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9 août 2025
EL HADJI SIDYA DRAME SALUE L’ESPRIT DU DIALOGUE NATIONAL ET SOUSCRIT A LA PEINE DE MORT
La célébration de la nuit du Leylatoul Khadr a réuni de nombreux fidèles musulmans à Oumoul Qurah située à trois kilomètres de N’diama Pakao dans le nord de la région de Sédhiou.
C’est à l’initiative du guide religieux El Hadji Sidya Dramé, le président des Oulémas mandingues du Sénégal par ailleurs ambassadeur international de la paix. Interrogé sur deux sujets majeurs d’une brûlante actualité, le guide religieux a félicité Famara Ibrahima Sagna pour ses aptitudes et la confiance du chef de l’Etat à conduire le dialogue national. Pour ce qui est de la peine de mort, il dit souscrire à la proposition qui évitera l’enfer au criminel et eu égard aux nombreux cas de meurtres enregistrés au Sénégal.
Nombreux étaient en effet les fidèles musulmans à rallier le foyer ardent de Oumoul Qurah près de N’diama Pakao, à l’appel de El Hadji Sidya Dramé, le président des Ulémas mandingues du Sénégal et ambassadeur international de la paix. C’était ce samedi à l’occasion de la nuit du Leylatoul khadrë, meilleure que mille autres nuits située dans la dernière décade de ramadan Mubarack.
A cette occasion, des prières ont été formulées pour la paix, la solidarité et le développement. Dans un tout autre registre, le guide religieux s’est réjoui du choix porté sur l’homme d’Etat Famara Ibrahima Sagna pour conduire le dialogue national : « Nous connaissons bien les compétences de Famara Sagna et si le président porte son choix sur lui pour la conduite du dialogue national, c’est tant mieux pour la cohésion sociale. Et si le président pense associer le reste de la classe politique dans la gouvernance, je pense qu’il vaut mieux l’aider, travailler à ne pas le décevoir et à promouvoir notre cher Sénégal.
Interrogé sur le vote éventuel de la peine de mort au Sénégal en raison de la recrudescence des meurtres, El Hadji Sidya Dramé approuve avec fermeté. « Il y a de ces forces répressives qui se manifestent en l’homme s’il manque d’éducation. C’est pourquoi le premier défi, c’est d’éduquer nos enfants. Au sujet de la peine de mort, je souscris à son application tel que recommandé par la charia car quiconque ôte la vie à un tiers doit tout aussi subir le même sort pour qu’il ne soit pas jeté en enfer ». Les prières et récitals de coran qui ont démarré depuis les premières heures de la matinée ont pris fin à la rupture. Le guide religieux n’a pas lésiné sur les moyens à faire restaurer les fidèles à la hauteur de leur attente.
OMAR YOUM EN CROISADE CONTRE LES ACCIDENTS DE LA ROUTE
Déjà partagées en réunion de Conseil des ministres et ensuite validées par le président de la République, les mesures prises pour amortir le rythme fou des accidents mortels répétitifs sur nos routes vont bon train.
En tout cas, c’est le peu qu’on a pu constater sur le programme que le ministre des Infrastructures, transports terrestres et du désenclavement Omar Youm est en train de défendre dans ses déplacements.
L’interdiction de la transformation artisanale de certains véhicules au Sénégal est toutefois au centre des priorités du gouvernement dans sa croisade contre les accidents de la route et son envie de réduire au plus faible degré la mortalité sur les routes. Au Sénégal, beaucoup de véhicules font l’objet de transformation, sans aucun respect des normes requises. D’autres véhicules sont transformés pour augmenter le nombre de sièges ou le volume de la marchandise transportée. Une infraction punie par la loi et qui n’est en aucun cas en conformité avec la réglementation routière.
Selon le ministre Omar Youm, ceci est un phénomène qu’il convient d’éradiquer car il est source potentielle d’accident de la route. La seconde mesure prise est le port de la ceinture de sécurité. Ceci, non seulement pour protéger les chauffeurs, les passagers de manière générale, mais surtout pour réduire à 60 % les accidents mortels. Le ministre des Infrastructures exige par ailleurs du côté des services de sécurité un contrôle de routine exigu du respect de ces mesures. Tout comme la gouvernance des permis de conduire dans notre pays. Car comme constaté, beaucoup de concitoyens sont dépositaires de permis de conduire hors norme. Des permis qu’ils ont souvent acquis très facilement pendant une période où ils n’ont pas rempli tous les critères d’attribution. Il s’agit aujourd’hui de revoir les textes, le code de la route pour allonger le délai de la formation, mettre les chauffeurs dans des conditions psychologiques de pouvoir comprendre la responsabilité de la conduite, mais surtout dématérialiser le processus pour mettre fin aux nombreuses manipulations.
