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9 août 2025
PLUS DE 40% DES DECES LIES AU TABAGISME
Au Sénégal, le coordonnateur du programme national de lutte contre le tabac, docteur Oumar Ba a souligné que la consommation du tabac est très précoce dans le pays et que 1/5 des garçons contre 1/6 des filles fument.
La journée mondiale de lutte contre le tabac a été célébrée hier, vendredi, sous le thème «le tabac et la santé pulmonaire». Selon l’OMS, «plus de 40% de tous les décès liés au tabagisme sont des maladies du poumon comme le cancer, les maladies chroniques respiratoires et la tuberculose». Au Sénégal, le coordonnateur du programme national de lutte contre le tabac, docteur Oumar Ba a souligné que la consommation du tabac est très précoce dans le pays et que 1/5 des garçons contre 1/6 des filles fument.
Chaque année, le 31 mai est célébré la journée mondiale de la lutte antitabac dans le monde. Une occasion pour l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) et ses partenaires de renforcer la sensibilisation sur les effets nocifs et mortels de l’exposition au tabagisme ou à la fumée des autres, et de décourager la consommation du tabac sous quelque forme que ce soit. Pour cette présente édition, à travers le thème «le tabac et la santé pulmonaire», l’organisation mondiale de la Santé (Oms) a braqué les projecteurs sur les dégâts causés à la santé pulmonaire qui, selon elle, plus de 40% de tous les décès liés au tabagisme sont des maladies du poumon comme le cancer, les maladies chroniques respiratoires et la tuberculose.
Au Sénégal, les acteurs n’ont pas été en reste. Très présente dans la lutte avec une loi anti-tabac depuis 2014, la direction de la prévention du ministère de la santé et de l’action sociale a tiré un bilan qu’elle considère comme «positif». Il s’agit du changement des étiquettes au niveau des paquets de cigarettes, l’interdiction de la cigarette aromatisée, l’interdiction de parrainage et de publicité, la campagne de distribution de signalétique d’interdiction de fumée ainsi que la formation des forces de défenses et de sécurité. Docteur Ndiaye soutient que «le Sénégal est sur la bonne voie».
Pour le coordonnateur du programme national de la lutte contre le tabac, le docteur Oumar Ba, «82 à 85% des cancers ont un lien avec le tabac, 60% de tous les décès par bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui est un groupe de maladies chroniques systémiques d'origine respiratoire, sont dus au tabac et 13% de survie est de 5 ans». Docteur Ba a aussi renseigné qu’au Sénégal, «les gens commencent à fumer à 13 ans voire 15ans». Selon le coordonnateur du programme national de lutte contre le tabac, «chez les garçons, 1/5 fume tandis que chez les filles, c’est 1/6». Une situation qui pose la problématique du renforcement de la lutte contre le tabac surtout chez les sujets jeunes.
Ainsi, l’Oms exhorte les pays à lutter contre l’épidémie du tabagisme par une pleine mise en œuvre de la Convention cadre pour la lutte antitabac et par des politiques comme la réduction de la demande, grâce à la taxe et à la multiplication des endroits où il est interdit de fumer. Pour le directeur de la prévention, docteur Ndiaye du ministère de la santé et de l’action sociale du Sénégal, l’une des perspectives réside dans «le renforcement du plaidoyer et l’augmentation de la taxation plus forte du tabac conformément à la Cclat en s’appuyant sur les études conduite par le comité de pilotage des nations sur les aspects économiques de la lutte anti tabac».
Toutefois, il a estimé que le Sénégal doit trouver des fonds pour le financement de son plan stratégique de lutte contre le tabac et aller dans la mise en place d’un centre de sevrage du tabagisme.
Par Mamadou KOUME
POUR UNE ALTERNATIVE SOUVERAINE
L’indiscipline est partout ; elle est de tous ordres - Peu de travailleurs respectent les heures de bureau - Les fêtes se préparent dix jours à l’avance et se terminent trois jours après - Et on veut, avec ça, faire du Sénégal, un pays émergent ?
