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9 juin 2025
COUPES SÉVÈRES À L'OMS
Face au désengagement financier des États-Unis, l'Organisation mondiale de la santé se trouve contrainte à une réorganisation. Son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé une réduction drastique de ses structures et des licenciements
(SenePlus) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) traverse une crise. Confrontée à un déficit budgétaire majeur, l'agence onusienne a annoncé mardi 22 avril une réorganisation drastique de ses structures et des licenciements importants. Cette situation résulte directement du retrait progressif des États-Unis, historiquement son plus important bailleur de fonds.
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, n'a pas mâché ses mots face aux États membres. « Le refus des États-Unis de verser leurs contributions statutaires pour 2024 et 2025, combiné aux réductions de l'aide publique au développement de certains autres pays, signifie que nous sommes confrontés à un déficit concernant la masse salariale pour l'exercice biennal 2026-2027 compris entre 560 et 650 millions de dollars », a-t-il déclaré selon les propos rapportés par Le Monde.
Ce manque à gagner représente environ « 25% des coûts du personnel » actuellement employé par l'organisation. Une situation d'autant plus critique que l'agence se prépare depuis plusieurs mois au « retrait total des États-Unis, historiquement de loin son plus grand donateur, en janvier 2026 ».
La décision de l'administration Trump ne se limite pas à l'horizon 2026. D'ores et déjà, Washington a « refusé de payer les cotisations convenues pour 2024 et 2025 », tout en procédant à un gel « de la quasi-totalité de l'aide étrangère américaine, y compris une aide considérable aux projets de santé dans le monde entier ».
Cette posture américaine a apparemment inspiré d'autres nations, puisque le directeur général mentionne également qu'« un certain nombre d'autres pays ont également réduit leurs dépenses d'aide au développement ».
Face à cette situation financière alarmante, l'OMS n'a d'autre choix que de réduire drastiquement son fonctionnement. Les premières mesures annoncées concernent la direction de l'organisation.
« Nous commençons par des réductions au sein de la direction », a précisé Tedros Adhanom Ghebreyesus, ajoutant qu'il s'agissait de « décisions très douloureuses ». Concrètement, « l'équipe de direction au siège [passera] de douze à sept membres, et le nombre de départements passera de soixante-seize à trente-quatre, soit une réduction de plus de moitié ».
Si le nombre exact d'emplois qui seront supprimés n'a pas été précisé, le directeur général a indiqué que l'impact le plus important serait ressenti au siège de l'organisation à Genève. Il a toutefois tenu à nuancer : « Cela ne signifie pas nécessairement une réduction de 25% du nombre de postes ».
Cette restructuration forcée de l'OMS intervient dans un contexte sanitaire mondial déjà fragile. Bien que non détaillées dans l'annonce du directeur général, les répercussions de ces coupes budgétaires soulèvent de nombreuses inquiétudes quant à la capacité future de l'organisation à coordonner les réponses aux crises sanitaires internationales.
L'OMS, dont le budget dépend largement des contributions volontaires des États, se retrouve aujourd'hui victime des fluctuations de la politique internationale et des décisions unilatérales de certaines grandes puissances.
Comme le rappelle Le Monde, le secteur de la santé mondiale dans son ensemble « anticipe les dégâts humains et financiers » de ce désengagement américain, dont les effets risquent de se faire sentir bien au-delà des murs de l'organisation genevoise.
GOOGLE RISQUE LE DÉMANTÈLEMENT
L'entreprise, déjà reconnue coupable d'avoir maintenu illégalement sa position dominante dans la recherche en ligne, risque de devoir céder son navigateur Chrome et de voir ses ambitions dans l'intelligence artificielle sévèrement bridées
(SenePlus) - L'empire numérique de Mountain View traverse une période de turbulences judiciaires sans précédent. Depuis lundi 21 avril, Google et son PDG Sundar Pichai affrontent un procès antitrust crucial devant le juge du district de Washington, Amit Mehta. L'issue de ces trois semaines d'audience pourrait redessiner profondément le paysage technologique mondial.
"C'est l'avenir de l'Internet qui est en jeu", a déclaré avec gravité Gail Slater, responsable du département antitrust du ministère américain de la justice, qualifiant le procès d'"historique", selon les propos rapportés par Le Monde. La représentante de l'accusation n'a pas hésité à comparer la situation actuelle de Google à celle des grands monopoles américains du passé comme "Standard Oil dans le pétrole ou AT&T dans les télécommunications".
Google a déjà été reconnu coupable, en août dernier, "d'avoir maintenu illégalement sa position dominante dans la recherche en ligne", notamment grâce à des accords rémunérés avec des fabricants comme Apple. Ces arrangements ont coûté cher à l'entreprise de la Silicon Valley - pas moins de "26,3 milliards de dollars pour la seule année 2021" pour faire de son moteur l'option par défaut sur les iPhone, selon les chiffres cités par le quotidien français.
