Plaidoyer sur la situation des victimes de démolition de constructions de Tivaouane Peulh et sur l’état actuel de leurs différents dossiers.
Suite aux trois jours de démolition sans sommation des constructions situées sur le prolongement de la VdN (la côtière), le site de bail de la Sipres (6435/R 100ha) et de la Primature (6918/R 4ha), opérée par la Direction de la surveillance et de contrôle de l’occupation du sol (Dscos) en avril 2017, vous aviez ordonné l’arrêt des démolitions qui devaient se poursuive sur le reste de la zone des 40ha de la Sipres et l’évaluation des impenses réalisées par les victimes sur les trois zones démolies. Mieux, le 9 mars 2018, le maire de la commune de Tivaouane PeulhNiaga, le chef de village et les responsables du collectif avaient rencontré le Premier ministre Boun Abdallah Dionne qui avait finalement donné des instructions fermes pour la rétrocession du site de la Primature (6918/R) et de 40ha de la Sipres aux victimes du collectif. Le ministre Oumar Guèye, à qui nous avions aussi rendu visite, nous avait fait part de ces mêmes décisions prises à l’endroit des victimes du collectif.
Au vu de tout ce qui précède, un recensement avait été finalement fait par le préfet du département de Rufisque, le sous-préfet et le Service des eaux et forêts pour le paiement des indemnités dues aux victimes. Quelques jours après, le maire Momar Sokhna Diop, le géomètre de la commune et les responsables du collectif sont allés procéder à l’implantation des coordonnées de la zone des 40ha située sur l’assiette de la Sipres, mais il s’est avéré que cette zone est entièrement habitée par la population dont les membres de la Coopérative des mareyeurs et beaucoup d’enseignants de la coopérative Cochehas. Les informations qui vous sont parvenues vous ont finalement éclairci sur cette situation. Avec votre sens de la compréhension et en mettant toujours en exergue l’aspect social dans votre politique, vous aviez pris la décision d’affecter 20ha au collectif des victimes de démolition de Tivaouane Peulh sur l’assiette de la Sipres.
A quelques jours de l’élection présidentielle, le gouverneur de Dakar avait ordonné le préfet, sous-préfet, maire et les directeurs des services techniques du Cadastre, de l’Urbanisme et des Impôts et domaines de Rufisque de préparer un projet de recasement des victimes du collectif sur une superficie de 20ha défalquée sur l’assiette de la Sipres. De ce fait, le maire de la commune avait convoqué toutes les victimes à la commune de Tivaouane Peulh le 1er février 2019 pour les informer, devant toute la presse sénégalaise, au sujet de cette décision présidentielle.
Le 20 février 2019, l’implantation et le balisage des 20ha ont été faits par le Cadastre en présence des responsables du collectif. Par la suite, le préfet, le sous préfet, le colonel de la Dscos, le commandant de la gendarmerie de Rufisque, le maire de la commune, le chef de village de Tivaouane Peulh et les responsables des services techniques ont fait une visite de reconnaissance du site avec quelques responsables du collectif. Après cela, les travaux d’aménagement ont débuté le 1er juillet 2019, mais à notre grande surprise, les agents du Service des eaux et forêts du département sont venus sur ce site le 27 juillet 2019, pour interrompre nos travaux en prétextant que ce site se trouve dans leur périmètre alors qu’on jouxte le site de bail de l’institut Mozdahir (6814/R) et aucun arbre n’a été impacté. Cependant, on a remarqué que le promoteur de Sci Promo Immo (Mbagnick) terrassait une grande partie de la bande de filaos qui longe le littoral de Tivaouane Peulh, il y a quelques mois de cela, mais il n’a jamais été inquiété par le Service des eaux et forêts du département de Rufisque. Le ministre de l’Environnement et du développement durable (Abdou Karim Sall) a effectué une visite sur notre site le 13 août 2019, lors de sa tournée dans le département de Rufisque, mais on attend depuis lors son feu vert pour continuer nos travaux d’aménagement.
Le 28 août 2019, les différents directeurs des services du Cadastre, de l’Urbanisme et des Impôts et domaines de Rufisque sont venus visiter l’assiette de la Sipres, sous l’ordre de leur supérieur cette fois-ci, le ministre Abdoulaye Daouda Diallo. De ce fait, le lobbying de la Sipres n’est pas exclu dans cette démarche pour faire capoter l’attribution de 20ha dont bénéficient les victimes. Cependant, ces messieurs ont remarqué de leurs propres yeux que les 40ha sont déjà occupés par la population et qu’ils ne peuvent pas du tout contenir les victimes du collectif pour pouvoir rétrocéder à la Sipres les 20ha que vous nous avez déjà affectés. Ils ont même remarqué qu’il est impossible de revenir en arrière sur votre décision et le peu qui reste des 40ha doit servir de recasement pour les impactés de cette zone, car il faudra démolir des constructions afin d’avoir des voiries normales pour éviter la bidonvilisation de cette zone.
