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4 août 2025
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MUSHKILA, PROBLÈME DE TOUT UN CONTINENT
Le photojournaliste et chef du Desk photographie de «L’Observateur», Adama Doucouré, fige comme dans un reportage, le problème de l'immigration clandestine. Dans son ouvrage, l'auteur raconte son vécu dans le désert ralliant l'Algérie à la Lybie
Ababacar Sadikh Sall et Fanseyni Djitté |
Publication 11/07/2019
Le photojournaliste et chef du Desk photographie de «L’Observateur», Adama Doucouré, fige comme dans un reportage, le problème de l'immigration clandestine. Dans son ouvrage, l'auteur raconte son vécu dans le désert ralliant l'Algérie à la Lybie à la quête de l'eldorado.
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«JE N’AI JAMAIS TRAITE WALLY SECK D’HOMOSEXUEL »
Quels propos de l’imam Kanté ont froissé le chanteur Wally Seck ? On ne saurait le dire, avant qu’ils ne soient face au juge. Le chanteur a porté plainte contre le religieux qu’il accuse de diffamation.
“J e n’ai jamais traité Wally Seck d’homosexuel’’. Ainsi se défend l’imam de la mosquée du Point E, Makhtar Kanté, dans un entretien téléphonique avec “EnQuête’’. Pourtant, Ballago fils a porté plainte contre lui, après une interview qu’il a accordée au site d’informations senenews.
L’auteur de “Koba yi’’ a porté plainte également contre le propriétaire de ce médium en ligne. Il les accuse de diffamation, comme annoncé hier dans la presse. “Je viens de recevoir la citation directe pour diffamation. J’en suis étonné, parce que je n’ai jamais accusé Wally d’être un homosexuel et il y a des gens qui ont dit des choses beaucoup plus graves que ce que j’ai dit et il n’a pas porté plainte contre eux’’, s’exclame imam Kanté. Qu’a-t-il donc dit qui lui vaut aujourd’hui cette citation directe ?
Dans la vidéo disponible sur le site de senenews jusqu’à hier soir, il rappelle qu’il y a quelques années, Wally Seck portait un sac à main pour femme. Ce qui avait soulevé un tollé, parce que ce n’est ni dans nos us ni dans nos coutumes qu’on voit un homme porter un sac à main destiné aux femmes. Il a, par la suite, porté un haut transparent. Cela avait indigné beaucoup. Et, à chaque fois que ce genre de problème survient, le chanteur fait son mea culpa et l’on passe à autre chose. Pour imam Kanté, chaque pays a ses spécifiés culturelles. Le Sénégal ne fait pas exception. Wally Seck, qui est un griot, connait bien les us et coutumes du Sénégal, selon imam Kanté. Les griots connaissent bien les traditions de ce pays. Ce qui fait dire au prédicateur de la mosquée du Point E que Wally Seck sait bien ce qu’il fait, à chaque fois. La dernière en date n’est pas exclue.
En effet, vendredi dernier, Ballago fils était sur scène, avec un tee-shirt controversé floqué du drapeau Lgbt. Ce, 48 heures avant une célébration importante de cette communauté. “Pour moi, Wally Seck savait bien ce qu’il faisait, en portant ce tee-shirt. Il est en train de faire la promotion de l’homosexualité et qu’on la reconnaisse au Sénégal’’, dixit M. Kanté dans la vidéo. Pour lui, Wally se dit musulman et mouride. Donc, s’il agit ainsi, c’est peut-être parce qu’il espère y gagner quelque chose. Quoiqu’il ne saurait le dire. Il sait juste, quand on soutient la cause des Lgbt, qu’on peut beaucoup en gagner.
Cependant, quand “EnQuête’’ l’a appelé au téléphone, imam Kanté a dit : “Je n’ai pas dit qu’il a reçu de l’argent des homosexuels.’’ Quoi qu’il en soit, il se dit prêt à aller répondre. “Quand on estime qu’on est lésé dans une affaire, il est normal d’user d’une voie légale. Je ne lui reproche pas d’avoir porté plainte contre moi’’, précise imam Kanté.
L’OMS EVALUE LES BESOINS AVEC LES PARTIES PRENANTES
La lutte contre le Tabac s’intensifie au Sénégal. Le ministère de la Santé et de l’action sociale a accueilli hier, mercredi, une mission d’évaluation des besoins pour la mise en œuvre de la convention cadre pour la lutte antitabac (Cclat).
Rendre inaccessible le tabac, c’est l’un des défis majeurs du Programme national de lutte contre le tabac au Sénégal. Selon le coordonnateur du programme, le docteur Oumar Ba, il faut faire sortir le tabac des réserves habituelles pour des débits spécifiques. Moyen qui permettra de réduire le nombre drastique de fumeurs. « La convention cadre de l’Oms sur la lutte contre le tabac nous le permet. Et on doit pouvoir en arriver à ce stade. Le cible des fabricants est les jeunes, si on arrive à rendre inaccessible le produit, on peut dissuader ces derniers de fumer », a avancé docteur Ba.
Dans le cadre de la lutte antitabac, le ministère de la Santé et de l’action sociale s’est dit conscient des méfaits du tabagisme, ce qui a conduit à la ratification de la Convention cadre de l’Oms pour la lutte antitabac. « C’est devant la propagation rapide de l’épidémie du tabac et sa mondialisation que l’Oms a négocié la Convention cadre pour la lutte antitabac qui est le premier traité international sur la santé adopté à Genève le 21 mai 2003. Le Sénégal a ratifié ladite convention en 2004 », a fait savoir le directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’action sociale, Aloyse Wally Diouf. Et de poursuivre : «Le tabac est considéré comme un problème majeur de santé publique avec des taux de morbidité et de mortalité élevés qui menacent tous les efforts de développement. Il constitue donc par ce biais, un obstacle pour atteindre les Odd 3 et 4».