Dans ce faisceau de mesures, il convient également de limiter les véhicules importés. Beaucoup de congestions sont notés à Dakar et dans les capitales régionales car chacun a son propre véhicule. Et pour remédier à cette inondation, il est normal de mettre en place une pénalité pour lutter contre le flux de véhicules importés et renflouer les caisses de l’Etat.
LA MANGROVE EN DANGER, LA PECHE, L’OSTREICULTURE ET L’APICULTURE EN SURSIS
Des travaux de construction d’un pont sur le Mama-Guedj (lagune) ont provoqué des effets dévastateurs sur l’environnement et particulièrement la mangrove avec le non débouchage des voies d’eau obstruées.
La mangrove connaît des menaces pour sa survie à Joal-Fadiouth. Des travaux de construction d’un pont sur le Mama-Guedj (lagune) ont provoqué des effets dévastateurs sur l’environnement et particulièrement la mangrove avec le non débouchage des voies d’eau obstruées. D’autres causes sont notées et des décisions d’autorités ou responsables sont attendues pour sauver la mangrove et les activités qui y sont menées.
La mangrove est en danger tout le long de la lagune de Mama-Guedj, dans la commune de Joal-Fadiouth. Du reste, c’est un constat visible. Un tour le long de ce cours d’eau mythique et mystique tant chanté et vanté par le défunt président-poète Léopold Sédar Senghor, d’apprécier les impacts visibles de la construction d’un pont sur le Mama-Guedj. Les espaces nivelés et terrassés pour les besoins des travaux ont coupé la lagune en deux parties. A la fin de la réalisation de l’ouvrage, aucun déblaiement n’a été fait. Et les conséquences ne sont pas fait attendre. Selon un expert requérant l’anonymat, il y a urgence de reconstituer l’environnement de ce site. Et la première chose à faire, c’est le débouchage des voies d’eau obstruées car la marée constitue un effet régulateur pour l’équilibre des espèces animales et végétales de la lagune. En plus, il recommande l’enlèvement de tous les débris et résidus constitués de matériaux divers comme les mottes de ciment et de béton. Bref, à l’en croire, les effets négatifs impactant sur la mangrove sont à enlever. Car, les variétés de cette végétation typique, constituée de «racémosa» et «avicennia», connaissent des difficultés du genre, «stress» et «mort lente».
Ce spécialiste renforce son analyse en montrant comment les racines des plantules éprouvent des problèmes pour continuer leur évolution, de la germination à la maturation. Au bout du compte, il conclut qu’on en est au début d’une «catastrophe écologique naissante», aux conséquences sociologiques et économiques énormes. En effet, si, d’une part, les voies bouchées au-dessous du pont de Mama-Guedj le demeurent, il s’ensuivra, selon l’expert versé dans la protection de l’engagement, une augmentation du taux de salinité du cours d’eau.
CES COMPORTEMENTS ET POLITIQUES NUISIBLES A LA NATURE ET AUX POPULATIONS
Les autres causes de ce phénomène décrié sont aussi liées aux dépôts d’ordure et aux travaux de terrassement au niveau des sites logeant le Mama-Guedj. Là, remarque-t-on, la mer et les bras de mer, loin d’être des poubelles, ingurgitent puis rejettent tout ce qui lui est étranger et polluant, selon le rythme de la marée. En plus, il y a les effets négatifs des déchets plastiques sur la mangrove. Ils participent à la dégradation de la mangrove, à l’étouffement des espèces citées, en ce sens que ces déchets pastiques s’enlacent autour des racines.
Pis, face à ce péril qui guette la mangrove, considérée comme une zone frayère privilégiée pour la reproduction de plusieurs espèces de poisson va connaître, avec l’évolution de la dégradation de l’environnement, l’on s’achemine vers la perte d’activités comme la pêche et l’ostréiculture. L’apiculture n’est pas en reste avec la production de miel qui va baisser. Des communautés de pêcheurs et d’apiculteurs ne font pas dans la fine bouche et pointent un doigt accusateur sur les projets d’extension de la commune, avec le remblaiement des berges de la lagune et des zones inondables. Entre autres solutions attendues pour sauver la mangrove, ces acteurs interpellent les autorités comme la commune et les structures et association de protection de la nature.
QUAND L’INDIGENCE DU VILLAGE COTOIE L’OPULENCE DES HOTELS !
Entre « la belle vie » dans les hôtels et l’indigence quelque peu aigue dans le village du Cap Skirring, le contraste est vraiment patent dans cette zone balnéaire du sud du pays. Le visiteur est surpris par les difficultés qui sévissent au village du cap
Entre « la belle vie » dans les hôtels et l’indigence quelque peu aigue dans le village du Cap Skirring, le contraste est vraiment patent dans cette zone balnéaire du sud du pays. Le visiteur qui débarque au Cap Skirring est surpris par les difficultés qui sévissent au village du cap.
Pas d’eau potable dans ce village bientôt cinquantenaire puisque créé en 1973. Les populations de ce village s’approvisionnent en eau à travers les puits, encore que la nappe phréatique reste très infectée. Certaines de ses populations sont obligées de faire recours aux services de charretiers qui vendent des bidons d’eau. La situation est d’autant plus paradoxale que juste à côté, l’eau potable coule à flot dans les robinets des hôtels et à deux kilomètres, dans une usine d’eau minérale. C’est avec désarroi que l’adjoint au chef de village du Cap Skirring Abba Diedhiou décrit la situation : « Nous n’avons jamais eu d’eau potable dans ce village. Nos puits sont infectés et nous sommes exposés à toutes sortes de maladies hydriques ici. Nous sommes assis sur une poudrière ici. Le château d’eau construit n’est pas encore fonctionnel », lance-t-il avec regret avant d’ajouter « nous sommes également confrontés à de terribles problèmes d’insalubrité dans ce village ; des ordures à l’entrée et à la sortie. Pas de système de ramassage des ordures ».
A cette panoplie de difficultés qui gangrènent le village du Cap Skirring, il faut adjoindre les problèmes dans le secteur de la santé. Le poste de santé est débordé par le flux de malades qui le fréquente. Les populations réclament l’extension et la construction du logement de l’Infirmier Chef de Poste qui, à en croire le président du comité de gestion Abba Diedhiou, occupe la salle d’hospitalisation transformé en logement. Avec une population estimée à 14.000 habitants, le Cap Skirring fait face à une poussée démographique qui impacte sur l’éducation : « les effectifs sont pléthoriques dans les écoles. Apres l’école Cap1, nous avions sollicité l’ouverture d’une deuxième école Cap 2 pour désengorger le premier établissement mais le flux d’élèves est important », renchérit le notable.
Tourisme en déliquescence
Au Cap Skirring, la vie rime avec saison touristique. Mais la courte durée de la saison touristique au maximum 6 mois n’est pas pour arranger les choses du côté des populations qui sont obligées de se tourner les pouces durant toute la saison morte. C’est d’ailleurs le cas en ce moment au cap où les activités sont au ralenti. Le tourisme qui rythme la vie des populations est en déliquescence depuis des années à cause de la prolifération des résidences qui, selon le chef du village tuent le tourisme à petit feu. « Le problème, c’est que les hôtels ne marchent plus à cause de ces résidences qui demeurent une véritable gangrène pour le secteur. Nous assistons à du tourisme clandestin car des Européens viennent construire des maisons qu’ils louent. Ce tourisme est sous la menace des problèmes d’approvisionnement en eau que nous vivons car imaginez une seule fois que des maladies diarrhéiques surgissent dans ce village, ce sera la mort du tourisme », lâche Abba Diedhiou qui, à l’image des populations sollicitent l’aide les autorités pour changer le visage du Cap Skirring et rompre cette malheureuse cohabitation entre l’indigence d’un village et l’opulence dans les hôtels
Macky préside la levée des couleurs
Le président Macky Sall est de retour au Sénégal après un bref séjour à la Mecque. Le chef de l’Etat a pris part à la rencontre de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) et a profité de son séjour pour effectuer le petit pèlerinage à la Mecque. Comme à l’accoutumée, le chef de l’Etat va présider la cérémonie mensuelle de levée de couleurs au Palais de la République. Sans doute, il en profitera pour adresser un message fort aux Sénégalais.
Mimi Touré prend service aujourd’hui
La désormais ancienne présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese) a fait ses adieux vendredi dernier aux conseillers et travailleurs de l’Institution. Aminata Tall a plié bagages pour céder le fauteuil à Aminata Touré. L’ancienne Envoyée spéciale du président de la République sera installée à la tête de l’Institution aujourd’hui, en présence du personnel et de l’ensemble des conseillers.
