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17 juillet 2025
"À L'ORIGINE, BOKO HARAM ÉTAIT UN MOUVEMENT TRÈS POPULAIRE"
Cela fait 10 ans, que le groupe terroriste déstabilise le nord-est du Nigeria, mais aussi une bonne partie des rives du lac Tchad. Pour parler de ces racines, entretien avec Yan St-Pierre, directeur du cabinet Mosecon, spécialisé dans le contre-terrorisme
Cela fait maintenant 10 ans, que le groupe terroriste Boko Haram déstabilise le nord-est du Nigeria, mais aussi une bonne partie des rives du lac Tchad. Tout est parti de Maiduguri. À l'origine c'est une secte religieuse implantée dans le nord du Nigeria, où la charia est appliquée depuis le début des années 2000. Boko Haram, qui signifie « l'éducation occidentale est un pêché », était animé par plusieurs étudiants et parmi eux, un prédicateur religieux, Mohamed Yusuf. Pour parler les racines de ce mouvement, Bineta Diagne s'entretient avec Yan St-Pierre, directeur du cabinet Mosecon, spécialisé dans le contre-terrorisme.
À l’origine, Boko Haram était une secte religieuse, radicale, dirigée par Mohammed Yusuf, tué en juillet 2009 par l’armée nigeriane venue déloger les islamistes à Maidiguri. Qui était-il ?
Yan St-Pierre : Mohammed Yusuf était un prêcheur, un religieux très charismatique. Originaire de Maiduguri, il avait à l’époque des liens avec la secte Izala, une autre secte islamique radicale qui avait aussi ses racines dans le sud du Niger, dans la région de Diffa.
Quelles étaient ses idées à l’origine ? Que prônait-il ?
Il prêchait une approche très « orthodoxe » de l’islam, qu’on pourrait considérer aujourd'hui comme islamiste ou salafiste. Mais surtout, il se servait du discours religieux pour dénoncer les carences, les griefs et les problèmes du gouvernement nigérian et de l’armée. Il s’est servi du mécontentement populaire pour construire ses idées, sa structure idéologique et religieuse. Ainsi, en se servant des principes religieux, il est parvenu à transformer ou du moins à appliquer ses idées politiques fondées sur la charia, sur l’idée d’un islam pur pour contrer ce qu’il considérait comme la mauvaise gestion du gouvernement nigérian.
Nous sommes alors au début des années 2000. Qui était derrière cette secte et qui en faisait partie ?
C’était un mouvement très populaire, composé de personnes ayant du mal à toruver un emploi, de beaucoup de fermiers, des mal-aimés de la société nigériane, qui ont trouvé dans les discours de Mohammed Yusuf quelque chose qui leur plaisait beaucoup. C’est quelqu’un qui avait un grand charisme et il arrivait à relier les gens de différentes factions.
À partir du moment où les autorités ont commencé à remarquer son influence, son prestige, il a bénéficié d'un appui de structures formelles. Il y avait des accusations à l’époque de l’ancien gouverneur Kashim Shettima. Un ensemble de différentes personnes assez influentes dans l’est du Nigeria se sont mises à appuyer Boko Haram, semble-t-il, même si certaines d'entre elles avaient des craintes sur l’influence et la tendance du groupe. C’était néanmoins perçu comme un atout politique, et donc progressivement, ce mouvement très populaire est devenu un mouvement avec des figures de proue assez influentes au Nigeria.
Comment et pourquoi ce mouvement s’est-il rebellé ?
En raison de son influence grandissante, ce mouvement a souhaité instrumentaliser son action à des fins politiques. Plusieurs incidents ont révélé comment Boko Haram était utilisé pour la collecte de fonds, comme force, mais aussi comme facteur d’intimidation dans les campagnes électorales, à des buts politiques.
Peu à peu, cette influence-là s’est transformée en atout politique pour Boko Haram, un atout politique qui est devenu dangereux pour les autorités. Le mouvement s'est alors mis à se rebeller parce que ses appuis originels, ses appuis formels, ont commencé à se distancier de lui progressivement. Parce qu’il avaient grandi en influence, [ces appuis] sentaient que le mouvement était là pour commencer à imposer ses idées, commencer à dénoncer pleinement ce qu’il considérait comme une société impie et injuste. Et donc, il a tenté d’imposer ses propres idées. C’est le début du mouvement rebelle.
Quel a été le moment-clé qui a fait basculer ce mouvement non armé dans la violence ?
Le moment-clé, c’est juillet 2009. Cela commence essentiellement par un rassemblement organisé par Boko Haram à Maidiguri et à Bauchi. À partir de ce moment-là, des partisans de Yusuf ont tenté de s’organiser et ont voulu participer à cet événement. Le gouvernement intervient, donc la police du Nigeria intervient. Ce conflit cause plusieurs décès. S’ensuivent des émeutes pendant une journée. Finalement, l’armée décide d’arrêter Mohammed Yusuf trois jours plus tard, le 29 juillet, et l’exécute en public.
À partir de ce moment-là, le mouvement prend vraiment sa force. Il arrive à démontrer que les raisons pour lesquelles il se bat ou se rebelle sont justifiées. Et c’est à partir de ce moment-là qu’Abubakar Shekau prend le contrôle du groupe et lui donne une autre orientation.
Avec Abubakar Shekau, quel est ensuite le mode opératoire principal de ce groupe ?
C’est à partir de 2010 que l'action de Boko Haram devient plus « raffinée », plus sophistiqué. Le groupe organise des assauts avec des véhicules et des engins explosifs improvisés. Les attaques sont non seulement dirigées contre des civils, mais elles visent aussi les forces du gouvernement. C’est un modus operandi en pleine mutation. Car il y a un ajustement, une prise de conscience. C’est pour cela que ce modus operandi se transforme beaucoup en 2010 et 2011. Cela se termine justement par l’attentat à l'explosif contre un bâtiment des Nations unies à Abuja en 2011.
10 ANS APRÈS SON APPARITION, BOKO HARAM RESTE UNE FORCE DE NUISANCE CONSIDÉRABLE
Depuis 2009, le groupe terroriste a fait plus de 27 000 victimes et a poussé 2,5 millions de personnes à quitter leurs foyers, déstabilisant totalement le nord-est du Nigeria et des îles du Lac Tchad
Implanté dans le nord-est du Nigeria depuis le début des années 2000, Jamā‘at ahl al-sunna li’l-da‘wa wa’l-jihād, alias Boko Haram, est à l’origine une secte radicale. Depuis 2009, le groupe terroriste a fait plus de 27 000 victimes et a poussé 2,5 millions de personnes à quitter leurs foyers, déstabilisant totalement le nord-est du Nigeria et des îles du Lac Tchad.
Début des années 2000. C’est dans la ville de Maiduguri, capitale de l’État de Borno, qu’un petit groupe d’étudiants prône une application rigoriste de la charia, en vigueur dans les États du nord du Nigeria. Parmi eux, Mohamed Yusuf, un prédicateur charismatique, qui s’appuie sur une idéologie salafiste et revendique une approche orthodoxe de l’islam.
