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4 août 2025
LE MUR D'ALGER FAIT VACILLER LE SÉNÉGAL
Le technicien algérien l'avait répété lors du point presse d'avant-match : «Une finale, ça se gagne, point.» Et les ouailles de Djamel Belmadi semblent avoir pris cette maxime pour argent comptant
France Football |
Mehdi Arhab |
Publication 19/07/2019
Au prix d'une prestation collective courageuse, mais quelque peu curieuse et désordonnée, l'Algérie a glané le second titre continental de son histoire, le premier depuis 1990. Les Fennecs pourront remercier leur arrière-garde, qui a solidement tenu la barre, même par une mer parfois agitée.
Le technicien algérien l'avait répété lors du point presse d'avant-match : «Une finale, ça se gagne, point.» Et les ouailles de Djamel Belmadi semblent avoir pris cette maxime pour argent comptant. Peu importe la manière, donc, les Verts avaient une mission : gagner et seulement ça. Équipe la mieux rodée collectivement jusqu'ici, la sélection algérienne s'est quelque peu reniée dans cette finale. Un peu comme si cette ouverture du score cocasse et prématurée, sur une frappe à priori anodine, mais déviée, de Baghdad Bounedjah (1-0, 2e), avait inhibé des Fennecs croqués par leurs émotions, en témoignent certains visages lors des hymnes nationaux. Parce qu'au lieu d'asphyxier des Sénégalais en proie au doute, les Algériens se recroquevillaient aux abords de leur surface, acceptant, de leur plein gré, de suffoquer. Drôle de manière de se rassurer, en somme ... Mais le parti pris de Belmadi et ses troupes aura fonctionné pendant une heure, jusqu'au moment où l'arbitre camerounais de la rencontre désignait le point de penalty, à la suite d'une main d'Adlène Guedioura (60e). Avant de se désister, plutôt étonnamment, pour la plus grande joie des Verts. Et de tout un pays, qui se donnait le droit, pour la première fois depuis 1990, de basculer dans une allégresse dingue.
Étrange contrôle, panique permanente
Si, le plus souvent, ce sont dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures, l'Algérie a décidé, contre toute attente, de changer son fusil d'épaule. Les Lions, rapidement menés, devaient répliquer. Mais leur difficulté structurelle à faire la différence sur attaque placée a mis la bande à Belmadi sur les bons rails, la laissant relativement sereine dans un premier temps. Tandis que les contacts rugueux se multipliaient dans l'entrejeu, seul Henri Saivet, sur coup franc, parvenait à envoyer un coup de casque venu donner quelques sueurs froides aux supporters algériens (14e). Riyad Mahrez, lui, grand héros de la demi-finale, se démenait comme un beau diable, confirmant ainsi ses bonnes dispositions au moment d'effectuer le repli défensif pour soulager son latéral droit. Pour exemple, il revenait à fond les ballons dans sa surface pour détourner un centre de Youssouf Sabaly (18e), avant, au sortir des vestiaires, de venir écœurer par deux fois le côté gauche sénégalais (54e).
Si Saivet tentait de nouveau de susciter l'émoi dans la défense algérienne, notamment sur coup franc, Ramy Bensebaini (20e), puis Adlène Guedioura (43e) repoussaient le danger. Mais voilà, au fil du match, les Algériens, un temps en gestion et à leur main, voyaient leurs gambettes trembloter. Et pas qu'un peu. Mais ces derniers pourront encore une fois remercier des Sénégalais peu inspirés, incapables de pénétrer dans la surface adverse. Et hormis un enchaînement de grande classe de Mbaye Niang (37e), et une praline de Sabaly (69e) des vingt-cinq mètres, à chaque fois, l'Algérie ne concédait rien.
Densité et circuits saccadés
Si Belmadi semblait, par moments, voir son bloc remonter, ses hommes ne l'ont visiblement pas entendu de cette oreille. Sans doute qu'ils se complaisaient fortement dans cette drôle de configuration. Toujours est-il que l'Algérie, pourtant tranchante et efficace sur ses sorties de balle à l'accoutumée, peinait à relancer correctement le cuir et toucher sa ligne offensive. Youcef Belaïli, pourtant intenable tout au long de la compétition, n'a pas existé. La faute à une animation offensive extrêmement pâle, quasi-inexistante. Preuve en est avec le nombre de passes réussies par les Fennecs au cours de cette finale : 199, total extrêmement faible pour une escouade qui avait pris la peine d'enchanter tout son monde cet été.
Assiégée, l'Algérie tentait tant bien que mal de s'oxygéner, en vain. Si le centre de Sabaly était dégagé (42e), les Fennecs ne trouvaient pas le moyen de construire correctement, relançant en catastrophe de nombreuses fois. Les Sénégalais, eux, pressaient et gagnaient du terrain, obligeant moult fois leurs adversaires à se débarrasser du ballon plus qu'autre chose. C'est ainsi, par exemple, que N'Diaye grattait un coup franc idéalement placé dans le couloir gauche (43e). Si Bensebaini et Bennacer paraissaient extrêmement nerveux, Mehdi Zeffane et la paire Mandi-Benlamri ont tenu la baraque tout du long. Le latéral rennais revenait notamment mettre fin au déboulé d'Ismaïla Sarr (45e), Djamel Benlamri, lui, étalait ses talents dans le jeu aérien, comme sur un centre menaçant venu côté droit (58e). Devant, Mahrez et consorts, coupés du reste du monde, ne pouvaient se manifester. Pour preuve, à vingt minutes de la fin, l'Algérie n'avait tenté sa chance qu'à une seule reprise. Une seule et unique frappe, pour l'histoire, qui aura donc été suffisante. Afin de permettre aux Fennecs de s'asseoir sur le toit du continent et à un tout un peuple, en pleine lutte pour son avenir, de rugir tel un lion en cage.
SADIO MANÉ, ÉCHEC DU ROI !
Faire soulever la CAN au Sénégal pour la première fois de son histoire était son ultime objectif. Mais l'enfant de Bambali, trop impuissant et sûrement épuisé par une saison à rallonge, a buté sur une Algérie vaillante et méritante
France Football |
Augustin Audouin |
Publication 19/07/2019
«Je suis prêt à échanger une Ligue des champions contre une CAN», assénait, en juin dernier dans France Football, un Sadio Mané conquérant. Défait par l'Algérie et sa baraka écrasante en finale de la CAN 2019 (0-1), le Red aura malheureusement besoin de ce type de troc illusoire pour assouvir son rêve de titre continental. Au moins pendant les deux prochaines années. Après une saison royale sous le maillot liverpuldien, Mané a vécu une finale frustrante, entre menace persistante et amer impuissance.
Impuissance, car Mané n'a même pas eu le temps de toucher la quille et de se mettre en évidence qu'une tentative lointaine de Bounedjah, contrée par un tacle malheureux de Sané, finissait avec bonne fortune dans le petit filet d'un Gomis circonspect (0-1, 2e). Menace, car il n'en fallait pas moins pour que Mané actionne le mode guerrier et se montre accrocheur sur Feghouli (5e). Son jeu de feinte lui permettait ensuite de se retrouver face au jeu, comme sur cette prise de risque devant Guedioura qui obligeait Bensebaini à faire faute (6e). Feghouli aussi était obligé de le stopper irrégulièrement (10e). Dans une rencontre charcutée par trop d'agressivité mal placée, l'ailier de 27 ans gratifiait le public d'un enchaînement crochet sur Zeffane et double contact derrière le pied d'appui pour éviter le retour de Mahrez (16e). Mais c'était réalisé dans son propre camp, trop loin de la zone de vérité. Et quand l'opportunité s'est présenté, après une percée de Ndiaye, il décalait trop tôt et trop mal Sabaly pour mettre le latéral bordelais en situation idéale de centre (18e).
Éreinté par une saison à rallonge
Pourtant, comme depuis les premières joutes du tournoi, le Sénégal donnait le sentiment que seule sa superstar pouvait faire la différence. Les hommes de Belmadi l'ont bien compris et ont cerné - souvent irrégulièrement, mais efficacement - le principal danger adverse. À l'instar de cette énième feinte et de cette énième percée stoppée par une énième faute de Bennacer (26e). Mais le jeu penchait étrangement à droite et offrait trop peu d'occasions à Mané de porter le danger pendant une bonne trentaine de minutes de jeu. Difficile à comprendre quand votre arme principale évoluait couloir gauche... Alors, comme à son habitude, le co-meilleur de Premier League en 2018-19 se réaxait après la pause pour aimanter les ballons et animer des coéquipiers trop imprécis et brouillons - sauf peut-être Sarr dont les fulgurances ont porté les principaux dangers vers les cages.
