Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
16 septembre 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
Politique
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP

LE COURS MAGISTRAL DE KADER BOYE

Une démocratie stagnante, qui tourne à vide ! C’est ainsi que le professeur, enseignant à la Faculté des sciences juridiques et politiques et ancien Recteur de l’Ucad a défini le système démocratique sénégalais

Nando Cabral GOMIS   |   Publication 17/01/2019

Le professeur Kader Boye, enseignant à la Faculté de droit et ancien Recteur de l’Ucad a déploré hier, mercredi 16 janvier, la persistance de certains manquements dans le système démocratique sénégalais. 

Une démocratie stagnante, qui tourne à vide ! C’est ainsi que le professeur Kader Boye, enseignant à la Faculté des sciences juridiques et politiques et ancien Recteur de l’Ucad a défini le système démocratique sénégalais. Invité hier, mercredi 16 janvier, à présenter une communication introductive sur le thème: «La Réforme des institutions, un impératif pour le renforcement de l’Etat de droit», lors du premier Forum d’Afrikajom Center, une initiative de Alioune Tine, l’ancien membre de la Commission cellulaire de reforme du Code électoral de 1992 a plaidé pour la réorganisation de notre démocratie avec l’instauration de contre-pouvoir au pouvoir politique.

En effet, dans sa communication, le professeur Kader Boye a relevé, pour le déplorer, la constance des manquements dans le système politique sénégalais qui alimentaient le débat dans les années 80 et qui conserve toujours son actualité notamment sur le déséquilibre des pouvoirs, la banalisation des institutions, l’Etat de droit et les libertés publiques et l’instabilité chronique des institutions avec les risques des dérives autoritaires. A ce titre, l’ancien membre de la Commission cellulaire de reforme du Code électoral de 1992 n’a pas manqué de désapprouver les violations «assez sérieuses ou graves des obligations de l’Etat de droit sous cette mandature».

Ainsi, au plan judiciaire, il a indiqué que ce secteur, de l’intérieur, fait face à un «malaise» et, en dehors, une «défiance des citoyens vis-à-vis de celle-ci». «Le sentiment que la justice obéit trop souvent aux injonctions ou attentes du pouvoir exécutif est trop fort pour qu’on puisse laisser la situation perdurer. Il y a des réformes qui sont nécessaires et pressantes et qui devraient porter sur l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, le statut des magistrats et sur l’organisation de la Justice», a-t-il indiqué.

«PARRAINAGE A MARQUE UNE RUPTURE BRUTALE AVEC LE CONSENSUS NOTE DEPUIS 1992»

Poursuivant son propos, au plan politique, l’ancien Recteur de l’Ucad, tout en précisant, au sujet du système de parrainage, qu’il ne lui revenait pas de discuter du bien-fondé de ce système, mais seulement se contenter d’évoquer ses effets, a fait remarquer que le «parrainage a marqué une rupture brutale avec le consensus noté depuis 1992». Toujours dans son diagnostic, l’enseignant à la Faculté des sciences juridiques et politiques a tenu à préciser que l’essentiel de ces manquements prennent leur racine dans la Constitution de 1963 qui, selon lui, «est inspirée de celle de la France de 1958 dans ses pratiques politiques du système de l’Etat partisan et dans le phénomène du clientélisme politique renforcé par la notion de majorité présidentielle».

DES RECOMMANDATIONS POUR METTRE FIN A L’AUTORITARISME ET AU NEPOTISME

Ne se limitant pas seulement à relever les «tares» de la démocratie sénégalais, le professeur Kader Boye a formulé quelques recommandations dans le sens d’apporter des «solutions adéquates et à très courts termes» à ces problèmes que rencontre le système politique sénégalais. Parmi celles-ci figure, en première place,  l’instauration de contre-pouvoir au pouvoir politique pour éviter, selon l’ancien membre de la Commission cellulaire de reforme du Code électoral de 1992 à notre démocratie de tourner à vide.

