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18 juillet 2025
«LA SUCCESSION DE TANOR DIENG PRESAGE D’UN SEISME POLITIQUE»
Le Professeur Moussa Diaw, Enseignant-chercheur en science politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis estime «impérieux» pour le parti de s’adapter aux demandes sociales
Suite au rappel à Dieu du Secrétaire général du Parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng, sa succession fait débat au sein du parti de feu Léopold Sédar Senghor. Le Professeur Moussa Diaw, Enseignant-chercheur en science politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis estime «impérieux» pour le parti de s’adapter aux demandes sociales. Il reste tout de même convaincu que le choc des ambitions entre leaders aux aspirations contradictoires risque de s’intensifier. Mieux, l’universitaire présage un «séisme politique» si l’intérêt supérieur du parti n’est pas mis en avant. Toutefois, il soutient qu’une telle situation ne devrait pas constituer un risque majeur pour le compagnonnage du PS dans Benno Bokk Yakaar (BBY), si bien évidemment, s’est-il empressé de préciser, le duo Aminata Mbengue Ndiaye et Sérigne Mbaye Thiam se confirmait à la tête du parti.
Comment appréciez-vous les différentes sorties de membres du Parti socialiste concernant le poste de Secrétaire général ?
A la suite de la disparition du Secrétaire général du parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, l’émotion et l’inquiétude ont gagné les différents leaders du parti qui se sont exprimés en termes de témoignages et d’inquiétudes sur l’avenir du parti. Si certains, comme Sérigne Mbaye Thiam, suggèrent des noms pour assurer la succession du regretté Secrétaire général, d’autres pensent plutôt que c’est le moment de relancer l’appel pour une retrouvaille de la famille socialiste dans un esprit de solidarité et d’ouverture de perspectives innovantes. Ces discours traduisent le sens d’une nécessité d’impulser de nouvelles dynamiques constructives et prospectives dans une formation politique devant renouer avec sa tradition de combat et de reconquête du pouvoir. Cependant, des divergences d’appréciation apparaissent dans les propos des différents intervenants. Ceux qui veulent déjà introniser Madame Aminata Mbengue Ndiaye en se référant au texte du parti sans passer par un débat contradictoire au sein du parti ont donné les options de leur positionnement. Au contraire les «Réformistes» parlent d’un Parti socialiste visant à retrouver une place prépondérante dans le paysage politique sénégalais. En tout cas, ce débat par médias interposés présage une succession annonciatrice de séisme politique dans cette formation si l’intérêt supérieur du parti n’est pas mis en avant face à des préoccupations individualistes ou sectaires.
Quelle lecture faites-vous de la recomposition politique au sein dudit parti ?
La recomposition interne au parti est impérative car le Ps constitue un grand parti historiquement implanté dans les pores de la société politique sénégalaise. Il a dominé l’espace politique depuis très longtemps en déterminant de manière absolue les imaginaires politiques et idéologiques. Après sa défaite en 2000 et d’ailleurs bien avant, il devrait s’adapter à l’évolution du monde à la suite de la fin de la guerre froide, avec ses conséquences sur l’offre idéologique mondiale. Par conséquent, un aggiornamento endogène et exogène s’imposait pour une reconfiguration conformément aux demandes sociales et aux exigences des élites politiques devant prendre la relève afin d’éviter des tiraillements. Ces derniers risquent d’intensifier les rivalités entre leaders aux aspirations contradictoires selon les ambitions des uns et des réflexes autoritaires de ceux qui veulent préserver leurs privilèges selon les convenances de parti et les rapports de forces. Dans tous les cas, les mutations sont inéluctables et le contexte actuel s’y prête. Dès lors, le renouveau politique s’appuie sur les imaginations politiques et l’esprit de reconquête des jeunes leaders, engagés dans la voie de la transformation, avec l’implication de toutes les forces du parti sans exclusive. Il est évident qu’il faudra des leaders volontaristes et dotés de ressources permettant de concevoir les sillages d’un Ps percutant.
Que vous inspire la position exprimée par le maire de Mermoz Sacré cœur, Barthélémy Dias, qui reste formel en soutenant qu’Ousmane Tanor Dieng ne les a pas mis à la porte du Ps ?
Le Maire de Mermoz, M. Barthélémy Dias, semble être cohérent dans ses positions relativement à l’action à entreprendre dans le parti, les enjeux et les défis majeurs que le Ps doit relever afin de se hisser à la hauteur des ambitions de cette grande formation politique. Ce courage politique exprimé librement lui a certes valu des soucis dans ses rapports avec la direction du parti, marquée par une gouvernance sans partage. Mais, il saisit cette situation nouvelle au sommet du parti pour se lancer dans une démarche de prise de contact et de sensibilisation de ses camarades à l’effet de mobilisation des principaux acteurs et de créer un élan de reconstruction au-delà des visions opposées sur les orientations et les positionnements. Je ne dirai pas que c’est une mission impossible mais les obstacles à franchir sont nombreux. Toutefois, les leaders se connaissent suffisamment et prendront conscience de faire en sorte que le parti ne doit pas se retrouver dans une impasse politique ou traverser une crise de succession. Cela dit, cette conviction de se considérer toujours comme membre du parti relève d’une interprétation personnelle qui n’engage que son auteur d’autant qu’il avance l’argument de ne pas recevoir la notification relative à son exclusion du parti de Senghor.
