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14 août 2025
MACKY SALL, PAS L’UNIQUE ORDONNATEUR !
Suite à la publication sur le net du rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige), portant sur la gestion des contrats pétroliers, le régime semble indiquer que le chef de l’Etat, n’a pas été à l’origine de la lettre de mission des inspecteurs
Suite à la publication sur le net du rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige), portant sur la gestion des contrats pétroliers, le régime semble indiquer que le chef de l’Etat, Macky Sall, n’a pas été à l’origine de la lettre de mission des inspecteurs. Il convient de préciser que le président de la République n’est pas le seul à commanditer des enquêtes à l’Ige. Toutefois, la discrétion professionnelle est de rigueur chez les inspecteurs généraux, au risque de sanctions disciplinaires.
Depuis quelques jours maintenant, un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige), portant sur la gestion des contrats pétroliers circule sur le net. Du côté du pouvoir, l’on signale que le chef de l’Etat, Macky Sall, n’a pas encore reçu ledit rapport. Ce qui explique, entre autres, la saisine du Procureur général près la Cour d’appel de Dakar par le ministre de la justice, Malick Sall. A cela s’ajoute le fait que le responsable de la communication du Palais, El Hadj Kassé, a laissé entendre que «s’il existe un rapport de l’Ige à propos du contrat de Petro-Tim, ce n’est pas le résultat d’une lettre de mission du président de la République».
Des propos qui prêtent à équivoque dans la mesure où, même si dans les missions de l’Ige, il est indiqué que «les fonctionnaires de l’Inspection générale d’État effectuent et dirigent les missions de vérification, d’études, de contrôle et d’enquête qui leur sont confiées par le Président de la République», il n’en demeure pas moins que le chef de l’Etat n’est pas la seule personne à pouvoir ordonner des investigations.
En effet, dans les modalités d’intervention, il est bien indiqué que les missions des inspecteurs peuvent provenir de 3 sources. Premièrement, «les missions prévues dans le plan ou programme annuel arrêté par l’Assemblée générale des Inspecteurs généraux d’Etat et approuvé par le Président de la République ; elles sont essentiellement fondées sur une approche risque».
Ensuite, «les missions ponctuelles ordonnées par le Président de la République» et enfin «les missions d’auto-saisine du Vérificateur général du Sénégal, fondées sur des allégations de fraude, de gaspillage, d’abus et de corruption (FGAC) ou sur toute autre raison jugée valable». Ceci dit que la Vérificatrice générale de l’époque, à savoir Nafy Ngom Keïta, pouvait bel et bien commanditer une enquête suite à des allégations de fraudes sur les contrats mis en cause. A cela s’ajoute le caractère inopiné des missions des inspecteurs généraux, surtout en matière d’audits relatifs à la fraude.
Toutefois, la disponibilité du rapport sur le net pose problème. En réalité, dans les missions qui leur sont dévolues, «les inspecteurs généraux d’État sont tenus d’exercer leurs fonctions avec une rigoureuse objectivité et d’observer la discipline professionnelle la plus stricte» au risque de sanctions disciplinaires. Ailleurs, l’article 14 de ladite loi stipule : «Indépendamment des règles instituées dans le code pénal en matière de secret professionnel, tout fonctionnaire est lié par l’obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les documents, les faits et informations dont il a connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. Tout détournement, toute communication contraire aux règlements, de pièces ou documents de service à des tiers, sont formellement interdits».
Le même article poursuit que «en dehors des cas expressément prévus par la réglementation en vigueur, le fonctionnaire ne peut être délié de cette obligation de discrétion ou relevé de l’interdiction édictée par l’alinéa précédent qu’avec l’autorisation du ministre dont il relève». De toute évidence, Me Abdoulaye Babou reste formel sur les conséquences de la publication d’un rapport non déclassifié. A son avis «un document administratif, quand on l’obtient frauduleusement, il y a un délit qu’on appelle vol de documents administratifs».