Outre ce contre-pouvoir, Kader Boye a également conseillé, entre autres, de mettre fin au phénomène du «président omnipotent», la suppression des sources financières qui alimentent le clientélisme politique sous la maîtrise du président de la République, la réglementation des dépenses des Compte spéciaux ou caisses noires et le retour à la règle constitutionnelle d’avant 2000, remise en cause par l’ancien président Abdoulaye Wade et qui interdisait au président de la République d’exercer toute fonction au sein d’un parti politique. Il s’y ajoute la dépolitisation complète de l’administration qui devait commencer, selon lui, par une interdiction formellement dans les textes de tout militantisme politique aux fonctionnaires et aux dirigeants des sociétés publiques ou parapubliques. «En s’attaquant à ces questions, on s’attaque à des bases importantes de l’autoritarisme et du népotisme», a-t-il conclu.

L’ETAT DE DROIT N’EST PAS LE DROIT DE L’ETAT, MAIS LA SOUMISSION DE LA PUISSANCE PUBLIQUE DE L’ETAT AU DROIT

«La situation politique actuelle du Sénégal mérite non seulement réflexion mais surtout des solutions adéquates à très courts termes. L’Etat de droit n’est pas le droit de l’Etat que les citoyens sont tenus de respecter. C’est encore et surtout la soumission de la puissance publique de l’Etat au droit. Une soumission aux règles constitutionnelles et surtout aux règles et principes issus du droit international conventionnel et général auquel adhère cet Etat. C’est une obligation à laquelle ne peut déroger aucun pouvoir constitué: président de la République, gouvernement et encore moins la justice. Il faut réorganiser notre démocratie», a-t-il lancé.

Avant de poursuivre, en relevant que cette réorganisation doit commencer par «notre système pluri-partisan» par un toilettage de la Loi du 6 mai 1981 relative aux partis politiques qui redonne «crédibilité, effectivité et consistance aux partis politiques. Mais également par l’instauration des contres pouvoirs au pouvoir politique».

Articles les plus lus

capture_decran_2025-09-13_a_23.50.26.png
LE BAYERN MUNICH, PLUS QU'UN CLUB
« Le Bayern n’est pas seulement un club, il est l’incarnation de la Bavière, entre fierté régionale ...

capture_decran_2025-09-14_a_15.41.59.png
L'ÉCRIVAIN CRÉE SON PUBLIC, PAS L'INVERSE
Lauréat en 2022 du Prix international de littérature Neustadt, Boubacar Boris Diop explore depuis des ...

dabakh.jpg
28 ANS APRÈS, MAME ABDOU AZIZ SY DABAKH TOUJOURS PRÉSENT DANS LES ESPRITS
Disparu le 14 septembre 1997, Mame Abdou Aziz Sy Dabakh reste une figure incontournable de l’islam ...

film-une-si-longue-lettre.png
"UNE SI LONGUE LETTRE" ÉCRASE HOLLYWOOD
(SenePlus) - Douze années de travail acharné ont abouti à un succès retentissant que même sa ...

capture_decran_2025-09-13_a_23.32.14.png
QUAND LE SÉNÉGAL PÉDALE VERS L'INCLUSION
Une équipe de paracyclistes brise les préjugés à coups de pédales. Menés par Macoumba Sarr, 42 ...

Vos articles préférés de la semaine

capture_decran_2025-03-12_a_17.20.22.png
DIRIGÉS PAR TOUT, SAUF DES KULUNAS !
Aux citoyens de Ndoumbélane que le terme kuluna choque, nous vous présentons par avance nos excuses. ...

ibrahima_thioub_recteur_i_6.jpg
IBRAHIMA THIOUB, L'ICONOCLASTE DE L'HISTORIOGRAPHIE AFRICAINE
(SenePlus) - Dans son bureau sobre de l'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Ibrahima Thioub ne ...

capture_decran_2025-09-07_a_15.50.03.png
AMADOU LAMINE SALL CONFIRME SA CANDIDATURE AU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE LA FRANCOPHONIE
Dans l'émission JDD de ce dimanche sur iTV, l'écrivain et poète Amadou Lamine Sall a officialisé ...

bv.png
CRITIQUE DE LA RAISON ORALE DE MAMOUSSÉ DIAGNE, UN OUVRAGE FONDAMENTAL DE LA CONSTRUCTION NARRATIVE AFRICAINE
Notre patrimoine littéraire est un espace dense de créativité et de beauté. La littérature est un ...

capture_decran_2025-09-06_a_22.51.55.png
NON, JE NE CÉLÈBRE PAS ABDOU DIOUF
« Célébrons ensemble Abdou Diouf », disent ils ! Pourquoi devrais-je célébrer ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous