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17 juillet 2025
par Mody Wassa
DÉCOLONISER POUR CONSOLIDER !
Chers jeunes d'Afrique, lisez l'histoire de l'Afrique par les voix africaines, explorez la richesse de vos cultures. Le moment est venu de reprendre le flambeau, de croire en vous et en votre continent
Dans un monde en constante mutation, l'Afrique est un continent d'une vitalité et d'un potentiel immenses. Vous, la jeunesse africaine, êtes le cœur battant de cette transformation, les architectes du présent et de l'avenir. Mais pour pleinement embrasser ce rôle, il est impératif d'entreprendre un voyage intérieur, un chemin vers la décolonisation de nos esprits.
Qu'entendons-nous par là ? Ce n'est pas une histoire figée dans le passé, mais un processus dynamique de réappropriation de notre identité, de notre histoire et de notre valeur. C'est le fait de briser les chaînes invisibles des narratives imposées, des doutes semés, une vision imposée et de se réapproprier notre propre récit. C'est comprendre que notre force ne réside pas dans l'imitation, mais dans l'authenticité de qui nous sommes et le courage dans l'exploration de nos propres chemins.
L'Afrique avant le récit colonial :
Pendant trop longtemps, l'histoire de l'Afrique a été racontée à travers le prisme de la colonisation, nous présentant souvent comme des peuples sans histoire, sans civilisation, attendant d'être "découverts". C'est un mythe qu'il est temps de déconstruire.
Avant l'arrivée des puissances coloniales, l'Afrique était le berceau de grands empires, de royaumes sophistiqués et de sociétés complexes. Pensez à l'Empire du Ghāna, du Mali et à sa légendaire ville de Tombouctou, centre intellectuel et commercial florissant. Pensez à l'Égypte ancienne, aux cités-états swahilies, aux royaumes du Bénin ou du grand Zimbabwe. Nos ancêtres étaient des bâtisseurs, des philosophes, des scientifiques, des artistes dont les contributions ont enrichi l'humanité bien avant que le reste du monde ne le reconnaisse.
Connaître et valoriser cette histoire riche n'est pas une simple nostalgie. C'est un acte de renforcement de l'estime de soi. C'est comprendre que nous venons d'un héritage de grandeur, de résilience et d'innovation. Cette vérité est le premier pas vers une confiance inébranlable en nos propres capacités à bâtir un avenir prospère.
Déconstruire les stéréotypes : Se libérer du regard extérieur.
La colonisation n'a pas seulement été territoriale ; elle a aussi opéré une profonde colonisation mentale. Elle a instillé l'idée que ce qui venait d'ailleurs était supérieur, que nos cultures étaient "primitives" et nos modes de vie "arriérés". Cette pensée a engendré des stéréotypes qui persistent parfois inconsciemment, nous poussant à douter de notre propre valeur ou à imiter des modèles qui ne nous correspondent pas.
Comment cela se manifeste-t-il aujourd'hui ? Peut-être dans le fait de privilégier des produits importés, de sous-estimer nos propres talents, ou de ne pas voir la richesse de nos langues et traditions comme des atouts. La décolonisation des esprits, c'est remettre en question ces préjugés intériorisés dans le conscient et le subconscient de notre fort intérieur. C'est reconnaître que la diversité de nos cultures, de nos langues, de nos modes de pensée est notre plus grande richesse.
Réappropriation culturelle et linguistique : Nos langues, nos voies de pensée
Nos langues africaines ne sont pas de simples dialectes. Ce sont des systèmes complexes qui portent en elles des philosophies, des sagesses ancestrales, et des manières uniques de percevoir le monde. Parler, écrire, et créer dans nos langues, c'est préserver et vivifier ces trésors. C'est aussi affirmer que nos modes de pensée sont valides et essentiels.
De même, nos arts, notre mode de vie, notre humanisme sont tant de vecteurs puissants de notre identité. En les valorisant, en les célébrant, et en les innovant, nous ne faisons pas que préserver un passé ; nous construisons un présent dynamique et un avenir où notre voix résonne avec fierté sur la scène mondiale. C'est par ces expressions que nous racontons nos propres histoires, et non celles que d'autres ont écrites pour nous.
Innover et prendre le leadership : Bâtir notre Afrique
La décolonisation des esprits n'est pas qu'un exercice intellectuel ; c'est un appel à l'action. Elle nous encourage à être des innovateurs, des entrepreneurs, des leaders qui puisent leur force dans leur contexte africain.
Plutôt que d'attendre des solutions "clé en main" venues d'ailleurs, mais des solutions "clés en tête" pour une jeunesse mentalement décolonisée est celle qui identifie les défis locaux et propose des solutions adaptées, ancrées dans la réalité de nos communautés. C'est celle qui valorise les ressources locales, développe des technologies pertinentes, et crée des entreprises qui servent les besoins de nos populations dans notre identité économique et pratique. C'est comprendre que notre développement doit être authentiquement africain, guidé par nos propres visions et aspirations.
Notre appel à l'action : Devenez les architectes de votre destin
Chaque jeune d'Afrique a un rôle à jouer dans ce processus de décolonisation mentale. C'est un voyage personnel, mais aussi collectif.
Informez-vous : Lisez l'histoire de l'Afrique par les voix africaines. Explorez la richesse de vos cultures.
Questionnez : Ne prenez rien pour acquis. Remettez en question les narratives dominantes.
Créez : Utilisez votre créativité pour exprimer votre identité africaine, que ce soit par l'art, l'innovation, l'écriture ou l'entrepreneuriat.
Valorisez le local : Soutenez les initiatives africaines, les produits locaux, les penseurs d'ici.
Soyez fiers : Marchez la tête haute, conscients de la richesse de votre héritage et du potentiel illimité qui est en vous.
La décolonisation des esprits est le fondement sur lequel nous bâtirons une Afrique forte, autonome, prospère et respectée. Vous êtes la génération qui a le pouvoir de transformer cette vision en réalité. Le moment est venu de reprendre le flambeau, de croire en vous et en votre continent. L'avenir de l'Afrique est entre vos mains, et il commence dans votre esprit pour être là marque de fabrique de nos actions.
BADARA GADIAGA PLACÉ SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Le juge d’instruction a ordonné ce mardi le placement sous mandat de dépôt de Badara Gadiaga, a annoncé l’un de ses avocats, Me Oumar Youm
Le juge d’instruction a ordonné ce mardi le placement sous mandat de dépôt de Badara Gadiaga, a annoncé l’un de ses avocats, Me Oumar Youm.
Selon la robe noire, le chroniqueur fait l’objet de quatre chefs d’accusation principaux : diffusion de fausses nouvelles, discours contraires aux bonnes mœurs, offense à une personne exerçant les prérogatives de chef d’État, ainsi que réception et sollicitation de fonds ou subsides. « En somme, ils disent qu’il reçoit des financements pour perturber le pays. Nous trouvons que ce dernier chef d’accusation est sans fondement… », a-t-il commenté.
Le chroniqueur de Télévision Futurs Médias (TFM), a été arrêté mercredi dernier, le 9 juillet, à la suite de la polémique qui l’a opposé au député du parti Pastef, Amadou Ba, lors de l’émission Jakaarlo Bi diffusée le 4 juillet sur TFM.