ME MOUSSA SARR SCRUTE LA PROCEDURE ET LES MODALITES DE L’ENQUETE
Comment Lansana Diaby va-t-il s’y prendre pour éclairer l’opinion et le peuple sénégalais sur cette affaire ?
La polémique sur les contrats pétroliers et gaziers, notamment avec Petrotim, est loin de connaitre son épilogue. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Malick Sall, a officiellement saisi le Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar «pour l’ouverture d’une enquête complète sur l’ensemble des faits allégués». Comment Lansana Diaby va-t-il s’y prendre pour éclairer l’opinion et le peuple sénégalais sur cette affaire ? Eléments de réponse avec Me Moussa Sarr, avocat procédurier !
«En principe, après la saisine du Procureur général près la Cour d’Appel, celui-ci va saisir le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Et, ce dernier, soit par l’organe de la Police ou de la Gendarmerie, va demander qu’une enquête soit ouverte». C’est Me Moussa Sarr, avocat procédurier, qui explique ainsi le déroulement de la procédure d’enquête qui sera menée par le Procureur général pour éclairer les Sénégalais sur l’affaire dite des contrats pétroliers et gaziers et le rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) qui aurait fuité. Etayant ses propos, l’avocat spécialiste des procédures, interrogé par Sud Fm Sen Radio, rappelle que «le Procureur de la République a la Police et la Gendarmerie à sa disposition. Il peut faire un choix entre les deux organes, en leur envoyant le dossier pour leur demander d’entendre toutes personnes citées dans ce scandale». Et, à ce niveau, l’avocat qui refuse la personnalisation du débat est d’avis que «toutes les personnes impliquées doivent être auditionnées sur cette affaire. Et toutes les personnes impliquées qui sont au Sénégal peuvent être entendues par la Gendarmerie ou la Police qui sera saisie du dossier» du «scandale de 10 milliards de dollars», publié par la chaine anglaise BBC, le 3 juin passé, soutient la robe noire.
COOPERATION D’ENTREAIDE JUDICIAIRE OU DES COMMISSIONS ROGATOIRES… POUR BBC
Concernant les accusations de la chaine BBC à l’encontre du frère du président de la République, Aliou Sall, Me Sarr relève que la BBC pourrait faire l’objet d’une enquête. Dans ce cas, précise l’avocat, «quand le dossier reviendra, après l’enquête ouverte à la Police ou à la Gendarmerie, le parquet de Dakar peut solliciter une information judiciaire en confiant le dossier à un juge d’instruction. Et, dans le cadre de l’instruction de ce dossier, le juge d’instruction peut demander, en vertu de la coopération d’entre-aide judiciaire qui existe entre le Sénégal et certains pays, qu’on puisse entendre d’autres personnes qui sont impliquées et qui sont en dehors du Sénégal ou bien solliciter des commissions rogatoires. Donc, nous avons les mécanismes et les moyens juridiques pour attendre toutes les personnes impliquées dans cette affaire, qu’ils vivent au Sénégal et hors du Sénégal», rassure la robe noire.
FUITE RAPPORT IGE : EXTREMEMENT GRAVE POUR UN ETAT AUSSI ORGANISE QUE LE SENEGAL
S’agissant du rapport de l’Ige dont des médias ont reçu copie, disponible sur les réseaux sociaux et que le président de la République n’aurait jamais reçu, Me Moussa Sarr trouve que c’est grave. «C’est toujours dans le cadre d’une enquête. Si effectivement, ce rapport de l’Ige n’existe pas ou il y a une fuite, il appartiendra à la Police ou à la Gendarmerie qui sera saisie par le Procureur de la République d’édifier, de mettre la lumière sur cette affaire, pour savoir ce qu’il en est. Maintenant, ce serait assez grave que dans un Etat aussi organisé, le Sénégal, que l’Ige puisse s’autosaisir sans aucun mandat, prendre un rapport sans le remettre au Chef de l’Etat. Si les faits se sont déroulés comme ça, ce serait extrêmement grave pour un Etat aussi organisé que le Sénégal. Donc le parquet, par le biais de ses différends organes (Police ou Gendarmerie), a les moyens de mettre la lumière sur cette affairelà.»
