suivantes. Le système éducatif hérité du colonisateur, a-t- il été «tropicalisé», dans le sens de redéfinir l’orientation stratégique de l’éducation, de réhabiliter nos valeurs traditionnelles pour nous réconcilier avec nous-mêmes ? Avons-nous trouvé les leviers adéquats entre 1960 et 1968, pour changer la conception de l’enseignement de l’histoire, de revaloriser notre patrimoine culturel et artistique, substrat sans le quel rien de durable ne peut être construit en s’appuyant sur nos langues nationales? Les contenus de formation, intégrant les compétences techniques et de vie courante, ont-ils été articulés pour avoir à la sortie de l’école des citoyens hautement qualifiés et ancrés dans les valeurs de (NGOR, JOM, NJUB, MANDU, NGËM, FUHLA, FAÏDA, FARLU, etc.,).1
Ainsi pour gommer les stigmates laissés par la colonisation et l’esclavage, l’Unesco, a demandé lors de la réunion de la COMEDAF en juillet 2013, à Addis Abéba, à tous les pays membres, de définir les modalités d’utilisation de l’Histoire générale de l’Afrique. Cette œuvre colossale éditée en 8 volumes, réalisée par plus de 230 experts entre 1964 et 1999. C’est dans cette logique que s’inscrit la proposition du Président Macky Sall qui vise à donner une place dans nos curricula à l’Histoire générale du Sénégal, réalisée par l’équipe du professeur Iba Der Thiam.
LE GRAND DEFI DES ACADEMICIENS
Pour le dernier tour préliminaire de la ligue des champions africaine, la championne du Sénégal, Génération Foot affronte ce samedi 14 septembre au stade de Lat Dior de Thiès, l’équipe de Zamalek pour le compte de la manche aller.
Pour le dernier tour préliminaire de la ligue des champions africaine, la championne du Sénégal, Génération Foot affronte ce samedi 14 septembre au stade de Lat Dior de Thiès, l’équipe de Zamalek pour le compte de la manche aller. Un défi de taille pour les Académiciens devant un adversaire qui, du point de vue, du palmarès, est considéré comme un grand d’Afrique.
Après avoir surclassé à domicile le club Libérien LRCP Oilers, Génération Foot va aller à l’assaut d’un grand d’Afrique en recevant ce samedi 14 septembre, au stade Lat Dior de Thiès, le Zamalek du Caire pour le dernier tour des préliminaires aller de la Ligue des Champions de la Caf. Un adversaire de taille pour les Grenats en quête d’un exploit devenu depuis plus de plus de 14 ans, un défi majeur pour le football sénégalais dans son ensemble.
C’est celui d’accéder à la phase de groupe de la compétition africaine et en même temps de mettre un terme à cette longue période de diète des différents représentants du football sénégalais. Avec deux titres de champions et autant en Coupes nationales, les Grenats de Déni Biram Ndao sont sans doute les plus assidus des clubs lors de ces dernières saisons. Mais, cette expérience sera loin d’être suffisante pour franchir encore cet obstacle non négligeable. Comme au tour précédent, Génération Foot aura encore besoin du même public thiessois.
Un public dont l’appui lors du précédent tour aura été précieux et aura permis de surclasser l’adversaire libérien. Quoiqu’il en soit, la tâche s’annonce difficile pour les Grenats. Le retard accusé dans le démarrage de la saison de football entraînant un réel manque de compétition risque sans doute de constituer un handicap pour le club sénégalais.
Au moment où l’équipe cairote, désignée comme le favori de cette rencontre, vient de remporter la Coupe d’Egypte disputée, il y a une semaine. De plus, sur le plan du palmarès, le Zamalek possède un palmarès plus que élogieux sur la scène continentale avec ses 5 Ligues des champions, une Coupe d’Afrique des vainqueurs de Coupe, trois Super coupes de la CAF et une Ligue des champions arabes. Sans compter, au plan national, avec ses 12 titres de championnats d’Égypte glanés, ses 27 Coupes d’Égypte et deux Super coupes d’Égypte.
A Dakar, depuis ce jeudi, l’équipe de Zamalek sera dispensée de son capitaine, Mahmoud Abdel Razak Shikabala, blessé et deux autres joueurs phares de l’effectif.