Nous ne savons pas si le ministre Abdoulaye Daouda Diallo est bien informé ou non, mais quiconque veut revenir en arrière sur les 20ha déjà affectés au collectif ne connaît bien pas les conditions précaires dans lesquelles nos victimes vivent depuis la démolition de leurs constructions en 2017. Elles n’ont qu’un seul rêve : se voir indemniser et avoir un toit sur un site bien aménagé. Donc, nous vous prions, Monsieur le Président, d’être ferme sur votre décision. Beaucoup de réunions ont été tenues entre les autorités de l’Administration territoriale de Rufisque et les responsables du collectif dans le cadre de ce projet de recasement dont les travaux d’aménagement ont déjà commencé et nous étions même en phase de terminaison. Nous ne sommes pas dans une République des antivaleurs où il est permis de dire et de se dédire, tel n’est pas votre genre. Votre parole d’honneur engage toutes les institutions de la République, Monsieur le Président. C’est dans ce cadre que le préfet, sous préfet et les services techniques du département de Rufisque ont tous œuvré dans ce projet de recasement des victimes de démolition de Tivaouane Peulh.
Nous vous prions aussi de donner des instructions pour une diligence dans le traitement des dossiers relatifs à notre indemnisation, car parmi nos 1 796 victimes, un grand nombre souffre énormément. Les calculs d’impenses sont déjà faits par l’Urbanisme de Rufisque et les dossiers transmis au préfet. Nous vous rappelons aussi qu’en ce qui concerne le site de bail de la Primature, nous attendons toujours le documenté acte de rétrocession pour pouvoir procéder à son aménagement en appliquant le Code de l’urbanisme, car nous voudrions nous conformer aux lois et règlements du pays pour éviter la bidonvilisation de Dakar, une politique qui vous est très chère. En vous exprimant à l’avance notre plus vive gratitude, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de notre haute considération.
MESSI DIT TOUT !
A 32 ans et après un été lors duquel une possible prolongation a été évoquée, Leo Messi a parlé de tous les sujets brûlants avant d’aborder une nouvelle saison avec le Barça.
Leo Messi a accordé un entretien à ‘Sport’ et a parlé de ses objectifs immédiats avec le Fc Barcelone, ainsi que de son avenir au Camp Nous. Il s’est également exprimé sur l’Opération Neymar et a demandé plus de stabilité dans l’organigramme du club.
A 32 ans et après un été lors duquel une possible prolongation a été évoquée, Leo Messi a parlé de tous les sujets brûlants avant d’aborder une nouvelle saison avec le Barça. Alors que le mercato des transferts a fermé ses portes et que le futur de Neymar s’est inscrit au Paris Saint-Germain, le natif de Rosario est revenu sur le sujet, expliquant et argumentant pourquoi il voulait que le Brésilien revienne. Non sans oublier de préciser qu’il resterait au Camp Nou.
«Le Barça, c’est chez moi et je ne souhaite pas m’en aller, mais gagner»
«C’est chez moi et je ne souhaite pas m’en aller, mais gagner», a commencé par indiquer l’attaquant argentin dans un entretien accordé à ‘Sport’. Le numéro 10 n’a aucun doute sur l’endroit où il veut jouer, et souhaite qui plus est récolter de nouveaux succès en Catalogne, alors que la semaine passée, les médias révélaient une clause (confirmée par le Barça) qui lui permet de quitter le Barça à chaque fin de saison. Leo souhaite poursuivre sa moisson de trophées avec une équipe qui n’accueillera pas Neymar, le Brésilien ayant toutefois été très proche de la Catalogne lors de la dernière fenêtre de transferts.
«Oui, j’aurais été enchanté que Neymar revienne (...) Sincèrement, je ne sais pas si (le Barça) a fait tout son possible pour son retour, mais une chose est sûre, négocier avec le Psg n’est pas facile», a indiqué Messi, reconnaissant qu’il n’était pas au courant de toutes les conversations du club avec les représentants français.
«L’équipe aurait augmenté ses chances avec Neymar»
«Je comprends les gens qui n’étaient pas d’accord, c’est normal après tout ce qui s’est passé autour de Ney, la manière dont il est parti (au Psg), dont il nous a abandonnés (...). Mais en considérant l’aspect sportif, pour moi Neymar est l’un des meilleurs du monde et évidemment notre équipe aurait augmenté ses chances d’obtenir les résultats souhaités», a rappelé le capitaine. Revenant sur la Ligue des Champions, la star barcelonaise juge que son entraineur n’est en rien responsable du désastre vécu à Anfield (4-0), en demi-finale de la C1.
«La débâcle à Liverpool, c’était notre faute pas celle de Valverde»
Lionel Messi a déclaré que lui et ses partenaires ont toujours en tête l’élimination mais «pas à cause de ce match en particulier, mais à cause de ce que nous [Ils] avons [ont] connu à plusieurs reprises en Ligue des Champions : une deuxième manche ratée après un bon match aller. Mais faut dire que c’était de notre faute. Le staff technique n’a rien à voir avec le jeu que nous avions produit».