Dans le cadre de cette mission, les objectifs seront pour le Programme national de lutte contre le Tabac, les parties prenantes à la lutte et l’Oms de mener une mission d’évaluation des besoins de la Cclat à la demande du gouvernement du Sénégal, d’apporter un appui technique et de mobiliser des ressources pour soutenir la mise en œuvre de la convention mais aussi d’identifier les opportunités pour accélérer la mise en œuvre afin de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable. Toute chose qui fera dire au directeur de cabinet Aloyse Diouf : « je suis sûr que les objectifs que vous vous êtes assigné seront largement atteints. J’espère également que des propositions de solutions durables seront suggérées pour maintenir les acquis et réaliser d’autres progrès dans le sens d’améliorer les résultats en matière de santé publique ».
«JE SUIS DEÇU, MAIS…»
En conférence de presse d’après match, le coach du Bénin, Michel Dussuyer a fait part de sa déception d’être éliminé. Tout en invitant ses protégés à garder la tête haute pour avoir fait un parcours honorable.
De nos envoyés spéciaux au Caire Abdoulaye Thiam et Ibrahima Baldé |
Publication 11/07/2019
«Il a fallu qu’on règle certaines choses notamment à la pause. Youssouf Sabaly nous a posé pas mal de problèmes sur son couloir gauche. On lui a laissé trop de liberté qui a débouché sur quelques possibilités. On a été mieux en seconde période. Il y a eu du réglage aussi en profondeur. Des garçons comme Sadio Mané se déplacent très bien. Idrissa Gana Guèye le fait très bien aussi. Il est tranchant pour ce qu’il fait dans ses courses. Face à des individualités comme ça, il exploite la moindre faille parce que ce sont des joueurs de haut niveau».
«ON A EU DES OPPORTUNITES SANS MARQUER»
«On a essayé de mettre un bloc médian, non pas bas. Face à un adversaire qui vous fait reculer sur le but, on avait du mal à ressortir vite. La moindre erreur se paie cash. La vitesse des joueurs sénégalais nous a fait mal. La vitesse des attaquants sénégalais nous a fait mal. On a mieux utilisé le ballon. On a eu des opportunités en première période sans marquer. Ça aurait pu changer le scenario du match en rendant la tâche plus difficile au Sénégal».
«GARDER LA TETE HAUTE ET ETRE FIERS DU PARCOURS»
«Je félicite mes joueurs ce soir pour l’état d’esprit qu’ils ont démontré sur ce match. A chaque fois, ce sont des challenges difficiles. On a joué le Ghana, le Cameroun et le Maroc. Le Sénégal est l’une des toutes meilleures équipes du continent. Nous avons essayé de donner le meilleur de nous-mêmes en étant le plus généreux possible, le mieux organisé possible pour empêcher l’adversaire de s’exprimer. Les garçons doivent être fiers de leur parcours dans cette Can. Je suis persuadé qu’ils ont rendu fier tout le peuple béninois».
CAP VERS LES ELIMINATOIRES DE LA CAN 2021 ET DU MONDIAL 2022
«On a essayé toujours de progresser à chaque fois qu’on s’entraine. Ils sont à l’écoute et donnent le meilleur d’eux même. Il y a de vraies vertus dans ce groupe. Tout le monde est unanime. Il y a forcément de la déception parce que l’aventure s’arrête. J’ai dit aux joueurs de garder la tête haute et être fiers de leur parcours. Ce tournoi nous a permis aussi de franchir des paliers. On va continuer notre route. Il va y avoir les éliminatoires de la Can 2021 et celles du Mondial 2022 ».
MON CONTRAT EST EN COURS
«J’ai essayé de construire quelque chose. Je suis toujours dans cette dynamique. Il y a un contrat qui continue à courir. Je ne pense même pas à l’avenir. On fera après le bilan dans quelques jours, mais je m’inscris toujours dans une continuité».
«SADIO ET DIAO, MES SEULS REGRETS»
«13 ans que le Sénégal n’est pas arrivé à ce niveau. C’est une progression». C’est ce qu’a déclaré Aliou Cissé. Mais le job est déjà fait.
De nos envoyés spéciaux au Caire Abdoulaye Thiam et Ibrahima Baldé |
Publication 11/07/2019
Le sélectionneur des Lions prépare déjà la rencontre de la demi-finale prévue le 14 juillet prochain. Ce sera entre le Madagascar ou la Tunisie qui s’affrontent aujourd’hui, au stade international du Caire, à 19h GMT. «Nous allons nous préparer sereinement pour cette demi-finale », dit-il. Revenant sur le match contre les Ecureuils, Aliou Cissé exprime ses regrets sur les prestations de Sadio Mané et Diao Baldé Keïta.
«JE SAVAIS QUE ÇA N’ALLAIT PAS ETRE UN SCORE FLEUVE»
«Nous sommes très heureux de cette victoire. Nous avions eu la possibilité de marquer. L’équipe béninoise est très difficile à manœuvrer. On le savait depuis longtemps. Le Cameroun, le Ghana et le Maroc n’ont pas réussi à le battre, alors que ce sont des équipes leaders en Afrique. On a pu marquer ce but. C’était un match difficile et compliqué. Le Bénin est une équipe qui ne lâche rien. C’est une équipe mentalement forte. Ils se sont arrachés. Je félicite Michel (Dussuyer) pour ce travail. On s’attendait à ce genre de match difficile pendant 90e minute. Je savais que ça n’allait pas être un score fleuve. Ça allait être, peut-être, 1 à 0, des prolongations ou bien même des tirs au but. On s’est préparé à toute éventualité contre cette équipe compacte. Je félicite mes joueurs de leur patience en respectant les consignes».
