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7 août 2025
UEMOA, LE SÉNÉGAL À 80 % DE TRANSPOSITION DES TEXTES
Ce taux a été révélé à Ziguinchor lors d’un atelier visant à renforcer la compréhension des règles encadrant la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace sous-régional.
Le Sénégal affiche un taux de transposition et d’application des textes communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 80 %, a annoncé mercredi Amadou Tchambou, représentant résident de la Commission de l’UEMOA.
Ce chiffre a été révélé à l’issue d’un atelier d’échange et d’information tenu à Ziguinchor avec des membres de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture, ainsi que des commerçants, transporteurs, producteurs et consommateurs. L’objectif : renforcer la compréhension des règles encadrant la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire.
« Ce taux de 80 % est encourageant », a souligné Monsieur Amadou Tchambou, ajoutant que la maîtrise des textes communautaires est essentielle pour tirer pleinement profit des bénéfices de l’intégration sous-régionale.
Il a rappelé que l’UEMOA vise à créer un marché commun entre ses États membres, reposant sur la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux, un tarif extérieur commun, ainsi qu’une politique commerciale harmonisée.
Selon lui, des efforts sont en cours, menés conjointement par la Commission de l’UEMOA et les États membres, notamment les ministères chargés du Commerce et de l’Industrie, pour améliorer l’application des textes.
Monsieur Tchambou a également exhorté les acteurs économiques à signaler les pratiques illégales et les « agents malveillants » qui entravent encore la libre circulation aux frontières, afin de mettre fin aux tracasseries.
Pour Demba Diémé, président du cadre régional des opérateurs de la filière anacarde de Ziguinchor, la rencontre a été bénéfique : « Nous repartons mieux informés et mieux outillés pour affronter les difficultés liées à la circulation des personnes et des marchandises dans l’espace UEMOA. »
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BARTHÉLÉMY DIAS LANCE SON MOUVEMENT « SÉNÉGAL BINU BOK »
L’ancien maire de Dakar a officialisé ce mercredi la création de son mouvement politique baptisé « Sénégal binu Bok ». Un cadre qu’il présente comme une alternative citoyenne, née « de la fatigue d’attendre » et du « refus de courber l’échine ».
Barthélémy Dias a officiellement lancé son mouvement politique ce mercredi. Durant sa déclaration de presse, il a dévoilé les contours de celui-ci.
«Sénégal biniu Bok». C’est le nom du mouvement lancé ce mercredi, par Barthélémy Dias. Il s’agit, selon l’ancien maire de Dakar, d’«un mouvement né de la fatigue d’attendre, né du refus de courber l’échine». Barthélémy Dias souligne que ce cadre politique, n’est pas un parti, mais une «promesse, celle de rendre la parole au peuple, d’écouter avant d’imposer, celle d’un Sénégal plus juste, plus humain, plus libre». Il a invité nos concitoyens à l’y rejoindre.
BAIDY AGNE PROPOSE LE COUPLAGE DES ÉLECTIONS
Pour le président du Conseil national du patronat, cette réforme permettrait de réduire l’obsession politique permanente et de recentrer le pays sur ses priorités économiques.
Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baidy Agne, a proposé, mercredi, à l’ouverture des travaux du Dialogue national sur le système politique, que les élections présidentielles, législatives et locales soient désormais couplées pour permettre au pays de se concentrer sur l’essentiel.
”Le Sénégal est cette grande nation consumériste de politique avant, pendant et après toute élection. L’agenda politique et l’agenda économique recommandent de voir s’il n’est pas temps de regrouper les élections présidentielle, législatives et locales”, a-t-il déclaré.
Il intervenait, ce mercredi, à la cérémonie d’ouverture du Dialogue national sur la refondation du système politique, organisé à l’initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Le président du CNP a réaffirmé l’engagement du secteur privé national à accompagner l’Etat et les forces politiques dans la consolidation démocratique, car selon lui, ”il ne peut y avoir d’économie forte sans institutions stables, tout comme il ne peut y avoir de démocratie prospère sans secteur privé dynamique”.
