Le DG de L’AS convoqué à la cybercriminalité
Le Directeur général du groupe L’AS, Amadou Ba, est convoqué à la Cybercriminalité aujourd’hui à 11h. Il a reçu un appel téléphonique dans ce sens hier. Même si les motifs de la convocation ne lui ont pas été notifiés, il compte répondre à la convocation comme tout bon républicain.
Trafic de drogue
Deux importantes opérations ont été menées par le Commissariat d’arrondissement de Grand Yoff. Celles-ci ont abouti à l’interpellation de trois individus impliqués dans des activités de trafic de chanvre indien et de comprimés d’ecstasy. Il s’agit, selon une note de la police, de l’arrestation de deux individus à Arafat le 14 juin 2025. Le texte précise que le 14 juin 2025, deux individus ont été arrêtés pour offre ou cession de chanvre indien, détention de comprimés d’ecstasy et association de malfaiteurs. Selon la police, l’opération a été rendue possible grâce à l’exploitation d’un renseignement opérationnel ayant permis de localiser les suspects dans une ruelle du quartier Arafat. La fouille a ainsi permis de saisir 17 cornets de chanvre indien, 22 comprimés d’ecstasy dissimulés dans un sachet en plastique, ainsi qu’à l’arrestation d’un trafiquant à Khar Yalla le 18 juin 2025. A signaler que le 18 juin 2025, aux environs de 11 heures, les éléments en patrouille du même commissariat ont interpellé un autre individu en possession de chanvre indien, dans le quartier Khar Yalla. Le suspect, ajoute le communiqué, a été surpris alors qu’il refermait la selle de sa moto de marque TMAX. Une fouille immédiate a permis de découvrir un sachet dissimulé sous la selle contenant 34 cornets de chanvre indien, soigneusement emballés. Les mis en cause ont été placés en garde à vue.
19 personnes arrêtées pour trafic de drogue
19 individus impliqués dans des activités de trafic de migrants ont été arrêtés par l’Antenne régionale de Saint-Louis de la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) de la Police nationale, entre le 13 et le 17 juin 2025. Selon un communiqué, ces opérations ont été déclenchées à la suite d’un renseignement crédible faisant état de préparatifs de départs clandestins depuis les côtes saint-louisiennes. Sur la base de ces informations, renseigne le texte, l’antenne régionale de la DNLT a conduit une série d’actions coordonnées ayant permis d’empêcher deux départs imminents et de procéder à l’arrestation de plusieurs organisateurs et recruteurs. L’opération, baptisée «Vautour», s’est articulée autour de trois phases majeures. Une première intervention, 13 au 14 juin, a été menée suite à une alerte concernant un projet de migration irrégulière, orchestré par un ressortissant sénégalais résidant en Espagne. Cette action a conduit à l’interpellation de sept (07) personnes, dont un co-organisateur et deux recruteurs. Du 15 au 16 juin, 09 autres personnes ont été également arrêtées à leur lieu d’hébergement. Les enquêteurs ont identifié un recruteur parmi les suspects, ainsi que deux de ses complices directs. La DNLT a mis la main, le 17 juin, sur l’un des plus grands trafiquants de migrants de la région, activement recherché depuis plusieurs mois. Il a été arrêté dans le quartier de Pikine, selon le communiqué, à Saint-Louis. Il est suspecté d’être à l’origine d’un vaste réseau de migration irrégulière par voie maritime, dont le point de départ était situé au niveau du port polonais de Saint-Louis. Une perquisition antérieure avait déjà permis de saisir une pirogue, son capitaine, ainsi que le vendeur de l’embarcation. Entre le 13 et le 17 juin 2025, la DNLT a aussi mis la main sur une pirogue, un moteur hors-bord, 1 980 litres de carburant, destinés à alimenter la tentative de traversée clandestine.
Magal de Touba 2025
Présidant hier le comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs du Magal, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre a demandé aux autorités étatiques de renforcer l’accès à l’eau à Touba et à finaliser les travaux d’assainissement qui y ont été entamés. Le président du comité d’organisation du Grand Magal de Touba a également indiqué que les grands défis à Touba restent l’accès à l’eau et l’achèvement des travaux d’assainissement, notamment ceux concernant les bassins de rétention. Le chef religieux a également précisé que le curage des canaux est une urgence pour faciliter l’évacuation des eaux pluviales en perspective de l’hivernage et a exhorté les services techniques de l’État à accélérer les opérations de pré-hivernage afin de prévenir les risques d’inondation. 50 camions de vidange ont été également sollicités.
Hommage national à Amadou Mahtar Mbow
Prévu initialement le jeudi 26 juin prochain, l’hommage national au professeur Amadou Mahtar Mbow a été reporté à une date ultérieure. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, à travers un communiqué rendu public hier. Selon lui, le report est dû à des contraintes liées à l’agenda du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye qui doit présider cette rencontre. Renouvelant son profond attachement à la mémoire du professeur Amadou Mahtar Mbow, Guirassy a indiqué que la nouvelle date de la cérémonie sera communiquée à temps opportun.
Festival International de danse
La 16e édition du Festival International de danse contemporaine «Duo Solo Danse» se tiendra du 25 au 28 juin 2025 dans la ville de Saint Saint-Louis. Événement majeur pour la danse contemporaine, explique un communiqué, le festival réunit chaque année des artistes venus du continent et d’ailleurs pour des spectacles, ateliers et rencontres ouverts au grand public. Selon le texte, «Duo Solo Danse» se distingue par sa volonté de sortir la danse des scènes habituelles, en investissant les quartiers et les lieux publics et en proposant une programmation gratuite et inclusive. D’après le document, deux nouveautés à noter cette année.
Modou Diop Diaobé et Cie
C'est le jeudi 26 juin prochain que le tribunal des flagrants délits de Diourbel rendra son verdict dans l'affaire opposant le ministère public aux trois agents de la mairie de Touba. Avant le rejet de la liberté provisoire, le parquetier a requis six mois assortis de sursis pour outrage à des agents de police judiciaire, usurpation de fonction, violence et voie de fait sur une personne dépositaire de l'ordre public. Modou Diop Diaobé, Saliou Ndiaye et Dame Lam devront ainsi encore passer une semaine supplémentaire à la maison d'arrêt et de correction (Mac) de Diourbel avant d'être complètement édifiés sur leur sort. Tous les trois, membres de la nouvelle police municipale de Touba, « ces policiers » sont poursuivis pour avoir mis en place un système de contrôle des véhicules comme le font de vrais policiers avec pour seuls prétextes la directive que leur aurait donnée le maire de Touba Abdou Lahat Ka de veiller au respect du paiement des redevances mensuelles.
Modou Diop Diaobé et Cie (bis)
Mais les choses ont failli tourner au vinaigre quand le commissaire de la police spéciale de Touba a été informé des trois axes où Modou Diop Diaobé et ses camarades effectuaient des contrôles sur des chauffeurs de véhicules, motos et même des charrettes. Même face à la diligence du commandant Mamadou Diakhaté, les éléments de la police municipale n'ont pas voulu obtempérer d'où l'arrestation de Saliou Ndiaye dans la matinée du 12 juin dernier. Et lorsque Modou Diop Diaobé et Dame Lam ont appris l'arrestation de leur collègue, ils ont immédiatement répliqué au commissariat où ils ont fini par être arrêtés eux aussi. Dans sa déposition, le commissaire a mentionné les dérives autoritaires de Modou Diop Diaobé qui lui aurait dit qu'il ne représentait absolument rien à Touba où lui et ses hommes ne sont que tolérés. Dans sa note adressée au tribunal, le commissaire mentionne que Modou Diop Diaobé l'aurait menacé de représailles en lui martelant qu'il allait vite regretter de l’avoir arrêter.
L'ÉDITION AFRICAINE BOUDÉE PAR LE MONDE
Plus de 2000 langues locales éclipsées par le français, l'anglais et le portugais : l'édition africaine peine à refléter sa richesse linguistique. Une étude de l'Unesco dresse le bilan contrasté du secteur
(SenePlus) - Un rapport de l'Unesco publié mercredi 18 juin révèle le paradoxe persistant de l'édition africaine : alors que le continent concentre 18% de la population mondiale, il ne génère que 5,4% du chiffre d'affaires mondial de l'édition, soit seulement 7 milliards de dollars, selon Le Monde. Cette sous-représentation illustre les défis structurels auxquels fait face un secteur pourtant porté par une démographie dynamique.
L'édition scolaire domine largement le paysage africain, représentant près de 70% du marché continental. Portée par "une démographie jeune en forte croissance", cette dernière représente "la plus grande opportunité", s'appuyant sur des marchés déjà existants au Nigeria, en Afrique du Sud, au Kenya, au Ghana et au Cameroun, soulignent les auteurs du rapport cités par Le Monde.
Le potentiel de ce segment reste considérable : il pourrait atteindre 13 milliards de dollars "si chaque élève disposait d'un manuel physique par matière", estiment les experts. Cette projection révèle l'ampleur des besoins éducatifs non satisfaits sur le continent.
Malgré quelques signes encourageants, notamment l'apparition d'une "génération montante d'écrivains africains qui redessine les récits du continent" et la tenue de 270 festivals littéraires et salons du livre chaque année en Afrique, le secteur reste confronté à un "déséquilibre commercial majeur" qui "continue de limiter son développement".
