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26 juillet 2025
RABAT ET DAKAR MAIN DANS LA MAIN
Lors de la clôture de la session parlementaire sénégalaise, le représentant marocain Abdel Fassi-Fihri a plaidé pour une coopération africaine accrue, saluant les liens historiques entre les deux nations
Devant les députés réunis en clôture de la session ordinaire unique en 2024-2025, Abdel Fassi-Fihri, représentant du président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, a prononcé un discours marqué par l’amitié et la coopération entre Rabat et Dakar. Il a salué la solidité des liens historiques entre les deux pays et plaidé pour un renforcement de la diplomatie parlementaire africaine face aux défis contemporains.
« Le renouveau institutionnel que connaît le Sénégal est adossé à la sagesse politique dont ses élites ont fait preuve depuis l’aube de l’indépendance, pour donner naissance à un modèle démocratique propre au pays, qui se consolide au gré des échéances politiques, grâce à l’appropriation populaire des vertus de la participation, du dialogue et de l’alternance. Les relations entre le Royaume du Maroc et la République du Sénégal se distinguent par leur profondeur historique, leur constance et la densité des liens humains, culturels et politiques qui les unissent. Ancrée dans une amitié sincère et une solidarité agissante, cette relation bilatérale n’a cessé de se renforcer au fil des décennies, portée aujourd’hui par la vision éclairée du Roi Mohammed VI et de Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal, ainsi que par la volonté commune de consolider les fondements d’un partenariat stratégique exemplaire en Afrique.
La coopération maroco-sénégalaise s’illustre par la diversité de ses domaines d’action, allant de l’éducation à la santé, en passant par l’agriculture, les infrastructures et la formation professionnelle. Cette coopération s’inscrit dans une approche fondée sur le partage d’expériences, le transfert de savoir-faire et le respect mutuel. Elle reflète l’engagement ferme des deux pays à promouvoir un développement solidaire au service de leurs peuples respectifs. Au niveau parlementaire, les échanges fructueux et les concertations régulières entre les institutions législatives des deux pays traduisent une volonté commune d’élever la diplomatie parlementaire à un niveau supérieur. Ces interactions contribuent à renforcer la convergence des positions sur les grandes questions régionales et internationales, tout en favorisant l’émergence d’une voix africaine unie, porteuse de paix, de stabilité et de développement. Le contexte international actuel et ses défis inédits nous appellent, nous, parlementaires africains, à coopérer de manière plus soutenue et à coordonner nos actions à tous les niveaux pour être à la hauteur des attentes des peuples qui nous ont mandatés ».
L'ASSEMBLÉE FAIT L'UNANIMITÉ
Après seulement huit mois de fonctionnement, opposition, majorité et non-inscrits s'accordent à reconnaître les "avancées significatives" réalisées, promettant de poursuivre "main dans la main" cette dynamique de rupture
Unanimement, les députés de l’opposition parlementaire, de la majorité et les non-inscrits ont, par la voix de leurs représentants, salué les avancées significatives de la 15e Législature du Sénégal après seulement huit mois de fonctionnement.
Témoignages poignants, civilités et assurances ont émaillé la cérémonie de clôture de la session ordinaire unique 2024/2025 de l’Assemblée nationale du Sénégal. C’est dans un hémicycle empreint de solennité que les différents orateurs se sont exprimés. Voix tonnante et captivante, Aïssata Tall a, d’emblée, salué l’énorme travail accompli par les députés de la 15e Législature. Cependant, la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal a estimé que le chemin à parcourir reste encore long. « Nous avons, certes, travaillé, et même beaucoup travaillé, mais beaucoup reste encore à faire. Et je suis convaincue que, sous votre impulsion, nous poursuivrons ce travail », a-t-elle lancé au président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye. Pour la députée de Takku, la prochaine session budgétaire se profile déjà, avec à la clé des questions financières lancinantes, ainsi que la situation économique et sociale du pays.
S’adressant toujours au maître de séance, elle a poursuivi: « Nous savons que vous avez à cœur de nous mettre dans les meilleures conditions. Vous avez engagé des réformes, que nous poursuivrons avec vous tant qu’elles sont faites dans l’intérêt du peuple sénégalais. Nous sommes là, tous ensemble, la main dans la main : députés de la majorité, non-inscrits, et députés de l’opposition parlementaire, pour accompagner cette impulsion nouvelle à l’Assemblée nationale, une institution vénérable ». Sans déroger à la règle, le président du groupe parlementaire Pastef/Les Patriotes, Mohamed Ayib Salim Daffé, a félicité ses collègues et réaffirmé leur volonté de rompre avec les pratiques du passé. À ce titre, a-t-il déclaré, l’organisation spéciale de la cérémonie de clôture de cette année témoigne de la volonté de rupture et de transparence du président de l’Assemblée nationale, ainsi que de tous les députés présents, à travers les différents groupes parlementaires et les non-inscrits.