Enfin Messi a demandé de la continuité dans l’organigramme du club. «Ce serait bien pour le club qu’il y ait une stabilité et pas autant de changements dans la structure sportive. Puyol serait idéal en tant que secrétaire technique», a-t-il estimé.
LE VATICAN TORD LA MAIN AUX SŒURS DE SAINTE JEANNE D’ARC
Décidées à aller jusqu’au bout pour faire appliquer le règlement intérieur interdisant le port du voile dans leur établissement, les Sœurs de l’ISJA se sont finalement pliées à la demande pressante de Rome
Décidées à aller jusqu’au bout pour faire appliquer le règlement intérieur interdisant le port du voile dans leur établissement, les Sœurs de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc se sont finalement pliées à la demande pressante du Vatican. D’où l’accord trouvé entre le ministère de l’Education nationale et l’administration de Sainte Jeanne d’Arc autorisant les élèves incriminées à retourner en classe avec des « foulards scolaires », et non des voiles…
Au départ, les sœurs de l’institution sainte Jeanne d’arc avaient juré croix de bois croix de fer qu’elles iraient jusqu’au bout pour faire appliquer le règlement intérieur interdisant le port du voile au sein de leur établissement. À l’arrivée, et au terme d’un bras de fer épique, elles ont accepté d’intégrer au sein de leur établissement scolaire les 22 élèves qui refusaient de se soumettre au nouveau règlement intérieur.
Et si malgré l’implication de l’archevêque de Dakar et celle du directeur national de l’enseignement privé catholique, les sœurs de la congrégation de saint-Joseph de Cluny étaient restées de marbre, mercredi, à l’issue d’une réunion tenue jusque tard au ministère de l’éducation, elles ont finalement accepté de mettre un peu d’eau dans leur vin. Les élèves « exclues » seront de nouveau admises à l’école mais elles porteront des foulards fournis par l’administration de l’école et conformes aux uniformes règlementaires. Si ce compromis a pu être obtenu, c’est grâce à l’implication du Vatican.
En clair, « le témoin » est mesure de vous révéler que c’est le Pape François qui a actionné son nonce apostolique, Monseigneur Michael W. Banach, auprès des sœurs de sainte Jeanne d’arc pour les pousser à abdiquer. Du moins, à faire preuve d’un peu de souplesse dans cette affaire. Ce dans le sens de sauvegarder la paix et la cohésion sociale entre chrétiens et musulmans, des valeurs qui ont toujours fait la force de notre pays. Pour preuve, c’est en pleines négociations où l’abbé Georges guirane Diouf, directeur national de l’enseignement privé catholique (dinec) campait sur sa position que l’ambassadeur du Vatican à Dakar, son excellence Monseigneur Michael W. Banach est intervenu au nom du Pape pour sonner la fin de la récréation voilée.
C’est avant-hier, dans la nuit de mercredi à jeudi, vers les coups de 1 heure du matin et alors que les deux parties étaient en pleines discussions dans le bureau du ministre Mamadou talla à Diamniadio, qu’un compromis a été finalement trouvé. Et si une issue heureuse a pu être trouvée à cette affaire qui était en train de prendre des proportions dangereuses, on le doit à la responsabilité du Vatican qui a fini par tordre la main aux sœurs de sainte Jeanne d’arc pour qu’elles acceptent le consensus proposé par le ministre de l’éducation nationale et tendant à l’intégration immédiate des vingt-deux (22) filles voilées en classe.
Contacté par « Le Témoin », un responsable de Sainte Jeanne dArc ayant participé aux négociations de mercredi explique que la hiérarchie religieuse est le pilier fondamental de l’église catholique incarnée par le Pape qui en est le chef spirituel et politique. « Les sœurs de sainte Jeanne d’arc ne pouvaient pas ne pas se plier à la demande du Vatican dans le but de préserver la paix sociale » reconnaît notre interlocuteur la mort dans l’âme tout en précisant que les élèves en question seront autorisées à porter des « foulards scolaires » et non des voiles islamiques. « Allez voir le communiqué du ministère de l’éducation, vous ne verrez jamais le mot « voile », mais plutôt « foulard ». Et tant mieux s’il s’agit d’un foulard de paix et de concorde pour les deux parties » se félicite notre interlocuteur, administrateur à l’institution de Sainte Jeanne d’Arc. Autant dire que la guerre des voiles n’aura pas lieu finalement !
«DES QUALITES ACQUISES DEPUIS DIAMBARS»
Cité parmi les meilleurs milieux récupérateurs d’Europe, Idrissa Gueye se confie sur ses qualités
A 29 ans, Gana Guèye est le milieu de terrain tant recherché par le coach du PSG, Thomas Tuchel. Le Sénégalais est à l’aise devant la défense et sait se projeter vers l’avant. Formé à l’institut Diambars, il a été désigné deuxième meilleur tacleur d’Europe avec 121 tacles. Cité parmi les meilleurs milieux récupérateurs d’Europe, il se confie sur ses qualités défensives acquises, selon lui, du temps où il était à Diambars.