REACTIONS…
DJIBRIL FALL ENTRAINEUR GÉNÉRATION FOOT : «Nous avons des arguments pour gagner largement Zamalek »
Djiby Fall, l’entraîneur de Génération Foot est revenu en salle de presse du Stade Lat Dior de Thiès un jour avant le match contre Zamalek, sur la rencontre comptant pour la manche aller des préliminaires de la Ligue des Champions africaines. Pour atteindre les phases de poules, il faudra franchir l’obstacle Zamalek. Récemment champion d’Egypte, Zamalek, grand favori jouera la rencontre sans pression d’après son l’entraîneur même si ce dernier sera privé de son capitaine, blessé, ainsi que deux joueurs importants de son effectifs. Du coté des championnes du Sénégal l’objectif est de gagner largement le match pour bien voyager. «C’est une grande équipe d’Afrique, qui a fait des performances respectables. Mais également il faut le dire, Génération foot a fait des grands pas au Sénégal mais aussi partout dans le monde de part de ses joueurs qui ont été formé par Génération Foot. Et si aujourd’hui elle est à ce stade de la compétition ce n’est pas un hasard. En tout cas pour ce match, nous avons notre mot à dire. Le public sera derrière l’équipe. Nous nous sommes préparés rapport à l’adversaire et nous pensons que par rapport à tout ce qu’on a fait durant toute la semaine, nous valons des arguments valables pour gagner largement le soir du samedi, ici à Thiès« , affirme Djiby Fall, entraîneur de Génération Foot. Un adversaire de calibre pour le club de Deni Biram Ndaw qui devront réaliser l’exploit pour espérer accéder pour la première fois, à la phase de groupe. Rendez-vous, ce samedi (18h), au stade Lat Dior.
MICHO SREDOJEVIC, ENTRAÎNEUR DE ZAMALEK : «On connait les points forts et points faibles de l’adversaire»
«Nous allons jouer sans notre capitaine et deux autres joueurs essentiels de l’effectif. Ce qui sera un point positif pour l’équipe adverse. Cependant les autres seront là avec le même état d’esprit. Je pense que nous avons des arguments à faire valoir. Je n’ai pas de pression. Je ressens juste la tension d’être le représentant de l’Égypte. On connait bien l’ambiance qui règne au Sénégal et à Génération Foot. On connait également les points forts et points faible de l’adversaire».
Mamadou Talla félicité
Fin de l’épisode du voile interdit à Sainte Jeanne d’arc. Un sujet très sensible qui commençait à glisser insidieusement sur la pente religieuse avec des conséquences redoutables. En conseil des ministres jeudi, le chef de l’Etat a insisté pour saluer l’intervention de l’Eglise, mais a surtout chaleureusement félicité le ministre Mamadou Talla pour sa sérénité dans la gestion du dossier. «Vous avez géré ce dossier sensible sans passion, sans pression, dans la discrétion et l’efficacité. L’image de l’Etat n’a pas été écornée et je vous en félicite chaleureusement», aurait-il dit en substance avant de saluer le sens de la responsabilité des différents acteurs qui ont su trouver un terrain d’entente sans contraindre l’Etat à sévir.
Djibril Mbaye maire de Pékesse
A la suite de notre pique d’hier, Djibril Mbaye Maire de Pékesse dans le département de Tivaouane nous a joints pour dire qu’il n’est mêlé ni de près, ni de loin, à cette affaire de visa. Il souligne d’ailleurs que la seule fois où il est allé aux Etats-Unis remonte à l’année 2006 et il n’a même pas un parent proche détenant un passeport. Par conséquent, dit-il, il n’a jamais été convoqué à la DIC par rapport à une question de visa.
Un projet cher à Djibo Ka oublié
Voilà deux ans que Djibo Leyty Kâ, grand commis de l’Etat, est décédé. Il laisse derrière lui un parti presque à genou et plusieurs projets en stand by. « L’As » qui a remarqué que la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), dont il était le président jusqu’à sa mort, a quasiment disparu de l’espace public, s’est intéressé à son héritage. En effet, l’ancien ministre d’Etat avait finalisé l’un des projets qui lui tenaient à cœur : le projet de loi sur l’intercommunalité. Projet qui malheureusement a été rangé dans les placards de l’oubli depuis sa mort. Ce projet révolutionnaire offre un cadre juridique et législatif aux collectivités territoriales. Le 31 mais 2017, la Cndt avait convié tous les acteurs territoriaux, tous les gouverneurs et d’éminents juristes autour de Djibo Ka pour accoucher de ce projet qui déboucherait sur la création d’établissements publics territoriaux. Hélas, l’ancrage institutionnel de la Cndt était déjà un blocage, puisqu’elle dépend du cabinet du Président. Qui plus est, le ministère de la Collectivité locale n’avait pas offert l’accompagnement nécessaire pour faire passer ce projet en conseil des ministres. Résultats des courses, ce projet cher à Dlk dort encore dans les placards poussiéreux.
Que reste-t-il du Pudc ?