Il remet notamment en question, le système éducatif, tel qu’enseigné dans les écoles publiques. D’où le nom de Boko Haram : « l’éducation occidentale est un pêché ». « Mohamed Yusuf a un discours religieux pour dénoncer les carences et les griefs du gouvernement nigérian », explique Yan St-Pierre, qui dirige le Mosecon, un centre d’analyse en contre-terrorisme. Bon orateur, Mohamed Yusuf véhicule ses idées auprès des classes populaires, à travers des réunions, mais aussi « des CD, des cassettes et des émissions de télévision », précise le chercheur à Sciences Po, Corentin Cohen.
De la clandestinité à la violence
À l’origine, cette secte est un mouvement non armé. Mais ses relations avec les forces de l’ordre se tendent : manifestations réprimées, arrestations arbitraires… Les répliques de la secte deviennent de plus en plus musclées. Le 26 juillet 2009, les membres de Boko Haram attaquent plusieurs postes de police.
L’armée nigériane réprime le mouvement, détruit son QG, des centaines de fidèles meurent. L’arrestation puis l’exécution en public de Mohamed Yusuf par les forces de l’ordre font basculer le mouvement dans le terrorisme. En quelques semaines, la répression par l’armée fait plus de mille victimes.
Boko Haram instaure la terreur
L’exécution du prédicateur charismatique alimente une certaine frustration chez les partisans de Boko Haram. Le groupe s’étend et recrute dans les États du nord-est comme Bauchi, Yobe et l’Adamawa. Il s’incruste jusque dans le bassin du Lac Tchad. À sa tête, l’imam Abubakar Shekau instaure la terreur : ses fidèles procèdent à des assassinats, à des attentats-suicides dans des lieux publics. Les Boko Haram ciblent par ailleurs les commissariats, édifices publics et symboles de l’État fédéral. Le groupe n’hésite pas à piller et à confisquer des biens auprès des populations.
Face à un État fédéral peu conscient de l’ampleur que prend ce groupe, les jihadistes frappent fort. En témoigne l’attaque à la bombe, survenue le 26 août 2011, contre le siège des Nations unies, situé dans un quartier diplomatique d’Abuja. L’explosion, provoquée par une voiture piégée en plein cœur de la capitale fédérale, fait 13 morts. L’onde de choc est importante. Et Boko Haram continue de grignoter du terrain dans le nord-est du Nigeria et dans le Lac Tchad : le 20 décembre 2013, les jihadistes détruisent le camp militaire de Bama, le 6 août 2014, les insurgés ne rencontrent aucune résistance pour s’emparer de Gwoza, où ils proclament dans la foulée un « califat islamique ».
Le 24 novembre 2014, Damasak tombe sous le joug des jihadistes : plus de 3 000 habitants partent se réfugier au Niger voisin. Et enfin, le 3 janvier 2015, des centaines de combattants armés de machettes et se déplaçant à moto et dans des pick-up surprennent les habitants de Baga, carrefour commercial abritant une base militaire sur le bord du Lac Tchad. C’est un véritable massacre, les insurgés brûlent une grande partie de la localité. Cette prise est une victoire symbolique puisque Baga hébergeait alors le siège de la Force multinationale mixte regroupant les armées nigériane, nigérienne, tchadienne et camerounaise.
Le moral des troupes nigérianes est bas. D’autant que les soldats se heurtent régulièrement à un déficit de moyens : lorsqu’ils manquent d’armes ou de munitions, les soldats n’hésitent pas à anticiper une éventuelle attaque des jihadistes et à quitter leurs postes.
Face à cette progression rapide, Abuja est dépassé. C’est seulement en 2013 que les autorités fédérales décrètent l’état d’urgence dans trois États : Borno, Yobe et Adamawa. Elles mettent du temps à prendre conscience de la gravité de la situation. « Probablement, au début (de l’insurrection), nous – je veux dire mon équipe et moi-même -, avons sous-estimé les capacités de nuisance de Boko Haram », reconnait le président Goodluck Jonathan, dans un entretien au quotidien This Day à la veille de sa défaite à la présidentielle de 2015.
La vie des habitants dans le nord-est est totalement chamboulée. Les paysans n’ont plus accès à leurs terres. Craignant l’insécurité, beaucoup ont délaissé leurs champs où ils cultivaient la tomate, le blé ou le riz pour s’installer dans des abris de fortune, établis autour de grandes villes comme Abuja ou Lagos. Il y a à ce jour, selon les Nations unies, 1,8 million de déplacés internes au Nigeria.
Les femmes et les jeunes sont des cibles privilégiées des insurgés de Boko Haram. Mariées de force à des jihadistes, les femmes sont aussi employées pour recruter de potentiels jihadistes. Quand elles ne sont pas utilisées comme kamikaze pour commettre des attentats dans des lieux publics.
Pour marquer les esprits, Boko Haram n’hésite pas à s’en prendre aux jeunes. Dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, des jihadistes prennent d’assaut un internat de Chibok. Ils embarquent 276 lycéennes de force. Par chance, 57 jeunes parviennent à s’échapper. Mais l’essentiel des adolescentes – la plupart chrétiennes - reste captif des jihadistes qui sèment la terreur en diffusant des vidéos les montrant voilées, converties à un islam radical. Ces images, qui font le tour des réseaux sociaux, marquent l’opinion publique internationale.
Divisé, Boko Haram demeure une menace permanente
En février 2015, Muhammadu Buhari, militaire de carrière, est élu président. L’ancien général à la retraite est élu sur une promesse : celle d’éradiquer Boko Haram. Muhammadu Buhari veut réintroduire la transparence et la discipline dans les rangs d’une armée, accusée de commettre des crimes extrajudiciaires dans le nord-est du pays. L’image d’une armée corrompue lui colle aussi à la peau. En témoigne l’arrestation le 1er décembre 2015 du colonel Sambo Dasuki, ancien Conseiller national à la Sécurité sous Goodluck Jonathan, accusé d’avoir détourné près de 2 milliards de dollars dans le cadre de l’achat d’armement destiné à lutter contre Boko Haram.
Le nouveau président, Muhammadu Buhari, originaire de Katsina (nord), décide de déplacer le centre de commandement des opérations militaires d’Abuja à Maiduguri, épicentre de l’insurrection de Boko Haram. Sur le terrain, les forces de sécurité s’appuient davantage sur les groupes civils d’autodéfense, à l’origine composés de chasseurs qui se sont mobilisés pour bouter les jihadistes hors de leurs terres. Cette approche porte ses fruits. Boko Haram n’occupe plus les grandes villes du nord-est du Nigeria. Les jihadistes perdent notamment la forêt de Sambisa, une zone stratégique située au sud-est de Maiduguri.
Pour l’armée, c’est une victoire importante. Car ce terrain hostile de 60 000 km² était depuis le début de la crise, la base de repli d’Abubakar Shekau. Cet ancien fief de Boko Haram est situé à la frontalière avec le Cameroun, partenaire privilégié du Nigeria dans cette lutte : depuis la création de la Force multinationale mixte en 2015, soldats nigérians et camerounais échangent des informations sur les déplacements des jihadistes et coordonnent leurs opérations.
Acculés, les jihadistes décident en 2015 de prêter allégeance au groupe État islamique. Des drapeaux de l’EI flottent désormais sur leurs 4x4. Au-delà des affinités idéologiques et politiques, à travers cette allégeance, « Abubakar Shekau recherche une certaine reconnaissance », analyse le chercheur Corentin Cohen. Seulement, ce geste amplifie les divisions internes. L’EI désigne Abu Musab Al Barnawi à la tête du mouvement, au détriment de Shekau, régulièrement annoncé pour mort ou grièvement blessé. Deux factions émergent, avec deux stratégies radicalement différentes.