La capitale nationale et les grandes villes du pays sont méconnaissables au point qu’on se demande, en parcourant ce beau pays, si nous n’avons pas opté pour une féroce dictature de l’indiscipline et du laisser-aller. Le chef de l’Etat s’en est ému dans son discours à la nation et de nombreux citoyens lui emboîtent le pas ou l’ont même précédé dans la dénonciation d’une ambiance qui, à force de s’étendre et de s’aggraver, risque de déboucher sur le chaos.
Ainsi, un ancien haut fonctionnaire, Mamadou Diop, a décidé de joindre sa voix à cette manifestation d’indignation, en soumettant aux décideurs et à l’opinion publique, un ouvrage fourmillant de réflexions précieuses : « Vision et projet de société - Pour une alternative souveraine ». Avant la cérémonie de lancement de cet ouvrage, nous vous en proposons des extraits. « Nous n’allons pas décrire dans le détail la situation que nous vivons quotidiennement depuis de nombreuses années. Cela touche tous les aspects de notre vie et, (les sociologues pourraient nous le préciser), il ne serait pas étonnant d’y trouver la source du stress qui accentue, chaque jour un peu plus, l’agressivité des gens et l’insécurité ambiante. Le mal vivre engendre le désespoir et ouvre la porte au chaos. Ce que nous offrons au monde, ce sont des rues encombrées, dont aucune portion n’est libre et qui sont transformées en urinoirs publics ; des « cars rapides » qui, véritables cercueils mobiles, devraient cesser de rouler depuis de nombreuses années ; des chauffeurs de taxis clandestins qui, de Guédiawaye, envahissent aujourd’hui le Plateau ; des pousse-pousse qui défient les voitures ; de gros camions qui s’engouffrent dans des rues étroites aux heures de pointe y empêchant toute circulation ; des constructions anarchiques dont certaines, en nous cachant la mer, nous font oublier que Dakar est une ville côtière ; des mendiants par milliers, certains utilisant parfois un haut-parleur pour se faire entendre ; des rues bloquées par des tentes à l’occasion de n’importe quelle cérémonie … Il faut y ajouter les importations sauvages de déchets (véhicules de tous âges, frigos polluants, pièces détachées obsolètes…) ; la vente libre de produits alimentaires et de médicaments sans aucune précaution d’hygiène ; une pollution sonore due aux multiples cérémonies qui ne respectent ni le sommeil ni le repos des autres…
Et j’en passe. On a vu apparaître et laisser prospérer un nouveau type de criminels, coupables d’« écocide » ou massacre d’économie, pour qui tout est bon pour s’enrichir rapidement au détriment de nos entreprises et de notre balance commerciale. L’indiscipline est partout ; elle est de tous ordres. Peu de travailleurs respectent les heures de bureau. Les fêtes se préparent dix jours à l’avance et se terminent trois jours après. Élèves et lycéens s’accordent des congés anticipés et prolongés.
Pour obtenir la satisfaction de la moindre revendication, n’importe quel groupe peut fermer routes et voies d’accès par des barricades ; même nos vaillants bidasses s’y mettent. Et on veut, avec ça, faire du Sénégal, un pays émergent ? Notre société s’enfonce chaque jour un peu plus dans une inconscience collective terrifiante pour l’observateur extérieur. Il n’est que de voir le classement du Sénégal en termes de niveau de développement humain. Nos enfants grandissent dans une ambiance d’anarchie généralisée. C’est cela qui fait peur ».
Cette peur pourrait engendrer une réaction bénéfique au pays si les Sénégalais prenaient collectivement conscience de leurs responsabilités envers l’image que leur patrie devrait donner au reste du monde pour servir de modèle à ses frères africains comme l’ont réussi le Rwanda, l’Ile Maurice et le Cap Vert. Il y faut un leadership fort, porteur d’une vision et d’un projet de société pour fixer le cap et s’y maintenir en dehors de toute considération politicienne.