Pour Baidy Agne, les attentes de l’entreprise sont fortes et il incombe à chaque acteur politique et socio-économique de jouer sa partition en toute responsabilité
”La nôtre, celle de l’entreprise, est d’investir, de créer des emplois et de contribuer substantiellement au budget de l’Etat que nous ne pouvons remplir, il faut le dire, que dans un climat de confiance, de paix, de stabilité et de sécurisation de l’investissement privé”, a-t-il affirmé, assurant cependant que le droit au désaccord doit rester l’un des piliers fondamentaux d’une démocratie.
Toutefois, il exhorte de veiller à ce que ce désaccord ne puisse être source de désunion et de haine de soi.
”Aimons davantage notre pays, refusons un Sénégal abimé de l’intérieur et défiguré à l’extérieur. Aimer le Sénégal, c’est aimer l’entreprise. Alors, oui que les acteurs politiques se parlent et apprécient leurs contributions positives au développement socio-économique de notre pays”, a-t-il prié.
M. Agne a appelé au respect des engagements du pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive, tout en plaidant pour que les futurs textes issus de ce dialogue soient assortis d’un pacte de stabilité républicaine.
DES CADRES DE L’APR RÉPONDENT À L’APPEL DU DIALOGUE NATIONAL
Malgré l’appel au boycott lancé par leur parti, plusieurs figures de l’Alliance pour la République ont participé au dialogue, invoquant leur devoir républicain. Une prise de position qui révèle les divisions internes au sein de leur parti.
Le dialogue national lancé ce mercredi à Dakar met en lumière de profondes dissensions au sein de l’Alliance pour la République (Apr). Alors que le mot d’ordre officiel du parti, édicté par son président Macky Sall, appelait à boycotter les travaux, plusieurs cadres influents ont choisi de s’y rendre « au nom de la République ».
Parmi eux, Abdoulaye Daouda Diallo, pilier de l’Apr, ainsi que Matar Ba, Abdoulaye Saydou Sow et Benoît Sambou, tous anciens ministres, ont pris part aux discussions.
« La République est au-dessus de tout », a réagi le maire de Kaffrine, qui a remercié le président de la République de l’avoir associé aux concertations. « Je prends acte de la position de l’Apr, mais c’est une position que je ne partage pas », a ajouté l’ancien ministre de l’Urbanisme.
« Nous sommes venus pour participer à la construction de ce pays, et tous les discours qui ont été prononcés ici sont allés dans ce sens », a précisé le maire de Fatick, -fief de Macky Sall-, ajoutant qu’il ne fait plus partie du Secrétariat exécutif national de l’Apr.
« C’est le président Macky Sall lui-même qui avait institué cette date par décret. Alors, si aujourd’hui on nous appelle à un dialogue, on ne peut que répondre en tant que républicains. »
L’ancien président du défunt Conseil économique, social et environnemental (Cese) a abondé dans le même sens.
« Les affaires de la République sont supérieures à toute autre considération », a déclaré Abdoulaye Daouda Diallo, soulignant la nécessité d’unir les forces vives de la nation autour des enjeux majeurs du pays.
Saluant enfin l’esprit de concertation qui prévaut au Sénégal, il a rappelé l’importance historique du dialogue politique dans la consolidation démocratique. « Ce qui est important, c’est que ce sont ces dialogues qui ont fait du Sénégal ce qu’il est aujourd’hui. Ce sont ces dialogues qui ont mené le Sénégal à toutes ces alternances », a-t-il ajouté.
Depuis son départ du pouvoir le 2 avril 2024, Macky Sall s’est retiré au Maroc. Mais son ombre continue de planer sur la scène politique sénégalaise, où l’unité de sa formation semble de plus en plus mise à l’épreuve.
LE JARAAF QUALIFIÉ EN FINALE DE LA COUPE DU SÉNÉGAL SUR TAPIS VERT
La Fédération Sénégalaise de Football a invalidé la victoire de Builders FC en demi-finale, suite à une fraude sur l’identité d’un joueur. Le club de la Médina en profite pour filer en finale, où elle affrontera Génération Foot.
L’ASC Jaraaf jouera bien la finale de la Coupe du Sénégal 2025. La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a statué en faveur du club de la Médina, suite à une évocation déposée après sa défaite en demi-finale contre Builders FC. Le match, initialement remporté par Builders aux tirs au but (3-5) après un nul (2-2), a été annulé et donné perdu par pénalité à l’équipe adverse.
Au cœur du litige : l’irrégularité dans l’identité du joueur de Builders FC, Cyprien Thiombane. Après vérification dans le fichier central FIFA CONNECT, la Commission de Discipline de la FSF a relevé l’existence de deux licences contradictoires pour ce même joueur, avec des dates de naissance différentes (2002 et 2005). Cette fraude a permis au joueur de participer à la compétition dans une catégorie non conforme.
Conséquence : le match a été attribué à l’ASC Jaraaf sur tapis vert (0-2), Builders FC a écopé d’une amende de 100 000 francs CFA, dont 50 000 francs fermes, et devra rembourser les frais d’évocation. Le joueur fautif, Cyprien Thiombane, a été suspendu pour six matches, dont trois fermes.
Avec cette décision, le Jaraaf, club le plus titré de la compétition, décroche son billet pour la finale, où il affrontera Génération Foot. Une occasion de plus pour les Médinois de marquer encore l’histoire du football sénégalais.
SAMUEL SARR OBTIENT UNE LIBERTÉ PROVISOIRE AVEC BRACELET ÉLECTRONIQUE
L’ancien ministre est inculpé pour abus de biens sociaux portant sur un montant estimé à 8 milliards de FCFA dans le dossier de la centrale West African Energy. Sa mise en liberté provisoire a été motivée par des raisons médicales, selon ses avocats.
Inculpé pour abus de biens sociaux portant sur 8 milliards de FCFA dans l’affaire de la centrale électrique West African Energy (WAE), Samuel Sarr a obtenu une mise en liberté provisoire.
Selon des sources judiciaires, cette décision du juge du 2e cabinet du tribunal de Dakar est assortie du port d’un bracelet électronique.
Cette libération intervient après le dépôt, le 23 mai, d’une requête par ses avocats Mes Cheikh Amadou Ndiaye, Baboucar Cissé et Amadou Dionewar Soumaré, appuyée par une expertise médicale attestant que l’état de santé de leur client est incompatible avec la détention en milieu carcéral.
Samuel Sarr avait été placé en détention à la suite d’une plainte déposée par ses associés, dont Moustapha Ndiaye, dans le cadre du projet énergétique WAE.
Cette décision judiciaire lui permettra de célébrer la Tabaski en famille, tout en restant sous contrôle judiciaire.
LES CONVERGENCES ET DIVERGENCES DES PARTIES PRENANTES AU DIALOGUE NATIONAL
Si tous s’accordent sur la nécessité de refonder le système politique, les divergences sur la reddition des comptes, la situation des détenus politiques ou les réformes budgétaires traduisent les lignes de fracture entre les différentes sensibilités
Des leaders de formations politiques de l’opposition et de la mouvance présidentielle ont étalé, mercredi, leurs divergences au sujet des orientations de certains points à l’ordre du jour dialogue tout en saluant la tenue de cette concertation consacrée au système politique sénégalais.
Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale, a par exemple jugé du bien-fondé de ce dialogue en assurant qu’il venait à son heure. Il a rappelé que le principe du dialogue, aux yeux du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, reposait sur trois critères : ‘’ des finances saines, une administration organisée et une justice indépendante’’.
Le fondateur de l’Alliance des forces de progrès (AFP) n’a pas manqué de louer les principes de ‘’tolérance’’, de ‘’vision partagée’’, de ‘’solidarité’’, et de ‘’volonté d’aller de l’avant’’, en revenant sur le discours du président Bassirou Diomaye Faye.
De son côté, Aminata Mbengue Ndiaye, ancienne présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), institution dissoute en décembre dernier en même temps que le Conseil économique, social et environnemental (CESE), a martelé que le ‘’dialogue était dans l’ADN des Sénégalais’’.
La Secrétaire générale du Parti socialiste (opposition) a invité le chef de l’Etat à s’inspirer de Abdou Diouf qui, en recevant les conclusions du Code consensuel de 92, avait déclaré : « Je ne changerai même pas une virgule du travail qui a été accompli ».
Un pacte national de pacification politique
A son tour, Khalifa Ababacar Sall, leader du mouvement Taxawu Sénégal, a déclaré que ‘’l’opposition sénégalaise est convaincue que le dialogue est la meilleure forme de gestion des affaires publiques’’.
L’ancien responsable du Parti socialiste (au pouvoir de 1980 à 2000) a rappelé que le dialogue a été une priorité pour le premier président de la République. ‘’Nous sommes des disciples de Senghor, et c’est pourquoi nous croyons au dialogue. Le dialogue, c’est un banquet du donner et du recevoir’’, a fait valoir M. Sall.
Il a souhaité, au sortir de ce dialogue, que les résultats permettent d’avoir un Sénégal ‘’mieux dirigé’’ et davantage réconcilié.
L’ancien maire de Dakar a également évoqué un contexte ‘’difficile pour l’opposition’’, marqué par des ‘’arrestations’’.
Auparavant, l’ancien Premier ministre Amadou Ba, au nom de l’opposition, avait appelé à un ‘’pacte national de pacification politique” fondé sur la libération de ceux qu’il considère comme des détenus politiques. Il fait notamment allusion à l’arrestation de certains membres du régime de Macky Sall dans le cadre de la reddition des comptes entreprise par les tenants du nouveau pouvoir.
‘’On peut ne pas s’entendre sur les causes (de l’endettement et du déficit budgétaire), mais on peut s’accorder sur les solutions’’, a dit l’ancien ministre des Finances (2014-2019), appelant à une réforme de la politique budgétaire.
L’ancien ministre des Finances et ancien président du Conseil économique, social et environnemental (CESE, Abdoulaye Daouda Diallo, qui précise n’être pas présent au dialogue au nom d’un parti, dit avoir répondu à l’appel lancé par le président de la République.
Du côté du pouvoir, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Pastef, a d’abord indiqué que ce dialogue ‘’rassure’’ parce qu’il est ‘’inclusif’’ et ‘’participatif’’, soulignant que les TDR (Termes de référence) ont été partagés avec les hommes politiques, y compris de l’opposition, du secteur privé et de la société civile.
Cependant, M. Daffé, par ailleurs secrétaire général de Pastef, a réagi à certaines interpellations de membres de l’opposition en disant : ‘’Avec ce dialogue, il ne peut y avoir de deal politique pour la reddition de comptes. Les TDR sont clairs et précis. Et nous sommes pour l’égalité des citoyens devant la loi, donc s’il y a des personnes qui sont accusées de mauvaise gestion, elles doivent rendre compte’’.
Déthié Fall, allié du parti au pouvoir, a salué le fait que le Président Faye a choisi d’organiser un dialogue ‘’dans un climat apaisé’’, témoignant d’une culture du dialogue du chef de l’Etat.
Il a ajouté que le Premier ministre, Ousmane Sonko, s’inscrit dans cette logique, soulignant que «depuis l’installation de l’Assemblée nationale (en novembre dernier), il est passé devant les députés à trois reprises ».
ANTA BABACAR NGOM APPELLE À LA TENUE D’ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ÉCONOMIE
Présente au lancement du dialogue politique à Diamniadio, la présidente de l’ARC a insisté sur la nécessité de réformes structurelles et d’un renforcement de la démocratie, de la justice et de la place des femmes dans l’espace politique.
La présidente du parti ARC, l’Alternative pour la relève citoyenne, et candidate à l’élection présidentielle de 2024, Anta Babacar Ngom a plaidé, mercredi, à Diamnadio, pour l’organisation des états généraux pour la ‘’relance’’ de l’économie sénégalaise afin de ‘’réinventer’’ un modèle économique qui replace le secteur primaire en son cœur.
‘’Je vous propose d’organiser des états généraux pour la relance de l’économie afin de réinventer notre modèle. Il est temps de replacer le secteur primaire au cœur de notre économie’’, a-t-elle dit lors de son intervention au lancement officiel du dialogue politique présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
Selon elle, ‘’il est temps’’ pour les autorités du pays de ‘’passer à l’action’’, en faisant ‘’rayonner’’ à nouveau le Sénégal au concert des nations.
‘’Cela fait quatre ans que le Sénégal est prisonnier de tensions politiques qui ont fini de fragiliser les bases de notre économie et détourner l’attention des sénégalais des vraies priorités. Il faut refermer cette parenthèse douloureuse et lancer des réformes structurelles dans les secteurs vitaux, l’équité social, l’agriculture…’’, a-t-elle suggéré.
Anta Babacar Ngom Diack a, par ailleurs, aussi plaidé pour le renforcement du ‘’ système démocratique’’ sénégalais en s’appuyant sur des ‘’bases plus justes, solides et inclusives qui s’accompagnent d’un ‘’véritable renforcement’’ de la place des femmes dans l’espace politique.
Selon elle, cette faible représentation des femmes ‘’est une défaillance démocratique, car ‘’une démocratie sans les femmes, est une démocratie amputée’’.
Anata Babacar Ngom Diack a aussi appelé les autorités étatiques à mettre en place une ‘’justice indépendante, équitable et impartiale’’. ‘’Le débat public doit être assaini, chaque partie doit assumer la responsabilité de maitriser ses militants à défaut, la justice devra jouer son rôle dans toute sa rigueur’’, a-t-elle ajouté.
‘’Nous soutenons le chef de l’Etat, sans réserve, le principe de la reddition des comptes, mais ce principe doit rester un exercice de justice, non un instrument de vengeance ou un levier de communication politique, il ne doit pas occulter l’essentiel’’, a-t-elle, en évoquant ‘’la précarité croissante, l’essoufflement économique, la jeunesse en quête d’avenir, les femmes en quête de reconnaissances, la diplomatie en recul, l’insécurité alimentaire, la sécurité intérieure et défense des sénégalais’’.
Rappelant le sens de ce dialogue, la députée a invité l’opposition à la rupture et à réaffirmer son engagement au service ‘’du citoyen fondé sur la compétence et le courage d’agir’’.
‘’Nous sommes venus répondre par conviction et par devoir parce que l’’écoute, la concertation et le respect de la vérité sont au cœur de notre ADN politique, mais aussi parce que nous devons respecter l’intelligence des sénégalais qui n’en peuvent plus des combines politiques des promesses sans lendemain et des stratégies de diversion’’’, a—elle dit.
La candidate a l’élection présidentielle 2024 a demandé au chef de l’Etat de ‘’réunir le peule autour de l’essentiel’’. ‘’ C’est cela que nous attendons de ce dialogue un engagement sincère des autorités à tous les niveaux, pour redonner au public sa dignité’’, a-t-elle indiqué.
PLUS DE 13 000 PROPOSITIONS DÉJÀ ENREGISTRÉES SUR LA PLATEFORME JUBBANTI
Le président Faye a salué l’enthousiasme des citoyens, qui ont soumis plus de treize mille contributions sur la plateforme Jubbanti, lancée le 9 mai dernier. Un engagement populaire qui, selon lui, renforce la légitimité du dialogue national.
Au moins, treize-mille propositions ont été soumises par des Sénégalais sur la plate-forme Jubbanti depuis son lancement, a annoncé mercredi le président Bassirou Diomaye Faye
“Les Sénégalais et les Sénégalaises ont eu l’opportunité de contribuer activement à cette réflexion en soumettant plus de treize mille propositions sur la plateforme Jubbanti lancée seulement le 9 mai”, a-t-il dit à procédant au lancement officiels des travaux du dialogue national.
Il s’est notamment réjoui de l’engouement suscité en par ces assises consacrées au système politique sénégalais
Le chef de l’Etat considère que cet engouement traduit un encouragement pour tous les participants et un appel pressant au sens des responsabilités afin d’arriver à des consensus forts et productifs”.
L’appréciation de ces concertations nationales témoigne également de leur “forte attente quant aux résultats de ces assises”.
LA MATERNITÉ DE YOFF RENAÎT GRÂCE À DOMOU SÉNÉGAL
Couveuses, tables gynécologiques, échographie : les nouveaux équipements promettent une meilleure prise en charge des mères et nouveau-nés dans cet établissement stratégique
L'inauguration des travaux de réhabilitation de l'aile maternité et néonatalité du centre hospitalier Philippe Maguilen Senghor a réuni la communauté, les partenaires techniques et financiers de l'Association « domou Sénégal », les autorités et le corps médical. Ces infrastructures vont contribuer à l'amélioration de la prise en charge de la mère des nouveau-nés et des corps.
Le Centre Hospitalier Philippe Maguilen Senghor a bénéficié des actions sociales et citoyennes de l'Association, « Domou Sénégal ». Il s'est agi de la réhabilitation des blocs de maternité et de néonatologie. Il y a aussi l'amélioration des espaces d'attente pour les patients ainsi que le renforcement des équipements médicaux de première nécessité. Le projet a permis la rénovation complète de la morgue qui a désormais un espace aménagé pour les cérémonies de lever du corps. La construction d'une nouvelle salle de réunion dédiée au corps médical est le dernier espace de la visite.
Le projet est réalisé par le concours de partenaires, mécènes, professionnels de santé et bénévoles. Pour le conseiller technique du ministre de la Santé et de l'Action sociale, Dr Habibou Ndiaye, le ministère promeut des actions de ce genre qui contribuent à l'atteinte des objectifs de santé. L'investissement de l'Association Domou Sénégal va, dit-il, contribuer à la baisse de décès maternels et néonatals.
Fondée en 2024, « Domou Sénégal » est une association citoyenne sénégalaise à but non lucratif qui est le partenaire financier du projet. L'association œuvre pour le bien-être des populations au Sénégal, à travers des projets concrets dans les domaines de la santé, de l'éducation, du sport et de la solidarité sociale.
La rénovation de l'aile maternité et néonatalité de l'hôpital Philippe Maguilen Senghor a été une évidence dans le souci d'une meilleure prise en charge des femmes dans l'un des moments les plus importants dans leur vie : l'accouchement. « Cela a été également le plus grand challenge de notre association cette année : une fois les plans validés, les travaux se sont déroulés sur près de 6 mois. En effet les différents espaces ont dû être construits/rénovés les uns après les autres pour ne pas entraver la bonne marche de l'hôpital et l'accès aux soins pour les patientes. Les échanges ont été constants entre toutes les parties prenantes : Domou Sénégal, la direction de l'hôpital et le conducteur des travaux avec un objectif commun : livrer un lieu fonctionnel avec une meilleure capacité d'accueil, une répartition optimisée des différents espaces et flux de personnes ainsi que du matériel médical renouvelé. En effet, Domou Sénégal a remis à l'hôpital les éléments suivants : 3 couveuses, 5 tables gynécologiques, un réseau d'oxygène médical, un moniteur fœtal, une échographie à ultra son et un autoclave. »
Présidente de l'entité, Mme Nassrine Haidae signale que les réalisations, c'est une promesse tenue pour accueillir la vie dans les meilleures conditions. Elle pense que cet engagement citoyen vise à l'amélioration de la santé. Et inscrit l'initiative dans les devoirs à rendre au pays ce qu'il a donné à ses citoyens. Le projet est dépeint comme une suite de la construction du centre de Santé de Yoff, en 1984, par Nabil Choucair, dont la femme est membre de l'association.
Maire de la commune de Yoff, Seydina Issa Laye Samb indique que cet engagement concrétise une promesse tenue vis-à-vis des populations. Il a salué et tendu la main à « Domou Sénégal » pour la poursuite de ce partenariat public privé au bénéfice de la communauté.
Le sous-préfet des Almadies, Mamadou Lamine Thiam, invite, lui, les partenaires financiers à mener des actions dans les zones rurales qui sont plus dans le besoin des infrastructures et équipements de prise en charge sanitaire. Il plaide en outre pour l'érection du centre de santé de Yoff en établissement de santé publique d'un autre niveau.