Néanmoins, l'ancien Messin manquait lui aussi d'inspiration dans ses choix (55e), de vivacité dans ses premiers appuis (72e) et de justesse dans ses décalages pour croire en l'égalisation. Et manquait également à ses responsabilités lorsque l'arbitre accordait un penalty aux hommes de Cissé et que Niang prenait en main le ballon pour le frapper (59e). Finalement annulé par la VAR, ce coup de pied de réparation a toutefois témoigné de la perte de confiance dans l'exercice du leader des Lions de la Teranga, suite à deux manqués contre le Kenya et l'Ouganda. En fin de match, alors que tout un peuple ne comptait plus que sur lui pour trouver une brèche dans la forteresse verte, il semblait ereinté, sans jus. Compréhensible après une saison de treize mois et tant d'efforts accomplis. Compréhensible aussi tant les Algériens, bien en bloc et inusables, n'ont rien laissé à Mané, auteur d'une seule tentative (non cadrée) dans la rencontre. Tout au long de la compétition, le puissant Lion n'a pas toujours fait briller sa belle crinière mais sa combativité et sa générosité pour tenter d'emmener le Sénégal sur la route d'un premier titre sont à louer. Dans des possibles rêves de Ballon d'Or France Football 2019, cet échec en finale pourra aussi compter. Nul doute qu'on le verra revanchard en 2021, date de la prochaine CAN, affamé par trop d'années de disette.
ISMAËL BENNACER ÉLU MEILLEUR JOUEUR DE LA CAN 2019
De part sa classe et sa technique, il aura illuminé les pelouses d'Egypte cette année. Auteur d'une bonne saison avec Empoli en Serie A, le jeune milieu algérien a confirmé tout son potentiel lors de cette compétition
Véritable révélation du onze algérien, Ismaël Bennacer est élu meilleur joueur de la Coupe d'Afrique des nations 2019. Le milieu de terrain de 22 ans est l'un des grands artisans du deuxième sacre de l'Algérie.
De part sa classe et sa technique, Ismaël Bennacer aura illuminé les pelouses d'Egypte cette année. Auteur d'une bonne saison avec Empoli en Serie A, le jeune milieu algérien a confirmé tout son potentiel lors de cette CAN. Fin techniquement, avec un gros abattage dans l'entrejeu, il a plus d'une fois imposé son rythme aux adversaires. Outre son apport offensif, il s'est aussi illustré dans un registre qu'on lui connaissait moins, à savoir le repli défensif. Aux côtés de Guedioura, il a plus d'une fois gratté des ballons précieux et permis aux siens de se remettre dans le sens de la marche. Un vrai bon joueur de ballon qui devrait d'ailleurs rejoindre le Milan AC pendant ce mercato d'été. Des Milanais qui peuvent se frotter les mains.
LES NOTES DE SÉNÉGAL-ALGÉRIE
Alors oui, comme depuis le début de la CAN, l'Algérie a proposé un bloc défensif compact qui a été d'une sacré solidarité. Mais le Sénégal a raté sa finale offensivement
France Football |
Timothé Crépin |
Publication 19/07/2019
Après cette finale de la CAN 2019 et le sacre de l'Algérie face au Sénégal, retrouvez les notes de FF.
Les notes du Sénégal
Sarr (5), seul véritable danger
Alors oui, comme depuis le début de la CAN, l'Algérie a proposé un bloc défensif compact qui a été d'une sacré solidarité. Mais le Sénégal a raté sa finale offensivement. Si Mané pourra s'en vouloir de ne pas être parvenu à jouer les patrons, c'est surtout l'efficacité dans les vingt derniers mètres qui a été quasi nulle. En seconde période, Ismaïla Sarr a pourtant fait le boulot après un premier bien plus brouillon. Sur son côté droit, et après avoir été plusieurs fois au duel avec Bensebaini, son coéquipier en club, Sarr mettait la vitesse supérieure pour déborder et créer le danger. C'est par exemple son rush qui provoquait l'action polémique du deuxième acte avec cette main d'abord sanctionnée avant de voir l'arbitre, à l'aide de la VAR, se raviser. Frustrant forcément pour l'attaquant rennais qui aura, globalement, réalisé une CAN moyenne.
Mandi (6), mode imperturbable
Il a été le plus régulier de cette compétition du côté des Fennecs. À 27 ans, Aissa Mandi atteint le sommet de sa carrière. L'ancien défenseur du Stade de Reims a été le patron d'une arrière-garde quasi imbattable. Les Fennecs n'ont en effet encaissé que deux petits buts. En défense centrale, le joueur du Betis Séville a montré toute la maturité qu'il a acquis en Espagne. De la sérénité, sans paniquer (ou presque) à la moindre incursion adverse. Sur cette finale, si Niang a été en difficulté, que Mané a été plutôt bien contrôlé, et que Sarr a été peut-être un peu trop seul, c'est aussi grâce à la maîtrise d'un bloc, et d'un Mandi qui a su mener le tout assez aisément. Pas le match parfait, mais ce qu'il faut pour soulever son premier trophée continental avec son pays.