Les chiffres du commerce extérieur du livre illustrent cette dépendance : en 2023, le continent a importé pour 597 millions de dollars de livres alors que ses exportations n'ont atteint que 81 millions, selon les données rapportées par Le Monde. Hormis l'Afrique du Sud, le Kenya, l'Égypte, le Ghana, la Côte d'Ivoire et le Sénégal, qui se placent comme chefs de file des exportations à l'intérieur du continent, la plupart des pays restent très dépendants des maisons d'édition françaises ou britanniques.
Cette dépendance se traduit par une marginalisation de la richesse linguistique africaine. Les 2000 langues locales et autochtones demeurent éclipsées par le français, l'anglais et le portugais dans la production éditoriale. Les auteurs pointent également les faiblesses des infrastructures d'impression locales, qui obligent bon nombre d'éditeurs à sous-traiter les impressions hors du continent, ce qui renchérit considérablement les coûts et réduit la compétitivité locale.
Le manque de structures institutionnelles aggrave la situation : seuls 38% des pays africains disposent d'un conseil ou d'un département ministériel spécifique chargé du secteur du livre. Les agences ISBN, qui permettent de tracer et commercialiser les ouvrages, n'existent que dans 54% des pays et seuls cinq d'entre eux (Algérie, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire et Mauritanie) ont mis en place une loi portant sur l'industrie du livre, "au-delà de la réglementation sur le dépôt légal et les droits d'auteur", précise l'étude citée par Le Monde.
L'accès limité aux livres, le faible taux d'alphabétisation et l'insuffisance criante de politiques de promotion de la lecture assombrissent le tableau. Les contraintes financières exacerbent les difficultés, et de nombreux éditeurs dépendent de subventions ponctuelles.
Les infrastructures de distribution révèlent l'ampleur du défi : les auteurs de l'étude ont comptabilisé environ 13 000 librairies en Afrique, mais le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, n'en compte qu'une pour 50 000 habitants. Les bibliothèques publiques sont encore plus rares : 8 000 sur tout le continent, dont un quart est situé en Afrique du Sud, selon les données rapportées par Le Monde.
Face à ces défis, certains pays développent des solutions innovantes. À Gaborone (Botswana), des taxes prélevées sur les téléphones portables, les CD, les DVD et les scanners ont permis de collecter 363 000 dollars, qui ont été redistribués aux auteurs et aux éditeurs locaux.
Plus prometteur encore, le développement du numérique ouvre de nouvelles perspectives. Les livres audio, numériques et les plateformes comme Snapplify en Afrique du Sud, NENA au Sénégal, Akoobooks au Ghana ou encore Librairies du Maroc proposent des catalogues étendus qui permettent de réduire les obstacles traditionnels de la distribution. C'est sans doute là que se situent les opportunités les plus fortes de croissance du secteur, suggère l'analyse de Le Monde.
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FORDO, L'IMPASSE MILITAIRE D'ISRAËL
Située à 150 kilomètres de Téhéran, l'installation d'enrichissement d'uranium défie les capacités militaires israéliennes. Selon des images satellites analysées par Le Monde, seule l'intervention américaine pourrait venir à bout de cette forteresse
Depuis le 13 juin, Israël a frappé plusieurs sites nucléaires iraniens, dont Natanz, mais échoue à atteindre l'installation d'enrichissement d'uranium de Fordo, située à 150 kilomètres au sud de Téhéran. Pourtant, cette cible figure parmi les priorités absolues de l'État hébreu.
"Cette opération (...) doit vraiment être menée à bien avec la destruction de Fordo", a déclaré l'ambassadeur d'Israël aux États-Unis sur Fox News le 13 juin, selon Le Monde.
Une analyse d'images satellites menée par Le Monde et des experts militaires révèle pourquoi cette installation résiste aux frappes israéliennes. Le site bénéficie d'une protection exceptionnelle qui le rend quasi-impénétrable aux armements conventionnels.
Face à cette impasse, une seule solution émerge : faire appel aux États-Unis, qui disposent de la bombe GBU-57, spécialement conçue pour percer les fortifications les plus résistantes. Cette dépendance technologique illustre les limites de la puissance militaire israélienne face aux installations nucléaires les mieux protégées de l'Iran.
TDS REMPLACE EXCAF PAR L’OPERATEUR MALIEN TNTSAT AFRICA
Entre Tds Sa, l’opérateur national de télédiffusion du Sénégal, et Excaf Télécoms, la rupture semble consommée. Tds Sa vient, selon Excaf Telecom, de conclure un accord avec un opérateur malien, TntSat Africa, pour la fourniture de 16 000 décodeurs
Entre Tds Sa, l’opérateur national de télédiffusion du Sénégal, et Excaf Télécoms, la rupture semble consommée. Tds Sa vient, selon Excaf Telecom, de conclure un accord avec un opérateur malien, TntSat Africa, pour la fourniture de 16 000 décodeurs, entre autres. Une «tentative inacceptable de se substituer illégalement à Excaf», dénonce la société dirigée par Sidy Diagne.