Quels lendemains pour le PS à sa tête les ministres Aminata Mbengue Ndiaye et Sérigne Mbaye Thiam ?
Si ce binôme se confirme à la direction du parti, ce qui est naturellement possible au regard de leurs liens avec le regretté Secrétaire Général, Ousmane Tanor Dieng qui avait facilité leur entrée et leur reconduction dans les gouvernements de Macky Sall depuis leur participation à la coalition Benno, la velléité de compagnonnage fera son chemin sans entraves significatives. Cependant, ce cas de figure, selon une logique de continuité en fonction d’une politique d’arrimage sur la base de partage de gain et de responsabilité rompt avec des aspirations et des ambitions incarnées par des frondeurs. Ces derniers militent pour un Parti socialiste fort de ses ressources humaines de qualité et tourné vers des horizons politiques ouvrant de nouvelles perspectives. Par ailleurs, le risque est grand d’assister à une fragmentation et à l’isolement si des mains invisibles ou étrangères au parti se mêlent à cette succession selon des recommandations postscriptum.
«L’ARRESTATION DE GUY MARIUS SAGNA EST UNE DIVERSION A L’AFFAIRE PETROTIM»
L’arrestation de l’activiste de la Plateforme Frapp/France dégage, Guy Marius Sagna, «relève de la diversion» à l’affaire Pétrotim. Le président de LEGS Africa, Elimane Hady Kane, en est convaincu.
L’invité de l’émission Objection d’hier dimanche sur Sud Fm regrette l’utilisation de la justice pour tenter de ternir l’image d’un combattant dont le seul tort est de veiller sur les intérêts du Sénégal. «Samedi, à Tamba, il y avait une manifestation de «Aar li nu bokk». Donc, un peu partout ça se fait et ce combat continue. Malgré les tentatives de diversion dont l’emprisonnement injustifié de Guy Marius Sagna qui fait partie des piliers de cette lutte, à qui on veut, tout simplement empêcher de continuer à être au-devant de cette lutte, au risque même de ridiculiser notre justice en lui collant des motifs qui n’existent pas…», déplore M. Kane.
Et d’ajouter: «Nous sommes conscients de cela, mais c’est un combat que le peuple sénégalais s’est approprié. Voyez vous les réactions, juste après la finale de la Coupe d’Afrique, les gens ont commencé à dire : «Nos 400 mille, nos 400 mille… Cela veut dire que, malgré cette mobilisation de la jeunesse sénégalaise pour accueillir leurs «Lions» pour leur dire «ne vous découragez pas, (gaccé ngalama), ils disent que maintenant revenons à nos moutons, c’est-à-dire, continuez à revendiquer que justice soit faite et que nos ressources naturelles soient préservées. Parce qu’il s’agit des ressources pour assurer l’avenir de cette jeunesse-là», déclare-t-il, tout en espérant que la vérité triomphera un jour. «Ceux qui ont fait des choses qui ne sont pas dans l’intérêt du pays y répondront maintenant ou après, ça, c’est une évidence, parce que ce n’est pas un jeu. Il s’agit de l’avenir de toute une Nation», conclut-il.
PLUS DE 200 ÉLÈVES PRIMÉS, LE MAIRE MBAYE DIONE OFFERT EN EXEMPLE
La circonscription scolaire de Thiès-département se singularisait souvent par ses résultats très modestes
L’Inspection Départementale de l’Education et de la Formation (IEF) de Thiès-département a célébré le weekend dernier plus de 200 élèves, qui se sont illustrés lors d’un test départemental. Cette cérémonie avait pour parrain Mbaye Dione, maire de Ngoundiane, par ailleurs Secrétaire Général de l’Association des Maires du Sénégal (AMS). Ce dernier a été offert en exemple aux dirigeants des autres collectivités territoriales du fait de son engagement pour la cause de l’école et la place qu’occupe l’éducation dans la politique de la commune de Ngoundiane.