D’un côté, la faction fidèle à Abubakar Shekau, présente à la frontière avec le Cameroun et celle du Niger. Elle incarne une ligne dure et sectaire.
De l’autre, la faction de la province islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), ancrée sur les îles et le pourtour du Lac Tchad. Influencée par Mamman Nur, cette tendance se montre plus ouverte vis-à-vis des populations locales. « Cette faction agit en quasi État, observe Vincent Foucher, chercheur au CNRS : ils ont un accès à la santé, ils régulent les marchés et organisent les filières commerciales. Ils ont compris qu’il fallait adopter une attitude moins sectaire », poursuit cet analyste. « Cela fait partie de la nouvelle offensive qu’ils emploient depuis 2016-2017 pour relancer l’offensive », conclut ce chercheur.
Ces groupes sont divisés, mais leurs capacités de nuisances restent considérables. Entre juillet et décembre 2018, on recense au moins 22 attaques menées par Iswap contre des bases militaires, qui perdent à chaque fois de nombreux éléments et surtout des armes que les terroristes saisissent. Malgré le volontarisme du président Muhammadu Buhari, qui ne cesse de répéter que « Boko Haram est techniquement vaincu », sur le terrain, les forces armées nigérianes semblent parfois peu réactives. Ou encore sous-équipées. Ainsi, à Arege, le 29 novembre 2018, alors que des membres de Boko Haram débarquent à bord de motos et de pick-up, brandissant des kalachnikovs, « les soldats étaient à court de munitions après avoir repoussé avec succès l’attaque », confie un officier sous couvert d’anonymat.
L’armée nigériane peine à en venir à bout. Engluée dans des problèmes récurrents de corruption « l’armée nigériane manque de ressources et ses tactiques ne sont aucunement ajustées », estime pour sa part Yan St-Pierre, expert en contre-terrorisme. Quant à la Force multinationale mixte (FMM), elle tarde encore à être pleinement opérationnelle, faute de financements.
Tentative de suicide à Guodagène
Des tentatives de suicide. En effet, un adolescent originaire du village de Guodagène dans le département de Mbour s’est donné la mort jeudi à Yoff (Dakar). Sa tante qui a appris la nouvelle n’a pas pu maitriser son désarroi. La dame a voulu rejoindre son neveu qui, dit-on, lui était très proche. C’est ainsi qu’elle s’est jetée dans un puits. Mais, il y a eu plus de peur que de mal. Elle s’est retrouvée avec une fracture à la jambe. Elle a été sauvée par la population et évacuée à l’hôpital..
Tentative de suicide à Kothiane
Restons dans cette partie du département de Mbour pour dire qu’une tentative de suicide s’est produite au village de Kothiane. En fait, une dame qui a appris le décès de sa fille à Diamniadio a tenté d’abréger sa vie. Dans le désarroi, la dame n’a pas trouvé mieux que d’aller boire un produit phytosanitaire. Mais sa vie n’est plus en danger. Elle a été évacuée à l’hôpital.
8 véhicules et 100.000 Fcfa consumés par le feu à Fissel
La nuit du jeudi au vendredi a été cauchemardesque pour les transporteurs de Fissel Mbadane (Département de Mbour). Les populations de cette localité ont été réveillées vers 2 heures du matin par l’explosion de véhicules qui ont pris feu à la gare routière. Selon Ousseynou Diop, chef de la gare routière de Fissel, c’est un véhicule qui a pris feu et les flammes se sont propagées sur les sept autres véhicules. Ils ont tenté d’éteindre le feu jusqu’à 5h du matin. Une somme de 100.000 Fcfa et des papiers des voitures sont partis en fumée. Sur les lieux, les carcasses des véhicules de marque Dacia, Peugeot et Renault constituent le décor.
Levée du corps de Ameth Amar
Tout ce que le Sénégal compte comme industriels, même les plus anonymes ont fait le déplacement pour rendre un dernier hommage à Ahmed Amar décédé il y a trois jours. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, à la tête d’une forte délégation composée des ministres Mamouth Saleh, Mbaye Ndiaye et Youssou Ndour, a représenté le Président Macky Sall absent du territoire. Karim Fofana, Idrissa Seck, Babacar Ngom Aimé Sène etc. étaient également présents à la cérémonie.
37.985 actes produits pour 90.902 agents de l’Etat
Le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du Service Public, Mariama Sarr, veut relever le défi. Son département a produit 37.985 actes concernant 90.902 agents de l’Etat entre le mois de mars 2015 et juillet 2019. Il s’agit des actes de nomination, de titularisation, de reclassement, d’engagement, de validation, d’avancement de grade et d’échelon, entre autres. Pour l’année en cours, près de 8.611 actes ont été signés. Les services de Mariama Sarr renseignent que si la tendance se poursuit, 2019 sera une année record en terme de production d’actes qui atteindra le double des années de références 2017 et 2018 où la production se situait à environ 8500 actes. Cette évolution est due en partie à l’instauration de guichet unique. D’ailleurs, le guichet unique qui s’est tenu du 24 au 26 juillet a vu la production de 428 projets de 1000 agents.
Le corps du gendarme à l’hôpital Le Dantec pour une autopsie
Tué avant-hier par une bande armée qui dévalisait l’agence «Poste Finance» de Koumpentoum, le corps de Tamsir Sané, Adjudant-chef-major Commandant de la Brigade territoriale de Koumpentoum, a été transféré à l’hôpital Aristide Le Dantec pour les besoins de l’autopsie. D’ailleurs, selon nos sources, un hommage lui sera rendu en début de semaine par le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale. Et il sera décoré à titre posthume chevalier de l’Ordre national du mérite. Marié et père de six enfants, Tamsir Sané est décrit comme quelqu’un d’une humanité extraordinaire. Selon son frère Pape Sané, Tamsir croyait foncièrement à sa mission de gendarme. «Il me disait récemment : «nous les forces de l’ordre, nous sommes les derniers remparts de la démocratie», a indiqué son frère. Agé de 54 ans, il devrait normalement partir à la retraite l’année prochaine, mais il a été malheureusement emporté après avoir reçu des balles à la tête et à la poitrine. «Quand il a été alerté, il a demandé aux deux gendarmes de permanence de son poste de l’accompagner. C’était aux environs de minuit ou une heure du matin. Une fois sur les lieux, il a été atteint et est mort sur le coup», rapporte son frère. Me Sidiki Kaba à Koumpentoum Le meurtre du Commandant de la brigade de Gendarmerie de Koumpentoum a remis au goût du jour la problématique de l’insécurité dans cette vaste région de Tambacounda frontalière avec cinq pays (Mali, Mauritanie, Guinée, Guinée Bissau et Gambie). Des bandes armées dictent leur loi dans certaines localités avant de se replier vers les pays frontaliers. Mais le ministre des Forces Armées leur a déclaré la guerre. Me Sidiki Kaba s’est rendu hier à Koumpentoum en compagnie du gouverneur Oumar Mamadou Baldé pour visiter l’endroit du meurtre avant d’aller au chevet des blessés dont deux gendarmes et le vigile de la Poste. Le ministre rassure que les blessés sont hors de danger. Il a promis que ce crime crapuleux ne restera pas impuni et que les auteurs seront traqués et jugés conformément aux lois. D’ailleurs, le gouverneur a convoqué une réunion sur la sécurité dans la région ce samedi.