« Nous pourrons tirer un bilan satisfaisant », s’est-il réjoui, tout en énumérant les innovations majeures de la 15e Législature. « L’Assemblée a trois compétences constitutionnelles : voter la loi, contrôler l’action du gouvernement et évaluer les politiques publiques. En ce qui concerne la procédure législative, nous avons abattu un travail intense d’élaboration, d’instruction et d’adoption des lois — qu’il s’agisse de lois de finances, de lois ordinaires, organiques ou constitutionnelles — durant cette session ordinaire unique », a-t-il souligné. En dehors des projets de loi, poursuit-il, l’Assemblée a adopté deux propositions de loi, notamment la réforme du règlement intérieur, menée de manière concertée, collégiale et inclusive. Mieux encore, ajoute le député de Pastef, il faut saluer le dynamisme des 14 commissions permanentes et magnifier leurs actions dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale.
Dans la même optique, Ayib Daffé a souligné le rôle capital joué par la commission des délégations et celle du contrôle et de la comptabilité, ainsi que l’élaboration du guide méthodologique de l’Assemblée nationale du Sénégal et la réforme du règlement intérieur. « Ce bilan est satisfaisant, mais nous ne devons pas dormir sur nos lauriers. Nous devons poursuivre dans l’amélioration continue et redoubler d’efforts lors de la prochaine session ordinaire unique », a-t-il exhorté. Représentant les députés non-inscrits, Moussa Amady Sarr a saisi la balle au bond. Le député a abondé dans le même sens que ses collègues.
Selon lui, au cours de cette session, les non-inscrits ont tenu leur rang. Loin d’une opposition systématique ou d’un alignement aveugle, ils ont, dit-il, porté une voix singulière, exigeante, mais intrinsèquement constructive, guidée par un seul impératif : l’intérêt supérieur de la nation. « Nous sommes convaincus que c’est par la voie du dialogue républicain, le respect des divergences et le sens évident du bien commun que nous pourrons consolider la cohésion nationale et restaurer la confiance entre les gouvernés et le gouvernement », a-t-il conclu.
Par Rama YADE
IRAN-AFRIQUE : DES LIENS QUE LES FRAPPES AMERICAINES RISQUENT D’ENTRAVER (OU ACCELERER)
S’inscrivant dans le cadre d’une résistance anti-impérialiste plus large à l’Occident, les investissements de Téhéran ont élevé le continent au rang de priorité stratégique.
Au cours des dernières décennies, l’engagement de plus en plus profond de l’Iran en Afrique, en particulier dans le secteur militaire, est devenu la pierre angulaire de sa politique étrangère. S’inscrivant dans le cadre d’une résistance anti-impérialiste plus large à l’Occident, les investissements de Téhéran ont élevé le continent au rang de priorité stratégique.
La diplomatie des drones
La diplomatie iranienne des drones s’est déployée de l’Ouganda où le Président iranien Ebrahim Raïssi avait conclu une tournée africaine incluant le Kenya et le Zimbabwe en juillet 2023 jusqu’au Soudan -une porte d’entrée clé vers la mer Rouge- où l’Iran est soupçonné de fournir des équipements militaires aux Forces armées soudanaises depuis que les deux pays ont repris leurs relations diplomatiques en octobre 2023. A la suite du coup d’Etat de 2022, le Niger, après avoir rouvert son ambassade à Téhéran, est devenu un précieux partenaire dans le domaine de l’enrichissement de l’uranium. En 2024, dans la foulée de la visite du Premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine à Téhéran en janvier, des rapports suggéraient que l’Iran avait conclu un accord secret pour 300 tonnes d’uranium raffiné en provenance du Niger, suscitant l’inquiétude à Washington. Sans doute n’est-ce pas un hasard que ce même Premier ministre ait été reçu au département d’Etat en avril 2025, le même mois où un autre accord de coopération conjointe avait été signé avec l’Iran, couvrant divers secteurs, notamment les mines, l’énergie, l’industrie et le transfert de technologie.
Les moteurs de l’engagement de l’Iran
Les raisons de l’engagement iranien en Afrique sont au moins de trois ordres :
- Idéologique : cherchant à sortir de son isolement diplomatique, l’Iran a prolongé en Afrique son «Axe de la Résistance» contre Israël, notamment au Sahel, où Téhéran perçoit la montée du sentiment antioccidental comme une occasion historique d’accroître sa présence dans la région. En 2022, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’est rendu au Mali dans la foulée du coup d’Etat de Assimi Goïta, laissant imaginer le rôle de l’Iran dans le déploiement de drones contre les Touaregs dans le Nord du Mali.
- Politique : Ces alliances africaines jouent un rôle important dans le développement de son programme nucléaire ainsi que sur la question des droits de l’Homme, sujet central des résolutions adoptées aux Nations unies où les pays africains représentent 28% des voix. L’Iran compte sur les valeurs conservatrices pour rallier à sa cause des pays comme l’Ouganda, où le Président Ebrahim Raïssi avait salué sa législation anti-Lgbt+, lors de sa visite dans le pays.
- Sur le plan économique, l’accès de l’Iran à l’uranium du Niger, l’or du Burkina Faso et du Mali, le lithium du Zimbabwe et le cobalt de l’Ouganda, lui a permis de contourner partiellement les lourdes sanctions imposées par les Etats-Unis et d’avoir accès à des composantsclés pour ses systèmes de défense. Pour ces pays africains sous sanction occidentale, ce regain de coopération avec l’Iran a pu apparaître comme une aubaine aussi.