14 ans, tu as dû quitter ton foyer familial pour rejoindre le centre de formation de Diambars au Sénégal, dont Bernard Lama est un des fondateurs…
J’ai dû quitter ma famille parce que c’était une opportunité qui s’offrait à tous les jeunes Sénégalais. Diambars était un rêve d’enfant pour nous. Tous les enfants ont alors fait les tests dans tout le Sénégal. Ils rêvaient de rejoindre ce centre de formation créé notamment par Bernard Lama et Patrick Vieira. Il y avait des règles qu’il fallait respecter, il fallait bien travailler à l’école, sinon on ne pouvait pas jouer au football. Ils voulaient nous inculquer le respect, qu’on devienne des hommes avant de devenir des joueurs. C’est un message que voulait faire passer Diambars. Il n’y a pas que des joueurs de football qui ont réussi là-bas, il y a aussi des personnes qui ont réussi dans les études. C’est un bon exemple pour l’Afrique et c’est une bonne chose pour les jeunes Sénégalais.
Quand tu es arrivé en France, tu avais déjà cette grinta, aller au duel et prendre le ballon dans les pieds des joueurs adverses…
C’est quelque chose qui se fait naturellement. Je suis comme ça sur le terrain, je n’aime pas perdre. J’aime le foot et, pour moi, c’est ça le football, ce n’est pas forcément que défendre. Pour avoir le ballon, pour prendre du plaisir et faire jouer ses coéquipiers, il faut savoir le récupérer. J’ai su être comme ça depuis que j’étais à Diambars car il y avait un joueur qui jouait au même poste que moi et j’ai beaucoup appris de lui et de ses qualités. Après, j’ai vu que pour avancer dans ma carrière, il fallait que je me dépasse et que je change ma façon de jouer. C’est ce qui m’a amené à faire comme lui, à bosser dur, à tout donner sur le terrain et, après, c’est venu naturellement.
Les bases de ton jeu, tu les as acquises à Diambars puis en Ligue 1 avec Lille. Qu’est-ce que le championnat anglais t’a apporté dans ta façon de jouer ?
Jouer en Angleterre m’a beaucoup aidé sur le plan de la maturité et de l’agressivité. On ne lâche jamais parce que les matchs que tu joues contre de grands clubs ou face à la plus petite équipe du championnat, ce ne sera jamais facile. Il ne faut jamais se dire avant que l’on va gagner, parce que ce sera toujours des matchs difficiles, des contre-attaques. On ne peut jamais se dire qu’on part vainqueur en allant dans telle ou telle ville. On ne peut jamais gagner facilement. Cela nous permet de nous concentrer toutes les semaines. On sait que ça ne va pas être facile, on est donc tout le temps concentré, tout le temps prêt à se donner à 100% à chaque match.
Qu’as-tu ressenti lors de tes deux premiers matchs avec le Paris St-Germain ?
Premièrement, c’étaient deux beaux matchs vu qu’on a gagné les deux ! Pour moi, jouer dans ce stade, pour cette équipe, entouré de grands joueurs comme Marco Verratti, que j’apprécie beaucoup, est un plaisir. C’est un joueur exceptionnel pour moi. Je vais continuer à apprendre à ses côtés parce que c’est un joueur exceptionnel.
Samedi, retour au Parc des Princes contre Strasbourg…
Ce ne sera pas un match facile car Strasbourg est une équipe qui joue bien au football. Ses joueurs courent beaucoup, sont teigneux, et veulent montrer qu’ils ont les qualités pour rivaliser avec n’importe quelle équipe. Ils n’ont pas peur et je trouve ça bien ! Ils essayent de toujours jouer leur jeu. Ils savent qu’ici, au Parc des Princes, face au Paris Saint Germain, ce ne sera pas facile. Ce ne sera pas un match simple pour nous non plus, mais on va tout faire pour le gagner.
Mercredi prochain, tu vas entendre la musique de l’Uefa Champions League…
C’est une des raisons pour lesquelles je suis venu ! Jouer cette compétition est le rêve de chaque joueur. C’est juste la plus grande compétition des clubs. Ce sera un match plaisant, on va essayer de prendre du plaisir mais, surtout, en donner aux supporters et faire le maximum pour gagner le match.
LES DÉTAILS DU PROGRAMME DE MAINTENANCE DE L'AVION PRÉSIDENTIEL
En écourtant son voyage de Brazzaville, le chef de l’Etat, n’est pas rentré à bord de la "Pointe Sarène". L’avion de commandement est immobilisé depuis près d’un mois et sera encore indisponible jusqu’à la fin septembre
En écourtant son voyage du Congo Brazzaville pour tenir un Conseil des ministres ce jeudi, le chef de l’Etat, Macky Sall, n’est pas rentré à bord de la "Pointe Sarène". L’avion de commandement est immobilisé depuis près d’un mois et sera encore indisponible jusqu’à la fin septembre.