Renforcer les brigades de Gendarmerie
Restons avec le meurtre du Commandant de la brigade de Gendarmerie de Koumpentoum pour que dire la question d’équipements au sein des brigades de gendarmerie à l’intérieur du pays se pose avec acuité. Avec la recrudescence de l’insécurité accentuée par l'arsenal des bandits, il urge pour le ministre des Forces armées de renforcer le dispositif sécuritaire à l’intérieur des brigades. L’équipement des bandes armées en matériel roulant et de fusils d’assaut exige des autorités la fin de l’immobilisme. Il urge d’équiper les brigades du minimum pour permettre aux pandores d’effectuer leur mission de sécurisation sans trop risquer leur vie. Autrement, il faut les doter du matériel roulant et du package d’un combattant, notamment le casque lourd, les gilets pare-balles et les fusils d’assaut. Le commandant Sané ne serait pas autant exposé à la mort s’il avait porté un casque lourd et un gilet pareballes d’autant qu’il a été touché à la tête. Car, une intervention sans ce matériel face à une bande bien armée, c’est s’exposer véritablement à la mort.
La LSDH préoccupée
Le meurtre du Commandant de la brigade de Gendarmerie de Koumpentoum a choqué tout le monde. La Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh) condamne fermement le meurtre crapuleux de Tamsir Sané dans l’exercice de ses fonctions. La Lsdh exprime sa préoccupation par rapport à la recrudescence d’une criminalité grandissante au Sénégal et dont la presse fait écho tous les jours. A cet effet, le Secrétaire Exécutif de la Lsdh, Alassane Seck, invite les autorités et toutes les forces de défense et de sécurité de ne ménager aucun effort afin que les auteurs de cet acte ignoble soient rapidement identifiés, traduits en justice et que la loi puisse être appliquée dans toute sa rigueur. L’organisation de défense des droits de l’homme rappelle que le commandant Sané a été lâchement tué par balle alors qu’il cherchait à empêcher vaillamment avec ses éléments le braquage du bureau Poste Finance de la localité.
Incinération de la cocaïne saisie par la douane sénégalaise
Les autorités vont incinérer ce samedi une importante quantité de cocaïne dans les fours des unités des Ciments du Sahel. L’opération sera co-présidée par les ministres Me Sidiki Kaba, Abdoulaye Daouda Diallo, Aly Ngouille Ndiaye et Me Malick Sall. Ils seront en compagnie du Cemga, du Haut Commandant de la gendarmerie Nationale, du Commandant de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, du Directeur général de la Police Nationale, du Directeur général du Port Autonome de Dakar, du Directeur général du Cosec et du Pdg des Ciments du Sahel.
Le Saes tacle la Direction du Cesti
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES)/Section Cesti a déterré la hache de guerre pour vilipender la Directrice du Centre des Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti), Cousson Traoré Sall. Dans une lettre ouverte dite «Les attestations de la honte» et adressée au Président du Bénin, Patrice Talon, les syndicalistes accusent cette dernière de «blanchiment de formation», contestant la remise des cinquante-deux (52) attestations délivrées en mars 2019 aux journalistes béninois. Ils défient Mme Sall de publier l’intégralité des notes obtenues par les 52 journalistes. Selon eux, le nombre des stagiaires ayant régulièrement suivi les cours et participé aux évaluations ne dépasse pas la vingtaine. Mieux, les syndicalistes soutiennent que chaque enseignement devait faire l’objet d’une évaluation et les notes remises à l’équipe de coordination. Contre toute attente, se désolent-ils, la directrice a décidé, de façon unilatérale, de délivrer des attestations du Cesti à des professionnels béninois sans en aviser le comité pédagogique. Selon les syndicalistes, Mme Sall n’a pas les prérogatives pour apposer sa signature sur les attestations délivrées puisque depuis mars 2019, cette tâche est dévolue au Chef des services administratifs conformément aux textes.
Réplique de Cousson Traoré Sall
La Directrice du Centre des études des sciences et techniques de l’information (Cesti), Cousson Traoré Sall n’a pas tardé à réagir. Elle a ainsi battu en brèche les accusations du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes)/Section Cesti, relatives à la remise de 52 attestations à des journalistes béninois en mars 2019. Selon Cousson Traoré, contactée par «iRadio», cette formation a été faite dans la plus grande transparence. Elle dira que ces enseignants ne cherchent qu’à semer la division au sein de l’école.
Daara de Serigne Samba Diagne
Le «daara» de Serigne Samba Diagne sis au village de Sanar Wolof a abrité hier la cérémonie de lancement de la campagne de distribution des Moustiquaires imprégnées à Longue durée d’Action (Milda) de la région de Saint-Louis. C’est le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui a procédé au lancement officiel de cette campagne de Milda destinée aux ménages de la région de Saint-Louis en présence du Haut-commissaire de l’Omvs, Hamed Diane Semega. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale (Msas) a reçu un lot 525.000 moustiquaires des mains du représentant de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (Omvs).
Un centre de santé pour Richard Toll
Le séjour du ministre de la Santé dans la région de Saint Louis a été bénéfique pour les populations du Nord notamment celles de la cité sucrière. D’autant que Richard-Toll étrenne son centre de santé. Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a procédé à l’inauguration du centre de santé de Richard Toll dont la construction et l’équipement ont coûté 1,2 milliard Fcfa. Cet établissement sanitaire est construit dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Duché de Luxembourg. Il a une capacité de 29 lits et dispose de matériel de dernière génération. L’infrastructure est constitué d’un bâtiment administratif et d’une polyclinique abritant le service des urgences, un bloc opératoire, une unité de soins oculaire et un laboratoire. Sa mise en service permet désormais de répondre favorablement à un souhait de longue date des populations de Richard Toll et de ses environs.
LA COURONNE EN JEU DANS L'ARÈNE
Eumeu Sène-Modou Lô, on y est ! Demain, les amateurs de lutte auront droit à une explication «royale» sur fond de revanche ou de confirmation
Les choses n’avaient pas marché dans le sens souhaité par Eumeu Sène lors de son premier duel contre Modou Lô, disputé en janvier 2014. Sera-t-il de même lors des retrouvailles avec son bourreau demain dimanche au stade Senghor, cinq ans après ? La réponse sera connue lors du duel organisé par Moustapha Diop de Okay Tv.
En fait, le «Roi des arènes» revient pour prendre une revanche qui lui tient à cœur.
En effet, touché dans son orgueil par cette seule tache noire qui décrédibilise sa couronne, Eumeu Sène se dit pas préoccupé par le titre, mais plutôt à laver son honneur devant le lutteur des Parcelles.
«Je ne prends pas vraiment en considération mon titre de roi, mais surtout de revanchard parce que je dois laver cet affront. Ce combat, c’est pour la population de Pikine. Je leur doit cette victoire. C’est beau de voir tout ce monde m’apporter un soutien», a soutenu le chef de file de Ty Shinger à Wiwsport.
Mais l’ancien partenaire de Mohamed Ndao Tyson aura fort à faire face au Roc des Parcelles Assainies dont les supporters rêvent de voir leur idole se remettre à l’endroit après la cuisante défaite connue devant Balla Gaye 2. «Que le combat tire en longueur ou pas, l’issue sera fatale pour Eumeu Sène. Je vais le bastonner, l’user et le terrasser», a-t-il promis.