Par Fatou Warkha SAMBE
CE QUE LE FILM N’A PAS SU LIRE DANS LE LIVRE
Il y a des livres qui traversent les générations sans jamais perdre de leur puissance. Une si longue lettre de Mariama Bâ, publié en 1979, en fait partie.
Il y a des livres qui traversent les générations sans jamais perdre de leur puissance. Une si longue lettre de Mariama Bâ, publié en 1979, en fait partie. Ce roman épistolaire, écrit comme une confidence entre deux amies, Ramatoulaye et Aïssatou, demeure un pilier de la littérature africaine francophone. Il politise l’intime, parle d’amour, de trahison, de solitude, de courage, mais surtout de choix féminins dans un monde qui en laisse si peu aux femmes.
Ramatoulaye, veuve après le décès de son mari Modou, écrit à sa sœur de cœur pour déposer ses douleurs, ses espoirs brisés, ses réflexions. Ce faisant, elle livre bien plus qu’une lettre de deuil : elle fait l’autopsie d’un système. Elle revient sur leur jeunesse, leur formation, leurs choix de vie. C’est une voix de femme, de mère, d’intellectuelle africaine, de citoyenne lucide. Ce qui rend Une si longue lettre si essentiel, c’est la manière dont Mariama Bâ révèle, à travers plusieurs figures féminines, Ramatoulaye, qui décide de rester, Aïssatou, qui décide de partir, la petite Nabou, formatée dès l’enfance pour devenir la seconde épouse de Mawdo, ou encore Binetou, façonnée à accepter d’épouser le père de sa meilleure amie pour assurer sa survie et offrir un certain confort à sa mère, que la résistance peut prendre plusieurs formes. Cette pluralité de trajectoires fait toute la force du roman.
Adapter, c’est exercer un pouvoir de sélection, et chaque sélection est un geste politique. Une adaptation offre une liberté réelle, celle d’interpréter, de traduire, de déplacer l’œuvre dans un autre langage. Cette liberté est précieuse, mais elle rencontre ses limites lorsqu’on s’empare d’un texte aussi riche, sensible et engagé qu’Une si longue lettre. Car transposer Mariama Bâ à l’écran, ce n’est pas seulement raconter une histoire : c’est assumer une responsabilité vis-à-vis de sa mémoire, de ses silences, de ses résistances. Ce roman n’est pas une fiction ordinaire, il est traversé par des critiques sociales, des solidarités féminines, des visions alternatives du monde. Ainsi, chaque choix d’adaptation devient un choix de représentation. De la même manière que la réalisatrice a exercé sa liberté d’interprétation, nous, lectrices, spectatrices, féministes, avons aussi la liberté et même le devoir de formuler notre regard critique. Car il ne s’agit pas ici de goût personnel, mais de fidélité à l’intention politique et à la richesse sensible de l’œuvre. Adapter un tel roman, c’est accepter de dialoguer avec ce qu’il a de plus précieux.
Avant de m’engager dans cet exercice, je tiens à souligner les qualités indéniables du film : la beauté des décors, la justesse de certaines interprétations, la poésie visuelle de plusieurs plans. Et surtout, la persévérance de la réalisatrice, qui a porté ce projet avec conviction dans un contexte encore peu propice à l’adaptation d’œuvres littéraires féminines majeures. C’est un mérite qu’il faut pleinement reconnaître.
Mais ici, je m’exprime aussi comme une lectrice profondément touchée par ce texte, une féministe qui le relit sans cesse, y puisant un souffle vital. Et ce que je ressens, c’est un déplacement. Pas une trahison frontale, mais un glissement qui affaiblit la densité politique, la tendresse sororale, la profondeur critique du roman. Ce que le film a mis à distance, c’est une manière de raconter le monde entre femmes, de femme à femme.
L’adaptation passe à côté de la relation de soutien et de sororité entre Ramatoulaye et Aïssatou. Une relation que l’autrice elle-même place au-dessus de toutes les autres, y compris les amoureuses, en affirmant : «Tu m’as souvent prouvé la supériorité de l’amitié sur l’amour.» Ce lien, nourri de confiance et de fidélité entre femmes, constitue le cœur battant du roman. Dans le film, Aïssatou n’apparaît que brièvement. Pourtant, Une si longue lettre est d’abord un échange de confiance, un lieu de pensée féminine, un acte de solidarité. Réduire cette relation à une simple anecdote revient à écarter la colonne vertébrale du récit. Leur intimité, leur complicité, le respect mutuel malgré leurs choix différents, leur capacité à s’épauler sans se juger : tout cela méritait d’être mis en valeur. Aïssatou, qui part avec ses trois garçons malgré les doutes d’une société patriarcale, incarne une force discrète mais fondamentale. Son choix, loin d’être individuel, ouvre un autre modèle possible où une femme refuse l’humiliation et choisit sa dignité.
La sororité est un fil rouge dans l’œuvre de Mariama Bâ. Dans la dernière partie du roman, elle évoque aussi d’autres femmes solidaires, sa fierté à chaque réussite féminine, et ses discussions avec Daouda sur la place des femmes dans les espaces de décision. Ces thèmes, encore douloureusement d’actualité, sont parmi les plus politiques du livre. Ramatoulaye parle aussi de maternité, d’éducation, de normes religieuses, de foi, d’émancipation. Elle critique l’hypocrisie sociale, tout en assumant sa foi musulmane. Elle raconte une société, sans détour. L’autrice affirme également un positionnement féministe clair, notamment lorsque Ramatoulaye rapporte que Daouda, député, est traité de «féministe» en raison de ses prises de position. Cet échange, porteur d’une critique des structures patriarcales et d’un appel à une représentation équitable, est totalement absent du film.
A l’inverse, le film accorde une place démesurée à Modou Fall et aux figures masculines. Le regard porté sur la société n’est plus celui des femmes, mais celui des hommes, recentré sur la polygamie, les justifications culturelles et les conflits conjugaux. Modou Fall devient le point d’ancrage du récit. Ramatoulaye, quant à elle, semble réduite à une femme blessée, réclamant son tour, cherchant à séduire, exprimant sa colère de façon caricaturale. Ce n’est pas la Ramatoulaye du livre, celle qui observe, médite, écrit, pense. Cette réécriture affaiblit la portée politique de son personnage, et recentre le récit sur l’homme au détriment de l’analyse féminine de la société.
Le film élude aussi un moment crucial : le refus par Ramatoulaye d’une nouvelle demande en mariage. Dans le roman, ce refus est un acte de conscience, de mémoire, de solidarité. Ramatoulaye ne veut pas faire subir à une autre femme ce qu’elle-même a vécu. Elle refuse de se définir à travers un homme. Son geste est politique, éthique, plein de dignité. Dans le film, cette scène est traitée de manière secondaire, vidée de sa portée critique
Tous les passages du roman marqués par une prise de position affirmée sur la condition des femmes, les rapports de pouvoir, la maternité, l’éducation, la représentation ou la sororité ont été soit évacués, soit édulcorés, soit reconfigurés d’une manière qui affaiblit leur portée. Le souffle critique et féministe du texte s’est perdu. Pourtant, quarante ans plus tard, les enjeux soulevés par Mariama Bâ restent brûlants. Il est donc décevant que l’adaptation ne les ait pas mis au centre. Ce choix artistique semble avoir manqué de considération pour la portée politique de l’œuvre. Ma déception est à la mesure de mes attentes, nourries par un texte qui m’a accompagnée, inspirée, forgée.
Quelques figures comme Aline Sitoé Diatta ou Safi Faye sont évoquées, sans que leur présence n’ancre une véritable ligne de représentation féminine. Ces clins d’œil ne remplacent pas la cohérence d’un regard féminin fort dans le récit. Je me suis interrogée : comment a-t-on pu passer à côté de cette lecture politique pour nous livrer un film recentré sur la polygamie ? Ce questionnement m’a poussée à lire jusqu’au bout le générique, à chercher les noms derrière l’adaptation. Voir que la réalisatrice ne s’était entourée que d’hommes consultants m’a interpellée. Dans une œuvre qui porte la parole des femmes, l’absence de femmes dans les choix artistiques clés n’est pas anodine. Ce sont souvent les regards féminins qui perçoivent ce qui résiste, ce qui échappe à la norme, ce qui se tisse dans les silences. S’entourer de femmes, dans un tel projet, n’est pas symbolique : c’est stratégique. C’est préserver l’âme du texte. Ici, l’absence de regards féminins dans les rôles de conseil et de création a, selon moi, affaibli la restitution de la pensée de Mariama Bâ.
Je ne prétends pas détenir une vérité unique. Je suis simplement une lectrice, une féministe, une femme marquée par ce livre. Peut-être ai-je projeté sur le film l’attente immense que ce texte avait fait naître en moi. Mais ce que j’ai ressenti à la sortie de la salle, c’est une frustration sincère. Celle d’un rendez-vous manqué avec une parole fondatrice. Celle d’un effacement là où j’espérais une résonance.
Harcèlement sexuel et chantage à la sextape
Six individus ont été arrêtés ce 11 juillet par le commissariat d’arrondissement de Thiaroye pour collecte illicite et diffusion d’images à caractère obscène, menace et harcèlement sexuel. Selon une note, les faits font suite à une plainte d’une jeune femme affirmant que son excompagnon avait enregistré à son insu une vidéo intime pendant leur relation. Celle-ci, ajoute le texte, aurait ensuite été partagée entre ses amis. D’après la même source, le 10 juillet, l’un des mis en cause aurait tenté de la faire chanter en exigeant des rapports sexuels sous menace de diffusion de la vidéo. Un autre l’aurait convoquée pour une prétendue « négociation ». La police a saisi les téléphones des mis en cause, contenant la sextape et des traces d’appels. Ces derniers sont placés en garde à vue.
L’ONLPL tape du poing sur la table
L’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL) a rendu public un communiqué pour se prononcer sur ce qui s’est passé à Yeumbeul-Nord et Cambérène où, selon l’ONLPL, des concitoyens ont été l'objet de mauvais traitements qui seraient imputables aux forces de défense et de sécurité, notamment de la Police nationale. Dans le texte, l’ONLPL rappelle qu'en vertu de l'article premier de la Convention contre la torture et autres, aucune circonstance ne peut être invoquée pour justifier de tels actes répréhensibles.
72h de grève des greffiers
Pour exiger le respect de leurs droits, la reconnaissance de leur rôle fondamental dans le fonctionnement de la Justice et l'ouverture immédiate d'un dialogue sérieux avec les autorités, l’Entente SYTJUST-UNTJ décrète une grève de 72 heures, du lundi 14 au mercredi 16 juillet 2025. Dans un communiqué, les syndicalistes expliquent que leurs revendications sont claires. Il s’agit, selon eux, de l’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, conformément à leur niveau de responsabilité et de qualification ; le reclassement des agents des hiérarchies B et C dans le corps des agents de greffe professionnels (AGP), pour corriger une injustice flagrante ; la rencontre avec le gouvernement, afin de satisfaire l'ensemble des points de revendications consignés dans les préavis de grève déposés en février 2025 par les syndicats des travailleurs de la Justice ; ainsi que la fin de la marginalisation des agents du greffe et des corps dits «non judiciaires» trop souvent relégués à l'arrière-plan du service public de la Justice.
Démenti sur l’annulation du combat Siteu/Balla Gaye II
Albourakh Events a réagi à une information parue dans le journal Record, annonçant l’annulation du combat entre Siteu et Balla Gaye 2, prévu pour le 20 juillet à l’arène nationale. Selon le promoteur, cette affiche reste toujours d’actualité. Aucune décision n’a été rendue. «Le combat n’a pas été annulé. Toutes les mesures nécessaires sont en cours pour garantir sa tenue. Nous souhaitons rassurer les passionnés de lutte que toutes les mesures nécessaires sont en cours pour garantir que le combat se déroule comme prévu», a précisé l’équipe de Al Bourakh Events. Le promoteur précise que le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi par les avocats de Siteu concernant sa suspension de deux ans pour non-respect des règles antidopage, n’a pas encore rendu sa décision. Le verdict, attendu déterminera si le combat pourra avoir lieu.
82 kg de chanvre indien saisis à Keur Laly
Une cargaison de 82 kg de chanvre indien dissimulée dans trois colis, à Keur Laly (commune de Porokhane, arrondissement de Nioro du Rip), a été interceptée par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Kaolack dans la nuit du 11 au 12 juillet 2025, aux alentours de 00H 05. Selon une note, à l’issue de cette opération, 82 kg de chanvre indien, conditionnés en trois colis, ont été saisis. L’un des convoyeurs a été interpellé sur place et les deux autres, ainsi que le destinataire tous clairement identifiés sont activement recherchés par les autorités.
Trafic de drogue à Yeumbeul
Un individu de nationalité étrangère, surpris en plein ensachage de drogue «Kush», à la Route des Rarines, a été interpellé par le Commissariat d’arrondissement de Yeumbeul. Selon une note, suite à un renseignement, une descente sur les lieux a permis la découverte de 174 «képas» de «Kush» soigneusement emballés dans une chambre. Placé en garde à vue, le mis en cause a reconnu être le propriétaire du produit. Il est poursuivi pour offre et cession de produits stupéfiants.
Médicaments frauduleux à Saint-Louis
Un individu a été arrêté ce vendredi par le commissariat central de Saint-Louis pour vente frauduleuse de médicaments pharmaceutiques et mise en danger de la vie d’autrui. Selon une note, l’arrestation fait suite à une enquête sur un réseau de vente illicite de médicaments dissimulés dans une boutique de produits cosmétiques à Guet Ndar. Lors de la perquisition, ajoute le texte, plusieurs produits ont été saisis, notamment tels que Sirop «Bobaraba» périmé ; de l’indométacine, de la chlorphenamine, de la dexaméthasone, du CA-1000. La police a aussi mis la main sur des phrodisiaques, des multivitaminés, du Mixagrip, de l’Efferalgan, paracétamol/caféine, etc. La plupart étaient périmés ou dangereux, précise la note, Le mis en cause a, dans l’enquête, reconnu la propriété des produits et a déclaré les vendre comme aphrodisiaques ou pour «faire grossir les fesses et les seins».
Les partisans de Lat Diop exigent sa libération immédiate
Les partisans de Lat Diop se sont réunis hier, pour exiger la libération immédiate et sans condition de leur leader. Selon eux, Lat Diop est innocent et son emprisonnement est une injustice flagrante qui viole ses droits fondamentaux. Ils dénoncent les nombreuses arrestations des anciens dignitaires de l’ancien régime dont l’ancien directeur général de Lonase. Face à la presse, ils estiment que son cas n'est pas isolé, mais plutôt emblématique d'une dérive dangereuse où la loi est appliquée différemment. Le porte-parole du jour, Dame Mbodj appelle à la mobilisation pour mettre fin à ces dérives du régime. Pour rappel, Lat Diop a été placé sous mandat de dépôt depuis septembre 2024, dans le cadre d’une vaste enquête anticorruption.