C’est la fin de la partie pour Excaf Telecom dans la gestion de la Tnt au Sénégal. Décidée à écarter l’entreprise, Tds Sa, l’opérateur national de télédiffusion du Sénégal, vient de confier l’opération à une société malienne, TntSat Africa, opérant dans la diffusion satellitaire en Afrique de l’Ouest. Dans un communiqué de presse, Excaf Telecom indique avoir reçu l’information par le biais de la presse. «Selon les informations relayées dans les médias, ce partenariat porterait sur la fourniture de 16 000 décodeurs hybrides, l’intégration d’un système de cryptage sécurisé, le renforcement des capacités de diffusion avec de nouveaux équipements de pointe, ainsi que la mise à disposition d’un système FlyAway mobile pour la couverture d’événements.» Excaf rappelle «que toutes ces missions relèvent précisément du champ d’action confié au Groupe Excaf Telecom dans le cadre d’une convention dûment signée avec l’Etat du Sénégal. Cette initiative unilatérale de Tds Sa constitue dès lors une tentative inacceptable de se substituer illégalement à Excaf, en développant une offre parallèle hors de tout cadre légal et contractuel». L’entreprise dénonce ainsi «une volonté délibérée d’écarter un partenaire sénégalais légitime, au mépris de la continuité du service public, de la sécurité juridique des investissements privés et de l’intérêt général». Le groupe dirigé par Sidy Diagne interpelle aussi publiquement les autorités compétentes, tutelles, organes de régulation, partenaires institutionnels.
Une rupture consommée
Entre Excaf et Tds Sa, la rupture semble consommée. Ce que dénonce d’ailleurs l’entreprise. Dans le communiqué de presse, elle précise les choses. «Nous tenons à souligner que cette opération survient après une rupture abusive, unilatérale et injustifiée de la collaboration entre Tds Sa et Excaf, qui a non seulement fragilisé un partenariat stratégique public-privé, mais surtout causé un lourd préjudice économique, technique et moral à notre groupe, à nos équipes et à l’ensemble de notre écosystème.» Le Groupe Excaf Telecom se réserve, de ce fait, le droit de saisir les juridictions nationales et internationales. Il s’agit, indique Excaf, de «défendre ses droits, obtenir réparation et prévenir toute récidive de telles pratiques contraires à l’esprit de transparence, de loyauté et de souveraineté économique».
Fondé en 1972 par feu Ibrahima Ben Bass Diagne, le Groupe Excaf Telecom avait réussi la prouesse de remporter l’appel d’offres de l’Etat du Sénégal pour la gestion de la transition numérique en 2014, d’un montant de 40 milliards. Seulement voilà, une décennie plus tard, c’est la rupture. «La Société de télédiffusion du Sénégal vient marquer la volonté souveraine des autorités étatiques de procéder au retrait de l’exploitation commerciale et technique des deux multiplex dont Excaf Telecom avait en charge la gestion privée depuis 2014», écrivait Dr Aminata Sarr, la Directrice générale de Tds Sa, dans un communiqué de presse en août 2024. Depuis, Excaf, entretemps en liquidation judiciaire par jugement n°003 du 9 février 2022 du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, rue dans les brancards et dénonce une rupture abusive. L’arrivée d’un opérateur malien sonne sans doute la fin de la partie pour cette entreprise. A moins d’un rebondissement judiciaire !
LES FEMMES ONT BESOIN DE FAIRE PREUVE DE RESISTANCE
Sur l’île de Ngor, à Dakar, dix femmes venues d’horizons divers ont pris part à une résidence d’écriture centrée sur le thème de la résistance. Encadrées par l’éditrice Sarah Assidi, elles ont affiné leur plume pour mieux raconter leurs luttes...
Sur l’île de Ngor, à Dakar, dix femmes venues d’horizons divers ont pris part à une résidence d’écriture centrée sur le thème de la résistance. Encadrées par l’éditrice Sarah Assidi, elles ont affiné leur plume pour mieux raconter leurs luttes, leurs douleurs et leurs espoirs. Une expérience littéraire portée par «Les Cultur’elles», en prélude au prochain Salon du livre féminin de Dakar.
La 4e édition de la résidence d’écriture de nouvelles, initiée par Amina Seck, directrice de «Les Cultur’elles» et fondatrice du Salon du livre féminin de Dakar, qui s’est tenue du 5 au 11 mai 2025 sur l’île de Ngor, a été clôturée par la remise d’attestations aux participantes. Aux manettes de l’atelier, Sarah Assidi, éditrice chez Saaraba Editions et par ailleurs doctorante à l’Université Laval, a accompagné les résidentes dans un travail d’affirmation de leur style. «Mon rôle, c’était de leur fournir les outils pour améliorer leurs nouvelles : focalisation, temporalité, personnages, descriptions. C’est vraiment des outils pour perfectionner leur texte», explique-t-elle. Et le thème imposé, «Résistance», a fait écho à toutes. «Ce qui est bien avec ce thème, c’est qu’il est universel. C’est un sujet qu’on peut aborder dans différents contextes, que ce soit les pays du Nord ou les pays du Sud. Il rejoint la cause des femmes à l’échelle mondiale. Les femmes, quel que soit le contexte dans lequel elles évoluent, ont besoin de faire preuve de résistance à différents niveaux», affirme Sarah Assidi. Dans leurs textes, elle souligne qu’il y a des sujets de violences qui sont abordés comme le féminicide, l’infanticide, la violence physique. «Sans concertation, elles ont abordé des sujets similaires. Cela prouve qu’il y a un besoin de prise de parole», précise-t-elle. L’expérience fut humaine, politique, littéraire. «J’ai vu dans leurs textes des sujets qui me tenaient à cœur, en tant que femme, mère, travailleuse. Ce fut une rencontre extraordinaire», confie-t-elle, émue. Le Salon du livre féminin, prévu en octobre, portera ces voix. Et l’éditrice appelle : «Je leur souhaite de croire en elles, d’aménager du temps et de l’énergie pour leur écriture.»
par Souleymane Gueye
GUY MARIUS SAGNA, LE COL BLEU DE L’HÉMICYCLE
EXCLUSIF SENEPLUS - L’Assemblée reste un espace verrouillé par les logiques de classe. Le président du parlement, passé par Eramet, incarne à lui seul le compromis historique entre l’élite locale et les intérêts étrangers
Il détonne dans l’Assemblée nationale. Sa voix, son langage, sa trajectoire. Il est l’un des rares à avoir arraché son siège non dans les salons du leader ou les alliances d’intérêt, mais dans les rues, sur les pavés de la lutte sociale. Guy Marius Sagna n’a pas grandi dans les bureaux climatisés des grandes entreprises ou administrations, ni dans les antichambres feutrées du pouvoir. Il vient du bitume, des grèves, des rassemblements populaires. Col bleu dans un hémicycle dominé par les cols blancs, il incarne une fracture sociale et politique assumée.
Depuis son entrée au Parlement, le député Guy Marius Sagna porte haut le drapeau de la rupture. Il est de ceux qui n’ont pas oublié le sens du mot "souveraineté". Il est surtout l’un des rares à ne pas céder à la logique du confort parlementaire. Mais cette intransigeance dérange. Profondément.
La Françafrique, toujours debout
Car le pouvoir qu’il combat n’a pas disparu. Il a simplement changé de visage. La Françafrique n’est plus seulement une affaire de barbouzes et d’élections truquées. Elle est devenue sous Macky Sall, une matrice économique et institutionnelle. Elle est le Train Express Régional (TER) surfacturé à plus de 1000 milliards de francs CFA au profit d’Alstom. Elle est l’autoroute à péage gérée par Eiffage, financée par les Sénégalais mais captée par une entreprise française. Elle est Orange, Free et Suez, qui contrôlent nos télécoms et notre eau. Elle est aujourd’hui Eramet, cette multinationale française qui exploite notre zircon, précarise nos travailleurs, et bénéficie d’un silence complice dans les hautes sphères.
C’est justement en demandant une enquête parlementaire sur Eramet que Guy Marius Sagna a franchi la ligne rouge.
L’hémicycle comme bastion des cols blancs
L’Assemblée, loin d’être un sanctuaire de représentativité populaire, reste un espace verrouillé par les logiques de classe. À sa tête, un président qui, malgré ses compétences reconnues, reste un pur produit de l’ordre économique dominant — un ancien cadre d’Eramet, justement. Un homme de "bon esprit d’entreprise", comme on dit dans les milieux d’affaires. Un col blanc.
Guy Marius Sagna ne joue pas ce jeu. Il refuse la compromission. Il rappelle à ses collègues que les pratiques de l’ancien régime doivent disparaître si l’on veut vraiment incarner la rupture.
Par cette déclaration, Guy Marius renvoie ses collègues à leurs contradictions : on ne peut pas prétendre porter la rupture tout en reproduisant les avantages de caste. On ne peut pas parler d’austérité pour le peuple tout en s’octroyant des privilèges sans contrôle.
La fracture de classe au sein de l’institution
Il ne s’agit plus simplement d’un désaccord politique. Il s’agit d’un affrontement de classes en plein Parlement. Les cols blancs – souvent issus des hautes sphères administratives néocoloniales ou parachuté par dévotion opportuniste au chef – protègent leurs avantages. Guy Marius, lui, porte les exigences populaires : transparence, justice sociale, fin des gaspillages.
Il ne demande pas seulement des comptes. Il demande un autre rapport au pouvoir, à l’argent public, à la fonction de député. Et cela est plus subversif que tous les discours enflammés.