Si le lutteur de Rock Energie affiche une certaine confiance à l’idée de détrôner son adversaire du jour, il faudra souligner que ce sera une entreprise qui ne sera pas facile à réaliser dans la mesure où le rêve de Eumeu Sène est de ne pas faire moins que les anciens «Rois des arènes» qui ont réussi à conserver leur couronne à l’issue de leur première sortie dans l’arène.
En tout cas, une deuxième défaite n’arrangerait pas Modou Lô qui risque de perdre du terrain avec l’obligation de s’expliquer avec les Sa Thiès, Ama Baldé et les autres lutteurs d’un cran en dessous de ceux qu’il a l’habitude de croiser le fer.
Eumeu n’entend pas refaire les mêmes erreurs. A l’open press, le «Roi des arènes» a prévenu que Modou aura devant un Eumeu new-look. «Depuis notre premier combat, il y a un grand changement et on attend le jour-j pour montrer le fruit de nos efforts. Au niveau où je me trouve, je ne peux plus avoir de la pression dans l’arène, parce que j’ai goûté aux succès comme aux échecs. Donc, je ne peux plus avoir de la pression», a lâché le leader de Tay Shinger. Comme pour dire que les ingrédients sont réunis pour une explication «royale» demain à «Senghor».
L'ÉTAT VA OCTROYER DE NOUVELLES LICENCES D'EXPLORATION D'HYDROCARBURES
Le Sénégal lancera sa prochaine série d’octroi de licences d’exploration de pétrole et de gaz à l’occasion de la conférence et de l’exposition Africa oil & power 2019, qui se tiendra du 9 au 11 octobre au Cap
Le Sénégal veut booster son secteur des hydrocarbures. Une prochaine série d’octroi de licences d’exploration de pétrole de gaz sera lancée à l’occasion de la conférence et de l’exposition Africa oil & power 2019, qui se tiendra du 9 au 11 octobre au Cap, en Afrique du Sud. Cette annonce, selon un communiqué d’Africa oil & power, fait suite à la signature aujourd’hui de la coopération entre Africa oil & power, le Cos/Petrogaz et la compagnie pétrolière nationale Petrosen, dans le but de promouvoir la prochaine phase d’investissement dans le pays.
La semaine dernière, mentionne le document, «Macky Sall, président de la République du Sénégal, a rencontré le Pdg d’Africa oil & power, Guillaume Doane, pour discuter des plans ambitieux du Sénégal visant à mettre en ligne de grands projets pétroliers et gaziers et à attirer de nouveaux opérateurs sur le marché».
Pour les acteurs du secteur des hydrocarbures, «le Sénégal s’est montré en pionnier des efforts africains pour mettre l’énergie au service de la croissance et du développement économique et a reconnu le potentiel et les premiers résultats présentés par le Plan Sénégal émergent (Pse) du Président Macky Sall». Ainsi, déclare Ousmane Ndiaye, secrétaire permanent du Cos/Petrogaz, cité dans le communiqué, «grâce au formidable leadership du Président Macky Sall, le Sénégal est maintenant reconnu comme un marché de l’énergie bien établi et une destination pour les investissements. Grâce à ce nouvel effort d’investissement, nous sommes impatients de travailler avec Africa oil & power afin de positionner le Sénégal pour une nouvelle ère de projets et de prospérité».
De découverte en découverte, soutient Guillaume Doane, «le Sénégal s’est distingué comme l’une des principales frontières de l’exploration en Afrique. Un autre cycle de licences suscitera certainement l’intérêt de nombreux autres opérateurs». «Grâce au leadership du Président Macky Sall, le Sénégal est un excellent exemple d’un pays qui fait fonctionner l’énergie. Il crée un environnement propice au succès des entreprises, attire d’importants investissements internationaux tout en fournissant une capacité de croissance pour la production d’électricité, le développement industriel et les projets en aval», se réjouit le Pdg d’ d’Africa oil & power.
Avec 8 importantes découvertes de pétrole et de gaz depuis 2014, note le communiqué, «le Sénégal est en passe de devenir un producteur de pétrole et de gaz à grande échelle. Le pays a capitalisé sur cet intérêt en facilitant rapidement la décision finale d’investissement en décembre 2018 de la première phase du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim. Le champ pétrolier Sne de Cairn energy devrait franchir le même cap en septembre de cette année». «Avec plusieurs découvertes pétrolières et gazières de classe mondiale, le Sénégal s’est bâti une excellente réputation au niveau mondial dans le secteur de l’énergie. Grâce à un nouveau cycle de licences et à une campagne d’investissements, nous sommes impatients de tirer parti de la solide expérience du Sénégal pour attirer de nouveaux opérateurs et explorer de nouveaux horizons», a dit Mamadou Faye, directeur général de Petrosen. A en croire les spécialistes, «les efforts d’exploration se multiplient également dans les zones extracôtières du pays. Des explorateurs tels que Oranto petroleum ont lancé des campagnes d’exploration dans le bloc peu profond de Saint-Louis, renforçant ainsi la présence existante dans le pays depuis son entrée dans le bloc peu profond de Cayar en 2008». Le Sénégal, selon eux, «a également assisté à une augmentation des découvertes de calibre mondial, notamment la découverte du pétrole Fan de Woodside et les champs de Marsouin, Teranga et Yaaker, gérés par Bp, qui contiendraient jusqu’à 50 trillions de pieds cubes de gaz. Dans le cadre de ces projets et d’autres projets clés, le pays s’est engagé à utiliser ses revenus pétroliers pour créer un environnement propice à la croissance et au développement de son contenu local dans son secteur des hydrocarbures». Ainsi, estiment-ils, «le Sénégal est en passe de devenir un acteur clé de l’industrie du pétrole et du gaz naturel, garantissant des revenus à l’Etat et des emplois à ses citoyens à long terme».
Quid de la conférence et l’exposition Aop 2019 ? Elle aura pour thème «Faire fonctionner l’énergie». Au cours de cette rencontre, indique-t-on, les acteurs exploreront «l’émergence du Sénégal et ses stratégies pétrolières et énergétiques».
BÉS DINA ÑËW !
Lu yëngu lu ne, li ko yëngal a ko ëpp doole. Dëgg la, futbal am po rekk la. Wànte mëneesu koo méngale ak yeneen yi.
Lu yëngu lu ne, li ko yëngal a ko ëpp doole. Dëgg la, futbal am po rekk la. Wànte mëneesu koo méngale ak yeneen yi. Ndaxte, dafa di po mi nga xamante ne mooy àntule fi yeneen yépp di lajje. Te yit, futbal moo mën a tax aw askan bennoo, doonte ci ab diir bu gàtt la, mooy boole xol yi, dàq xàjj-ak-seen. Fi politiseŋ yeek way-moomeel yi lajjee, pexey sëriñi tarixa yi ak imaam yi sooy fa, futbal a ñëw am fa ndam. Ku weddi lii, seet ko jaloore ji Aliyu Siise ak ndawam yi def ca Misra. Ag ndiiraan goo xam ne lim bu tollu, ci xayma, fukki junniy doomi-réew mi ñoo génnoon ci gaawu bii, teeruji gaynde yi.