ZIGUINCHOR AUDITE LE SYSTEME A LA BASE POUR RELEVER LE DEFI DE LA QUALITE
L a lancinante question de l’Etat civil dans l’élémentaire à fait l’objet d’un fort plaidoyer de la part des autorités académiques qui n’ont pas caché leurs préoccupations face à ce problème devenu un fléau dans le système.
L’occasion a été saisie au cours de cette semaine nationale de l’école de base pour passer en revue les différentes problématiques du système scolaire dans cette région, l’une des plus scolarisées du pays. De l’ouverture de cette semaine à Boutegol, au cœur du Blouf dans le département de Bignona, à sa clôture au Cap Skirring, les autorités académiques, administratives et autres acteurs ont planché avec sur plusieurs questions qui asphyxient l’école à Ziguinchor notamment au niveau de la base.
L a lancinante question de l’Etat civil dans l’élémentaire à fait l’objet d’un fort plaidoyer de la part des autorités académiques qui n’ont pas caché leurs préoccupations face à ce problème devenu un fléau dans le système. Pour l’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Siaka Goudiaby, « cette semaine de l’école de base a permis de cerner plusieurs difficultés de l’école mais elle a surtout optimiser l’adhésion et l’engagement des différents acteurs pour booster le système et favoriser les performances scolaires ».
A Boutegol, pour l’ouverture comme au Cap Skirring, le patron de l’école a salué la mobilisation des différents acteurs et partenaires de l’école conscients de l’importance de l’éducation dans cette partie sud du pays où les performances dans les examens scolaires comme le Cfee et le Bfem sont souvent éclipsées par les résultats passables au baccalauréat. « Nous avons fini de relever le défi de l’accès dans cette région où le pari de l’accès est en train d’être relevé grâce à la conjugaison des forces. Notre participation au concours général, cette année, illustre bien cet état de fait.
Grâce aux évaluations harmonisées, les résultats sont en train d’être redressés dans cette académie», lance le patron de l’école qui plaide pour un climat apaisé dans le milieu scolaire. Mais s’il y a une préoccupation dans la circonscription d’Oussouye où l’enseignement des sciences souffre terriblement dans ce département, c’est bien la question des sciences. Pas de série S1 dans tout le département pour l’Inspecteur de l'éducation et de la formation (IEF) d’Oussouye Jean Lamane Diouf. « Le concept des pépinières en sciences est en train d’être expérimenté dans les établissements pour détecter les talents en sciences dès la classe de 6e. Et ces élèves seront suivis et encadrés par des professeurs qui s’adonneront à des cours de renforcement».
Une façon de susciter l’excellence et d’œuvrer pour la promotion des sciences dans ce département qui regorge pourtant de scientifiques avérés. Le temps de cette 23ème édition, Ziguinchor qui a joint l’utile à l’agréable a fortement mobilisé et a tenté de diagnostiquer le système scolaire à la base. Un diagnostic sur fond de remède pour panser les maux qui gangrènent l’école dans la partie sud du pays.
Une libération scandaleuse
Alors que l’opinion n’a pas fini de s’offusquer de la grâce présidentielle accordée à Mamadou Woury Diallo, un des mis en cause dans l’affaire dite des faux médicaments de Touba, voilà qu’un autre cas de dysfonctionnement de la justice apparaît au grand jour et éclabousse le tribunal de Matam. En effet, « L’As » a appris qu’un détenu du nom de Bocar Thiam, qui croupissait à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Matam pour avoir gâché à tout jamais la vie de Mamadou Sall Diallo, a été libéré sans être jugé. Mamadou Sall Diallo, c’est, en effet, ce jeune élève coranique qui a été aspergé par Bocar Thiam d’acide sulfurique bouillant et dont les images avaient fait le tour des télévisions locales et choqué plus d’un Sénégalais à cause de leur caractère insoutenable. La peau en lambeaux, complètement défiguré par l’acide et ayant perdu la vision ainsi que la motricité de son cou et d’une de ses mains, Mamadou Sall Diallo a séjourné plusieurs mois à l’hôpital de Ourossogui avant d’être transféré à l’hôpital El Hadji Amadou Ndièguène de Thiès où il a été gardé en observation pendant d’interminables mois. Son état jugé particulièrement préoccupant, l’élève coranique a été orienté vers l’hôpital Aristide Le Dantec où, depuis lors, les toubibs multiplient les interventions chirurgicales afin de le faire retrouver un semblant de vie. D’autant qu’il a été opéré des yeux, du cou qui n’est plus fonctionnel ainsi que de la main gauche qui a perdu toute motricité.