«QUE TOUTES LES CHOSES SE PASSENT DANS LES REGLES DE L’ART !»
Interpellé sur la durée de la procédure, Me Moussa Sarr souligne que le temps de la justice n’est pas celui de la presse. «Nous avons notre temps à nous, que toutes les choses se passent dans les règles de l’art. L’action judiciaire ne souffre pas de précipitation, il existe un temps pour éclairer la lanterne des Sénégalais», conclut-il. Pour rappel, le ministre de la Justice, Me Malick Sall, a officiellement saisi le Procureur général près la Cour d’Appel de Dakar pour éclairer les Sénégalais sur la gestion des ressources naturelles grâce à l’ouverture d’une «enquête complète sur l’ensemble des faits allégués» aussi bien dans le reportage de la BBC sur les découvertes pétrolières au Sénégal que sur le rapport de l’Ige portant sur le même sujet qui circule dans les réseaux sociaux et «qui n’a pas encore été remis au président de la République», selon un communiqué du Garde des Sceaux daté reçu avanthier, lundi 10 juin.
«LE SENEGAL A LE POTENTIEL POUR GAGNER LA CAN MAIS IL FAUDRA ETRE UNI MENTALEMENT»
Comme c’est le cas lors des grandes compétitions internationales, Habib Béye sera encore au cœur du dispositif mis en place par la chaine Canal+ pour vivre la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule du 21 juin au 19 juillet en Egypte.
A quelques jours de cette grande fête du football, l’ancien international sénégalais jette un regard sur l’équipe du Sénégal qui engage la compétition en «favori». Mais faut-il lui endosser le statut de favori ? Le consultant franco-sénégalais donne son avis, livre les chances de succès du Sénégal mais parle du «très attendu» Sadio Mané, considéré comme le leader de l’équipe d’Aliou Cissé.
«Je ne rejoins pas les gens qui disent que le Sénégal est le favori numéro 1. Ce n’est pas parce que vous avez la meilleure équipe sur le papier que vous êtes le favori d’une compétition comme la Can. J’en ai disputé quatre (2002, 2004, 2006 et 2008). L’historique a énormément d’importance. Le Cameroun qui a gagné la dernière Can, n’avait forcément pas la meilleure équipe du tournoi. Mais l’expérience et l’historique de cette nation, qui a beaucoup remporté de titre continentaux, ont aidé cette équipe à aller jusqu’au bout de cette compétition. Le Sénégal n’a gagné aucun titre en Afrique. C’est un déficit d’expérience même si l’équipe a de la qualité. Lorsque nous sommes arrivés à la Can, il y a deux ans, la phase de poules de l’équipe du Sénégal était convaincante, mais contre le Cameroun, on a vu les joueurs un peu tendus. Cette équipe n’était pas forcément libérée. Résultats : on a perdu aux penalties.