LES CONSIGNES DE LA DEUXIEME PERIODE
«Il était question de jouer plus vite. En première période, on a beaucoup joué derrière entre Kouyaté et Koulibaly, en plus de Gana et Henri Saivet qui venaient chercher la balle. A un moment, on se retrouvait avec 5 joueurs sénégalais contre un seul joueur béninois. En seconde période, il fallait être beaucoup plus haut. J’ai demandé à Henri Saivet et à Idy d’être beaucoup plus haut, dans les intervalles, pour laisser les sorties de balles à Kouyaté et Koulibaly. On a essayé aussi de trouver des solutions sur les côtés avec Sabaly. Mon regret est que les joueurs n’ont pas fait des exploits individuels. Sadio (Mané) aurait pu prendre encore beaucoup plus d’initiatives dans les un contre un. Tout comme Diao Baldé Keïta devait être beaucoup plus percutant. Nous avons eu des percussions que sur les balles longues».
«NOUS ALLONS PREPARER SEREINEMENT CETTE DEMI-FINALE»
«Depuis 5 ans, je suis à ce poste. Plus de 17 ans que nous ne sommes pas allés en coupe du monde. Nous avons fait une deuxième coupe du monde en 2018. Depuis 2006, nous courons aussi vers le carré d’as. J’ai envie de dire que nous continuons à faire notre chemin cette année. C’est une évolution à ce stade de la compétition. C’est une équipe qui progresse petit à petit. Madagascar et la Tunisie sont des équipes très complètes. Nous ne sous-estimons personne. Nous allons préparer sereinement avec beaucoup de concentrations pour pouvoir jouer cette demi-finale».
«LE MATCH CONTRE L’ALGERIE NE NOUS A PAS REMOBILISES»
«On fera le point à la fin de la compétition. Il nous reste deux matches. Nous sommes venus au Caire avec l’ambition de jouer 7 matches. On espère que nous allons jouer la grande finale. Le match contre l’Algérie ne nous a pas remobilisé. La défaite contre les Fennecs nous fait redescendre sur terre et avoir davantage d’humilité. Nos joueurs n’ont jamais eu à douter de leurs qualités. J’ai toujours eu confiance au travail que je faisais. Je savais que nous pouvons réaliser de belles choses dans cette CAN».
13 ANS QUE LE SENEGAL N’EST PAS ARRIVE EN DEMIE
«C’est vrai que le Sénégal n’a plus atteint ce niveau de compétition depuis 2006. Nous atteignons le carré d’as avec un tournoi de 24 équipes. Ce qui prouve le travail abattu depuis le début. Il a fallu bouger à un moment donné. J’ai amené Krepin (Diatta) pour avoir plus de percussions. Il me reste deux matches pour ne pas encore tirer de bilan. Le boulot est en train de payer. Treize ans que le Sénégal n’est pas arrivé à ce niveau. C’est une progression».
MBAYE NIANG EMOUSSE
«J’ai senti Mbaye Niang un peu émoussé. On a voulu le changement en amenant Mbaye Diagne. Je ne dirai pas que c’est un coaching gagnant. Il y a eu d’autres changements que j’ai faits dans des matches très compliqués qu’aujourd’hui (hier, Ndlr). Il ne marque pas mais fait un travail énorme au niveau de l’attaque. Dos au but, c’est un garçon qui permet de conserver le ballon. On s’appuie sur lui pour pouvoir prendre de la vitesse. Que ce soit Sadio Mane, Ismaila Sarr ou Diao Baldé. Jusqu’à présent, c’était Mbaye Niang l’attaquant numéro 1».
CISSE NOTE MBAYE DIAGNE
«J’ai convoqué 23 joueurs. Je connais les qualités de Mbaye Diagne. Je sais ce qu’il est capable de faire. Idem pour Moussa Konaté comme Mbaye Niang. Diagne est venu pour faire son travail. Le collectif est important».
GANA A UN ENORME VOLUME DE JEU
«Gana est capable de jouer en sentinelle. Il a énormément de qualités. Il est capable de jouer beaucoup plus haut sur le terrain. Il a un énorme volume de jeu et doter d’une très grande qualité technique qui lui permet à un moment de jouer dans les intervalles. Il se projette bien. Vous avez vu le but qu’il a marqué ?»
LA QUALIFICATION DES LIONS EN DEMI-FINALE EN EXERGUE DANS LES QUOTIDIENS
Dakar, 11 juil (APS) – La qualification du Sénégal en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) est largement commentée par la presse quotidienne.
’’Le Sénégal au petit trot vers le titre’’, affiche La Tribune à sa Une et se fait écho des propos de l’entraîneur Cissé qui déclare : ‘’On espère jouer la grande finale’’.
Le Sénégal, grâce à un but d’Idrissa Gana Guèye, va jouer dimanche 14 juillet au Caire, la 4-ème demi-finale de CAN son histoire en 15 participations en phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de football.
Les Lions ont attendu 1990 en Algérie pour jouer leur première demi-finale perdue 1-2 contre l’équipe nationale du pays organisateur, les Fennecs, futurs vainqueurs de la compétition.
En 2002 au Mali, ils ont atteint le carré d’as en sortant la RD Congo 2-0 en quart de finale avant d’éliminer le Nigeria en demi-finale, 2-1 après prolongations.
Quatre ans plus tard, en Egypte, plus précisément, les coéquipiers de Mamadou Niang battaient 3-2 le Syli national de Pascal Feindouno en quart de finale pour se qualifier en demi-finale de la CAN 2006. Ils ont été éliminés par le pays organisateur en quart.
Le Sénégal se qualifie ‘’en demies 13 ans après’’, salue Le Quotidien, indiquant que Idrissa Gana Guèye ‘’brise la malédiction’’ des quarts de finale.