Une libération scandaleuse (bis)
Alors que sa famille se décarcasse pour prendre en charge ses soins qui sont excessivement longs et couteux, elle apprend que son bourreau Bocar Thiam a été libéré sans jugement. Un scandale qui ne dit pas son nom et met à nu les dysfonctionnements au sein de la justice. Pour rappel, Mamadou Sall Diallo a vécu son calvaire à Oréfondé (village situé dans la région de Matam) au cours d’une soirée de Mai 2017 alors qu’on était en début de Ramadan. Ce soir là, à la suite d’une banale dispute avec son ami Bocar Thiam, ce dernier a attendu qu’il soit dans les bras de Morphée pour lui verser de l’acide sulfurique qu’il avait au préalable chauffé. Le corps en lambeaux, il a poussé des cris qui ont ameuté tout le village. A l’hôpital où il a été conduit, les médecins ont découvert un homme totalement défiguré et dont la plupart des membres sont devenus non fonctionnels. Par conséquent, sa famille trouve renversant et scandaleux que son bourreau qui n’a pas fait amende honorable soit libéré sans jugement.
Gestion du Train Express régional
Un pas vers le démarrage des activités du Train Express Régional (TER). Alors que les travaux sont à l’état de finition, l’Assemblée nationale se penchait hier sur le gestionnaire du TER. Réunis hier en Commission technique, les députés ont adopté le projet de la société de gestion du Train Express Régional (TER). Le projet va passer en mode «fast track» puisqu’il sera examiné lundi prochain en séance plénière.
Deux agents électrocutés à l’usine de Sonacos de Ziguinchor
Les travailleurs de l’usine de Sonacos de Ziguinchor sont attristés par la disparition de leur collègue suite à un accident. En fait, deux travailleurs de l’usine ont été électrocutés hier. L’un n’a pas survécu à la décharge électrique, tandis que l’autre se trouve dans un état extrêmement grave. Il est interné à l’hôpital régional de Ziguinchor. Informé de cet accident de travailleurs membres de son syndicat, le secrétaire général de la Cnts/Fc tape du poing sur la table. Cheikh Diop indexe la vétusté de l’usine et exige la lumière sur cet incident grave.
La bouteille d’eau d’Aliou Cissé
L’entraineur de l’équipe nationale de football a commis une bourde hier qui a enflammé les réseaux sociaux. En conférence de presse hier pour annoncer la liste des 25 joueurs retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can), il s’est saisi de la bouteille d’eau pour se désaltérer. Un geste inapproprié pour d’aucuns, en ce sens que nous sommes en période de ramadan. Même s’il peut être excusé de n’avoir pas jeûné pour des raisons qui lui sont propres, mais le bon sens aurait voulu qu’il ne boive pas en public, en plein mois de ramadan. En tout cas, son image avec la bouteille d’eau fait le tour de la toile. Les procureurs de la religion sont en état d’alerte.
Plus de 4.988 milliards pour la PAQUET
Une belle moisson pour le Sénégal. La seconde phase d’exécution du Programme d’Amélioration de la Qualité de l’Equité et de la Transparence (PAQUET) dans le secteur de l’Education et de la Formation a bénéficié un financement de 4988,05 milliards de FCFA. La bonne exécution de la première phase du PAQUET a été une source de motivation pour le financement de la seconde phase même si le bilan est mitigé. La révélation a été faite lors de la 6e revue annuelle du PAQUET coprésidée par le ministre de l’Éducation nationale Mamadou Talla, et son collègue de la Formation professionnelle Dame Diop. D’après le ministre de l’Education Nationale, 93% du budget 2018 à savoir 658 milliards Fcfa ont été exécuté. A en croire Mamadou Talla, plusieurs défis ont conduit à l’atteinte des objectifs. Il s’agit de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage, de la prise en charge des personnes et enfants vulnérables, de l’existence et de la non adoption des textes sur la modernisation des daaras. Cependant, Mamadou Talla a rassuré de la prise en compte des difficultés relevées.
Dame Diop
Le ministre de la Formation Professionnelle, Dame Diop a confié, hier lors de l’évaluation du PAQUET, qu’il a été instruit par le Président Macky Sall d’orienter 30%des cycles fondamentaux de l’éducation vers la formation professionnelle. A l’en croire, c’est un gros défi que son département ministériel compte relever. L’objectif, selon lui, est de permettre aux jeunes d’accéder à la formation. A cet effet, le gouvernement envisage de construire 45 centres de formation dans les 45 départements que compte le pays.
Le comeback de Pape Samba Diarra
La direction générale du Groupe Futurs Médias (GFM) a opéré des changements à la tête du quotidien «L’Observateur». C’est l’ancien directeur de publication dudit journal qui revient aux commandes. Il s’agit de Papa Samba Diarra dit PSD. Ce dernier remplace Alioune Badara Fall qui lui avait succédé. PSD est nommé Directeur Editorial, chargé des Publications. Quant à Alioune Badara Fall, il devient Directeur de publication du nouveau magazine mensuel du Groupe Futurs Médias.
La panne de l’avion A 330 NEO
On en sait un peu plus sur la panne de l’avion Airbus A330 NEO de Air Sénégal. LeDirecteur général d’Air Sénégal Sa, Ibrahima Kane, a brisé hier le silence en apportant des précisions. A l’en croire, il s’est agi d’une alerte qui n’était pas assimilable à une panne. L’alerte a été affichée sur le panneau de l’avion. En matière de sécurité aérienne, lorsqu’il y a ces genres d’alertes, l’avion est immobilisé parce que la sécurité prime. Ibrahima Kane rassure qu’aucune panne n’a été détectée sur l’appareil après l’intervention des techniciens d’Airbus et d’Air France qui assurent son entretien. Le Directeur général d’Air Sénégal renseigne que l’appareil est mis en service après validation et une levée de l’alarme détectée. L’appareil assure présentement la navette entre Dakar et Paris avec un niveau de ponctualité supérieur à celui des autres compagnies.
Un nouvel appareil pour Air Sénégal Air Sénégal enrichit sa flotte.
Son dg Ibrahima Kane annonce la mise en service prochaine d’un nouvel avion de type A319 pour desservir la sous-région ouest africaine avec de nouveaux tarifs. « C’est un avion de 120 places qui vient renforcer la flotte des avions qui font la sous-région actuellement et qui vont faire certainement l’Europe du Sud», a dit Ibrahima Kane, évoquant à ce sujet une ’’nouvelle orientation’’ de la compagnie nationale. S’agissant de l’A330-900 Néo déjà mis en service mais qui avait été cloué au sol dernièrement à Paris, le directeur général d’Air Sénégal explique que cet «avion neuf de dernière génération’’ avait «affiché une alerte qui a amené les responsables à prendre des mesures de sécurité idoines». «Il n’a pas été décelé de panne sur cet avion parce que des techniciens sont intervenus à l’aéroport Charles De Gaulles et l’avion a été remis en service après validation et levée de l’alarme qui a été détectée», a-til assuré. L’avion fait aujourd’hui la liaison Dakar-Paris-Dakar avec «un niveau de ponctualité supérieur aux autres compagnies», a-t-il indiqué. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens a institué des réunions de coordination périodiques pour faire le point sur les actions en cours. A la fin de chaque rencontre tenue à huis clos, un porte-parole est désigné pour faire le point avec la presse.