«LE SENEGAL DOIT ASSUMER CE STATUT DE FAVORI»
«Il faut considérer le Sénégal comme un favori au vu des forces en présence. Lorsqu’on le voit depuis des années dans les éliminatoires, le Sénégal a le potentiel pour gagner la compétition, mais il faut être capable d’endosser ce statut de favori. J’avais dit que l’équipe, un moment, manquait un peu de caractère mais pas du tout de qualité. Il y a eu quelques échecs, du fait que l’équipe était qualifiée en 8e de finale à la Coupe du monde alors que le parcours avait très bien commencé face à la Pologne. On pensait que c’était la suite de 2002 en Coupe du monde. Mais cela s’est arrêté à peu de chose, sur des cartons jaunes. J’espère qu’Aliou Cissé et son groupe vont tirer les enseignements du dernier Mondial pour mieux repartir. Ils l’ont fait parce que c’est la seule équipe invaincue dans les qualifications avec le maximum de points en phase de poule. Le staff et l’équipe travaillent bien. Nous avons des joueurs qui sont en train de montrer de grandes qualités. Sadio Mané a représenté le continent africain avec ce titre en Ligue des champions. Au vu de sa saision exceptionnelle avec Liverpool, il sera un des leaders. Il ne peut pas être le seul leader de cette équipe sénégalaise. Aucun d’entre nous ne peut dire si le Sénégal va gagner la Coupe d’Afrique. A l‘époque, on l’était sur le papier mais on n’a pas gagné. En 2004, après avoir fait la Coupe du monde, on avait dit que le Sénégal va gagner la Can mais on a perdu contre la Tunisie en quart de finale. Endosser le statut, il faut le faire, il ne faut pas se cacher. Le Sénégal doit assumer ce statut de favori. Il se démontre sur 90 minutes et pendant toute la compétition. Le Cameroun n’est pas l’équipe la plus forte de la dernière Can.
«EN 2002, NOTRE EQUIPE AVAIT DU CARACTERE»
Qu’est ce qui manque à l’équipe du Sénégal ? L’équipe a manqué de mental à un moment donné. Ce qui a fait notre force en 2002, est que notre équipe avait du caractère. On avait des talents, on avait tout, on avait Diouf, Fadiga, Henri Camara etc. On avait des joueurs de devoirs comme Aliou Cissé, Ferdinand Coly, Lamine Diatta, Omar Daf. On n’avait pas de talents exceptionnels, mais on avait un mental extraordinaire. On est parti en Egypte, le Maroc était favori mais au mental et au caractère, on a réussi. Tout le monde nous voyait en Coupe du monde comme la risée du monde. Mais on est revenu avec la place de quart de finaliste en 2002. Parce que l’équipe avait à un moment un niveau au dessus de la moyenne. Lorsque l’on a perdu cette mentalité, les talents étaient les mêmes mais pas les résultats. En 2004, on est sorti en quart de finale, en 2006 en demi-finale et en 2008 à Tamalé, on n’a même pas passé le premier tour. L’équipe était considérée comme favorite mais comme elle a perdu, en quelque sorte, son âme. On avait un égo un peu plus important. A partir du moment où vous ne gagnez pas un trophée, c’est un échec ! L’équipe du Sénégal manque juste de caractère et de mental. Je ne dis pas qu’ils ne l’on pas acquis maintenant mais c’est ce que j’avais senti dans les compétitions précédentes.
«ALIOU CISSE EST TRES OUVERT A LA DISCUSSION...»
« Je me refuse de donner des conseils à Aliou Cissé. Quand je suis au téléphone avec mon ami Lamine Diatta qui est dans le staff, je peux échanger pendant 1 à 2 minutes avec Aliou Cissé. Je ne me permets pas de lui donner des conseils. J’estime que son métier est très difficile. Surtout en tant que sélectionneur du Sénégal. Etre aujourd’hui sélectionneur en Afrique est très compliqué parce que nous sommes tous des sélectionneurs et nous voulons tous donner conseils. Sauf que lui, il est à l’intérieur et maîtrise la plupart des éléments de son équipe. Ce n’est pas mon cas. J’analyse. Il a plus de paramètres que moi. Je lui pose des questions sur son équipe, son ressenti. Par exemple ce qu’il a essayé de mettre contre la Pologne, le Japon et il me donne sa réponse. C’est lui le sélectionneur. Certaines personnes partagent mes idées mais il n’y a aucune certitude que mon idée fonctionne. Aliou Cissé est très ouvert à la discussion. Il m’écoute. C’est quelqu’un que je soutiens depuis le début. Ce qu’il fait est très difficile. Il est important de ne pas le juger avant qu’il n’ait rendu son bilan. Après, on sera capable de parler de son bilan.