Mais que devient le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) chanté et vanté par le régime de la deuxième alternance ? Le Pudc semble être retombé dans l’anonymat au point que certains se demandent s’il existe encore ou s’il n’est pas à l’image du yoonu Yokkouté délaissé en faveur d’une nouvelle trouvaille. Pourtant, d’après des sources de « L’As », sous Souleymane Jules Diop, 100 milliards ont été décaissés. Il s’agit de la Banque africaine de développement qui a donné 39 milliards pour la Bid , 32 pour la Bd et 29 milliards offerts par le Fonds saoudien. C’est dire donc…
Un voleur lynché à mort aux Hlm
Le 12 septembre 2019, le commissaire de Police des Hlm a été informé de présumés voleurs lynchés près de la mosquée de la Cité Port par un groupe d’agresseurs non identifiés. Le transport sur les lieux a permis de trouver sur place et par terre un individu, domicilié à Niary Tally. La victime portait des blessures. Selon les témoins, elle faisait partie d’un groupe d’agresseurs qui opérait non loin de la mosquée de ladite localité. Après avoir subtilisé le téléphone d’une dame, il aurait remis le téléphone à ses acolytes. Pourchassé, il a été rattrapé avant d’être transporté à l’hôpital Principal de Dakar, sous escorte policière. Une enquête a été ouverte, informe le Bureau des relations publiques (Brp) de la Police.
147 individus interpellés
Dans la nuit du 12 au 13 septembre 2019, de 20 h 30 à 05 h, des opérations de sécurisation ont été menées sur l’ensemble du territoire national. À l’issue de cette sortie des pandores, 147 individus ont été interpellés pour diverses raisons : 99 pour vérification d’identité, 16 pour ivresse publique manifeste, 18 pour nécessité d’enquête, 4 pour coups et blessures volontaires, 1 pour violences, menaces et voies de fait, 4 pour racolage sur la voie publique, 1 pour vente de produits cellulosiques, 2 pour vol avec violence, 1 pour tentative de vol et 1 pour vol. Les mises en fourrière concernent 72 véhicules et 94 scooters.
Malal Talla lance une pique à Idy
Introduisant, hier, le maire de Mermoz-Sacré-Cœur, Malal Talla a lancé une pique à Idrissa Seck. Une manière de montrer également qu’il soutient Barthélémy Dias qui est en conflit ouvert avec les gens de Rewmi depuis qu’il a fait état de «dealers de l’opposition». Fou Malade a indiqué que Barth est un vrai patriote qui est connu et reconnu dans le combat pour le peuple. «Au moins, Barth ne va pas dans les salons de pédicure, il se penche dans le combat», a soutenu le rappeur avant de s’en prendre ensuite à la RTS qu’il a taxée de corrompue.
Des unités de néonatalogie et des carnets réceptionnées
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a reçu hier de la part de l’Unicef cinq unités complètes de néonatologie et près de 1,5 million de carnets de santé. La donation est estimée à 400 millions Fcfa. Les matériels seront répartis entre Dakar, Saint-Louis, Touba et Tambacounda. Cependant, la région de Dakar est prioritaire pour cette donation avec 70%. Pour le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, cette donation s’inscrit dans le cadre de la réduction significative de la mortalité maternelle, infanto-juvénile et néonatale. Ces unités permettront une meilleure prise en charge des enfants prématurés, de ceux de faibles poids à la naissance, des infections périnatales et de la réanimation néonatale. Pour ce qui est des carnets de santé, Abdoulaye Diouf Sarr estime qu’un impact significatif est attendu de leur utilisation. Les carnets vont renseigner sur tous les éléments médicaux survenus durant la grossesse, à la naissance et à l’adolescence.
Alioune Tine prend le contrepied du Préfet de Dakar
La déclaration du Préfet de Dakar menaçant de démolir sans indemnisations les maisons érigées sur le collecteur de Fann Hann sans a suscité l’angoisse auprès des concernés, mais aussi chez le président de la plateforme Afrikajom, Alioune Tine. Le défenseur des droits humains pense que l‘État ne peut pas dire à des familles établies depuis des dizaines d’années qu’il détruit leurs maisons sans dédommagement. Selon Alioune Tine, l’Etat a des obligations parce que la faute incombe à l’Administration qui a délivré le permis de construire. En plus, dit-il, l’État n’a pas veillé à ce qu’on ne construise pas sur le tracé du collecteur. Beaucoup d’observateurs qualifient de scandaleux les propos du Préfet.
Macky Sall au sommet de la Cedeao
Le Président Macky Sall va finalement participer au sommet extraordinaire de la Cedeao sur le terrorisme ce samedi à Ouagadougou. Le chef de l’Etat a quitté Dakar vendredi dans l’après-midi en direction de la capitale du Burkina Faso. Déjà plusieurs délégations présidentielles l’ont devancé à Ouagadougou. Il avait prévu de s’y rendre à partir de Brazzaville, mais finalement il est rentré à Dakar pour s’occuper des affaires courantes avant de s’envoler hier pour Ouagadougou.
Décès de Ousmane Niantang Diatta
Le commandant en chef du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) du cantonnement «Sikone» une localité située entre Goudomp et Ziguinchor, est décédé hier à Nioro du Rip loin de sa Casamance. Ousmane Niantang Diatta était malade depuis plusieurs années. D’ailleurs, c’est à cause de sa maladie qu’il avait quitté le front pour se soigner, notamment en Europe. À son retour d’Europe, il a préféré se refugier à Foundiougne puis à Nioro duRip. Ousmane Niantang Diatta est originaire du village de Tendouck dans le département de Bignona.
La DER traque les mauvais payeurs
La Délégation Générale à l’entreprenariat Rapide (DER) traque les mauvais payeurs. Des agents de la DER en compagnie d’autres agents du Crédit Mutuel du Sénégal (Cms) étaient hier vendredi 13 septembre à Hann Bel Air, Yarakh et Hann Mariste pour le recouvrement auprès des bénéficiaires DER qui refusent de rembourser. En tout cas, Pape Amadou Sarr n’est pas prêt à perdre ses financements. Aucune voie n’est exclue. Sur l’ensemble du territoire les agents de la DER avec l’appui des autorités et des partenaires financiers vont investir les maisons des bénéficiaires qui ne se sont pas acquittés de leurs remboursements. Selon la DER, les récalcitrants courent le risque de tomber sous le coup de l’article 385 du Code pénal. Puisque le l’entrepreneur a l’obligation de prouver qu’il a utilisé le prêt conformément à la destination qui lui a été prévue.
Gratuité de la chimiothérapie pour les cancers du sein et du col
Les malades de cancer peuvent pousser un ouf de soulagement. Le président de la République a pris des mesures qui vont les soulager sur le plan financier. En effet, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, annonce l’effectivité de la gratuité de la chimiothérapie de première ligne pour les cancers du sein et du col de l’utérus, à partir du 1er octobre prochain. Aussi, le chef de l’Etat a décidé la diminution de 60% du coût de la chimiothérapie de première ligne des autres, notamment les cancers de l’enfant, de la prostate, hématologiques, broncho-pulmonaires, ORL et digestifs. Les médicaments adjuvants notamment les antiémétiques, les antiallergiques et les antalgiques seront désormais gratuits pour les malades de cancers. Macky Sall satisfait une demande des malades du cancer qui étaient appauvris par le coût élevé des soins.
Un ancien sous-préfet arrêté
L’affaire a failli échapper aux radars de «L’As». Un ancien Sous Préfet de Nguékhokh et de Fimela a failli bénéficier d’un ticket pour un séjour en prison. Il s’est retrouvé dans un litige foncier qui lui a valu son arrestation par les gendarmes de la DSCOS de Mbour. En effet, tout est parti de la vente d’un terrain d’autrui selon des sources contactées par «L’As». L’ancien administrateur civil, B. Dieng en poste alors à Nguékhokh avait bénéficié d’une parcelle de la part du maire de Malicounda qui lui avait donné l’acte d’attribution. Seulement, B. Dieng n’a pas construit sur sa parcelle mais sur celle d’un voisin. Par la suite, il a vendu la maison en chantier à un tiers. L’attributaire légal de la parcelle s’est rendu sur les lieux et a trouvé que son terrain est en chantier. Il en a fait état à celui qui a racheté le terrain. Ce dernier lui fait savoir que c’est l’ancien Sous Préfet qui lui a vendu la parcelle. C’est ainsi que l’attributaire légal de la parcelle a porté plainte à la DSCOS. Convoqué, l’ancien administrateur civil refuse de coopérer et de reconnaître les faits. C’est ainsi qu’il a été déféré au parquet jeudi dernier avant d’être placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Mbour. En suite son dossier est transmis à un juge d’instruction. Finalement, il a avoué, hier vendredi, les faits devant le juge d’instruction et accepté de réparer le préjudice. Ainsi, il a bénéficié d’une liberté provisoire.
Mame Boye Diao offre un corbillard à la grande mosquée de Kolda
Le Directeur des Domaines, Mame Boye Diao a offert hier un corbillard à la grande mosquée de Kolda dont le chantier a été achevé par le Président Macky Sall. Il satisfait ainsi une vieille doléance des populations de la capitale du Fouladou. Selon le responsable apériste de Kolda, le corbillard va servir à transporter les disparus dans des conditions adéquates. Il soutient que ce n’est pas de gaieté de cœur qu’il voyait les dépouilles de parents et amis etc, transportées de façon inadéquate au cimetière. Cerise sur le gâteau, Mame Boye Diao s’est engagé à assurer le salaire du chauffeur, le carburant et l’entretien du véhicule. Il a été remercié par l’imam et els fidèles présents à la cérémonie de réception.