Parallèlement, le 17 avril, Google a également été jugé coupable "d'avoir maintenu illégalement sa domination dans la publicité en ligne", avec ses outils destinés aux éditeurs de sites et son système d'enchères.
Face à ces condamnations, le ministère de la Justice ne fait pas dans la demi-mesure. Il réclame notamment :
La fin des accords d'exclusivité avec les fabricants d'appareils
L'obligation pour Google de partager ses précieuses données de recherche avec ses concurrents
La vente de son navigateur Chrome
Des restrictions dans le domaine de l'intelligence artificielle
L'accusation, par la voix de David Dahlquist, estime que l'IA représente "la prochaine évolution de Google pour poursuivre son cercle vicieux" de domination du marché.
Malgré un rapprochement stratégique avec Donald Trump - rencontres à Mar-a-Lago puis à la Maison-Blanche, présence à l'investiture présidentielle, abandon des objectifs internes de diversité décrits comme "mis à l'index par M. Trump" - Google n'a pas réussi à faire stopper les poursuites.
Le président américain a pourtant "soufflé le chaud et le froid", estimant en octobre 2024 "qu'un démantèlement de Google risquait d'affaiblir l'entreprise dans la concurrence face à la Chine", mais a finalement laissé le processus judiciaire suivre son cours, sous la pression de certains membres de sa coalition, dont J.D. Vance.
Face à ces accusations, Google contre-attaque. Son avocat, John Schmidtlein, a affirmé lundi que ses rivaux dans l'IA, comme OpenAI, "se portent bien" et que "Google a gagné sa place sur le marché à la régulière".
L'entreprise considère la plainte comme "tournée vers le passé" alors que, selon elle, la concurrence s'intensifie avec de nouveaux acteurs comme "Amazon ou les assistants IA ChatGPT ou le chinois DeepSeek". Elle met également en garde contre des remèdes qui "renchériront les prix des smartphones ou mettront en péril la sécurité des données personnelles".
La décision finale concernant les sanctions dans l'affaire de la recherche en ligne devrait être rendue "vers fin août", tandis que le procès sur les remèdes pour la publicité en ligne ne débutera que "fin 2025 ou début 2026".
Google a d'ores et déjà annoncé son intention de faire appel, ce qui pourrait prolonger la procédure de plusieurs années. Comme le rappelle Le Monde, l'entreprise pourrait alors espérer "adoucir la sanction, comme dans l'affaire Microsoft, qui a échappé au démantèlement de son navigateur Explorer".
Dernier facteur d'incertitude : Donald Trump pourrait "à tout moment cesser les poursuites contre un géant du numérique en acceptant un accord de transaction, avec des remèdes négociés". Une possibilité qui n'est pas à exclure avec un président connu pour son "imprévisibilité".
Par Baba DIENG
DE LA «TOLERANCE ZERO» EN DEMOCRATIE
Le Premier ministre du Sénégal continue sa croisade contre nos libertés, contre tout ce qui gesticule. Ses années d’opposant radical refusent de passer. Il est là, toujours, en vrai soudard, avec cette attitude belliqueuse. Avec ses menaces.
Le Premier ministre du Sénégal continue sa croisade contre nos libertés, contre tout ce qui gesticule. Ses années d’opposant radical refusent de passer. Il est là, toujours, en vrai soudard, avec cette attitude belliqueuse. Avec ses menaces. Il semble qu’il soit impossible, pour lui, de se mettre dans la posture de celui qui incarne -le mot, je l’avoue, a une connotation despotique- le pouvoir politique. L’opposant est le père du Premier ministre qui, à son tour, est le chef du président de la République. La rupture, c’est aussi dénicher un art de gouverner qui, jusque-là, était réfractaire à nos mœurs politiques si égoïstes.
L’intolérance de ce régime s’est d’abord manifestée envers la presse, pardon, une certaine presse, qui, depuis l’alternance, est entre le zist et le zest. En attendant son sort. En s’adaptant aux lubies des nouveaux princes. Les flagellations qui lui sont administrées permettent de constater, et fort aisément, la voie illibérale essartée par le tandem Diomaye-Sonko aux commandes de ce rafiot qu’est le Sénégal légué par Macky. Ce dernier, soit dit en passant, regrettera, au fond d’une oubliette sénégalaise taillée sur mesure, d’avoir pactisé avec le diable… en amnistiant ses pires ennemis.
C’est le doyen Babacar Justin Ndiaye qui dit de la presse qu’elle est un «gilet pare-balles pour le pouvoir comme pour l’opposition». C’est dire que personne n’a intérêt à ce que cette presse, un des piliers de notre modèle démocratique, soit torpillée. Car elle est bénéfique à tous les acteurs politiques. En démocratie, les citoyens, pour exprimer leurs opinions, ont l’écrit, l’image et la parole. Et c’est à la presse de faciliter ces modes d’expression. Il est regrettable de constater que depuis l’accession de Pastef au pouvoir, les manœuvres pour redéfinir le paysage médiatique sénégalais se multiplient, avec l’obsession manifeste de liquider tous les canards jugés peu fréquentables -ces décombres du «système» à nettoyer, pour qu’enfin, la Jacquerie soit exhaustive. Pression fiscale suffocante, intimidation des journalistes et chroniqueurs sont, entre autres, les méthodes utilisées pour arriver à constituer une presse composée de béni-oui-oui.
Les grandes figures de l’opposition parlementaire, horripilées par les diatribes qui leur sont régulièrement lancées par le leader de Pastef, ont décidé de boycotter la séance des Questions au gouvernement. Devant la vulgarité de leur interlocuteur qui distille menaces et insanités, ces députés ont décidé de manquer ce rendez-vous du débat démocratique. Cette décision, quoique compréhensible, peut susciter des interrogations légitimes. Toujours est-il que cette absence n’a pas empêché le «meilleur Premier ministre de tous les temps», riche de ses propos de hussard, d’ouvrir ses écluses d’injures sur ces députés rebelles.
C’était l’occasion rêvée, pour le Premier ministre, de fantasmer sur nos libertés qui, pense-t-il, frisent le libertinage et freinent les grandes ambitions de transformation systémique du pays. Les impertinents, qui souffrent d’analphabétisme et d’illettrisme, sont trop libres et volubiles. Désormais, avec le pouvoir Pastef, c’est la politique de la «tolérance zéro». En termes plus clairs : les diffuseurs de fausses nouvelles, stipendiés par des hommes politiques -ces peureux, milliardaires, qui distillent de l’argent en veux-tu en voilà à des rustres médiatisés-, n’ont qu’à se tenir à carreau. Le gouvernement du Sénégal, avec à sa tête le Premier ministre désormais décidé à se salir les mains, ne tolérera plus les agissements de ces culs-terreux dont l’impertinence titille le sacrilège. Ces pourfendeurs du «Projet», pour peu de temps, seront littéralement «effacés» -le mot utilisé, génocidaire, est important. En attendant que leurs commanditaires, désespérés, s’extirpent enfin de leur cachette pour rejoindre le Pmos sur le terrain du «mortal kombat» dont il se targue de maîtriser les rouages les plus ésotériques. Cette déclaration-là est une grande vérité. Même Thierno Alassane Sall, le nouvel opposant emblématique, donnerait, le cœur léger, son assentiment…
L’intrusion de Pastef dans notre démocratie, faut-il le rappeler, a été aussi celle d’un certain avatar de chroniqueurs qui, avec aplomb et science infuse, parlent de tout. En réalité, ce n’est pas la chronique qui pose problème, mais les opinions suffisamment virulentes contre le régime qui y sont ́emises. Il est assez spectaculaire de voir la manière dont Pastef est susceptible devant les diatribes qui, dans un passé très récent, étaient ses armes politiques. Au fond, en politique, la fin ne doit pas justifier les moyens qui, inéluctablement, se retourneront contre son utilisateur. Les tenants du pouvoir en sont devenus conscients au point d’inviter les Sénégalais à la discipline et au respect des institutions de la République. Le prêche est fabuleux, très fabuleux, mais ce sont les prêcheurs qui sont illégitimes. Hélas !
UNE PREMIÈRE PLACE À CONFORTER POUR JARAAF
La 20ème journée de Ligue 1 se va jouer ce mercredi 23 et demain jeudi 24 avril avec en attraction le duel des extrêmes entre le Jaraaf, leader et les promus de Oslo Football Académie.
La 20ème journée de Ligue 1 se va jouer ce mercredi 23 et demain jeudi 24 avril avec en attraction le duel des extrêmes entre le Jaraaf, leader et les promus de Oslo Football Académie. Après une place en demi-finales de la Coupe du Sénégal, les « Vert et Blanc » ont besoin de consolider davantage leur première place. A 10 journées de la fin, les débats s’annoncent tout aussi serrés aussi bien en haut qu’au bas du classement.
L a Ligue 1 aborde ce mercredi 23 avril, sa 20ème journée avec plusieurs duels décisifs. A 10 journées de la fin du championnat, la course pour le titre s’annonce encore âpre à tous les étages du classement. Après avoir pris possession du fauteuil de leader et assuré une place en demi-finale de Coupe du Sénégal, le Jaraaf va chercher à consolider cette première place.
Ce sera demain jeudi à l’occasion de la réception au stade municipal de Yoff, de Oslo FA première équipe non relégable (14e, 19 points).
A côté de ce duel des extrêmes, les «Vert Blanc» scruteront aussi de prés son dauphin l’Us Gorée qui le talonne au classement (2e, 34 points). Au petit trot depuis le début de la phase retour du championnat, le club insulaire espère à l’issue de cette journée retrouver un second souffle et relancer la course au titre. Les Goréens effectueront le déplacement à Masséne Séne, pour un duel contre le Jamono Fatick, lanterne rouge ( 16e, 16 points). A deux points du premier non relégable, les Fatickois auront pour leur part un bon coup à jouer puisqu’un résultat positif pourrait les relancer et leur permettre de sortir de la zone rouge.
Après une bonne première phase, le Wallydaan de Thiés (3e, 34 pts) est aussi à l’affût et ne se laissera pas conter. Une victoire lui sera également très précieuse et pourrait les propulser au sommet du classement où lui permettre de maintenir la pression sur le duo de tête. Les promus thiessois devront toutefois sortir le grand jeu dans ce déplacement qu’ils effectuent ce jeudi sur la pelouse de l’AS Pikine (11e, 22 pts). Surtout devant une équipe pikinoise qui a un peu retrouver de l’allant après son probant succès obtenu lors de la précédente journée. Au coude à coude, Génération foot (5e, 29 pts) et l’Us Ouakam (6e, 29 pts) vont au même moment s’affronter au stade Lat Dior de Thiès dans un duel qui promet. Au stade Ngalandou Diouf, les débats seront tout aussi attendus dans le derby rufisquois qui oppose Teungueth FC et l’AJEL (4e, 31 points)
Actuellement à la 12e (20 points), à quatre points seulement de la lanterne rouge, le champion en titre a un impérieux besoin de victoire pour s’éloigner de la zone rouge. Contrairement à son voisin qui sait qu’un tout autre résultat positif lui rapprochera davantage du podium.
Pour les autres rencontres, Dakar Sacré-Cœur (8e, 23 pts) va accueillir au stade municipal de Yoff, l’équipe de Guédiawaye FC (7e, 25 pts). Premier relégable, l’ASC HLM ; première équipe relégable (15e : 18 points) va recevoir ce mercredi sur sa pelouse des HLM de Dakar, la Sonacos de Diourbel (10e ; 22 points).
Au stade Issa Mbaye Samb de Kébémer, la Linguère de SaintLouis (9e, 23 pts) reçoit demain jeudi le Casa Sports de Ziguinchor (13e, 20 pts).
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LES POPULATIONS RENOUENT AVEC L'HISTOIRE
L'île de Dionewar a célébré les 18,19 et 20 Avril derniers la seconde édition des 72 H de "NGodane", cet ancêtre mythique, fondateur de l'île avant de migrer un peu plus loin à l'Ouest à Sangomar.
L'île de Dionewar a célébré les 18,19 et 20 Avril derniers la seconde édition des 72 H de "NGodane", cet ancêtre mythique, fondateur de l'île avant de migrer un peu plus loin à l'Ouest à Sangomar. Pendant trois (3) jours, les populations et autres ressortissants de la localité se sont fortement mobilisées autour de l'association "Simala no NGodane" pour communier, et surtout se ressourcer de l'histoire de l'Île et son génie protecteur qui s'y est implanté à une date qui n'est pas encore précisée. Au-delà des soirées culturelles où l'on a chanté aux rythmes des sonorités sérères (guitares et tams-tams), d'une partie de carnaval et la journée médicale de consultations gratuites et dons de médicaments qui mobilisait 25 spécialistes, l'association « Simala no Ngodane » a ensuite convoyé tous les festivaliers vers l'Île de Sangomar où chacun parmi les petits fils de NGodane, les invités et autres participants devait s'acquitter à des rituels et autres prières pour célébrer cet ancêtre invisible, mais toujours présent à Dionewar pour veiller sur les habitants et leur environnement.
Là, il est formellement interdit de photographier, d'avoir certains comportements indésirables ou toucher à quelque chose sans l'aval du "Alcaly" le maître traditionnel représentant la famille Simala ou ses proches collaborateurs. Ce qui, du coup, a d'ailleurs prévalu lors de la tenue d'une réunion d'informations quelques heures avant le départ pour prévenir les pèlerins sur les interdits, une fois arrivés à Sangomar. Déjà, l'Île de Sangomar n'a jamais connu d'habitat. Pas une seule personne ne s'est aventurée à y élire domicile. Les premiers à tenter l'expérience, des nomades Peulh en l'occurrence, ont vite quitté les lieux, car ils ne pouvaient pas surmonter les fréquents cauchemars qu’ils subissaient dans la cohabitation avec le maître de cet espace désert planté seul en plein océan et où poussent aujourd'hui une diversité d'espèces végétales et animales, dont les oiseaux qui y viennent régulièrement pour pondre leurs œufs et se reproduire loin des regards humains.
Pendant les années précédentes, certains habitants de Dionewar qui souffraient de terres arables avaient aménagé des périmètres champêtres et malgré l'abondance des productions obtenues à l'hectare, ils se sont eux aussi retirés de l'île pour des raisons liées au respect de ces principes traditionnels. Autrement dit, celui de ne pas déranger le gardien du temple, leur génie protecteur. Pour les habitants de Dionewar, l'île de Sangomar appartient à NGodane et à NGodane seul.
LA PROTECTION DE NGODANE SUR DIONEWAR EST SANS ÉQUIVOQUE
Comme il est raconté dans l'histoire, Ngodane fut le premier à arriver dans l'île de Dionewar en provenance du royaume du Gabou. Et ce, après un bref séjour en Gambie et Casamance, ses derniers lieux de retranchement avant son arrivée à Dionewar. Depuis, et pendant plusieurs siècles maintenant, ce génie protecteur veille sur tout dans l'île de Dionewar. Comme le révèlent les récits historiques, il protège Dionewar contre les mauvais esprits et autres aléas de la nature à l'image de l'érosion côtière qui ne cesse de provoquer les innombrables désagréments maritimes dont souffrent les plus de 2000 âmes qui peuplent cette île.
Suite à l'accident lié à l'ouverture de la brèche qui sépare la presqu'île de Palmarin à Dionewar intervenue en Février 87, les inquiétudes de voir Dionewar rayée de la carte nationale du pays se sont multipliées et la psychose grandissait. Mais 38 ans après la catastrophe, la peur commence à s'effriter du côté des populations à cause de la présence de cet esprit qui, d'après les habitants, n'est pas encore prêt à abandonner ce patrimoine terrestre ou l'exposer totalement à un phénomène destructeur. Pour les insulaires, le constat est réel, la bande de sable souterraine provenant de la brèche, sans aucune action particulière venue de l'homme, est venue progressivement se déposer aux larges de l'Île comme pour protéger ses côtes ou limiter les dégâts de cette érosion ambiante et menaçante.
LE PHÉNOMÈNE DURCIT LA SOUFFRANCE DES INSULAIRES
A présent, les populations de Dionewar figurent parmi les citoyens qui souffrent le plus du phénomène des changements climatiques. Mieux, celui de l'avancée de la mer vers le continent. Depuis février 87, elles sont constamment face à la furie des vagues en cas de tempête. Et ceci de manière constante. Les dégâts en provenance de cette calamité naturelle sont nombreux et s'accentuent de plus en plus dans cette île dont l'accès est difficile. La quasi-totalité des lieux d'entrée est aujourd'hui bouchée au niveau des anciens lieux indiqués. Pour embarquer ou démarquer, les populations sont obligées de parcourir deux (2) kilomètres et demi à bord de charrettes pour prendre la pirogue et rallier la terre ferme.
Surtout du côté médical et la prise en charge des malades où les choses sont plus compliquées. Car, sans ambulance navale ni rien, elles sont dans l'obligation de répéter la même procédure pour transférer un malade de Dionewar à une autre structure médicale de la région. En cas de complication, le malade, quel que soit son état de santé, est transporté à bord de charrettes sur le même trajet cahoteux et sablonneux jusqu'au lieu d'embarquement, le seul au village où l'on peut prendre une pirogue pour Palmarin, ce village de pêcheurs, unique point de départ pour s'ouvrir aux autres localités de la région de Fatick, et aux structures sanitaires et hôpitaux qu'elle couvre. Les promesses de l'État et ses partenaires au développement tenues au lendemain de l'ouverture de la brèche sont restées vaines. A présent, aucune solution technique ou palliative n'est apportée à ce phénomène et les espoirs des populations s'amenuisent de jour en jour. Un calvaire visiblement constaté en termes d'approvisionnement des habitants de Dionewar en denrées alimentaires, mais également dans le bâtiment où l'on est obligé de débourser deux cent mille (200.000) Frs en moyenne pour une tonne de briques.
UN MODELE VILLAGEOIS DE REVITALISATION AGRICOLE
À quelques kilomètres de Pékin, le village de Xinzhuang séduit les visiteurs. Il tire sa force d’un modèle agricole qui permet des cultures multiples et fait aussi office de site touristique.
Fatou NDIAYE (envoyée spéciale à Beijing) |
Publication 23/04/2025
À quelques kilomètres de Pékin, le village de Xinzhuang séduit les visiteurs. Il tire sa force d’un modèle agricole qui permet des cultures multiples et fait aussi office de site touristique.
L e village de Xinzhuang est situé dans la partie Est de la ville de Xingshou, à 2 kilomètres du centre-ville et à 22 kilomètres de la zone urbaine du district de Changping, adjacent au canal de dérivation Jingmi au Nord. Le village couvre une superficie de 1,74 kilomètre carré (2 617 mu), avec une zone habitée de 0,23 kilomètre carré disposée en rectangle Est-Ouest. La population permanente actuelle est de 1 883 habitants.
Accompagnés de Xie Weidong, directeur adjoint du Centre de langue et culture de Beijing pour les missions diplomatiques, les journalistes en échange en Chine ont visité le site.
Conformément à la politique des "20 caractères" pour la revitalisation rurale, le village de Xinzhuang a développé un tourisme éco-agricole orienté vers les loisirs. Grâce à une planification globale, il a créé un complexe industriel rural intégrant tourisme, restauration, hébergements chez l'habitant et cueillette de fruits réalisant une vision appelée une "Salle de classe naturelle ». L'éducation pour la revitalisation du village et La revitalisation du village respectueuse de l'environnement sont les deux caractéristiques déterminantes du village de Xinzhuang. En termes de revitalisation par l'éducation, en juillet 2012, l'institution éducative privée Xiangshang School, guidée par la philosophie de l'éducation basée sur la nature, s'est enracinée dans le village de Xinzhuang. Les parents des élèves ont progressivement déménagé de la ville vers le village de Xinzhuang et ses environs pour accompagner leurs enfants, devenant ainsi de nouveaux villageois et innovateurs. Avec le temps, une dynamique de renouveau culturel et éducatif s’est imposée dans le village. Pionnier du tri des déchets à Pékin, Xinzhuang s’est illustré en mars 2016 par la création d’un groupe écologique. Sept personnes, dont Tang Yingying, parent d’élève à l’école Xiangshang, ont lancé ce collectif. En partenariat avec le comité du village, ils ont mobilisé anciens et nouveaux résidents autour d’actions comme « Village propre » et « Campagne sans plastique », en promouvant le modèle de tri rural « deux bacs et deux boîtes ».
UN SYSTÈME DE TRI DE DÉCHETS POUR PROTÉGER L’ENVIRONNEMENT
En huit années de tri des déchets, le village a peaufiné et renforcé des mesures concrètes et efficaces opérationnelles et évolutives comme "pas de déchets par terre" et la "méthode de tri deux bacs et deux boîtes" pour en faire le "Modèle Xinzhuang" de gestion des déchets ruraux. Cette approche a transformé les déchets en une "clé d'or" pour réduire les coûts et augmenter l'efficacité.
Pour renforcer le système de services publics du village de Xinzhuang et promouvoir l'éducation villageoise, le village de Xinzhuang a établi la "Maison d'hôtes de Xinzhuang" en octobre 2024, profitant de l'opportunité de créer un village de démonstration pour la revitalisation rurale dans le cadre du projet "Centaines et milliers". La Maison d'hôtes, avec une superficie totale de construction de 640 mètres carrés, sert de plateforme complète pour présenter l'histoire, la culture, les industries et les traditions folkloriques du village, permettant à davantage de personnes de découvrir l'héritage et les coutumes du village tout en favorisant un sentiment d'appartenance et d'identité parmi les résidents.
UNE DESTINATION TOURISTIQUE
Le village de Xinzhuang a tiré parti de la stratégie clé de l'intégration urbaine rurale en organisant des événements distinctifs comme la cérémonie d'ouverture du marché écologique, la 10e édition des prix "Étoile de la fraise" de Pékin et des galas villageois riches en culture de style pékinois. Utilisant 400 mètres carrés de terrain de construction inutilisé, le village a établi un musée d'histoire du village et un centre d'innovation, guidant la formation de l'Alliance des innovateurs de Xinzhuang pour créer une plateforme physique de collaboration. Des initiatives telles que "Les membres du Parti montrent leurs engagements, les entreprises démontrent leur intégrité, les villageois mettent en valeur les valeurs familiales et les nouveaux résidents affichent leurs contributions" ont été mises en œuvre pour favoriser une atmosphère positive de leadership du Parti, d'opérations éthiques et de développement civilisé.
Le village a également promu le programme "Trois responsabilités au pas de la porte", encourageant les résidents de longue date et les nouveaux arrivants à prendre en charge l'hygiène environnementale, la gestion des espaces verts et l'ordre du quartier, renforçant ainsi leur sens des responsabilités et leur participation à la revitalisation rurale. Son atelier d'artisanat a été créé en 2022, offrant des cours de formation en travail du bois, peinture traditionnelle chinoise, sculpture sur argile, art de la laque et teinture à l'indigo. En plus de l'enseignement, l'atelier s'engage également dans la création artistique personnelle, la vente d'art, diverses activités culturelles et le développement d'environnements inspirés par l'art.
Enraciné dans la valeur culturelle traditionnelle chinoise de "dévotion à l'apprentissage", l'atelier incarne un esprit d'artisanat. Il a été cofondé et est géré conjointement par trois professionnels partageant les mêmes idées dans les domaines de l'art et de l'éducation : Guo Chunxing de Mongolie intérieure, Xia Yishi du Guangdong et Li Saipeng du Shandong. Le studio s'étend sur deux étages avec une superficie totale de 600 mètres carrés, comprenant un espace d'art de vie de 300 mètres carrés et une salle de travail du bois de 150 mètres carrés. Pendant les événements de marché, l'atelier attire des centaines de visiteurs et a établi des relations de collaboration solides avec les villageois locaux. Travaillant main dans la main avec la communauté, l'Atelier d'artisanat cadeau partage les ressources et la clientèle, favorisant une prospérité mutuelle et formant un cycle dynamique et positif de croissance.
CHAUFFEURS ET TRANSPORTEURS LANCENT UNE GREVE ILLIMITEE
Depuis mardi, la gare routière de Ziguinchor tourne au ralenti. Les chauffeurs et transporteurs ont décrété une grève illimitée, immobilisant leurs véhicules et paralysant les départs de bus dans le quartier Kenya où la tension est montée d’un cran
Les chauffeurs et transporteurs de la Gare Routière de Ziguinchor s’insurgent contre ce qu’ils appellent une concurrence déloyale dans le transport urbain. Un secteur qu’ils ont complétement paralysé hier, en décrétant une grève illimitée. A l’origine de leur mouvement, l’exploitation d’une ligne privée Ziguinchor – Dakar – Ziguinchor par une opératrice privée.
Depuis mardi, la gare routière de Ziguinchor tourne au ralenti. Les chauffeurs et transporteurs ont décrété une grève illimitée, immobilisant leurs véhicules et paralysant les départs de bus, notamment dans le quartier Kenya où la tension est montée d’un cran. Une forte mobilisation a été observée sur place, avant l’intervention musclée des forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Le président de la gare routière, Papis Touré, s’est insurgé contre ce qu’il qualifie de répression injustifiée : « C’était un rassemblement pacifique, mais la police a répondu par la violence, en lançant des lacrymogènes et en brisant les vitres d’un bus. » Il dénonce par ailleurs l’implantation d’une gare privée jugée non conforme : « Nous ne sommes pas contre les gares privées, mais celle-là ne respecte aucun cahier des charges. Elle a été installée sur un terrain de foot sans toilettes ni restaurant. Pourquoi refuse-t-elle d’opérer depuis la gare officielle comme tout le monde ?» Dans son discours, Papis Touré évoque une injustice orchestrée par les autorités locales en faveur d’une promotrice, Hourey Thiam Preira, accusée de bénéficier de passe-droits : « Si les autorités veulent l’escorter chaque jour pour quitter Ziguinchor, qu’elles le fassent. Mais qu’elles sachent que nous ne nous laisserons pas faire. »
Des échauffourées ont éclaté, menant à l’arrestation de plusieurs chauffeurs. Jointe par la radio Sud FM, la mise en cause, Hourey Thiam, s’est défendue : « Nos bus ont été caillassés, en présence des autorités. Nous allons porter plainte. Nous respectons toutes les règles en vigueur. » Malgré cela, les chauffeurs grévistes restent fermes et affirment vouloir élargir leur mouvement à d’autres localités de la région comme Bignona et Cap Skirring. Ils dénoncent une « gangrène » dans le secteur du transport et annoncent une nouvelle escalade : le boycott du paiement des taxes municipales.
« Tant que la mairie ne règle pas les problèmes d’électrification, de voirie et de sécurité à la gare, nous ne paierons plus les taxes », prévient Papis Touré. En attendant, les usagers des transports en direction d’autres régions doivent prendre leur mal en patience. La grève est maintenue, et aucun bus ne quitte la gare routière de Ziguinchor.
MULTIPLE PHOTOS
REVUE DE LA PRESSE SENEGALAISE DU MERCREDI 23 AVRIL 2025
Entre avancées diplomatiques, crispations politiques, révélations judiciaires et exploits sportifs, les unes des journaux dessinent un tableau à la fois contrasté et vibrant de l’actualité nationale.
(SenePlus) La presse sénégalaise de ce mercredi se fait l’écho d’un pays en pleine effervescence. Entre avancées diplomatiques, crispations politiques, révélations judiciaires et exploits sportifs, les unes des journaux dessinent un tableau à la fois contrasté et vibrant de l’actualité nationale.
ÉCONOMIE : ENTRE PROMESSES DE CROISSANCE ET ANCRAGE DIPLOMATIQUE
Le quotidien Le Verdict salue la dynamique enclenchée entre le Sénégal et la Banque mondiale, titrant : « Le Sénégal avance vers un nouveau programme ». Ce nouveau partenariat augure d’une coopération renforcée sur les plans structurels et financiers, illustrée par une rencontre de haut niveau.
Dans la même veine, 24 Heures met en lumière un axe stratégique : « Les docks au cœur d’une stratégie ». Le journal analyse le rôle stratégique des infrastructures portuaires dans le développement économique national, alors que le pays cherche à consolider sa position dans les échanges régionaux.
L’Indépendant, pour sa part, se félicite : « Le Sénégal réussit son plaidoyer », en référence aux démarches diplomatiques et économiques qui auraient porté leurs fruits dans les négociations internationales.
Mais le tableau n’est pas sans ombres. Le Soleil jette un froid avec un dossier alarmant : « Précarité chronique ». Le journal évoque notamment les conditions de vie des ex-agents du ministère de l’Industrie, symbole d’une misère persistante malgré les signaux macroéconomiques positifs.
POLITIQUE : TENSIONS, DENONCIATIONS ET RUPTURES
Le climat politique est plus que jamais marqué par les crispations. L’Info donne la parole à Thierno Alassane Sall, qui « peint un tableau noir » de la gouvernance actuelle. L’ancien ministre dresse un diagnostic sévère, pointant la corruption, l’inefficacité des institutions et le recul démocratique.