Un député qui met à nu le système
Le président de l’Assemblée nationale, passé par Eramet, incarne à lui seul le compromis historique entre l’élite locale et les intérêts étrangers. Un homme qui parle le langage de l’efficacité et de la bonne gestion, mais dans un cadre hérité de la Françafrique.
Face à cela, Guy Marius Sagna oppose la politique de la reddition des comptes, la rigueur morale, et la loyauté au projet de transformation populaire.
L’acharnement des cols blancs contre la déclaration de Guy Marius Sagna est révélateur. Il met à nu le fossé entre la parole de rupture et les pratiques de rente. Il montre que certains veulent gouverner autrement, pendant que d’autres veulent continuer à profiter du système, mais avec de nouveaux visages.
Guy Marius, lui, ne veut pas "profiter". Il veut transformer. Et c’est bien pour cela qu’il est combattu. Parce que les privilèges des cols blancs ne résistent jamais longtemps à la vérité des cols bleus.
AMARA DIOUF TOURNE LE DOS AU FC METZ
Fenerbahçe tient sa première recrue de l’été avec l’arrivée de Amara Diouf, jeune pépite sénégalaise issue de Génération Foot. Il s’est engagé avec Fenerbahçe jusqu’en 2030 :
Fenerbahçe tient sa première recrue de l’été avec l’arrivée de Amara Diouf, jeune pépite sénégalaise issue de Génération Foot. Annoncé il y a quelques jours, le transfert du prodige de 17 ans est désormais acté. L’ailier s’est engagé pour six ans avec le club turc, où il poursuivra sa progression en attendant de pouvoir évoluer officiellement à partir de ses 18 ans, en juin 2026.
Suivi depuis plusieurs mois par de prestigieux clubs européens, Amara Diouf a finalement été séduit par le projet présenté par Fenerbahçe. Le club stambouliote a su convaincre le joueur et son entourage. Mais conformément aux règlements de la Fifa, la pépite sénégalaise ne pourra être officiellement inscrite ni disputer de matchs avec l’équipe première avant sa majorité. En attendant juin 2026, où il pourra signer son contrat professionnel définitif jusqu’en 2030, le club a déjà pris les devants en l’accueillant à Istanbul pour amorcer sa préparation.
Le champion d’Afrique U17 a récemment subi une opération de révision des ligaments croisés, conséquence d’une blessure antérieure. Fenerbahçe l’a pris en charge médicalement et a mis en place un programme individualisé mêlant soins, rééducation et développement physique. Le suivi est assuré par l’équipe médicale du club dans un cadre structuré, pensé pour optimiser sa progression.
Alors que son arrivée au Fc Metz, club partenaire de Génération Foot, semblait logique et attendue, Amara Diouf a finalement choisi une trajectoire différente. Au grand dam du président du Fc Metz, qui espérait récupérer le jeune prodige sénégalais.
«Amara ne peut pas partir du Sénégal avant ses 18 ans, en juin 2026. Il a été victime d’une rupture des ligaments croisés puis d’une rechute, donc, il ne sera pas sur les terrains avant janvier 2026. Nous espérons qu’il choisira la voie de la raison», avait soutenu, dans les colonnes de L’Equipe, Bernard Serin. Qui va devoir se résigner à perdre le champion d’Afrique U17.
PAR HABIB DEMBA FALL
MIGRATIONS, COMPASSIONS ET COMPLAISANCES
Le tribunal de l’émotion a rendu son verdict sans appel après que le tribunal du droit a tranché : sept ans de prison et une amende de cinq millions pour le convoyeur de migrants de Mbour. Le verdict a été aussi suivi que le naufrage et ses conséquences.
Le tribunal de l’émotion a rendu son verdict sans appel après que le tribunal du droit a tranché : sept ans de prison et une amende de cinq millions pour le convoyeur de migrants de Mbour. Le verdict a été aussi suivi que le naufrage et ses conséquences.
Malgré la main plus ou moins lourde de la justice – c’est selon -, le convoyeur de migrants au large de Mbour est présenté par une certaine opinion comme un bon samaritain. Il n’aidait pas les jeunes à mourir, mais il les aidait à regagner leur eldorado. Ne dit-on pas qu’en matière de foi, l’intention… fait foi ? L’intention est le soubassement de l’action bénéfique. Elle bénéficie d’une gratification même en cas de raté. Un pourvoyeur de bonheur dont la méchante grande bleue a plombé le noble dessein pour une jeunesse cloîtrée dans le désarroi. Le propos a de quoi surprendre. L’hécatombe de Mbour, qui a suscité émoi et fureur dans l’opinion, ne serait qu’un accident de travail pour des parents de naufragés. Comme le vrai pilote dans son avion ou le commandant de bord certifié sur son navire perdu des radars. Sauf qu’ici, le métier de convoyeur de migrants est clairement cité dans le registre du trafic.