Pendant les frappes, l’Afrique appelle à la désescalade
Par exemple, le Burkina Faso, sous régime militaire depuis 2022, collabore activement avec l’Iran sur un programme nucléaire civil. C’est sans doute la raison pour laquelle, le 12 juin 2025, il a été le seul pays africain à voter contre la résolution de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) condamnant l’Iran pour «non-respect de ses obligations» dans le domaine nucléaire, aux côtés de la Russie et de la Chine. Néanmoins, de nombreux pays africains soutiennent le droit de Téhéran à développer une industrie nucléaire civile à des fins pacifiques. Cela explique pourquoi des pays comme l’Afrique du Sud, le Ghana et l’Egypte se sont abstenus lors de ce même vote. Cette attitude fait écho à la déclaration conjointe publiée le 17 juin par 21 pays dont 11 Etats africains, condamnant les frappes aériennes d’Israël et appelant à une zone exempte d’armes nucléaires dans la région. Les Etats concernés sont l’Algérie, le Tchad, la Gambie, les Comores, la Mauritanie, la Somalie, le Soudan, Djibouti et l’Egypte, cette dernière étant à l’origine de cette initiative du fait de sa dépendance au gaz naturel iranien.
Les ambitions économiques de l’Iran
Pour l’Iran, perdre l’Afrique aurait des conséquences incalculables qui s’étendraient au-delà des partenariats de sécurité. La poussée de l’Iran en Afrique se fait dans un contexte d’investissements croissants des Etats du Golfe en Afrique et d’une concurrence croissante entre eux sur le sol africain. Bien que les échanges commerciaux de l’Iran avec l’Afrique, d’une valeur de 800 millions de dollars en 2025 (1,3 milliard de dollars selon la Chambre de commerce conjointe Iran-Afrique), ne représentent actuellement que 3% de ses exportations et 1% de ses importations, ces chiffres ont doublé sous la Présidence Raïssi. Au moment où éclate «la guerre des douze jours», les Iraniens visaient un volume commercial annuel de 10 milliards de dollars au cours des trois prochaines années.
Déjà en avril dernier, le troisième sommet Iran-Afrique à Téhéran a donné au Président iranien Massoud Pezeshkiyan l’occasion de présenter ces ambitions à 700 chefs d’entreprise issus de 38 pays africains, selon les médias iraniens.
Pour mesurer les ambitions de l’Iran, il suffit de constater que ses objectifs ne se sont pas limités aux pays autoritaires. En juillet 2023, lors de la visite du Président Raïssi au Kenya -aujourd’hui un allié majeur non membre de l’Otan-, le président William Ruto a désigné l’Iran comme «un partenaire stratégique clé du Kenya» et a annoncé la signature de cinq protocoles d’accord bilatéraux dans divers secteurs, des technologies de l’information à la pêche. Parmi les projets, une usine dans la ville portuaire de Mombasa produira un véhicule de fabrication iranienne appelé Kifaru, qui signifie «rhinocéros» en kiswahili.
Le soft power iranien en Afrique
Le déploiement d’outils de soft power de plus en plus sophistiqués illustre les ambitions de l’Iran en Afrique, à l’image de ces instituts islamiques ouverts dans une trentaine de pays africains, de la fourniture de services sociaux gratuits par le Croissant-Rouge iranien et le Comité de secours de l’imam Khomeini ou encore des activités missionnaires de l’Université internationale Al-Mustafa. Le pays le plus peuplé d’Afrique, le Nigeria, est une cible privilégiée. Grâce aux conversions, la population chiite y a considérablement augmenté. C’est également au Nigeria que «Hausa TV» a été lancée en 2017, dans le but d’atteindre les 50 millions de locuteurs haoussas en Afrique de l’Ouest.
Les frappes américaines : menace ou catalyseur
Si les ambitions extérieures de l’Iran peuvent être affectées par les frappes américaines et israéliennes, les difficultés de Téhéran au Moyen-Orient peuvent, à l’inverse, renforcer sa détermination et accélérer son engagement africain, de la même manière que la Russie a tiré parti des ressources africaines et de la colère anti-occidentale pour alimenter sa guerre en Ukraine. L’issue dépendra de la résilience du régime iranien et de la concurrence entre grandes puissances sur le continent. Pour les pays africains, cette relation comporte à la fois des opportunités de coopération et des risques d’être piégés dans des tensions géopolitiques plus larges qui pourraient finalement saper leur propre stabilité.
Rama YADE
Directrice Afrique Atlantic Council
MALICK DAFF AFFICHE L’AMBITION DU DOUBLE COUPE-CHAMPIONNAT
Sacré pour la 13e fois Champion du Sénégal de football, le Jaraaf de Dakar vise désormais la Coupe du Sénégal et renforcer sa suprématie au niveau national.