La circonscription scolaire de Thiès-département se singularisait souvent par ses résultats très modestes. Mais depuis un an, la tendance est en train d’être renversée. L’année dernière, le taux de réussite au Certificat de Fin d’Etudes Elémentaires (CFEE) est monté à 49,30% et celui du Brevet de Fin d’Etudes Moyennes (BFEM) à 45%. Cette année, le taux de réussite au BFEM est de 47,14%, ce qui hisse le département à la deuxième place régionale derrière Tivaouane. Et selon Abdou Baydari Diallo Inspecteur Départemental de l’Education et de la Formation (IEF) de Thiès Département, l’objectif est de maintenir ce cap et d’arriver à un taux de réussite de plus de 50%. D’où le sens de la journée de l’excellence pour galvaniser les élèves et les enseignants et pousser à faire de meilleurs résultats. Avec cette première édition tenue à l’auditorium de l’Université de Thiès, indique l’IEF de Thiès-Département, il s’est agi d’opérer des ruptures pour aller vers de meilleures performances. La cérémonie, présidée par le Préfet Fodé Fall, a energistré la présence de l’Inspecteur d’Académie Pape Baba Diassé et de la directrice de l’Enseignement Elémentaire (DEE), Mme Cissé Aby Ndao, qui était la marraine. A cette occasion, plus de 200 élèves et des enseignants ont été primés. Parrain de l’évènement, le maire de Ngoundiane Mbaye Dione a été cité en exemple aux dirigeants des autres collectivités territoriales qui ont brillé par leur absence à la cérémonie.
Selon le Préfet Fodé Fall, «le Conseil municipal de Ngoundiane a toujours appuyé les 19 écoles élémentaires de son ressort, que ce soit sur le plan des infrastructures avec un objectif zéro abri provisoire, que ce soit sur le plan du fonctionnement en termes de fournitures scolaires, de matériels pédagogiques et de matériel de direction. Et il privilégie une gestion participative à travers une concertation permanente avec le collectif de directeurs d’école et les associations de parents d’élèves». Mieux, dit-il, la commune n’a jamais accepté d’invoquer la compétence dévolue à un autre ordre de collectivité locale, pour ne pas investir dans le moyen et le secondaire. En accord avec le collectif des responsables de daaras, la commune de Ngoundiane aide les écoles coraniques à se structurer.
De l’avis du Maire Dione, le même traitement est réservé aux centres d’éveil. A l’en croire, il faut forcément des investissements en qualité et en quantité pour avoir de bons résultats. Dans la Commune de Ngoundiane, renseigne-t-il, le taux de réussite a atteint cette année 67,78%, là où la moyenne nationale est de 37% et la moyenne régionale de 49%.Al’en croire, la même dynamique devrait être notée en ce qui concerne les résultats du CFEE et de l’entrée en sixième, qui n’étaient pas bons l’année dernière. Au vu des tendances notées, le taux de réussite au BFEM devrait dépasser les 50%. Pour le maire de Ngoundiane, Thiès a toujours été un pôle d’excellence, avec le Lycée Malick Sy qui s’est souvent illustré au concours général, mais cela est en train de s’effriter et avec de telles initiatives comme le fête de l’excellence, il est possible de relancer la machine. «Dans un monde de vitesse où la concurrence est rude et où les véritables combats se mènent sur les registres de l’intelligence économique et de l’intelligence artificielle, chaque seconde compte.
Choisissez l’excellence en la cultivant par un effort permanent et sans cesse renouvelé. Être excellent suppose d’abord un état d’esprit. C’est refuser d’être deuxième si on peut être premier, c’est refuser la mention bien si on peut avoir très bien». C’est le message que le parrain a adressé aux lauréats.
«LES TEMOINS PEUVENT ETRE POURSUIVIS POUR FAUX TEMOIGNAGES»
Si l’on en croit Me Moussa Sarr, les personnes entendues à titre de témoins dans l’affaire Petro Tim peuvent faire l’objet de poursuites, si le témoignage est faux. Il était l’invité hier de Jury du Dimanche, émission d’iRadio animée par Mamadou Ibra Kane
Pour Me Moussa Sarr, en droit, un «témoin est celui qui a vu, qui a assisté, qui a une connaissance personnelle de l’affaire. Si quelqu’un est entendu à titre de témoin, et qu’il s’aventure à charger quelqu’un sur la base d’éléments faux, il peut être poursuivi pénalement pour faux témoignage. Egalement, si quelqu’un est entendu, et qu’il essaie de décharger quelqu’un sur la base d’un faux témoignage, il peut être poursuivi pour le même délit. Sauf ceux qui sont entendus à titre de simple renseignement», relève l’avocat dans l’affaire Petro Tim et les contrats pétroliers et gaziers, née de l’enquête de BBC titrée «Le scandale à 10 milliards de dollars» et mettant en cause Aliou Sall, le maire de Guédiawaye, par ailleurs petit-frère du président de la République. Selon lui, aucune enquête n’est pour le moment ouverte contre personne.