Randonnée contre la violence et le harcèlement au travail
Le Bureau international du travail au Sénégal a organisé, hier à Dakar, une randonnée pédestre pour sensibiliser sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Participant à la journée, la Directrice du Bureau BIT au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, Samira Daoud, avec ses partenaires, ont appelé à la ratification de la Convention 190 pour l’élimination des violences et du harcèlement dans le monde du travail. Elle a, à cet effet, rappelé l’urgence de l’accélération du processus en vue de la ratification de la convention conformément aux directives du chef de l’Etat. Cette convention qui devrait protéger les travailleurs en milieu formel qu’informel, notamment les handicapés et les femmes, devrait, selon Samira Daoud, être prise au sérieux au Sénégal.
Trois individus interpellés pour vol en réunion
Les limiers de Grand Yoff ont mis la main sur trois individus à hauteur de la cité Millionnaire adoptant une attitude suspecte. Une fouille a permis de retrouver trois téléphones portables par devers l’un des suspects. Incapable d’en justifier la provenance, deux des appareils ont rapidement été reconnus par leurs propriétaires, qui ont contacté les lignes et affirmé avoir été agressés plus tôt sur le pont de l’Émergence, renseigne la police. Les mis en cause sont passés aux aveux. En fait, après avoir simulé un accident de la circulation pour tromper la vigilance de leurs victimes, principalement des femmes au volant, ils ont subtilisé leurs téléphones depuis l’intérieur des véhicules. Pressés par les enquêteurs, les mis en cause ont également reconnu fréquenter régulièrement les ponts de l’Émergence et de la Foire, notamment aux heures de pointe, pour y commettre des vols. Placé en garde à vue, le trio est poursuivi pour association de malfaiteurs et vol en réunion commis la nuit.
Tension à la mosquée de Ainoumane
Une dizaine de personnes supposées avoir détruit le mur en construction d'un promoteur ont été interpellées par les limiers de Guédiawaye. En effet, depuis quelques semaines, le climat est tendu entre ce promoteur et les responsables du comité de gestion de la mosquée du quartier Ainoumane 03 de Djidah Thiaroye Kaw. D’ailleurs ce contentieux est pendant devant la justice.
Ordination episcopale de Mgr Augustin Simmel Ndiaye
Le diocèse de Saint-Louis a officiellement accueilli samedi son nouvel évêque, Mgr Augustin Simmel Ndiaye, lors d’une messe d’ordination épiscopale célébrée à la place Baya (Ex place Faidherbe). La cérémonie d’ordination épiscopale de Mgr Augustin Simmel Ndiaye samedi à Saint-Louis a été présidée par Mgr Benjamin Ndiaye, archevêque émérite de Dakar, en présence du ministre de l’Intérieur, Mgr Raphaël Dabiré (Burkina Faso), Mgr Victor Ndione (Mauritanie), le Nonce apostolique Mgr Waldemar Sommertag, ainsi que plusieurs évêques et prêtres. Le nouvel évêque du diocèse de SaintLouis, Mgr Augustin Simmel Ndiaye, a promis d'être «un serviteur fraternel pour tous» avant d’évoquer une longue histoire d’amour qui se prolonge avec cette famille diocésaine.
Ordination épiscopale de Mgr Augustin Simmel Ndiaye (bis)
Restons à l’ordination épiscopale de Mgr Augustin Simmel Ndiaye. Pour signaler que le gouvernement était représenté par le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine. Il est revenu sur la place singulière du diocèse de Saint-Louis qui couvre la région éponyme et celles de Louga et de Matam. Au nom du chef de l’Etat et du gouvernement, il a rappelé que le diocèse de Saint-Louis «occupe une place singulière dans notre histoire religieuse et sociale par sa capacité à incarner l’harmonie entre la foi, la culture et la citoyenneté à travers des valeurs fondamentales de notre vivre-ensemble sénégalais ». A l’en croire, la nomination de Mgr Augustin Simmel Ndiaye à la tête du diocèse de Saint-Louis constitue un signe positif. Jean Baptiste Tine rassure le nouvel évêque de Saint-Louis quant à l’accompagnement des autorités étatiques de toutes les initiatives visant à promouvoir la cohésion sociale, le dialogue interreligieux, la solidarité nationale et le développement humain.
Economie sociale et solidaire
Pour rendre plus opérationnelle l'économie sociale et solidaire, l'Etat va accompagner les mutuelles d'épargne et de crédit, de santé et d'éducation via les Coopératives productives solidaires (Cps). L'annonce a été faite samedi à Guédiawaye par le ministre de la Microfinance, de l'Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, à l'occasion de la journée de mutualité coïncidant avec le lancement de la mutuelle départementale de santé de Guédiawaye. Dr Dione estime que l'économie solidaire tant agitée par le précédent régime ne doit plus être un simple slogan mais une réalité pour toucher les couches les plus vulnérables. Lors de cette rencontre qui a enregistré la présence des autorités municipales, préfectorales et d'acteurs au développement, le ministre de la Microfinance a pris l'engagement d'enrôler 1000 personnes cette année
À L’HIPPODROME NDIAW MACODOU DIOP, LA NATION VIBRE AU GALOP DE LA FIERTE
Hier, l’hippodrome Ndiaw Macodou Diop a été le théâtre grandiose de la 60ᵉ édition du Grand Prix du Chef de l’État. Un événement qui a magistralement allié sport, culture, élevage et ferveur populaire.
Hier, l’hippodrome Ndiaw Macodou Diop a été le théâtre grandiose de la 60ᵉ édition du Grand Prix du Chef de l’État. Un événement qui a magistralement allié sport, culture, élevage et ferveur populaire. Au sommet de l’émotion, le cheval El Capo, monté par Fallou Diop, a remporté les 20 millions de francs mis en jeu. Le jockey, submergé, a fondu en larmes, expliquant que son émotion était à la hauteur de la rigueur du travail accompli : « Ce que j’ai ressenti aujourd’hui, je le savais depuis les entraînements : cette victoire, je la sentais venir. »
Organisé sous la présidence du chef de l’État Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et sous l’impulsion du Premier ministre Ousmane Sonko, ce rendez-vous a été salué comme un véritable moteur de développement multisectoriel.
Le ministre Mabouba Diagne s’est réjoui du succès populaire de l’édition : « Le Comité national de gestion des courses hippiques (CNG-CH), mené par un président engagé, a relevé le défi avec une mobilisation sans précédent de la jeunesse, l’avenir du pays. » Il a également salué les réussites scolaires de jeunes engagés dans le sport, en évoquant les brillants résultats au Bac 2025 d’élèves ayant participé à cette journée. Le ministre a tenu à souligner les avancées notables, comme la mise en place de tests de dopage sur place, saluant les efforts conjoints de la Lonase et de la fédération. Il a appelé tous les acteurs à renforcer leur appui à cette filière, évoquant la synergie entre la population, les ministères de l’Élevage et de la Jeunesse, pour la construction d’un hippodrome national. Il a lancé un appel aux opérateurs économiques pour investir dans les courses hippiques, remerciant au passage les délégations anglaise, américaine, marocaine et mauritanienne venues s’inspirer du modèle sénégalais.
« Sport et jeunesse : un socle pour l’avenir », tel était le credo de Mme Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. À ses yeux, le Grand Prix va bien audelà d’une compétition : « C’est un levier de cohésion nationale, un accélérateur de développement économique, social et culturel, en parfaite adéquation avec la vision stratégique Sénégal 2050. » Elle a annoncé la création prochaine d’un Fonds National de Développement du Sport pour soutenir durablement la jeunesse et les infrastructures sportives.
La ministre a mis en lumière la filière hippique comme un maillon structurant de l’économie territoriale, mobilisant une chaîne de valeur complète : éleveurs, entraîneurs, jockeys, vétérinaires, techniciens. Une dynamique qui touche directement l’emploi rural et les dynamiques locales.
De son côté, Dr Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, a souligné que le Grand Prix illustre la place stratégique de l’élevage équin dans les politiques agricoles. Pour lui, « les courses hippiques sont des laboratoires vivants qui participent à la sélection génétique et à l’amélioration des races. » Le ministre a mis en avant la modernisation en cours dans les haras publics et privés, avec notamment l’acquisition de dix nouveaux étalons et la mise en service d’une unité d’imagerie médicale au Haras national de Thiès.
Il a salué les partenariats internationaux, notamment avec la Société Royale d’Encouragement du Cheval du Maroc (SOREC), qui facilitent la formation des jockeys et le transfert d’expertise
Tous deux ont félicité le CNGCH pour sa constance malgré un environnement réglementaire parfois incertain, ayant permis la tenue complète de la saison hippique 2024-2025 et un Grand Prix anniversaire couronné de succès.
Cette 60ᵉ édition a incarné une volonté nationale de bâtir un Sénégal souverain, solidaire et prospère, rassemblé autour d’un symbole fort d’unité, de fraternité et de fair-play
« Que la fête du cheval soit celle de l’amitié, de la fraternité et du fair-play », a conclu Dr Diagne, appelant à consolider les passerelles entre sport, agriculture et ruralité.
LES LIONNES REPÊCHÉES POUR LES QUARTS DE FINALES
La victoire de l’équipe botswanaise de dimanche sur les Tunisiennes (2-1) a suffi au bonheur du Sénégal puisqu’elle lui permet de décrocher une place de meilleure troisième qui le propulse en quart de finales
Le Sénégal a bouclé la phase de poule de la CAN 2024 avec une deuxième défaite ( 1-0) concédée le samedi 12 juillet au stade Olympique de Rabat, devant le Maroc. Les Lionnes ont cependant réussi cependant à valider la qualification au second tour en décrochant une place de meilleur troisième en faveur de la victoire du Botwana sur la Tunisie. En quart de finale, elles affronteront le vainqueur du groupe C connu ce lundi à l’issue du duel entre l’Afrique du Sud et le Mali.
Après sa belle entame contre la RD Congo (4- 0) et une courte défaite contre la Zambie ( 3-2), l’équipe nationale féminine du Sénégal a enchaîné avec une nouvelle défaite, samedi, au Stade Olympique de Rabat face au Maroc (1-0). Elles bénéficient de l’aide d’Adji Ndiaye, autrice d’un malencontreux coup de coude sur le visage de Jraidi. Après un long visionnage de la VAR, l’arbitre ougandaise désignait le point du penalty au Maroc. Yasmin Mrabet se chargeait de la sentence et ouvrir le score (1-0, 45e ). Les Lionnes s’inclineront sur la plus petite de marque ( 1-0).
COUP DE POUSSE DU BOTSWANA AU SÉNÉGAL
La victoire de l’équipe botswanaise de dimanche sur les Tunisiennes (2-1) a suffi au bonheur du Sénégal puisqu’elle lui permet de décrocher une place de meilleure troisième qui le propulse en quart de finales. Le Sénégal connaîtra son prochain adversaire qui sortir vainqueur du groupe C. Ce sera entre l’Afrique du Sud, championne en titre ou le Mali qui s’affrontent ce lundi.
UN LITTORAL ENTRE DEUX MONDES, SACRE, TOURISME ET IDENTITE
De Bargny à Joal-Fadiouth, la Petite Côte sénégalaise déroule un chapelet de paysages d’une beauté singulière, où l’écume de l’Atlantique caresse villages, forêts sacrées et hôtels de luxe.
De Bargny à Joal-Fadiouth, la Petite Côte sénégalaise déroule un chapelet de paysages d’une beauté singulière, où l’écume de l’Atlantique caresse villages, forêts sacrées et hôtels de luxe. Mais derrière la carte postale touristique, cette bande côtière est aussi un terrain d’affrontement symbolique, culturel et économique. Enracinée dans des spiritualités millénaires, nourrie de légendes et de rites, elle se trouve aujourd’hui bousculée par une urbanisation galopante et une croissance démographique exponentielle.
Sur la Petite Côte, le mythe est un tissu vivant. À Nianing, on murmure le nom de Tiemassas, le lit d'une vallée mythique entre baobabs et d'une faune de varans. Le site est aussi célèbre pour les préhistoriens avec ses traces protohistoriques et néolithiques. Mieux encore une sirène protectrice invoquée par les pêcheurs avant chaque sortie en mer est toujours présente dans la mémoire collective. Certains affirment avoir entendu ses chants pendant les nuits de pleine lune, d’autres prétendent qu’elle se manifeste quand les équilibres naturels sont rompus.
À Joal-Fadiouth, les îles aux coquillages témoignent d’une relation ancienne et sacrée avec l’océan. Les anciens racontent que ces amas sont les vestiges d’un pacte mystique entre les hommes et la mer, aujourd’hui trahi par la surexploitation. Ces amas coquilliers sont des illustrations de pratiques socio-économiques et culturelles.
Lieu unique au Sénégal, Joal-Fadiouth abrite aussi des cimetières mixtes, chrétiens et musulmans, symboles d’un syncrétisme religieux ancien où la cohabitation précède le dogme. Dans les familles joalfadiouthiennes il est souvent fréquent de voir un couple mixte, expression du dialogue inter religieux.
La Somone, fief du génie protecteur de la lagune intégrée dans l'aire marine protégée communautaire, abrite la demeure de "Jean" le djinn du cours d'eau, une créature blanche.
À Ngaparou, les baobabs sacrés ont fini de répondre aux préoccupations des populations locales en partie ancrées dans des croyances ésotériques. Des libations et autres passes cabalistiques y sont faites pour inviter les génies protecteurs à subjuguer certains esprits malveillants, auteurs de faits comme la maladie et le mauvais œil.
La forêt de Bandia, aujourd'hui, en grande partie, menacée par les projets immobiliers, abrite des lieux de rituels initiatiques. Ses arbres millénaires sont les témoins muets des dialogues entre générations, vivants et ancêtres, visible et invisible.
Mballing est le marigot de Mbour, objet de mille menaces et convoitises. Sur ses berges se trouvait l'un des plus grands baobabs de la Petite côte, Gouye- Salamalekoum, la demeure des Pélicans mais aussi celle du génie titulaire de l'agglomération mbouroise, Coumba Balenneu, est détruit suite à un projet immobilier.
SYNCRÉTISME RELIGIEUX ET PRATIQUES SPIRITUELLES
Gandigal dans la commune de Sindia jouxtant la Nationale1 est l'un des foyers mandingues du département avec Keur Thiam près de Nguékokh. Son importance historique et sociocultu relle semble être ignorée par ses nouveaux habitants. Pourtant, il y était effectué un bain mystique des Damels du Cayor. La Petite Côte est une terre de croisements religieux. À Popenguine, le pèlerinage marial du mois de mai attire chaque année des dizaines de milliers de fidèles, dans une ferveur qui transcende les appartenances ethniques. Ce sanctuaire catholique, né d’une apparition supposée de la Vierge en 1888, coexiste avec des formes d’Islam confrérique (tidjane, mouride) et des cultes animistes enracinés. L'état de la recherche montre de manière claire que la localité de Malicounda est liée à un lieu sanctuaire des manguiers et baobabs sacrés. Devenu cosmopolite, le peuplement a connu des vagues de Sérères, bambaras, wolofs et peuls. À Toubab Dialaw, l’art et le sacré se mêlent. La légende veut qu’El Hadj Oumar Tall y ait fait jaillir une source miraculeuse. Aujourd’hui, des artistes y convoquent djinns et ancêtres dans des performances où la spiritualité africaine trouve un nouveau souffle.
MUTATIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES : LE CHOC DU BETON ET DE LA MONDIALISATION - Saly, vitrine et cicatrice du tourisme balnéaire
Hier simple village de pêcheurs, Saly-Portudal est devenue l’épicentre du tourisme de masse au Sénégal. Resorts, golfs, night-clubs, villas haut de gamme : cette enclave touristique, surnommée « la banlieue chic de Dakar », attire les investisseurs... mais fait fuir les autochtones. On constate alors l’explosion du foncier. Entre 2018 et 2023, les prix des terrains ont quadruplé. Les familles modestes sont expropriées ou repoussées vers des zones non viabilisées, sans accès à l’eau ou à l’électricité. Quid des emplois précaires ? Si le tourisme offre des opportunités, elles restent concentrées dans le nettoyage, la sécurité ou les petits commerces, avec des salaires bas et peu de perspectives d’évolution. Les infrastructures sont elles à deux vitesses. Le contraste est frappant entre les quartiers pavillonnaires bien entretenus et les zones d’habitats spontanés où s’entassent les ouvriers du secteur.
DÉCLIN DES PRATIQUES ÉCONOMIQUES TRADITIONNELLES
Dans la course au développement, les activités locales s’effacent. La pêche artisanale marginalisée : À Guéréo, en 2020, un projet hôtelier sur une zone de débarquement a provoqué des tensions violentes. L’accès à la mer est désormais régulé par des clôtures et vigiles, éloignant les pêcheurs de leur gagne-pain. L’agriculture est pour sa part reléguée. À Somone, les terres cultivables sont grignotées par des résidences secondaires. Des femmes qui produisaient mil et arachide importent désormais de la farine industrielle pour survivre.
L’ÉMIGRATION : L’ELDORADO FANTASMÉ
Pour beaucoup de jeunes, la migration vers l’Europe devient la seule issue. Les récits glorifiés des « Barcelonais » ou des « Parisiens » nourrissent un imaginaire puissant. Pourtant, peu reviennent vraiment enrichis. Les familles vendent terres et bétail pour financer des départs souvent périlleux, via la Mauritanie ou les Canaries. L’exil devient un nouveau mythe, à la fois promesse et tragédie
RESISTANCES ET RENAISSANCE CULTURELLE Des acteurs locaux s’organisent pour préserver les identités
À Joal-Fadiouth, les visites guidées s’accompagnent de récits sur la culture sérère, les techniques de pêche traditionnelle, les chants liturgiques. Une muséographie locale tente de transmettre ce patrimoine aux plus jeunes. À Mbour, les troupes de théâtre et de danse reprennent les sabar, ndut, taasu, pour revaloriser les langues et traditions face à l’uniformisation culturelle. Dans le delta du Saloum et certains villages de la Petite Côte, un tourisme communautaire émerge : écolodges tenus par les habitants, circuits intégrant les rites locaux, hébergements chez l’habitant, restauration avec produits du terroir… À Popenguine, des associations replantent la mangrove alors qu’à Ngazobil, on protège les tortues marines. À Toubab Dialaw, les artistes sénégalais et étrangers réinventent les mythes à travers théâtre, musique, slam et peinture. Le Centre culturel de Germaine Acogny, figure de la danse contemporaine africaine, accueille chaque année des résidences qui mêlent art, spiritualité et engagement. La Petite Côte est aujourd’hui à la croisée des chemins. Elle incarne les tensions contemporaines entre développement économique, respect du vivant et héritage culturel. Si les mythes résistent, ils ne peuvent à eux seuls endiguer la marchandisation du littoral. Mais des formes de résistance émergent, portées par des femmes, des jeunes, des artistes, des pêcheurs, des croyants... Tous refusent que leur territoire ne devienne un décor vide. L’avenir dépendra de la capacité collective à imaginer un modèle où le sacré, le social et l’économique cohabitent. « Ce qui se passe ici fait sourire les maçons et pleurer les pêcheurs », confie un élu local sous couvert d’anonymat.
MONSEIGNEUR AUGUSTIN SIMMEL NDIAYE ORDONNÉ PUIS INTRONISÉ
Le nouvel Évêque du Diocèse de Saint-Louis, Monseigneur Augustin Simmel Ndiaye, a été intronisé hier, dimanche 13 juillet lors d'une messe solennelle tenue à la Cathédrale en présence du Nonce apostolique et de la conférence des Évêques du Sénégal...
Le nouvel Évêque du Diocèse de Saint-Louis, Monseigneur Augustin Simmel Ndiaye, a été intronisé hier, dimanche 13 juillet lors d'une messe solennelle tenue à la Cathédrale en présence du Nonce apostolique et de la conférence des Évêques du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert et de la Guinée Bissau. Lors de cette célébration eucharistique, toutes les entités du diocèse (consacrés et fidèles laïcs) se sont présentées au nouvel Évêque qui devient aussi leur nouveau Pasteur.
Après avoir félicité les responsables et membres du Comité d’organisation de ce Sacre pour le travail abattu et qui a valu la réussite de cet événement, le nouvel Évêque de Saint-Louis, Monseigneur Augustin Simmel Ndiaye a formulé des prières à leur endroit. « C'est le cœur chargé de beaucoup d'émotions que je voudrais vous présenter à l'Autel du Seigneur pour qu'il vous rende tout cela en grâce. Servir le Seigneur et le servir toujours joyeusement », a-t-il dit. Il a salué la présence massive des évêques de la conférence épiscopale, et au-delà de la conférence épiscopale régionale, nationale et territoriale, la conférence épiscopale de l’Afrique de l’Ouest bien représentée à cette messe par les évêques qui sont venus du Togo, du Burkina, et ses frères qui sont venus de l'Université Catholique d’Afrique de l’Ouest (UCAO), avant de lancer, « je crois en l'église africaine. ».
Le nouveau Pasteur du Diocèse de Saint-Louis dit croire en l'église de l'Afrique de l'Ouest. « Je crois en une église communion, où consacrés, fidèles laïcs et prêtres ordonnés, œuvrent ensemble pour le bien de l'humanité. Notre mission ne s'arrête pas entre nous, au sein de l'église institutionnelle, je veux dire », at-il expliqué. Pour rappel, Monseigneur Augustin Simmel Ndiaye a été ordonné Évêque avant-hier samedi par l’Archevêque émérite de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye en présence également du Nonce apostolique et des Évêques du Sénégal et de la sous-région.
GÉNÉRAL JEAN BAPTISTE TINE, MINISTRE DE L’INTÉRIEUR « Nos plus vives félicitations et nos encouragements les plus sincères pour cette mission de haute portée spirituelle, humaine et citoyenne »
Venu conduire la délégation gouvernementale, le Ministre de l’Intérieur, le Général Jean Baptiste Tine, a exprimé sa joie d’avoir pris part à cette ordination épiscopale de Monseigneur Augustin Simmel Ndiaye. « Vous êtes le nouveau pasteur d'un diocèse aussi historique comme emblématique que celui de Saint-Louis ». Il a tenu également à exprimer au nom de la Nation toute entière sa profonde reconnaissance à Monseigneur Ernest Sambou, Évêque émérite de Saint-Louis, pour son engagement constant et son dévouement exemplaire au service de l'Église et de la Communauté nationale. « Sa sagesse et sa disponibilité resteront une source d'inspiration pour tous », a-t-il dit. Il a rappelé que le diocèse de Saint-Louis, érigé en 1966, couvre une grande partie du nord de notre pays, incluant les régions de Saint-Louis, Louga et une partie de Matam. « Ce diocèse occupe une place singulière dans notre histoire religieuse et sociale par sa capacité à incarner l'harmonie entre la foi, la culture et la citoyenneté, valeur fondamentale de notre vivre ensemble sénégalais », a expliqué le Général Tine. Il n’a pas manqué de saluer le parcours exceptionnel du nouvel Évêque et qui, selon lui, force le respect. « Originaire de Fadhiout, vous avez consacré votre vie à l'éducation, à la formation des élites religieuses et à la transmission du savoir au service des Communautés. Votre solide expertise en droit canonique, vos longues années de service au grand séminaire François Liberman de Sébikotane et vos fonctions à la tête de l'Université catholique d'Afrique de l'Ouest témoignent de votre engagement pour le savoir, la foi et l'ouverture », a-til déclaré avant de rassurer que le gouvernement du Sénégal, fidèle à sa tradition de promotion de la laïcité ouverte et respectueuse, sera toujours à ses côtés pour accompagner toutes les initiatives visant à promouvoir la cohésion sociale, le dialogue interreligieux, la solidarité nationale et le développement humain. « Vous incarnez cette double vocation de guide spirituel et d'artisan de paix capable de raviver l'espérance et de renforcer la fraternité dans un monde en quête de repères. Votre arrivée constitue une opportunité de consolider les ponts entre les communautés, de renforcer les liens de fraternité et de raviver dans le cœur de chacun le désir de bâtir ensemble une nation plus juste, plus solidaire et plus enracinée dans ses valeurs de paix, de tolérance et de respect mutuel », a-t-il conclu
Par Baba DIOP
LE SENEGAL DOIT SE DOTER D’UNE CINEMATHEQUE NATIONALE
Produire et n’avoir pas de lieu de conservation et de valorisation procède de l’absurde et confirme que notre cinéma marche sur la tête en dépit des efforts consentis. La création d’une Cinémathèque Sénégalaise digne de ce nom s’impose plus que jamais.
Produire et n’avoir pas de lieu de conservation et de valorisation procède de l’absurde et confirme que notre cinéma marche sur la tête en dépit des efforts consentis. La création d’une Cinémathèque Sénégalaise digne de ce nom s’impose plus que jamais.
Le cinéaste Tidiane Aw doit se retourner dans sa tombe, secoué par un haut le cœur à répétition, lui qui fut l’unique directeur de la Cinémathèque Sénégalaise au début de la décennie quatre-vingt. Une institution qui a fait long feu et qui pourtant affichait des ambitions fertilisantes pour la conservation de nos mémoires filmiques en achetant les droits non-commerciaux des films de l’époque à raison de un million cfa pour un long métrage et Cinq cents mille francs pour un Court métrage, selon l’indication du réalisateur Amadou Thior. Les acquisitions de la Cinémathèque alimentaient les semaines culturelles à l’étranger sous le ministère de Joseph Mathiam, ministre de la culture d’alors. L’argent, pour l’acquisition de films, connut un tarissement, qui précipita la chute de l’institution. Tidiane Aw aurait pu être le sauveur de notre patrimoine filmique à l’exemple de Boudjemaâ Karèche, ancien directeur de la Cinémathèque d’Alger, qui pendant trente quatre ans a soutenu de plusieurs manières les pionniers des cinémas africains et arabes ainsi que le cinéma indépendant du monde entier. Il vient de recevoir le prix Vittorio Boarini de la Cinémathèque de Bologne (Italie) à l’occasion de la 39ième Edition du Festival « Il Cinema Ritrovato » pour «son important apport à la protection et à la diffusion du Patrimoine cinématographique ».
Il n’est jamais trop tard pour s’amender ! Faire renaitre la Cinémathèque Sénégalaise est d’une exigence légitime d’autant que ces dernières décennies, on assite à une montée en flèche de la production filmique en tout genre confondu, sans tenir compte de leur qualité technique et narrative. Un recensement annuel de l’ensemble de cette production permettrait une plus grande lisibilité de cette production. Le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique (FOPICA) accentue sa visibilité à travers des films estampillés de son logo et qui circulent dans d’importants festivals du monde (Fespaco, Carthage, Venise, Berlin, Venise et en Amérique) au gré des sélections. Mais l’absence de lieux où toute cette production annuelle serait gardée en vie pour les cinéphiles, les chercheurs, les cinéastes, les critiques, les historiens du cinéma fait terriblement défaut même si à la Direction du Cinéma, on a mis en place un embryon de salle de numérisation et de catalogage des archives des Actualités Sénégalaises. La question pour les amoureux de notre cinématographie demeure toujours sans réponse : « Où peut-on voir des films sénégalais en dehors des salles conventionnelles ? » Certes il y a une dynamique des cinéclubs qui se met en place en vue de la création d’une fédération mais ceci ne saurait remplacer une cinémathèque dans la transmission et l’approfondissement des connaissances avec à l’appui des archives, de la documentation et la possibilité de visionnage et consultation à la demande, de même que le maintien en mémoire des cinéastes talentueux qui n’ont pas bénéficié des feux de la rampe.
C’est là que le bât blesse et qu’il est à parier que dans un délai très court, une bonne partie de ces productions, qu’elles soient des films de fin d’études, des films collectifs (ciné-banlieue, etc …) des documentaires, des fictions, des films d’animation, s’effacera de notre mémoire.
La connaissance, le développement et la défense de notre cinématographie passent forcement par la création d’une cinémathèque nationale, lieu de conservation, de classement, de restauration, de transmission des savoir-faire des images en mouvement constituant le fonds culturel cinématographique. C’est en visionnant et en analysant les différentes structures filmiques et leur esthétique qu’on comprend le mieux le fonctionnement d’un film et l’évolution des esthétiques. Une cinémathèque a cet avantage de mettre à disposition non seulement la production nationale mais celle du continent et reste du monde grâce à l’appartenance à des réseaux de cinémathèques (FIAF) qui favorisent les échanges. Des liens existent entre la cinémathèque de Bologne, son festival « Il cinema ritrovato » et le Sénégal. Des liens à tisser également avec la cinémathèque québécoise. Le développement d’une cinémathèque nationale est donc possible si l’angoisse de perdre nos mémoires filmiques nous préoccupe, nous taraude, nous obsède.
Car après tout, toutes les cinématographies se valent en ce qu’elles nous offrent une vision du monde. Inutile donc de réinventer la roue, la cinémathèque a été créé à l’image de la bibliothèque, et sa raison d’être en tout point identique à celle d’une bibliothèque nationale. Il faut être reconnaissant à Henri Langlois et à Georges Franju, deux jeunes lycéens passionnés de cinéma qui en 1933, s’étaient mis en tête de rechercher et de collectionner des films muets passés de mode dès l’avènement du parlant. Ils voulaient : « sauver, dans la mesure du possible, le passé déjà historique du cinéma », indique Roger Boussinot dans son Encyclopédie du cinéma. La ténacité de ces deux jeunes fut payante parce que débouchant sur la création de la Cinémathèque française. L’idée fit florès et fut reprise par d’autres pays.
Pour nous autres, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Il suffit juste de fédérer, de créer des passerelles entre différentes structures ‘ EBAD, DCI, RTS , BU, Association Mamy Watta, pour la sauvegarde du patrimoine cinématographique autour d’une cinémathèque dont la structure serait régie par la loi 1901 à caractère d’Utilité Publique ou étendre les compétences de la DCI pour la gestion de la Cinémathèque qui requiert de la passion et de la connaissance des cinémas du monde ou alors ériger une grande bibliothèque nationale accouplée à la cinémathèque nationale.
Par Baba DIOP
MULTIPLE PHOTOS
REVUE DE PRESSE DU LUNDI 14 JUILLET 2025
L’actualité est dominée par la crise politique autour du tandem exécutif Sonko-Diomaye, les batailles judiciaires, les défis économiques et sociaux ainsi qu’une attention particulière à la santé publique et au sport national
L’actualité nationale sénégalaise, ce matin, se décline sous le signe de la tension politique persistante, d’affaires judiciaires qui s’entrelacent avec les enjeux de gouvernance, de questions sociales aiguës et d’une actualité sportive qui maintient un brin de légèreté au milieu de la tourmente.
CRISE AU SOMMET : SONKO-DIOMAYE, LE TANDEM SOUS PRESSION
La crise politique continue de monopoliser l’espace médiatique. À la une de Yoor-Yoor, un constat lucide : « Le duo exécutif à l’épreuve de la crise politique ». Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye se retrouvent confrontés à une réalité complexe, entre gestion du pouvoir et pressions populaires. L’Observateur (L’Obs) renchérit avec un titre lourd de sens : « Diomaye et le silence lourd de symboles ». Le président garde un mutisme stratégique au moment où le pays bruisse de tensions et d’interrogations.
Pendant ce temps, sur le front parlementaire, Tribune annonce la couleur : « Les portes de l’Assemblée nationale définitivement fermées à Sonko », une fermeture qui cristallise les divisions institutionnelles et politiques. Dans la même veine, Les Échos révèle : « Barth trace une ligne rouge à Sonko », signe que les tensions internes à l’opposition deviennent visibles.
JUSTICE : DES VERDICTS ATTENDUS, DES BATAILLES MENEES
Sur le plan judiciaire, l’affaire Badara Gadiaga occupe une place de choix. Les Échos informe : « Badara Gadiaga fixé aujourd’hui » alors que Tribune dénonce : « Les conseils de Badara Gadiaga dénoncent une atteinte grave à la dignité humaine ». L’homme, figure de l’entrepreneuriat, cristallise un débat sur la justice et le traitement médiatique des procès.
Au cœur de la tempête institutionnelle, WalfQuotidien joue la carte de l’apaisement avec cette une intrigante : « El Malick en sapeur pompier ». L’imam cherche à apaiser les tensions au sommet de l’État, preuve que les acteurs religieux restent des leviers d’équilibre dans le jeu politique sénégalais.
ÉCONOMIE ET GOUVERNANCE : ENTRE AMBITIONS ET PARADOXES
L’échiquier économique n’est pas en reste. Rewmi met en lumière un anniversaire significatif : « 25 ans au cœur du secteur de l’entreprise et de l’économie », mettant en avant le parcours d’hommes et de femmes qui façonnent le tissu productif national. Dans un registre plus diplomatique, Le Quotidien s’intéresse à l’influence sous-régionale : « L’UEMOA après la CEDEAO ». Le Sénégal, à travers la présidence du Conseil de l’UEMOA, tente de consolider sa stature dans l’espace ouest-africain, malgré les turbulences régionales, notamment au Burkina Faso.
Mais à quel prix ? Le Soleil alerte sur le revers de la médaille : « Une “gratuité” qui coûte cher », un dossier qui questionne le coût réel des politiques de subventions et de soutien social, dans un contexte où les ressources publiques sont sous pression.
SANTE PUBLIQUE : LA DEPIGMENTATION, UN FLEAU PERSISTANT
Autre sujet d’inquiétude sociale, L’Info sonne l’alerte avec un dossier glaçant : « Beauté toxique, danger public ». Derrière cette obsession du teint clair, se cache une véritable bombe sanitaire : produits nocifs, marché clandestin et conséquences dramatiques sur la santé des femmes. Libération prolonge l’alerte avec un fait divers révélateur : « La DSC démantèle une “pharmacie noire” au cœur du Point-E », une officine clandestine qui écoulait des produits prohibés en plein Dakar.
SOCIETE : LA DOULEUR ET L’ESPOIR
Dans L’AS, l’émotion est palpable : « La pure douleur », une une forte illustrée par l’image poignante de nouveau-nés, symbole des drames silencieux qui émaillent le quotidien de nombreux Sénégalais.
À l’opposé, Le Point offre une note d’espoir avec son dossier environnemental : « L’arbre qui combat la faim et le changement climatique en Casamance, selon Haïdar El Ali ». Un regard porté sur les solutions locales qui combinent sécurité alimentaire et préservation de l’écosystème.
FOCUS SUR LA JEUNESSE ET LA RUE
EnQuête résume l’ambiance à sa manière : « Pastef, l’épreuve de feu », quand le parti de Sonko doit affronter le test de la gouvernance et de la mobilisation. Direct News cible pour sa part une « Problématique au crible de Al Hassane Niang », pointant un acteur clé du débat actuel. Sud Quotidien y va de sa pique : « Une sortie, mille vues », sur un fait ou une figure qui ne laisse pas indifférent.
LE SPORT, SOUPAPE NATIONALE
Heureusement, le sport apaise un peu l’atmosphère. Record salue un héros : « Jackson, champion du monde ! », une fierté pour le pays. Stades attise déjà l’adrénaline : « Le feu avant le choc ! », avant le combat de lutte entre Siteu et BG2. Rewmi Sports titre : « El Hadji Malick Diouf va signer à West Ham », belle promotion pour ce talent local.
Enfin, Point Actu Sport rappelle le revers des Lionnes au Maroc, mais garde l’espoir intact : « Les Lionnes devront croiser les doigts pour la qualification en quarts ».