’’Le Sénégal dans le carré d’as 13 ans après’’, affiche à sa Une le quotidien Walfadjri, soulignant qu’en demi-finale, dimanche prochain, les protégés d’Aliou Cissé feront face au vainqueur du match Tunisie-Madagascar, prévue ce jeudi.
’’Les Lions sont dans le carré d’as, 13 ans après’’, exulte Vox Populi. Sud Quotidien également s’exclame : ’’Les Lions dans le carré d’as !’’.
’’Le Sénégal file en demi-finale’’, affiche à sa Une Le Soleil.
Selon le quotidien sportif Stades, ’’Les Lions sont à deux marches du graal’’ tandis que pour le journal L’As, ’’Les Lions font rêver les Sénégalais’’.
Pour Enquête aussi, ’’le rêve est permis’’ après cette qualification en demi-finale. ‘’Une victoire par KO, à une seule touche, a permis aux Lions de se sortir du piège béninois et d’accéder en demi-finales de la CAN, pour la 4e fois de leur histoire’’, écrit la publication.
’’La bande à Sadio Mané n’est plus qu’à deux matchs d’un premier sacre (…)’’, souligne la publication.
’’Derniers crocs pour une coupe’’, dit le quotidien Kritik, notant que ’’le Sénégal s’est défait du surprenant Bénin (…) et accède ainsi aux demi-finales du tournoi pour la première fois depuis 2006’’.
Libération salue cette qualification ’’historique’’. ’’Aliou Cissé réédite l’exploit et écrit une nouvelle page de l’histoire du football sénégalais (…)’’, souligne le journal, rappelant que cette qualification n’était plus arrivée depuis 13 ans.
LES «LIONS» FORCENT LE BARRAGE DES «ECUREUILS»
13 ans après l’exploit d’Alexandrie, le 3 février 2006, le Sénégal retrouve les demi-finales de la coupe d’Afrique des nations.
De nos envoyés spéciaux au Caire Abdoulaye Thiam et Ibrahima Baldé |
Publication 11/07/2019
Les Lions ont réussi hier, mercredi 10 juillet, à éviter le piège des écureuils du Bénin en s’imposant (1-0) à la 70ème minute, grâce à Idrissa Gana Guèye, au stade du 30 juin du Caire. Les poulains d’Aliou Cissé vont affronter, le 14 juillet prochain, au Caire, le vainqueur du match devant opposer ce soir (19 h Gmt) Madagascar à la Tunisie.
Le 14 juillet prochain, le Sénégal va jouer la cinquième demi-finale de son histoire. Les Lions ont réussi hier, mercredi 10 juillet, à éviter le «piège» des Ecureuils du Bénin en s’imposant sur la plus petite des marques, grâce à Idrissa Gana Gueye à la 70ème suite à un-deux, avec Sadio Mané. Fidèle à son 4-3-3 ultra offensif, Aliou Cissé a, dès l’entame du jeu voulu étouffer son adversaire. Mais les Béninois qui disposent, jusque là, d’une recette miracle qui avait contrarié les Blacks Stars du Ghana (2-2), le Cameroun (0-0) et la Guinée-Bissau (0-0) avant de s’imposer devant l’épouvantail marocain (aux tirs au but), en huitième de finale, restent fidèles à leur bloc bas que les Lions auront du mal à dynamiter. Face aux rideaux mis en place par Michel Dussuyer, le Sénégal opte pour de longues passes. Un kick and rush qui ne va pas porter ses fruits. Comme c’est le cas à la 10ème min, quand Kalidou Koulibaly réussit à trouver Sadio Mané. L’attaquant des Reds du Liverpool réceptionne la balle d’un bon contrôle mais l’enchainement de sa frappe n’inquiète pas Kassifa. Deux minutes plus tard, Mbaye Niang et Sadio Mané réussissent un une-deux parfait. Mais cette fois, c’est le portier béninois qui sauve son camp. La réaction des Ecureuils intervient à la 25ème minute sur un coup franc.
La talonnade de Mickaël Poté rase le montant gauche d’Alfred Gomis. Le Sénégal maintient la pression et sur un coup franc exécuté par Henri Saivet, Kalidou Koulibaly manque sa reprise. La plus franche des opportunités sénégalaises intervient dans les arrêts de jeu de la première mi-temps. Youssouph Sabaly s’introduit dans la défense. Mais au lieu de frapper au but, il fait le mauvais choix de centrer. La Lumière est venue de idy ! A la reprise, Aliou Cissé continue à faire confiance à ses mêmes éléments et le Bénin reste dans sa même stratégie. Ce sont d’ailleurs les Ecureuils qui vont s’offrir les premières opportunités.
Notamment à la 47ème minute avec un tir de Sessi D’Almeida qui passe de peu à côté du cadre. Dans le feu de cette action, Poté oblige Alfred Gomis a étalé sa classe pour sauver son camp (48ème min). Le remplaçant d’Edouard Mendy va par la suite créer des sueurs froides chez les supporters sénégalais. Il manque son contrôle à la 66ème et voit la balle passer à quelques centimètres de sa cage. Quatre minutes plus tard, un une-deux entre Sadio Mané et Idrissa Gana Guèye fait sauter le verrou des Ecureuils. L’attaquant de Liverpool s’infiltre dans la défense avant de service le milieu de terrain d’Everton qui s’improvise buteur. Cette fois, Allagbé Kassifa ne pourra que constater les dégâts. Libérés par ce but, les Lions assiègent davantage le camp du Bénin. Avec une pression étouffante, ils s’offrent quelques parties de billard sans concrétiser les actions. Avec les entrées de Krépin Diatta, Mbaye Diagne, à la place de Diao Baldé Keïta et Mbaye Niang (blessé), ensuite Salif Sané à la place d’Idrissa Gana Guèye, les Lions gardent le cap. Même si dans les arrêts de jeu, les Ecureuils vont encore rater un hold-up parfait. La tour de contrôle du Sénégal, Kalidou Koulibaly était encore là, pour sauver son camp. Le rêve des Ecureuils s’arrête en quarts de finale sans la moindre victoire. Quant aux Lions, ils atteignent le carré d’as, après 13 longues années d’attente. Rendez-vous le 14 juillet prochain pour une place en finale.