Sacré pour la 13e fois Champion du Sénégal de football, le Jaraaf de Dakar vise désormais la Coupe du Sénégal et renforcer sa suprématie au niveau national. Après la satisfaction d’avoir offert au club «Vert et Blanc» ses deux derniers titres de 2018 et 2025, l’entraineur Malick Daff a l’objectif tourné vers le doublé, lors de la finale qui l’opposera à Génération Foot.
Après avoir savouré la joie du sacre obtenu, le dimanche 29 juin 2025, lors de la 30e et dernière journée du Championnat national professionnel, la Ligue 1 Pro, le Jaraaf de Dakar vise désormais le doublé lors de la finale de la Coupe du Sénégal qui l’opposera à Génération Foot. Fier et satisfait du nouveau titre devant l'Union sportive (US) de Gorée et l'Union sportive (US) de Ouakam, l’entraîneur Malick Daff a affiché cette ambition après sa belle victoire contre HLM (4-1). «Je ne peux pas être fier. Mais, comme on dit, avec l'humilité, on va retourner au travail dès demain pour préparer la finale. Moi, c'est à la fin que je vais faire mon bilan. Parce que, pour moi, il reste encore une finale. Une finale est très importante. Il est important de gagner cette finale», a-t-il déclaré au coup de sifflet final.
Le technicien a ainsi affiché sa satisfaction d’avoir offert au club «Vert et Blanc» ses deux derniers titres, en 2018 et 2025. «Cela demande des satisfactions quand vous êtes Champion dans une équipe comme le Jaraaf. En Ligue Pro, c'est la deuxième fois que le Jaraaf est Champion. C'est moi qui lui ai donné ces deux derniers titres. Comme on dit, le championnat sénégalais reste le championnat sénégalais», a-t-il déclaré, avant de saluer le travail accompli par son staff technique et tous ses joueurs qui ont traversé une saison difficile. «Il n'y a pas de différence entre les équipes. La différence, c'est le travail au quotidien et aussi l'humilité. On est resté concentrés, du début à la fin. On savait qu’on devait gagner. Il n’était pas question de se contenter d’un nul alors qu’on était au coude-à-coude avec l’US Gorée.»
Par Mamadou THIAM
SENEGAL : POUR UNE ORIENTATION STRATEGIQUE FIXEE AU-DELA DES ALTERNANCES POLITIQUES
Comment ancrer les stratégies de développement dans une vision nationale pérenne pour 2050. ?
Comment ancrer les stratégies de développement dans une vision nationale pérenne pour 2050.
LE SYNDROME DE LA TABLE RASE : POURQUOI NOS PROGRAMMES MEURENT AVEC CHAQUE PRESIDENT ?
Depuis les années 2000, le Sénégal vit au rythme des alternances politiques et des stratégies économiques associées. Wade lance la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA), Sall lui succède avec le Plan Sénégal Émergent (PSE), Diomaye Faye dévoile aujourd’hui le "Sénégal Vision 2050". Chaque changement de régime enterre le programme précédent, y compris certains projets viables. Cette réinitialisation itérative se manifeste par :
• La malédiction de la "tabula rasa" en lieu et place de la gestion de l'héritage stratégique : L'arrivée de chaque nouveau président s'accompagne naturellement de nouvelles orientations, mais cette nécessaire évolution mérite d'être conciliée avec la préservation des acquis antérieurs pour garantir l'efficacité administrative et l’efficience des ressources.
• Des stratégies personnifiées : La SCA = Wade ; le PSE = Sall ; Vision 2050 = Faye. Leur survie dépend du mandat présidentiel, non de leur pertinence économique.
• L'incompatibilité des temporalités : La durée du mandat est de 5 ans alors que l’émergence par des transformations profondes (éducation, industrie, infrastructures…) exige 30 à 50 ans de continuité.
• Le piège de la verticalité : Programmes conçus "d’en haut", sans consultation réelle de l’opposition, des collectivités locales, du secteur privé ou de la société civile. Résultat : légitimité fragile et appropriation limitée.
• Le risque de gaspillage : Arrêts brutaux de projets, perte de crédibilité auprès des investisseurs, défiance des partenaires internationaux.
Conséquence majeure : Le Sénégal peine à sortir de la trappe des revenus intermédiaires, faute de capitaliser sur des acquis de long terme.
DU COURT-TERMISME POLITIQUE A LA PATIENCE DU BATISSEUR.
Quels piliers pour une révolution de gouvernance ?
Face à ce constat, une refonte de la démarche peut être envisagée. Sans prétendre à l'exhaustivité, voici quelques exemples de leviers pour une Vision Long Terme (VLT) :
1. L’ancrage institutionnel pour une boussole indépendante
• Consécration référendaire d’une Vision Long Terme (VLT), rendant son "noyau dur" inamovible sauf par la même procédure.
• Loi-Cadre d’Orientation du Développement (LCOD) : Votée à la majorité qualifiée, fixant les objectifs stratégiques pour 30-50 ans. Sa modification exigerait le même seuil.
• Conseil National de la Prospective (CNPDD) : Institution technique indépendante (experts, Cour des Comptes, CES, HCCT, société civile). Missions clés : -Aligner les plans quinquennaux sur la VLT -Publier des évaluations indépendantes accessibles -Servir de "mémoire stratégique" lors des alternances
2. Le consensus national comme méthode
• États Généraux ou Dialogue National du Développement : Assises nationales inclusives (opposition, patronat, syndicats, OSC, diaspora) pour coconstruire la vision.
• Consensus Social solennel : Engagement signé par les forces politiques et sociales, transcendant les clivages.
• Décentralisation opérationnelle : Intégration de la vision dans les plans locaux de développement.
3. Flexibilité encadrée : cap stable, agilité des moyens
• Noyau dur intangible : Valeurs, objectifs finaux (souveraineté alimentaire, transition énergétique…) et projets structurants (ex : boucle ferroviaire nationale)
• Ajustements tactiques : Chaque gouvernement adapte les moyens via son plan quinquennal, sous contrôle du CNPDD.
• Revues décennales : Évaluations participatives pour mises à jour structurées.
CONCLUSION : LE PARI DE LA MATURITE
L’enjeu est profond et mérite, à minima, réflexion. Comment passer des programmes présidentiels éphémères à une vision nationale pérenne, dépersonnalisée et institutionnellement ancrée ? Il s'agit là d'une véritable maturité politique, où la prise en compte de l’intérêt général doit prévaloir sur les calculs partisans. Le défi n’est pas technique, mais éminemment politique : voulons-nous doter le Sénégal d’une boussole fixe pour les générations futures ? L’alternance récente offre une opportunité renouvelée de bâtir enfin les fondations de l’émergence du pays. La réussite de la « Vision 2050 » dépendra de sa capacité à s’inscrire dans ce cadre pérenne.
Mamadou THIAM
Citoyen Républicain
LES AUDITEURS FIDÈLES À SUD FM
La première radio privée du Sénégal, inaugurée le 1er juillet 1994 par l'ancien président Abdou Diouf, continue de fidéliser ses auditeurs qui saluent la véracité de ses informations et plaident pour une amélioration de la qualité d'écoute
La radio Sud Fm souffle, ce mardi 1er juillet 2025, sa 31e bougie. Sen Radio, la première radio privée du Sénégal a démarré ses programmes le 1er juillet 1994, suite à son inauguration par l’ancien président Abdou Diouf, en compagnie de ses homologues Ould Taya de la Mauritanie, Alpha Oumar Konaré du Mali… aux côtés de la Direction général et du personnel avec à sa tête feu Babacar Touré, alors Président directeur général (PDG) de Sud Communication. 31 ans après, les auditeurs expriment leur satisfaction des informations vraies et justes relayées.
1er juillet 1994 – 1er juillet 2025, Sud Fm Sen Radio a 31 ans. Plus de 31 ans au service des populations, de la pluralité de l’information, de la démocratie et du respect des libertés, les auditeurs apprécient la présence de Sen Radio dans le paysage médiatique. Interrogés, les auditeurs basés à Diourbel, qui se disent satisfaits des informations relayées par la première radio privée du Sénégal, saluent les efforts consentis par la Direction générale pour améliorer la qualité de l’écoute. Mody Barry, fidèle auditeur de Sud Fm, confie : «je souhaite joyeux anniversaire à Sud Fm mais aussi au Directeur général, Baye Omar Gueye et tous les agents. Quand je reçois une information, j’attends que cette information soit relayée sur les ondes de Sen Radio pour que je puisse être sure que qu’elle est vraie».
C’est une radio qui lui permet de vérifier la véracité d’une information. «C’est une radio qui informe vraie et juste. Je les encourage. Toutefois, nous avons quelques soucis techniques pour écouter la radio. Nous exhortons la Direction générale à faire des efforts pour améliorer la qualité de l’écoute».
Pour Mor Ndiaye, un autre auditeur de Sud Fm, «c’est une radio qui informe vraie et juste et m’a permis de tisser des relations avec les agents de la radio». Les auditeurs plaident pour la rediffusion des certaines émissions. Il s’agit des émissions politiques, de culture générale, économie, sante, entre autres.
Mor Ndiaye demande l’ouverture d’un bureau commercial ou d’une station qui permettrait aux populations de Diourbel de pouvoir passer leurs annonces. Pour rappel, Sud Fm est la première radio privée du Sénégal crée en 1994.
ENTRE REFORME INSTITUTIONNELLE ET DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE
L’Assemblée nationale a clôturé, ce lundi 30 juin, sa session ordinaire unique de l’année 2024-2025, lors d’une cérémonie solennelle marquée par la présence de délégations parlementaires venues de pays frères de la Gambie, le Maroc et la Mauritanie
Le président de l’Assemblée nationale a présidé hier, lundi 30 juin, la cérémonie officielle de clôture de la session ordinaire unique de l’année 2024-2025 de l’Assemblée nationale en présence des représentants des parlementaires de pays frères de la sous-région dont la Gambie, le Maroc et la Mauritanie. Dans un discours officiel, Malick Ndiaye, président de l’Assemblée a salué « l’engagement collectif remarquable, face à des défis considérables » de la 15e législature.