Par contre, il s’agirait, précise l’avocat, de «rassembler des faits contre une personne ou des personnes ou voir s’il y a des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale à travers cet appel à témoins». En d’autres termes, «le Procureur est en train, par ce procédé, de collecter le maximum d’informations. Après avoir entendu les personnes qu’il pense être en mesure d’apporter des éclairages sur un point ou des points, il va analyser la situation et éventuellement faire retourner le dossier pour demander qu’on ouvre une enquête sur un point ou des points précis contre une personne ou des personnes ou contre X. C’est l’intérêt d’un appel à témoins d’autant plus que personne n’est entendue comme suspect, ni mise en cause», explique Me Moussa Sarr. L’autre hypothèse, souligne-t-il, c’est qu’«après le retour du dossier, le Procureur analyse et estime qu’il n’y a aucun intérêt à ouvrir une enquête contre une personne ou des personnes ou contre X, (classement sans suite)». Aussi, «il peut retourner le dossier pour une enquête bien précise sur des infractions données contre une ou des personnes ou contre X». De toutes façons, en tant qu’observateur, il relève que «c’est extrêmement important qu’au niveau du principe qu’une enquête soit ouverte parce que seule la justice a les moyens juridiques, les moyens d’investigations nécessaires pour aboutir à la clarté dans cette affaire.»
LA PLAINTE DU CRD N’EST PAS SANS RISQUE
Interpellé sur la plainte du Congrès de la renaissance démocratique (CRD auquel appartiennent Abdoul Mbaye (ACT) et Mamadou Lamine Diallo de Tekki), avec constitution de partie civile, auprès du Premier Cabinet d’Instruction près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, il répondra: «si le juge d’instruction rend une ordonnance de non-lieu, les personnes qui ont fait l’objet de la plainte, peuvent initier une procédure pour dénonciation calomnieuse», renseigne l’avocat. Ces personnes sont attraites devant le juge d’instruction pour faux et usage de faux en écriture publique contre X, faux et usage de faux contre Franck Vasile Timis, Wong Joon Kwang, Aliou Sall, détournement de deniers publics contre Franck Vasile Timis, Wong Joon Kwang et complicité de détournement contre Aliou Sall et contre X
LES JEUNES BRULENT DES PNEUS DEVANT LE DOMICILE DU CHEF DE L’ETAT
A Fatick, les populations de Peulgha sont sorties en masse pour décrier bruyamment la gestion de la capitale du Sine par le régime et les autorités locales
A Fatick, les populations de Peulgha sont sorties en masse pour décrier bruyamment la gestion de la capitale du Sine par le régime et les autorités locales. remontés contre le silence complice et manifeste du Président Macky Sall face au calvaire que ses lieutenants font vivre aux populations du Sine, les Fatickois ont barré la route et brulé des pneus jusque devant le domicile familiale du chef de l’Etat à qui ils ont demandé de se souvenir de sa fameuse déclaration d’amour à Fatick.
Folles de rage, les populations de Peulgha, dans la commune de Fatick, sont sorties en masse hier dimanche 28 juillet 2019, pour manifester contre le Président Macky Sall et non moins leader naturel dudit quartier. Motif de leur courroux ? Le taux élevé du chômage, l’insécurité, l’insalubrité... entre autres maux qui gangrènent le développement de la ville natale du chef de l’Etat. Excédés par les promesses jamais tenues de la Première Dame Marième Faye Sall et de certains responsables locaux pour résoudre le chômage endémique qui prévaut dans la commune, les manifestants ont exigé une prise en charge meilleure et sérieuse des conditions de vie des Fatickois. «Nous en avons marre des supercheries et autres promesses non tenues des autorités», fulmine Doudou Bop, porte-parole du jour, qui trouve que le Sine risque d’être le grand perdant dans l’accession du Président Macky Sall à la magistrature suprême. «Fatick a eu certes des postes de responsabilité, mais on ne développe pas une localité avec des nominations seulement. Aujourd’hui Fatick, ne dispose même pas d’usine. À part l’Agence de la Sécurité de Proximité (Asp), aucune autre issue n’est offerte à la jeunesse pour sortir de l’ornière. Les diplômés peinent à trouver un emploi décent. Et pourtant, nous avons été dans tous les fronts avec notre frère Macky Sall en qui nous avions placé nos espoirs».
Cette situation, de l’avis du jeune Oumar Dia, doit cesser, compte tenu de ce que Fatick a offert à son fils devenu président de la République. «L’ arrêt où nous nous trouvons porte le nom de Macky Sall et je me demande souvent même s’il mérite encore cette reconnaissance de notre part», déclare le sieur Dia qui invite le maire honoraire de la cité de Mame Mindiss à lui rendre la monnaie de sa pièce. Il lui demande également de traduire en acte la fameuse déclaration d’amour qu’il ne cesse de faire à Fatick. Une déclaration renouvelée lors de son à Fatick pendant la campagne présidentielle.
«C ‘est une affaire de cœur, famille et de valeur qui me lie à Fatick, ma terre natale, mon royaume d’enfance. Je suis heureux d’être à Fatick. Fatick qui m’a vu naitre et grandir; mon royaume d’enfance. C’est ici à Fatick que j’ai ouvert les yeux au monde. C’est ici à Fatick que j’ai fait mes premiers pas. C’est l’endroit qui me parle le plus au monde pour me rappeler mon enfance et me faire le récit de mon parcours. Peuple du Sine, votre fils, devenu président de la République, ne vous a pas oublié et ne vous oubliera jamais».
«MACKY SALL REFUSAIT DE PRENDRE TANOR AU TELEPHONE…»
Invité de l’émission «Sortie» de Walt TV, Barthélémy Dias y est allé à fond la caisse dans les diatribes et révélations qui vont indisposer le régime.
Invité de l’émission «Sortie» de Walt TV, Barthélémy Dias y est allé à fond la caisse dans les diatribes et révélations qui vont indisposer le régime. Dans cet entretien, Barthélémy Dias a mis à nu les souffrances subies par le défunt président de l’Institution avant d’y être bombardé.
Même exclu du Ps, Barthélemy Dias continue de dénoncer le compagnonnage de ce parti avec l’Apr qui est d’ailleurs la source de leurs misères. «C’est un compagnonnage dans lequel Tanor a fait beaucoup de sacrifices. Lors de sa maladie, en tant que représentant d’une institution, c’était triste de voir que c’est lui qui a pris en charge ses frais médicaux avant d’être remboursé. Il a tout donné et n’a quasiment rien reçu en retour», a résumé le tonitruant maire de Sacré cœur Mermoz. Dans le même registre, rappelle-t-il, «lorsque le président Macky Sall avait voulu dissoudre le Sénat, il avait refusé de répondre aux appels téléphoniques d’Ousmane Tanor Dieng.
Pourtant ce dernier avait tenté de le joindre à maintes reprises. Finalement, c’est moi qui suis allé chez Macky Sall en compagnie de l’homme d’affaires Harona Dia à bord de mon véhicule pour diligenter cela», a révélé Dias. Ce qui l’amène à dire que le PS reste le grand perdant de ce compagnonnage où il est réduit en un mouvement de soutien. «Avant de rejoindre la coalition BBY, le PS avait au moins 100 maires, par contre aujourd’hui, nous nous retrouvons avec 17. Ce n’est pas une chute, mais c’est un effondrement. Notre parti est réduit en un mouvement de soutien et c’est ce qui a entrainé une divergence de point de vue entre Tanor et moi.
C’est inacceptable de voir le PS être réduit en un mouvement», peste le lieutenant de Khalifa Sall. «Nous sommes endurants, ce régime, nous a mis à l’épreuve mais nous ne prêterons pas le flanc. Nous sommes des croyants, nous acceptons la volonté divine mais, il faut savoir qu’un jour, il y aura un retour de bâton. Nous allons endurer cette épreuve avec beaucoup de dignité, de courage et de piété», a-t-il avancé à propos des déboires judicaires de l’ancien maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall. Concernant les retrouvailles socialistes, le maire de Mermoz Sacré- cœur les souhaite de tout son cœur. Toutefois, il n’en fait pas une obsession. «Tanor et Khalifa sont des socialistes. J’irai voir des responsables du parti, parce que nous sommes de la même famille socialiste. Nous sommes tous du PS. Cependant, il faut que tout le monde sache que nous ne sommes pas obsédés par ces retrouvailles», avertit-il.
UN ENSEIGNANT À LA RETRAITE APPELLE À L’IMPLICATION DE ’’TOUTES LES FORCES VIVES’’
Mbour, 29 juil (APS) - La lutte contre la mendicité des enfants nécessite l’implication de "toutes les forces vives" du Sénégal, dont les maîtres coraniques qui doivent travailler à être plus autonomes pour que leurs élèves ne soient pas amenés à mendier soutient le fondateur de de l’Institut franco-arabe Omar Ben Khatab de Mbour (ouest), Oustaz Abdoulaye Pam.
"Pour combattre la mendicité des enfants afin de l’’éradiquer, toutes les forces vives du pays doivent s’y mettre’’, pour lutter efficacement contre la mendicité des élèves des écoles coraniques en particulier’’, a déclaré Oustaz Pam, professeur de langue arabe à la retraite.
Selon lui, "les maitres coraniques aussi doivent faire des efforts en mettant en place des stratégies qui leur permettent d’être autonomes et de s’occuper exclusivement de l’éducation des enfants", a-t-il notamment dit.
Abdoulaye Pam s’exprimait à l’occasion d’une journée d’excellence de l’Institut franco-arabe Omar Ben Khatab qui dispense à ses pensionnaires des cours en arabe, français et anglais, incluant aussi les matières scientifiques, l’informatique.
Il a exercé au lycée Demba Diop de Mbour de 1987 à 2017, année de sa retraite, avant de lancer cet institut.
Oustaz Abdoulaye Pam fait observer que "si certains maitres coraniques envoient leurs apprenants mendier, c’est parce qu’ils n’ont vraiment pas le choix. Nous savons, en tant que produits des +daaras+ (écoles coraniques), que le temps d’apprentissages des enfants est insuffisant à cause des travaux extra éducatifs, dont la mendicité’’, que ces enfants sont amenés à pratiquer.
Il estime que les parents d’élèves et autres bonnes volontés doivent contribuer à la gestion des écoles coraniques pour que ces temples du savoir arabo-islamique puissent se "concentrer exclusivement" à l’enseignement/apprentissage, à la prise en charge médicale et autres besoins des enfants qui, d’après Pam, "doivent bien apprendre, bien manger et bien se reposer".
"Je ne peux pas comprendre qu’on veuille éradiquer la mendicité, surtout celle des élèves coraniques" sans que "rien de concret ne soit mis en place pour accompagner les écoles coraniques. Il faut des mesures d’accompagnement allant dans le sens d’inciter les tenants de ces +daaras+ à ne plus envoyer ces enfants dans les rues pour mendier", a relevé Oustaz Abdoulaye Pam.
A l’en croire, à travers l’histoire, il est toujours revenu musulmans de contribuer à la prise en charge des besoins et autres préoccupations des écoles coraniques. "Même en Arabie-Saoudite, les écoles coraniques ne sont pas gérées par le gouvernement, mais plutôt par des bonnes volontés qui investissent leur argent pour contribuer à la promotion de l’enseignement coranique", a-t-il soutenu.
"Les acteurs de l’enseignement coranique ne doivent rien attendre de l’Etat, il appartient aux musulmans de contribuer à la prise en charge des +daaras+, parce que, il faut le dire, l’Etat n’a jamais rien fait de significatif pour accompagner ce sous-secteur de l’éducation", a-t-il dit.
Il affirme que "pour combattre la mendicité des enfants, il ne faut attendre de l’Etat, il faut juste conscientiser les musulmans sur les bienfaits de participer à un tel combat", ajoutant toutefois que "l’Etat ne peut pas tout faire et tout le monde doit s’y mettre arriver à bout du phénomène de la mendicité".
ADAMA GAYE ARRÊTÉ PAR LA DIC
Le journaliste consultant international est entre les mains de la Division des investigations criminelles de la police national. Adama Gaye l’a lui méme annoncé sur sa page Facebook tôt ce matin à son domicile dakarois à l’immeuble Kébé
Le journaliste consultant international est entre les mains de la Division des investigations criminelles de la police national. Adama Gaye l’a lui méme annoncé sur sa page Facebook tôt ce matin à son domicile dakarois à l’immeuble Kébé , informe la radio Rfm. On ignore pour le moment les motifs de son arrestation. Sauf que le journaliste chroniqueur s’est illustré ces derniers temps par des attaques virulents contre le président de la République et son régime.
Selon toujours la radio Rfm, dans son dernier post publié il y’a juste quelques heures sous le « hydrocarbures non, Macky non », Adama Gaye s’en prend encore violemment au président Macky Sall qu’il accuse de vouloir mettre la main sur les ressources gazières et pétrolières de notre pays. Il dira même que le président Macky Sall a percé dans l’industrie pétrolière en roulant dans la farine le président Abdoulaye Wade dont il fut ministre de l’énergie.
Pour l'heure, Adama Gaye est entre les mains de la justice et a tenu à préciser qu’il jouit de toutes ses facultés mentales et physiques jusqu’au moment de son arrestation.
Assane Diouf reprend service
Il avait mis de l’eau dans son vin après son rapatriement au Sénégal et son emprisonnement. Mais Assane Diouf a repris petit à petit service. Lorsqu’il a été élargi de prison en effet, Assane Diouf était pondéré dans ses propos en live sur facebook. On pensait que la prison est passée par là. Hélas, le bonhomme qui avait l’insulte à la bouche, a repris de plus belle ses insanités à l’endroit des autorités. La seule différence, c’est que maintenant, il ne cite pas nommément les personnes qu’il abreuve d’injures. Il parle de ceux qui travaillent au Palais. Et à chaque fois, il débite des insanités. Il est devenu encore très virulent contre le régime de Macky Sall.
L’étudiant se suicide à Kaolack
Il est finalement décédé hier, dimanche 28 juillet 2019. Après son hospitalisation à l’hôpital régional de Kaolack suite à sa tentative de suicide, Pape Mbaye Thiam a succombé à ses blessures. Dans son fief à Kasnak, l’étudiant de 26 ans à l’Institut Supérieur de Management de Kaolack (Ism) s’était aspergé d’essence, a appuyé sur le briquet, puis s’était jeté dans une flaque d’eau stagnante dans un bâtiment abandonné. Il y a été secouru par les sapeurs-pompiers dans un état critique. Même si c’est motus et bouche cousue du côté de sa famille sur les raisons qui l’ont poussé à vouloir se donner la mort, Pape Mbaye Thiam disait, lors de son évacuation à l’hôpital, avoir subi une grosse déception.