REACTIONS… REACTIONS…
HENRI SAIVET, MILIEU DES LIONS «Aller le plus loin possible avec cette nouvelle génération»
«Aucun match ne sera facile. On est tombé contre un adversaire compliqué qui, même en phase de poules, n’a pas perdu contre le Cameroun, le Ghana et a réussi à éliminer le Maroc en huitièmes. On savait que ça allait être un match compliqué. On ne s’est pas affolé. On avait une idée bien précise. On est vraiment content du travail qu’on a fourni. Le staff a vraiment bien travaillé pour mettre cette équipe en difficulté. On est contents. On va savourer. On avance petit-à-petit. C’est une demi-finale qui nous attend. Il faut continuer. C’est une nouvelle génération qui est là. On va tout faire pour aller le plus loin possible»
IDRISSA GANA GUEYE, MILIEU DE TERRAIN «Je suis sorti à cause d’un mal à la cuisse gauche»
«On est contents d’avoir gagné ce match et d’être qualifiés en demi-finale. C’était très important de se qualifier vu que le Sénégal n’a pas atteint ce niveau depuis 2006. On est là pour gagner. On donnera le meilleur de nous-mêmes pour y arriver. On est très heureux. On va bien se reposer pour préparer le prochain match. J’ai eu un peu mal à la cuisse gauche. C’est pourquoi j’ai préféré ne pas prendre de risques. Je suis sorti. Ce sont des actions qu’on fait souvent à l’entrainement avec Sadio (Mané) et les autres attaquants. C’est difficile pour les défenseurs de m’arrêter. Je suis content de marquer ce but et surtout pour la victoire»
LAMINE GASSAMA, DEFENSEUR DES LIONS : «On ne fait pas honnêtement de calculs»
«C’est une très bonne chose. Tout le monde est content. On avait à cœur de gagner ce match et essayer de faire partie de l’histoire du football sénégalais. Il nous reste encore un grand match décisif pour y parvenir. On va se mobiliser, bien récupérer et continuer à travailler pour bien préparer ce match de demi-finale. On ne fait pas honnêtement de calculs par rapport à notre prochain adversaire (Tunisie ou Madagascar). On se focalise sur nous. On va suivre attentivement ce quart de finale. On n’a pas de préférence. J’espère qu’ils réaliseront tous deux un grand match. Le fait que j’aie réussi à gagner du temps de jeu reflète l’état d’esprit du groupe. Tout le monde bosse bien et donne le maximum pour pouvoir avoir du temps de jeu. C’est une bonne chose. On a 23 joueurs très concentrés qui peuvent jouer à tout moment. C’est une bonne chose. C’est toujours bien d’avoir un groupe concerné»
CHEIKHOU KOUYATE, CAPITAINE DES LIONS «Rien n’est encore fait»
«On est contents. On va se reposer pour mieux préparer les demi-finales. Je tiens à dire que rien n’est encore fait. On n’a jamais eu peur dans cette rencontre. Le coach nous a demandé de garder notre sérénité. On pouvait marquer à tout moment et pour cela il fallait être calme».
MATAR BA, MINISTRE DES SPORTS «On croit fermement en une qualification en finale»
«Le président Macky Sall nous a envoyés un message à la fin du match. Cela montre qu’il suit pas à pas les performances des Lions. Il a adressé un message de félicitations et d’encouragements à l’équipe, aux dirigeants et au peuple d’une manière générale. Il leur demande de continuer sur cette lancée pour qu’ils puissent venir suivre la finale. Cela veut dire qu’on doit mettre plus de rigueurs, de sérieux et de concentrations sur le prochain match pour aller au bout de cette mission. Les Sénégalais ont fait bloc autour de leur équipe avec des prières et des messages. On rend grâce à Dieu. On prie pour qu’il nous donne la force de continuer. Je suis très ambitieux pour mon pays. On s’était arrêtés en quart de finale en 2017. Cette année, on passe en demi-finale. On croit fermement en une qualification en finale. Les joueurs n’ont pas besoin de discours de motivation. Ils sont motivés et prêts à remporter ce trophée».
SAËR SECK, VICE-PRESIDENT DE LA FSF «On garde notre sérénité»
«C’est une grosse satisfaction mais on garde notre sérénité. L’objectif n’est pas de s’arrêter en si bon chemin. On va fêter rapidement et se reconcentrer pour aller jusqu’au bout. On a eu la possession en deuxième mi-temps pour les faire courir. On aurait mérité plus qu’un but dans ce match, mais le talent a fait la différence. Aujourd’hui, il ne s’agit pas de Diambars, même si Gana en est un produit. C’est la victoire du collectif. Tous les joueurs ont apporté leur partition»
SOULEYMANE NDENE NDIAYE, ANCIEN PREMIER MINISTRE «C’est une belle victoire»
«Je n’ai de mots que pour féliciter toute l’équipe et leur staff. L’équipe du Sénégal est supérieure à celle du Bénin sur toutes les lignes. C’est une belle victoire. Ce serait une grave injustice que le Bénin puisse vaincre. Sur quatre matches, le Bénin n’a pas eu de défaites, mais il a enregistré que des matches nuls. Le Sénégal a certes perdu contre l’Algérie, mais a gagné ses autres matches. Les Lions ont mérité cette victoire pour avoir dominé leur adversaire »
THIERNO SEYDI, AGENT DE JOUEURS «Le Sénégal ne peut plus se cacher»
«Le Bénin nous a posé des problèmes tactiques. Ils étaient sur la défensive et ce n’était pas une surprise. Les garçons ont été patients durant tout le match et ont construit leur victoire dans la durée. Le Sénégal ne peut plus se cacher. J’ai annoncé la couleur dès le début du tournoi. On est favoris de cette compétition. Le but est d’arriver au bout. La valeur d’un groupe est d’avoir des joueurs capables d’apporter un plus et de faire des différences. Un garçon comme Mbaye Diagne, malgré son manque de réussite, a apporté quelque chose, quand il est rentré. C’est un groupe qui a gagné aujourd’hui (hier). Il faut féliciter tout le monde».