Le rappeur Niagass s’essaie au théâtre
Le rappeur Niagass a été aperçu dans les derniers épisodes du téléfilm « koor de Soleil Levant ». Après ses succès dans le rap, Niagass s’essaie au théâtre maintenant. Pour un début, il développe un vrai talent de comédien. Il ne manque pas de faire rire les téléspectateurs de la TFM
Arrêt du déminage à Goudomp
Les populations de Goudomp sont très inquiètes depuis l’arrêt des opérations de déminage dans la zone depuis le 14 mai dernier. Elles sont toutes de potentielles victimes de ces engins de la mort. Des éléments armés supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc) avaient sommé les démineurs de l’Ong humanitaire Inclusion d’arrêter leurs activités parce qu’ils étaient en train de menacer leur zone de retranchement. La société civile locale est montée au créneau pour faire un plaidoyer en faveur de la reprise des opérations. Le président fondateur du Mouvement Goudomp, Olivier Boucal, appelle les autorités à trouver un consensus avec le Mfdc pour la reprise des opérations. A l’en croire, le département de Goudomp a beaucoup souffert du conflit irrédentiste. Il interpelle le Président Macky Sall pour résoudre définitivement ce problème.
Le propriétaire du pitbull condamné à un mois de prison
Le verdict dans l’affaire du pitbull est tombé hier. Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Pikine Guédiawaye a condamné hier le propriétaire du chien pitbull à une peine de six mois de prison dont un mois ferme. Saliou Diouf, qui a comparu hier à la barre, a été arrêté lorsque son chien avait mordu gravement le talibé Abdoulaye Baldé. Saliou Diouf a été arrêté et déféré au parquet le 10 mai dernier. Depuis lors, il attendait son procès en prison. Il est poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité non déterminée. M. Diouf avait battu en brèche les accusations portées contre sa personne. Il en a imputé la faute au talibé qui, selon ses dires, n’a pas été attaqué dans la rue. Il soutient que le talibé est entré chez lui sans autorisation et a provoqué le chien qui l’a poursuivi avant de le mordre
À travers un nouveau livre, Hamidou Anne dresse le portrait de ce « patriarche » engagé pour la construction du Sénégal et pour l’achèvement du projet panafricaniste de par l’éducation, la souveraineté, la justice et l’amitié entre les peuples
Un nouvel ouvrage vient de paraître pour documenter la vie et l’immense œuvre d’Amadou Mahtar Mbow. Ce patriarche sénégalais reconnu au-delà de son pays, constitue la trame du livre « Amadou Mahtar Mbow, une vie, des combats », lancé ce vendredi 31 mai 2019 à Dakar. À travers cette biographie, Hamidou Anne jette le voile sur ce personnage à la fois, enseignant, soldat, militant politique, diplomate et par dessus tout icône nationale. « La vie d’Amadou Mahtar Mbow est un roman, un essai politique, une poésie de l’humain et un traité de vie », estime d’ailleurs à juste titre, l'auteur.
L’ouvrage édité par la maison "Vives voix", s’inscrit dans la collection « Figures », destinée selon sa directrice Nayé A. BAthIly, à interroger le patrimoine immatériel des territoires africains en mettant en exergue des personnalités marquantes de par leur empreinte sur le continent.
L’auteur Hamidou Anne est né en 1983 au Sénégal. Ancien élève de l’ENA, il vit et travaille à Dakar. Co-auteur de l’ouvrage collectif « Politisez-vous ! » (United Press, 2017), il a aussi publié « Panser l’Afrique qui vient ! » (Présence Africaine, 2018).