«L’EQUIPE DU SENEGAL DOIT ABORDER CETTE CAN AVEC ENORMEMENT DE CONFIANCE»
«Si le Sénégal va en finale, il y aura de la fierté. L’équipe du Sénégal doit aborder cette Can avec énormément de confiance. Je suis persuadé qu’ils ont la capacité pour la gagner. Mais il y a d’autres équipes qui ont la volonté, mais il peut se passer pleines de choses. Il faut avoir la confiance et il ne faut leur fixer de limites».
«SADIO MANE N’EST PAS LE LEADER CHARISMATIQUE MAIS LE LEADER TECHNIQUE»
«Vous n’avez jamais vu Sadio Mané haranguer ses partenaires. C’est un garçon qui est discret. Il n’est pas le leader charismatique mais le leader technique. Il évolue autrement avec l’équipe du Sénégal parce que ce n’est pas le même système. Sadio Mané est capable de faire gagner la Can au Sénégal mais il ne doit pas être seul. Il le fera avec son équipe. A la lumière de ce qu’il a fait cette saison, on peut voir un grand Sadio Mané. Lorsque Salah a gagné le ballon d’or africain, il a joué la finale de la Can. La compétition a un rôle pour le Ballon d’Or. Mais pour cette Can, Sadio doit élever son niveau car lors de la dernière Can, il a été à un niveau plus réduit. Il a marqué 22 buts. La saison de Sadio Mané est plus aboutie que celle de Mohamed Salah. L’un des meilleurs joueurs de Liverpool en Ligue des champions, c’est Sadio Mané» « Sadio Mané doit être épaulé » «J’entends des critiques sur Sadio Mané disant qu’il n’a pas le niveau de Liverpool. Sans faire offense aux joueurs qui jouent autour de Sadio Mané, en club, ils jouent avec Mohamed Salah et Firmino. Messi n’a jamais été fort avec l’Argentine qu’il l’a été avec le Barça. Ronaldo avec le Réal plus qu’avec le Portugal. Je crois que Sadio Mané doit être épaulé. Vous pensez que Fadiga ou El Hadji Diouf avaient fait tout seul le travail alors qu’ils étaient les immenses talents de cette équipe ? Ils vous diront qu’ils ont des Pape Bouba Diop, des Pape Sarr, Salif Diallo. Pour gagner les compétitions, il faut ce supplément d’âme. C’est ce qui fait que le Cameroun a gagné, il y a deux ans. Le Sénégal a le potentiel pour gagner la Can mais il faudra être uni mentalement. Cette équipe du Sénégal grandit, il faut le pousser pour qu’elle puisse faire une grande Can.
BALLON D’OR : «JE VOIS SADIO MANE PARMI LES 5 MEILLEURS JOUEURS EUROPEENS»
«Je me suis exprimé l’année dernière pour dire qu’il y a une incompréhension de voir Sadio Mané terminé à la 23e place du classement du Ballon d’Or, derrière Agüerro. Il a marqué 10 buts, il est buteur en finale de la Ligue des champions, il fait une grosse saison avec Liverpool et on le met à 10 places derrière les Anglais et même derrière Firmino alors qu’il marqué plus qu’eux. On m’a interpellé pour demander est ce que les footballeurs africains sont jugés de la même façon que les footballeurs brésiliens ? J’aimerais voir où Sadio Mané sera situé cette année. Meilleur buteur de Premier League, victorieux de la Ligue des champions, je vois Sadio Mané parmi les 5 meilleurs joueurs européens. On attend pour voir s’il sera jugé de la même façon que les Argentins ou autres Portugais.»
«JE SUIS UN GRAND SUPPORTER DE LA VAR»
«Je suis un grand supporter de la Var. Parce que dans le passé, le football a montré des injustices incroyables. Il est important d’avoir cet outil. Maintenant, reste à savoir l’utilisation que vous en faites. Dans le football moderne, on ne peut pas se permettre d’avoir ces erreurs. On va revenir à la finale de la ligue des champions de la Caf. C’était un fiasco total. Toutefois, la Var n’est pas le fiasco. C’est un outil qui est fait pour aider les arbitres. Si on arrive à gommer 80% des erreurs grossières qui vous empêchent d’aller en 8e de finale, en quart de finale de la Can, je pense que c’est un outil important. L’utilisation peut s’améliorer car on se rend compte qu’il a une interprétation qui existera toujours. Vous avez vu le pénalty du défenseur parisien Kipembé lorsque le PSG a été éliminé par Manchester United. Tout le monde a eu un avis différent sur la Var. C’est l’avenir de notre football».
DIFFUSION D’INFOS CONFIDENTIELLES : L’Inspection générale d’Etat dans le viseur
La saisine du Parquet de la République par le ministre de la Justice au sujet du rapport de l’Inspection générale d’Etat sur l’octroi de la concession du pétrole à Pétrotim est en passe connaitre une autre tournure. De sources dignes de foi, au-delà deN afi Ngom Keïta, plusieurs inspecteurs généraux d’Etat sont soupçonnés d’avoir fuité des informations confidentielles. La justice s’emballe dans ce qui est appelé l’affaire Aliou Sall. Le parquet de Dakar sur instruction du Procureur général Lansana Diabé devrait faire face à la presse aujourd’hui. Si Serigne Bassirou Guèye va s’intéresser au contenu du rapport de l’Ige, mais il sera beaucoup question de sa diffusion sur les réseaux sociaux alors qu’il n’est pas encore officiellement remis à l’autorité destinataire : Le chef de l’Etat. Au delà de Nafi Ngom Keïta qui était Vérificateur général à l’époque et de surcroît patron de l’Ige au moment des faits, il y a que des Ige sont dans le viseur du Palais.Il leur est reproché d’avoir fuité des informations confidentielles. En effet d’après des sources de «L’As», certains protestent ainsi contre la banalisation de leur corps jadis très prestigieux. Pour y accéder, il fallait être brillantissime, mais récemment, il y a beaucoup de nominations sur titre qui ont fait grincer des dents. L’ancien Directeur de l’Ena Cheikh Awa Balla Fall qui n’a jamais réussi à ce concours a été nommé tout comme le secrétaire général adjoint de la Présidence Oumar Samba Bâ. Avant eux, il y a eu d’autres hauts fonctionnaires dont l’ancien directeur de la Fonction publique qui ont été bombardés Ige par décret. Une attitude qui a révolté l’Inspection générale qui telle une caste hermétique rejette tout corps étranger en son sein, mais où la solidarité est érigée en culte. D’après nos interlocuteurs, des Ige sont soupçonnés d’avoir contribué à cela en guise de protestation. C’est dire donc que le Parquet a du pain sur la planche.
Reprise du dialogue politique
Le dialogue politique reprend aujourd’hui dans un contexte de tintamarre faisant suite aux révélations de la Bbc sur l’octroi des deux blocs pétroliers Offshore à la société Petro-Tim. Le Général Mamadou Niang qui pilote le volet politique du dialogue va rencontrer pour la première fois les plénipotentiaires des différents partis et coalitions. Il s’agira pour cette première rencontre de se pencher sur les termes de références des concertations politiques. A l’issue de la rencontre, les mandataires des partis vont valider les termes de références et arrêter un calendrier des concertations. Le CRD ne dialoguera pas avec le régime de Macky Sall Si le Front national pour la résistance (FRN) conduit par Mamadou Diop Decroix a préféré répondre à l’invitation du chef de l’Etat en participant au lancement du dialogue national, ce n’est pas le cas pour le Congrès pour la renaissance de la démocratie (CRD). Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye, entre autres sont fermes dans leur position. Ils ne comptent pas faire machine arrière. « Nous ne participerons pas au dialogue national», a lâché le député Mamadou Lamine Diallo suite à l’interpellation d’un journaliste. Cela se comprend d’autant que le vent souffle actuellement du côté de l’opposition radicale qui ne lâche plus pied devant l’affaire «trempant» Aliou Sall dans le pétrole etle gaz sénégalais. L’opposition radicale en profite pour acculer Aliou Sall et par ricochet le régime de Macky Sall de tous les bords. Et pour rien, elle ne rejoindra le dialogue dans le contexte actuel !