L’avion de commandement est immobilisé jusqu’à la fin du mois. Une immobilisation qui, selon la présidence de la République, s’explique par le programme de maintenance que doit subir la "Pointe Sarène".
Dans un communiqué parvenu à Emedia.sn, le service de Communication de la Présidence informe qu’il s’agit d’une routine. « Le programme de maintenance défini par le Constructeur prévoit des visites périodiques ou Check, informe le communiqué. Il s’agit, entre autres, d’une Check A tous les quatre mois, d’une Check C tous les vingt-quatre mois, d’une Check « 6 ans » tous les six ans et d’une Check « 12 ans » tous les douze ans. »
Cette fois-ci, c’est le programme de la Check « 6 ans » qui a conduit à une mise à l’arrêt de l’appareil. Ce programme prévoit notamment « une inspection complète de la structure, des réservoirs à carburant (l’avion en compte sept (07), de la voilure, un démontage et un remontage total de la cabine. Il s’y ajoute d’autres travaux obligatoires. » Ce qui, selon les services de la Présidence, « nécessite beaucoup de temps de travail et une immobilisation de l’avion, car chaque opération doit être minutieusement exécutée afin de préserver la sécurité des vols. »
De fait, Macky Sall devra se priver de l’avion de commandement jusqu’à la fin du mois en cours car « la livraison de la "Pointe Sarène" est prévue vers la fin du mois de septembre 2019 pour sa remise en ligne de vol. » Pour ses prochains déplacements, deux solutions se posent : passer par Air Sénégal, comme lors d’un récent voyage vers Paris, ou encore la location d’un avion privé. En juin 2012, au tout début de son premier mandat, une situation similaire s’était posée et cette dernière solution avait été prise par le président Sall, pour une visite à Rio, au Brésil, pour participer à un sommet sur le développement durable.
«MBAYE JACQUES DIOP ÉTAIT UN DON DE DIEU EN POLITIQUE»
Ce mercredi 11 septembre à travers une cérémonie sobre, mais empreinte de solennité, le défunt président Me Mbaye Jacques Diop a été célébré par ses compagnons à travers un récital de Coran pour le troisième anniversaire de sa disparition
Ce mercredi 11 septembre à travers une cérémonie sobre, mais empreinte de solennité, le défunt président Me Mbaye Jacques Diop a été célébré par ses compagnons à travers un récital de Coran pour le troisième anniversaire de sa disparition. Au siège du Parti pour le Progrès et la Citoyenneté (PPC) à Diamaguène Rufisque, le député Seydou Diouf, « fils politique » de Me Mbaye Jacques Diop et actuel secrétaire général du PPC, évoque le souvenir de son mentor. Il évoque le vide incommensurable laissé par un homme d’une dimension politique rare. « Un homme profondément bon, un don de Dieu en matière politique ». Le député a aussi parlé du futur du PPC et ses relations avec le « fils biologique » aîné de la famille, le Dr Pape Madicke Diop, PDG de BEM-Dakar.
Le Témoin - Ce 11 septembre 2019, vous avez célébré les trois années de disparition du président Mbaye Jacques Diop. Son héritage politique est au cœur d’un débat surtout que certains pensent que le Parti pour le Progrès et la Citoyenneté (PPC), dont vous êtes le leader, traverse une certaine léthargie. Que dites-vous par rapport à l’héritage politique de votre défunt mentor ?
M. Seydou DIOUF - trois ans après le décès du président Me Mbaye Jacques diop, on vit cette absence avec beaucoup de difficultés. Parce que ce qui nous manque le plus, c’est l’affection dont il nous entourait chacun et chacune d’entre nous. Cette capacité à se comporter en père de famille et à être attentif y compris dans la vie privée de chacun d’entre nous. Ce sont des moments que l’on a vécus, des moments où il a contribué à notre formation, où il nous a accompagnés et aidés à devenir ce que nous sommes devenus aujourd’hui. Donc, forcément, quand un être comme ça vous quitte, même si c’est trois ans, voire dix ans, c’est comme si c’était hier. C’est encore frais dans nos mémoires. Si l’on se remémore les derniers instants de sa vie où il se battait contre la maladie, il a été toujours un combattant. Ce que nous retenons de lui, c’est un homme profondément bon, profondément attaché à sa ville et à son pays. Un homme qui adorait l’engagement militant et qui savait reconnaitre ce qu’était un militant et ce que méritait un militant. Par rapport au militantisme politique, nous ne pouvons pas avoir les mêmes qualités que Me Mbaye Jacques diop. il faut que les gens le comprennent. Nous n’avons ni son expérience, ni son sens politique aigu.