Arbitre : M. Alioum (CAM), 3.
Note du match : 8/20.
LA CAN DE DEMBA
VIVA ALGERIA !
EXCLUSIF SENEPLUS - Inutile de compiler les occasions manquées des sénégalais - Le match était ailleurs, dans le refus des adversaires de jouer - Pour le baume que la coupe mettra au coeur du peuple algérien, je dis : chapeau bas
66e minute, Mbaye Niang, comment as-tu raté ce tir et envoyé le ballon dans les étoiles du Caire ? 68e minute, Sabaly génial, mais le gardien algérien veille.
Inutile de compiler les occasions manquées des sénégalais ; le match était ailleurs. Dans le refus des algériens de jouer. C’est de bonne guerre. Je ne crois pas aux guerres bonnes. Dans la guerre des fautes qu’ils ont livré comme à l’accoutumée pour les équipes du Maghreb, ils sont de grands comédiens devant les Dieux du foot.
Je voudrais bien qu’on me dise le nombre de fautes commises durant cette rencontre par les algériens ? Les sénégalais ? Combien de fautes qui auraient du être tirées ? Combien de cartons qui auraient du être sortis et que l’arbitre a oubliées.
Les Lions sur ce match-là n’ont pas démérité. C’est peut être leur meilleur match du tournoi. C’est pour cela que la défaite est plus amère. Tout compte fait, il faut leur rendre hommage et les accueillir à leur retour. Et Dakar est longée dans un coma profond. La folie de la journée est devenue un silence d’enterrement.
Pour la révolution algérienne en cours... en Algérie depuis des semaines, je dis : ramenez la coupe et continuer de nettoyer vos écuries d’Augias. Pour le baume qu’il mettra au coeur du peuple algérien, je dis : chapeau bas.
Un seul but, de la tension, pas mal de fautes, et à la fin la victoire pour un pays qui l'attendait depuis près de trente ans : l'Algérie a remporté vendredi soir au Caire face au Sénégal la deuxième Coupe d'Afrique des Nations de son histoire, après celle de 1990.
Une victoire décrochée au terme d'une finale dont il ne fallait pas manquer le début. On joue depuis une minute et 22 secondes, quand, sur la première offensive des Fennecs, Bounedjah frappe depuis l’entrée de la surface. C’est contré, ça part en cloche au dessus du gardien avancé, et but. Les Algériens étaient déjà affublés du statut de favoris pour avoir remporté la confrontation entre les deux équipes en phase de poule (et jamais perdu en CAN; les voilà idéalement lancés.
Les Sénégalais se trouvent obligés de prendre le jeu à leur compte face à des Algériens qui défendent compact. La star de Liverpool Sadio Mané se démène mais souvent seul, cerné, et sans issue. Le match se hache de chocs, de fautes et de coups francs qui ne débouchent pas sur grand chose. Le ballon fait des courts séjours dans la surface algérienne sans inquiéter M’Bohli. Il faut attendre la 37e minute pour voir Mbaye Niang décrocher la première grosse occasion pour les Lions de la Teranga mais sa frappe lointaine n’est pas du bon côté de la transversale. A la mi-temps, l’Algérie tient son avantage, avec un ratio imparable : un tir cadré, un but.
La seconde période repart sur les mêmes bases quand survient à l’heure de jeu le désormais incontournable épisode VAR du match. Après visionnage des images via l'arbitre vidéo, le pénalty sifflé en faveur du Sénégal pour une main algérienne dans la surface se trouve finalement annulé. L'espoir des joueurs d’Aliou Cissé retombent mais ils se montrent dans la foulée de plus en plus pressant et même précis. Mais Niang, Sabaly puis Sarr voient leurs tentatives échouer. Les hommes de Djamel Belmadi tiennent le choc, attaquent à peine, et voient l'ultime coup franc sénégalais finir dans leur mur. Et l'Algérie décroche au terme d'un match fermé une Coupe d'Afrique des Nations qui pourrait résonner dans le pays au-delà des frontières du foot.
LA CAN DE DEMBA
MA MI-TEMPS À MOI
EXCLUSIF SENEPLUS - Après avoir marqué, les algériens ont décidé de ne plus jouer - Une première mi-temps à oublier, un arbitrage à ramener aux normes - Bref, il faut remettre le foot au centre de cette finale
On a beau être panafricains, refuser l echauvinisme, charrié par le foot, essayer d’être gangrené par la nature « opium du peuple » du foot, mais il faut le dire : les algériens ont été... comédiens, simulateurs, bref, j’affirme : des fumiers !