5 morts à Kahone
La mort a encore frappé sur la route de Kaolack. Cette fois-ci, c’est un bus en partance pour Tambacounda, qui s’est renversé à hauteur de la commune de Kahone dans la nuit de lundi à mardi aux environs de 4 h du matin. Le premier bilan fait état de 5 morts et plusieurs blessés qui ont été transportés à l’hôpital régional de Kaolack.
Pape Malick Ndour installé vendredi
C’est le fast track au Prodac. Le nouveau coordonnateur de ce programme, jadis cheville ouvrière de l’emploi des jeunes du gouvernement, sera installé vendredi prochain. Pape Malick Ndour va prendre le relais de Mamina Daffé qui avait succédé à Jean Pierre Senghor. Le jeune président du conseil départemental de Guinguinéo aura la lourde charge de redémarrer la machine grippée depuis le scandale ayant éclaboussé son ministre de tutelle de l’époque Mame Mbaye Niang ettoutes les autorités de la boite. Qui plus est, il arrive dans un contexte où les Israéliens qui peinent à recouvrer leurs sous des mains de Locafrique menacent d’abandonner le projet. D’ailleurs Le président de Green 2000 pour l’Afrique, l’ambassadeur Daniel Pinhassi a été récemment reçu par le chef de l’Etat qui promet de diligenter le dossier.
Le silence intrigant de Jules DIOP
Mais où est donc Souleymane JulesDiop ? L’ancien ministre délégué en charge du Pudc s’est complétement éclipsé depuis son départ du gouvernement. Prépare-t-il un brûlot, comme il sait bien le faire ? En tout état de cause, «L’As» qui guette ses moindres mouvements ne l’a pas aperçu ni entendu depuis belle lurette. Mieux, il ne l’a même plus vu dans les rencontres de l’Apr pour allumer un contre-feu à même de contrecarrer l’offensive de l’opposition depuis la sortie du reportage de BBC sur la gestion du pétrole et du gaz. Pourtant c’est un secret de Polichinelle, c’est un domaine où il excelle bien.
Corps sans vie à Notto Gouye Diama
Une découverte macabre a été faite hier matin à Notto Gouye Diama, dans le département de Tivaouane. Il s’agit d’un corps sans vie, qui a été retrouvé sur la plage. Les investigations faites ont permis de se rendre compte qu’il s’agit du corps du jeune Aliou Lam, âgé d’environ 15 ans. Et selon nos radars, le garçon avait disparu en mer le dimanche dernier. Informés de la situation, les éléments de la caserne des sapeurs pompiers de Thiès ont été déployés sur les lieux, ainsi que les éléments de la gendarmerie. Après les constats d’usage, le corps a été évacué à la morgue du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène, pour les besoins certainement d’une autopsie, afin de déterminer avec précision, les causes de la mort.
Que reste-t-il de Ahs
C’est connu : African handling services (Ahs) est mort depuis l’ouverture de l’Aibd et la création de AAS qui a hérité du handling à Aibd. «L’As» a appris d’ailleurs que toutle personnel a été recasé. Seulement, Serigne Mbaye Thiandoum, le Dg de Ahs, n’a toujours pas éclairé la lanterne du personnel sur la liquidation. En clair, les ex travailleurs se posent la question de savoir s’ils auront leurs parts dans la liquidation qui est loin d’emprunter le mode fast track en vigueur.