Lui, c’était un don de dieu en matière politique, nous n’avons pas la prétention d’avoir les qualités qui étaient les siennes. Mais nous nous efforçons avec nos qualités et nos défauts à perpétuer son œuvre. Et aujourd’hui, il y en a qui pensent que le PPc n’a pas cette popularité au niveau national, mais pour nous qui avons vécu le PPc ces dernières années où Me Mbaye Jacques diop ne cherchait plus aucune responsabilité, et le PPc aujourd’hui, je crois qu’il y a une forte évolution en termes de popularité. Il ne faut jamais l’oublier, le PPc était devenu une famille autour du président Mbaye Jacques diop. Avec sa disparition et l’ambition qui est la notre de repositionner ce parti, nous avons commencé à l’ouvrir. Aujourd’hui, il n’y a pas un seul quartier de Rufisque où le PPc n’est pas présent. J’en veux pour preuve, ce qui s’est fait lors de la dernière campagne électorale, aussi bien à Rufisque qu’à Bargny, cela prouve que le PPc est en train de se renforcer et continuera à se renforcer avec le temps.
Cependant, il est noté des divergences dans vos rangs surtout venant d’un homme comme Aziz Faye et d’autres qui dénoncent ce qu’ils appellent l’accaparement du parti par vous et ceux qui vous sont proches. Des divergences qui pouvaient être évitées. Qu’en pensez-vous ?Qui sont les autres ?
Cela n’existe pas. Je suis d’accord pour le cas Aziz Faye. Mais aussi à ce niveau, une personne peut avoir cheminé avec le président Mbaye Jacques diop, mais du point de vue de l’engagement militant, il faut faire un distinguo entre deux choses. L’engagement aux côtés du président Mbaye Jacques diop, personne ne peut dénier à cela à Aziz Faye qui était comme un fils pour lui, mais l’engagement militant dans le parti, dans les quartiers et avec les militants, c’était un domaine dans lequel Aziz Faye n’a jamais excellé. Moi, je ne gère pas les relations affectives du président Mbaye Jacques diop avec un de ses collaborateurs. Ce que nous gérons aujourd’hui, c’est un parti politique avec des militants responsables et engagés dans les quartiers. De sorte que nous n’avons aucun problème je vous le dis. Le parti aujourd’hui est en train de grandir. L’année dernière, pour célébrer notre mentor, nous avions fait une manifestation colorée comme Mbaye Jacques diop l’aimait. à cause du contexte de l’hivernage, à tout moment il pleut, nous avons tenu ce mercredi un récital de coran et ensuite passé une journée avec les militants à la permanence du parti. Nous avions souhaité baptiser la permanence permanence Mbaye Jacques diop, nous allons différer cet acte en attendant que l’hivernage cède la place pour que nous puissions organiser une très grande manifestation de baptême. Mais franchement parlant du PPc, il serait regrettable de résumer le parti, sa vie quotidienne à la défection ou à des incompréhensions entre certains responsables et Aziz Faye et encore entre le secrétaire général que je suis et Aziz Faye. Aziz Faye reste un jeune frère qui a cheminé avec le président Mbaye Jacques diop. Nous lui reconnaissons cela, mais de grâce qu’on ne nous dise pas que le parti est divisé parce qu’Aziz Faye n’est pas là. C’est même faire une insulte à tous ces responsables qui se mobilisent au quotidien.
Et par rapport à vos relations avec le fils aîné du président Mbaye Jacques Diop, en l’occurrence le Dr Pape Madicke Diop qui gère l’héritage familial de votre mentor, peut-on dire que tout est au beau fixe ?
Mais Pape Madické diop est l’héritier de son père, c’est normal ! C’est son fils biologique. Il hérite de son père et s’occupe des affaires de la famille. Pape Madické diop reste un frère pour moi. Il s’occupe de la famille de Me Mbaye Jacques diop. Essayer de parler de Pape Madické diop en tentant de faire remonter un supposé malentendu entre nous, c’est malsain. Pape Madické diop, nous sommes plus que des amis, nous sommes des frères. Nous avons grandi ensemble, nous avons tout fait ensemble.
Aujourd’hui il s’occupe, comme il se doit de le faire en tant que fils aîné, de toute la famille de Me Mbaye Jacques diop au sens biologique du terme, mais il a aussi cette générosité de s’intéresser aux compagnons de son père et de temps à temps à aider ces derniers. C’est tout à son honneur. Moi je m’occupe du parti. Cela n’a rien à voir. Je ne m’occupe pas de ce qui se fait dans la famille biologique de Me Mbaye Jacques diop. Pape Madické diop est mon frère, ses frères et sœurs sont mes frères et sœurs, les épouses du président sont mes tantes, j’entretiens les meilleurs rapports avec chacun et chacune parce que nous avons été éduqués ensemble aux côtés d’un même homme. Ces petites rufisquoisités, Pape Madicke diop/Seydou Diouf, franchement, nous, à notre niveau de responsabilités, nous nous élevons rapport à cela.
HARO SUR L'INSPECTEUR DÉPARTEMENTAL DE L'ÉDUCATION DE VELINGARA
Des enseignants et parents d’élèves ont battu le macadam jeudi, pour demander le départ d'Amadou Lamine Wade dont ils décrient le «mauvais management du système»
La prochaine rentrée des classes sera mouvementée dans la circonscription éducative de Vélingara. Des enseignants et parents d’élèves ont battu le macadam jeudi, pour demander le départ de l’inspecteur départemental de l’éducation et de la formation. Près de 100 acteurs de l’éducation ont scandé tout le long du trajet autorisé par l’autorité administrative des slogans hostiles à Amadou Lamine Wade dont ils décrient le «mauvais management du système» et exigent son départ de la tête de la circonscription.
Dans le mémorandum lu par le professeur d’histoire et de géographie Cheikh Mbengue, il est écrit : «Le système éducatif à Vélingara est malade de son inspecteur.» Et puis, on y a listé des griefs. On peut lire : «Il fait plus dans le répressif que dans le pédagogique : des directeurs d’école sont humiliés devant leurs adjoints, un principal de collège relevé… Toute sa démarche est arrimée à l’autoritarisme, aux mesures arbitraires d’affectation, à la volonté manifeste d’en découdre.» De même, l’inspecteur est accusé de «coupures abusives de salaire, propositions de radiation et de suspension de salaire».
Sur le plan des résultats scolaires, le document a relevé que les performances des élèves ont chuté ces dernières années au Cfee (Certificat de fin d’études élémentaires) de 56,88% en 2017 à 48,34% en 2019 et au Bfem (Brevet de fin d’études moyennes) de 53,26% en 2017 à 31,5% en 2019.
Pour toutes ces raisons, les marcheurs demandent «aux autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour corriger ces manquements afin que l’espace scolaire soit pacifié».
DECROIX SOUHAITE UNE ENQUÊTE PARLEMENTAIRE À PROPOS DE LA COCAÏNE SAISIE AU PORT
Le député et chef de file d’AJ/PADS en a fait la requête au président de l’Assemblée nationale
Mamadou Diop Decroix exige une enquête dans l’affaire de la drogue saisie au Port Autonome de Dakar (Pad). Le député et chef de file d’AJ/PADS a déposé une demande de constitution d’une enquête parlementaire. Il a, selon nos sources, déposé la requête sur la table du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.
Pour rappel, une saisie de 1036 kilogrammes de cocaïne a été opérée entre le 27 juin et le 29 juin dernier. Le doyen des juges avait envoyé 11 personnes dont des étrangers à la maison d’arrêt de Rebeuss, en détention préventive.
Mais, selon les dernières relatives à cette affaire, les étrangers en l’occurrence le couple allemand et les deux italiens auraient bénéficié d’une liberté provisoire. Nonobstant, l’enquête suit toujours son cours.
DE JEUNES LEADERS SITUENT LES RESPONSABILITÉS À PROPOS DES GROSSESSES PRÉCOCES
Certains indexent la démission des hommes qui ont laissé l’éducation des filles aux femmes, sous prétexte d’être happés par la recherche des moyens de survie de la famille
La caravane des «jeunes leaders champions» des centres conseil adolescents de Bakel, Kédougou, Tambacounda, Vélingara, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor a posé la question de la responsabilité des grossesses précoces qui compromettent l’avenir des jeunes filles. C’était au cours d’un «dialogue communautaire» tenu à l’étape de Vélingara de ce tour des localités de la région sud-est du Sénégal.
«Les grossesses précoces : qui est responsable ?» C’est la question/thème du «dialogue communautaire» qui a fait l’objet d’un débat au terrain Bop de Vélingara entre les autorités administratives, la société civile, des associations de jeunes, des groupements de femmes, les techniciens du ministère de la Jeunesse et quelque 70 adolescents, «jeunes leaders champions», des centres conseils adolescents des départements de Bakel, Kédougou, Tambacounda, Vélingara, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. C’est dans le cadre de l’édition 2019 de la caravane «Jog jotna» qui a obtenu l’appui financier de l’Unfpa et une collaboration active de l’Association sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef). Situant les responsabilités des grossesses d’enfants, le jeune Manding Mané croit que ce sont les parents qui laissent leurs enfants à eux-mêmes, sans soutien financier ni éducation sexuelle. Une manière de faire qui les expose aux dérives comportementales préjudiciables à leur avenir.
Certains participants à ce dialogue indexent la démission des hommes qui ont laissé l’éducation des filles aux femmes, sous prétexte d’être happés par la recherche des moyens de survie de la famille. D’autres encore ont pointé du doigt les réseaux sociaux qui font dans les fake news et des montages mirifiques qui invitent à la débauche. Pour l’adjoint du préfet, Lamine Ngom, qui présidait la rencontre,«c’est une honte pour un parent que de devoir donner sa fille en mariage par crainte de choper une grossesse hors mariage. Les parents ont le devoir de veiller à la bonne éducation de leurs enfants qui n’ont pas demandé à naître». Le coordonnateur du Centre conseil pour ados de Vélingara, André Sambou, refuse de trouver un responsable aux grossesses précoces. Il dit :«L’heure n’est pas à situer les responsabilités. Chaque catégorie sociale indexe l’autre tout en oubliant sa part de responsabilités dans cette affaire. La jeune fille doit éviter de tomber en état de grossesse, se disant que cela lui cause un retard de 5 ans dans sa carrière et elle doit se contenter des moyens financiers que sa famille lui donne.
Le père de famille aussi doit garantir l’avenir de sa fille en se disant que personne d’autre que celle-ci ne viendra le sortir de sa situation précaire.» Au courant des 3 jours de séjour de la caravane dans le département de Vélingara, les caravaniers ont offert des consultations gynécologiques gratuites, fait des visites à domicile pour sensibiliser sur le de jeunes filles à tout ce qui est santé de la reproduction, autonomisation de la femme thème de la santé sexuelle et reproductive des adolescents, fait du dépistage du Sida, du cancer du col de l’utérus. De même, un concours de rap a opposé de jeunes chanteurs de la localité.
Des chiffres de la caravane
A l’étape de Vélingara, la caravane «Jog jotna» a pu enrôler et orienter 60 nouveaux pairs éducateurs. Les caravaniers ont visité 238 ménages et sensibilisé 1 102 personnes. Ce n’est pas tout. 342 personnes ont été dépistées et 214 femmes ont pu voir les sages-femmes. Le dialogue communautaire a pu enregistrer la participation de 150 individus. Cette caravane, qui a commencé le 31 août à Bakel, va prendre fin le 15 septembre à Ziguinchor. Elle est composé de 70 «jeunes leaders champions», 28 adultes encadreurs, 1 coordonnateur de la caravane, 1 conseiller, 1 laborantin. C’est la 4ème édition du genre. La caravane «Jog jotna» (c’est l’heure d’agir) se propose d’entrer dans les communautés pour offrir des services de qualité aux jeunes, former des pairs éducateurs, parler à des jeunes et des adolescents, former des clubs
UN TAUX DE PRÉVALENCE AU VIH AUTOUR DE 12 ET 20% DES CONSOMMATEURS DE DROGUE
Ces populations sont plus exposées et extrêmement vulnérables ; d’où la nécessité de travailler sur elles pour leur offrir des services afin qu’elles puissent avoir des services de prévention
Le combat est simple : Réduire le taux de prévalence à l’infection à Vih et à la tuberculose au sein des consommateurs de drogues injectables. Que faire ? L’Ancs propose des pistes de sortie de crise.
Réduire le taux de prévalence à l’infection à Vih et à la tuberculose au sein des consommateurs de drogues injectables est l’objectif du Programme de réduction des risques chez les consommateurs de drogues injectables (Pareco) lancé en 2017. «On constate toujours que ces populations (consommateurs de drogues injectables) ont des taux de prévalence qui tourne autour de 12et 20% alors que les moyennes nationales sont autour de 0,5% et 2%. Cela veut dire que ces populations sont plus exposées et extrêmement vulnérables ; d’où la nécessité de travailler sur elles pour leur offrir des services afin qu’elles puissent avoir des services de prévention, mais aussi de traitement et ensuite limiter la propagation de l’infection à Vih et de la tuberculose en leur sein», a fait savoir mercredi Massogui Thiandoum, directeur technique à l’Alliance nationale des communautés pour la santé (Ancs). Le phénomène s’explique, à l’en croire, par l’échange de seringue et la promis cuité dans laquelle vivent certains de cette population.
«L’approche de Pareco est une approche de santé publique et de promotion des droits des individus qui doivent bénéficier et accéder aux services de santé, mais aussi aux services de prévention et de traitement, particulièrement des maladies comme le Vih/Sida et la tuberculose», a-t-il révélé en parlant du programme qui arrive à terme en décembre. Guinée Bissau, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Burkina Faso et Sénégal sont les pays concernés. Les responsables des cinq pays sont en conclave à Dakar du 10 au 12septembre pour évaluer et dégager de nouvelles perspectives au Pareco qu’ils ambitionnent d’élargir à d’autres pays.
«Nous avons pensé qu’il était important de capitaliser l’ensemble des acquis et faire en sorte que les pays de l’Afrique de l’Ouest puissent s’en inspirer et constituer une alternative à la répression tous azimuts que nous avons vis-à-vis des consommateurs de drogue», a ainsi dégagé M. Thiandoum. A ce sujet, le document de presse remis par les organisateurs a fait savoir qu’une «plateforme régionale sur la Réduction des risques (Rdr)» est mise en place pour assurer la «continuité logique du programme régional Pareco». La représentante de l’Oms au Togo a salué la mise en place du Rdr.
«On a eu cinq pays qui ont participé à un programme très intéressant qui a eu des interventions très porteuses», a dit Fatoumata Diallo. «Mettre à la place des cinq pays tous les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre va donner plus d’impact. C’est en ce sens que nous, système des Nations unies, accueillons cette initiative et pensons que nous pouvons ensemble, avec les gouvernants, aller de l’avant pour avoir des résultats à grande échelle pour la réduction des risques au niveau des consommateurs de drogue», a ainsi décliné Mme Diallo