Fête de Korité
La communauté musulmane risque de vivre encore deux fêtes de Korité voire trois. Comme le Ramadan a été entamé en rangs dispersés, il y a de fortes chances que le même scénario se reproduise. Déjà que le croissant lunaire a été aperçu chez nos voisins Maliens qui fêtent aujourd’hui la fin du mois béni du ramadan. Au Mali, le croissant lunaire a été aperçu dans le district de Bamako, à Kati et dans d’autres localités. Mais il faut souligner que le Mali a démarré le Ramadan dimanche alors qu’au Sénégal la majorité a entamé le jeûne mardi. Quant à la France qui a entamé le Ramadan le lundi avec une partie de la communauté musulmane du Sénégal, elle prie mardi. C’est dire donc qu’une partie de la communauté musulmane sénégalaise pourrait elle aussi célébrer la Korité demain.
Week-end mortel sur l’axe Nord
La route a encore fait des victimes sur l’axe Saint-Louis-Mpal à hauteur de Rao. En effet, un accident d’une rare violence est survenu sur la route nationale. Un camion immatriculé SL 1 044 A et un taxi (SL 3272 B) sont entrés en collision qui s’est soldée par un bilan lourd. D’autant qu’il y a eu trois morts et deux blessés graves. Il s’agit du principal du Cem de Rao accompagné de son fils, élève au Prytanée militaire de Saint Louis. Le chauffeur qui conduisait le véhicule a également perdu la vie. A souligner que des accidents mortels sont fréquemment notés dans cette zone réputée dangereuse.
Mansour Faye entame l’installation d’unités mobiles
A Saint Louis, les populations sinistrées (victimes de l’avancée de la mer) et relogées à Khar Yalla peuvent pousser un gros ouf de soulagement. Des unités mobiles sont en train être installées pour les accueillir. D’ailleurs, le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, est allé s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’installation de ces unités mobiles pour les sinistrés de la Langue de Barbarie. Ces derniers doivent regagner leurs nouvelles demeures le 30 juin prochain dans ce site situé à Diougopp non loin de Sanar. Ce site abritera aussi les logements qui seront construits avec toutes les commodités nécessaires pour les sinistrés et ceux qui vont libérer la bande de 20 mètres identifiée comme zone de tampon, en vue de la construction de la digue de protection de la Langue de Barbarie. Les choses avancent puisque plus de 150 unités mobiles sont déjà installées.
Me Wade et sa facture à hôtel Terrou bi
L’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, met fin à la polémique sur sa facture de séjour à hôtel Terrou bi. Son porte-parole, Me El hadji Amadou Sall, est monté au créneau pour démentir les informations selon lesquelles Me Wade n’a pas payé sa facture. L’avocat précise que c’est Me Abdoulaye Wade, Secrétaire Général National du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), qui a payé personnellement l’intégralité de la facture concernant son séjour à l’hôtel «Terrou Bi» de Dakar.
Nouveau directeur des Opérations de la Banque mondiale
Le Directeur des Opérations pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et la République de Cabo Verde, Madame Louise Cord, quitte le Sénégal après un séjour de quatre années. Mme Cord est remplacée par l’Ethiopien Nathan Belete qui va prendre le relai pour conduire les programmes de la Banque mondiale. Nommé récemment Directeur des Opérations pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et la République de Cabo Verde, M. Belete est attendu au Sénégal pour une visite de deux jours à Dakar, à partir du 18 juin, afin de prendre contact avec les autorités sénégalaises. Il doit prendre fonction officiellement le 30 juin prochain. Il faut rappeler que M. Belete a rejoint la Banque Mondiale en 2000 en tant que jeune professionnel. Il a occupé divers postes au sein de l’Institution, notamment celui de spécialiste en Agriculture en Chine et en Inde, avant de devenir chef de secteur du Développement durable en Afrique de l’Est, puis responsable sectoriel Développement durable en Indonésie.
Macky envoie un message à Sadio Mané
Avant-hier, samedi 1er juin 2019, tout le monde avait les yeux rivés sur la finale de la Ligue des Champions entre les Reds de Sadio Mané et Tottenam. Même le Président Macky Sall n’est pas épargné par cette ambiance festive à la suite de la victoire de Sadio Mané et ses coéquipiers. Dès que Liverpool a été sacré champion, le Président Sall a fait un tweet pour «féliciter chaleureusement notre jeune compatriote Sadio Mané pour la victoire de son équipe en finale de la Ligue des Champions de l’Uefa». Le chef de l’Etat salue le talent, la discipline et l’humilité de Sadio Mané. Mais, il a rappelé à l’enfant de Bambali qu’il reste la Coupe d’Afrique.