Le SAEMS envisage une marche
Le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen et du Secondaire (Saems) et les membres du G7 promettent de descendre sur le terrain pour une marche de protestation. D’ailleurs, ils ont déposé, auprès de l’autorité préfectorale, une demande de marche en guise d’information. «A cette marche, nous invitons tous ceux qui considèrent qu’il y a nécessité de réviser le système de rémunération des agents de l’Etat. Si le gouvernement du Sénégal utilise, cette fois-ci le même procédé ou tente d’interdire la marche, nous allons prendre nos responsabilités», a averti le secrétaire général du Saems. Saourou Sène a annoncé, lors de la réunion du Bureau Exécutif National, qu’il va décliner sa position le moment venu pour sa candidature au congrès du Saems prévu en septembre prochain.
Offensive contre le paludisme à Keur Mousseu
L’association des anciens stagiaires sénégalais en Corée du Sud (Alasco) vient de participer à la grande offensive contre le paludisme dans la commune de Keur Mousseu. Ce, en remettant 500 moustiquaires et 1.000 tablettes de paracétamol au comité de développement sanitaire. La cérémonie de remise a eu lieu le weekend dernier et s’est tenue en présence de Ismaïla Dione président de l’association. Il estime que la démarche de l’association s’inscrit dans la dynamique d’une force de proposition de politiques de développement inspirée de l’expérience vécue en Corée du Sud. Mais, elle appuie également les politiques de développement de l’Etat du Sénégal, dans les secteurs d’intervention de la KOICA. D’où ses actions contre le paludisme dans la commune de Keur Mousseu. En effet, Keur Mousseu a un poste de santé de référence qui a presque la dimension d’un centre, puisqu’il polarise 13 villages pour une population de 29 000 habitants avec une fréquentation d’environ 2000 malades par mois. Cependant, il souffre d’un manque de médicaments et d’équipements de façon générale.
Réunion de crise à Tamba
Comme annoncé par «L’As», le gouverneur de la région de Tambacounda a présidé avant-hier, samedi 27 juillet, une réunion sur la sécurité dans sa circonscription administrative. Cette rencontre a été convoquée suite au braquage du bureau de Poste de Koumpentoum qui s’est soldé par le meurtre du commandant de brigade de gendarmerie. La réunion s’est tenue en présence du Directeur général de la Poste, Abdoulaye Bibi Baldé. A l’issue de la rencontre à laquelle tous les chefs de service régionaux ont pris part, le gouverneur Oumar Mamadou Baldé a annoncé des mesures pour sécuriser davantage les bureaux de la Poste devenus la cible des malfaiteurs à l’intérieur du pays. Parmi les mesures prises, le chef de l’exécutif régional de Tambacounda annonce la mise en place d’un système de surveillance dans les 18 bureaux de Poste de la région. Tous ces bureaux seront désormais sous vidéo surveillance avec un système d’alerte pour décourager les malfaiteurs. Le gouverneur a recommandé aux chefs des bureaux de Poste de travailler avec les différents chefs des forces de défense et de sécurité pour mieux véhiculer l’information. Cette raison fait suite à la mort par balle de commandant de Brigade de Koumpentoum. D’ailleurs Tamsir Sané sera inhumé ce matin à Yoff.
Bibi Baldé va professionnaliser le gardiennage
Ne quittons pas la réunion régionale sur la sécurité tenue à Tambacounda. Le Directeur général de la Poste, Abdoulaye Bibi Baldé a fait le déplacement pour prendre part à la rencontre en tant que Directeur général de la Poste. En plus des mesures prises lors de la réunion, l’ancien ministre de la Communication ajoute la professionnalisation du gardiennage aux 300 bureaux de Poste sur l’ensemble du territoire pour mieux sécuriser les locaux. A cet effet, il compte externaliser le gardiennage. Aussi, a-t-il promis de mettre en œuvre toutes les recommandations issues de la réunion sur la sécurité. Par ailleurs, Abdoulaye Bibi Baldé a exprimé sa compassion à la Gendarmerie et présenté ses condoléances à la famille éplorée. Il rappelle que la Poste a enregistré ces dernières années 4 braquages de ses bureaux dans la région de Tambacounda.
Adama Gaye reçu par le pape du Sopi
En plus du leader du Pastef, l’ancien Président Abdoulaye Wade a également reçu, jeudi dernier, le journaliste Adama Gaye qui dit avoir retrouvé un ami de plus de 40 ans. Ce dernier dit aussi ressentir de l’affection et du respect pour le grand intellectuel panafricain qu’est Me Abdoulaye Wade. Pendant près de deux tours d’horloge, les deux hommes ont échangé sur des questions d’actualité hautement pointues. Une occasion aussi de se rappeler les beaux souvenirs.