Combien de fautes commises par les Algériens ? Combien de cartons jaunes « oubliés» par l’arbitre ? Il n’a pas vu que les algériens avaient décidé de "chaHunter", voire déjouer. Au moins une dizaine de cartons jaunes auraient dû être sifflés.
Il faut dire la vérité, seulement la vérité : c’est un match à sens unique. Après avoir marqué,les algériens ont décidé de ne plus jouer. Une première mi-temps à oublier. Un arbitrage à ramener aux normes. Bref, il remettre le foot au centre de cette finale.
dndiaye@seneplus.com
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SÉNÉGAL-ALGÉRIE
C'est fini ! L'Algérie remporte la Coupe d'Afrique des nations 2019, la deuxième de son histoire (1-0) ! Grosse déception pour les Lions qui échouent pour la seconde fois en finale...
1' Et but algérien !!! Incroyable !!! Bounedjah s'infiltre dans la défense sénégalaise et frappe aux abords de la surface, le ballon est contré et part en cloche tout le monde pense qu'il va partir en corner mais le ballon lobe Gomis !
MAHREZ, JOUEUR LE PLUS RECHERCHÉ SUR FACEBOOK DEVANT SADIO MANÉ
Le réseau Facebook nous fournit ici la CAN virtuelle en chiffres. Ces statistiques de Facebook Francophone Africa (bureau régional basé à Abidjan) sont éloquents
La CAN 2019 a rassemblé plus de 10 millions de fans sur Facebook
Démarrée le 21 Juin en Égypte, la Coupe d’Afrique des Nations 2019 (CAN), qui regroupait pour la première fois 24 équipes participantes venues des quatre coins du continent, a une fois de plus tenu toutes ses promesses. Au fil des semaines, des millions d’Africains n’ont cessé de vibrer au rythme des matchs et ont choisi Facebook pour partager leurs émotions tout au long de la compétition.
Sur la base des informations que nous avons mesurées entre le match d’ouverture le 21 Juin et les demi-finales le 14 Juillet 2019:
Plus de 10 millions de personnes dans le monde se sont connectées sur Facebook autour de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 générant près de 30 millions d’interactions (likes, réactions, commentaires, réponses, partages)
La journée la plus marquante sur Facebook jusqu’à présent est celle du 14 Juillet, au cours de laquelle se sont affrontées en demi-finales les équipes du Sénégal et de la Tunisie puis de l’Algérie et du Nigéria.
Les équipes nationales qui ont généré le volume le plus important de conversations sont celles du Nigéria, du Sénégal, de l’Algérie, d’Afrique du Sud et de la Tunisie.
Mohamed Salah (Égypte), Sadio Mane (Sénégal), Wilfried Zaha (Côte d’Ivoire) et Odion Ighalo (Nigéria).
Enfin, c’est au Nigéria que les internautes se sont le plus passionnés pour la CAN 2019 sur Facebook, avec le nombre le plus élevé de personnes actives sur cette thématique depuis le début de la compétition. Viennent ensuite l’Afrique du Sud, le Ghana, l’Algérie et le Sénégal. L’Égypte, le pays organisateur, arrive quant à lui en 6ème position de ce classement.
En définitive, la CAN 2019 s’est aussi jouée sur les réseaux sociaux et sur Facebook en particulier, qui reste une plateforme privilégiée en Afrique pour réunir des communautés et leur permettre de vivre ensemble des passions partagées.
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ET SI DIARRY SOW, LA MEILLEURE ÉLÈVE DU SÉNÉGAL VOUS ÉTAIT CONTÉE !
Une fille de 17 ans qui déjoue depuis 2 ans les statistiques aux examens et concours et impose son leadership dans le milieu scolaire Sénégalais - Rencontre avec ses parents pour comprendre son histoire et son amour pour les études
Le nom de Diarry Sow renvoie forcément à l’excellence. Une fille de 17 ans qui déjoue depuis 2 ans les statistiques aux examens et concours et impose son leadership dans le milieu scolaire Sénégalais. Du cycle primaire au lycée scientifique d’excellence de Diourbel, elle a toujours survolé les classements aux examens et concours auxquels elle participe, impossible de lui arriver à la cheville.
En plus du culte de l’excellence qu’elle a choisi comme cheval de bataille, la jeune fille a du compter sur le soutien inconditionnel de ses parents qui ont su, dès le bas âge, lui inculquer le courage, l’espoir et la confiance en soi, autant de valeurs qui sont les prémices puissantes de la réussite.
igfm.sn a rencontré les parents de Diarry pour comprendre l’histoire de cette dernière et son amour pour les études.