Youssou Ndour, Latif et Abdoul Mbaye s’y mettent aussi
Restons avec l’enfant de Bambali qui a égayé samedi tout le pays avec la victoire de son équipe. Sadio Mané a reçu une pluie de félicitations d’autorités. Parmi elles, la star planétaire Youssou Ndour. Pour le lead vocal du Super Etoile, dire «bravo ou félicitations» à Sadio Mané est insignifiant par rapport à ce qu’il vient de réaliser. Sur Tweeter, il a soutenu que l’international sénégalais a honoré sa famille, Bambali et tous les Sénégalais. Grâce à lui, dit-il, le Sénégal a gagné la Ligue des Champions. A son tour, l’ancien ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a envoyé à Sadio Mané un message de félicitations pour être le premier Sénégalais à avoir gagné cette prestigieuse compétition. L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye n’en dira pas moins. Pour lui, la victoire de Liverpool place Sadio Mané dans le cercle très restreint des meilleurs footballeurs africains de tous les temps.
ABC s’engage pour la libération de Khalifa Sall
Les membres du Front Citoyen pour la Libération de Khalifa Sall poursuivent leurs rencontres avec les autorités pour les faire adhérer à leur cause. Ces sympathisants de l’ancien maire de Dakar, qui ont initié une pétition, ont rencontré le Médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé. Ce dernier s’est félicité de cette démarche citoyenne des Khalifistes pour l’obtention de l’élargissement de leur leader. Le médiateur de la République a affiché sa disponibilité au Front Citoyen pour transmettre sa requête aux autorités étatiques.
Aly Ngouille Ndiaye à Thiel
Un violent incendie a ravagé le village de Thiel, dans le département de Linguère, occasionnant plusieurs dégâts matériels. Mais leur chagrin a été atténué par le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye. En effet, le maire de Linguère est venu hier à la rescousse des populations de Thiel, en cette veille de la fête de Korité. En compagnie de Maham Ka, responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr), Aly Ngouille Ndiaye a distribué des vivres, notamment de la boisson, du sucre, du riz. Il a offert également des nattes et autres matériels pour soulager les populations.
BP paie près de 10 milliards de dollars
BP, le géant de l’énergie, a accepté de payer près de dix milliards de dollars à un homme d’affaires impliqué dans un contrat pétrolier controversé, d’après une enquête de la BBC. BP avait acheté les actions de Frank Timis dans un gisement de gaz au large des côtes du Sénégal pour 250 millions de dollars en 2017. Mais les documents obtenus par BBC Panorama et Africa Eye révèlent que BP versera également à sa société entre neuf et douze milliards de dollars en redevances. BP et M. Timis ont tous deux nié tout acte répréhensible dans cette affaire.
Serigne Mboup accusé
La société Auchan est-elle victime d’une bataille politique entre le maire de Kaolack, Mariama Sarr et Serigne Mboup qui veut briguer la mairie de Kaolack. Auchan tarde à avoir l’autorisation de la municipalité pour s’installer à Kaolack. Hier, la cellule de communication de l’édile de Kaolack est montée au créneau pour expliquer les raisons du blocage. Elle a pointé d’un doigt accusateur le patron de CCBM. Lamine Ly révèle que Serigne Mboup a signé un contrat de 15 ans avec Auchan qui lui donne chaque mois au minimum 14 millions de francs CFA. Il ajoute que la société française a déjà versé 70 millions à Serigne Mboup. A en croire, M. Ly la mairie n’a rien bénéficié du contrat. Selon lui, Mariama Sarr n’est pas contre l’arrivée d’Àuchan à Kaolack, mais elle tient à ce que la société respecte la loi concernant l’implantation des grandes surfaces dans une ville qui l’oblige à être distante d’au moins d’un kilomètre des marchés. A l’en croire, Serigne Mboup veut accueillir Auchan «au Cœur de Ville» raison pour laquelle, la DSCOS a bloqué les travaux. Ainsi Mariama Sarr a demandé à Serigne Mboup de chercher un autre site pour y installer ses partenaires.
Un Sénégalais tabassé par la Police algérienne
Pour une petite altercation avec un citoyen algérien dans l’avion, un Sénégalais a été malmené. D’autres compatriotes se sont interposés par des cris, mais rien n’y fit. Notre compatriote a été retenu et menotté comme un mal propre. Or d’après des témoins, le passager se rendait au Sénégal pour assister aux obsèques de son défunt père. L’Etat du Sénégal est interpellé pour mener une enquête sur cette affaire qui semble être grave. D’après de nombreux voyageurs, dans Air Algérie, le racisme est une réalité.
Cheikh Niass se marie avec l’activiste Nogaye Babel Sow
Le fils de Sidi Lamine Niass s’est pendu. Me Cheikh Niass, qui administre le groupe Walfadjri, s’est marié hier avec Ndèye Nogaye Babel Sow, une jeune fille au caractère bien trempé et défenseur de l’environnement.