Haro sur les certificats médicaux de complaisance
L’Alliance femmes et développement du Sénégal basée à Pikine s’est penchée samedi sur les violences faites aux femmes et aux filles à l’occasion d’un panel. Des responsables administratifs et des experts ont pris part à la rencontre qui intervient dans un contexte marqué par des scandales sociaux dans la banlieue. Experte des questions socio-juridiques, Marianne Coulibaly est revenue sur les typologies de violences et sur des cas d’école qui démontrent la nécessité de créer une synergie pour juguler le fléau. Quant à la question de la criminalisation du viol, elle a souligné la nécessité de prendre toutes les précautions pour ne pas tomber sur des erreurs judiciaires. Par la même occasion, Mariama Coulibaly a dénoncé les certificats médicaux de complaisance qui induisent souvent les magistrats en erreurs. Pour la responsable de l’AEMO de Guédiawaye, 21 cas de violences faites aux femmes et aux filles ont été recensés durant le premier trimestre 2019.
Albert Royer : les médecins désertent
L’hôpital pour enfant Albert Royer a certes une bonne réputation dans la prise en charge des enfants malades. Mais de plus en plus, le service perd de valeur. D’après un passage samedi soir «L’As» a reçu plusieurs complaintes de patients. Tard dans la soirée, le service n’est assuré que par des stagiaires. Les rares médecins s’endorment au grand dam des patients. Diouf Sarr devrait y faire des descentes inopinées.
Convention entre Saed et «Feed The Future Sénégal»
Le Directeur général de la Saed, Aboubacry Sow a signé une convention de partenariat avec le Directeur du projet Feed The Future Sénégal «Kawalor» Karl Rosenberg. Il s’agit d’améliorer les revenus et la nutrition des populations du Sénégal. La convention va contribuer à la promotion et au développement de l’agriculture irriguée, l’horticulture.
Hausse du prix de l’oignon et de la pomme de terre
A quelques jours de la tabaski, le consommateur risque d’être rudement éprouvé. Alors que le mouton est déjà une hantise pour le gorgorlou, «L’As» a appris que le prix de l’oignon et de la pomme de terre a flambé. D’après nos sources, de 6000 le sac de 25 kilogrammes, il passe à 7500 francs. Le sac de pomme de terre de 25 Kg passe à 8750 francs alors qu’il était de 6500 franc maximum. Pourtant le ministre du Commerce avait promis que le prix n’allait pas bouger. C’est dire …
Reconstitution des faits sur le meurtre de Binta Camara
L’enquête sur le meurtre de Binta Camara, fille du directeur de l’Agence de développement local(ADL) avance. Des sources policières renseignent que les enquêteurs vont extirper Pape Alioune Badara Fall, le présumé meurtrier de Binta Camara, de la prison pour la reconstitution des faits mercredi prochain à Tambacounda. C’est dire que l’enquête sera bientôt bouclée définitivement.
Les établissements privés renvoient encore les étudiants
Le Cadre Unitaire des Organisations des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur du Sénégal (Cudopes) décide encore de renvoyer les étudiants orientés par l’Etat. La décision de suspendre les enseignements délivrés aux étudiants orientés par l’Etat à partir de demain a été prise lors d’une assemblée générale tenue la semaine passée. Pour cause, l’Etat n’a pas respecté ses engagements vis à vis des établissements privés d’enseignement supérieur. Ceux-ci courent derrière plusieurs milliards Fcfa d’arriérés de paiement. En plus, ils vont procéder à la rétention de tous les documents administratifs, notamment les relevés de notes, certificats de scolarité, diplômes et attestations etc.. Ils n’envisagent pas non plus d’accueillir les bacheliers de 2019.
Manifestations de Mbane contre Cheikh Hamidou Kane
Il a été fait écho d’une manifestation des populations de la commune de Mbane contre une spoliation foncière dans laquelle est impliqué Cheikh Hamidou Kane. Mais son avocat, Me Soulèye Mbaye dément l’information et précise que la Société OSBI, active dans l’agriculture et l’élevage, dont Cheikh Hamidou Kane était le président du Conseil d’administration (PCA), et bénéficiaire d’un bail sur le Titre Foncier 420/BS de 8 000 ha situé à Mbane dans le département de Dagana. Ainsi pour le démarrage de ses activités, la société avait obtenu auprès d’une institution financière de la sous-région un financement garanti par une hypothèque sur le droit au bail dont elle était attributaire. Ayant connu de nombreuses difficultés pour le démarrage de ces activités, la créance de la société auprès de cette institution financière est longtemps restée en souffrance. Plus tard, cette créance a été rachetée et le Tribunal de Grande Instance de Saint Louis a ordonné l’expropriation forcée du droit au bail. Selon Me Soulèye Mbaye depuis cette date, la partie déclarée adjudicataire en a la propriété exclusive. Et cette dernière n’a aucun rapport, ni personnel, ni professionnel avec Cheikh Hamidou Kane.