Jamra rejoint
De la religion au pétrole, il n’y a qu’un pas à franchir. Mame Matar Guèye et son ong Jamra ont décidé de rejoindre la Plateforme «Aar li ñu bokk fondée récemment par des organisations politiques et de la société civile pour réclamer la lumière sur la gestion du pétrole. Ils souhaitent que le Procureur, dont le face-à-face avec la presse est prévu ce mercredi 12 juin, s’autosaisisse également sur les «intimidations antidémocratiques et inacceptables proférées contre des leaders de l’opposition dont Abdoul Mbaye». JAMRA salue l’engagement patriotique dans la défense des causes nationales de l’imam Ahmadou Makhtar Kanté.
Macky Sall à Abuja «L’As» l’a révélé dans son édition d’hier.
Le chef de l’Etat est en voyage. Macky sall est à Abuja depuis hier. Il devrait regagner Dakar bientôt , mais le conseil des ministres de ce Mercredi n’aura pas lieu. Les Dg peuvent encore respirer à plein poumon au moins jusqu’à la semaine prochaine.
La Snhlm et se 13 immeubles aux Maristes
C’est un travail de titan qui attend le Dg de Snhlm. 20 de ses immeubles situés aux Maristes et qui constituaient un gouffre d’argent ont été déclarés sinistrés et inhabitables par la direction de la protection civile. Conséquence, les occupants sont sommés de quitter les lieux au plus vite. Mais auparavant, la société dirigée par Mamadou Kassé va devoir casquer fort pour reconstruire, mais aussi et surtout pour reloger les sinistrés. D’après nos informations, les pourparlers sont avancés sur les 13 immeubles jusque là occupés puisque pour les 7, les sociétaires ont évacué les lieux depuis longtemps.
La BBC persiste
Les menaces et manoeuvres ne font pas vaciller la chaine britannique. Elle persiste et signe et apporte son soutien à la journaliste Mayeni Jones. Elle est revenue sur le processus d’octroi des blocs offshore de Cayar profond et de Saint-Louis au magnat du pétrole Franck Timis. C’était dans «BBC Hebdo».
Serigne Bassirou Guèye
Le procureur de la République sera au front aujourd’hui. D’après «emédia.sn». Serigne Bassirou Guèye fera face à la presse pour aborder plusieurs dossiers sensibles, notamment l’affaire Petro-Tim. Ainsi toutes les personnes impliquées devraient être entendues, notamment le frère du président de la République, Aliou Sall, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, les opposants Abdoul Mbaye, Mamadou Lamine Diallo, l’ancien Directeur Général de Petrosen, entre autres. Serigne Bassirou Guèye fera également le point sur l’enquête de l’IGE, dont le rapport d’octobre 2012 est, depuis quelques jours sur la place publique. La communication sur d’autres dossiers est attendue en l’occurrence l’enquête de l’Ofnac sur la gestion du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD) qui avait épinglé l’actuel ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Cheikh Oumar Hann. Le dossier de l’étudiant Fallou Sène sera également évoqué par le procureur Serigne Bassirou Guèye.
Moussa Tine raille le président Sall
C’est ahurissant, selon les Khalifistes, lorsque le Président Macky Sall nie avoir reçu le rapport de l’Inspection générale d’Etat(IGE) sur l’octroi des deux blocs pétroliers à Petro-Tim. Moussa Tine qui dénonce cette tentative du régime de blanchir Aliou Sall, raille le chef de l’Etat. «Après sept ans, vous n’avez toujours pas reçu le rapport de l’IGE...», se moque-t-il. Entre-temps, ajoute-t-il, «vous avez commandité un rapport de l’IGE contre Khalifa, vous l’avez lu, envoyé au procureur, fait tenir une conférence de presse; vous l’avez arrêté, jugé en première instance, en appel, en cassation et depuis». Rappelant au président Macky Sall son acharnement contre leur leader, il déclare: «vous l’avez révoqué de la mairie, déchu de son mandat de député, fait rejeter sa candidature etil est à sa troisième année de prise d’otage. J’espère que vous continuez de prier pour lui», lance Moussa Tine à l’endroit de Macky Sall.