Une tonalité similaire est adoptée par L’Évidence, qui alerte sur une « situation alarmante » dans la gestion publique et sociale, appelant à « une nouvelle voie » que proposerait Dr. Ndabhoua Diagne.
Le Peuple, dans un ton plus engagé, annonce : « 62 personnalités dénoncent une lâcheté sans nom ». Une indignation collective face à ce qu’elles perçoivent comme un effondrement de l’éthique politique.
Par ailleurs, BSDA annonce que « L’Assemblée entre dans le vif du sujet » concernant les dossiers d’exécution budgétaire non respectés, dans un contexte où les parlementaires sont appelés à plus de transparence et de réactivité.
Subateel n’est pas en reste et fait écho aux voix de la diaspora qui réclament « Ousmane Sonko ». À l’approche d’échéances électorales majeures, la figure de l’opposant exilé continue de cristalliser les attentes d’une partie de l’opinion.
SOCIETE ET JUSTICE : SCANDALES FINANCIERS ET MALAISE SOCIAL
Le scandale du jour vient de Yoor-Yoor, qui révèle une affaire inquiétante : « 56 347 767 444 FCFA disparaissent mystérieusement ». Ce chiffre faramineux représente des sommes introuvables dans les comptes publics ou parapublics, de quoi alimenter les soupçons et les tensions.
Le Quotidien livre quant à lui un titre-choc : « La justice en riz », revenant sur une gestion opaque de l’aide alimentaire pendant la crise du Covid-19. Une critique acerbe contre des pratiques jugées clientélistes et malveillantes.
Le malaise est palpable dans Enquête, qui évoque une « colère et un malaise dans les rangs » de la fonction publique. Grèves, retards de paiements et manque de considération gangrènent les administrations.
Libération creuse un peu plus et titre : « Les détails troublants révélés par l’enquête ». Le journal expose les ramifications d’un vaste réseau de détournements, mêlant hommes politiques et cadres d’entreprises.
AFFAIRES AFRICAINES ET DIPLOMATIE
Sud Quotidien publie une percutante : « Tidjane Thiam out ? », évoquant les incertitudes autour de la candidature de l’ancien banquier international à la présidentielle ivoirienne. Un dossier qui intéresse fortement le Sénégal, compte tenu des liens économiques et politiques entre les deux pays.
SPORT : LES LIONNES FONT RUGIR LA NATION, LE BARÇA ET CITY EN PLEINE COURSE
Les sports féminins font honneur à la nation aujourd’hui. Record Sport, Rewmi Sports et Les Échos Sport s’accordent sur un même cri de fierté : « Les Lionnes rugissent face à Madagascar (5-5) ». Une performance saluée dans le cadre du championnat de futsal féminin.
Côté football international, Point Actu Sport titre : « Manchester City arrache la victoire contre Aston Villa », maintenant la pression dans la course au titre de Premier League. Tribune Sport, de son côté, analyse : « Le Barça se rapproche du titre », en soulignant la solidité retrouvée des Catalans.
REFLEXIONS ET SOCIETE
Enfin, Lii Quotidien propose une approche plus philosophique en titrant : « De la tolérance zéro en démocratie », interrogeant les pratiques autoritaires sous couvert de rigueur juridique.
CAN FÉMININE FUTSAL, LE SÉNÉGAL CONCÈDE LE NUL DEVANT MADAGASCAR
Pour leur premier match à la Coupe d’Afrique des nations féminine de futsal, les Lionnes ont été tenues en échec (5-5) par les Malgaches, mardi à Rabat. Une entame mouvementée dans le Groupe C avant d’affronter la Tanzanie.
L’équipe nationale féminine du Sénégal de futsal a concédé, mardi, le nul (5-5) devant celle de Madagascar, lors de son premier match de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la discipline, qui se joue au complexe sportif Moulay-Abdellah de Rabat, au Maroc, du 22 au 30 avril
Les buts de Lionnes de futsal ont été inscrits par Ndeysha Mendy, Juliette Kalamo et Sokhna Nogaye Tall Pène, qui a mis un doublé.
L’équipe nationale féminine du Sénégal de futsal jouera sa deuxième rencontre, samedi, face à la Tanzanie.
Neuf pays prennent part à cette CAN féminine de futsal, qui a vu l’Angola dominer la Guinée (5-2), en match inaugural du Groupe B.
Les Lionnes partagent le groupe C avec Madagascar et la Tanzanie, tandis que le Maroc, pays hôte, est logé dans le groupe A avec le Cameroun et la Namibie. La poule B comprend l’Angola, l’Égypte et la Guinée.
Les deux équipes finalistes représenteront l’Afrique à la première édition de la Coupe du monde féminine de futsal, prévue aux Philippines du 21 novembre au 7 décembre 2025.