Hélas, lorsque la clameur publique se lève, comme la mémoire ramassant du bois, elle ramène l’histoire qu’elle veut. Elle met ses héros du bon côté de l’histoire, devrais-je dire. Peu importe que les candidats au rêve aient fini dans la gueule d’une mer furieuse, sans sépulture. Peu importe la douleur et les larmes des mères éplorées. Un cauchemar dans la traversée vers le pays des rêves, c’est la rançon d’une gloire illusoire. C’est l’impôt à payer à une aventure inconsidérée. Un ticket vers l’inconnu qui n’est connu que dans les mirages. Peut-être aussi que les familles ont raison dans la grande raison sociale qui place la migration au summum de l’ascenseur social. En effet, les circonstances atténuantes que les familles ont trouvées pour le convoyeur révèlent une différence de perception entre le droit et la société.
Le droit punit le convoyage de migrants comme un trafic d’êtres humains. La société considère les convoyeurs comme des brise-misère. Ce n’est pas un hasard, à vrai dire, que le convoyeur de Mbour soit dépeint, selon certains témoignages largement relayés par la presse, comme le grand frère du coin, posté au bord du gouffre et tendant la main à des jeunes menacés d’un vertige fatal parce que sous l’emprise d’un quotidien difficile. L’acceptation sociale des naufrages en haute mer et la gratitude exprimée aux convoyeurs sont édifiantes sur l’engagement d’une certaine société à ouvrir vaille que vaille les chemins de la réussite matérielle à leurs enfants incapables de réaliser leurs ambitions sur leurs terres.
Plus que les bras, cette société a baissé l’âme parce qu’encore rêveuse face aux chaînes en or, aux bolides et aux palaces des émigrés faisant la promotion de leur propre réussite. Que des Sénégalais dorment dans les bouches de métro ou sous les immeubles ne les décourage guère. Une légende ! Cette attitude révèle bien l’ancrage social de l’émigration, qu’elle soit légale ou non. Elle donne du crédit à la pratique des tontines pour trouver les ressources financières nécessaires au voyage si périlleux.
Elle donne du crédit à la vente de biens immeubles pour trouver six millions à investir dans une aventure périlleuse alors que le vendeur à la sauvette a à peine, sous ses bras, des effets d’une valeur de dix mille francs. Il sera difficile de mener une lutte à cette forme d’émigration tant que la perception en légitime l’existence, soit parce que les pays dits nantis refusent le visa aux jeunes sénégalais, soit parce qu’il est impossible de se réaliser ici. Dans les deux cas, il sera difficile de gommer cette idée qui ferait de l’ailleurs le paradis de la promotion sociale. Cette illusion a la peau dure. De jeunes compatriotes assimilent les actions de sensibilisation sur le côté sombre de ce voyage périlleux à de la méchanceté ou de l’égoïsme.
À leur avis, ceux qui ont réussi n’ont pas le droit d’entraver la progression des autres vers la sortie de misère. Dans la même dynamique, les vidéos envoyés par les jeunes ayant rallié l’Espagne ou les États-Unis, au prix de mille sacrifices, ne facilitent pas le changement de comportement. Même en se frottant au désastre, une meilleure vie est possible ! Le voyage dans les cimetières béants du Sahara, de l’Atlantique, de la Méditerranée et de l’Amazonie se poursuit donc. La ronde des jours macabres continue sur le fil de l’actualité comme une saison des naufragés de la vie sans bout. Et avec beaucoup de bruits et de larmes ! Le désastre habite nos yeux et siffle dans nos oreilles : des plages couvertes de corps sans vie, une mer furieuse qui engloutit des bras valides du continent africain, un désert qui avale des jeunes dans la force de l’âge mais à bout de force puis effondrés d’épuisement.
Leurs yeux ne s’ouvriront sur l’Europe que dans le grand silence de la mort ! Un cauchemar pour les survivants de la furie des eaux et un désastre pour les parents restés sur la terre ferme. Leur mémoire est à jamais habitée par les souvenirs de tragédies à répétition. Et, à chaque fois, il se trouve des candidats pour répéter la tragédie ! Les passeurs ont de beaux jours devant eux, à Agadez, aux portes du désert, sur le territoire libyen et ses groupes armés rançonnant des familles déjà fortement éprouvées, sur la façade méditerranéenne, dans la jungle amazonienne du Darièn, etc. Un drame sans fin presque au même moment où quelques dizaines de jeunes Sénégalais foulaient le sol espagnol dans le cadre de la migration circulaire. La voie légale porte la voix de l’indifférence. Le risque est plus tentant ! Les passeurs de drames ont du succès sur les cendres des illusions sans bout.