L’OPPOSITION REFUSE LE «FAST TRACK» DU REGIME
Va-t-on vers une impasse dans le dialogue politique initié par le chef de l’Etat et confié au Général Niang ?
Contrairement aux plénipotentiaires de la mouvance présidentielle ou encore de ceux du pôle des non-alignés dans la commission du dialogue politique qui veulent démarrer les discussions sur l’élection locale, prévue le 1ier décembre prochain, les mandataires de l’opposition proposent de débuter par l’audit de la présidentielle dernière et celui du fichier électoral. Une démarche qui ne serait pas contradictoire à leur revendication de respecter le calendrier républicain, se défend Moctar Sourang, porte-étendard du Front démocratique de résistance nationale (Frn) qui précise que l’opposition refuse toute pression sur le délai.
Va-t-on vers une impasse dans le dialogue politique initié par le chef de l’Etat et confié au Général Niang ? Ces inquiétudes semblent tout à fait légitimes, quand on sait que la commission cellulaire du dialogue politique ne parvient pas à accorder les violons sur les points à discuter en priorité et que le Général Niang a été obligé d’accorder une semaine aux uns et autres, pour décider.
L’opposition refuse d’aller en mode «Fast track», contrairement à la mouvance présidentielle et au pôle des Non-alignés qui souhaitent aborder en premier lieu la question de l’élection locale à venir, plus précisément celle du 1ier décembre prochain. L’argument de l’urgence brandi par les deux autres camps n’a pas convaincu les plénipotentiaires de l’opposition regroupés autour du Front démocratique et sociale de résistance nationale (Frn). Une position de l’opposition qui parait paradoxale à leur revendication, si l’on sait qu’elle est catégorique sur la nécessité de respecter le calendrier républicain et de tenir l’élection locale à date échue.
Le coordonnateur du Frn reste ainsi formel : «nous (opposition) sommes pour qu’on respecte le calendrier républicain. Mais nous ne voudrions surtout pas aller à des élections qui sont organisées dans les mêmes conditions que les élections législatives et présidentielles». En effet, le président de l’Union nationale patriotique (Unp) indique que l’opposition refuse d’aller à ces élections «n’importe comment». Mieux, Moctar Sourang de préciser que le Frn «ne travaille pas sur des délais». Il estime, en fait, que le dialogue initié n’entre pas dans le cadre d’une «revue normale». A son avis, et il insiste là-dessus, «on est dans un dialogue politique».
Ainsi donc, il pense qu’il y a des questions préalables qu’il n’est pas possible de sauter à cause d’un délai. Revenant sur leur plateforme revendicative, il rappellera qu’après la présidentielle, l’opposition avait écrit un livre blanc où il a été noté «beaucoup de problèmes». Par conséquent, l’opposition persiste sur la nécessité de démarrer les discussions par deux objectifs spécifiques que sont : l’audit de la présidentielle et celui du fichier électoral.
Pour y aller vite, M. Sourang propose que des cabinets indépendants se chargent des audits parallèlement à la poursuite des discussions. «Maintenant, la question du report, si ça s’impose, nous aviserons», semble-t-il dire pour modérer sa position. «Cette pression-là, on ne l’acceptera pas», a-t-il prévenu. Ce qui semble compromettre les chances de voir s’organiser les élections municipales à date échue, quand on sait qu’on est à 5 mois de la date prévue et qu’il est nécessaire d’obtenir un consensus pour modifier les règles du jeu.
Un adolescent tue son grand frère pour du lait
Encore un fait macabre dans la banlieue Dakaroise ! M. Sow, âgé de 15 ans, a tué son grand-frère B. Sow par un coup de couteau au cou. Les faits macabres ont eu lieu, hier, mercredi 10 juillet 2019, vers 10 heures, à Keur Mbaye Fall, rue 10 Darou Salam. Une banale histoire de lait au petit-déjeuner serait à l’origine de la bagarre qui a viré au drame. Le suspect, un mineur avait pris la fuite avant d’être interpellé par la gendarmerie. Il est depuis hier en garde-à-vue à la Brigade de la Zone Franche qui a ouvert une enquête. Selon certaines sources, les deux frères étaient comme chiens et chats et se bagarraient souvent. Le corps a été déposé à l’hôpital Aristide Le Dantec pour autopsie.
Ndèye Saly Diop convoque les élues et nommées de l’Apr
La nouvelle patronne des femmes de l’Apr veut prendre ses marques et marquer son terroir. Ndèye Saly Diop Dieng que le chef de l’Etat vient de nommer à la tête du Mouvement national des femmes de l’Apr, en remplacement de Marième Badiane, est en train de remobiliser les femmes républicaines. «L’As» a appris qu’elle a convoqué en réunion demain vendredi toutes les femmes élues et nommées du parti au pouvoir. Une manière pour elle sans doute de relancer la machine, mais aussi de compter « ses amies » quand on sait qu’à Pikine déjà, Awa Niang fait face à une rébellion.
Malick Seck, l’autre frère
Dans la guerre larvée entre proches de la première Dame et supporters du frère du Président Sall, la Lettre du Continent jette un pavé dans la mare. Alors que Aliou Sall menaçait de régler des comptes avec ses détracteurs qu’il accuse de financer l’opposition pour entretenir la polémique autour de l’affaire Pétro-Tim, la Lettre du Continent cite nommément un frère de la Première Dame. D’après ce magazine, ce dernier qui était en service au Consulat du Sénégal New York avant l’alternance, aurait approché des gens du PDS dans ce sens.
Lecture du Coran
Aliou Demborou Sow et son mouvement Convergence des Eleveurs pour l’Emergence du Sénégal veulent la paix au Sénégal. Ils comptent sillonner le pays afin de semer les graines de la concorde. Ils sont en train de procéder, depuis quelques jours, à des séances de lecture du Coran. Hier, sa localité (Ranérou Ferlo) était à l’honneur pour accueillir cette journée de prières. L’objectif recherché par les éleveurs du «Macky», c’est de formuler d’ardentes prières pour la sauvegarde de la paix sociale dans notre cher pays. «Depuis quelques temps, des étrangers, enivrés par l’odeur du pétrole et du gaz, s’emploient à installer le désordre en manipulant certains responsables de l’opposition et autres membres de mouvements citoyens et de la Société Civile. C’est ce qui explique cette montée de l’adrénaline au sein de notre landerneau politique. Il est de la responsabilité de tout citoyen digne de ce nom de se lever pour contrecarrer ces prophètes de l’apocalypse, du catastrophisme», a expliqué le député apériste.
Le message de Idrissa Seck aux «Lions»
Le président du parti Rewmi dont on attendait la réaction sur l’affaire Petro-Tim sort de sa réserve, mais pour parler du football. Idrissa Seck a envoyé un message de félicitations aux «Lions» à la suite de leur victoire contre le Bénin. Dans sa note, le président du Conseil départemental de Thiès rappelle que depuis 2006, le Sénégal n'a pas atteint les demi-finales de la coupe d'Afrique des nations de football. Ainsi, suite à cette belle victoire nous ramenant à ce niveau de cette prestigieuse compétition continentale, Idrissa Seck et son parti Rewmi adressent leurs vives félicitations à Aliou Cissé et sa bande ainsi qu’au staff technique. Idrissa Seck prie pour le maintien de cette dynamique jusqu’à la victoire finale.
Passation de service à la DGID
Le nouveau Directeur général des Impôts et Domaines a pris fonction hier. Bassirou Samba Niasse a pris les rênes de cette direction hier, à l’occasion d’une passation de service avec son prédécesseur, Cheikh Tidiane Ba. L’ancien secrétaire général du ministère des Finances et du Budget pilote désormais ce maillon important des régies financières. Un homme du sérail qui jouit d’une bonne respectabilité au sein de la Dgid et dont la mission est redémarrer la machine fiscale pour remplir les caisses de l’Etat.
Cheikh Tidiane Ba installé aujourd’hui
Restons avec les passations de services pour dire que l’ancien Directeur général des Impôts et Domaines, Cheikh Tidiane Ba qui a passé le témoin hier à Bassirou Samba Niasse, va prendre service aujourd’hui au niveau de la CDC. Le chef de l’Etat lui a confié les destinées de la Caisse des dépôts et de consignations (CDC) après la démission de son frère, Aliou Sall à la suite des révélations de nos confrères de BBC sur la cession des licences pétrolières et gazières à Petro-Tim. Aliou Sall qui a été auditionné hier, par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles va passer aujourd’hui les commandes de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) à Cheikh Tidiane Ba.
Khalifa Sall à la Cour suprême, aujourd’hui
Le décret présidentiel révoquant Khalifa Sall de son poste de maire de Dakar sera évoqué, ce jeudi, devant la Chambre administrative de la Cour suprême de Dakar. Les avocats de l’ex maire de Dakar avaient introduit un recours pour excès de pouvoir au niveau de cette juridiction suprême pour contester la décision du chef de l’Etat. L’audience, prévue à 10 heures, sera présidée par le juge Abdoulaye Ndiaye qui cumule le poste de président de chambre avec celui de secrétaire général de la Cour suprême. Le représentant du ministère public sera l’avocat général, Jean Aloïse Ndiaye. L’avocat de Khalifa Sall, Me El Mamadou Ndiaye informe qu’ils ont tous les arguments juridiques pour que la Cour suprême annule cet arrêté qui, à ses yeux, est illégal, mais il ne faudrait surtout pas espérer « un miracle au pays royaume Badio premier». Pour rappel, le 31 août 2018, le président Macky Sall avait signé un décret révoquant Khalifa Sall de son poste de maire de Dakar après le verdict de la Cour d’appel le condamnant à 5 ans de prison ferme. Khalifa Sall a ainsi été remplacé par Soham El Wardini.
Bassrou Sène quitte Paris
Le président de la République a opéré un mouvement au niveau des représentations diplomatiques du Sénégal lors de la réunion du Conseil des ministres d’hier. Il a promu son conseiller diplomatique, El Hadji Magatte Sèye ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en France, avec résidence à Paris. Il remplace ainsi Bassirou Sène qui avait remplacé Mankeur Ndiaye à ce poste lorsque ce dernier est devenu ministre. Le président Macky Sall a nommé aussi l’enseignant chercheur, Martin Pascal Tine, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal près du Saint-Siège, avec résidence à Rome. Mamadou Moustapha Loum, conseiller des Affaires étrangères, devient le nouveau consul général du Sénégal à Madrid. Il remplace ainsi Abdou Khadir Agne.