Keroog bi ñuy dajeek Alseri, ku nekk janoo ak sa tele, ñoom Saajo Maaneek Idiriisa Gànna Géy jàkkaarloo ak caaxu naar yi, samp seeni dàll ci ñax mu nëtëx mi : nun noo doon ñoom, ñoom ñoo doon nun. Bi àttekat bi walisee ci mbiib bi, senegale bu nekk, ak foo mënti nekk ci àddina si, amoon nga yaakaar ju wóor. Jàppon nga ne ciy waxtu yu néew, gayndey Senegaal yi dinañ gàddu ndam li, indi kub bi Ndakaaru Njaay, nu siyaare ko. Ña fekkewoon finaal ba ñoom Allaaji Juuf ñàkkoon, fukk ak juróom ñaari at mu leen di metti, ñu ngi naan ci seen xel : tey moom du deme noonu. Mbégte mu raw ‘’suba-la-tabaski’’ lanu doon séentu, di waajal soppi réew mi fuural.
Ndekete yóo…
Dañu ne piriib rekk, naar yi lakk caax yi ! Mbokki Sidaan yi kay, xaaruñu sax joŋante bi sore, daldi dugal benn bal bu ñàkk xorom. Waxtu ak genn wàll wi ci topp yépp, goney Senegaal yee aakimoo bal bi, waaye mënuñoo fexe ba am li ñu doon wut. Bal bu ñu ko jox, Mbay Ñaŋ tulli ko ca kow, yëngal bopp bi. Xale boobu ñi ko jéppi keroog, ndeysaan bari nañu ! Alseriyeŋ yi soppi joŋante bi bëre ak kajjante. Ismayla Saar fu mu dëgge bal, naar yi noggatu ko, dóor ko dàll, mu wañaaru, arbit bi di seetaan. Dëgg la Saajo Maane sunu yaakaar, kenn du wax ne jéemul ; Sabali ni mu ko baaxoo defe, wone na njàmbaar, waaye mujjewul fenn. Kub bi Senegaal da koo teel a ñàkk.
Dëgg-dëgg, gaaf bi topp Senegaal sonal ko : ñaari finaal nga ñàkk leen ci jamono joo xam ne kenn gënu laa xereñ. Waaye loolu terewul askan wi teeru, teral gaynde yi ndax lépp lañu joxe, dem ba jeex. Keroog Yoof, foo sànni mbàttu mu tag. Xéy-na, gaa ñi dañu jàpp ni fii ak ñaari at kub bi dina ñëw. Rax-ci-dolli, gone yi màggetaguñu, dese nañu lu bare. Ci beneen boor, bare na ñi doon ŋàññ Aliyu Siise, di ko duut baaraam naan cuune la. Waaye, ñoom ñépp la tëj seen gémmiñ. Jaloore ji mu fi def, ginnaaw ndem-si-Yàlla ji Bruno Metsu, keneen defu ko fi. Te Nkuwame Nkrumah daan na wax naan : « desee mën warul a tax nun doomi Afrig nu jël sunuy mbir dénk leen Tubaab yi. » Dese mën aayul, su fekkee yaa ngi def sa kemtalaayu kàttan. Boo juumee yit, dina doon ab njàngat ci yow, yee la ba bu ëllëgee, dinga xam fooy teg sa tànk.
ALIYU SÀLL, GII MARYIIS SAAÑA : KUMBA AM NDEY AK KUMBA AMUL NDEY
Bërki-démb rekk la fi OXFAM jéem a dooleel boroom ñaari tur yi, Elimaan Abi Kan ma fay liggéeye ne du ci dal, ñu bare ànd ceek moom. Noonu la daane OXFAM ma ko doon waaj a dellooy kayitam.
Ndey Koddu Faal (www.defuwaxu.com) |
Publication 27/07/2019
Ñu jóge ca, beneen jéyya dal ci kow réew mi te mooy Gii Maryiis Saaña mi ñu ni ràpp ci kaso bi tëj. Ci li yoon wax, Gii dafa ni Frãs a ngi waaj a làqu song Senegaal, jaarale ko ci defkatu ñaawteef yooyu ñu tudde terórist. Waaw. Looloo tax àttekat bi yabal takk-der yi Jëppël, ñu fekk fa Gii Maryiis Saaña yóbbu.
Li njëkk a teey xel ci mbir mi moo di ne ndaje mi ñu wax ni fa la baat yooyu jibe, Gii ci boppam jëlu fa kàddu, joxewul xalaatam. Bu loolu weesoo, Gii du njiitu kurél gi ñu duppe FRAPP/France dégage.
Kon lan la ko yoon toppe ? Li kéemaane te xaw a reelu sax, moo di ne yoon ci boppam xamu ci dara ba dara booloo jeex ! Àttekat bi daal, toog nay fan di seet lan la war a teg ci loxo askan wi.
Ayu-bés yi jiitu lii, Gii metitlu woon na bu baax ni yaakaaru ndawi Senegaal yi tase, Nàññ gornmaa Maki Sàll, wax li mu xalaat ci coowal petorol ak gaas bi lëmbe réew mi.
Yu ni mel moo waraloon ñoxor-njaayalkaati yi jàpp ko. Waaye dañu daan nég ba yëf yi dal ñu bàyyi ko. Ndekete booba ñu ngi xaar ba jekku ko, tam ko dëmm, nëbb ko jant bi.
Léegi ma nga Rëbës, mu ngi fay bëgg a yàgg te du yoon tey, du yoon ëllëg.
Bu doon sax liñ koy tuumaal moo ko wax ci gémmiñam, yoon mayul kenn mu jàpp ko.
Xéy-na li mu tudd Frãs moo tax ñu tëj ko. Réew nag, su demee ba ku wax sa xalaat ñu tëj la, kenn dootul xam lu mbir miy niru. Looloo tax ñu baree ngi naan Gii Maryiis Saaña daa war a génn kaso. Loolu la Raddho, Amnesty ak ñeneen wax.
Moonte ay weer a ngi ñuy jiiñ càcc Aliyu Sàll, rakku Njiitu-réew mi, ñu naan dafa jalgati alalu Senegaal, ànd ceek saay-say bu ñuy wax Franck Timis. Waaye àttekat bi deful lu-dul woolu-woolu ko – ci yar ak teggin ! – ba noppi bàyyi ko mu dellu këram. Booba sax fekk na mu demoon Frãs ba delsi. Lu mu fa wuti woon ? Waa FRAPP/France dégage seen xel ñaaw na ci lool.
Doomu-Senegaal bii di Gii Maryiis Saaña deful dara lu-dul ànd ak AAR LI NU BOKK di jéem a aar li nu bokk. Waaw, xanaa li magam doonul Njiitu-réew mee tax caabi féete ko ginnaaw ca Rëbës ? Kon lii mooy ci dëgg-dëgg li Wolof naan : Kumba am ndey ak Kumba amul ndey…
Mamadu Jàllo :Ndongo Sàmba Silla, yow doomu-Senegaal nga, di boroom xam-xamam bu mag ci wàllu koom. Ak li ngay doon ndaw yépp, sa tur wi siiw na lool ci réew mi te saw askan naw na la. Yaa ngi liggéeye Fondation Rosa Luxemburg, ñu dénk la fa lépp lu ñeel yokkuteb Afrig sowu-jant, nga ciy gëstu. Génne nga itam ay téere yu bare te bi ci mujj, « L’arme invisible de la Françafrique. Une histoire du franc CFA », yaak ndaw su ñuy wax Fanny Pigeaud a ko bokk bind.
Moo taxginnaaw bi ma la nuyoo, sargal la, gërëm la ci jotaay bi, ma di la ñaan nga wax jàngkati LU DEFU WAXU yi luy sa xalaat ci CFA, ndax yaakaar nga ni CFA bi mënees na cee faj soxlay askan wi ?
Ndongo Sàmba Silla : Tontu bu gàtt bi te leer mooy : déedéet. Li ma ko tax a wax nag, du lenn lu dul ne, CFA bi ci boppam dafa làmboo ñaari laago yu mag. Te, feek tàggoowul ak laago yooyu, bépp naal walla pexe mu ñu mënti lal, dina lajj.
Jafe-jafe bi ci jiitu mooy ne, feek CFA bi mi ngi fi, dafay mel ni nootaange jeexagu fi. Maanaam, day mel ni Farãs moo ñu moom ba léegi. Ndaxte, CFA bi ci boppam, dañu ne ci Farãs la sësu, moo koy warlu (garantir),doonte ne wax jooju teguwul fenn. Looloo waral CFA bi ñu koy tëgge ak a defare Farãs, muy benn. Nga teg ci ne, 14i réew ñooy jëfandikoo CFA. Réew yooyu xaajoo ñaari pàcc : benn pàcc bi booloo ci kurélu UEMOA (kurél gi boole réewi Afrig sowu-jant) beneen bi moom ci kurélu CEMAC (kurél gi boole réewi diggu-Afrig). Kurél gu ci nekk am nga sa bànk bu mag : waa UEMOA ñoo ngeek BECEAO, waaCEMAC yor BEAC. Waaye, ñaari bànk yu mag yooyu, bu ci nekk danga war a jël sa xaalis bi ngay wecceek yeneen xeeti xaalisi àddina si (dolaar, ëróo, yen, añs.) xaaj ko ñaar, jox benn xaaj bi Farãs, mu téye ko. Mu mel ni, saa yoo amee téeméer, Farãs ay gàddu juróom-fukk yi. Rax-ci-dolli, bu nekk ci ñaari bànk yooyu, Farãs dafa bokk ci sa ndajem-caytu (conseil d’administration). Maanam, am na ku ko fa teewal. Te, amul benn ndogal bu ñu fa mën a jël lu dul ne Farãs da cee ànd. Njàngat lees ci mën a jële mooy ne : CFA, xaalisu Farãs la, moo ko moomal boppam.
M. J. : Ndax mën ngaa indi yeneeni firnde ci loolu ?
NSS. : Firnde yi tudd naa ci yenn léegi. Mooy bi may wax ne, ca réewum Farãs lees di tëgge CFA bi, téeméer bu nekk Farãs mooy gàddu xaaj bi def ci nafaam te yit bokk na ci ndajem-caytu ñaari bànk yu mag yii di BCEAO ak BEAC. Muy wone ni, ndogal li ci loxol Farãs la nekk. Ci misaal, bu ñu waroon a natt dayo CFA bi ñeel ëróo bi, kenn mënu cee jël ab àtte te Farãs joxewul kàddoom. Yooyu yépp di ay firnde yu leer. Waaye, nan dellu ginnaaw tuuti xool ba xam li nuy wax wér naam déet.
Ñépp a ngi fàttaliku atum 1994, bi ñuy nasaxal (dévaluer) CFA bi. Loolu, mi ngi ame woon ci coobare ak ndogalu Farãs. Ndege, Farãs, jamono yooyu, xaalis bi ñuy waxfranc français (FF) la doon jëfandikoo. Bi ñu wàññee dayo CFA bi, maanaam weccitu réewi Afrig yi Farãs nootoon, dañu ko xaaj ci digg bi, fukki dërëmi CFA di tollook dërëm ci franc français. Seen njiitu jawriñ ja woon, Eduwaar Baladiir (Edouard Balladur), moo taxawoon waxal boppam ne moom kott a jël ndogal lu ni mel. Waaw, xam nga ni, ku moom dëggëntaan sa bopp, ab doxandéem, ak lu ngeen mënti séq, du sañ a taxaw naan moo wàññi sa dayob xaalis, nga ne patt-pattaaral di xullee ! Wolof dafa ne, lu ne fàŋŋ kenn du ko jeex. Moo tax ma ne, ku moom xaalis bi ngay jëfandikoo bés bu nekk moo la moom yow ci sa bopp.
M. J. : Sànq ci say wax, tudd nga ñaari jafe-jafe yi CFA bi làmboo. Mel na ni benn bi rekk nga leeral. Lan mooy ñaareelu jafe-jafe bi ?
N.S.S : Waaw. Ci gàttal, njëlbéenug jafe-jafe bi mooy ne CFA bi day biral ni nu Farãs di noote. Ñaareelu jafe-jafe bi, nag, mi ngi aju ci wàllum koom-koom.
Ndege, CFA, bi ko Farãs di sos ci atum 1945 (26eelu fan ci weeru desàmbar), li mu ko dugge woon mooy jëfandikoo ay nooteelam ngir ñu jàppale ko ba mu mën a taxawaat, suuxat koom-koomam. Li ko waral nag, du lenn lu-dul ne, jamono jooju, Farãs ci xare bu metti la doon door a jóge (ñaareelu xareb àddina si). Xare bi metti woon lool ci moom, mu ñàkke ci alal ju bare ak ay jumtukaayi xaralaam…réew mépp yàqu daanaka, koom-koom bi sooy, Farãs ndóolal la ko ba nga ne lii lu mu doon. Dafa di sax, jumtukaay yi mu soxla woon te ñu waroon a jóge bitim-réew, amul woon xaalis bu mu leen jënde. Ci la ay njiitam xalaat, lalpexe te du woon lenn lu-dul sàkk CFA. Ngir sàmm dayo bi mu amoon ci àddina si, Farãs dafa daldi wëlbatiku ci réewi Afrig yi mu tegoon loxo ngir tibbe ci seen alal li koy tax a noyyi, duy ci nafaam ba mu fees dell, daldi suqali koom-koomam, dekkali doole ak dayo ya mu amoon ca Ërob ak ci àddina si. Kon, CFA, xettali Farãs a ko tax a jóg.
Rax-ci-dolli, réewum Farãs dafa soxla woon ay njureef (matières premières) ngir isinam yi mën a dox. Njureef yooyu, nag, Afrig lañu nekkoon (te ba tey jii ñoo ngi fi). Kon, da leen a waroon a jëndsee Afrig. Li gën a yéeme moo di ne sonalul sax boppam di leen jënd ci nun. Defu ko ndax li ñu xam ci kuy jënd mooy nga ñëw ne lii la bëgg, waññi sa xaalisu bopp fey. Demewul noonu ndaxte CFA bi Farãs di jënde njureefi réewi Afrig yi mu nootoon, seen xaalis la, ñoo ko moom ci lu wér. Farãs indiwul dolaar, indiwul yen, walla sax beneen xaalis. Mu ngi mel ni daal, ma dénk la samay ñaar-fukki dërëm, nga delloo ma fukki dërëm yi, yeneen fukki dërëm nga tëyeleen ba noppi, wëlbatiku ñëw di ko jënde sama njaay. Ndax xaalis bi ngay jënde yaa ko moom ? Dée-déet ! Kon kay danga jël sama moomeel ñaari yoon (sama xaalis ak sama njaay). Bu ko defee, Farãs deful woon lu dul jëlsi njureefi réewi Afrig yi mu nootoon, waaye jëndu leen woon. Ci gàttal, ngir tënk ñaareelu jafe-jafe bi, CFA day dooleel koom-koomu Farãs, di nasaxal koom-koomu réewi Afrig yi koy jëfandikoo. Li ci gën a doy waar nag, mooy ne bi ñuy sos CFA bi, moo ëppoon dayo xaalisu réewum Farãs (franc français) te loolu am na lu ci Farãs nammoon.
M. J. : Ci sa xalaat, lan la ci Farãs jublu woon ?
N.S.S : Xam nga, réew mu mel ni Garaŋ-Bërëtaañ, amoon doole lool te féete woon Farãs kow ci bépp boor, daawul doxale noonu, doonte amoon nay réew yu mu nootoon ci Afrig. Muy lu jar a bàyyi xel. Ndaxte, xaalisu Garaŋ-Bërëtaañ moo gënoon a diis bu Farãs, te réew mu naat la woon. Ñoom, njiiti Garaŋ-Bërëtaañ yi, dooleeluñu woon xaalisu réew yi ñu nootoon ba mu gën a diis seen bos. Kon, bu Farãs defee lu ni mel, am na lu mu ku dugge woon. Loolu laa lay waxsi.
Li taxoon Farãs ak i njiitam def ba CFA bi ëppoon doole ñaari yoon xaalisu Farãs du woon lenn lu dul tënk réewi Afrig yi ngir ñuy jënd ci Farãs doŋŋ, di ko jaay it moom kott. Li ko waral, mooy ne dayo boobu ñu joxoon CFA bi, ngelaw kese la woon. Te sax, looloo gënatee tax Farãs mën a jënde ci réewi Afrig yi ndax daanaka du ko dikke dara. Ci jamono yooyu, CFA bi diisoon ba nga xam ne, réew yi ko daan jëfandikoo mënuñu woon a jëflante ak yeneen réewi àddina si. Loolu bokk na ci li nasaxal sunu koom-koom, te pexem Farãs kese la.
M. J. : Ndax, laata CFA bi di am, réewi Afrig yi daan nañu séq ak yeneen réewi àddina si jënd ak jay ?
N.S.S: Waaw kay ! Bi ñaareelu xareb àddina bu mag bi jeexee, réewi Afrig yi demoon jàppale seen i nootkat, dañu cee jaare yeewu, tàmbalee dox ak seeni tànki bopp. Naka noonu, Farãs mënul woon a tere réew yi mu nootoon ñuy jaayante ak jëndanteek ci yeneen réew yi, muy yu Amerig bëj-saalum walla sax yu Aasi. Jamono jooju, tàmbali woon nañu am ay jumtukaayi xarala. Waaye, Farãs, ànd ak kiñaanam ak bëgg a ratt réewi Afrig yi, lal ay pexe ngir gàntal jëflante boobu. Ci la sose CFA bi, mu tënk sunuy réew, tee leen jëm kanam. Kon, Farãs dafa gisoon ni tegu nan ci yoonu naataange, mu daldi kootook ñenn ci njiit ya woon, daldi fatt yoon woowu…(Ñaareelu xaaj bi feek i fan)
MADICKE NIANG DÉMENT AVOIR REJOINS LE POUVOIR
Le président de la coalition «Madické 2019» a démenti, hier, par le biais d’un communiqué rendu public par sa Cellule de communication, l’information selon laquelle il aurait rallié le camp présidentiel.
A l’en croire, il n’en est absolument rien. «Saisissant l’occasion offerte par le Magal de Darou Salam qui commémore le retour en exil du vénéré Cheikh Ahmadou Bamba, le serviteur du Prophète (SAW), Me Madické Niang a magnifié la déclaration du Khalife général des Mourides qui, en recevant Macky Sall, lui a réaffirmé qu’il l’avait confié à Serigne Touba à la veille de l’élection présidentielle. Madické a tenu à rappeler que c’est la place privilégiée du Cheikh Ahmadou Bamba parmi les saints des saints qui a fait que de Ngalandou Diouf à Macky Sall, tous les hommes politiques qui ont dirigé le Sénégal ont bénéficié de ses prières ou de celle de ses dignes représentants sur terre pour arriver à leurs fins», indique le document susnommé. Avant d’ajouter : «Sautant sur cette occasion, certains hommes politiques de mauvaise foi utilisent des relais dans la presse en ligne et les réseaux sociaux pour déplacer le sujet de la sphère religieuse mouride au champ politique. Par ce biais, ils tentent de ressusciter la thèse largement battue en brèche d’un Madické Niang qui serait prêt à rejoindre le camp du pouvoir».
«Une campagne de dénigrement sans raison, ni fondement»
Les communicants de ladite coalition dénoncent «une campagne de dénigrement sans raison, ni fondement, sur la personne de Me Madické Niang, dans la même veine que celle qui, pendant toute la période de l’élection présidentielle, a été entretenue sur la connivence virtuelle entre Madické et le pouvoir en place». «Finalement, le 24 février 2019, plusieurs personnes seraient mortes de honte aujourd’hui, si le ridicule pouvait tuer suite à la déclaration de Madické Niang affirmant son ancrage dans l’opposition avant même que la fraude électorale déclarant Macky Sall élu ne soit officialisée. Aujourd’hui encore, alors que l’homme, le disciple mouride s’exprime pour magnifier la continuité du pouvoir que le Tout-Puissant a octroyé à Serigne Touba pour l’éternité et sans aucune arrière-pensée ni connotation politique, avec le cœur et l’humanité qu’on lui connaît, des esprits malveillants tentent d’utiliser cette déclaration pour créer la confusion dans l’esprit des Sénégalais», assènent-ils.
L’avocat réaffirme son ancrage dans l’opposition
Pour eux, «il est certain que ces attaques pernicieuses ont comme fondement l’ascension que connaît le président Madické Niang dans l’estime et la considération des Sénégalais depuis la fin des élections et le témoignage du Khalife général des Mourides sur sa personne». «Le président Madické Niang a été honoré plusieurs fois, par des distinctions saluant la qualité et l’exemplarité de son engagement.
Récemment primé par l’UNACOIS Jappo avec le Malaw d’or de la personnalité politique de l’année 2019, il a aussi été choisi comme étant l’ambassadeur de la promotion sortante de la faculté de médecine 2019, sans compter qu’il a été plébiscité comme médiateur social par les internautes, qui ont même créé le ‘Fans Club Madické Niang’ et tant d’autres actions menées pour l’honorer. Devant tant de considération, Me Madické Niang ne saurait poser des actes contradictoires à ses engagements politiques», lit-on également dans le document précité. «Pour clore définitivement ce vain procès d’intention alimenté par un faux débat pour, soit faire oublier le scandale sur les ressources naturelles pour certains, soit freiner l’ascension de Me Madické Niang, pour d’autres», ce dernier réaffirme, selon ses communicants, que «dans le champ politique, il est à part entière membre de l’opposition au sein du Front de résistance nationale pour défendre les intérêts supérieurs du Sénégal ; en sa qualité de talibé mouride, il assume les propos tenus à Darou Salam et son acceptation totale de la déclaration du Khalife général des Mourides et continuera aussi longtemps que Dieu lui prêtera vie à le considérer comme sa référence».