KHADY DIÈNE GAYE ESQUIVE LA QUESTION DU STADE SENGHOR
Seize fédérations sportives ont été officiellement installées hier par la ministre des Sports. L'occasion manquée d'éclairer le mouvement sportif sur leur éventuel retour au Stade Léopold Senghor
La cérémonie d’installation, hier, de 16 fédérations sportives, nouvellement élues, offrait l’occasion à la ministre des Sports d’éclairer ces dernières sur les conditions d’un retour au Stade Léopold Senghor où elles avaient leurs locaux. Une question que Mme Khady Diène Gaye a esquivée.
Les fédérations sportives vont-elles reprendre leurs sièges au Stade Léopold Senghor ? On n’en sait rien pour le moment. Le mouvement sportif, qui espérait d’être éclairé par la ministre en charge des Sports hier, lors l’installation des bureaux fédéraux, n’ont reçu aucune réponse allant dans ce sens.
D’ailleurs, Madame Khady Diène Gaye a esquivé la question qui lui a été adressée par Issa Mboup, ancien-président de la Fédération sénégalaise de tennis et par ailleurs vice-président du Cnoss.
«Certaines fédérations avaient déjà des bureaux ici au Stade Senghor. Après réhabilitation, elles n’ont pas repris leurs bureaux. En tant qu’institution, et à partir du moment que vous allez intervenir, nous vous laissons la primeur de la réponse. A tout seigneur, tout honneur», avait dit, dans son discours, le président Mboup.
Dans son intervention, la patronne du sport sénégalais a esquivé la question. Préférant axer sa prise de parole sur le menu du jour, à savoir «l’installation de bureaux de fédérations sportives». Des bureaux que la ministre considère comme des «vice-ministres des Sports», parce qu’investis «d’une mission de service public». Mme Khady Diène Gaye faisant référence à la délégation de pouvoir qui leur est conférée. Avant de réaffirmer la création d’un fonds pour développer le sport et la signature de conventions d’objectifs.
«Dans cet élan, un fonds national de développement du sport est d’ailleurs prévu dans le cadre de la réforme en cours. Dès 2026, des conventions d’objectifs seront établies et signées entre mon ministère et vos fédérations sportives, pour une collaboration encore plus ciblée et efficace», souligne-t-elle.
Pour Mme Gaye, de grands défis attendent le mouvement associatif, qui tournent autour de «la modernisation du cadre législatif et réglementaire, le renforcement du statut de nos sportifs, en assurant leur formation et leur reconversion».
Président de la Fédération de tennis pendant plus d’une décennie, Issa Mboup, venu représenter Diagna Ndiaye, président du Cnoss, est mieux placé pour mesurer l’énormité de la tâche qui attend les présidents nouvellement élus.
«Cette présidence, messieurs les présidents de fédération, vous confère assurément une notoriété, mais elle vous impose avant tout une charge de travail souvent réalisée avec beaucoup d’efforts et de sacrifices dont les résultats ne sont pas immédiats. Mais je pense que pour surmonter ces difficultés, il faut un esprit de groupe… et une résilience à toute épreuve, et ne jamais céder.»
Parlant des Joj 2026 que le Sénégal, en tant que premier pays africain, va organiser, Issa Mboup de souligner que les présidents de fédération nouvellement élus seront les «architectes» de cet événement historique en collaboration avec toutes les parties prenantes.
Par Hyacinthe DIANDY
DES LETTRES SANS REPONSE, DES QUESTIONS SANS REPONSES !
Les fédérations sportives qui avaient, avant réhabilitation, leur siège au Stade Léopold Senghor sont dans le flou. Et pour cause, elles n’arrivent pas à avoir une réponse précise par rapport à leur demande de retrouver leurs locaux dans ledit stade
Les fédérations sportives qui avaient, avant réhabilitation, leur siège au Stade Léopold Senghor sont dans le flou. Et pour cause, elles n’arrivent pas à avoir une réponse précise par rapport à leur demande de retrouver leurs locaux dans ledit stade. Un flou surtout lié au mutisme de la ministre des Sports sur la question.
En effet, beaucoup de fédéraux «Sdf» qui ont contacté Le Quotidien, précisent avoir déjà saisi la tutelle, «avant et après la fin des travaux de réhabilitation du stade». Mais ces derniers de déplorer le fait qu’aucune réponse officielle pour le moment ne leur a été servie.
Hier, lors de la cérémonie d’installation de nouvelles fédérations, c’était une occasion pour la patronne du sport sénégalais de rassurer ses administrés du mouvement associatif. On connaît la suite…
En attendant, la tutelle a pris le soin de déménager ses services de l’immeuble de la Zone B pour les installer au stade. De quoi enfler les inquiétudes des fédéraux qui commencent sérieusement à se poser des questions… toujours sans réponses.
Pour rappel, dans le lot des fédérations qui avaient leur siège au stade, on peut citer, entre autres, celles d’escrime, de handisport, de rugby, de cyclisme, de gymnastique, de jeux de dames, de courses hippiques, de volley, le Centre d’athlétisme. Le Cng de lutte, qui y était, a entretemps migré à l’Arène nationale.