Mimi change tout
Restons avec les nominations en Conseil des ministres pour dire que la nouvelle présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE), Aminata Touré est en train de placer ses hommes de confiance aux postes stratégiques de l’institution. Elle a nommé comme secrétaire général du Cese Mme Anta Sané. Docteur en Sciences politiques, elle est une femme leader très présente sur les réseaux sociaux. Une vrai américaine. Elle remplace ainsi Ibrahima Thioye qui était en poste depuis plus d’une décennie. Par ailleurs, l’ingénieur agronome, Mme Seynabou Diouf est nommée Directeur de l’Evaluation des Programmes et Projets au ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale. Quant au médecin, Ousmane Guèye, il devient Directeur du Service national de l’Education et de l’Information pour la Santé au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il remplace Dr Kémo Diédhiou. Le ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de l’Artisanat a également un nouveau Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement. Il s’agit de Amy Mbacké, une spécialiste en gestion des ressources humaines.
Le kilogramme du riz paddy fixé à 130 F Cfa
Les responsables et membres des Organisations paysannes, membres du Comité interprofessionnel de la filière riz (Ciriz) ont harmonisé leurs positions. Contrairement aux années précédentes, cette année, les différents acteurs qui œuvrent dans le secteur du riz se sont rencontrés en vue de s’entendre sur le prix du riz. La rencontre s’est déroulée sous la présidence du Directeur Général adjoint de la Société d’aménagement et d’exploitation des eaux du Delta et de la vallée du fleuve Sénégal et de la Falémé (Saed), Amadou Thiam, et en présence du président du Ciriz, Ousseynou Ndiaye en sus des représentants des institutions financières, des commerçants, des gérants de rizeries et autres acteurs de la filière. Les acteurs ont saisi cette occasion pour plancher sur les comptes d’exploitation des organisations paysannes, des transformateurs du paddy, avant d’harmoniser leurs différentes positions et d’analyser les préoccupations de l’ensemble des acteurs de la filière riz. A l’issue de la réunion, ils ont convenu de fixer le prix du kilogramme de paddy bordchamp à 130 F Cfa.
Grève
Les enseignants spécialisés en transcription de l’alphabet braille sont en colère. Ils ont failli perturber les épreuves du second tour du baccalauréat d’enseignement général hier, à Thiès. Les enseignants spécialisés en transcription de l’alphabet braille ont croisé les bras hier lors du démarrage des épreuves du second tour pour protester contre leurs conditions de travail. C’était au lycée Malick Sy de Thiès bloquant ainsi l’examen pour que les candidats mal voyants de l’Inefja. Ces enseignants se plaignent de leur volume exorbitant de travail alors qu’ils ne bénéficient pas d’indemnités, d’heures supplémentaires. En guise d’exemple, Michel Ali Tine explique que là où les autres élèves font 3 heures de temps pour une épreuve, les mal voyants font 5 heures. A l’en croire, ils ont alerté depuis la semaine passée, mais les autorités font la sourde oreille. D’où leur réaction. Mais les choses sont rentrées à l’ordre à la suite de l’intervention de l’inspecteur d’Académie de Thiès qui a échangé avec les grévistes. Ensuite, les enseignants ont transcrit les épreuves en alphabet braille. Toutefois, ils menacent de boycotter le Bfem, la semaine prochaine si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Le bac en chute libre
Restons avec l’examen du baccalauréat pour dire que les résultats du premier ne sont pas fameux. On note une baisse par rapport à l’année passée. D’après nos confrères de la Rfm, 22 492 candidats sont déclarés admis d'office, sur un total de 155 551 au Bac général. Cela représente un taux de réussite de 14,94 % contre 15,17% en 2018. Ce sont 40 761 candidats qui sont admis au second tour qui a commencé depuis hier. Toutefois, on a noté plus d’admis avec les mentions très, bien et assez bien cette année.
JE SUIS TRÈS SOULAGÉ
Le maire de Guédiawaye a été entendu suite à l’enquête ouverte par le parquet suite à un reportage de BBC l’incriminant dans une affaire de pots-de-vin portant sur 10 milliards sur des contrats pétroliers.
Aliou Sall a été auditionné ce mercredi 10 juillet 2019 pendant plus de 10 heures dans le cadre de l’enquête sur le scandale Petro-Tim. Au sortir des locaux de la Brigade des affaires générales de la Division des investigations criminelles( Dic), le maire de Guédiawaye s’est dit soulagé.
«Je suis très soulagé d’avoir eu l’opportunité de parler de ce dossier et je suis désolé pour mes confrères de la presse parce que tout ce que j’avais, je l’ai donné à la police», a déclaré le maire de Guédiawaye devant ses militants, venus massivement le soutenir avec des t-shirts sur lesquels on pouvait lire ”And Aar Aliou Sall “.
« Je remercie les populations de Guédiawaye. J’ai fait exprès d’arriver à 9 heures 30 minutes alors que j’ai été convoqué à 10 heures. C’était pour leur épargner le fait de devoir rester à m’attendre. Il est bientôt 20 heures (ce mercredi) et ces hommes, femmes et jeunes sont restés et ça m’émeut beaucoup et ça me conforte dans ma conviction que je n’ai pas le droit de baisser les bras», dit l’ex-directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
«Pour rien au monde, je ne lâcherai Guédiawaye et je ne lâcherai ces sénégalais qui m’ont exprimé leur solidarité. Ils ont accepté même de ne pas suivre le match du Sénégal contre le Bénin juste pour m’attendre et voir si j’allais bien. Je leur confirme que je vais très bien», ajoute-t-il
Le maire de Guédiawaye a été entendu suite à l’enquête ouverte par le parquet suite à un reportage de BBC l’incriminant dans une affaire de pots-de-vin portant sur 10 milliards sur des contrats pétroliers.