L ’Assemblée nationale a officiellement clôturé, ce lundi 30 juin, sa session ordinaire unique de l’année 2024-2025, lors d’une cérémonie solennelle marquée par la présence de délégations parlementaires venues de pays frères de la sous-région, notamment la Gambie, le Maroc et la Mauritanie. Dans son discours officiel, Malick Ndiaye, président de l’Assemblée a salué « l’engagement collectif remarquable, face à des défis considérables » de la 15e législature. « Dès l’installation de la 15ᵉlégislature, le 2 décembre 2024, nous avons dû faire face à une urgence institutionnelle : le vote du budget 2025 dans des délais extrêmement serrés. Grâce à la mobilisation exemplaire des commissions, à la rigueur du Bureau, et à votre disponibilité et assiduité constantes, nous avons relevé ce défi avec succès. », a-t-il déclaré sous les applaudissements de ses collègues députés.
Poursuivant dans cette lancée, le président de l'Assemblée nationale, El Malick Ndiaye est également revenu sur les réformes introduites dans le nouveau règlement intérieur adopté, le vendredi 27 juin dernier et qui selon lui, « consacrent un Parlement plus exigeant, plus transparent et plus redevable ». En effet, estimant que « nous avons très vite identifié l’obsolescence de nos textes internes règlement intérieur, règlement administratif, règlement financier, statut du personnel devenus de véritables entraves à notre efficacité je dirai de notre efficience », Malick Ndiaye a indiqué que « le règlement administratif et le statut du personnel maintenaient notre administration dans une insécurité juridique incompatible avec les standards d’une institution moderne ». « Le règlement financier, quant à lui, datait de 1963: il n’était plus conforme aux exigences de bonne gouvernance. Sa réforme était donc indispensable » a-t-il fait remarquer.
« Avec vos contributions, ces textes ont été revus. Nous avons désormais une base solide pour une action institutionnelle efficiente et responsable » a encore ajouté le président de l’Assemblée nationale en rappelant que la réactivation de la Commission évaluation des politiques publiques huit ans plus tard le référendum de 2016 qui a élargi la mission du parlement. Prenant la parole lors de cette cérémonie, Me Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal (opposition), a félicité le président El Malick Ndiaye pour le travail accompli durant les six mois de session, tout en l’invitant à maintenir cette cadence. « Vous nous avez demandé de faire le bilan. Le bilan, c’est une rétrospective, une rétrospective des six derniers mois que nous avons consacrés à notre institution et au peuple. Mais il faut savoir qu’il reste encore beaucoup à faire… »
Malick Ndiaye annonce « le Parlement chez vous »
À peine le nouveau règlement intérieur adopté, le président de l’Assemblée nationale engage un autre chantier. S’exprimant hier, lundi 30 juin, Malick Ndiaye a annoncé une nouvelle initiative visant à renforcer la redevabilité des députés et à rapprocher davantage l’institution des citoyens. Dénommée « Le Parlement chez vous », initiative, actuellement à l’étude au sein du Bureau et de la Conférence des présidents prévoit une tournée dans les 14 régions du pays. Précisant au sujet de cette campagne « qu’il ne s’agit nullement d’une remise en question des vacances parlementaires des députés, mais plutôt d’un engagement supplémentaire au service du peuple », qui sera sanctionné par un rapport consolidé destiné à l’Exécutif, en vue d’une meilleure prise en compte des préoccupations des populations lors de la prochaine session budgétaire.
La vitalité démocratique sénégalaise saluée
La 15e législature a clôturé hier, sa session ordinaire unique de l’année 2024-2025, en présence des représentants des parlementaires de pays de la sous-région. Invités à prendre la parole devant l’hémicycle, le président de l'Assemblée nationale de la Gambie, Fabakary Jatta celui de l’Assemblée nationale mauritanienne, Mohamed Bamba Ould Meguett et du Vice-président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, Abdel Fassi-Fihri ont salué la vitalité démocratique sénégalaise dans leurs discours empreint d’émotion et de fraternité.
Sept mois après leur installation, le 2 décembre, les députés la 15e législature de les 165e ont procédé hier, lundi 30 juin à la clôture de la session ordinaire unique de l’année lors d’une cérémonie officielle tenue en présence des représentants des parlementaires de pays de la sous-région. Parmi eux , le président de l'Assemblée nationale de la Gambie, Fabakary Jatta celui de l’Assemblée nationale mauritanienne, Mohamed Bamba Ould Meguett et du Vice-président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, Abdel Fassi-Fihri. Invités à prendre la parole devant l’hémicycle, les trois invités d’honneur ont salué la vitalité démocratique sénégalaise dans leurs discours empreint d’émotion et de fraternité.
Premier orateur, Abdel Fassi-Fihri, vice-président de la Chambre des Représentants du Maroc a salué « l'approfondissement de la pratique démocratique sénégalaise », fruit selon lui « d'une sagesse politique cultivée depuis l'indépendance ». « Le Sénégal a su forger un modèle démocratique unique, qui se consolide à chaque échéance électorale » a-t-il déclaré tout en plaidant pour une coopération renforcée entre parlements africains. « Face aux défis inédits de notre époque, nous, parlementaires africains, devons coordonner nos actions et parler d'une seule voix pour répondre aux attentes des peuples que nous représentons. », a-t-il lancé
« Ce moment n’est pas seulement un moment institutionnel, c’est une célébration de la démocratie sénégalaise, de sa vitalité avec des échanges nourris, des choix courageux, des décisions engageantes. » a lancé pour sa part le président de l’Assemblée nationale de la Mauritanie tout en rendant un hommage à ses collègues députés sénégalais pour la qualité des débats et de leur engagement durant cette session parlementaire. « M. le Président, votre geste empreint d’élégance et de fraternité incarne à merveille les liens profonds et vivants qui unissent nos deux nations, nos peuples frères, nos dirigeants et nos parlements. A travers les débats nourris tout au long de cette session qui s’achève, les décisions engageantes, c’est l’âme de votre peuple qui a vibré dans cet hémicycle. C’est la voix du Sénégal profond, de ses espoirs, de ses luttes qui a été entendue », a notamment assuré le président Mohamed Bamba Ould Meguett
Le président de l'Assemblée nationale de la Gambie a magnifié l’importance et la profondeur du lien qui unit le peuple sénégalais et gambien. « Être ici, en ce jour, marque l’importance et la profondeur du lien qui unit nos deux nations, et plus encore, nos institutions parlementaires. Le Sénégal et la Gambie ne sont pas simplement des voisins : nous sommes une seule et même famille, unie par l’histoire, les cultures croisées, des aspirations communes et un destin indissociable », a dit Fabakary Jatta qui n’a pas manqué de saluer l’engagement des députés en ces termes. « Nous avons observé avec admiration la 15e législature de l’Assemblée nationale du Sénégal, à travers son engagement résolu à remplir son mandat constitutionnel, ses délibérations vigoureuses, ses lois judicieuses, et sa capacité à assurer le contrôle de l’action gouvernementale ».
Abass Fall, ministre du Travail, de l’emploi et des relations avec les institutions : « Pour la première fois dans l'histoire du parlement sénégalais… »
Venu représenter gouvernement, Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions s’est félicité de cette initiative du président de l’Assemblée nationale. « Pour la première fois dans l'histoire du parlement sénégalais, les députés marquent la clôture de la session unique par une cérémonie officielle à laquelle sont conviés des autorités de la République et des parlementaires de pays frères de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) », s’est-il réjoui avant de lancer. « Cette initiative du Président de l'Assemblée nationale, Monsieur Malick Ndiaye, et de son équipe est la preuve d’une institution parlementaire dynamique et ancrée dans la volonté d’une coopération parlementaire conformément aux principes de de politique d’intégration africaine du Gouvernement sénégalais ».
MATAM A L’HONNEUR, LES SCIENCES TOUJOURS A LA TRAINE
L’examen du Baccalauréat général 2025 démarre ce mardi 1er juillet sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 166 400 candidats répartis dans 480 centres d’examen.
L’examen du Baccalauréat général 2025 démarre ce mardi 1er juillet sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 166 400 candidats répartis dans 480 centres d’examen.
L e compte à rebours est terminé. Ce mardi 1er juillet 2025, les épreuves du premier tour du Baccalauréat général débutent sur l’ensemble du territoire sénégalais. Au total, 166 400 candidats sont attendus dans les 480 centres d’examen pour décrocher le premier diplôme de l’enseignement supérieur.
Après le Bac technique tenu plus tôt, cette session générale marque une étape cruciale pour des milliers de jeunes. À l’occasion du lancement de la plateforme Campusen, en mai dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, avait livré les grandes tendances de cette édition 2025 : « La répartition par série montre une prédominance marquée des séries littéraires avec 137 046 candidats, contre seulement 26 630 dans les séries scientifiques. » Une évolution qui renforce une dynamique déjà bien installée.
Le ministre avait souligné que cette orientation littéraire, bien qu’en progression de 6 714 candidats par rapport à 2024, contraste avec la croissance très modeste dans les filières scientifiques, qui ne gagnent que 125 candidats supplémentaires. « Cette réalité pose question à l’heure où le pays mise sur le développement par le capital humain et l’innovation », avait-il averti.
Pour cette session, près de 4,9 millions d’épreuves seront imprimées, couvrant toutes les séries et spécialités. En prévision, 80 000 diplômes sont en cours de préparation pour les futurs bacheliers, selon les chiffres avancés par le ministère. Le dispositif mis en place mobilise 596 jurys répartis dans les 480 centres à travers le pays.
La région de Matam, qui s’était illustrée en 2024 par ses excellents résultats au Bac, a été choisie pour accueillir le lancement officiel des épreuves. C’est donc dans cette région que le ministre Dr Diouf se rendra ce mardi, en signe de reconnaissance des performances éducatives enregistrées. Autre innovation de cette année : la plateforme Campusen a été activée en amont de l’examen. Dr Diouf a précisé que la phase d’orientation des bacheliers débutera le 29 août 2025. Objectif affiché : offrir aux nouveaux admis une meilleure préparation en vue de leur entrée dans l’enseignement supérieur, et assurer une coordination efficace entre les différents acteurs du système universitaire.
MULTIPLE PHOTOS
REVUE DE PRESSE SENEGALAISE DU MARDI 1ER JUILLET 2025
Les réformes économiques engagées par le président Diomaye Faye, les violences urbaines à Camberène, les préparatifs du baccalauréat, les secousses dans le secteur judiciaire, et l’actualité sportive, sont au menu de la Presse de ce jour
L’actualité sénégalaise de ce mardi 1er juillet est riche et plurielle. Elle se décline autour de grandes thématiques dominées par les réformes économiques engagées par le président Diomaye Faye, les violences urbaines à Camberène, les préparatifs du baccalauréat, les secousses dans le secteur judiciaire, et l’actualité sportive.
REFORMES ECONOMIQUES : LE PRESIDENT DIOMAYE TRACE SA VOIE
L’un des grands sujets de ce jour reste la réforme économique engagée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Le Soleil ouvre sur « L’urgence d’une réforme », mettant en lumière les propos du chef de l’État sur la nécessité de refonder la gouvernance économique pour répondre aux exigences sociales et structurelles du pays. Cette dynamique est relayée par Yoor-Yoor, qui salue « Le grand plaidoyer du président Diomaye », notant sa volonté de promouvoir une politique budgétaire responsable, équitable et souveraine.
Dans le même sillage, L’AS résume la pensée présidentielle en titrant : « Le président Diomaye livre sa recette », insistant sur la volonté du chef de l’État d’inscrire son action dans la transparence et l’efficacité économique. À noter également que WalfQuotidien, dans un dossier sur les finances publiques, évoque « L’inévitable cure d’amaigrissement » à travers les réformes proposées par des économistes nationaux.
VIOLENCES A CAMBERENE : UNE COMMUNE SOUS TENSION
Camberène est à la Une de plusieurs journaux aujourd’hui. Un climat d’émeutes y a été signalé, provoquant de vives réactions. L’Info titre de manière alarmante : « La police accusée, Camberène s’embrase », tandis que Le Quotidien parle d’une « Vague de colère à Camberène », conséquence d’un incident impliquant les forces de l’ordre.
L’Observateur revient sur les circonstances du drame avec une enquête titrée : « Les premiers éléments d’une enquête explosive », confirmant des actes de brutalité policière selon des témoignages poignants. Libération clôt le chapitre en mettant en avant que « De violents affrontements ont été enregistrés à Camberène », signalant des dégâts matériels et une vive tension sociale.
BACCALAUREAT 2025 : L’INNOVATION AU RENDEZ-VOUS
L’Office du Bac est aussi à la Une. Sud Quotidien met à l’honneur l’institution en soulignant son rôle dans l’organisation du baccalauréat général 2025. Le Point annonce un record : « Plus de 166 000 candidats attendus », et ajoute que l’Office du Bac innove cette année avec une digitalisation accrue des procédures.
Cette réforme technique est saluée dans Rewmi Quotidien, qui insiste sur l’importance de cette transformation numérique pour améliorer l’équité, la sécurité des épreuves et l’accessibilité.
JUSTICE : CRISPATION DANS LA MAGISTRATURE
Le secteur judiciaire connaît également des secousses. Les Échos titre : « Les magistrats sur leurs gardes », témoignant d’un climat de méfiance entre le pouvoir et les juges. Direct News, dans une interview exclusive, donne la parole à un responsable judiciaire qui affirme : « Il faut que l’Europe change complètement de mentalité », soulignant la nécessité de préserver l’indépendance de la magistrature.
Par ailleurs, Direct News évoque une « tentative d’assujettir la magistrature », dénoncée par l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS), qui se dit vigilante face aux risques de dérive autoritaire.
AFFAIRE VESTAS : LE FISC TAPE DU POING SUR LA TABLE
Sur le plan économique, Libération révèle un dossier explosif en titrant : « Le Fisc coince Vestas Sénégal sur 1,299 milliard de FCFA », en lien avec une restitution de TVA contestée. Une affaire qui interroge sur les pratiques fiscales des grandes entreprises étrangères opérant dans le pays.
ENVIRONNEMENT : AU BORD DE LA RUPTURE
Sur un autre registre, L’Évidence alerte sur la dégradation environnementale en titrant : « Le ministère de l’Environnement au pied du mur », à propos de la situation critique de plusieurs zones écologiques. Ce journal appelle à une action urgente et à une politique environnementale mieux articulée.
SPORT : ENTRE EXPLOITS, TENSIONS ET TRANSFERTS
L’actualité sportive est dominée par les performances à l'international et les remous dans l’arène sénégalaise. Stades met en lumière la lutte avec : « Gouy Gui met la pression sur Balla Gaye 2 », promettant une confrontation tendue. Record, quant à lui, interroge : « À qui profitera le départ d’Habib Diarra ? », en lien avec son transfert possible depuis Strasbourg.
Sur le plan footballistique, Point Actu Sport titre : « Fluminense surprend et élimine l’Inter Milan », alors que Rewmi Sports revient sur la demande des joueurs professionnels de voir supprimer certaines restrictions dans les compétitions africaines.